Moise, Le Grand Serviteur
1 Je me suis d’abord dit que c’était votre jeune garçon qui était assis là, Frère Wood, là au bout, là où était cette femme qui écrivait, mais ce n’est pas lui. Quand j’ai ouvert les yeux, l’Ange du Seigneur était suspendu là. Je me suis dit que c’était David qui était assis là. Mais ce n’est pas David, je ne le pense pas. Ce n’est pas vous David Wood, n’est-ce pas? Vous lui ressemblez vraiment comme un frère jumeau, vous qui êtes assis juste ici. Ce n’est pas David Wood.
Je viens de voir quelque chose être accompli. Amen. Oh, c’est merveilleux! Les voies du Seigneur dépassent l’entendement, n’est-ce pas? Amen. «Si tu crois, a-t-Il dit, tout est possible.»
Très bien, nous allons ouvrir la Parole. Je pense que je vais tout simplement garder cela pour moi-même et laisser le Seigneur le révéler, oh, selon qu’Il le trouve nécessaire.
2 Là dans le Livre des Nombres, chapitre 20 maintenant, rapidement. Nous allons essayer de consacrer vingt minutes environ à la prédication, le Seigneur voulant. Et maintenant, soyez prêts. Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. Le Seigneur Jésus peut simplement tout faire pour nous. L’aimez-vous? Dites : «Amen.» [L’assemblée dit : «Amen.» – N.D.E.] Eh bien, le mot «amen» signifie «ainsi soit-il». Voyez? Ainsi donc, nous L’aimons vraiment. L’Eternel parla à Moïse, et dit : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez… au rocher, et il donnera ses eaux; tu feras sortir pour eux de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. Moïse prit la verge qui était devant l’Eternel, comme l’Eternel le lui avait ordonné. Maintenant, j’aimerais parler juste pendant quelques instants sur ceci : «Moïse, le grand serviteur.»
3 Vous sentez-vous mieux, sœur, vous qui êtes assise là en train d’écrire? Cette petite dame assise… Vous vous sentez beaucoup mieux maintenant, n’est-ce pas? Vous êtes guérie, madame. Cette vieille affection de cœur et autres qui vous dérangeaient, ainsi que l’affection des reins, cela aussi, la varice aussi vous dérangeait, n’est-ce pas vrai? Si c’est vrai, faites signe de la main. Vous avez été guérie tout à l’heure. Amen. Gloire au Seigneur.
Je l’ai regardée et je l’ai vue il y a quelques instants, elle avait l’air très triste, et il m’est arrivé de regarder encore, et j’ai vu l’Ange se tenir là. Il ressemble beaucoup à David. Vous devriez rencontrer Monsieur Wood, qui est ici. Il ressemble à son jeune garçon, assez pour être son sosie. J’ai regardé de nouveau et je me suis dit : «Peut-être que c’est David», en effet je sais que David m’aime et me croit. Et alors, j’ai regardé là, Cela était suspendu au-dessus de cette petite dame. Et puis, j’ai vu ce qu’était sa maladie. Tout d’un coup, j’ai regardé de nouveau, alors elle était en train de sourire. Je me suis dit : «Je ferais tout aussi mieux de le lui dire, de lui faire savoir que c’est fini, afin qu’elle puisse…» Amen. Et elle prenait note de ce que je disais ou quelque chose comme cela, là. Très bien. Oh, n’est-Il pas merveilleux? C’est ainsi que ça opère. C’est juste ainsi que ça se passe. Juste… Vous ne pouvez pas… Vous ne pouvez simplement pas Le vaincre. Il est ici même pour nous venir en aide.
4 Bon, le Seigneur a dit, nous sommes… Il a dit à Moïse de prendre la verge. Eh bien, nous aimerions parler de cette verge, et cette verge a trait au jugement. J’aime vraiment parler de Moïse. Il était un – un sacrificateur, un roi, un législateur; Moïse était en tout un type du Seigneur Jésus-Christ.
Il était né dans ce monde un bel enfant. En d’autres termes, il était né prophète. On n’a pas eu peur du roi lorsqu’on a vu Dieu… Ce qui s’était passé à la naissance de Moïse, cela n’est pas écrit, mais quelque chose s’était passé à la naissance de Moïse. En effet, ses parents avaient vu cela, et ils étaient tellement sûrs qu’ils ne se sont pas souciés de ce que disait le roi. Ils savaient que leur fils serait en sécurité, aussi n’ont-ils pas eu peur.
5 Il a donc été retiré des joncs, et – et il a été élevé correctement, à tous égards, il est allé au désert, il a conduit les enfants d’Israël : il était un législateur, un sacrificateur, et il était en tout ce qu’était Christ. Il l’était sous forme de type, et Christ était l’antitype.
Eh bien, si nous remarquons bien, Moïse, à l’âge d’environ quarante ans, a refusé d’être considéré comme… de la fille de Pharaon. La vie de Moïse évolue en cycle – en trois cycles : le premier cycle, quarante ans; le deuxième, quatre-vingts ans; et enfin, cent vingt ans, il est mort, juste un… parfait. Je peux parcourir les Ecritures et montrer cela, en rapport avec les dispensations de la grâce, l’eau, le sang et l’Esprit; la justification, la sanctification et le baptême du Saint-Esprit; la première, la deuxième et la troisième Venues de Christ. Tout ce que vous voulez voir sous forme de type, se trouve là en plein… Tout dans les Ecritures arrive suivant ces – ces écrits, juste comme ça.
6 Eh bien, et Moïse, quand il… La première tranche de quarante ans, il a appris… Savez-vous qui était l’enseignante de Moïse? Sa mère. Il ne pouvait pas avoir de meilleure enseignante que ça; en effet, sa mère était payée comme préceptrice pour élever son propre fils. Je vous assure, Dieu avait certainement voilé les yeux à Satan là, n’est-ce pas? Certainement. Et Moïse, ayant donc appris de sa mère qu’il avait été élevé… Sa mère était spirituelle, peu de choses sont dites à son sujet, mais frère, j’aimerais être là dans la gloire lorsqu’elle recevra sa couronne (Oui, oui) pour voir ce qui se passera. Elle a enseigné ce petit enfant au milieu même de ses ennemis, là même dans cette fournaise ardente. Et elle lui a dit que c’était lui qui délivrerait les enfants de Dieu de cet endroit-là.
7 Moïse, sachant cela, en tant qu’érudit, il a dit : «Je pense que je vais simplement régler cette affaire.» Il avait alors quarante ans, alors il s’est dit : «Je suis assez grand pour faire cela.» Il a alors pris les choses en main, mais il a échoué. Et chaque fois que nous prenons les choses en main, nous allons échouer. Suivez simplement la conduite du Seigneur. Ce que le Seigneur vous dit de faire, faites-le donc, et vous n’échouerez jamais. Vous ne pouvez pas échouer, car vous suivez la conduite du Seigneur.
Si seulement Moïse avait attendu juste un peu, et qu’il ait laissé les choses mûrir, laisser la situation atteindre… et la saison. Vous ne pouvez pas planter le maïs maintenant, et aller le moissonner dans une heure. Vous devez le laisser là, pour que – que la semence meure, pourrisse et qu’une nouvelle vie sous forme de maïs sorte au printemps.
C’est ainsi que nous nous y prenons donc. Nous plantons la semence dans les cœurs des gens afin que, lorsque ce glorieux moment de la moisson arrivera (voyez-vous ce que je veux dire?), cela puisse – cela puisse se matérialiser, et ce sera une glorieuse chose.
8 Or, Moïse, après avoir pris la situation en main, s’est rendu compte qu’il était un échec total, il a fui loin de Pharaon et de la Présence de Dieu, et il était devenu un étranger, au loin, pendant quarante ans. Il a épousé une jeune fille éthiopienne qui était alors d’un tempérament colérique. Et Moïse aussi l’était. Et c’était ça son problème. Et je m’imagine que par moment les choses ne se passaient pas en toute tranquillité là derrière le désert. Mais c’est Dieu qui lui avait donné cela.
9 Eh bien, si vous pensez avoir épousé une femme au tempérament un peu colérique, c’est peut-être Dieu qui cherche à vous adoucir un peu (Voyez-vous?), la même chose, vice-versa.
Séphora était donc une – elle avait plutôt un tempérament colérique. Elle l’a démontré quand elle a coupé le prépuce de son fils, et l’a jeté devant Moïse, en disant : «Tu es pour moi un époux de sang.» Oh! la la! Je m’imagine que par moment les choses ne se passaient pas en toute tranquillité. Et puis, là derrière, Dieu était… Que faisait-Il? Il formait le caractère de ce jeune garçon, ou plutôt de cet homme, par rapport au programme de Dieu de l’époque.
Moïse attendait là derrière, et alors… Et il était là. Qu’a-t-il fait? Il s’est mis à travailler pour son beau-père, Jethro, il paissait ses troupeaux là au désert. Voilà devant nous ce soir une image parfaite d’un croyant sans communion avec Dieu.
10 Moïse était là, sans communion, et rien n’est mentionné comme quelque chose que Dieu aurait fait pour lui pendant ces quarante ans, de surnaturel ou de n’importe quelle manière. Il n’avait pas de communion. Et dès que l’église perd la communion avec Dieu, les miracles s’arrêtent, les signes et les prodiges s’arrêtent, les réveils s’éteignent; et Dieu se retire carrément lorsque vous perdez la communion.
La chose à faire, c’est de garder (c’est ce que je cherchais à dire il y a quelque temps) l’amour de Dieu dans votre cœur. Gardez la communion avec Lui, et Il ajoutera ces autres choses, au fur et à mesure que nous mûrissons. Ne le pensez-vous pas?
Ainsi donc, Moïse n’avait pas de communion, pas de communion là, dans un pays étranger, parmi les étrangers, ce n’était pas son propre peuple… Sa femme était son peuple. Ces gens-là étaient des Ethiopiens, mais lui était un Juif. Et là, il était complètement hors de la portée de Dieu, apparemment; et Dieu le sait tout le temps, que peu importe le gâchis que Dieu – que l’homme peut causer en abîmant le programme de Dieu, Dieu va arranger cela. C’est vrai.
11 Soyons-en donc sûrs, il y aura une Eglise qui paraîtra devant Dieu, sans tache, sans défaut, ni ride. Dieu le fera. Et si moi je néglige de prêcher la vérité, et que frère Joseph néglige de prêcher la vérité, et que vous les frères là-bas, vous négligez de prêcher la vérité, il est dit : «De ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.» Il… Quelqu’un prêchera et combattra pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Quelqu’un ira de l’avant avec cette Eglise. C’est vrai.
Ainsi, peu importe combien l’image a été abîmée, il a fallu quarante ans à Dieu pour arranger ce que Moïse avait fait dans environ trois jours, juste pour arranger cette image-là une fois de plus. Et Il a tout simplement pris Moïse, l’a placé là et lui a donné une femme au tempérament colérique pour le redresser un peu, et Dieu a continué à réparer l’image une fois de plus, jusqu’à ce qu’Il l’eût mise au point. Mais Il était déterminé à faire cela, et Il a ordonné à Moïse de le faire. Oh, j’aime vraiment ça.
12 Ce qu’Il est… Ce que Dieu est déterminé à faire s’accomplira. Oh, cela ne vous donne-t-il pas un sentiment merveilleux? Ce que Dieu est déterminé à faire s’accomplira absolument. C’est vrai. Il le fera de toute façon.
Quel temps voyons-nous donc, alors que Dieu refait Son tableau. Et un jour, alors que Moïse était sans communion avec Dieu, il s’est peut-être dit : «Eh bien, la vision de délivrer les enfants d’Israël a donc complètement disparu, c’est terminé. Je pense que je vivrai et mourrai ici au désert, et c’est tout ce qu’il en est. Pourquoi suis-je né dans ce monde»? Ou… peut-être en marchant là. Il tenait un bâton en main. Il marchait là, et Dieu lui est apparu sous la forme d’un – un Ange, dans un buisson ardent. Et Moïse a vu cela. Je m’imagine qu’il a dit : «Eh bien là, à un endroit éloigné comme celui-ci, il n’y a pas de bergers à part moi, je me demande comment ce buisson est en feu. Quelqu’un s’est-il glissé par ici pour mettre du feu à ce buisson?» Il a observé cela, il a observé cela, cela ne… Dieu a une façon d’attirer votre attention, je ne sais trop comment, n’est-ce pas?
13 Un jour, Il a attiré l’attention de Jaïrus, le petit Jaïrus, alors qu’il ne voulait pas croire à la guérison divine. Il y croyait, mais Il voulait le cœur de Jaïrus, alors Il… Tout ce qu’Il a pu faire, c’était de frapper la fille de Jaïrus et de la laisser mourir, afin que Jésus vienne là la ressusciter, juste – juste pour bien attirer l’attention de Jaïrus. Voyez-vous? C’est Dieu qui fait cela. Parfois, Il vous fait vous coucher sur le dos, parfois vous tombez malade, afin qu’Il puisse vous amener à regarder en haut, et que vous vous rendiez compte.
C’est comme les histoires du vieux berger de… qui avait une brebis, et qui lui avait cassé une patte. Et on lui a demandé : «Comment cette brebis s’est-elle cassé la patte?»
Il a dit : «C’est moi qui lui ai cassé la patte.»
On lui a dit : «Eh bien, vous êtes un berger cruel, pour casser la patte à votre propre brebis.»
14 Il a dit : «Non.» Il a dit : «Cette brebis ne faisait pas cas de moi et, a-t-il dit, alors, j’ai dû lui casser la patte pour que je puisse la porter, la dorloter un peu, lui donner une nourriture spéciale, afin qu’elle puisse m’aimer et me suivre.»
C’est ainsi que Dieu doit parfois faire, nous briser un peu de temps en temps pour nous donner un peu de nourriture spéciale, vous savez, pour nous aimer un peu plus. Savez-vous que c’est exactement à cause de cela que je suis prédicateur de l’Evangile ce soir ? C’est parce qu’Il est venu au moment où j’étais malade, alors que le médecin avait dit que je ne pourrais plus vivre. C’est tout à fait vrai. Cela m’a changé, cela m’a secoué.
Je détestais l’idée même d’être un prédicateur. Et une fois, pendant que j’étais… J’avais le championnat du poids coq, un ami a dit : «Dis donc», je portais un costume bleu. Il a dit : «Tu as l’air d’un de ces petits prédicateurs baptistes qui prêchent sur des caisses.»
15 Et j’ai dit : «Ecoute, mon ami, tu ris en disant ça,» ai-je dit. J’étais bien sur le point de me battre avec mon partenaire, il n’y avait rien de prédicateur en moi. Voyez-vous ce que Dieu a fait? Il a dû me faire coucher sur le dos, alors que les docteurs disaient : «Tout est fini.»
Et puis, Il est venu et m’a accordé un petit traitement spécial, en déversant, on dirait, de l’huile, vous savez, et Il a dit : «Bon, Je t’aime.»
J’ai dit : «Oui, Seigneur. Moi aussi, je T’aime.» Cela étant, nous sommes donc devenus des amis. C’est ainsi que Jésus s’y prend parfois, Il doit déverser un peu de Baume de Galaad, vous savez, pour adoucir un peu les choses et vous montrer qu’Il vous aime, Il vous guérit, Il veut que vous soyez rétabli ; et vous, vous L’aimez, vous Le servez, vous croyez en Lui. N’est-Il pas merveilleux?
Donc, c’est comme ça qu’Il a fait avec Moïse là-bas. Et Moïse s’est tenu à l’écart (son attention avait été attirée), il a regardé là. Et il s’est dit : «Eh bien alors, Moïse, tu penses donc que…»
16 Je m’imagine que le Seigneur avait vu le pauvre vieux Moïse boitiller là, avec sa longue barbe blanche et ses longs cheveux blancs, se disant : «Eh bien, ça fait des années, j’ai eu une vision et je pensais que le Seigneur délivrerait certainement les enfants d’Israël, mais le Seigneur m’a tourné le dos maintenant. Je me retrouve ici derrière en train de me livrer à une bataille acharnée. Je pense donc qu’il me faudra rester comme ça.»
Et je m’imagine que Dieu a dit : «Pauvre homme, Je – J’ai dû faire cela pour te laisser te rendre compte… Mais Je vais te montrer maintenant que Je suis avec toi.»
Alors, Il a tout simplement attiré son attention là. Il voulait avoir un entretien avec – avec Moïse. Vous savez, parfois Dieu doit vous laisser tomber malade, et vous vous retrouvez à l’hôpital, là où le médecin vous dira que vous n’allez plus vivre, pour avoir un entretien avec vous. Vous réclamerez cela, ne vous en faites pas. Attendez seulement que le médecin dise… Oh, vous dites : «Je ne crois pas dans la guérison divine, ça n’existe pas. C’est du non-sens.» Laissez que le médecin dise qu’il n’y a plus d’espoir. Dieu vous accorde – un entretien avec vous. Ne vous en faites donc pas. Il a une façon de faire les choses. Il fait cela à Sa façon. Alléluia! Oh! la la!, cela me donne vraiment envie de devenir un vrai méthodiste qui pousse des cris.
17 Ecoutez. En effet, c’est Dieu qui fait cela. Voyez-vous? Il le fait simplement à Sa façon. Il… Il a une façon de faire des choses, n’est-ce pas? Et je suis très content de ce qu’Il en a une. Amen.
Ainsi, nous voyons donc qu’Il – qu’Il a eu un entretien avec Moïse quand ce dernier a dit : «Eh bien, c’est une scène très étrange – étrange.» Vous savez, Dieu fait parfois des choses de façon un peu étrange pour avoir un entretien. C’est vrai.
Quelqu’un est venu vers moi et il a dit : «Hein ! On dit qu’il y a un saint exalté par ici qui va prêcher ce soir. Je pense que je vais bien y aller pour voir ce qu’il en est.»
Le pasteur baptiste de Milltown, qui est chez moi à l’église baptiste de Milltown, ce soir, William Hall, cet homme-là était venu parce qu’on avait fait une annonce dans un journal, disant : «Dites donc, vous devriez venir entendre ce gars prêcher. C’est un petit Billy Sunday.»
18 Alors, il est arrivé là, et oh, c’était quelqu’un du commun de mortel. Les cheveux lui pendaient au visage, il avait une dent ressortie, et il tenait une grande pipe d’épi de maïs, qu’il a tapée sur le mur de l’église, comme ça, alors qu’il l’éteignait, il est entré et a dit : «Où est ce petit Billy Sunday? J’aimerais l’entendre.»
Les frères diacres ont dit : «Eh bien, asseyez-vous, Monsieur Hall.» C’était un gars difficile.
Et puis, il a dit : «Peut-être que je ferais mieux de m’approcher davantage. J’aimerais voir à quoi ressemble ce Billy Sunday», a-t-il dit, s’en moquant simplement. Voyez-vous? Et ce soir-là, il fut sauvé. Amen. Et c’est lui qui est le pasteur là, dans cette même église ce soir.
19 Voyez-vous? Dieu a une façon de vous attirer, n’est-ce pas? Il vous amènera une fois à l’écart.
Alors, Il s’est dit : «Eh bien, ceci paraîtra un peu étrange à Moïse, quelque chose d’extraordinaire. Je vais donc envoyer cette Colonne de Feu là, dans ce buisson, et laisser cela… En effet, c’est Cela qui le conduira tout à travers le désert, après tout. Ainsi donc, Je vais simplement laisser cela brûler, pour faire venir Moïse ici.»
Il a donc attiré l’attention de Moïse. Alors, ce dernier s’est davantage approché, vous savez, et il s’est dit : «Eh bien, ceci paraît étrange. Cette chose ne se consume pas.» Lorsqu’il s’en est assez approché, du point de vue de la distance… Oh, j’aimerais arriver là, pas vous ? Du point de vue de la distance. Juste m’en approcher, du point de vue de la distance…
Il a dit : «Moïse.»
Il a dit : «Oui, Seigneur. Me voici.»
«Ôte donc tes souliers. Le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.»
Moïse a donc ôté ses souliers, il s’est davantage approché, il a dit : «Qu’est-ce, Seigneur?»
20 Et Il a dit : «J’ai entendu… Eh bien – eh bien, Moïse, Je ne te dis rien sur ce que J’ai vu en toi, mais J’ai entendu les gémissements de Mon peuple, et Je me suis souvenu de Mon alliance avec Abraham (Amen. Sa Parole, en d’autres termes). Je me souviens de Ma promesse à Abraham.».
La même promesse qu’Il avait faite à Abraham, Il vous l’a faite, car vous êtes la semence d’Abraham. Et Il a dit : «Je me souviens de Ma promesse à Abraham, et Je suis descendu pour délivrer Mes enfants, pour les ramener à la Terre Promise, et Je t’envoie.»
Moïse a dit : «Oh! eh bien, Tu vois que je – je ne parle pas très bien.» Il a dit : «Je ne suis pas éloquent.» Et il a dit : «Je – je ne parle pas bien.» Et il a dit : «J’ai la langue embarrassée.» Il a dit : «Je suis – je – je ne peux absolument pas faire cela.» Il a dit : «Eh bien, ah, Aaron est en route vers ici», et tout le reste.
Et alors Il a dit : «Qu’y a-t-il dans ta main, Moïse?»
Il a dit : «Un bâton.» C’est tout ce qu’il avait, juste un vieux bâton qu’il avait ramassé quelque part là au désert, c’était avec ça qu’il donnait des coups aux – aux brebis pour les faire franchir les portes, il les faisait avancer avec partout où il allait. Juste un vieux bâton qu’il avait coupé, en effet il a dit que c’était un bâton.
21 Dieu a dit : «Moïse, jette-le par terre.» Et quand Moïse l’a jeté par terre, il est devenu un serpent. Il… Moïse a fui. Et Dieu a dit : «Ramasse-le.» Et Moïse l’a pris par la queue et cela est redevenu un bâton.
Moïse, je pense, a pu dire : «J’ai vu des scènes étranges aujourd’hui», alors – en voyant ce bâton devenir un serpent. Eh bien, que représentait ce bâton? C’est ce dont nous allons parler. Que représentait ce bâton?
Ce n’était plus un bâton ordinaire. En effet, c’était la verge du jugement du Dieu Tout-Puissant. Que représentait cela? La croix. Et puis… Pourquoi… Comment cela représentait-il la croix? En effet, dans le naturel, c’était le bois. Dans le spirituel, ça devenait un serpent. Et comment un serpent peut-il représenter Jésus?
Le serpent, devenu un reptile, un serpent, représentait le péché déjà jugé. Car Satan avait introduit le péché dans le jardin d’Eden par le serpent, celui-ci n’était pas un reptile ; c’est le chaînon manquant entre l’homme et l’animal. Il se tenait debout là comme un – ou – ou il marchait tout droit, et il était le plus rusé de toutes les bêtes (pas des reptiles), des bêtes des champs. Et après qu’il a été maudit, il a été dépouillé de ses jambes et il a rampé sur le ventre. Et cela montrait qu’il était déjà jugé, quand il était devenu un reptile.
22 Et alors, Christ était devenu péché sous forme du serpent déjà jugé, l’Agneau immolé depuis la fondation du monde. Voyez-vous cela?
Bon, il a ramassé le bâton, et ce que ce bâton avait de surnaturel, c’est que ça devenait un serpent. Le surnaturel, c’est que ça devenait un serpent dans la main de Moïse. Le naturel, c’est que c’était un bâton dans la main de Moïse; la croix plus Christ, le jugement.
Voici Moïse descendre en Egypte, comme je l’ai souvent dit : «C’était l’invasion par un seul homme.» Il amenait sa femme, il était vite parti la chercher, il l’avait placée sur un mulet, avec un enfant à chaque hanche, et le voilà se diriger vers l’Egypte, allant là pour faire la conquête. Pouvez-vous vous représenter une invasion par un seul homme, qui va en Egypte pour faire la conquête? Mais il l’a fait, parce que Dieu avait promis qu’il le ferait.
23 Et pendant qu’il était là, quand Moïse arriva, il agita son bâton sur les fleuves, et ils sont devenus du sang. Puis, il agita cela vers le ciel et le soleil devint noir. Et dans toutes les directions où il pointait ce bâton devant lui, un jugement frappait. Le jugement précédait le bâton, car ce bâton était la verge du jugement. Comprenez-vous cela?
Eh bien, quand il voulait des mouches, il levait ce – ce bâton en l’air, comme ça, et il répandait de la poussière, et quand la poussière s’éparpillait au vent, les mouches venaient de partout : le jugement, le jugement divin.
Il a fait descendre le feu du ciel, l’éclair sur la terre, de grandes grêles et tout, qui ont tué le bétail, et ont tué les Egyptiens, et tout le reste : le jugement, le jugement de Dieu devant Moïse.
24 Bon, de même que Moïse allait avec le bâton de jugement devant lui, de même pour l’Eglise ce soir, ce bâton, c’est Jésus-Christ. Si ces Egyptiens avaient donc pu arracher ce simple petit bâton des mains de Moïse, ils l’auraient fouetté avec. Et quand le – quand le diable a réussi à priver la Divinité au Nom de Jésus-Christ, il a fouetté l’Eglise. Mais de même que le bâton de jugement précédait Moïse pour apporter le jugement, pour apporter le jugement, de même le Nom de Jésus nous précède pour recevoir notre jugement, endurer le jugement de nos maladies, endurer le jugement de notre mort, endurer le jugement de nos troubles.
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Comme bouclier contre tout piège,
Quand les tentations t’environnent,
Murmure ce saint Nom dans la prière.
25 Lorsque la maladie commence à t’environner, murmure ce Nom de Jésus. Qu’est-ce? C’est le symbole du jugement de Dieu : Christ déjà jugé pour vos péchés; Christ déjà jugé pour votre tentation; Christ déjà jugé pour votre maladie. Voyez-vous ce que je veux dire? C’était la verge du jugement de Dieu. Et tant que cette verge était agitée, le jugement frappait.
Cette nuit-là, Moïse, après avoir fait sortir les enfants d’Israël… l’armée de Pharaon vint là, la Colonne de Feu descendit, et Elle se suspendit entre Israël et Pharaon avec son armée qui pourchassait. Elle éclairait Israël et projetait des ténèbres sur Pharaon, et Elle les a gardés séparés (amen), s’interposant entre les deux. Oh! je suis très content aujourd’hui qu’Il s’interpose entre nous deux.
Dans la maladie, Il s’interpose entre la mort et la vie, Il s’interpose à mon profit. Il est Celui qui tient la mort dans une main et la vie dans l’autre. Il est le lien qui unit l’homme à Dieu, le trait d’union.
26 Alors Il est descendu pour s’interposer entre les deux. Et Il a éclairé du côté d’Israël pour qu’ils continuent à marcher, et Il a projeté des ténèbres pour retenir Pharaon. Ce même Ange de Dieu se trouve dans l’Eglise ce soir, éclairant l’Eglise pour qu’Elle continue à marcher et projetant des ténèbres sur ceux qui rejettent Cela. Nous, nous sommes les enfants de la Lumière. Amen.
Comment pouvez-vous voir alors que vous marchez dans les ténèbres? Vous ne le pouvez pas. Vous ne savez pas où vous allez. Mais si vous êtes dans la lumière, et Christ est la Lumière… Et Il éclaire ces croyants, tandis qu’Il projette des ténèbres sur les incroyants. Il indique le chemin au croyant, et pour l’incroyant, ce sont les ténèbres et le tâtonnement.
27 Et il en est de même ce soir. Pendant que nous marchons vers la Terre promise, Dieu projette la Lumière sur le sentier de la guérison divine, du parler en langues, des cris, des gloires de Dieu, Il manifeste cela aux enfants de la Lumière, et Il projette des ténèbres là derrière, afin que les autres trébuchent, ne sachant pas où ils vont.
Rappelez-vous, ce même bâton, cette main qui tenait cette verge de jugement, quand Moïse est descendu là, il y avait là le sentier de Dieu, passant par la – la mer Rouge, il a agité cela sur la mer Rouge, et la mer Rouge, voyant le jugement, eut peur et recula, de part et d’autre, formant des piliers. Et les enfants d’Israël, en marche, ont traversé le fond de la mer à sec.
28 Et quand les incirconcis ont tenté, prétendant être quelque chose alors qu’ils n’étaient rien, quand ils se sont mis à faire la même chose, Dieu les a simplement confondus, Il a enlevé les roues à leurs chars, Il a effrayé les chevaux, là au fond de la mer, et c’était un très grand fatras. Et de l’autre côté, ce même jugement, là où il y avait le péché dans la vallée… Gloire à Dieu. Savez-vous ce qui se passera? Cette même Colonne de Feu, qui leur servait de guide, quand Elle est descendue dans cette vallée, Elle est passée droit au-dessus de l’eau et a frayé un chemin que les autres qui suivaient derrière sans la conduite du Saint-Esprit, n’ont pas pu suivre le chemin que les circoncis avaient suivi. Alléluia! Oh, cela fait que je me sens religieux, d’y penser.
29 La bataille est engagée. Un jour, il nous faudra en arriver à ces deux immenses vallées sombres, ou plutôt des piliers appelés une vallée, c’est là où nous serons entourés des murs, de part et d’autre, la vallée de l’ombre de la mort. David a dit : «Je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi.»
Et alors, ils ont vu cette glorieuse et grande Lumière de la Colonne de Feu tournoyer au-dessus de l’eau, ils ont vu ces immenses collines épouvantables qui étaient là, peut-être que l’eau avait 40 brasses de fond [72 m – N.D.T.], tout au fond, dans cette boue, au fond, et l’Ange du Seigneur conduisait. Israël savait que si l’Ange du Seigneur précédait, frayait une voie, alors il n’y avait pas à craindre sur la voie. Amen.
Un de ces jours, il nous faudra aussi traverser la vallée de l’ombre de la mort, juste comme eux autrefois. Nous ne craindrons aucun mal, tant que l’Etoile du matin ira devant nous, éclairant la voie, nous permettant de marcher. Et juste de l’autre côté, il y a la Terre promise. Amen. Je suis très heureux pour cela. Remarquez.
Puis, lorsqu’ils sont arrivés de l’autre côté, ces incirconcis ont dit : «Eh bien, si eux ont été capables de faire cela, nous aussi nous le pouvons», mais ils se sont noyés dans la mer, ils étaient confus, ils ont été noyés et ils ont coulé dans la mer.
30 Les autres ont continué. Un jour, quand ils ont eu besoin d’eau, Dieu a parlé à Moïse… Ecoutez attentivement. Oh, j’aimerais que vous compreniez cette partie-ci. En voici le lien d’or. Ils – le peuple avait soif, et ils se sont demandé : «Où pouvons-nous trouver à boire? Nos petits enfants meurent de faim.»
Lorsque leurs petits enfants étaient tombés malades, Dieu avait élevé un serpent d’airain, un autre symbole, un autre bâton, comme celui que Moïse tenait en main, seulement c’était sous forme d’un symbole avec un serpent enroulé sur cela. Qu’était-ce? Le jugement. Ils ont tiré profit de leur police d’assurances (Amen.), tirer profit du Calvaire. Eh bien, Moïse… Jésus a dit : «Comme Moïse éleva le serpent d’airain dans le désert, il faut de même que le Fils de l’Homme soit élevé.»
31 Il a été élevé pour deux raisons (comme ils se faisaient des reproches, se disputaient les uns avec les autres, se querellaient et méprisaient Moïse. Ils ont péché et ils sont tombés malades), et ce serpent a été élevé pour deux raisons : pardonner leur état de rétrograde et guérir leurs maladies. «Et Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»
C’est l’Ecriture, chaque partie de Cela, chaque Parole, la Parole éternelle de Dieu, qui ne peut jamais passer… Amen. Je suis très heureux de ce fondement, qui a été posé par Jésus-Christ, la Pierre Angulaire. Et nous sommes les pierres qui forment ensemble le temple du Dieu vivant, par notre confession et notre foi au Seigneur Jésus-Christ. La même Lumière qui était parmi eux se déplace dans ce bâtiment.
32 Observez Moïse… Eh bien, il est dit qu’il s’en alla, pria et dit : «Eternel, ce peuple a maintenant soif, mais il n’y a pas d’eau à leur donner, et ils me réclament de l’eau.» Moïse et Aaron sont allés à la tente d’assignation, ils se sont prosternés devant l’Eternel, et la Gloire de la Shekinah de Dieu les a environnés. Amen! La Gloire de la Shekinah, la Présence de Dieu les a environnés.
Eh bien, frère, Cela n’est pas plus que ce que vous avez senti dans une bonne réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, lorsque la Gloire de la Shekinah de Dieu descendait parmi vous, c’est la même chose.
Moïse a levé les mains devant Dieu, il était pratiquement transfiguré devant eux, Dieu a dit : «Moïse, j’irai devant toi, Je me tiendrai à la brèche, sur le rocher.» J’aime ça. «J’irai devant toi et Je me tiendrai sur le rocher pour pourvoir à une voie pour toi. Et lorsque tu arriveras là, frappe le rocher. Prends donc la verge et convoque le peuple, et va frapper ce rocher, il fera sortir de l’eau du rocher.» Oh! la la! «Je Me tiendrai sur le rocher devant toi.»
Ecoutez. Moïse a dû attendre. Dieu a précédé Moïse et s’est tenu sur le rocher. Et j’aimerais que vous remarquiez l’application spirituelle de cela. Lorsque nous voyons la Parole de Dieu se dévoiler simplement, vous ne faites que – ne faites que vous baigner là-dedans. Je peux, et je sais que vous le faites aussi.
33 Et là, Moïse a donc pris la verge, le bâton du jugement, il s’est rendu au rocher, et Dieu se tenait là sur le rocher. Et Moïse a frappé le rocher. Et alors, les eaux ont jailli, pas un tout petit flot, comme on le voit dans le tableau des artistes. Ça, je peux le faire tarir à force de boire, si j’avais soif. Mais regardez. Il en a jailli assez d’eau pour abreuver deux millions de gens, plus leurs chameaux et leurs bêtes. Ça jaillissait à flots… Alléluia!
C’est un beau type de ce que Jésus a dit, qu’Il était le Rocher qui était dans le désert – dans le désert. Il n’est pas étonnant que les gens aient crié en ce jour-là, lorsqu’Il est arrivé à Jérusalem, monté sur ce cheval, ce petit mulet. Alors les gens ont crié, ces gens de Nazareth ont crié : «Hosanna ! Hosanna à Celui qui vient au Nom du Seigneur !»
Certains de ces sacrificateurs empesés et prétentieux ont dit : «Faites taire ces gens.»
«Eh bien, a-t-Il dit, s’ils se taisent, ces pierres crieront aussitôt.»
34 C’est quoi, ces pierres? Ces pierres ont été lavées par ces mêmes Eaux, ou arrosées par la Parole. Ils doivent crier. Il a dit : «S’ils se taisent, ces pierres crieront aussitôt.» Quelque chose devait se passer. Les pierres…
Remarquez, plus tard, lorsqu’ils ont eu besoin d’eau, tout ce qu’ils devaient faire, c’était parler au rocher. Un jour, ils ont eu faim, et ils se sont mis à chercher à manger, ils ont trouvé du miel dans le creux du rocher, suspendu dans le creux.
Le creux, c’est le symbole de la – la marque de la lance dans le flanc du Seigneur Jésus. Le creux dans le rocher, c’est là que ça a été frappé, et là, un essaim d’abeilles étaient venues former une ruche. Et il y avait du miel dans le rocher. Amen. Quelle belle chose !
Samson, lorsqu’il allait voir sa femme, son amie, un lion surgit… C’était un tout petit homme, d’à peu près cette taille, il avait sept petites boucles des cheveux qui pendaient, c’était un drôle de petit ayant l’air femmelette, et les gens n’arrivaient pas à comprendre comment un tel homme pouvait être si fort. Et un énorme et vieux lion a surgi, il s’est dit : «Eh bien, eh bien, regardez-moi ça, ce qui arrive.» Samson, un drôle de tout petit homme, efféminé, s’est tenu là. Et ce lion a surgi, et il était de loin plus grand que Samson. Et alors, qu’est-il arrivé?
35 Ce n’est pas Samson qui s’est avancé le premier pour dire : «Tiens, je vais te déchirer», mais l’Esprit de l’Eternel est venu sur lui. C’est ce qui avait fait la chose. Il a tâté derrière, il a senti ces sept tresses qui pendaient. C’était l’alliance. Il n’a donc pas eu peur du lion. En face de la mort, il n’a pas eu peur de cela.
Si vous pouvez tâter derrière… Si Samson a pu sentir les sept tresses, et reconnaître que c’était une alliance parce qu’il était né naziréen, à combien plus forte raison un homme né du Saint-Esprit peut-il sentir la puissance de Dieu et reconnaître que c’est l’Alliance pour tuer l’ennemi qui est devant lui. Qu’il s’agisse de la maladie, qu’il s’agisse de la tentation, quoi que ce soit, vous ne pouvez pas supporter cela, quand l’Esprit de Dieu vient.
36 Il s’est avancé et a saisi ce lion, lui un petit bout d’homme aux cheveux bouclés, il a saisi ce lion par les mâchoires et l’a déchiré. Alléluia! Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une seule chose : Christ, l’Alliance. Pouvez-vous tâter cela? Amen. Oh! la la! L’Alliance…
Alors, quand il a déchiré ce vieux lion, juste comme si c’était un tout petit lapin ou quelque chose comme cela, il l’a taillé en pièces, comme ceci, et il a jeté son vieux cadavre là, et s’en est allé là. Quelques jours après, il est passé par là, il y avait une ruche d’abeilles qui était formée là-dedans. Et il a mangé le miel le plus doux qu’il ait jamais mangé, dans cette ruche d’abeilles qui était formée dans la carcasse du lion qui allait le tuer. En effet, l’Esprit de Dieu était descendu et l’avait délivré.
37 Et si vous avez un problème ce soir, et que vous sentiez l’Esprit de Dieu se mouvoir sur vous, taillez cette chose en pièces. Et la chose suivante, vous savez, vous aurez un témoignage qui ébranlera les bardeaux de la maison. Amen. Vous êtes dans l’alliance, circoncis par le Saint-Esprit. Amen. Manger du miel doux, c’est vraiment bon.
Alors quelqu’un se tiendra là et dira : «Oui, frère, je crois dans la guérison.»
Grâce étonnante, quel doux son,
Qui sauva un vil comme moi,
Autrefois, j’étais perdu, mais maintenant, je suis retrouvé.
J’étais aveugle, mais maintenant, je vois. Amen.
38 Autrefois, on me conduisait par le bras, je portais de très grosses lunettes, comme ça, et c’est à peine si je voyais où j’allais, mais maintenant j’ai un témoignage. Car j’ai reconnu ma position en Jésus-Christ. Il a fait une alliance, j’ai reçu cela et j’ai cru en Lui. Et aujourd’hui, c’est du miel doux à manger, le dire aux autres. Maintenant, remarquez une fois de plus, vite. Nous allons en arriver là…
Alors, quand le rocher a été frappé… C’est un très beau type… Ces gens périssaient et se mouraient. Et c’était un type de «Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle.»
39 Au milieu d’un peuple qui périssait, qui mourait, une nation qui périssait, qui mourait, Dieu a tant aimé ceux qui étaient indignes. Regardez à quel point ils étaient indignes. Mais Dieu a tant aimé… Oh, n’eût été Son amour, Dieu aurait détruit le monde entier ce soir. Mais Il ne le peut pas. Son amour ne le Lui permettra pas. Ainsi «Il a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il s’abreuve gratuitement des Eaux de la Vie. Que quiconque veut vienne.» Il y en a assez, des bénédictions de bonté coulent à flots. «Celui qui croit en Moi…» En d’autres termes, prenez cela comme ceci : «Celui qui croit en Moi, une très grande source jaillira du sein de son âme, elle bouillonnera jusque dans la Vie Eternelle.» Oh, quelle belle chose!
40 Remarquez, Dieu a pris tous les jugements de la mort. La mort qui devait me frapper, l’enfer où je devais aller, Dieu, avec Ses jugements de la mort et de la maladie, Christ L’a rencontré à la brèche, Il était suspendu entre les cieux et la terre. Et Dieu L’a frappé, à cause de l’iniquité de nous tous.
Et là, le jugement a frappé. Et ce soir, cet emblème de la croix, c’est un bandeau aveuglant sur les yeux du monde, mais pour ceux qui continuent à marcher avec la croix devant eux, le prix du jugement a été payé.
Regarde à Jésus maintenant et vis.
Car c’est écrit dans Sa Parole, alléluia,
Ce n’est que ça que nous regardons pour vivre.
41 Si vous êtes malades, regardez et vivez. Si vous êtes découragés, regardez et vivez. Si vous avez des ennuis, regardez et vivez. Si vous êtes morts dans le péché et dans les offenses, regardez et vivez. C’est tout. Car la croix va devant nous.
Dieu place devant nous cet emblème, la croix, sachant que c’est par là que vient… C’est juste comme le serpent, ce n’était pas le bâton; c’était le serpent qui était présenté là, qui faisait l’expiation. Ce n’est pas la croix en bois que nous portons, c’est le Saint-Esprit qui est enroulé sur ce – ce grand signe-là, l’emblème sur le Calvaire, lorsque la Vie du Saint-Esprit qui était en Christ était sortie de Lui. Cela est allé à «quiconque peut vienne», depuis cette croix. Et la croix, c’est le signe de Dieu devant nous ce soir pour suivre Jésus. Oh! la la!
42 Je pense à Dieu, se tenant là sur le rocher. Dieu était ce rocher, et la verge du jugement de Moïse… Le jugement, le jugement de Dieu a frappé Christ, Il est mort à notre place, Lui l’Innocent pour les coupables. Et de Lui est sortie la cellule de sang. Et le sang qui donne la Vie a coulé de Son dos afin que nous puissions être guéris; et cela a coulé de Son cœur, afin que nous puissions être sauvés; et cela a coulé sur Son front et tout, pour notre iniquité, pour notre paix, et tout cela était sur Lui. Et Il était là, un malfaiteur qui saignait, suspendu entre le ciel et la terre, Il était là où le Dieu saint, en regardant du haut des cieux, ne voyait plus le pécheur, car Il regardait au travers du jugement dont le prix avait été payé là-bas, tout le prix suprême. Oh! j’espère que vous voyez cela, mon ami chrétien!
43 Et il a regardé là. Voilà. Et pour Dieu, c’est terminé. Le prix est payé. Vous êtes libre. C’est ça le problème qu’ont les gens ce soir. Ils ne savent pas qu’ils sont libres.
Il y a quelque temps, un vieux fermier avait un – avait un champ de maïs. Les corbeaux passaient continuellement picorer son maïs, alors il a dressé un piège et il en a attrapé un. Il a dit : «Je vais une fois pour toutes régler la question pour les autres; il a lié ce corbeau par les pattes à une clôture, et ce pauvre vieux corbeau boitillait en sautillant, boitillait en sautillant, il n’arrivait pas à s’en aller, parce qu’il était lié. Il crevait de faim, il mangeait tout ce qu’il y avait tout autour, ce qu’il pouvait atteindre. Il mourait de faim. Et il était arrivé au point où il ne pouvait tout simplement plus s’envoler ni sautiller.
44 Tous les autres corbeaux passaient par là et lui criaient : «Viens, Johnny Corbeau. Allons au sud. L’hiver arrive. Tu vas mourir là. Allons, Johnny Corbeau.»
Il disait : «Je ne le peux pas. Je suis lié.»
Un jour, un homme de bien est passé par là. Il a dit : «Ce pauvre vieux corbeau…» Il l’a vu boitiller tout autour. Il s’affaiblissait. Alors, il a pris le vieux corbeau, il l’a un peu tapoté, il lui a délié les pattes, comme ça, il l’a libéré, il a dit : «Très bien, mon vieux, va-t-en.»
Cet homme s’en est allé. Mais le vieux corbeau a continué à tourner en rond, décrivant le même cercle – le même cercle. Voyez-vous? Il avait été délié, mais il ne le savait pas. Les autres corbeaux sont passés par là et ont dit : «Viens, Johnny Corbeau. Allons au sud. L’hiver arrive.»
Il a dit : «Je ne le peux pas. Je suis toujours lié.»
45 C’est pareil ce soir pour les hommes et les femmes qui ne connaissent pas leur position en Jésus-Christ. Le diable peut vous avoir lié avec la tuberculose, il peut vous avoir lié avec un cancer, il peut vous avoir lié avec plusieurs choses. Mais Christ, l’Homme de bien, a enduré votre jugement, là, Il vous a libéré ce soir. Que Dieu bénisse votre cœur. Vous pouvez vous élever par la puissance du Saint-Esprit. N’allons pas au sud, mais marchons vers la Gloire comme la grande Armée du Dieu vivant. Nous sommes libres. Ne pouvez-vous pas entendre les autres dire : «Viens»?
Autrefois, j’étais lié par une chaîne du péché, mais ce soir je suis libéré par Jésus-Christ. Amen.
46 Le jugement, certainement, Christ a porté notre jugement, Lui l’Innocent pour les coupables. Il a été fait péché, afin que nous ne soyons plus de pécheurs. Il a été fait… C’est notre maladie qu’Il a portée, afin que nous n’ayons plus à porter cela. C’est notre chagrin qu’Il a porté, afin que nous n’ayons plus de chagrins «comme les autres qui n’ont pas d’espérance», dit l’Ecriture. Il était… Tout ce dont nous avons besoin se trouve juste en Lui. Croyez-vous cela? Certainement.
Croyez-vous cela pour votre affection de cœur, vous la dame assise là? Croyez-vous cela pour votre maladie de cœur? Acceptez-vous réellement cela de tout votre cœur, maintenant? Alors c’est votre maladie de cœur qu’Il a portée; vous n’avez donc plus cela. Amen. Si vous le croyez, vous pouvez l’obtenir. Alléluia! Certainement.
47 «Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Après qu’Il… Ce Rocher a été frappé une seule fois, Dieu a parlé à Moïse, Il a dit : «Vas-y, Moïse. Tout ce que tu as à faire maintenant, c’est te mettre à parler à ce rocher. Désormais, chaque fois que tu as besoin d’eau, parle-lui. Tu n’as plus à le frapper. Tu n’as pas à marteler toute la nuit. Tu n’as pas à t’inquiéter, implorer, prier, jeûner et ainsi de suite. Parle simplement au Rocher (Alléluia), et Il te donnera de Ses Eaux.» Amen. «Parle au Rocher, et Il fera jaillir Ses Eaux.»
Tenez, il y eut une fois une femme atteinte d’une perte de sang, et qui avait dépensé tout son bien. Aucun médecin n’arrivait à la guérir. Et un jour, elle longeait la rive, et elle vit ce Rocher spirituel passer en roulant, alors elle a parlé au Rocher. Juste comme cette femme a fait ici, il y a de cela quelques minutes, elle a parlé au Rocher et du Rocher ont jailli les Eaux de guérison. Alléluia!
48 Il y eut un petit homme du nom de Jaïrus qui, à vrai dire, aimait le Seigneur, mais c’était un adorateur en secret. Et un jour, sa fillette mourut. Il n’y avait plus d’espoir, mais il a parlé au Rocher, et le Rocher lui a donné non seulement l’eau, mais aussi la Vie, les Eaux de la Vie, gratuitement.
D’autres femmes, Marthe et Marie, aimaient Jésus. Celui-ci a quitté leur maison. Et leur frère était mort et pourrissait là dans la tombe. Un jour, elles ont appris que le Rocher passait en roulant dans la ville. Marthe qui traînait un peu à faire cuire de bons dîners pour Jésus, et tout, elle n’accordait peut-être pas beaucoup d’attention aux choses spirituelles, mais dans son cœur, elle croyait cela. En effet, elle a alors montré ce qu’elle était. Elle est sortie en courant, elle s’est agenouillée et a parlé au Rocher. Et en retour, le Rocher a parlé à l’Eternité et a ressuscité un homme mort, en le faisant sortir de sa tombe. Alléluia!
49 Une nuit, quand un groupe de gens étaient là dans une drôle de petite pirogue qui était en train de tanguer comme un bouchon de liège, de place en place, il n’y avait plus d’espoir pour eux d’être sauvés. Et il est arrivé qu’ils se sont rendus compte que là, à l’arrière de la pirogue, se trouvait le Rocher. Ils ont parlé de leurs difficultés au Rocher et il y a eu du calme, les vents se sont repliés et sont retournés à leur creux. Alléluia! La mer qui était agitée s’est calmée, comme un enfant que la mère berce en chantant. Elle… ils ont parlé au Rocher et le Rocher a produit la – la substance qu’ils réclamaient.
Etes-vous en bons termes avec Lui ce soir pour Lui parler ? Pouvez-vous Lui parler de votre mal de poitrine – de poitrine, vous qui êtes assis là? Croyez-vous que Dieu vous a guéri? Vous venez de Lui parler, n’est-ce pas? N’est-ce pas que vous avez dit : «Seigneur, guéris-moi»? Vous Lui avez parlé, et votre mal de poitrine a quitté maintenant. «Parle au Rocher. Il donnera de Ses Eaux.» Alléluia!
50 Moïse, lorsque son temps était arrivé et que tout avait échoué, Dieu a dit : «Monte», et il est monté au sommet du Mont Nebo pour voir la Terre promise. La mort est venue là en tourbillonnant dans l’air. Moïse savait que la mort était tout autour de lui. Alors, il a regardé tout autour, il a regardé et là à côté de lui, il y avait – il y avait un Rocher.
Moïse est monté sur le rocher. Il l’avait suivi tout au travers du désert, ou plutôt le rocher avait suivi Moïse. Il est monté sur le rocher, et Dieu lui a envoyé les porteurs des cercueils, les Anges, et ils l’ont emmené, loin du rocher. Alléluia! Ce rocher l’avait nourri lorsqu’il avait faim, il lui avait donné de l’eau lorsqu’il avait soif, et il l’a amené à la maison dans la Gloire…?… à sa mort.
51 Ma prière ce soir, c’est : «Seigneur Jésus, amène-moi au-dessus des choses du monde au point où je pourrai être en bons termes avec Toi pour Te parler. Afin qu’un jour, lorsque je parcourrai la vallée de l’ombre de la mort, je m’attende à voir ce Rocher se tenir là.» Alléluia! «Garde-moi en bons termes pour Lui parler. Je veux moi-même Lui parler.»
Vous avez besoin de Lui parler. Il est ici ce soir et Il est en bons termes avec chacun de vous pour lui parler, si vous voulez Lui parler. Croyez-vous cela? Pour tout ce dont vous avez besoin, levez-vous maintenant même. Oh! la la!
Oh, j’ai envie de mettre cette église sur mes épaules, je peux marcher avec cela. Quoi? Le Rocher, Jésus-Christ est ici.
52 Oh, je ne suis pas excité. Je sais exactement où je me tiens. Je sais exactement de quoi je parle. Oh! si seulement je pouvais exprimer mes sentiments! Si seulement je pouvais dire à cette audience ce que je ressens réellement en étant sous l’onction de ce Rocher, Jésus-Christ! Il a déjà payé le prix de votre jugement, c’est votre maladie qu’Il a portée, c’est votre chagrin qu’Il a porté, la question est réglée devant Dieu. Avez-vous peur de vous confier en Lui?
Vous n’avez pas à être jugé. Vous n’avez pas à vous considérer comme digne, jamais vous ne serez digne. Mais Christ qui a payé le prix était digne à votre place. Ne cherchez pas à racheter quelque chose, vous n’y arriverez pas, car vous n’avez pas d’argent pour cela. Mais Dieu a l’argent, Il a envoyé Christ, Il a payé la facture, Il vous a racheté de votre maladie, de vos chagrins, de vos ennuis, de votre péché et de votre état de rétrograde. Il a envoyé l’argent, c’était Jésus-Christ, et Il a fait un dépôt en banque au Calvaire, sur le Mont Golgotha. Et ce soir, chacun de vous est libre, si seulement vous croyez cela.
53 Ô Christ de Dieu, je Te parle, comme Moïse autrefois, en faveur de ces gens qui périssent à cause des maladies et des ennuis. Ô Dieu éternel, redresse la tête depuis les collines éternelles, Seigneur, et reçois ces gens dans Ton Royaume et recon… Seigneur, puisse le Saint-Esprit oindre tellement ces gens, ce soir, qu’ils sentiront leur alliance, comme Samson autrefois, lorsqu’il tâtait la chevelure de l’alliance. Puisse le Saint-Esprit envelopper chaque cœur ce soir au point que les gens se rendront compte que c’est l’alliance que Tu fais avec eux, et qu’ils peuvent s’en aller libres.
Je condamne chaque maladie, chaque affection, chaque péché. Je le dis en tant que Ton serviteur, Seigneur, avec des paroles d’humilité envers Toi, mais avec une réprimande acerbe contre le diable : «Satan, tu as perdu la bataille. Tu ferais mieux d’abandonner. Au Nom de Jésus-Christ, sors de chaque personne qui est ici, afin qu’elle puisse être libre.» Amen.