Le Christ N'est Pas Le Bienvenu
1 Adressons-Lui d'abord une prière pendant que nous avons nos têtes inclinées.
Maintenant, Père céleste, ceci est Ta Parole. Il est dit dans le Livre : «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Si donc la Parole était Dieu, Elle est toujours Dieu. Nous sommes donc reconnaissants d'avoir la Parole devant nous ce soir.
Or, nous comprenons que ce Livre a été écrit de telle façon que Tu as caché Cela à tous les érudits, les sages et les intelligents. Et Tu as dit que Tu Le révéleras aux enfants qui veulent apprendre. Maintenant, nous sommes prêts à apprendre ce soir, c'est pourquoi nous sommes ici. Et nous sommes ici dans l'attente du grand Enseignant, qu'Il vienne nous enseigner ce soir les choses que nous devons savoir, le Saint-Esprit de Dieu.
2 Et sanctifie nos cœurs ce soir, Père. Enlève tous les doutes et les craintes. Et que le glorieux Saint-Esprit descende tout droit pour parler à nos cœurs, à chacun de nous. Et sauve tous les - les pécheurs, Seigneur, qui ne sont pas aimables à Ton égard. Nous Te prions de traiter vraiment avec leurs cœurs ce soir. Les rétrogrades, ramène-les à la maison, Père. Et nous Te prions de guérir les malades. Que la gloire de la réunion Te revienne. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Dans Luc, chapitre 7 et au verset 36. Je vais lire juste un seul verset. Et quand vous retournerez à la maison ce soir, peut-être, lisez le reste de ce chapitre. C'est vraiment remarquable. Et je vais juste lire ceci pour commencer, le verset 36.
Et un des pharisiens... (je - j'aime ceci, pour commencer.) ... le pria de manger avec lui. Et il entra dans la maison du pharisien et se mit à table.
3 Maintenant, que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de cette Parole sur - sur une histoire qui s'est passée il y a plusieurs années. Maintenant, le... J'aime le Seigneur Jésus de tout mon coeur, et je sais que vous L'aimez aussi de tout votre cœur. Maintenant, pendant que nous parlons, ouvrons vraiment nos cœurs et laissons le Saint-Esprit entrer pour nous parler.
Eh bien, il y a quelque chose qui cloche ici. Au début de notre texte ce soir, il y a vraiment quelque chose de faux. Qu'est-ce que ce pharisien voulait faire avec Jésus?
Vous savez, généralement, les gens vous invitent à manger avec eux quand ils vous aiment, et ils veulent s'asseoir en votre compagnie et communier avec vous. Et d'habitude, c'est de cette façon que frère Joseph et moi avons plusieurs fois communié. Nous allons ici dans les alentours pour prendre un hamburger et des frites à la française, et nous communions beaucoup autour de ces hamburgers. Nous nous aimons.
4 Et... Mais qu'est-ce que ce pharisien voulait faire avec Jésus? Il haïssait Jésus. Et pourquoi a-t-il invité Jésus à venir manger avec lui? Alors que... Les pharisiens n'aimaient pas Jésus. Ils ne - ils ne croyaient pas en Lui, et ils Le haïssaient. Et pourquoi ce pharisien a-t-il invité Jésus à venir manger avec Lui? Il y a bien quelque chose qui cloche quelque part. Ils ne coopèrent vraiment pas ensemble; en effet, les pharisiens Le haïssaient à mort, voici que l'un des principaux pharisiens L'invite à venir dîner avec lui, à venir à l'un de son - à un grand banquet qu'il allait offrir et de manger avec lui. Il y a trop de différence là. C'est comme cela. Pas juste... Les gens qui sont souvent ensemble, eh bien, communient les uns avec les autres, car ils ont des choses en commun. Maintenant, si vous avez des choses en commun, comme euh-euh les petits enfants, ils - ils jouent entre eux. Ils ont des choses en commun.
5 La Bible en parle. Esaïe dit : «Les petits enfants, jouant dans les rues...»
Bon, quand vous voyez les petits enfants, tous ils... peut-être que l'un parle allemand, l'autre parle le suédois, et l'autre, l'anglais, mais ils ont beaucoup de choses en commun, parce que ce sont des enfants. Ils font tourner leurs jouets et lancent leurs toupies et tout, ils ont des choses en commun.
Quand vous voyez une petite - par exemple une petite fille attachée à sa grand-mère, il y a là quelque chose qui cloche. Or, si vous voyez une petite fille attachée à sa grand-mère, il y a un grand écart d'âge, eh bien, il y a quelque chose qui cloche. Soit qu'elle est la chouchoute de la grand-mère, soit qu'elle est... Peut-être que la grand-mère a un cornet de bonbons dans sa poche. Vous voyez? Il pourrait donc y avoir une raison là. Il y a une raison qui amène cette petite fille à rôder autour de la grand-mère, car il y a un très grand écart d'âge.
6 Maintenant, les jeunes gens ont des choses, ils s'associent, et ils ont des choses en commun. Et les - les gens d'âge moyen ont des choses en commun. Et les - les vieux ont des choses en commun. Et comme les clubs, les Kiwanis, ils ont des choses en commun. Ils aiment se réunir et manger ensemble, le club Kiwanis, parce qu'ils parlent des affaires de la ville et comment... s'occuper des pauvres et autres. Ils ont des choses en commun.
Comme ma mère le disait ; le vieux proverbe : «Qui se ressemble s'assemble.» Il y a beaucoup de vérité là-dedans. Le saviez-vous?
Voilà pourquoi vous êtes tous ici ce soir. Voilà pourquoi nous nous sommes rassemblés ce soir. Nous avons des choses en commun. Voilà pourquoi vous n'êtes pas là, dans des bars, et des cinémas ce soir. Vous - vous êtes venus ici à l'église de Dieu ce soir. Nous avons des choses en commun. Nous aimons parler des choses et avoir communion les uns avec les autres. Nous croyons tous dans les mêmes choses. Nous avons le même objectif. Voilà pourquoi tous ces ministres sont assis ici et tout. Nous avons... Et c'est pourquoi cet Esprit se meut parmi nous comme ça. Nous avons des choses en commun.
7 Jésus, vous savez, quand le Saint-Esprit est descendu, ils étaient dans un seul endroit, d'un commun accord, tout en commun. Ils attendaient la venue du Saint-Esprit. Ils avaient des choses en commun. Chacun attendait la Promesse du Père. Et c'est pourquoi nous sommes ici ce soir. Nous sommes. nous avons des choses en commun, en effet, Jésus a dit : «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d'eux. Et tout ce qu'ils demanderont, Je le leur donnerai.»
Ainsi donc, nous avons des choses en commun. Nous croyons au plein Evangile. Nous croyons au Saint-Esprit. Nous croyons à la seconde Venue de Jésus. Nous croyons à la guérison Divine. Et c'est pourquoi nous nous sommes tous rassemblés, pour avoir... Nous avons des choses en commun. «Etant des oiseaux de même plumage, nous nous assemblons.» Je suis très content d'avoir le même plumage que vous, et ainsi nous pouvons avoir cette communion.
8 Eh bien, il est vrai, le vieux proverbe : «Les oiseaux de même plumage.» L'avez-vous déjà remarqué? Prenez par exemple les corbeaux et les colombes. Ils n'ont pas du tout de communion entre eux. Pourquoi? Leurs régimes alimentaires diffèrent. Ils ne peuvent pas s'inviter au dîner, car le corbeau est un charognard, il mange bien d'un vieux cadavre quelque part, tandis que la colombe n'a pas de bile. Alors, si elle mange de cette histoire-là, ça la tuerait. C'est une très belle image du pécheur et du chrétien; je veux dire, s'il est un vrai chrétien. Voyez?
Bon, la colombe peut se poser dans un champ de blé et manger toute la journée, avec son doux roucoulement. Et le vieux corbeau va se poser là sur un vieux cadavre, croasser et manger toute la journée. Voyez? Ils n'ont pas du tout de communion. Or, ce qui est étrange, c'est que si la colombe se mettait à manger du - du cadavre, ça tuerait la colombe. Mais le corbeau peut manger là et manger aussi du blé, aussi. Cela fait de lui un hypocrite. Voyez? Vous devez donc faire attention à cela. Voyez? Vous devez faire attention à cela. Voyez?
9 La - la colombe, un réel et véritable chrétien ne peut pas aller là et se livrer au monde, mais un hypocrite peut être un vil hypocrite et être un pécheur maintenant, puis sortir et agir comme un chrétien. C'est mauvais. C'est vraiment mauvais. Mais un vrai chrétien ne peut pas venir ici prendre part à ceci, il n'a point de bile. Il ne saura pas digérer la chose. Amen.
J'espère que vous comprenez ce que je veux dire. Et ce n'est pas que je veuille tout bonnement blesser vos sentiments, pécheur, mais c'est vrai. C'est exactement ce qu'il en est. Voyez? Il ne peut pas aller dans un bar pour boire, sortir, se livrer au jeu d'argent, et des choses du genre. Il - il n'a tout simplement pas de bile pour digérer cela. C'est tout. Quelque chose d'autre a eu lieu, il a été changé. Il a subi une opération. Amen.
Dieu l'a étendu sur la table d'opération et lui a enlevé la bile quand Il lui a donné le Saint-Esprit. Et il ne peut tout simplement plus prendre ces choses. C'est vrai. Ainsi, il ne peut pas avoir de communion.
10 Mais quelque chose cloche dans ce tableau, où ce pharisien, eh bien, à mon avis, un corbeau... Mais il - il cherche à faire venir Jésus là pour avoir . comme s'il voulait communier avec Lui, mais il y a quelque chose qui cloche. Cela ne marchera tout simplement pas.
Premièrement... Vous savez ce que signifie «pharisien»? Le mot «pharisien» signifie «acteur». L'équivalent grec du mot de pharisien, c'est un «acteur», quelqu'un qui fait de la mise en scène, qui fait semblant. Vous savez, l'Amérique en est pleine de toutes les façons, des acteurs.
Je prêche à Los Angeles. Ma prochaine réunion aura lieu à Los Angeles. Et j'ai vu là, disons des gens, des gens qui passent à l'écran là, les films et tout. Ils passent tellement de temps devant la caméra à agir comme quelqu'un d'autre, imitant quelqu'un. Et ils font tellement cela devant la caméra qu'une fois dans la rue, ils demeurent toujours ces acteurs.
Vous savez, on ne trouve pas cela seulement à Hollywood, on en trouve aussi à Chicago. Vous regardez la télévision, les films et des choses comme cela, ensuite vous essayez d'agir de cette façon-là. Vous, pharisiens, cessez de faire cela. Ce n'est pas correct. Vous ne devriez pas faire ça. Je déteste ce genre de choses. J'aime - j'aime être original. Pas vous? Soyez tout simplement ce que vous êtes.
11 Et vous savez, bien souvent, cela existe parmi les prédicateurs. Mais c'est vrai. Des acteurs, ils montent à la chaire, et alors ils adoptent la voix réservée à la chaire : «Eh bien, vous savez, frères.» [Frère Branham imite un prédicateur parler . - Ed.] Oh! vous pharisiens, arrêtez cette mise en scène. Voyons! Soyez vous-mêmes. Les gens vous apprécieront mieux si vous restez tout simplement tels que vous êtes.» Oh! mais ils ont une voix propre à la chaire et puis une voix réservée à la rue. Je préfère qu'ils soient à la chaire juste tels qu'ils sont dans la rue. Restez la même personne. Ne soyez pas un pharisien.
Vous savez, et certaines de nos sœurs adoptent aussi cela : des actrices. A la maison, elles disent : «Jean!» Et Jean sursaute comme s'il était fusillé. «Viens ici! Tu sais mieux que ça! Pourquoi as-tu fait ça?» Le téléphone sonne, elle prend le combiné : «Oh! salut!» [L'assemblée rit.- Ed.]. Pharisienne! Arrête de faire ça. Sois originale. Sois ce que tu es. Oh! je n'aime pas du fabriqué. J'aime être authentique. J'aime voir des gens authentiques.
12 J'appréciais ce beau chant du Saint-Esprit pendant qu'on le chantait tout à l'heure. On voit beaucoup d'acteurs dans le chant. C'est exact. J'ai vu des chanteurs... Je suis allé une fois quelque part, et j'ai vu une voix exercée à outrance, exercée à outrance, chanter la note en retenant le souffle jusqu'à en avoir le visage cyanosé, et ils retenaient le souffle autant que possible, et ils redescendaient de là, pour proclamer un oracle, ne sachant même pas ce qu'ils chantent eux-mêmes. Ce n'est pas bien. Ils ne chantent pas pour la gloire de Dieu.
Quant à moi, j'aime les chants de la Pentecôte, à l'ancienne mode, les mains en l'air et l'on chante pour la gloire de Dieu. Vous laissez l'orgue, le piano, tout le reste, et vous chantez tout simplement, pour la gloire de Dieu. Amen. Détendez-vous et soyez ce que vous êtes. Oui! J'aime ce qui est original. La gloire de Dieu, il n'y a rien qui soit plus proche du ciel que d'entendre ces beaux et véritables chants. Ne voyez-vous.
13 J'étais assis derrière ce rideau il y a quelque temps, essuyant les larmes de mes yeux, quand j'entendais ces frères chanter. Et ayant jeté un coup d'œil par ces rideaux, j'ai vu la gloire de Dieu sur leur visage. Oh! la la! S'il y a un peu de vie en vous, cela la remontera sûrement à la surface. C'est exact. Mais quand vous en arrivez au point où vous devez aller, tout là-bas, et retenir le souffle jusqu'à en avoir le visage cyanosé, vous cherchez alors tout simplement à vous faire entendre de quelqu'un. Voyez? J'aime le vrai chant. J'aime qu'on reste ce que l'on est, pas être un acteur, un pharisien. C'est mauvais, ça.
14 C'était presque le coucher du soleil, et je le vois se tenir là; ce messager avait couru toute la journée, ses pieds étaient sales, son visage couvert de sueur. Son maître lui avait dit : «Eh bien, tu dois Le trouver.» Et il a parcouru la Palestine, cherchant à Le trouver. C'était presque le coucher du coucher. Des milliers de gens étaient assis, écoutant Quelqu'un parler; en fait, jamais homme n'a parlé comme Lui. Les gens se tenaient sur la pointe de pieds, à Le considérer. Ils voyaient seulement... Et je vois le messager qui était venu de la résidence de ce riche pharisien, regardant au-delà des gens pour voir s'il .sur la pointe de ses pieds, pour voir ce qu'il pourrait voir.
Et peu après, Il finit de prêcher, puis Il Se mit à prier pour les malades. Oh! j'aurais bien voulu être là, pas vous?
15 Je vois ce messager se frayer un chemin dans la foule jusqu'à ce qu'il arrive là, et il heurte quelqu'un qui se tient là, qui ne voulait pas le laisser aller plus loin. Peut-être que c'était Philippe ou Nathanaël, ou l'un d'eux. Je ne sais pas qui c'était. Quelqu'un se tenait là, il s'est cogné contre lui.
Il a dit : «J'aimerais parler à votre Maître, monsieur.» Et comme il s'occupait d'écarter les gens loin de Jésus, pour qu'Il prie pour une seule personne à la fois. Je le vois le placer derrière vers... «Tenez-vous à l'écart. Laissez le Maître tranquille. Il est occupé.»
Et alors, il a repris son chemin, il a dit : «Mais j'ai un message de la part de mon maître, un homme très important de notre pays. Je dois voir votre Maître.»
16 Et je vois alors Philippe, probablement, l'amener là où était Jésus. Et il s'est poliment prosterné devant Lui, et il Lui a transmis le message : «Mon maître, un pharisien, Simon le pharisien, qui est un grand homme, il est un homme important dans l'église, et Vous serez honoré, monsieur, et il a envoyé Vous inviter à une certaine - certaine date à son banquet. Et il va organiser un grand festin, et c'est un homme riche. Et il est... Oh! il peut offrir un véritable festin. Et Vous y êtes invité.»
Pouvez-vous vous imaginer ce que Pierre peut lui avoir dit? A peu près comme j'aurais dit ou comme vous auriez dit : «Oh! Jésus, ce pharisien, il cherche tout simplement à faire de Toi un atout. Eh bien, il - il n'a pas besoin de Toi. Il a toute la richesse de ce monde, dont il a besoin, et il - il n'a pas du tout besoin de Toi. Il va simplement là pour faire parade - faire - faire de Toi un objet de spectacle. C'est tout. N'y va pas. Regarde les milliers ici qui T'appellent. On a besoin de Ton temps ici. Ne va pas là-bas chez ce pharisien.»
Peut-être qu'André a accouru et a dit : «Jésus, ne fais pas ça, Maître. Ne va pas là-bas.» Mais malgré tous les arguments qu'ils avançaient, Jésus, poliment - Je Le vois incliner la tête et dire : «J'y serai.»
17 Jamais Jésus ne manque de répondre à ces invitations. Souvenez-vous-en bien. Si vous avez besoin de Lui chez vous à la maison, invitez-Le. Il viendra. Peu importe qui vous êtes, combien vous êtes riche ou pauvre, combien vous êtes mauvais ou bien, Il viendra si vous L'invitez. Il ne refuse jamais une invitation. Jésus ne l'a jamais fait et Il ne le fera jamais.
Ainsi, ils voient... Il s'est prosterné et s'en est allé... Et le messager a un peu poussé un soupir, et oh! il a renvoyé ses cheveux en arrière, dégageant son visage sale et il a repris la traversée de la Palestine, pour rapporter son - pour rapporter son message.
Comment a-t-il donc pu faire ça? Qu'est-ce qui n'allait pas chez ce messager, ce coursier, ce laquais venu de la résidence de son maître? Comment a-t-il pu faire ça? J'aurais dit autre chose que ça, pas vous? Si jamais j'entrais dans la Présence de Jésus, je tomberais d'abord à Ses pieds et L'adorerais.
18 Mais, c'est ça le problème pour beaucoup d'entre nous, les messagers aujourd'hui. Nous devons parler de notre dénomination, et parler de tout ce dont nous sommes membres, et on oublie qu'on est en Présence de Jésus. Nous avons trop de choses auxquelles penser, d'autres choses qui nous intéressent, apparemment, plus que Jésus. Oh! la dignité, et comment nous pouvons nous conduire, et comment nous pouvons faire retentir notre voix, et comment nous pouvons mettre en exécution tel programme et tel autre programme. Oubliez ça. Ce dont nous avons besoin, c'est d'entrer dans la Présence de Jésus et de L'adorer.
Parfois nous avons un réveil, et la société de bienfaisance des dames doit nous faire son réveil, Untel a à faire telle chose, et Untel a à faire telle autre chose. La chose suivante, vous savez, il n'y a pas de place pour Jésus. Nous sommes tellement emballés par toutes nos sociétés que nous oublions ce qu'il en est du réveil. Ne faisons pas cela cette semaine à Chicago. Invitons-Le et puis, adorons-Le quand Il sera venu.
Quand nous entrerons dans Sa Présence, oubliez qui vous êtes. Qui êtes-vous après tout? Six pieds de terre [1 m 82 - N.D.T.] (c'est exact), valant quatre-vingt centimes, si vous pesez 150 pounds [environ 68kg - N.D.T], ça ne vaut pas grand' chose pour vous de toutes les façons.
19 Alors, il a été là dans la Présence de Jésus, il a exécuté les instructions de son maître. L'Homme à qui il avait parlé allait devenir un jour Juge, et il a manqué de Le reconnaître.
Et dans ces réunions où le Saint-Esprit descend et parle aux gens, accomplit les signes et les prodiges, guérit les aveugles, les sourds, les muets, les paralytiques et autres, les gens s'en détournent parfois, disant : «Eh bien, nous... le culte a traîné jusque très tard ce soir.» Pharisien, qu'as-tu donc? Tu es dans la Présence de Christ.
20 Vous pouvez déjà être sûr que vous voyez Sa Parole agir, vous devriez tomber sur votre face et dire : «Dieu, sois miséricordieux envers moi.»
Mais nous avons du temps pour d'autres choses. «Oh! J'aimerais qu'il fasse vite et qu'il arrête sa prédication. Vingt minutes sont largement suffisantes pour que n'importe quel prédicateur prêche.»
Eh bien, vous - vous crevez de faim. Vous êtes si maigre que vous ressemblez à l'ombre de vous-même. Vous avez besoin des fois d'un bon sermon de quatre heures, pour vous engraisser de vitamines de l'Evangile. C'est ce dont l'Eglise a besoin aujourd'hui. Cessez de mettre... votre pasteur... Un homme disait l'autre jour... Ce n'est pas un lieu pour plaisanter ici, je ne crois pas à cela. Mais il disait qu'il a prêché un sermon sur une période de dix ans. Tout ce que les gens lui accordaient comme temps pour prêcher, c'était vingt minutes et il devait se limiter à vingt minutes. Et un dimanche, il a prêché environ une heure.
21 Les diacres l'ont convoqué et ont dit : «Pasteur, pourquoi avez-vous fait cela?»
Il a dit : «Eh bien, mon chronométrage n'a pas bien fonctionné.»
Ils ont demandé : «Qu'était-ce?»
Il a dit : «Eh bien, dès que je commence à prêcher, je place une - une de ces pastilles pour l'haleine dans ma bouche, et ça me prend toujours exactement vingt minutes pour la fondre. Et il a dit : «Je n'ai pas eu cela ce matin et j'ai placé un bouton dans ma bouche, je ne pouvais la fondre.» Oh! la la! Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est des bons sermons à l'ancienne mode, chronométrés à l'aide d'un bouton pour les sermons. Amen. Ne soyez pas du tout pressé.
22 Cet homme-là, aussitôt qu'il avait pu transmettre son message et ce pour quoi il était là, son objectif était juste de faire plaisir à son maître et il s'en est allé. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de persister, de rester là.
Le voilà partir. Il devait faire tout le trajet jusqu'en Palestine. Oh! Je peux voir ce grand pharisien, après que le messager était revenu et lui avait dit que Jésus allait venir. Je le vois marcher sur son large tapis de Perse sur le plancher, se frotter ses petites mains potelées et engraissées et faire : «Ha! ha! ha! pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ?»
23 Il a dit : «Oh! la la! Je vais organiser un grand banquet. Tout le monde sait que c'est moi le pharisien Simon. Oh! je suis très religieux.» Oui. Nous en avons encore. «Oh! vous savez, je suis le docteur de l'église. Tout le monde dans cette ville à les yeux sur moi et sait que je suis un homme religieux ; en effet, je suis Pasteur Simon, le pharisien.»
24 Ce gros et gras pharisien rondelet qui faisait les cent pas sur le plancher, cherchait à avoir mon Seigneur Jésus là. «Eh bien, Il n'est pas un prophète. Eh bien, certainement qu'Il ne l'est pas. Oh! Nous, les pharisiens, nous savons qu'Il n'y a rien de valable en Lui. C'est de la télépathie mentale. Si jamais je pouvais L'amener à venir ici et à faire... Qu'en dira le pharisien Jones? Ho, ho. C'en sera bien une bonne, n'est-ce pas? Ho, ho. Quand le pharisien Jones apprendra que j'ai reçu ce soi-disant Prophète ici à ma réception, ne va-t-il pas - ne sera-t-il pas surpris, quand il verra que ce Jésus de Nazareth est venu à ma réunion, eh bien, à mon banquet?»
«Je vais vous dire ce que je ferai. Je ne tiendrai pas ça à l'intérieur. Je le ferai dehors, en effet, vous savez, je peux vraiment préparer un dîner, un véritable dîner. Les gens des alentours sont tous pauvres et tout.»
Mais cet homme était riche. Frère, il perçoit une indemnité au temple en plus de son salaire, et il pouvait vraiment organiser une fête. Ainsi donc, il - il en était capable; il avait beaucoup d'argent. Il était un homme riche.
25 Et il a dit : «Puis le public, si je peux les avoir tous ici en face de ma maison, quelque part dehors sous la véranda, je préparerai cela là, et je disposerai mes tables. Et ces grosses grappes de raisins sont presque mûres maintenant, et tout, et ça sent bon. Et je tiendrai ça le soir, il fera frais. Eh oh! comme tout ça...» il avait tout planifié, comment il allait préparer cela, et mettre tout au point.
26 «Et je prendrai ma table et la placerai là dehors, et - et j'installerai tous les docteurs Durand Dupont, les docteurs d'Etat, Untel et Untel, je les installerai partout. Et alors, tout le monde dans la ville saura que je suis un grand homme. Je suis capable de faire telle et telle chose. Je - je - je...»
Mon garçon, c'est une horrible habitude que les gens ont, (n'est-ce pas?) : «Moi, moi, moi. Dieu n'a pas du tout de place là. Oh! tout ce qu'il a pu faire, et combien il a dû penser à cela avant, pour fixer ce - ce rendez-vous avec Jésus. «Eh bien, dit-il, je disposerai ma table sur une grande étendue.» Eh bien, en - en Orient, il vous faut pratiquement y vivre pour savoir comment ils mangent et tout.
27 Bon, vous savez, beaucoup de petits enfants, par exemple ce petit enfant assis ici en avant, en petite chemise à carreaux. Il s'appuie sur sa main comme ceci. Papa et maman savent que c'est ainsi qu'il aime aussi manger de cette façon-là, oui, à table, il aime s'appuyer sur son - sur son bras. Eh bien, j'ai aussi de petits enfants à la maison et je sais qu'ils aiment manger comme ça.
Saviez-vous quoi? Vous avez raison. Maman cherche à vous faire asseoir comme ceci, mais c'est de cette manière qu'on s'y prenait jadis. C'est de cette manière que Jésus mangeait. Voyez? On ne s'asseyait pas à table comme nous le faisons. Ils avaient une grande table et puis... Et quand ils le faisaient, ils dépliaient un divan, des angles comme ceci, et tout le monde au lieu de s'asseoir, il se penchait ici, s'asseyait au bout du divan, et se couchait, il levait ensuite la main en l'air comme ceci et mangeait de cette façon-là. Vous voulez que ça soit ainsi, n'est-ce pas? Oui oui. Eh bien, c'est ainsi que Jésus mangeait. C'est ainsi qu'on mangeait en Palestine en ces jours-là et on le fait toujours.
28 Eh bien, il sortait cette table là, et oh, ils pouvaient servir. Oh! la la! ils pouvaient vraiment se servir. Et ils avaient... Certaines personnes en Palestine étaient même assez riches, ces pharisiens, pour avoir des serveuses indiennes, qui... Un serviteur, en fait, ils sont - ils sont les plus célèbres au monde. Et ils portaient des souliers qui... de petites cloches au bout, qu'ils pouvaient... On jouait de la musique en marchant. Et ils savaient comment faire cela. Ils mettaient des plateaux de bois sur leur main comme ceci, et ils se faisaient cuire du mouton avec - avec de très bonnes épices. Eh oh! oh! la la! ils faisaient sortir cela et les pauvres se tenaient dehors [Frère Branham émet un son de reniflement - Ed.] reniflant cette odeur, et ils servaient cela de façon à vous donner faim, rien qu'à y regarder.
29 Ils savaient donc comment faire cela, et ces pharisiens savaient comment faire ça. Aussi cet homme ne faisait donc pas exception. Il savait comment organiser un vrai festin. Ainsi donc, il avait tout apprêté, il avait tout préparé, il était prêt à recevoir les gens. Eh bien, finalement, le - le soir approchait, le temps où il allait y avoir le banquet. Et tout d'un coup, vous savez, aussitôt que tout était apprêté dans la - dehors dans la galerie, et dans la cour, sous les touffes [d'arbre], et que tout était au point, bien en place, comme ça devrait très exactement être.
30 Un grand char vint s'arrêter dehors et Docteur Jones... (j'espère qu'il n'y a pas un Docteur Dupont ici ce soir). Mais de toutes les façons, il sortit du char. Et oh! la la! vous savez, le - le pour être - l'hospitalité en Palestine, aussitôt qu'il - vous sortez du - du char ou de n'importe quel moyen que vous avez emprunté, si vous êtes invité, l'hôte, quand il vous invite... Eh bien, alors vous venez d'abord, la plupart de leurs déplacements se font à pied, et quand Docteur Jones est sorti, bien sûr, le pharisien est allé le saluer : «Salut, Docteur Jones, je suis très heureux de vous voir. Eh bien, entrez chez moi.» Et un autre char est arrivé, et - et les garçons d'écurie ont pris leurs chevaux, et les ont placés dans les étables, et les ont nourris et tout, prenant soin d'eux. Et puis, si quelqu'un était venu à pied, ils... tous ces pharisiens avaient beaucoup de laquais chez eux, l'un pour accomplir telle tâche, l'autre telle autre tâche.
Et la première chose, dès que vous entriez dans la maison, le laquais le moins payé de tout le groupe, c'était celui qui lavait les pieds. La première chose que vous faisiez, dès que vous entriez dans une maison, on vous lavait les pieds.
31 Et je pense à mon Seigneur... Pour moi, c'est ce qui prouve qu'Il était Dieu, quand Il a quitté la position la plus élevée au Ciel, et qu'Il est devenu le laquais le plus bas sur la terre. Pour qui nous prenons-nous, à cause des habits de rechange que nous avons? Le Dieu du ciel est descendu et est devenu un laquais. La personne qui avait le salaire le plus bas parmi les domestiques, c'était celle qui lavait les pieds. Et Jésus, mon Seigneur, est devenu un laveur de pieds.
Et qui êtes-vous donc? Et qui suis-je? De quoi nous gonflons-nous, quand nous pouvons rouler à bord d'un grand beau véhicule et tout, et nous levons notre nez en l'air et nous pensons être quelqu'un, alors que le Dieu du Ciel est devenu un laquais qui lave les pieds? Honte à nous. C'est pitoyable!
32 Il était de coutume que la première personne qui recevait l'homme quand il était invité, l'hospitalité en Orient et en Palestine à cette époque, il y avait une... Comme le déplacement s'effectuait à pieds, ils n'avaient pas de rues pavées comme on en a ici, ils avaient alors des routes poussiéreuses. Et le vêtement palestinien descend comme une robe, mais le sous-vêtement se boutonne juste en dessous des genoux.
Et comme ils portaient des robes et des sandales à l'époque, s'ils le pouvaient, ils se procuraient des sandales, sinon ils marchaient pieds nus... Et leur déplacement s'effectuait à pieds. Et quand ils voulaient. et le long de ces vieux petits sentiers et autres où ils marchaient, beaucoup de caravanes et d'animaux passaient par ce sentier, et les crottes de leurs animaux, les oiseaux picoraient là dedans, et alors le... tortillaient cela sur la route et cela pouvait... La poussière, ça sèche. Et ça se pulvérise et quand le passant marche comme ça, eh bien, la poussière va... La robe ramasse cela et ça s'attache aux pieds, et toutes ces crottes d'animaux tout au long des routes, ça pue et... Les pieds d'une personne se couvraient de poussière et il fallait vraiment les laver, avant qu'elle entre dans une belle maison comme on en avait là, comme la maison de ce pharisien.
33 Il était donc de coutume de faire venir le laquais chargé de laver les pieds, il sortait et quand quelqu'un arrivait, il prenait son pied, le plaçait sous le bras comme ceci, il enlevait sa sandale, lui lavait les pieds, prenait un essuie-mains et les essuyait, mettait ses sandales à un endroit, il étendait la main et prenait une sorte de paire de pantoufles de satin, c'était là la courtoisie de l'hôte qui l'avait invité. Et il les lui essayait, aux pieds, jusqu'à ce qu'il trouve celles - celles qui lui convenaient parfaitement. Et alors... Et ensuite, il le faisait passer. Quand il revenait là, il enlevait les pantoufles, marchait sur ces beaux tapis et autres, et il pouvait être rafraîchi aux pieds.
34 Eh bien, l'étape suivante, le soleil palestinien, les rayons directs de là, il fait vraiment chaud et cela brûle le visage. Et on avait de l'huile dont on pouvait se oindre. Et la personne suivante, quand elle entrait dans une petite pièce, eh bien, on l'oignait, ses mains, on lui donne de l'huile, et il se la frottait, se l'appliquait au cou et sur tout le visage comme ça, et c'était apaisant.
Or, l'huile s'abîmait au bout de quelques jours, nous savons cela. Mais ils avaient une sorte de petit grain qui pousse en Arabie, c'est comme une rose quand ç'a poussé, et il y a là une petite pomme. Et on peut prendre cette petite pomme et la tenir en mains et frotter cela, et ça vous pénètre très profondément dans les pores avec du parfum, des semaines plus tard vous pouvez encore sentir ça sur vos mains. Et on prenait cela et on en faisait du parfum, on en mettait dans cette huile d'onction qu'on utilisait pour s'oindre le visage.
35 C'était parmi les richesses que la - la reine de Seba avait apportées à Salomon, c'est très cher, le nard. Alors ils - ils oignaient le visage et tout.
Et bien, il avait ses pieds lavés et séchés, et ses pantoufles aux pieds. Et il était débarrassé de toute la puanteur de la route. Et alors, les rayons du soleil. il se frottait très bien le visage, prenait un essuie-mains et enlevait l'huile de là.
Eh bien, le prochain acte de courtoisie que le hôte posait quand l'invité franchissait la porte et qu'il entrait, eh bien, le hôte se tenait là quand son visiteur arrivait, et quand il approchait de la porte, il lui tendait la main et le prenait par la main droite, et lui donnait un baiser sur une joue, ensuite il le prenait par l'autre main et l'embrassait sur l'autre joue.
36 Bon, si on l'embrassait, c'est qu'il était le bienvenu. Il était alors un frère à part entière. Il se sentait le bienvenu. Il pouvait entrer et aller au réfrigérateur prendre ce qu'il voulait. Il était chez lui. On lui avait donné le baiser de bienvenue. Eh bien alors, tous ces pharisiens et les autres avaient pris place... La chose suivante, vous savez, nous regardons partout et nous voyons assis là au coin, Jésus. Comment était-ce possible? Qu'est-ce qui n'allait pas chez le laquais à la porte? Il était assis là avec des pieds non lavés, la tête non ointe, on ne Lui avait pas donné un baiser. On ne Lui avait pas souhaité la bienvenue. Pourquoi? Le pharisien, Simon le Pharisien, était trop occupé à dire des plaisanteries avec Docteur Dupont et tous les autres. Il n'avait pas de temps. Il a laissé Jésus passer en se faufilant, et entrer. Et le laquais L'avait laissé entrer en se faufilant. Oh! je - j'aurais bien voulu être à la place de ce laquais : une occasion pour laver les pieds de Jésus, L'oindre et Lui souhaiter la bienvenue. C'est comme ça. Il L'avait invité et ensuite, Il ne Lui a pas souhaité la bienvenue. C'est ce que nous faisons. Nous L'invitons, et puis nous ne voulons pas Lui souhaiter la bienvenue.
37 Si le président venait dans cette ville, ou dans n'importe quelle ville, vous suspendriez des chapeaux partout. Vous parsèmeriez les rues de fleurs. Vous enverriez un orchestre là à - à la gare, là où il descend du train. Vous feriez tout pour lui souhaiter la bienvenue.
Mais Jésus peut venir dans votre ville, dans votre maison, et vous Lui donnerez une place au grenier, une petite pièce de prière là à côté, ou peut-être là au sous-sol. Si tes amis sont là, tu n'as rien à faire avec Lui. Tu attendras jusqu'après quelque temps, peut-être qu'Il est à la maison, tu te glisseras au grenier pour fermer la porte, et tu Lui diras quelques petites paroles, et tu descendras de là, honteux de Lui.
38 C'est ainsi qu'était Simon. Il avait honte de Lui. «Voudras-Tu quand même venir, Jésus?»
«Oui.»
«Voudras-Tu prendre la deuxième place?»
«Ouais, je prendrai la deuxième place. Je prendrai n'importe quelle place qu'on Me donnera.»
Vous rappelez-vous qu'il n'y a pas longtemps quand vous alliez à l'église (avant que vous soyez sauvée, bien sûr) le dimanche de Pâques, et vous portiez votre robe somptueuse? Votre beau petit chapeau de Pâques placé de côté sur la tête. Vous alliez et vous veniez au bout de vos peines après un sermon de vingt minutes, vous reveniez et vous accrochiez cela, disant : «C'est assez de religion pour cette année.»
Jésus ne vous a pas réprimandée pour ça. Il avait accepté cela. Donnez-le-Lui, tout ce que vous voulez Lui donner, quelque minime que soit le temps, Il le recevra. Il ne vous a jamais réprimandée.
39 Et vous Lui demandez parfois de venir à votre église, Il viendra là à l'ancienne mode, et vous avez honte de vous détendre et de Le laisser agir à Sa guise. Vous Le réprimez. Vous l'invitez chez vous à la maison, et puis vous avez honte de Lui devant vos voisins, vous Le laissez là sans Le recevoir. Jésus veut être adoré. Il veut être reçu.
Comment recevez-vous Jésus? Dites : «Viens, Seigneur Jésus. Entre dans mon cour. Je T'aime, Seigneur.» Recevez-Le.
40 Si quelqu'un venait chez vous, et que vous ne le receviez pas, il ne reviendrait pas souvent. Peut-être que c'est ça le problème ce soir. Peut-être que c'est ça le problème dans nos maisons et dans nos églises. On a peur, ou on a honte de recevoir Jésus. Vous avez peur que quelqu'un vous entende dire «Amen». Vous avez peur de lever les mains et de Le louer. Vous avez honte de votre voisin qui est assis là, ou de quelqu'un d'autre. Qu'y a-t-il à avoir avec votre voisin? Adorez le Seigneur. Vous le Lui avez demandé. Vous L'avez invité. Alors adorez-Le quand Il vient. Alléluia!
Ce dont nous avons besoin ce soir, c'est d'un lieu à l'ancienne mode pour recevoir Jésus-Christ, où les hommes et les femmes peuvent s'oublier et recevoir Jésus.
Mais Il vient quand même. Si vous ne Lui accordez que cinq minutes par jour, là, dans un petit bureau, là au sous sol, Il acceptera cela. Il acceptera tout ce que vous Lui offrirez. Il acceptera cela. Cela me prouve qu'Il est Dieu, pour moi. Amen.
41 Vous savez, les grands hommes passent pour des gens simples. Les petites gens font le grand. Quand vous voyez un gars qui croit être quelque chose, souvenez-vous bien, il n'y a rien en lui. J'ai rencontré certains des hommes les plus importants du monde, ils vous font croire que c'est vous qui êtes important, quand vous les quittez. Mais certains de ces gars qui ont des habits de rechange ou quelque chose comme cela, «Pasteur Unique», ou une grande église, eh bien, eux veulent vous faire croire qu'ils sont quelque chose de grand. C'est là qu'il n'aboutit nulle part.
Remarquez, Jésus est entré dans la maison de ce pharisien. Je pense qu'Il avait quitté un peu tôt. Il n'est jamais en retard. Et Jésus respecte toujours Ses rendez-vous. Alléluia!
42 Jésus est ici ce soir. Jésus respecte Ses rendez-vous, peu importe comment vous - où vous êtes. Il avait respecté Son rendez-vous avec Jonas dans le ventre d'un grand poisson. Il avait respecté Son rendez-vous avec Daniel dans la fosse aux lions. Il avait respecté Son rendez-vous avec les enfants dans la - les enfants hébreux dans la fournaise ardente. Gloire à Dieu! Il a respecté Son rendez-vous avec moi sur le lit de mort.
Il est ici ce soir. «Là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je serai au milieu d'eux.» Jésus respecte Ses rendez-vous, tout le temps. Il quitte la Gloire, peut-être, un peu tôt afin qu'Il soit ici à temps. Il respecte Ses rendez-vous.
43 Et Le voici assis dans la maison de ce pharisien. Et Dieu a franchi la porte, personne ne Lui a prêté attention. Ils étaient trop occupés. Et nous le sommes aussi aujourd'hui. Nous sommes trop occupés à faire des prosélytes. Nous sommes trop occupés à vérifier si telle personne a reçu un bon baptême ou non. Nous sommes trop occupés à vérifier quelle position il occupe, et ce que nous pouvons faire de lui dans l'église. Nous sommes trop occupés avec les gens et les choses de l'église au point de laisser Christ passer sans qu'on Le reçoive. Nous sommes trop occupés à veiller à ce que le... que tout s'est fait comme ceci et comme cela.
Nous manquerons de recevoir Jésus après que nous L'avons invité chez nous. Souvent vous êtes trop occupés à la maison, à votre vie en famille. Vous avez trop - tant de choses que vous devez faire, vous ne pouvez trouver un temps pour prier, vraiment trop occupés. C'est ce qui est arrivé là.
44 Oh! j'aurais bien voulu être ce laquais, là, à la porte. Si je savais qu'Il allait venir, frère, j'aurais apprêté un bassin d'eau, en attente. Mais avant que je Lui lave les pieds, je dirais : «Seigneur, je ne suis pas digne de laver les... T'adorer après que je T'ai lavé les pieds. Laisse-moi d'abord T'adorer.» Oh! j'aurais aimé faire ça.
Mais Le voilà assis là, mal accueilli. Pensez-y. Mal accueilli, assis là au coin. Personne ne prêtait attention à Lui. Et le pharisien était trop occupé avec son ami docteur. Il n'avait pas remarqué Jésus assis là dans un coin. Et Il était assis, la tête baissée.
Vous savez, je pourrais m'imaginer qu'Il ne Se sent jamais très bien accueilli parmi les riches qui ne veulent pas Le recevoir. Il est assis... Il se sent plus à l'aise parmi les gens qui veulent s'humilier. Recevoir...
Le voilà assis là, la tête inclinée, Ses disciples se tenaient dehors; ils ne pouvaient pas - ils n'étaient pas invités, aussi n'ont-ils pas pu entrer. Il vous fallait - vraiment il vous fallait être invité pour entrer à l'un de ces banquets.
45 Mais les disciples ne pouvaient pas venir, et Le voici assis là au coin, personne ne prêtant attention à Lui. Il était vraiment mal à l'aise. Pensez-vous que c'est comme ça que vous seriez ici ce soir s'Il venait? Est-ce, à votre avis, de la même manière qu'Il est mal à l'aise dans votre maison, assis là avec les pieds sales? Pensez-y! Jésus avec les pieds sales. On L'appelle «Jesus» Quand je pense à «Jesus» avec des pieds sales...
Ça me fait quelque chose de dire cela. Jésus, mon Seigneur, assis dans la maison d'un homme religieux, avec des pieds sales, mal accueilli, les joues desséchées, mal accueilli. On ne L'a pas accueilli avec un baiser... Les pieds mêmes qui allaient être percés par des clous étaient là, sales, avec les excréments de la route, et la sueur partout sur Ses pieds, dégageant une odeur, et dans cette belle grande maison, avec Sa tête inclinée, pas le bienvenu. Personne ne Lui avait lavé les pieds.
Oh! je - j'aurais voulu être là. J'aurais souhaité être là. Pas vous? J'aurais souhaité me tenir là. Oh! Comme j'aurais accouru vers Lui.
46 Comment ce laquais L'a-t-il laissé passer? Je ne sais pas. Les pieds non lavés, les pieds sales, Jésus, mon Seigneur avec des pieds sales... Quelqu'un avait négligé - quelqu'un avait négligé son devoir. Et Le voilà assis là, oh! tellement mal à l'aise dans la maison, personne ne faisant attention à Lui, Il avait les pieds sales, dégageant une mauvaise odeur, et les gens Le passaient outre.
Regardez là dehors, là où tous les orientaux se trouvaient, regards ébahis, de toutes les façons, ils regardaient là pour voir le pharisien et reniflaient l'odeur de la nourriture et tout; à cause de la ligne qui était tracée, ils ne pouvaient pas aller plus loin. Et ce pharisien, là-bas, ne faisait que se réjouir avec ses amis et les autres, et Jésus était assis là avec les pieds sales. Pensez-y.
Je vois marcher le long de la foule dehors, une petite femme, marchant le visage voilé. Je vois quelqu'un donner un coup de poing à l'autre et dire : «Regarde qui s'approche.»
47 La Bible dit qu'elle était une horrible pécheresse. Nous n'irons certainement pas en détail là-dessus. Elle était une prostituée, une femme de mauvaise vie. Ecoutez. Parfois vous rejetez ces gens. Mais rappelez-vous, c'est quelqu'un qui l'avait entraînée dans ce genre de vie. Avant qu'il existe une femme de mauvaise vie, il doit y avoir un homme de mauvaise vie. C'est vrai.
Peut-être qu'un garçon était tombé amoureux d'elle, et - et l'avait séduite, et lui avait fait des promesses, puis il a gâché sa vie et l'a plongée là, et finalement il l'a plaquée et a couru prendre une autre femme. Ce sont peut-être là ses débuts. Elle est la fille d'une mère.
Je pense : «Oh! nous sommes cependant tellement justes, vous savez.» Oh! la la! Nous ne pouvons pas aller là et parler aux gens comme ça. S'ils ne vivent pas dans les plus belles maisons et qu'ils ne font pas partie de la meilleure classe, eh bien, nous ne voulons pas les faire entrer dans l'église.
48 Frère, Jésus a dit : «Allez le long des haies et des chemins détournés et faites entrer les gens, peu importe qui ils sont.» Parfois, ce sont ceux-là qui reçoivent le Royaume de Dieu avant telle personne au coup raide. Elle regarde partout, et quelqu'un dit : «Regardez - regardez qui arrive au dîner du pharisien. Oh! voyez qui elle est. Nous la connaissons. Gardez votre distance.» Elle passe. Elle sait qu'elle est haïe. Personne... Le satisfait de soi : «Non non, donnez-lui... Reculez ; laissez-lui de la place.»
49 Mais je la vois monter, et elle regarde là, elle Le voit. «Oh! dit-elle, ce n'est pas possible. Assurément, est-ce... ça doit être Lui. Eh bien, c'est Lui. Et Il n'est pas... Il n'est pas bien accueilli. Il - Il a des pieds sales. Et Il n'a pas été oint, et personne ne prête attention à Lui.» Elle a dit : «Assurément, quelqu'un doit faire quelque chose.»
Et je la vois enlever son-son châle et descendre dans la rue aussi vite que possible. Elle grimpe le petit escalier grinçant, jusque dans sa petite chambre, elle va vers une petite caisse pour en faire sortir son petit bas, ou quelque chose comme ça qui contient de l'argent. Et elle dit - elle dit : «Non, non, non je - je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas le faire.» Et elle se met à pleurer, elle roula ces yeux : «Comme Il m'a regardée.»
50 Personne ne pourrait regarder à Jésus et demeurer le même. Elle l'a dit : « Je dois être hors de moi. Tenez! Je sais qu'Il est un Prophète, et Il saura où j'ai eu cet argent. Il saura comment je l'ai gagné. Je ne peux pas Lui apporter ça. Je ne peux tout simplement pas faire ça.»
Elle remet ça. Elle pleure, disant : «Oh! pensez-y. Oh! Il... Personne ne veut de Lui. Oh! je dois faire quelque chose.» Et elle fait encore sortir son petit bas, sa petite caisse, et elle regarde cela, et elle dit : «Oh! assurément, mais ce - c'est tout ce que j'ai. C'est tout ce que je peux faire. Certainement, Il le comprendra.»
Et je la vois mettre le peu d'argent qu'elle avait dans son sein, et se couvrir du châle et descendre dans la rue; et elle entre dans une petite boutique juive là-bas, où on vendait le nard et les produits, dans une parfumerie. Et elle y entre, et un vieil homme était assis là derrière, grognon, comptant son argent : «Oh! la la! Ç'a été une mauvaise journée. Cela atteint à peine le loyer. Oh! la la!» Et tout à coup, vous savez, cette prostituée entre.
51 «Eh bien, regardez qui entre.» Il n'a procédé comme le ferait un vendeur poli, ou un gentleman pour demander : «Que puis-je faire pour vous?» Il a dit : «Eh bien, que veux-tu? »
Elle a dit : «Monsieur, je voudrais la meilleure boîte d'albâtre que vous ayez dans la maison, pas seulement une, je voudrais la meilleure.»
Ecoutez, elle donnait tout ce qu'elle avait, chaque sou; elle devait donner du mieux qu'elle pouvait. Vous et moi, nous ne donnons qu'un petit rien d'accessoire. Donnez-vous le meilleur? Si vous ne donnez pas le meilleur que vous avez, ne vous moquez pas d'elle. Elle avait donné la meilleure huile qu'elle avait.
Elle a dit : «Je voudrais la meilleure boîte d'albâtre que vous ayez comme onguent.» «Eh bien, dit-il, voyons, combien d'argent avez-vous?» Bien sûr, le tintement de la monnaie avait changé ses - ses idées. Il a compté deux cents quatre-vingt pièces de deniers romains, et juste - juste ce qu'il lui fallait, il lui a donné la boîte d'albâtre. Il a remarqué qu'elle pleurait. Ses yeux avaient rougi. Elle serre ça contre son sein, elle sort par la porte.
52 Quelqu'un donne un petit coup de coude : «Regarde, elle va là, regarde, elle va là.» C'est ainsi que les gens font aujourd'hui. Il donne un petit coup de coude, il donne un petit coup de coude : «Regarde, c'est un saint exalté. Regarde, elle va là. Tu sais (qui) ils sont? Ils sont de ceux-là. C'est l'un de leur clique.» Oh! je suis très content d'être l'un d'entre eux. Je ne sais quoi faire. Oui oui.
Les voilà partir. Regarde là où elle va maintenant, et elle pleure. Oh! elle est l'une de ces fanatiques. Regarde où elle va, directement là où ils sont.
La voilà monter. Elle est en retard. Elle doit se hâter. Mais frère, mieux vaut tard que jamais. Peut-être que vous avez longtemps attendu, papa ; peut-être que vous avez soixante ou soixante-dix ans, mais mieux vaut être en retard - en retard plutôt que de ne jamais arriver là. Venez maintenant.
53 Vous dites : «Oh! bien, parfois je veux recevoir le Saint-Esprit, Frère Branham.» Maintenant même. Vous dites : «Eh bien, je deviens vraiment vieux maintenant, je ne pourrai pas vraiment être utile.» Reçois-Le de toute façon, mieux vaut tard que jamais.
Elle est arrivée là. Et quand elle est arrivée là, toute la fête... Elle savait qu'elle était au bon endroit, les verres s'entrechoquaient doucement, et les grands hourras, au moment de verser du vin, et tout. Elle savait qu'elle était au bon endroit. Eh bien, elle a marché sur la pointe des pieds, et elle regarde là derrière, et elle Le voit assis là.
Elle disait : «Je ne le peux pas. Ça - ça doit être... Si on m'attrape là-dedans, que fera-t-on? J'aurai l'air dépaysée si j'entre là. Si j'entrais dans ce groupe-là, j'aurai l'air dépaysée, une personne comme moi. Eh bien, ils vont - ils vont m'expulser. Je - je ne peux pas aller... Peut-être qu'Il ne voudra pas que je fasse cela. Je dois être en train de rêver. Il doit y avoir quelque chose qui cloche », les larmes coulaient sur ses joues. Elle a dit : «Mais une fois je L'ai entendu prêcher, et Il prêchait sur ceci : 'Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Que celui qui veut vienne.' Il faisait sûrement allusion à moi.»
54 Puis, je la vois baisser la tête et se frayer un passage à travers la foule en jouant des coudes. Elle cherche à arriver auprès de Lui. C'est ainsi qu'il faut faire. Frayez-vous le chemin à travers la foule en jouant des coudes jusqu'à arriver auprès de Lui, peu importe qui dit : «Les jours de miracles sont passés. La guérison Divine n'existe pas. Un salut sincère, ça n'existe pas.» Frayez-vous le chemin en jouant des coudes. Traversez d'un trait la foule. Ne vous occupez pas de ce que disent les gens, allez auprès de Jésus. C'est la seule Fontaine de salut qu'elle avait. La seule Fontaine que vous avez, la seule Fontaine que n'importe qui a, c'est de vous frayer le chemin vers Jésus. S'il vous faut vous frayer le chemin - le chemin à travers chaque dénomination et tout le reste, allez auprès de Lui, rapidement.
55 Oh! la la! Elle s'est approchée de Lui, et elle... Jésus était assis là. Elle s'est saisie de Ses... Elle ne savait que faire. Elle s'est prosternée devant Lui, elle pleurait. Les larmes coulaient sur ses joues et son menton. Et tout à coup, vous savez, elle a relevé Ses pieds à Lui, et elle s'est mise à Les frotter. Elle était très heureuse. Elle se tenait à côté de la Fontaine. Elle se tenait près du seul lieu purificateur où son âme pouvait être purifiée. Elle se tenait près de la seule Fontaine de vie qui ait jamais jailli sur la terre.
Elle était là, dans sa condition. Elle frottait Ses pieds. Et la chose suivante, vous savez, elle - elle était hors d'elle. Elle ne savait quoi faire - ce qu'elle faisait. Et elle pleurait, les larmes coulaient sur ses joues, et elle frottait Ses pieds, et elle s'est retrouvée en train de laver les pieds sales de Jésus avec ses larmes. Quelle eau, et laver les pieds sales de «Jésus» avec ses larmes. La plus glorieuse eau qui ait jamais coulé, les larmes d'une pécheresse repentante, lavant les pieds du Seigneur Jésus.
56 Quand elle pleurait et qu'elle lavait Ses pieds, elle - elle était hors d'elle-même. Elle ne savait quoi faire. Que Dieu nous aide à être hors de nous-mêmes assez longtemps pour être en tout cas sauvés.
Elle avait certainement violé toutes les instructions de la fête. Quelle fête avait lieu là? Qu'avons-nous à nous soucier de ce qui se déroulait à la fête, du nombre d'instructions qu'elle avait violées. Elle allait se présenter devant Jésus et être sauvée. Et c'est ce qu'il nous faut faire ce soir, c'est de nous trouver devant Jésus et être sauvés. Peu importe que vous violiez les instructions, ou les règlements, ça n'a rien à voir. L'essentiel, c'est de se tenir devant Jésus. Et elle lavait Ses pieds avec ses larmes, et elle était... La chose suivante, vous savez, elle était si émotionnée qu'elle s'est relevée et tous ses cheveux, qu'elle avait relevés avec des épingles sur la tête retombèrent. Et elle se mit à essuyer Ses pieds avec ses - avec les cheveux de sa tête.
Ç'aurait été un mauvais quart d'heure pour beaucoup de sœurs chrétiennes de faire ça : elles se seraient tenues sur leur tête pour faire ça ; elles n'ont pas assez de cheveux pour essuyer Ses pieds avec leur chevelure. C'est vrai. Je ne dis pas ça pour plaisanter. Mais je vais vous dire quelque chose. La Bible dit : «La chevelure d'une femme est sa gloire.» Oui oui.
57 Voyez comment cela s'emboîte, là! Avec ses larmes de repentance, elle lavait Ses pieds. Et la seule chose décente qu'elle avait, c'était sa chevelure. Et sa gloire tomba. Alléluia! Sa gloire, elle essuyait les pieds de Jésus avec sa gloire. Alléluia!
Dieu, que j'essuie Ses pieds avec tout ce que je dois utiliser pour essuyer, que je L'adore en Esprit, que je fasse tout mon possible pour Lui souhaiter la bienvenue dans mon cour, disant : «Bien-aimé Seigneur Jésus, prends-moi ici et fais que je T'appartienne.»
Elle essuyait Ses pieds avec les cheveux de sa tête. Et la chose suivante, vous savez, elle s'est retrouvée [Frère Branham imite les bruits de baisers -Ed.] en train de baiser Ses pieds. Et je vous assure, le pharisien Jones était devenu pâle et puis rouge. Le diable s'était vraiment emparé de lui. Je peux le voir [Frère Branham émet un son guttural trois fois - Ed.] Oh! qu'est-ce qu'il était furieux! Abîmer sa fête, ça ruinerait son église.
58 Et n'allez jamais... «Eh bien, s'est-il dit, dis donc, si cet homme était un prophète, Il saurait quel genre de femme est près de lui.» Ecoutez. «Eh bien, ça nuirait à Sa réputation.» Non, il a tort. La réputation de Jésus se fait là où sont les pécheurs, pas comme... Que les pécheurs viennent à Lui, ça ne nuit jamais à Sa réputation. Ça fait Sa réputation. Nous avons besoin davantage de cela, des pécheurs devant Jésus pour faire une réputation, car ils sont prêts à se repentir.
Et là, elle essuyait Ses pieds, elle baisait Ses pieds, et elle était, oh! vraiment hors d'elle-même. Elle pleurait. Elle continuait. Elle était... Vraiment, elle ne savait pas ce qu'elle faisait. C'est ce que nous voudrons faire. Rester devant Christ jusqu'à ce que vous puissiez vous perdre.
Le vieux chant disait : «Que je me perde pour trouver cela en Toi, Seigneur.» Que je perde tout le prestige que j'ai. Que je perde tout afin que je puisse me retrouver en Toi.
59 Alors, tout à coup, vous savez, le pharisien s'est mis à parler, elle s'est levée. Jésus a regardé, et Il a dit : «Simon, j'ai quelque chose à dire sur - à ton sujet.» Il a dit : «Je suis venu chez toi sur ton invitation, et tu ne M'as point lavé les pieds.»
Il a dit : «Mais cette femme et... l'a fait.» Et Il a dit : «Tu ne M'as point donné de baiser. Tu ne M'as pas souhaité la bienvenue. Tu ne M'as donné aucun onguent pour Me mettre sur la tête.» Mais Il a dit : «Cette femme, depuis qu'elle est entrée, elle n'a point cessé de Me baiser même les pieds.»
60 Il s'est tourné vers la femme pour cet acte de bravoure, Il a dit : «Et Je te dis que tes nombreux péchés Te sont tous pardonnés.» Oh! Que nous importe ce que le monde pourrait dire tant que je peux entendre ces Paroles : «Tes nombreux péchés Te sont pardonnés.»
Ô Dieu, un jour quand la vie sera terminée, je - je - je voudrais ramper jusqu'à Ses pieds. Je - je - je voudrais juste tapoter Ses pieds, ces pieds qui allaient porter les cicatrices de plaies de clous, étaient posés là, sales, et elle les avait lavés avec les larmes de repentance, les a essuyés avec la gloire de sa chevelure, elle les a baisés avec ses lèvres. Et la graisse, et la - de l'huile était encore sur ses lèvres, et elle est restée là debout attendant de voir ce qu'Il allait dire.
61 Pour tout ceci, et tout ce qu'elle avait, elle avait sacrifié toute sa gloire, tout son argent, tout ce qu'elle avait, et elle avait mis - elle avait dépensé tout ce qu'elle pouvait pour Lui. Et elle était là à Lui baiser les pieds, et ses lèvres étaient tout graisseuses, avec de l'onguent, les larmes lui coulaient sur les joues, ses cheveux pendaient, ils étaient mouillés avec la graisse et l'huile qui étaient sur Ses pieds, comme cela, quand elle a ouvert la boîte de nard et qu'elle a tout répandu sur Ses pieds, chaque goutte de cela. Elle n'a rien conservé. Elle a tout répandu sur Ses pieds.
Et Il était là - Elle était assise là. Il a dit : «Tes nombreux péchés Te sont tous pardonnés.» Que Dieu nous aide ce soir à ôter - et nous débarrasser de nos idées prétentieuses et formalistes et à trouver Jésus-Christ et à L'aimer. Oh! puisse-t-Il accorder cela à chaque pécheur perdu qui est ici ce soir, pendant que nous inclinons la tête.
62 Notre Père céleste, quand nous pensons à notre Seigneur Jésus qui était venu et qui n'avait pas été reçu dans la maison où Il était invité... Ô Dieu, que les gens qui sont ici à Chicago, que les gens qui sont ici maintenant, ensemble avec moi, nous puissions nous laisser tout simplement emportés en Toi et Te recevoir, Seigneur, de tout notre cour, de toute notre force, de toute notre pensée.
Puissions-nous T'adorer en Esprit et en Vérité, puissions-nous vivre chaque jour dans la beauté de la sainteté. Ne prêtant pas attention à ce que le monde a à dire à ce sujet, mais à ce que Toi, Tu dis là-dessus, Seigneur. Accorde-le.
Bénis ces gens qui sont ici ce soir. Et s'il y en a un ici, Père, qui ne Te connaît pas comme son Sauveur, qu'il lève les yeux vers le haut et dise : «Seigneur, souvent je T'ai demandé de venir à moi, mais j'ai été juste un peu honteux de Toi devant mon patron. J'ai été un peu honteux de Toi devant mon voisin. Et je - je Te renvoyais au sous sol, ou quelque part - quelque part où je me retrouvais seul. Je - j'ai eu honte de Toi, mais Dieu, si Tu me le pardonnes, je ne serai plus jamais honteux de Toi à partir de ce soir. Je témoignerai de Toi partout. Quand mes compagnons viendront, je les conduirai tous dans la prière. Je ferai tout ce que je peux, Seigneur, pour T'adorer.»
Ô Dieu, accorde que cela soit l'attitude de chaque personne qui est dans la Présence Divine ce soir.
63 Pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande si quelque part dans le bâtiment, quelqu'un ici voudrait dire : «Seigneur, je suis... Je vais tout simplement lever ma main, pas vers le prédicateur, mais vers Toi, Dieu. J'ai été négligent pour Te recevoir. J'ai été un peu timide. J'ai eu honte. Je me suis joint à cette fête formaliste des pharisiens, et j'ai vraiment été honteux de Toi. Mais si Tu me pardonnes, Seigneur, à partir de cette nuit, je ne serai plus jamais honteux de Toi.»
Voulez-vous lever la main et dire : «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi?» Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous. C'est bien. Là au balcon, là haut, que Dieu vous bénisse, c'est bien. Que le Seigneur vous bénisse. Levez la main. C'est bien. «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Que Dieu vous bénisse tous par ici, à droite. Je vois vos mains tout le long des allées s. Tout le long de l'allée centrale là, que Dieu vous bénisse. Là, dans ces autres allées à ma gauche, que le Seigneur vous bénisse.
64 «Jésus, à cause de ceci, je lèverai la main.» Je dis : «Je ne serai plus jamais honteux de Toi, si tu me pardonnes pour la façon dont je T'ai reçu. Tu es venu à mon cour, Tu m'as dit beaucoup de choses à faire. Tu me bénis tellement que je voudrais tout simplement crier, mais j'ai eu honte de faire ça. Je ne ferai plus jamais ça, ô Dieu. Quand Tu me parleras, je Te répondrai. Je T'aimerai. Je rendrai témoignage de Ta bonté partout.»
Maintenant, si quelqu'un d'autre qui n'avait pas levé la main, voudra lever la main avant que nous priions, avant que nous commencions à prier pour les malades, voudriez-vous lever la main? Très bien. C'est bien. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, papa. Que Dieu vous bénisse là au coin; je vous vois. Là-bas. C'est bien. J'aime vous voir faire ça. Tout au fond, je vous vois. Dieu vous voit aussi. Ici, je vous vois aussi, frère. Que Dieu vous bénisse, Soeur. Oui, vous, Frère, je vois votre main. Certainement que Dieu la voit. Oui, Soeur; oui, Frère ; c'est bien.
65 Là au fond, par ici, je vous vois, Soeur. Je vous vois là derrière, Frère. C'est bien. Là tout au fond, je vous vois, Soeur, là-bas avec la main levée. Ici devant, oui Frère. Que Dieu vous bénisse. C'est bien. C'est bien. Que Dieu vous bénisse. Soixante, soixante-quinze mains se sont déjà levées. Quelqu'un d'autre voudrait-il dire : «Ô Dieu, je lève ma main.
Les gens ont leurs têtes inclinées, mais, Dieu, je voudrais que Tu fasses de moi Ton véritable, véritable adorateur, un vrai chrétien dont Tu seras content. Si je dois faire...»
Que Dieu vous bénisse, soeur. Je vois votre main. Vous là-bas, je vois votre main. Vous là, en robe à carreaux, je vois votre main. Là au fin fond, frère, la vôtre. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, frère, vous, et vous là derrière, oui. Oh! la la! les mains continuent à se lever.
66 «Je voudrais qu'à partir de ce soir, ô Dieu, je - je sais que Tu es ici. Je sais que Tu rencontreras... Mais je T'ai vraiment mis à l'écart. Eh bien, si mon patron venait à la maison avec moi, je voudrais que tous mes voisins sachent que mon patron était à la maison avec moi. Mais, ô Jésus, je T'invite à venir. Et si quelqu'un entre, je Te repousse dans le coin jusqu'après qu'il sera parti. Je - je ne peux pas continuer à prier. Je ne peux pas leur demander de s'incliner dans la prière avec moi, car j'ai - j'étais en prière quand ils sont arrivés. J'ai été honteux de Toi dans l'église. J'ai eu honte de témoigner quand j'ai été appelé à le faire. J'ai eu honte de conduire la prière. J'ai eu honte de parler au groupe, les garçons avec lesquels je sors, ou les filles. A partir de ce soir, Jésus, je vais parler de Toi. Je vais témoigner de Toi partout.»
Voudriez-vous lever la main, quelqu'un qui n'a pas levé la main? Quelqu'un d'autre maintenant? Que Dieu vous bénisse. C'est bien. Que Dieu vous bénisse, papa, je vous vois là au fond, un homme vraiment âgé, tremblant avec ses mains en l'air. Que Dieu soit miséricordieux envers lui. Que Dieu vous bénisse, jeune dame. C'est très bien, ça. Que Dieu vous bénisse soeur, là-bas. C'est très bien, ça.
67 Je suis vraiment heureux de vous voir faire ça. Que Dieu vous bénisse, ma soeur de couleur. Que Dieu vous bénisse, frère, là-bas. C'est très bien. Quelqu'un d'autre au balcon, maintenant que l'on regarde là haut dans cette direction? Je dis... Levez la main, dites : «Jésus, sois miséricordieux envers moi.»
Que Dieu te bénisse, petit garçon. C'est bien. Je suis content de te voir faire ça, chéri. C'est juste un garçon, mais c'est bien. Aimes-tu le Seigneur Jésus? Tu es jeune maintenant, et Il est ici dans le bâtiment ce soir. Il vous regarde. Il parle à votre cœur. Il vous dit de lever la main. Avez-vous honte de faire ça ici même, au début même de cela? Ça va? C'est bien. Que le Seigneur vous bénisse maintenant, pendant que nous inclinons la tête.
68 Père céleste, Tu vois ceux qui ont levé la main. Tu sais tout à leur sujet. Maintenant, je prie, ô Dieu, que ceci soit le temps d'action et de brisement, où il y aura un réveil qui va balayer cette semaine de sorte que les foyers seront réconciliés, Seigneur, et la puissance de Dieu va entrer dans chaque foyer : des autels de prière à l'ancienne mode, où papa, maman et les enfants sont autour de la - la table en train de prier, et là dans la chambre à coucher, et au salon, priant, et adorant Jésus et Lui souhaitant la bienvenue.
Quand le Saint-Esprit les frappera et dira : «Va dire à Jean d'aller à l'église », puissent-ils aller directement faire cela. Car c'est Toi, Seigneur. Qu'ils n'aient pas honte d'aller parler de Toi à Jean, ou à la jeune fille, ou à qui que ce soit. Accorde-le, Père. Puisse cela être un temps glorieux.
Bénis tous ces gens qui ont levé la main. Sauve-les, pardonne-leur leurs péchés, et - et fais d'eux Tes enfants. Nous prions au Nom de Jésus-Christ. Amen.
E-1 Shall we ask Him first while we bow our heads. Now, heavenly Father this is Thy Word. It is said in the Book, "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God." So if the Word was God, It's still God. So we're thankful to have the Word before us tonight.
Now, we realize that this Book has been written in such a way that You've hid It from all the scholars, the wise and prudent. And You said You would reveal It to babes such as would learn. Now, we're willing to learn tonight; that's why we're here. And we're here expecting the great Teacher to come and teach us tonight, the things that we should know, the Holy Spirit of God.
E-2 And sanctify our hearts tonight, Father. Move back all doubts and fears. And may the great Holy Spirit just come right down and speak to our hearts, each one of us. And save all the--the sinners, Lord, that's unkind to You. We pray that You'll just deal with their hearts tonight. The backsliders, bring them back home, Father. And we pray that You'll heal the sick. Get glory out of the service. For we ask it in Jesus' Name. Amen.
In Luke the 7th chapter and the 36th verse, I'll just read one verse. And when you go home tonight, perhaps, you read the rest of this chapter. It's very outstanding. And I'll read this just to start with, the 36th verse.
And one of the Pharisees... (I--I like this to begin with)... desired him that he would set with him at--at--at meat. And he went into the Pharisees house, and set down to meat.
E-3 Now, may the Lord add His blessings to the reading of that Word of--of a story that happened long years ago. Now, the... I love the Lord Jesus with all my heart, and I know you do too. So now while we're talking, let's just open up our hearts and let the Holy Spirit come in and speak to us.
Now, there's something wrong here. In the beginning with our text tonight, there's just something that's not right. What did this Pharisee want with Jesus?
You know, usually men ask you to come eat with them when they love you, and they want to set down and have some fellowship with you. And usually, that's the way Brother Joseph and I have a lot of fellowship. We get out here to one of these places and get us a hamburger and some French fries, and we have a lot of fellowship over those hamburgers. We love each other.
E-4 And... But what could this Pharisee want with Jesus? He hated Jesus. And why was he asking Jesus to come eat with him? When... the Pharisees didn't like Jesus. They didn't--they didn't believe in Him, and they hated Him. And why would the Pharisee ask Jesus to come eat with him?
There's just something wrong somewhere. They just don't cooperate together, when the Pharisees hated Him so bad, and here one of the chief Pharisees has asking Him to come eat dinner with him, come to one of his--a great banquet he's going to have and eat with him.
There's too much difference there. That's the way it is. Just no... People usually that hang around together, why, they have fellowship with each other, when they got things in common. Now, if you got things in common, like a--a little children, they--they play with each other. They have things in common.
E-5 The Bible speaks of that. Isaiah said, "The little children playing in the streets..."
Now, when you see little children, they all... maybe one can speak German, and the other can speak Swedish, and the other one English, but they got a lot of things in common, because they're children. They spin their tops and play with their dolls and things. They've got things in common.
When you see a little, like a little girl hanging around with grandma, there's something wrong there. Now, when you see a little girl hanging around with grandma, there's too much difference in their age. Now, there's something wrong. Either she's grandma's pet, or she's... Maybe grandma might have a sack of candy in her pocket. You see? So might be some reason there. There's some motive that that little girl is hanging around with grandma. Because there's too much difference in their age.
E-6 Now, young people have things, and they associate together and have things in common. And the--the middle age have things in common. And the--and the old people have things in common. And like clubs, the Kiwanis, they have things in common. They like to get together and eat together, the Kiwanis club, because they talk about the affairs of the city and how... taking care of the poor and so forth. They have things in common.
As my mother used to say, the old proverb, "Birds of a feather, flock together," there's a whole lot to that. Did you know that?
That's why you all are here tonight. That's why we've gathered tonight. We've got things in common. That's why you're not out to roadhouses and picture shows tonight. You--you come here to the church of God tonight. We got things in common. We like to talk over things and have fellowship one with another. We all believe in the same things. We got the same purpose. That's why all these ministers are setting around here and so forth. We got... And that's why that spirit is moving among us like it is. We have things in common.
E-7 Jesus, you know when the Holy Ghost fell, they were in one place and one accord, everything in common. They were waiting for the Holy Ghost to come. They had things in common. Every one was waiting for the promise of the Father. And that's why we are here tonight. We are--have things in common, 'cause Jesus said, "Wherever two or three are gathered together in My Name, I'll be their midst. And whatever they ask, I'll give it to them."
So now, we have things in common. We believe in the full Gospel. We believe in the Holy Spirit. We believe in the second coming of Jesus. We believe in Divine healing. And that's why we've all gathered around, to have... We got things in common. "Birds of a feather, we flock together." I'm so glad to have your kind of feathers, and so we can have this fellowship.
E-8 Now, that is true, the old proverb "Birds of a feather." You ever notice? You take for instance, crows and doves. They don't have any fellowship with each other. Because why? Their diet is different. They couldn't invite one another to dinner, because the crow is a scavenger. He just eats on an old dead carcass somewhere, and the dove doesn't have any gall. So if it'd eat that stuff, it would kill it. Very good picture of the sinner and the Christian, I mean when he's a real Christian. See?
Now, the dove will set down in a wheat field and eat all day long with her kind and coo. And the old crow will set over there on an old dead carcass, and caw, and eat all day long. See? They don't have no fellowship at all. But now, the strange thing is, if the dove would go eat on the--on the dead carcass, it would kill the dove. But the crow can eat there and also eat the wheat, also. That makes him a hypocrite. See? So you have to watch that. See? You have to watch that. See?
E-9 The--the dove, the real true Christian, cannot go over and indulge in the world, but the hypocrite can be a lowdown hypocrite, and be a sinner now, and go out and act like a Christian. That's bad. That's real bad. But the real Christian can't come over here and partake in this; he hasn't got any gall. He can't digest the thing. Amen.
I hope you know what I mean. And I'm not just trying to hurt your feelings, sinner, but that's right. That's just what it is. See? He couldn't go in a barroom and drink, and go out, and gamble, and things like that. He--he just hasn't got the gall to digest it. That's all. Something else that has took place; he's been changed. He's had an operation. Amen.
God laid him out on the operating table and took the gall out of him when He give him the Holy Ghost. And he just can't take those things no more. That's right. So he can't have fellowship.
E-10 But something's wrong with the picture when this Pharisee, now, to my opinion, the crow... But he--he's trying to bring Jesus down there to have--like he wanted fellowship with Him, but there's something wrong. It just won't work.
The first thing... You know what Pharisee means? The word "Pharisee" means, "actor." The Greek word for Pharisee means "a actor," somebody who acts, puts on. You know, America's so full of that anyhow, actors.
I preach in Los Angeles. My next meeting is down in Los Angeles. And I noticed there, you take the people, the screen people there, the movies and so forth. They're before the camera so much, till they're acting like somebody else, impersonating somebody. And they do so much of it before the camera, till when they get on the street, they're still actors.
You know, that's not only in Hollywood; that's in Chicago too. You just look at televisions and movies and things like that, then you try to act like that. You Pharisee, quit doing that. It's not right. You shouldn't do that. I don't like that stuff. I like--I like to be original, don't you? Just be yourself.
E-11 And you know, a lot of times that's among preachers. But that's true. Actors, they get in a pulpit, and then they get a pulpit voice, "Well, you know, brethren."
"Oh, you Pharisee, quit acting like that. Go, be yourself. People will like you better if you just be yourself."
Oh, but they have a pulpit voice and then a street voice. I like for them to be just on the pulpit like they are on the street. Be the same person; don't be a Pharisee.
You know, and some of our sisters get that on them too: actors. In home they say, "John." And John jumps like he was shot. "Get over here. You know better than that. What'd you do that for?" The telephone rings, pick up the receiver, "Oh, hello." Pharisee, stop doing that. Be original. Be yourself.
Oh, I don't like a put-on. I like to be genuine. I like to see people who are genuine.
E-12 I was enjoying that beautiful, Holy Ghost singing awhile ago. You see a lot of actors in singing. That's right. I seen singers... I went to a place one time, and see an overtrained voice, overtrained, hold a note till they're blue in the face and hold on for dear life, and come back down, and make a oracle and don't even know what they sing themselves. That's no good. They're not singing to the glory of God.
To me, I love old fashion Pentecostal singing, hands up in the air and singing to the glory of God. You lose the organ, piano, and everything else, and just sing to the glory of God. Amen.
Turn loose and be yourself. Yes, I love original. The glory of God, there's nothing closer to heaven, than hearing that real beautiful singing. Don't you believe...?...
E-13 I was setting behind that curtain awhile ago wiping tears out of my eyes, when I heard those brothers sing. And peeped around those curtains and see the glory of God on their face. Oh, my. If there's any life in you, that'll sure bring it to the top. That's right.
But when you get just where you have to go that way yonder, and hold on, and turn blue in the face, you're just trying to get somebody to hear you then. See? I like real singing. I like to be yourself, not a actor, Pharisee. That's bad.
E-14 The sun was almost going down, and I see him standing there. This courier had run all day long; his feet was dirty, and his face full of sweat. His master said to him, "Now, you must find Him." And he crossed Palestine, trying to find Him. The sun was almost down. Thousands were setting listening to One speak, that never a man spoke like Him. People were standing on their tiptoes looking over. They could only see... And I can see the courier who'd had come from this rich Pharisees house, looking over to see if he, on his tiptoes, to see what he could see.
And after awhile He quit speaking; then He begin to minister to the sick. Oh, I'd love to have been there, wouldn't you?
E-15 I can see this courier making his way through the crowd till he gets up and he bumps in to somebody, who's standing there, wouldn't let him go any farther. Might have been Philip, or Nathanael, or one of them. I don't know who it was. Somebody was standing there he bumped into.
Said, "I would like to speak to your Master, sir."
And being busy keeping the people away from Jesus, so He could pray, one at a time. I can imagine him placing him back to... "Stand aside. Leave the Master alone. He's busy."
And then he pushed on again; He said, "But I have a message from my master, a very prominent man in our country. I must see your Master."
E-16 And I can see then, Philip, probably, taking him up to where Jesus was. And he politely bowed before Him, and he gave Him the message, "My master, Pharisee, Simon, the Pharisee, who's a great man, he's great in the church. And You'll be honored, sir. And he has sent for You to come on a certain, certain date to his banquet. And he's going to have a great feast, and he's a rich man. And he's... Oh, he can put on a real kind of feast. And You're invited to come."
Could you imagine what Peter would say to him? About like I would've said or you, "Oh, Jesus, that Pharisee, he's just making a trump card out of You. Why, he--he don't need You. He's got all the wealth of this world that he needs, and he--he don't have any need for You. He's just going down there to make a show--make--make You a show card. That's all. Don't go. Look at the thousands here that's calling for You. Your time is needed here. Don't go with that down to that Pharisee."
Perhaps Andrew run up and said, "Jesus, don't do that, Master. Don't go down there."
But yet, all the persuading that they could do, Jesus politely, I can see Him bow His head and say, "I will be there."
E-17 Jesus is never invited, unless He comes. Just remember that. If you want Him at your house, invite Him. He will come. No matter who you are, or how rich or how poor, how bad off, or how well off, He will come if you'll invite Him. He never turns down an invitation. Jesus never did and He never will.
So they see... He bowed and he went... And the courier sighed a little bit and oh, brushed back his hair out of his dirty face and back down across Palestine he go, to take his--to take his message back down.
How could he ever do it? What was the matter with that courier, that runner, a flunky from his masters house? How could he have done it? I'd said something different from that, wouldn't you? If I'd ever got in the Presence of Jesus, I'd fell at His feet first and of worshipped Him.
E-18 But that's what the matter with too many of us couriers today. We've got to talk about our denomination, and talk about everything that we belong to, and forget about being in the Presence of Jesus. We got too many things to think about, other things that interest us, seemingly, more than Jesus: how dignity, and how we can conduct ourselves, and how we can make our voice sound, and how we can put on this program and that program. Forget it. What we need is to get in the Presence of Jesus and worship Him.
Sometimes we have a revival, and the ladies aid got to put on theirs, and this ones got to do this, and this ones got to do that. The first thing you know, there's no room for Jesus. We so carried up with all our societies and things, till we forget what the revival's about. Let's don't do that in Chicago this week. Let's invite Him and then worship Him when He comes.
When we get in His Presence, forget about who you are. What are you anyhow? Six foot of earth (That's right.), worth eighty-four cents, if you weigh one hundred and fifty pounds: not very much to you anyhow.
E-19 So then, here he was up there in the Presence of Jesus, carried out his masters orders. The Man he was talking to would be in Judge someday, and he failed to recognize it.
And in these meetings where the Holy Spirit comes down and speaks to the people, shows signs and wonders, and heals the blind, deaf, dumb, paralytics, and so forth, people turn away sometimes, "Well, we... that they carried that church too late tonight." Pharisee, what's the matter with you? You're in the Presence of Christ.
E-20 You can ever be sure that you see His Word's a moving, you ought to fall on your face and say, "God, be merciful to me."
But we got time for other things. "Oh, I wished he'd hurry up and quit preaching. Twenty minutes is long enough for any preacher to preach."
Why, you--you're starving to death. You're so thin you look like a shadow. You need a good four hour sermon sometime, fatten you up on Gospel vitamins. That's what the Church needs today.
Just quit you.. put your pastor... Fellow said the other day... This is no place for jokes; I don't believe it. But he said, he'd preached a sermon for ten years. Twenty minutes is all the people would let him preach, and he had to time hisself to twenty minutes. And one Sunday he preached about an hour.
E-21 The deacons called him back and said, "Pastor, what'd you do that for?"
Said, "Well, my time machine didn't work right."
Said, "What was it?"
Said, "Well, when I start to preach I put a--a lifesaver in my mouth, and it always takes me just twenty minutes to suck it down." And said, "I missed it this morning and put a button in my mouth, never did get it out."
Oh, my. What we need today is some good old button sermons. Amen. Don't be in no hurry.
E-22 That fellow, as soon as he could get his message out and what he was there for, his motive was just to please his master and away he went.
What we need today is, "Hold on. Stay there."
Here he goes. Had to go all the way down in Palestine. Oh, I can see that big Pharisee, when he come back and told him that Jesus said He would come. I can see him walking up on his great Persian rugs in his floor, rubbing his little, fat, chubby hands and. "Ha, ha, ha, why didn't I think of that before."
E-23 Said, "My. I'm going to have a big banquet. Everybody knows I'm Simon, the Pharisee. Oh, I'm so religious." Huh. We still got them. "Oh, you know I'm the doctor of the church. Everybody in this city looks at me and they know that I'm a religious man, because I am Pastor Simon, the Pharisee."
E-24 That great big fat roly-poly Pharisee, walking up-and-down the floor trying to get my Lord Jesus there. "Why, He ain't no prophet. Why, certainly He's not. Oh, we Pharisees knows there's nothing to Him. It's mental telepathy. If I could ever get Him down here and bring Him... What will Pharisee Jones say about that? Ho, Ho. Won't it be a joke? Ho, ho. When Pharisee Jones hears that I've got that there so-called Prophet down here for my meeting, won't he--won't he be surprised, when he sees that this here Jesus of Nazareth has come down to my meeting, now, to my banquet."
"I'll tell you what I'll do. I won't have it inside. I'll put it outside, because, you know, I can really fix a dinner, a real dinner. The people around here, are all poor and everything."
But that man was rich. Brother, he got the cut at the temple besides his salary, and he could really put on a feast. And so he--he was worthy; he had plenty of money. He was a rich man.
E-25 And he said, "Then the public, if I can get them all up here in front of my place, out on the veranda somewhere; I'll fix it out there, and I will put my tables. And those great clusters of grapes is just now ripe, and everything and smell good. And I'll have it in the evening; it'll be cool. And oh, how it all..."--had it all planned out how he was going to fix it, and have everything just to the place.
E-26 "And I'll take my table and scoot it out there, and--and I have all the Doctor Joneses and Doctor Ph.D. and so-and-so, and so-and-so, and I'll have them all over. And then all the people of the city will know that I am a great man. I can do this and I can do this. I--I--I..."
Boy, that's an awful habit people have isn't it? "I--I--I..." God has no place in it at all. Oh, what all he could do, and how he ought to have thought of that before, to get this--this appointment with Jesus.
Now, he said, "I'll push my table out." Now, in--in the Orient you almost have to be there to know how they eat and things.
E-27 Now, you know, a lot of the little children, for instance, this little boy here setting in front with the little checked shirt on. He's leaning over on his hand like this. Papa and mama knows that he likes to eat that way too (yes) at table; he likes to lay over on his--on his arm. Now, I got little children at home too, and I know they like to eat like that.
Did you know what? You're right. Mama trying to make you set up like this, but that's the way they used to do it a long time ago. That's the way Jesus eat. See?
They didn't set down at the table like we do. They have a big table and then... And when they do they kind of scoot a couch in, angle ways like this, and everyone instead of setting down, he goes down here sits down at the end of the couch, and lays down and puts his hand up like this, and eats that way. That's the way you like it, isn't it? Yes, sir. Well, that's the way Jesus eat. That's the way they eat in Palestine and those days: still do.
E-28 Now, had this table out there, and oh, could they serve. My, they could really serve. And they'd... Some of those people in Palestine, they even was rich enough, them Pharisees to have Indian waitress, which... A waiters, which they're--they're the most famous in the world. And they had on shoes that... little bells on the end, that they could... They'd play music as they walked. And could they know how to put it on. They'd put the platter in their hand like this, and they would have lamb cooked with--spiced up real good. And oh, my, they'd bring it out and the poor would stand on the outside [Brother Branham makes a sniffing sound--Ed.] smelling that odor, and they'd serve it in such a way, just make you hungry to look at it.
E-29 So they knowed how to put it on, and them Pharisees knowed how to do it. So this fellow was no exception. He knew how to put on a real feast. So then he'd get everything ready, get all fixed up, ready for the people to come.
Well, finally the--the evening drew near, that when he was going to have the banquet. And the first thing you know, as soon as everything was fixed up in the--out in the piazza, and in the yard, under the clusters, and everything was just to its place, just where it ought to be, just everything so spic-and-span...
E-30 A great chariot drove up outside and Doctor Jones... (I hope there's not a Doctor Jones here tonight.) But anyhow, he got out of the chariot. And my, you know, the--the to be--the hospitality of Palestine, as soon as, he--you get out of the--the chariot or wherever you come, if you're invited, the host, when he invites you... Well, then you come the first thing, most of their travel is by foot, and when Doctor Jones got out, of course, Pharisee when in and greeted him, "Hello, Doctor Jones, I'm so happy to see you. Why, enter into my place."
And up come another chariot, and--and the groomers taken their horses, and put them in the stables, and fed them, and so forth and taking care. And then if someone come on foot, they... All those Pharisees had a lot of flunkies around their place: one fellow to do one thing, and one another.
And the first thing when you entered into the place, the lowest paid flunky of the whole bunch was a foot-washer. The first thing you did, when you walked into a place you got your feet washed.
E-31 And I think of my Lord... That's what proves to me He was God, when He came from the highest position in heaven, and became the lowest flunky on the earth.
Who do we think we are 'cause we own a change of clothes? The God of heaven came down and became a flunky. The worst paid person in the category of the home was a foot-washer. And Jesus, my Lord became a foot-washer.
And who are you now? And who am I? What are we so big about, when we can ride in a big fine car and everything, and stick our nose up and think we're somebody? And the God of heaven became a flunky foot-washer. Shame on us. What a pity.
E-32 It's customarily the first man that met the man when we was invited, the hospitality of the Orient and Palestine in those days, there was a... When the travel was by foot they didn't have paved streets like they got here, and they had dusty roads. And the Palestinian garment comes down as a robe, but the underneath garment buttons just below the knee.
And when they had robes on and sandals in those days, if they could afford sandals, or they walked bare-footed... And their travel was by foot. And when they would... Along those little old trails and things where they walked, many caravans and animals went down that trail, and the droppings from their animals, the birds would peck in it, and then the... twist it around on the road and it would... The dust it would dry. And it would get dusty and the traveler walking like this, why, the dust would... Robe would pick it up and it'd get on his feet, and all that droppings from the animal and along the roads, and stink and... A persons feet was dirty and really needed washing, before they could come into a nice home like they had there, this Pharisee's house.
E-33 So the custom was that they would bring the foot-wash flunky. He would come out, and when the man came he would take his foot and put it up under his arm, like this, remove his sandal, wash his feet, take a towel and wipe them, set his sandals upon a place, and reach over and get a pair of satin slippers like, which that was courtesy of the host that invited him. And he'd try them on his feet until he got the--the ones that would fit him just right.
And then... And the next thing he would pass him on. When he come back out he pulled off the slippers, walking on those fine rugs and things, and he would be refreshed by his feet.
E-34 Now, the next thing, the Palestinian sun, the direct rays of there, makes a real hot and blisters the face. And they had oil that they would anoint. And the next man, when he come into a little place, why, they would anoint you, your hands, give you some oil, and you'd rub that, put it on your neck and around your face like that, and it was soothing.
Now, oil will get old in a few days; we know that. But they had some sort of a little bean that comes out of Arabia, like a rose when it's done, and there's a little apple there. And you can take that little apple and put it in your hand and rub it, and it goes so deep into your pores with perfume, until weeks you can still smell it on your hands. And they would take that and make a perfume and put it in this anointing oil that they used to anoint their face.
E-35 That was part of the treasures that the--the Queen of Sheba brought to Solomon, very expensive, spikenard. So they--they'd anoint the face and so forth.
Now, he had his feet washed and dried, and his slippers put on. And all the stink of the road was off of him. And now, the rays of the sun, he'd rub his face real good, and took a towel and wiped the oil from it.
Now, the next courtesy the host showed when he walked in to the door, as he went in, why the host would be standing there when his visitor came. And when he came up to the door, he would reach over and get him by the right hand, and he would kiss him on one side of the cheek, then take him by the other hand, and kiss him on the other side of the cheek.
E-36 Now, when he was kissed, he was welcomed. He was a full brother then. He felt welcome. He could go in and go to the icebox get what he wanted. He was at home. He was kissed welcome.
Well, then all these Pharisees and things taking their place... The first thing you know, we look around and find setting over in the corner, Jesus. How could it happen? What was the matter with the flunky at the door? He was setting there with unwashed feet, unanointed head, not kissed. He wasn't made welcome. Why?
Pharisee, Simon the Pharisee, was too busy cracking jokes with Doctor Jones and all of them. He didn't have time. He let Jesus slip by and get in. And the flunky let Him slip by. Oh, I--I wish I could've took that flunky's place: an opportunity to wash Jesus' feet, and to anointed Him, and made Him welcome. That's the way it is. He invited Him and then didn't make Him welcome.
That's what we do. We invite Him, and then won't make Him welcome.
E-37 When the President would come to this city, or any city, you'd hang out the streets full of flags. You'd strow the streets with flowers. You'd send the band down to the--to the depot, where he got off the train. You'd do everything to make him welcome.
But Jesus can come to your city, into your home, and you'll give Him a place in the attic, a little prayer room out in the side, or it may be down in the basement. If your company's there, you have nothing to do with Him. You'll wait till after while, maybe He's at the house, you slip up in the attic and shut the door, and say a few little words to Him, and come back down, ashamed of Him.
E-38 That's the way Simon was. He was ashamed of Him. "Will You come anyhow, Jesus?"
"Yeah."
"Will you take second place?"
"Yeah, I'll take second place. I'll take any place they give Me."
Remember not long ago when you went to church (before you was saved, of course) on Easter Sunday, and you wore your gorgeous dress? Your beautiful little Easter hat sit on the side of your head. You went out and struggled through a twenty minute sermon and come back and hung it up and said, "That's enough religion for this year."
Jesus didn't rebuke you for it. He accepted it. You give it to Him, whatever you want to give Him, what little time He will take it. He never rebuked you.
E-39 And you ask Him to come to your church sometime, and He will fall in an old fashion way, and you're ashamed to let loose and let Him have His way. You quench Him away. You invite Him to your home, and then you're ashamed of Him before your neighbors, let Him set there unentertained. Jesus wants to be worshipped. He wants to be entertained.
How do you entertain Jesus? Say, "Come, Lord Jesus. Come into my heart. I love you, Lord." Entertain Him.
E-40 If someone come at your house, and you didn't entertain them, they wouldn't come many times. Maybe that's what's the matter tonight. Maybe that's what's the matter around our homes and around our churches. We're afraid, or ashamed to entertain Jesus. You're afraid somebody will hear you say, "Amen." You're afraid to raise up you're hands and give Him praise. You're ashamed 'cause your neighbor setting there or somebody else. What do I care about your neighbor? Worship the Lord. You asked Him. You invited Him. Then worship Him when He comes. Hallelujah.
What we need tonight is an old fashion Jesus Christ entertaining place, where men and women can forget theirselves and entertain Jesus.
But He comes anyhow. If you just give Him five minutes a day over in the closet, down in the basement, He will take it. He will take whatever you offer Him. He will take it. That shows to me He's God to me. Amen.
E-41 You know big men act little. Little peanut brain acts big. When you see a guy that thinks he's something, just remember there's nothing to him. I've got with some of the biggest men in the world, and they make you think you're the big man, when you get away from them. But some of these guys that's got a change of clothes or something another, Pastor something another, or some big church, why, they want you to think they're something big. That's the person that becomes nothing.
Notice, Jesus had entered this Pharisees home. I believe He left a little early. He's never late. And Jesus always keeps His appointments. Hallelujah.
E-42 Jesus is here tonight. Jesus keeps His appointments no matter how you--where you are. He kept His appointment with Jonah in the belly of a whale. He kept His appointment with Daniel in the lions' den. He kept His appointment with the children in the--Hebrew children in the fiery furnace. Praise God. He kept His appointment with me on the deathbed.
He's here tonight. "Wherever two or three are gathered together in My Name I'll be in their midst." Jesus keeps His appointments always. He leaves glory maybe a little early so He can get here on time. He keeps His appointments.
E-43 And here He is setting in this Pharisee's house. And God walked in the door, and nobody paid any attention to Him. They were too busy. And that's what we are today. We're too busy making proselytes. We're too busy to see if this persons baptized correct or not. We're too busy to see what position he has, and what we can do with him in the church. We're too busy with the people and the things of the church, to let Christ come by without entertaining Him. We're too busy to see that the... Everything's carried on just so-and-so.
We fail to entertain Jesus after we have invited Him to our place. Many times you're too busy at home in your home life. You got too--so many things you have to do, you can't take time to pray, just too busy. That's what happened there.
E-44 Oh, I wish I could have been that flunky there at the door. If I knowed He was a coming, brother, I'd have had the pan of water waiting. But before I washed His feet I'd say, "Lord, I'm not worthy to wash the--worship You after I washed Your feet. Let me worship You first." Oh, I'd love to have done it.
But there He sets, unwelcome. Think of it. Unwelcome, setting over in the corner, nobody paying any attention to Him. And Pharisee too busy with his doctor friend. He didn't notice Jesus setting over in a corner. And He's setting with His head down.
You know, I'd imagine He never feels very welcome around the rich people that don't want to entertain Him. He's setting... He feels more at home with the people who's willing to humble themselves. Entertain...
There He is setting with His head bowed, His disciples standing outside; they couldn't--wasn't invited, so they couldn't come in. You had to be, really had to be invited to be in one of those banquets.
E-45 But the disciples couldn't come, and here He is setting over there in the corner, nobody paying any attention to Him. He's so uncomfortable. You think that's the way you'd be here tonight, if He come? You think that's the way He is in your home uncomfortable, setting there with dirty feet? Think of it: Jesus with dirty feet. They call Him "Jesu." When I think "Jesu" with dirty feet...
That does something to me to say it. Jesus, my Lord, setting in a religious house with dirty feet unwelcome, parching cheeks, unwelcome, not kissed welcome... The very feet that was going to be pierced with the nails was setting there dirty, with dung from the road and sweat all over his feet smelled, and in that great fine home with His head bowed unwelcome. Nobody washed His feet.
Oh, I--I wished I could be there. Wished I could've been there, don't you? I wished I could've been standing there. Oh, how I'd run to Him.
E-46 How did that flunky let Him get by? I don't know. Unwashed feet, dirty feet, Jesus, my Lord with dirty feet... Somebody neglected; somebody has neglected their duty. And there He is setting there, oh, so uncomfortable in the house, nobody paying any attention to Him, and with dirty feet, smelling bad, and the people passing by Him.
Look on the outside there where all the Easterners are gap anyhow, they was looking over to see Pharisee, and smelling of the food and things, a line drawed, they couldn't come no farther. And Pharisee over there just a rejoicing with his friends and so forth, and Jesus setting there with dirty feet. Think of it.
I see walking along the side of the crowd on the outside, a little woman with a veil over her face. I hear somebody punch another one and say, "Look who's come up."
E-47 The Bible said that she was a awful sinner. We won't have to go in detail about that. She was a prostitute, a foul woman. Listen. Sometimes you push them people back. But remember, somebody introduced her to that life. Before there can be a foul woman, they has to be a foul man. That's right.
Maybe some boy fell in love with her, and--and enticed her, and made her promises, and ruined her life, and introduced her to such, and then pushed her off to one side, and run off to get some other woman. That might've started her. She's some mother's daughter.
I think, "Oh, we're so righteous though, you know." Oh, my. We can't go down and talk to people like that. If they don't live in the finest of homes and they have the best societies, why, we don't want to bring them into church.
E-48 Brother, Jesus said, "Go in the hedges and byways and bring them in," no matter who they are. Sometimes they're the ones who receive the Kingdom of God before some of these stiff-necked so-so's will.
There she comes by. She's looking around, and someone says, "Look--look what come up to Pharisee's dinner. Oh, look who she is. We know; keep your distance."
She walks by. She knows she's hated. Nobody... The self-righteous, "No, sir, give her... Stand back; give her room."
E-49 But I see her go up, and she looks over there, and she sees Him. "Oh," she said, "that can't be. Surely, is that--that must be Him. Well, it is Him. And He's not--He's not welcome. He--He's got dirty feet. And He's unanointed, and nobody's paying any attention to Him." She said, "Surely, somebody's got to do something."
And I see her pull her--her little shawl up around her, and down the street she goes as hard as she can. She goes up in the little old creaky steps up into her little room, and she goes into a little chest, and gets out her little sock, or something there with some money in it. And she said--she said, "No, no, no I--I can't do this. I can't do it." And she starts weeping; she rolled those eyes, "How He looked over at me."
E-50 Nobody could ever look at Jesus and ever be the same. She said it, "I must be beside myself. Look. I know He's a Prophet, and He'd know where I got this money. He'd know how I got it. I can't take this to Him. I just can't do it."
She puts it back; she's weeping, said, "Oh, think of it. Oh He... Nobody wants Him. Oh, I've got to do something about it." And she takes her little sock out again, her little chest, and she looks at it, and she said, "Oh, surely, but it--it's all I got. It's all I can do. Surely He will understand."
And I see her tuck her little money down in her bosom, and throw her shawl over her, and down the street she goes; and she goes into a little Jew store down there where they're selling some spikenard and stuff in a perfume shop. And she goes in, and some old fellow setting back there, grouchy, counting out his money, "My, it's been a bad day. Didn't hardly make the rent." Oh, my.
And the first thing you know, this prostitute walks in.
E-51 "Well, look what come in." He didn't go out as a polite salesman, or gentleman should be, and say, "What could I do for you?" He said, "Well, what do you want?"
She said, "Sir, I want the best alabaster box you got in the house, not just one, I want the best."
Look, she was giving everything she had, every penny; she had to give the best she could. You and I, we just give a little side thing. Are you giving your best? If you're not giving your best, don't make fun of her. She was giving her best in her oil she had.
She said, "I want the best alabaster box you got of ointment."
"Well," he said, "let's see how much money you got?" Of course, the clink of the money changed his--his idea. He counted out two hundred and eighty pieces of Roman denarii, and just--just enough, he gives her the alabaster box. He noticed she had been weeping. Her eyes were stained. She dumps it in her bosom; she takes out the door.
E-52 Somebody nudges, "Look, going there, Look, going there." That's the way they do today. Nudge, nudge, "Look at there; that's a holy-roller. Look, going there. You know you they are? They're one of them. That's one of them gang." Oh, I'm so glad to be one of them; I don't know what to do. Yes, sir.
"There they go. Look where she's going to now, and she's been weeping. Oh, she's one of them fanatics. Look where she's going, right straight up to where they're at."
There she goes up. She's late. She's got to hurry. But brother, it's better late than never. You may wait a long time, dad; you may be sixty or seventy years old, but it's better to be late--be late than never get there. Come on now.
E-53 You said, "Oh, well, I want to get the Holy Ghost sometime, Brother Branham." Right now.
You say, "Well, I'm getting pretty old now; I couldn't be much service." Get It anyhow, better late than never.
She got there. And when she gets there, all the party... She knows she was at the right place, the glasses was tipping together, and the big hoorays, and times of the wine being poured out, and everything. She knowed she was at the right place. Now she tipped on her toes, and she looks back there, and there she sees Him setting.
She said, "I can't. It--it must be... If they catch me in there, what will they do? I'd be out of place if I go in there. If I'd get into that kind of a group in there, I'll be out of place, a person like me. Well, they'll--they'll throw me out. I--I can't go... Maybe He wouldn't want me to do it. I must be dreaming. There must be something wrong," the tears running down her cheeks. She said, "But one time I heard Him preaching, and He preached on this, 'Come unto Me, all ye that labor and heavy laden and I will give you rest. Whosoever will let him come.' Surely, He meant me."
E-54 Then I see her duck her head, and elbow her way through the crowd. She's trying to get to Him. That's the way to do. Elbow your way through the crowd till you get to Him, no matter who says, "Days of miracles is past. There ain't no such a thing as Divine healing. No such a thing as heartfelt salvation." Elbow your way. Get right through the crowd. You don't care what the people says; get to Jesus. That's the only Fountain of salvation she had. The only Fountain you got, only Fountain anybody's got, is make your way to Jesus. If you have to elbow your way your way through every denomination and everything else, get to Him, quickly.
E-55 Oh, my. She got beside of Him, and she... There set Jesus. She took a hold of His... She didn't know what to do. She fell down before Him; she was weeping. The tears was a rolling down her cheeks and off her chin. And the first thing you know, she picked up His feet, and she begin to rub His feet. She was so happy. She was standing by the Fountain. She was standing by the only cleansing place that her soul could ever be cleansed. She was standing by the only Fountain of Life that ever sprung up in the earth.
There she was in her condition. She was rubbing His feet. And the first thing you know, she--she got beside herself. She didn't know what to do--she was doing. And she was crying, the tears running off her cheeks, and she was rubbing His feet, and she found herself washing Jesus' dirty feet with her tears. What a water, and washing Jesu' dirty feet with her tears. The greatest water that ever come, the tears of a penitent sinner, washing the feet of the Lord Jesus.
E-56 As she wept, and she was washing His feet, she--she was beside herself. She didn't know what to do. God help us to get beside ourself long enough to get saved anyhow.
Sure she broke all of the rules of the party. What was the party taking place now? What do we care what the party was doing, how many rules she broke? She was getting before Jesus and getting saved. And that's what we need to do tonight is to get before Jesus and get saved.
No matter what you're breaking the rules, or the regulations, that has nothing to do with it. The thing of it is, is get before Jesus. And she was washing His feet with her tears, and she was... First thing you know, she was so excited she started to raise up and all of her hair, that she had pinned up on her head, fell down. And she begin to wipe His feet with her--with the hairs of her head.
It'll be a hard time for a lot our Christians sisters to do that: have to stand on their head to do it; they ain't got enough hair to wipe His feet with their hair. That's right. I don't say that for a joke. But let me tell you something. The Bible said, "A woman's hair is her glory." Yes, sir.
E-57 Look what a beautiful place it fit there. Her tears of repenting, she was washing His feet. And the only decent thing she had about her was her hair. And her glory fell down. Hallelujah. Her glory, she was wiping Jesus' feet with her glory. Hallelujah.
God, let me with everything I am to wipe His feet, wash His feet, worship Him in the Spirit, do everything I can to make Him welcome in my heart, saying, "Dear Lord Jesus, here take me and make me Yours."
She was wiping His feet with her hairs of her head. And the first thing you know she found herself [Brother Branham makes kissing sounds--Ed.] kissing His feet. And I tell you, Pharisee Jones turned white and then red. The Devil really took a hold of him. I can see him [Brother Branham makes a sound in his throat three times] Oh, what a rage he was. Breaking up his party, it would ruin his church.
E-58 And don't you never... Why, he said, "Looky here. If that man was a prophet, He'd know what kind of a woman that was around Him." Listen. "Why, that would ruin his reputation." No, he's wrong. Jesus' reputation is made where sinners are, not as... Sinners coming to Him never ruins His reputation; it makes His reputation. We need more of that sinners before Jesus make them a reputation 'cause they're ready to repent.
And there wiping His feet, kissing His feet, and she was, oh, so beside herself. She was weeping. She was going on. She was... Just simply she didn't know what she was a doing. That's what we want to do. Get before Christ till you can lose yourself.
The old song said: "Let me lose myself and find it, Lord, in Thee." Let me lose all the prestige I got. Let me lose everything so I can find myself in Thee.
E-59 Then when the first thing you know, Pharisee begin to speak and she raised up. Jesus looked over, and He said, "Simon, I have somewhat to say of--about you." Said, "I come to your house on your invitation, and you never washed My feet."
He said, "But this woman and... has." And said, "You never give Me any kiss. You never made Me welcome. You never give Me any ointment to go on My head." But said, "This woman ever since she has come in has never ceased to even kiss My feet."
E-60 He turned to the woman for that gallant act; He said, "If I say unto thee, thy sins which were many are all forgiven thee."
Oh, what would we care what the world would say, as long as I can hear them words, "Thy sins which were many are all forgiven thee."
Oh, God, someday when life is all over, I--I--I want to crawl up to His feet. I--I--I want to just pat His feet, them feet that was going to be nailed scarred in a little awhile, setting there dirty, and she washed them with tears of repentance, wiped them with the glory of her hair, kissed them with her lips. And the grease, and the--of the oil still on her lips, and her standing looking to see what He was going to say.
E-61 For all this, and all she had, she laid all of her glory down, all of her money down, everything she had, and had put--spent everything she could on Him. And there she was kissing His feet, and her lips all greasy with the oil, the tears running down her cheeks, her hair hanging down, and wet with the grease and oil on His feet like that when she broke the spikenard box and poured it all over His feet, every bit of it. She never just held any back; she poured it all on His feet.
And there He was--she was setting there. He said, "Thy sins which are many are all forgiven thee."
God help us tonight to get--and lose ourself away from our self-styled starchy ideas and find Jesus Christ and love Him. Oh, may He grant that to every lost sinner in here tonight while we bow our heads.
E-62 Our heavenly Father, as we think of our Lord Jesus coming and being not entertained in the house that He was invited... O God, may the people here in Chicago, may the people here now, along with myself just lose ourself in Thee and entertain Thee, Lord, with all of our heart, with all of our strength, with all of our mind.
May we worship Thee in the Spirit and in truth, in the beauty of holiness may we live everyday. Not noticing what the world's got to say about it, but what You say about it, Lord. Grant it.
Bless these people here tonight. And if there be one here, Father, who doesn't know You as their Saviour, may they look up and say, "Lord, many times I've ask You to come to me, but I've been just a little bit ashamed of You around my boss. I've been a little ashamed of you around my neighbor. And I--I just put You off in the basement, or somewhere, somewhere when I was off to myself. I--I been ashamed of You, but God if you'll forgive me for it, from this night on I'll never be ashamed of You again. I'll testify of you everywhere. When my company comes, I'll lead them all in prayer. I'll do everything that I can, Lord, to worship You."
God, grant that that'll be the attitude of every person in Divine Presence tonight.
E-63 While we have our heads bowed. I just wonder anywhere in the building if someone here would say, "Lord, I'm... I'll just raised up my hand not to the preacher, but to You, God. I've been slothful in entertaining You. I've been kind of backward. I've been ashamed. I've joined that starchy party of Pharisees, and I've really been ashamed of You. But if You'll forgive me, Lord, from this night on I'll never be ashamed of You again."
Will you raise your hand and say, "God, be merciful to me?" God bless you, you, you, you. That's right. Up in the balcony, up above, God bless you; that's good. May the Lord bless you. Put up your hand. That's right. "God, be merciful to me." God bless you all over here on the right. I see your hands all up and down. All down through the center aisle now, God bless you. Over in these other aisles to my left, the Lord bless you.
E-64 "Jesus, by this I'll raise up my hand." Say, "I'll never be ashamed of You again if You'll forgive me for the way I've entertained you. You've come to my heart; you've told me lots of things to do. You just bless me, so I just want to cry out, but I'd be ashamed to do it. I'll never do it again it, God. When You speak to me I'll answer You. I'll love You. I'll testify of Your goodness everywhere."
Now, if someone else, that didn't put up their hand, would want to put up their hand before we have prayer, before we start praying for the sick, would you raise your hand? All right. That's right. God bless you. God bless you, dad. God bless you way over in the corner; I see you. Way... That's good. I like to see you do that. Way back in the back, I see you. So does God see you. Down here I see you, brother. God bless you, sister. Yes, you, brother, I see your hand. God does surely. Yes, sister, yes, brother. That's right.
E-65 Way back here there I see you, sister. See you back there, brother. That's good. Way back in the back, I see you, sister, with your hand up. Down here in front, yes, brother. God bless you. That's right. That's right. God bless you. Sixty, seventy-five hands has went up already. Would somebody else say, "God I'm raising my hand."?
People's got their heads bowed, but God, "I want You to make me a real, real worshipper of You, a real Christian that You'd be pleased. If I have to do..."
God bless you, sister, I see your hand. You over there, I see your hand. You there, with the checked dress, I see your hand. Way back in the back, brother, yours. God bless you, sister. God bless you, brother, you, and you back there, yes. Oh, my, hands continually going up.
E-66 "I want from this night on, God I--I know You're here; I know You'll meet... But I've just put You off. Now, if my boss would come home with me, I'd want all of my neighbors to know that my boss was home with me. But, Jesus, I invite You to come. And if somebody comes in, I'll put You off in the corner till after they leave. I--I won't go ahead with prayer. I won't ask them if they'll bow in prayer with me, because I have--was in prayer when they come up. I've been ashamed of You in church. I've been ashamed to testify when I was called on. I've been ashamed to lead in prayer. I've been ashamed to talk to the group, the boys that I run around with, or the girls. From this night on, Jesus, I'm going to talk about You. I'm going to testify of You everywhere."
Would you raise your hand, somebody that has not raised their hand? Somebody else now? God bless you. That's good. God bless you, dad, I see you back there, a real old man, trembling with his hands up. God be merciful to him. God bless you, young lady. That's mighty fine. God bless you, sister, down here. That's mighty fine.
E-67 I'm just so happy to see you do this. God bless you, my colored sister. God bless you, brother, back there. That's very fine. Anyone else in the balcony, now when looking up that way? I say... Raise your hand say, "Jesus, be merciful to me."
God bless you little fellow. That's good. I'm glad to see you do that, honey. Just a boy, but that's good. You love the Lord Jesus? You're young now, and He's here in the building tonight. He's looking at you. He's speaking to your heart. He's telling you to put up your hand. Are you ashamed to do it right here on the very start of it? All right? That's right. The Lord bless you now, while we bow our heads.
E-68 Heavenly Father, You see those who put up their hands. You know all about them. Now, I pray, God, that this will be the moving and the breaking time, that there'll be such a revival sweep this week, until homes will be reunited, Lord, and the power of God will come into every home: old fashion prayer altars, where dad and mother and the children are around the--the table a praying, and down in the bedroom, and in the living room, praying, and worshipping Jesus and making Him welcome.
When the Holy Spirit strikes them and says, "Go talk to John about coming to church," may they go right straight and do it. For it's You, Lord. Let them not be ashamed to go talk to John, or the girl, or whoever it is about You. Grant it, Father. May it be a great time.
Bless all these who raised their hands. Save them; forgive them of their sins, and--and make them Your children. We pray in Jesus Christ's Name. Amen.