Une Robe D'occasion

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Date: 56-1125M | La durée est de: 1 hour | La traduction: Shp
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1 Je parlais avec le pasteur. Je disais... Hier, je lui avais demandé de me téléphoner; et finalement, je me suis rendu compte que, simplement, je... Toute la journée, il n' y a pas eu d'appels téléphoniques, et je me suis dit: "Eh bien, je me demande ce qui ne va pas. Il y a quelque chose... Tout est si calme." Et quelque temps après, sœur Wood est venue avec une poignée d'appels téléphoniques. Mon téléphone était en panne, ainsi, si l'un de vous a téléphoné - le téléphone sonnait, mais il ne retentissait pas; le problème était donc au niveau du standard. Cela a été arrangé hier soir, vers 20 heures, ou peut-être, un peu avant, et le téléphone... Maintenant, les appels passent.

2 Nous sommes heureux de nous retrouver à la réunion ce matin. J'ai attrapé un gros rhume, du genre que j'attrape généralement à mon retour à la maison. Il m'est arrivé de patauger dans une neige qui m'arrivait aux hanches, de passer aussi nuit dehors, je n'y pense jamais quand je suis loin d'ici, mais il suffit de traverser cette colline-là, à New Albany (c'est tout ce qu'il faut pour entrer dans cette vallée), alors j'attrape un mauvais rhume. Et c'est... Je ne sais pas; il y a quelque chose dans cette vallée qui la maintient bas, et elle est en bas, et je ne m'y accommode pas du tout.

3 Eh bien, nous sommes heureux d'être à l'église, comme je l'ai dit, et d'entendre notre aimable et cher pasteur présenter au Seigneur Jésus sa requête en notre faveur. Et - et d'entendre - c'est triste d'apprendre que beaucoup sont malades et dans le besoin, et d'apprendre comment le diable s'est déchaîné en rendant tout le monde malade.

4 Et - et une petite dame s'est levée près de sa sœur qui est là derrière... et je sais que sœur Sires qui est là était avec elle. Le médecin l'avait donc renvoyée à la maison pour y mourir. Et elle croit toujours qu'elle va se rétablir. Et elle est dans un état critique, très critique. Ma belle-mère aussi(elle a maintenant 70 ans) est dans un très mauvais état. Et il y a certainement beaucoup de maladies partout dans le pays. Et il y a aussi un Saint-Esprit partout dans le pays, voyez-vous, Qui guérit nos maladies, si nous pouvons seulement trouver grâce auprès de Lui.

5 Et maintenant, comme la gorge me fait mal, pas faire mal, mais elle est irritée, je n'essayerai pas de prêcher, mais je vous parlerai simplement pendant un moment, partant de la Parole, et ensuite, je prierai pour les malades. C'est ce que j'avais promis de faire. Mais avant d'en arriver là, j'aimerais annoncer d'autres réunions. Je...

6 Dans mes réunions, j'ai eu à rencontrer en quelque sorte un peu d'opposition de... Pas d'opposition, mais juste un peu d'incompréhension. Et souvent, je - je n'ai pas de moyens de diffusion pour mes réunions, comme - comme en ont beaucoup d'autres frères dans le champ missionnaire, des moyens de diffusion tels que la radio, la télévision, les magazines et autres. Et cela étant, eh bien, quelqu'un dirait : "Frère Branham sera ici." Eh bien, on a annoncé que je serais à trois endroits au cours de cette semaine, rien que pour aujourd'hui, à trois différents endroits: l'un dans le Kentucky et deux (que je connais) en Californie. Et vous n'y pouvez rien, étant donné que je n'ai pas d'autre moyen officiel de diffusion; cela rend donc les choses un peu difficiles

7 Et, oui, s'il arrive que quelqu'un de Madisonville, dans le Kentucky, se trouve ici, il avait annoncé que j'allais être là-bas la semaine passée, et je n'en savais rien. Et je suis rentré à la maison, et - et on avait annoncé cela; et le frère qui a annoncé cela s'appelle Epplys, ou je pense que c'est cela son nom, il l'a fait avec toute la bonne foi. Il m'a téléphoné pour me demander si nous pouvions bien faire un saut là-bas à l'improviste pour - pour être en bénédiction et recevoir une bénédiction de son peuple. Et il a téléphoné. Je lui ai dit de demander à frère Moore. Eh bien, alors, j'ai dû effectuer un déplacement. Je lui ai dit que je devais quitter le même jour. Eh bien, frère Moore a omis d'en informer qui que ce soit. Et quand... ou de m'en faire part, ou plutôt d'en faire part à ma femme. Ainsi, je me trouvais là dans l'Idaho, et à peine rentré, la réunion était en cours.

8 Ainsi, et ainsi, j'ai compris pendant ce...qu'on ne peut pas prendre des dispositions depuis la Louisiane pour des choses qui se passent ici. Ainsi, j'ai tout simplement pris la relève pour faire moi-même des préparatifs, pour faire moi-même les préparatifs des réunions jusqu'à ce que mes réunions aient...C'est gentiment que je... Oh, je ne sais pas, je pense que la confession est une bonne chose pour l'âme, n'est-ce pas? [L'assemblée dit : "Amen."- N.D.E.] En fait, j'ai trop fait traîner les choses. Et je laissais tout simplement n'importe qui, n'importe où, s'y prendre à tout hasard. Et je me suis rendu compte que cela ne marchait pas. Après un long temps, vous placez... Il vous faut mettre en place un système à cet effet. Et maintenant, j'essaie de prendre des dispositions.

9 Et je - et je vais voir madame Arnold. Je... Il y a ici à Louisville un homme qui a été très gentil lorsque je tenais des réunions ici, et son nom, c'est frère Durvan. Et il voulait une ou deux soirées de réunions. Je vais voir sa petite Teddy, je crois, Teddy Arnold, pour quelque temps cette semaine.

10 Et puis, le samedi et le dimanche prochains, si possible, le Seigneur voulant, j'aimerais être là à Madisonville. Ils ont là vingt-cinq, trente ministres. Eux tous étaient assis là, ils sont venus pendant quelque... l'un venait de six ou sept cents miles. Eh bien, il n'y a personne là, ainsi... n'était pas là, ce n'était pas ma faute, mais tout simplement, je... mais c'était tout simplement un malentendu, ou qu'on a négligé de lui téléphoner. Et j'essayerai d'être là le week-end prochain, le Seigneur voulant.

11 Ensuite, du 5 au 6, je serai à Brooklyn, à New York. Et puis, le 14, le 15 et le 16, je serai à Parkersburg, en Virginie-Occidentale. J'ai fait ces arrangements récemment, hier soir et ce matin. Eh bien, Charlotte, en Caroline du Sud, figure bien sur la liste, mais je ne sais pas. Enfin, ça sera les vacances.

12 Ensuite, nous irons à la Côte Ouest, où l'on prépare une - une grande réunion dans un auditorium. Maintenant, il s'agit - il s'agit là de petites réunions comme celles tenues dans des écoles secondaires et à d'autres endroits de ce genre. Mais celle de la Côte Ouest sera une - une réunion de deux villes, une réunion rassemblant deux villes, Oakland et San Francisco.

13 Et puis, la délégation de Phœnix, comme frère Roberts ne peut pas être là cette année, je dois pour ainsi dire le remplacer à Phœnix, dans les - dans les réunions de toute la région de Maricopa. Ce sont des efforts unis.

14 Et priez pour moi, car je - j'en ai besoin. Et je me rends compte que chaque fois que la foi se dresse, les démons pointent chaque arme de l'enfer droit sur cela, comme cela, vous voyez, ainsi cela rend la chose bien difficile.

15 Ainsi, ce matin, en vue de prier pour les malades... Maintenant, j'aimerais lire un passage de la Parole éternelle de Dieu et parler juste pendant quelques instants, partant des Ecritures, et ensuite, prier pour les malades. Oh, comme j'aime parler de Lui! Pas vous? J'aime bien parler de Lui.

16 Maintenant, j'aimerais lire dans la Bible, 2 Rois, chapitre 2, verset 12, un passage tiré de là. Et Elie vit cela, et... s'écria : Mon père! mon père! Chars d'Israël et sa cavalerie!

17 Et maintenant comme texte, ou plutôt sujet, j'aimerais parler d'Une robe d'occasion. Ainsi, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions pendant que nous vous parlerons ce matin. Et priez pour nous.

18 Pendant ce temps du règne d'Israël dans le pays (Israël était une nation, et c'était une nation puissante), c'était quelque peu un temps de paix sur le plan militaire. Mais sur le - le plan spirituel, c'était disons un - un temps de - d'imitation. Et si nous regardons là dans l'Ancien Testament, nous pouvons toujours trouver des exemples de ce qui se passe aujourd'hui. Chaque fois, dans la Bible, les événements qui arrivent aujourd'hui ne sont que des antitypes de ce qu'il y avait au commencement.

19 Eh bien, tout ce qu'il y a au monde aujourd'hui trouve son origine dans le Livre de la Genèse. Il n'y a rien au monde qui n'ait commencé dans la Genèse, car c'est là le commencement. Et c'est là que chaque isme a commencé. Tout ce qui a un commencement a commencé dans la Genèse. Et la vraie église a commencé dans la Genèse. Et les faux croyants ont commencé dans la Genèse. Et l'indifférence a commencé dans la Genèse. La Genèse était le commencement.

20 Et maintenant, pendant le règne d'Elie, ou plutôt pendant le pèlerinage d'Elie ici sur terre, lui qui était le prophète de Dieu pour cette heure-là...

21 Et Dieu n'a jamais manqué de témoin sur la terre. Dieu a toujours eu quelque part, à un endroit quelconque, une personne sur laquelle Il peut mettre la main et qui tient lieu de témoin. Ainsi, s'Il a fait cela là depuis la Genèse, le commencement, assurément que quelque part, maintenant, Dieu a un homme sur qui Il peut mettre la main. En effet, Il - Il a plus d'un homme maintenant, Il a beaucoup d'hommes sur lesquels Il peut mettre la main, parce que nous en arrivons au - au temps de la récolte, au temps de la moisson.

22 La Genèse, c'était l'ensemencement, et ces six mille ans ont été le temps de maturation de la moisson. Et maintenant, la semence est redevenue elle-même une semence. Elle était devenue une fleur, et de la fleur, elle est devenue le - le fruit. C'est maintenant le temps de la récolte, le temps de la moisson de toutes les grandes choses qui ont eu un commencement. La vraie église qui avait commencé dans la Genèse en est arrivée au temps du fruit, le fruit de l'Esprit. Et l'antichrist qui avait commencé dans la Genèse en est arrivé à son fruit. Et nous sommes bien au temps de la fin de toute la dispensation de ce monde, le... de l'être mortel. Et nous sommes... C'est le temps le plus glorieux que n'importe qui, ou plutôt qui que ce soit, dans n'importe quel âge ait vécu, c'est ce temps-ci. C'est un temps d'agitation. C'est un temps de tourments pour les pécheurs, mais c'est un temps merveilleux pour les chrétiens; en effet, nous savons que nous sommes - sommes en train d'emballer - ou plutôt de conjuguer ensemble les derniers petits efforts pour rentrer à la Maison et aller à la rencontre du Seigneur.

23 Eh bien, les gens aujourd'hui - lorsque vous regardez partout et que vous voyez le grand trouble et la détresse que connaît la nation, où... Il y a quelques soirées, je parlais à quelqu'un (c'était l'un de ces surveillants qui montent la garde ici), et il disait : "Frère Branham, le gouvernement nous a demandé de ne plus conseiller aux gens de se coucher près - sur le plancher, loin de la fenêtre, en cas de bombardement, ni non plus d'aller dans la cave, car cette nouvelle bombe, on peut la téléguider par radio, de Moscou à la 4e rue à Louisville, et elle tombera exactement dans cette rue. On la lance, elle contient de...?... choses, à l'intérieur, des explosifs; et elle en contient des milliers. Elle est guidée par les étoiles et le radar, et on peut la faire tomber exactement sur la 4e rue à Louisville, à partir de Moscou, en Russie. Et lorsqu'elle frappe là... on n'a pas besoin d'utiliser un avion ni quoi que ce soit. On la lance tout simplement à partir de là, et elle vient tomber exactement ici. Et elle va faire une excavation dans le sol, par l'effet du souffle, d'un rayon de quinze mètres carrés - quinze mètres carrés de tout côté et d'une profondeur de 175 pieds[environ 53 mètres - N.D.E.] " Tout ce qu'il y a à faire, c'est s'apprêter à s'envoler vers le haut, c'est l'unique chose à faire lorsque ce temps arrive.

24 Pensez-y bien, on peut en lancer cinquante, ou cent du coup, si on le voulait. Et tout sera terminé dans l'espace de, je pense que c'est 60 ou 80 minutes, ou quelque chose comme cela, ou plutôt secondes - secondes, de là jusqu'ici, tout sera complètement anéanti. Rien ne subsistera entre Louisville et Henryville, et entre Louisville et - et Bardstown, ou par-là, sinon une excavation dans la terre avec un tas de poussière là-dedans. C'est tout ce qui restera. En plus des régions où cela explosera, ça brûlera sur des milliers et des milliers au-delà de ces régions. Et pendant que l'une tombe ici, l'autre tombe quelque part ailleurs, et ça se rejoint.

25 Je suis très content que nous ayons un Abri. "Le Nom du Seigneur est une Tour forte et les justes Y accourent et sont en sécurité." Peu importe combien de bombes ou combien de n'importe quoi d'autre, là, nous sommes en sécurité. Ainsi, pour le monde et le pécheur qui n'ont pas cet Abri, ou qui manquent cette zone de sécurité, c'est un temps d'agitation. Je crois que si je n'étais pas un chrétien, je deviendrais fou à force de penser à ce qui pourrait arriver à tout moment. Et avec une maison pleine de petits enfants, et tout, je ne saurais que faire. Mais je suis très heureux de ce que je peux me tenir dans ma maison et leur présenter un Abri qu'aucune bombe ne pourrait jamais atteindre, ni rien d'autre, sous les Ailes protectrices du Seigneur Jésus. "Ce n'est pas par la puissance, ni par la force, mais c'est par mon Esprit", dit le Seigneur. Voyez? C'est cela notre protection.

26 Et quel grand et glorieux temps est-ce, de savoir que tout péché et toutes les luttes et toutes les épreuves de la vie seront bientôt finies! Tout prendra fin un de ces jours, et nous rentrerons à la Maison pour rester avec le Seigneur. Maintenant ce qui reste, c'est un temps pour prêcher la Parole et faire entrer dans cette grande Tour autant - autant de gens que possible.

27 Et puis, comme nous voyons le modèle de notre leçon aujourd'hui, tiré d'Elie durant son règne, il... ou plutôt durant son pèlerinage sur la terre, eh bien, c'était un grand et puissant homme. Dieu l'utilisait puissamment, avec une grande puissance. Et nous voyons que pendant ce temps, il y avait un groupe d'imitateurs qui essayaient d'imiter Elie, qui essayaient de faire les mêmes choses qu'Elie.

28 Et nous trouvons aussi la même chose aujourd'hui: l'imitation du christianisme; les gens qui essayent d'agir comme des chrétiens, qui essaient de se faire eux-mêmes chrétiens. Vous ne pouvez pas faire cela. C'est Dieu qui doit le faire. Il est le seul qui fait cela.

29 Ainsi, les gens avaient fondé une école qu'ils appelaient "l'école des prophètes". Et tous, ils fréquentaient l'école des prophètes, et on les instruisait. Et je peux me représenter tous ces prédicateurs, là, portant le même genre de costume qu'Elie. Je peux me les représenter essayant d'imiter sa voix, sa façon de parler, et - et la façon dont il se présentait; chacun essayait de faire la même chose, car Elie était un grand homme que Dieu utilisait.

30 Et nous voyons la même chose aujourd'hui. Je suivais une émission à la radio, il n'y a pas longtemps, on a des Billy Graham partout dans le pays depuis que Billy était à Louisville. Tout le monde essaie d'imiter la même chose, se peigner les cheveux presque de la même façon, et - et s'habiller de la même manière, avoir le même timbre de voix et tout le reste. Mais vous ne pouvez pas faire cela. Vous devez rester juste ce que vous êtes et ce que Dieu a fait de vous. C'est vrai. Ainsi donc, nous voyons que la même chose se faisait, peut-être, à cette époque.

31 Eh bien, Dieu voyant, ayant vu d'avance que les jours d'Elie étaient comptés, qu'il avait une certaine durée de vie sur terre (comme chacun en a une), Il cherchait à trouver un successeur à Elie. Et lorsque Dieu trouva cet homme, Il l'appela. Il n'était dans aucun séminaire lorsque Dieu l'a appelé. Il labourait un champ, avec les bœufs d'attelage, servant, ou prenant soin de sa mère et de son père. Et Dieu l'appela pour être le successeur d'Elisée, ou plutôt d'Elie.

32 Peut-être que beaucoup de gens dans cette école pensaient que ce serait sûrement eux qui seraient le successeur d'Elie, qu'ils porteraient sa robe aussitôt qu'il en aurait fini avec.

33 Mais, c'est Dieu qui appelle. C'est Dieu qui choisit. C'est Dieu qui élit. C'est Dieu qui met les choses en ordre. Dieu a placé dans l'église les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme docteurs, les autres comme évangélistes et pasteurs. C'est Dieu Lui-même qui fait cela. Nous, nous ne pouvons pas rendre un cheveu noir ou blanc, nous ne pouvons non plus rien ajouter à notre taille par nos inquiétudes. Dieu, dans Sa grâce infinie, et par Son élection et par Sa prescience, met ces choses en ordre, et tout l' engrenage tourne harmonieusement. J'aime cela.

34 Je serais un homme découragé ce matin, si je ne croyais pas à l'élection et à l'appel de Dieu. Si je pensais que ce monde était abandonné à son propre sort, par la puissance de l'homme et par la sagesse de l'homme, et par les grosses légumes et les Nations Unies et ceux qui ne mentionnent même pas le Nom de Dieu, je serais une personne découragée. Mais je ne compte pas là-dessus pour trouver une issue.

35 Je regarde dans les pages de ce vieux Livre-ci, où Dieu a tout écrit; et tout arrivera exactement comme Il l'a annoncé, un point, c'est tout. Ainsi, la seule chose qu'il me faut faire, c'est de ne pas me ranger de leur côté, mais de me mettre du côté du Calvaire; du côté de Dieu, m'aligner sur Sa Parole, rester dans Sa Parole. Peu importe combien cela peut sembler aller dans un certain sens, ce sera tel que Dieu le veut. Il ne pourra pas en être autrement. En effet, Lui étant infini, connaissant la fin depuis le commencement, Il fait donc concourir tout pour Sa louange. C'est vrai.

36 "Tout devra concourir." Chaque chose devra occuper parfaitement sa place. Oh! la la! Si cela ne donne pas du courage à un chrétien! Rien ne peut mal tourner. Après tout, ce n'est pas notre Bible, c'est la Sienne. Il ne s'agit pas de notre sagesse, il s'agit de la Sienne. Et la seule chose que nous devons faire, c'est d'y placer notre foi et notre confiance, rester calmes pour voir la Gloire de Dieu, voir comment Cela évolue jusqu'à Sa place, et chaque roue étant en action. Cela peut être dispersé ici et là, mais quand Dieu prononcera la Parole Cela évoluera jusqu'à la place qu'il lui faut.

37 Il connaissait la fin depuis le commencement. Il savait qui Il allait choisir. Il savait qu'Élisée allait prendre la place d'Elie, avant même que le monde fût formé. Tout doit marcher parfaitement bien.

38 Et nous nous inquiétons au sujet de nos bien-aimés et des autres : "Vont-ils jamais entrer?" Si leurs noms étaient inscrits dans le Livre de Vie de l'Agneau avant la fondation du monde, ils conviendront bien là. C'est tout ce que ça peut faire. Nous donnons des témoignages et nous faisons briller la Lumière. C'est Dieu qui agit, c'est Lui qui Leur apporte la chose.

39 Maintenant remarquez, Elie, lorsqu'il a eu jeté sa robe sur lui, qu'il l'a eu essayée, en d'autres termes, le prophète Elie, qui portait le manteau de Dieu sur ses épaules, était descendu là pour le mettre sur Élisée, le cultivateur, pour voir si cela allait lui convenir. Et ça lui a pris environ dix ans pour être changé afin de convenir au manteau.

40 Vous savez, souvent Dieu nous amène à l'atelier et nous taille. Eh bien, il n'a pas changé sa robe pour qu'elle convienne à Élisée, Il a changé Élisée pour que celui-ci convienne à la robe. Et c'est ce qu'Il fait aujourd'hui. Il nous change, nous, pour que nous convenions à la robe, et non la robe pour qu'elle nous convienne. Parfois, nous voulons amener la robe à nous convenir, mais nous ne le pouvons pas. Vous devez (laisser) être changé en fonction de la robe. C'est la robe de Dieu, et Il l'a confectionnée parfaite. Et nous devons... Il doit nous amener dans cette dimension pour faire en sorte que la robe nous convienne.

41 Ainsi, nous ne pouvons pas être parfaits par nous-mêmes. Nous savons que nous ne le pouvons pas. Cela nous est impossible, et pourtant Il nous a dit de l'être. Ainsi - mais ce qu'Il a fait, Il a offert l'expiation pour nous : le Seigneur Jésus-Christ et Sa justice. C'est de là que vient la perfection; en ignorant notre propre sainteté (en fait nous n'en avons même pas), et nos propres pensées, qui ne devraient même pas être là. Mais nous nous reposons solennellement sur l'œuvre accomplie par le Seigneur Jésus. Dieu L'a envoyé sur terre et c'est en Lui que nous avons notre repos.

42 Remarquez, pendant toutes ces années, autant que nous le sachions, il n'avait que cet unique baptême de la robe, qui l'enveloppait. Mais au cours des années, Dieu a modelé le caractère de l'homme au point qu'après son appel, il convenait dans la robe et était un serviteur du Seigneur.

43 Et alors, quand Elie passa par-là et jeta cela sur lui, et ils se mirent en route vers Guilgal et plusieurs autres endroits; ils ont continué leur voyage, leur route, jusqu'à l'école des prophètes. Et finalement, Elie essayait de convaincre Elisée à rentrer. Avez-vous remarqué cela? Essayant de le convaincre à rentrer. Il lui a dit : "Je..." En d'autres termes : "Peut-être que la route est trop raide pour toi, mon fils. Peut-être que c'est un peu trop étroit pour que tu y marches."

44 Vous savez, là où Elie se trouvait, c'était étroit. Et partout où le vrai serviteur de Dieu prêche l'Evangile, c'est un Evangile du chemin étroit, un Evangile pur, là où Il est prêché.

45 Eh bien, un jour, il monta là à l'école des prophètes pour leur rendre visite, et on lui demanda de quitter. Ils lui dirent : "Nous sommes trop à l'étroit ici."

46 Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est un peu plus de prédication de l'Evangile du chemin étroit, qui séparera le blé de la balle, ou le vrai du faux, qui appellera le juste "juste", et le faux "faux".

47 Tous ces hommes, avec leur expérience, et tout ce qu'ils étaient ont envoyé chercher quelque chose à manger, et l'un d'eux trouva de la vigne sauvage, il cueillit des coloquintes sauvages, il prépara la mort dans un pot ecclésiastique. Et la chose suivante, vous savez, ils s'écrièrent : "La mort est dans le pot!"

48 Mais Elie, ayant une double portion, savait quoi faire; aussi a-t-il mis une poignée de farine dans le pot et a-t-il dit : "Maintenant, allez-y et mangez cela." En d'autres termes, ils...

49 Aujourd'hui, sous forme de type, je pourrais penser que nous avons beaucoup de méthodistes, de baptistes, de presbytériens, de luthériens, de pentecôtistes et tous les autres, tous mélangés, et l'un combat l'autre. Et nous n'avons pas besoin de faire sortir tout et de nous en débarrasser, combattant les uns contre les autres. Nous avons besoin d'une autre poignée de farine. Gardez la même église.

50 La farine provenait de la maison ou plutôt de cette école-là; c'était l'offrande de farine que les gens avaient apportée, et les prémices de la moisson, c'était moulu avec une certaine pierre de moulin qui rendait toutes les graines de farine identiques. Alors lorsque...

51 Et puis cette farine était la même, c'était un type de Christ. La farine, c'est la vie. Et comme type identique de Christ, la farine était moulue, cela signifiait : Jésus-Christ le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Et la farine dans l'offrande de farine, lorsqu'on mettait cette farine là, en mettant Christ dans la mort, cela a apporté la vie. C'est ce qui fait la différence. Dans notre forme mortelle, dans nos différences, dans nos disputes ecclésiastiques et tout, si seulement nous pouvions y mettre Christ, cela changerait la mort et la séparation en Vie, si seulement nous pouvions le faire.

52 Il y a dix-neuf millions de baptistes en Amérique. Il y a treize millions de méthodistes en Amérique. Il y a onze millions de luthériens en Amérique. Et dix millions de presbytériens en Amérique. Et Dieu seul sait combien de catholiques il y a, eux qui dépassent n'importe quelle dénomination. Mais, dans tout cela, de quoi avons-nous besoin? D'une poignée de farine. Nous avons besoin d'apporter la vie à l'église. Et Christ est la vie. Il est venu nous apporter la Vie.

53 Ainsi, ils avaient leurs disputes, et leurs écoles, et leurs théo - théologies et tout le reste.

54 Et alors Elie dit à Elisée : "Tu ferais mieux de faire demi-tour, parce que le chemin pourrait être un peu rude." Mais un homme de Dieu, qui a été une fois en face de la chose, ou plutôt sur les épaules duquel on a jeté la robe de la puissance et de la justice de Dieu, il ne lui est pas du tout facile de retourner.

55 Lorsque j'ai entendu le pasteur dire ce matin que notre... que beaucoup commencent à se décourager... - ce dont nous avons besoin, frères, c'est de prendre courage! Ce dont nous avons besoin, c'est d'être encouragés. Et c'est vrai. Les épreuves peuvent venir. Nous n'avons jamais reçu la promesse d'en être exemptés, mais plutôt la promesse qu'Il nous accordera la grâce pour les traverser. Si la montagne est trop haute pour être surmontée, si c'est trop profond pour passer en dessous, trop large pour être contourné, Il accordera la grâce pour aller de l'autre coté. C'est vrai. Ne vous en faites tout simplement pas, mais gardez vos yeux fixés sur Christ, car Il est le seul qui peut nous amener de l'autre côté.

56 Eh bien, nous les voyons, au cours de leur voyage, arriver à cette école. Et il a dit : "Eh bien, reste donc ici. Reste ici, et établis-toi ici, sois un bon enseignant de théologie, et tout le reste. Et probablement qu'un jour, tu pourras devenir le doyen de l'école supérieure, ici. Mais moi, je dois continuer jusqu'un peu plus loin."

57 Pouvez-vous imaginer un homme de Dieu satisfait d'être un doyen d'une école supérieure, alors que la puissance de Dieu était là tout autour de l'endroit où il se trouvait? Non, monsieur. Il a dit : "L'Eternel est vivant, et ton âme est vivante, je ne te quitterai point." J'aime cela.

58 Tenez-vous-en à cela, peu importe combien il y a des découragements, venant de votre mère, de votre père, ou de votre pasteur. Accrochez-vous à Lui.

59 Ils se dirigèrent vers le Jourdain. Ils traversèrent et Elie dit : "Maintenant, que veux-tu que je fasse pour toi?"

60 Il répondit : "Qu'une double portion de ton esprit vienne sur moi." Il savait qu'il avait un travail à faire. Il a dit : "Une double portion." Pas juste une bonne expérience chaude, pas juste une bonne poignée de main, ou une bonne communion avec d'autres personnes de l'église, mais ce dont j'ai besoin, c'est d'une double portion de ce qu'il y a de mieux.

61 Je vous assure, lorsque Dieu place un homme pour faire un travail dans le monde, ce dernier doit avoir quelque chose meilleur que ce qu'a le monde. Il doit avoir quelque chose meilleur que ce dont dispose l'église. Il doit chercher une double portion.

62 Et si jamais il y a eu un temps où on a besoin d'une double portion, c'est aujourd'hui, parmi les gens; quelque chose de meilleur, quelque chose de plus élevé. Je ne peux pas... Je pense que les haricots et le pain de maïs, c'est très bien, mais parfois je dois tendre la main un peu plus haut. Et c'est ce que nous faisons, et nous devons le faire. Nous devons continuer à monter. Israël rétrogradait s'il faisait du surplace. Il devait soit avancer soit reculer. Et il en est ainsi de l'église.

63 Ainsi, comme ils avançaient, peu de temps après, il dit : "Tu as demandé une grande chose, mais néanmoins, si tu me vois partir, tu pourras avoir ce que tu as demandé. "

64 Eh bien, cela exigeait un seul motif, un seul cœur, des yeux fixés sur une seule chose, garder les regards fixés sur la promesse. Hum! Si vous êtes malade ce matin, si vous êtes affligé, il y a une seule grande promesse, pas de la part d'Elie, mais de Dieu Lui-même. "Si tu peux croire... Lorsque vous priez, croyez que vous recevez ce que vous demandez, et cela vous sera accordé." Peu importe ce que dit le docteur, combien ceci ou cela marche; tenez-vous-en simplement à la promesse.

65 Elie lui donna une condition : "Si tu me vois partir, cela viendra sur toi."

66 Il y a une promesse : "Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit."

67 Parfois, je considère mon cas et je me dis : "J'ai été vraiment une méduse dans ma vie. " J'ai attendu, et j'ai manqué de faire entrer plusieurs de milliers d'âmes dans le Royaume, parce que j'attendais et je me disais : "Dieu...", je comptais trop sur un don spirituel. Et je disais : "Seigneur, si seulement Tu me le montres, si Tu me donnes une vision sur ce qu'il faut faire." Et Dieu me donne une vision, puis je me retourne et je laisse quelqu'un me parler pour m'entraîner dans quelque chose d'autre.

68 Et, oh, je ne suis pas encore arrivé au point qu'il faut, jusqu'à ce que je... comme c'est le cas à présent, où je sens qu'il s'agit de la foi, que nous devons sortir là, car cela est une promesse. Et les choses qu'Il a faites, les guérisons et les miracles qu'Il a opérés, au point qu'Il est même descendu et a permis qu'on prenne Sa photo en notre compagnie et tout le reste; ce qu'on a jamais connu depuis le commencement du monde; et alors, me tenir là comme une méduse! Cela me décourage même personnellement. Il est temps de garder le regard fixé sur la promesse.

69 Et c'est ce que j'envisage de faire, par la grâce de Dieu. Et je suis conscient que chaque démon de l'enfer s'y attaquera. Mais, par la grâce de Dieu, ce que je vise, c'est de garder mon regard sur la promesse.

70 Elie dit: "Si tu..." Elie dit : "Si tu me vois partir, tu obtiendras ce que tu demandes." C'est vrai. Vous devez fixer le regard sur cela; observez la promesse. C'est comme - qu'arriverait-il si à partir de cette école, il s'était retourné et disait : "Hein! les gars, comment vais-je m'y prendre, faudra-t-il donc que je suive le prophète?" Il aurait peut-être échoué. Mais il ne s'est pas soucié de ce que pensait l'école, ni de ce que pensaient tous les enseignants. Il ne s'est pas soucié de ce que pensaient les voisins, il ne se souciait pas des maisons, ni de quiconque le regardait. Il a gardé sa foi dans la promesse.

71 Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de la foi dans la promesse de Dieu, et sans faire attention à ce que dit celui-ci ou à ce que dit celui-là.

72 Comme le disait un frère, un ministre avait deux jeunes filles muettes, et les critiques sur la guérison divine soutenaient que "ces enfants ne pouvaient pas être guéries".

73 Ne prêtez pas attention aux critiques. Gardez votre foi dans la promesse. Dieu l'a dit! "La prière de la foi sauvera les malades, et Dieu les relèvera." S'Il a amené un sourd-muet à entendre, Il peut amener un autre sourd-muet à entendre. Nous savons, par des preuves infaillibles, qu'Il fait cela. Gardons notre foi dans la promesse. Ayons les yeux sur un seul but, nos oreilles sur un seul but, nos cœurs sur un seul but; et sur une seule chose : Jésus-Christ; et Il est capable d'accomplir ce qu'Il a promis. Oh! quand nous pensons à cela, toute la scène change, quand nous recevons cela. Dieu a fait la promesse. C'est Dieu qui a dit cela.

74 Eh bien, là il y avait un représentant de Dieu qui avait dit cela, et maintenant, c'est Dieu Lui-même qui l'a dit. Que pouvons-nous donc faire? Rien, sinon garder notre esprit fixé sur cela. Il a dit : "Si tu me vois partir, tu pourras recevoir la promesse." Elisée garda son regard fixé sur Elie. Peu importe les cris qui fusaient de tout côté, ce qui venait de tout côté, ce qui était arrivé avant cela, il ne regardait même pas à cela. Il a gardé son regard fixé sur la promesse. Vous y êtes! Vos yeux fixés sur la promesse.

75 Je pense à la femme que nous avons visitée l'autre soir, la sœur Sires. Le docteur lui disait combien son état était critique. Mais il ne le lui en a jamais parlé; il avait dit à ses bien-aimés que c'était impossible qu'elle se rétablisse. Eh bien, frère... son gendre m'a posé des questions là-dessus. J'ai dit : "Si elle peut garder son regard fixé sur la promesse..." Peu importe ce qui arrive, gardez vos yeux fixés sur la promesse.

76 Il y a quelques semaines, sœur Woods, ici présente, et frère Wood, deux de nos amis intimes de cette église - j'étais à Michigan avec mes amis, Leo et Gene. Nous avions quitté les réunions de Chicago et nous étions partis avec certains des leurs pour... pendant deux jours, pour aller chasser la biche, avec nos arcs et nos flèches. Et sur mon chemin de retour, ma femme m'a trouvé et a dit : "Prie pour la maman de sœur Wood. Un cancer a rongé son visage." Et elle a ajouté : "Jamais je n'ai vu sœur Wood aussi anxieuse. Elle pleure." Sœur Wood a toujours été une héroïne de la foi, depuis que Dieu avait guéri son garçon d'une jambe estropiée, et qu'Il l'avait guérie, elle-même, de la tuberculose, et autres. Mais elle avait lâché prise.

77 Ce soir-là, nous avions prié là dans la chambre. Lorsqu'elle est rentrée, sœur Wood a dit : "Frère Branham, nous allons nous rendre là..." Et nous sommes allés chez sa mère, qui était à Louisville. Et elle avait un cancer sur un côté du nez, et le docteur avait tripoté là-dessus, et avait répandu cela, au point que cela ressemblait à un anneau sur un côté de son nez, et remontait à environ un huitième de pouce de son œil [un pouce = 2,45cm. - N.D.T], et l'os était à découvert juste là. Ça avait rongé cela aussi vite que possible.

78 Je suis entré dans la pièce et je me suis agenouillé. J'ai dit : "J'aimerais lui parler seul à seul." Je suis entré dans la pièce pour prier avec cette femme. Et pendant que j'étais dans la pièce, j'ai pensé : "Ô Dieu, si seulement Tu peux me montrer une vision sur ce qui va arriver à cette femme!" Monsieur et madame Wood étaient assis dehors, attendant pour voir ce que dirait la vision.

79 Mais, pendant que j'étais là, je me suis senti condamné. Je me suis senti condamné du fait que j'attendais la vision. On dirait que Quelque chose me rappelait : "Ce n'était pas cela l'appel. Pourquoi chercher une vision alors que la promesse est déjà donnée?" Ainsi, je me suis agenouillé et j'ai prié. Et pendant que je priais, Quelque chose s'est ancré à l'intérieur , la foi de la promesse.

80 Je suis ressorti, et madame Wood, quand je lui en ai parlé, elle a demandé : "As-tu vu quelque chose, Frère Branham?"

81 J'ai répondu : "Au fait, je n'ai rien vu, mais j'ai senti Quelque chose me dire que Sa promesse est vraie et qu'Il allait l'accomplir. Et je crois qu'Il va l'accomplir."

82 Et en moins de vingt-quatre heures, le bout du cancer commençait à se détacher et une croûte se forma là-dessus. Les cancers ne laissent pas de croûtes, comme vous le savez, à moins qu'il soit mort. Cependant, il y avait là une croûte. Et la femme est guérie, et elle se trouve à la maison. Quel merveilleux Christ! C'est en gardant nos yeux fixés sur la promesse! Dieu l'a dit!

83 Mais parfois, lorsque l'on prie pour nous, nous nous en allons, disant : "Eh bien, ça ne s'est pas accompli dans l'immédiat, ainsi, nous ferions peut-être mieux de retourner une fois de plus." Oh, non.

84 Gardez votre œil fixé sur la promesse. Dieu l'a dit, cela règle le problème. Un point, c'est tout. Si Dieu l'a dit, Dieu est capable de tenir Sa promesse, sinon Il ne l'aurait jamais faite.

85 Abraham a appelé ces choses qui n'étaient pas comme si elles étaient. Et il s'en est tenu à l'impossible pendant vingt-cinq ans, car il croyait que Dieu était capable d'accomplir ce qu'Il avait promis. Amen. Et nous sommes les enfants d'Abraham par la foi.

86 Certainement, Elie a gardé ses yeux fixés sur... ou plutôt, Elisée a gardé ses yeux fixés sur Elie, pendant qu'ils avançaient. Et après un temps, le char arriva, et les sépara, celui-ci d'un côté et celui-là de l'autre; et alors, le... Elie fut emporté sur... Il entra dans un char et monta, il ôta sa robe de ses épaules et la jeta sur Elisée, car Elisée avait grandi là-dedans, vous savez, ainsi, cela lui convenait parfaitement. Et pouvez-vous vous imaginer...

87 Oh, j'aimerais que vous m'accordiez toute votre attention, alors que je sens la gorge me chatouiller. J'aimerais vous poser une question.

88 Pouvez-vous vous représenter comment Elisée s'est senti quand il a ramassé cette robe et qu'il l'a mise sur ses épaules? Oh! quel sentiment!

89 Je ne dis pas ceci pour en faire une chose personnelle, mais il y a environ dix ans, j'avais prêché un sermon à cette chaire-ci sur David, le guerrier, avec une fronde en main, et ayant en face de lui Goliath. En ces jours-là, il n'y avait pas de campagnes de guérison dans les champs missionnaires, nulle part, autant que nous le sachions. Et, oh, combien les gens critiquaient la guérison divine! Mais il y avait Quelque chose, après ma rencontre avec un Etre. Et les pasteurs me disaient que je perdais la tête, qu'il ne pouvait pas en être ainsi. Mais à partir de cette même chaire-ci, j'avais parlé de David, qui disait : "Voulez-vous me dire que cette - les armées du Dieu vivant laisseraient cet incirconcis de Philistin lancer un défi à cette armée-ci?"

90 Un petit garçon aux épaules voûtées, aux cheveux bouclés, portant un manteau de peau de brebis, et avec un lance-pierre en main; avec toute l'armée d'Israël se tenant là derrière, pour soutenir. Et il s'avança seul contre un homme qui avait - avait une lance longue de dix-neuf pieds et quelques et un... et la - la chose qui était au bout de cela pesait plusieurs sicles, peut-être dix kilos d'acier, c'était aiguisé, une lance de six mètres et quelques; il avait des doigts longs de 14 coudées [environ 35 cm - N.D.T.]. Et David qui, probablement, pesait 45 kg, se tint là, sautillant comme un petit coq aux pattes bancales, disant - disant : "Voulez-vous me dire, oh! la la! que vous laisserez cet incirconcis de Philistin..." [Frère Branham frappe sur la chaire quatre fois. - N.D.E.] "S'il reste à sa place, qu'il y reste. Mais il lance des défis aux armées du Dieu vivant..." Oh! la la! Quel héros! "Et vous tous vous avez peur d'aller combattre?" Il dit : "Laissez-moi l'avoir." Oh! la la! Il ajouta :"Le Dieu du ciel m'a permis de tuer un lion avec ce lance-pierre. Il m'a permis de tuer un ours avec ce lance-pierre, à combien plus forte raison livrera-t-Il cet incirconcis de Philistin entre mes mains!" Certainement!

91 Et quand la première victoire fut remportée, et que Goliath fut renversé, toute l'armée d'Israël suivit David. Ils tranchèrent des têtes, et frappèrent Israël... ou plutôt frappèrent les Philistins jusque dans leur propre pays. Ils les repoussèrent jusqu'aux confins, et les massacrèrent, et s'emparèrent de leurs villes et de tout; ils avaient remporté la victoire.

92 Frère et sœur, c'est la même chose qui est arrivée dans le nat - surnaturel, quand les gens disaient : "La guérison divine, ça ne peut pas marcher. Les jours de miracles sont passés." Si les jours de miracles sont passés, c'est que les jours de Dieu sont passés. L'église qui ne croit pas dans le surnaturel finira par mourir, et Dieu quittera cette église. Absolument! Et Dieu a fait la promesse, et les promesses de Dieu sont éternelles.

93 Il y a quelque temps ici, quand des jeunes filles s'amusaient avec le radium, elles trempaient le radium et mettaient cela sur - sur - sur les aiguilles de montres. J'en ai sur celle-ci. Une jeune fille commit l'erreur de prendre la brosse et d'enfoncer cela dans la bouche. Cela la tua. Des années et des années plus tard, on a pris un microscope et on l'a placé sur le crâne de cette jeune fille, et on pouvait toujours entendre le radium continuer à faire : "Brurrr, brurr, brurr." Ça ne s'arrête pas. Ça continue toujours à travailler. Ça ne s'arrête pas.

94 Et, oh, frère, si le radium a ce genre d'effet, des effets sans fin, combien plus il en sera du Dieu sans fin, Eternel, Surnaturel, le Tout-Puissant, le Tout-Infini, le Tout-Puissant! Il doit avoir le même effet que celui qu'Il avait au début. Il doit l'avoir tout le temps, sinon Il n'est pas le Dieu Tout-Puissant, le Dieu qui a tout pouvoir. Il attend toujours qu'un homme qui a une foi solide s'avance là pour défier l'ennemi sur base de Sa Parole et dire que C'est vrai.

95 Et qu'arriva-t-il donc? Aussitôt après que les grandes campagnes de guérison avaient commencé, alors des milliers de soldats, des hommes de Dieu, qui se trouvaient là dans les petites églises, tels Oral Roberts, Tommy Hicks, et beaucoup d'autres hommes remarquables dans le champ de mission, tirèrent leur épée et s'élancèrent. Cette Epée qui coupe, en allant comme en revenant, de haut en bas, dedans comme dehors, "qui discerne les pensées, sépare l'os et la moelle", ils firent sortir leurs Bibles, leurs Epées, et s'élancèrent, après qu'ils eurent vu que cela était possible. Et nous avons battu l'ennemi par la grâce de Dieu, au point que le monde entier a connu un réveil de guérison. C'est fait... De petits pasteurs qui avaient de petites églises minables et tous les autres, se sont enflammés et ont eu la vision, ils ont d'un coup tiré l'Epée, se sont avancés et ont défié l'ennemi.

96 Comment savez-vous que cela existe? Il y a de grands hommes, un membre du Congrès, Upshaw; le roi Georges d'Angleterre, et beaucoup de grands hommes qui étaient malades et affligés, qui ont été guéris par la puissance du Dieu Tout-Puissant. Ainsi, ils ne peuvent rien dire là-dessus maintenant. C'est fait. Assurément! Il était...

97 Alors Elie partit. Après... Tout le désir de son cœur était d'obtenir cette promesse-là. Il voulait la promesse. C'était cela ses motifs. C'est tout ce qu'il voulait. C'était cela sa vie. C'était cela son intention. Tout, et alors tout visait à obtenir cette promesse-là.

98 Je suis porté à croire que nous ne sommes pas sincères au sujet de ce dont nous parlons. Si tout votre motif ce matin repose sur rendre gloire à Dieu pour ma guérison… " Je suis déterminé à être guéri par la puissance de Dieu. Je suis déterminé à mener une vie chrétienne. Je suis déterminé à marcher en paix avec Dieu. Je suis déterminé à faire cela. Peu m'importe ce que ma mère dit, ce que l'église dit, ce que le pasteur dit, ce que n'importe qui d'autre dit, ce que le monde dit, je suis déterminé, je le fais de tout cœur. " Alors, vous arrivez quelque part.

99 Alors, lorsqu'Elie a vu qu'il était déterminé à obtenir cela, Elie - Elie a vu qu'Elisée était déterminé, il lui a fait la promesse. Eh bien, la promesse était : "Si tu me vois partir! Si tu me vois partir!" Eh bien, la balle était dans le camp d'Elisée. Il voulait entendre la promesse, ainsi, il l'avait obtenue. Maintenant, il y a un "si" là-dedans. "Si tu me vois partir!"

100 Eh bien, si vous êtes malade ce matin, et que vous voulez être guéri, je peux vous prouver que Christ vous a donné la promesse. La promesse est vôtre : "Si tu peux croire!" Si tu peux croire! Ne soyez pas vaincu.

101 Alors, Elisée s'enveloppa dans la robe d'Elie, le prophète. Quelle marche de vainqueur! Comme il marchait, se dirigeant vers le ciel, en vainqueur! Il avait entendu la promesse. Il avait senti la puissance. Il marchait comme un guerrier, tout droit vers le Jourdain.

102 Gloire soit rendue à Dieu, mon ami! Chaque croyant, ce matin, qui est enveloppé dans la robe de la justice de Christ, est en route vers le Jourdain. C'est vrai.

103 Que les bombes atomiques tombent, peu importe, quelle que soit la direction suivie, nous sommes enveloppés dans la robe et nous marchons en vainqueurs. Amen. Je... "N'ayez pas peur. J'ai déjà vaincu le monde." Oui, monsieur! Rappelez-vous, quoi? J'ai vaincu le monde. [Frère Branham tape les mains deux fois. - N.D.E.] C'est Christ qui l'a dit. [Frère Branham tape sur la chaire deux fois. - N.D.E.]

104 Elisée marchait, portant une robe d'occasion, se sentant vainqueur (parfaitement), traversant le Jourdain.

105 Frère, permettez-moi de dire ceci par égard pour vous. Ne portez pas la robe de quelqu'un d'autre; une robe qui est rongée par la teigne de doutes, où tous ces défauts, et ces superstitions, ces hauts et ces bas, ont fait des trous, et qui suinte de partout. Portez la robe du conquérant, Christ. Ne vous fiez pas à votre église qui, autrefois, a enseigné le salut par le baptême du Saint-Esprit, qui, autrefois, a enseigné la guérison divine, et qui maintenant renie cela, étant toute rongée par la teigne de doutes et tout le reste. Portez la robe de celui qui n'a jamais perdu une bataille, car vous êtes en route vers le Jourdain. Amen.

106 Eh bien, il portait une robe d'occasion, c'est vrai. Et beaucoup de gens, ce matin, portent des robes d'occasion. Mais lorsqu'il est arrivé au Jourdain, il s'est rendu compte que la robe d'occasion, à elle seule, ne pouvait pas faire l'affaire. C'est vrai. Et l'église, les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, les presbytériens : "Oh, nous avons des écoles! Pour... Oh! la la! nous avons là toutes les éthiques de la Bible, là, bien arrangées. Nous avons toutes les robes bien confectionnées, les promesses. Nous avons tout cela. Oh, nous sommes baptisés, nous sommes agréés. Nous sommes très apostoliques. Nous avons la foi apostolique. Nous croyons dans la guérison divine. Nous croyons en Dieu. Nous croyons aux puissances de Dieu. Nous avons baptisé selon la Bible, de la manière que la Bible l'a dit. Nous avons reçu le Saint-Esprit. Nous avons parlé en langues. Nous faisons tout cela." Mais, frère, si ce n'est que cela ce qu'il vous faut, vous découvrirez aussi ce qui vous manque, une fois arrivé au Jourdain.

107 Oh, vous pouvez être instruit, vous pouvez être intelligent, vous pouvez avoir un D.D., un doctorat en théologie, vous pouvez avoir un P.H.D., un doctorat d'Etat, P.H.D. Vous pouvez avoir tout cela, et avoir reçu vos bénédictions. Vous pouvez avoir toutes sortes de diplômes, vous pouvez porter la robe de l'Eglise méthodiste. Vous pouvez porter la robe de l'Eglise pentecôtiste. Vous pouvez porter la robe des Assemblées, ou des Unitaires ou des Trinitaires, ou de quoi que ce soit. Cela n'est qu'une robe d'occasion, pour commencer (c'est vrai), des dogmes faits par un homme, qui ont été conçus et tout le reste comme cela; et même si vous êtes un chrétien et que l'église soit une église chrétienne, et que vous soyez bien vêtu d'une robe.

108 Mais lorsque Elie, se tenant là, exposé à la vue d'une foule de prophètes et des critiques qui remplissaient tout le rivage, observant ce qu'il allait faire, et le voilà qui s'avance là, revêtu de la robe d'Elie. Oh! la la! Alléluia! Il sortait d'une école différente. Il est instruit. Il est soumis. Il croit. Il n'y a rien de faux en lui. Il descend au Jourdain. Le monde l'observe.

109 Ô Dieu, combien nous en avons besoin aujourd'hui! Avec tant d'érudits calés et instruits, avec tant d'hommes qui peuvent décomposer la Bible et la reconstituer, mathématiquement; tant d'hommes qui peuvent faire de grandes choses du point de vue enseignement; qui connaissent l'histoire de la Bible jusque dans les moindres détails, qui peuvent vous dire à quelle heure on allumait le chandelier et à quelle heure il était éteint. Ils peuvent vous dire toutes ces choses. Et ils sont... Ils ont le baptême d'eau. Ils ont le baptême spirituel, comme ils l'appellent, la robe. Ils ont le tout bien mis en ordre.

110 Elie avait fait de même. Mais lorsqu'il est arrivé au Jourdain, pour faire face au monde des critiques, qu'a-t-il dit dans ses cris? " Où est le Dieu d'Elie?" Ce n'était pas la robe d'Elie qui fit cela. C'était la puissance du Dieu d'Elie qui fit cela.

111 Et la chose dont le monde a besoin ce matin, c'est la puissance du Dieu d'Elie. Vous pouvez avoir parlé en langues, et avoir poussé des cris, avoir couru sur les planchers, mais ce dont nous avons besoin, c'est de la puissance du Dieu de la Pentecôte pour produire des vies et des choses qu'on avait connues en ce jour-là, au temps des apôtres.

112 Une robe d'occasion, c'était une bonne chose, mais il avait besoin d'un appel frais dans le cœur, venant de Dieu. Il avait besoin d'une onction fraîche venant de Dieu. Il portait une robe d'occasion lorsqu'il est arrivé à la rivière, mais il avait besoin d'un appel tout neuf, de première main, de la part de Dieu, d'une puissance de première main, de la part de Dieu, pour accomplir les miracles.

113 Et, mon frère, n'ayez pas peur de demander à Dieu quoi que ce soit. Vous devez exiger à Dieu, ou plutôt demander à Dieu tout ce qu'Il a promis. En effet, si je vous présente un Dieu qui est omnipotent et qui est Tout-Puissant, et si je suis un serviteur de Dieu, je dois accomplir les œuvres de Dieu. Et si je fais les œuvres de Dieu, je dois demander à Dieu de m'accorder ces choses qui se passent, parce que Lui me demande de faire l'impossible. Je dois le Lui demander. Je dois l'invoquer, me tenir là et dire : "Dieu, c'est Toi qui as promis cela." Vous le faites aussi, vous tous.

114 "Vous recevrez une puissance (Actes 1.8) après que le Saint-Esprit sera venu sur vous." Après que le Saint-Esprit sera venu sur vous! Après que vous aurez revêtu une robe en tant que chrétien, après que votre foi sera établie en Christ, alors vous recevrez une puissance. Vous y êtes. Oui.

115 Et, frère et sœur, chacun de vous, ce matin, puis-je dire ceci avant de prier pour les malades, puis-je dire ceci, avec l'aide de Dieu, priez pour moi. Comme je me suis tenu il y a dix ans à cette estrade, prêchant sur David et Goliath, eh bien, ce qui constitue un obstacle pour moi, ce n'est pas un Goliath. Dieu l'a abattu sous mes yeux. Mais la chose qui constitue un obstacle pour moi, c'est le manque de foi, le manque de quelque chose que je savais être là.

116 Et ce matin, devant ce petit tabernacle, une fois de plus, je m'écrie : Où est le Dieu qui a fait cette promesse? Où est le Dieu qui m'a rencontré là? Avance, ô Dieu, et donne-moi du courage. Donne-moi de la force. Donne-moi un esprit déterminé, peu importe les circonstances. Que le temps paraisse sombre ou qu'il paraisse... peu importe le temps qu'il fait, allez de l'avant. La promesse est vraie.

117 Et, frère, et sœur, l'un de ces jours... à vous mes amis pécheurs, ici ce matin, et à vous qui essayez d'imiter le christianisme, il se peut que vous soyez membre de l'église, c'est très bien, je n'ai rien contre cela, rien contre votre instruction raffinée de l'école, ni contre votre théologie. Je n'ai rien contre cela. Mais oh, où est Dieu?

118 Après tout, il ne s'agissait pas d'Elie. Ce n'était pas Elie qui avait séparé cette rivière. Ce n'était pas sa robe. Elisée a pris cela de ses épaules, il l'a plié exactement comme l'avait fait Elie, mais lorsqu'il s'est mis en quelque sorte à l'agiter, il n'y avait pas de puissance là-dedans. Alors il s'est écrié (sachant que Dieu était quelque part) : "Où est ce Dieu? Où est-Il?" Alors, quelque chose a dû frapper le prophète, car il a agité cette robe et a frappé l'eau, et celle-ci s'est écartée de part et d'autre. Et devant les clergés de ce jour-là, devant les critiques de ce jour-là, il a traversé le Jourdain juste comme l'avait fait Elie avant lui.

119 Nous n'avons pas besoin de l'enseignement; nous l'avons. Mais nous avons besoin du Dieu d'Elie. Nous avons besoin du retour de la puissance du Dieu d'Elie dans notre église. La puissance pour nous amener à nous tenir là et appeler la Parole de Dieu la vérité, sans nous soucier du reste.

120 Et nous tous sommes ici ce matin, en tant que des êtres humains, nous sommes en route vers le Jourdain. Et lorsqu'il arriva au Jourdain..., vous y arriverez, un de ces matins ou une de ces soirées.

121 Lorsqu'il arriva au Jourdain, il marchait en vainqueur; mais lorsqu'il arriva au Jourdain, c'était différent. Il portait une robe d'occasion qu'un autre homme avait portée. Mais, c'était une bonne robe, et il connaissait l'homme qui avait porté cette robe.

122 Mon frère, ma sœur, un de ces quatre matins, je dois arriver au Jourdain.

123 J'y réfléchissais. Cet après-midi, nous nous rendrons chez frère et sœur Wright. Ne l'oubliez pas. C'est le cinquantième anniversaire de leur mariage. Je crois que l'église, ils vont prendre un dîner avec eux. Je pensais l'autre jour : "cinquante ans!" Et je les vois tous deux vraiment âgés et décrépits. Je pensais : "Oui, j'ai quarante-sept ans." Ils s'étaient mariés trois ans avant ma naissance.

124 Quarante-sept ans! Je marche vers le Jourdain, je dois y descendre. Je dois arriver là. Je vais y arriver. Cela peut arriver dans un accident sur la route. Je peux tomber d'en haut à bord d'un avion. Je peux être atteint par les flèches du diable quelque part, et mourir. Je ne sais pas comment je m'en irai. Mais il y a une chose que je sais, je m'en irai, et je marche vers le Jourdain.

125 Mais lorsque j'arriverai là, j'aimerais être conscient d'une seule chose, c'est que moi aussi, je porte une robe d'occasion. Je ne place pas ma confiance dans la mienne, car elle n'est pas bonne. En effet, aussitôt qu'Elie ramassa la robe d'Elisée, il déchira la sienne et la jeta par terre. Il en fut de même lorsque j'ai trouvé Christ. Je me suis déchiré, moi-même, mes propres idées, mon propre non-sens, mes petites choses insignifiantes. Je pensais, lorsque j'étais un petit prédicateur baptiste, que j'étais presque comme... que j'étais quelqu'un. Mais, j'ai déchiré cela; j'ai revêtu Sa robe. Et lorsque j'arriverai au Jourdain, j'aimerais me voir revêtu de Sa robe. C'est cela qu'Il considérera. Et un jour, nous y arriverons.
Mais prions juste un moment.

126 Père céleste, comme nous sommes en marche vers le Jourdain ce matin, comme des vainqueurs, et un jour, il nous faudra présenter quelque chose au Jourdain, c'est-à-dire devant la mort. Et oh, quelle horrible chose ça sera, une séparation d'avec Dieu! Nous ne pourrons pas traverser. Non. Mais, Elie, quand il est arrivé là, il portait la robe d'Elisée - la robe d'Elie. Lorsqu'il ôta la robe... d'Elie, l'homme qui avait trouvé grâce à Tes yeux, et Tu l'avais agréé et Tu l'as fait monter au Ciel auprès de Toi. Et Elisée portait sa robe; ainsi, il a présenté au Jourdain, à la mort, la robe d'Elie. Et cela fut accepté, et le Jourdain s'ouvrit et il traversa.

127 Dieu bien-aimé, un jour, nous devrons y descendre. Nous ne pouvons pas présenter nos bonnes œuvres; nous n'en avons pas. Nous ne pourrons rien présenter de ce monde. Je ne désire même pas essayer de présenter quoi que ce soit, mais je place toute ma confiance dans les mérites de Jésus. Tu L'as accepté, et Tu L'as ressuscité des morts, et Il a été amené dans la Présence de Dieu pour y demeurer pour toujours. Et, ô Dieu, j'aimerais Te présenter cela, c'est que je crois en Lui, et je L'aime. Et par grâce, Il nous a revêtus de Sa robe. Et je Te prie, ô Père, que Tu nous assistes maintenant, en ces jours de bataille. Et là où les hommes de Dieu doivent accomplir les œuvres de Dieu, je Te prie de nous laisser porter la robe de Christ, la Puissance du Saint-Esprit, et invoquer le Dieu qui avait vécu en Lui. Accorde-le, nous le demandons au Nom de Christ.

128 Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande, si ici ce matin, il y a quelqu'un qui essaye de descendre au Jourdain sans avoir porté cette robe. S'il y a quelqu'un qui ne porte pas la robe de Jésus-Christ, bien que cela ait été porté autrefois par le Fils de Dieu, je me demande, au cas où vous n'avez pas cela ce matin, veuillez lever la main vers Dieu et dites : "Dieu bien-aimé, en cette heure-ci, je vais maintenant accepter cela."

129 Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu'un d'autre voudrait-il - voudrait-il lever la main? Que Dieu vous bénisse, fils. Quelqu'un d'autre voudrait-il bien lever la main? Que Dieu vous bénisse, petit garçon. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Quelqu'un d'autre voudrait-il lever la main? Que Dieu vous bénisse, vous, là-bas, monsieur.

130 Dites tout simplement ceci : "Avec l'aide de Dieu, ce matin, je voudrais oublier ma propre justice, mes propres idées et mes pensées concernant les plaisirs et le bon moment et les péchés dans lesquels j'ai vécu; j'aimerais que Christ me revête de Sa robe ce matin, afin que je puisse utiliser Sa robe. Je sais qu'elle est parfaite. " Que Dieu vous bénisse, fils. Quelqu'un d'autre peut-il dire : "Je vais juste lever..."?

131 Levez la main, et dites : "Je veux maintenant accepter le Saint-Esprit dans ma vie. J'aimerais être revêtu de la robe de Sa justice." Quand j'arriverai là ce jour-là, je ne me présenterai pas moi-même pour dire : "Eh bien, maintenant, vous savez, j'avais acheté des charbons pour quelqu'un. J'avais fait ceci." Ça, c'est bien, c'est très bien, pour cela, il... quelque chose a dû mourir pour vous afin que vous viviez et c'est seulement par cet acte que vous pouvez être sauvé. Voulez-vous lever la main et dire : "Christ, maintenant j'abandonne mes propres voies. J'accepte Tes voies. Je voudrais que Tu aies pitié de moi lorsque j'arriverai au bout de la route"? Très bien. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. Très bien.
Maintenant nous allons prier.

132 Père céleste et juste maintenant, quelque 7, 8, 10 mains se sont levées. Je ne connais pas leurs situations. Tu connais tout à leur sujet. Moi, je ne le sais pas. Mais ils sont dans le besoin aujourd'hui. Et ils se rendent compte qu'ils sont dans le besoin, et ils sont disposés à venir et à accepter le secours dans le temps de détresse, voyant la - la grande heure qui est proche maintenant, les bombes atomiques, les grandes choses qui nous attendent.

133 Et je prie, ô Père céleste, que Tu bénisses ces gens, et qu'aujourd'hui, Tu poses Ta main sur eux et que Tu ôtes toute leur iniquité et tout leur doute. Et puissent-ils ôter leur robe rongée par la teigne de leur propre justice, là où le jélek et les sauterelles et la teigne de superstition et des histoires de l'église ont rongé et laissé des trous, et ils... Cela ne tiendra plus longtemps. Puissent-ils tout simplement jeter cela, tendre la main et prendre la robe du Seigneur Jésus. Qu'ils disent : "Je place ma confiance en Lui. Je m'enveloppe moi-même, non pas dans ma propre justice, ni dans mes propres pensées, mais à partir de cette heure, je place ma confiance en Toi." Accorde-leur de recevoir cela, ô Père, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

E-1 I was talking with the pastor. I said... I asked him yesterday to call me; and I come to find out, I just... All day long there was no calls, and I thought, "Well, wonder what's wrong? Something's... Everything's so peaceful." And after while Sister Wood come up with a handful of calls; my phone had went out. So if any of you had called... The phone rings, but it wouldn't echo in there; so the trouble was down at the switchboard. They fixed it about eight o'clock last night, or maybe a little before that, and the phone... The calls are coming through now.

E-2 We're happy to be in this service this morning. I got an awful cold, that usually I get when I come home. Wade around in snow up to your waist, and sleep out at night, never think of it away from here, but just cross that hill there at New Albany is all you have to do is get in this valley, then I got a bad cold. And it's... I don't know; there's something right in the valley here that keeps us down, and as low, and it just don't agree with me at all.
Now, we're happy to be at the church, as I said, and to be hearing our dear good pastor offer his word of petition for us, and--to the Lord Jesus. And--and to hear... Sad to hear so many sick and needy, and how the devil is on the rampage making everybody sick.
And--and a little lady raised up about her sister back there. And I know Sister Sires down there, was with her. The doctor sent her home to die now. And she still believes she's going to be healed. And she's in a serious, very serious condition, my mother-in-law, the same way. Seventy years old now, she's in very bad condition. And certainly a lot of sickness around the country. And then there is a Holy Spirit around the country (You see?) that heals our sickness, if we can only find favor with Him.

E-3 And now, being that my throat is sore, not sore, but it's raw, and I'm not going to try to preach but just speak to you awhile from the Word, and then go into praying for the sick, which I'd promised to do. But just before doing this, I would like to announce some more meetings. I... In my services I have had kind of a little opposition of, not opposition, but just a little misunderstandings. And many times I--I don't have that outlet to my service as--as many of the other brothers on the field has, such as radio, and television, and magazines, and so forth. And in doing so, why, someone'd say, "Brother Branham's to be here."... Now, I'm advertised in three places for this week, just today, three different places: One down in Kentucky, two in California, that I know of. And there's nothing you can do about it, 'cause I haven't got any other official outlet; so it makes it kinda hard.

E-4 And if there happened to be someone from down around Madisonville, Kentucky, here, I was announced to be down there last week, and I didn't know nothing about it. And I come home, and--and they had announced it, and the brother that did it by the name of Ethings, I believe that was his name, with all good faith he did it. He called me and asked if we could just drop down to--to be a blessing and get a blessing from his people. And he called; I told him to ask Brother Moore. Well then, I had to leave. I told him I had to leave the same day. Well, Brother Moore failed to let anyone know. And when... Or let me know or let my wife know. So I was up in Idaho and just come back and the meeting was on. So--so I seen during that... It can't make arrangements from Louisiana for things that's going on here. So I just took over the arrangements myself, to make my own arrangements for the meetings until my meetings has... I just kindly...
Oh, I don't know, I think confession's good for the soul, don't you think so? I just been too dilatory about these things. And just letting anyone anywhere just haphazardly let it go. And I find out it doesn't pay. After a long time you put... You have to have some system to it.

E-5 And now I am trying to make the arrangements, and I--and I'm going to see Mrs. Arnold. I... There's a man here in Louisville that's been very good when I was having meetings here. And his name is Brother Durvan. And he wanted a--a night or two service. I'm going to see her little Teddy, I believe Teddy Arnold, for some time this week.
And then the coming Saturday and Sunday, if I can, the Lord willing, I want to be down at Madisonville. They had twenty-five, thirty ministers out there, all of them setting there, come for some, one of them just six, seven hundred miles. Well, no one there, so... wasn't there... And no fault of my own, but I just-- it just through misunderstanding or neglecting to call him. I'll try to be down there next weekend, the Lord willing.
Then on the fifth to the sixth, I'm in Brooklyn, New York. And then from... Then on the 14th, 15th, and 16th in Parkersburg, West Virginia, just made those two arrangements last night and this morning. Now, Charlotte, South Carolina, is just on the list, but I don't know. Then the holidays... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Then we go over to the west coast, which they're fixing a--a big auditorium meeting. Now, these are--are little meetings like in high schools and things like that. The one over there on the west coast is going to be two cities, a joint city, a meeting of Oakland and San Francisco.
And then, the Phoenix delegation, being that Brother Roberts can't be there this year, I'm to kinda take his place down at Phoenix in the--in the whole Maricopa region meetings. That's a union effort. And pray for me, because I--I need it. And I realize that every time faith sets itself up, the devil turns every gun in hell right on it like that. You see? So it makes it pretty hard.

E-6 So this morning to pray for the sick... Now, we want to read some of God's eternal Word, and speak just a few moments from the Scriptures, and then have prayer for the sick.
Oh, how I love to talk about Him, don't you? I just love to talk about Him. Now, I want to read out of the Bible: II Kings the 2nd chapter, the 12th verse, a portion of it.
And Elijah saw it, and... cried, My father, my father, the chariots of Israel, and the horsemen thereof.
And now, for a way of text or subject, I want to speak on "A Secondhanded Robe." So may the Lord add His blessings as we talk to you this morning. And you be in prayer for us.

E-7 During this time of the reign of Israel in the land, Israel was a nation. And it was a mighty nation, and it was kind of a peaceful time among the military part of it, but in the--the spiritual part of it, it was kinda a--a time of--of impersonation. And if we look back into the Old Testament, we can always find examples of what's going on today. Always in the Bible the things that are now are just the antetypes of what was at the beginning.
Now, the book of Genesis produces everything that's in the world today. There's nothing in the world but what didn't begin in Genesis, for it is the beginning. In there started every ism. In Genesis started everything that started. And the true Church started in Genesis. And the false believers started in Genesis. And the indifference started in Genesis. Genesis was the beginning.

E-8 And now, during the reign of Elijah, or the pilgrimage of Elijah here on earth, which was God's prophet for the hour... And God has never left Hisself on the earth without a witness. God has always, somewhere, some place, had a person that He could put His hands on and would stand for a witness. So if He's did that down since Genesis, the beginning, surely somewhere God has a man that He can lay His hand now. For He--He's... It's more than one man now; He has many men that He can lay His hand on, because we're coming down to the--the gathering time, the harvest time.
Genesis was a planting of the seed, and these six thousand years has been the maturing of the harvest; and now the seed has become a seed itself. It's went back to the blossom and from the blossom to the--to the fruit. And it's the gathering time now, harvest time, all the great things that started. The true Church that started in Genesis has come down to the fruit time, the fruit of the Spirit. And the antichrist that started in Genesis is come down to its fruit. And we're just in the closing time of this world's entire dispensation, the--of the mortal being.
And we're... It's the greatest time that anyone, or that any age ever lived, is this time. It's a shaking time. It's a troublesome time for sinners. But it's a marvelous time for Christians, because we know that we are--are packing up, or gathering the last little efforts together to go home and meet the Lord. Now, people today as you look around and see the great trouble and distress facing the nation, where...

E-9 A few nights ago I was talking to someone, was one of these here lookout agents that watches, and they said, "Brother Branham, we were just instructed by the government never to advise people anymore to lay down by... away from the window on the floor if the bomb hits, or never to go into a basement, because this new bomb that they could radio guide from Moscow to Fourth Street in Louisville and hit right on the street; shoot it up, it's got target things in it, that explodes it, takes it so many thousands, so many thousands, guided it by the stars and radar, and drop it exactly on Fourth Street in Louisville from Moscow, Russia. And when it would hit there, don't have to...?... and use the plane nor nothing, just shoot it off here and it'll land right there. And it will blow a hole in the ground of the area... the depth of a hundred and seventy-five feet for fifteen square miles either way it goes: fifteen square miles."
There ain't nothing to do but get ready to take a flight upstairs, is the only thing to do when them times come. Just think, they can shoot fifty of them or a hundred of them at one time if they wanted to. It'd all be over within the space of, I believe it's a sixty or eighty minutes, or sec--seconds, rather, from there to here, to the entire annihilation of the whole thing would take place. There wouldn't be nothing left between Louisville and Henryville, and between Louisville and--and Bardstown, or down in there, but one hole in the ground with a bunch of dust laying in it; that is all would be left, besides the areas it would go out and burn for miles and miles and miles beyond that. And while one's a dropping there, another one's dropping over somewhere else to meet with it.

E-10 I'm so glad that we have a shelter. "The Name of the LORD is a mighty tower: the righteous run into it, and are safe." No matter how many bombs, or how many anything else, we're safe there. So the world and the sinner not having this shelter, or this safety place, it's a shaking time. I believe if I wasn't a Christian, I'd go crazy, to thinking of what might happen at any time. And with a house full of little kiddies and everything, I wouldn't know what to do. But I'm so glad that I can stand in my house and introduce to them a shelter that no bomb could ever touch, or nothing else. Under the protecting wings of the Lord Jesus. "Not by power, not by might, but by My Spirit, saith the LORD." See? That is our protection.
And what a great, glorious time it is to know that all sin and struggles and trials of life will soon be over. It'll all finish one of these days, and we'll go home to be with the Lord. Now, what's left is a time to preach the Gospel and to bring in to this great tower as much, as many as we can.

E-11 And then, as we see the pattern of our lesson today, of Elijah during his reign, he--or his pilgrimage on earth, why, he was a great, mighty man. God was using him in mighty ways, with mighty power. And we find out that during this time, there was a group of impersonators who tried to impersonate Elijah, who tried to do the same things Elijah done. And so we find the same thing today: impersonation of Christianity, people who try to act like Christians, who try to make themselves Christians. You can't do that. God has to do that. See? He's the only One Who can do it.
So they formed a school and called it the school of the prophets. And they all went up to the school of the prophets and they educated them. And I could imagine all those preachers up there wearing the same kind of coat that Elijah wore. I can imagine trying to impersonate him on his voice, the way he spoke, and--and way he presented himself, everyone trying to do the same thing, because Elijah was a great man used of God.
And we find the same thing today. I was listening to the radio broadcast not long ago; they got Billy Grahams all over this country since Billy was in Louisville, everybody trying to impersonate the same thing almost: comb their hair the same way, and--and wear the same thing, and same kind of voice and so forth. But you can't do that. You just got to be who you are and what God made you to be. That's right. And so we find how that perhaps in them days the same things took place.

E-12 Now, God seeing, foreseeing that Elijah's days were numbered, that he had so long he could stay here on earth (as everyone has), so He was going to have a successor to Elijah. And when He did, God called this man. He wasn't in no seminary when He called him. He was plowing in a field with a yoke of ox, doing the service, or taking care of his mother and father. And God called him to be the successor of Elisha, or Elijah. Perhaps many up at the school thought they was sure to do, going to be his successor, they was going to wear his robe as soon as he was finished with it. But God does the calling. God does the choosing. God does the electing. God does the setting in order.
God has set in the church, some apostles, some prophets, some teachers, some evangelists, and pastors. God does that Himself. We cannot make one hair black or white; neither can we add one thing to our statue by taking thought. God in His infinite grace, and by His election, and His foreknowledge sets these things in order, and every wheel works just right. I like that. I would be a discouraged man this morning if I didn't believe in the election and calling of God.

E-13 If I thought that this world was left to the outcome of it, by the power of man, and by the wisdom of man, and by the big fours and the U.N.'s, and who never even mention God's Name, I'd be a discouraged person. But I'm not looking to that for the outcome. I look down in the pages of this old book here, where God wrote it out, and everything will come just exactly the way He said it, and that's all. So the only thing for me to do is not line up with them, but line up with Calvary, line up with God, line up with His Word, stay in His Word. No matter how much it looks like it's going to be that way, it's going to be the way God intends it to be. It can't be nothing else. For Him, being infinite, knowed the end from the beginning, and He makes everything come to His praises. That's right. All things will have to work together. Everything will have to shape right up to its place.
My, if that wouldn't make the courage in a Christian. Nothing can go wrong. After all, it's not our Bible; it's His. It's not our wisdom; it's His. And the only one thing we have to do is put our faith and trust there, and set still and see the glory of God. See how it moves around to its place, and every wheel move in it. It may be scattered from side to side, but it'll move right into its right place when God speaks the Word. He knew the end from the beginning. He knew who He was going to choose. He knew Elisha would take Elijah's place before the world was ever formed. Everything has to work just exactly right.
And we're worried about our loved ones and so forth, will they ever come in? Their names, if they were written in the Lamb's Book of Life before the foundation of the world, they'll work right in there; that's the only thing it could do. We give witness and shine the light; God does the one that brings it to them.

E-14 Now, notice in Elijah. Then after he threw his robe on him and tried it on him... In other words, Elijah the prophet, who had the mantle of God on his shoulders, he came down and laid it across Elisha, the farmer, to see if it would fit him. And it taken about ten years to get altered to fit that mantle. You know, God usually puts us in the shop and trims us up. Now, He didn't alter His robe to fit Elisha; He altered Elisha to fit the robe. And that's what He does today. He alters us to fit the robe, not the robe to fit us. Sometimes we want to make the robe fit us. But we can't do that. You've got to let--be altered yourself for the robe. It's God's robe and He made it perfect. And we've got... He's got to bring us into that realm to make the robe fit us.
So we can't be perfect ourself; we know we can't. There's no way for us to be, and yet He said for us to be. So, but what He did, He made appropriation for us, the Lord Jesus Christ and His righteousness. That's where the perfection comes of ignoring our own holiness, of which we have none, and our own thoughts which ought not to be, but we rest solemnly upon the finished work of the Lord Jesus. God sent Him to the earth, and it was in Him that we rest.

E-15 Notice, all these years, as far as we know, he just had that one baptism of the robe going over him. But through the years God had molded the man's character into a place to where, after he was called, that he would fit into the robe and be the servant of the Lord. And then when Elijah passed through and throwed it on him, and they started up towards Gilgal, and many of the other places, they went on to the school of prophets, on their road, journeying on. And finally Elijah was trying to get Elisha to turn back. Did you notice it? Trying to get him to turn back, said, "I... Otherwise maybe the road's a little too steep for you, son. Maybe it's a little too narrow for you to walk." You know where Elijah was, was straightness. And wherever God's true servant preaches the Gospel, it's a straight, unadulterated Gospel, where it's preached.

E-16 Well, one day he went up there to the school of the prophets to visit them, and they asked him to leave. They said, "It's too straight around here for us." What we need today is some more straight Gospel preaching that'll separate the wheat from the chaff or the right from the wrong. Make what's right right and what's wrong is wrong. All these fellows with their experience, and all that they were, they sent out to get something to eat, and one of them got a wild vine, and gathered some wild gourds and cooked up some death in their ecclesiastical pot. And the first thing you know, they cried out, "There's death in the pot." But Elijah, with a double portion knowed what to do, so he put a handful of meal in the pot, said, "Now, go right ahead and eat it." In other words, they'd...

E-17 Today in a type I would think that we've got a lot of Methodist, Baptist, Presbyterian, Lutheran, Pentecostals, and everything else, all mixed together; one's fighting against the other. And we don't need to oust the whole thing and do away with it; we need another handful of meal. Keep the same church. The meal was from the house, or the school there, which was the meal offering that the people had brought in; and the firstfruits of the harvest which was grounded a certain burr that made every grain of meal the same.
And then, when this meal being the same, was a type of Christ. Meal is life. And when the type of Christ, the meal, being ground up, the same meaning, Jesus Christ the same yesterday, today and forever... And the meal and the meal offering... And when they put this meal into there, putting Christ into death brought life. That's what makes the difference. In our dead form, in our differences, in our ecclesiastical arguments and everything, if we would just bring Christ into it, it would change death and separation into life, if we would just do it.
There's nineteen million Baptists in America. There's thirteen million Methodists in America. There's eleven million Lutherans in America, and ten million Presbyterians in America, and God only knows, how many Catholics, which outdo any of the denominations. But in all of it, what do we need? A handful of meal. We need to bring Life to the church. And Christ is the Life. He came to bring us Life.

E-18 So they had their disputes and their schools and their theo--theologies and so forth. And then Elijah told Elisha, "You better turn back, because the way may be a little hard." But a man of God who's once faced it, or been throwed across His shoulder, the robe of God's righteousness and power, it's not too easy to turn back.
When I heard the pastor say this morning that our... Many are becoming discouraged. What we need brother is take courage. What we need is to be encouraged. And it's right. Trials may come; we never was promised to be immune from them; but He will give grace to go through them. If the mountain's too high to go over, too deep to go under it, too wide to go around it, He will give grace to go through it. That's right. Just don't worry, but keep your eyes on Christ, for He's the only one that can take us through.

E-19 Now, we see him as they journey on, come to the school. And he said, "You stay here now. Be here and settle down and be a good teacher of theology, and so forth. And you probably someday may become the dean of the college here. But I've got to go on down a little farther." Could you imagine a man of God being satisfied to be a dean of a college when the power of God laid right around where he was standing? No, sir. He said, "As the Lord liveth, and your soul liveth, I'll not leave you." I like that. Stay with it no matter how much discouragement comes from your mother, your papa, or from your pastor, stay with him.

E-20 On to the Jordan they went. They crossed over and Elijah said, "Now, what will you that I do for you?"
He said, "A double portion of your spirit to come upon me." He knowed he had a work to do. He said, "A double portion," not just a good warm experience, not just a good handshake, or a good fellowship with the rest of the church; but what I want is a double portion of what's the best now.
I tell you when God sets a man for a world task, he's got to have something better than the world's got. He's got to have something better than the church has got. He's got to go for a double portion. And if there ever was a time that a double portion is needed, it's today in the realms of the people. Something better, something higher... I...?... I think beans and corn bread is very good, but sometimes I have to reach up a little higher. And we do that. We've got to. We got to keep climbing. Israel was backsliding if they kept staying on the same grounds. He's got to be moving on or moving back. That's the way the church is.

E-21 So as they went along, it wasn't but a few minutes until he said, "You've asked a great thing; but nevertheless, if you see me when I go, you can have what you ask for."
Now, that has to be singleness of motive, singleness of heart, singleness of eye, keeping your eye on the promise. If you're sick this morning, if you're afflicted, there's one great promise, not by Elisha, but by God Himself. "If thou canst believe... When you pray, believe that you get what you ask for and you shall receive it." No matter what the doctor says, how much this goes or that goes, keep single on the promise.
Elijah give him a condition. "If you see me when I go, it'll come on you." There's a promise. "If thou canst believe, all things are possible to them that believe."

E-22 Sometimes I look at myself and think I've been such a jellyfish in my life. I have waited and missed many thousands of souls into the Kingdom, because I've waited and said, "God..." depending too much on a spiritual gift, and said, "Lord, if You'll just show me, and if You'll give me a vision what to do." And God give the vision, then I'll turn around let somebody talk me into something else. And, oh, I have never come to the spot yet, until I--like I have at this time, that I feel it's a faith, that we must step out there, because it's a promise. And the things that He has done, and the healings that He has performed, and the miracles, even so much as come down and have His picture taken by the side of us, and so forth, which has never been known since the world began. And then stand around like a jellyfish, it even makes me discouraged with myself. It's time to keep your eye on the promise. And that's what, by God's grace, I aim to do. And I realize that every devil of hell will shoot at it. But by God's grace, I aim to keep my eye on the promise.

E-23 Elisha said, "If you..." Elijah said, "If you see me when I go, you'll have what you ask for." That's right. You got to keep your eye on it, watch the promise. Now if...
What if from the school, did he turn back and say, "Hey, boys, how am I doing now, following right along behind the prophet?" He'd have failed maybe. But he didn't care what the school thought, or what all the teachers thought. He didn't care what the neighbors thought, or the houses, or who looked at him. He kept his faith in the promise.
What we need today is faith in the promise of God, and don't pay no attention to what this one says or that one says. As a brother said, "A minister had two girls that were mutes. And that their... criticism on Divine healing. That the children could not be healed." Don't pay no attention to the critics. Keep your faith on the promise. God said so. "The prayer of faith shall save the sick, and God shall raise them up." If He can make one deaf mute to hear He can make another deaf mute to hear. We know by infallible proof that He does that. Keep our faith on the promise, our eye single, our ear single, our heart single, and one thing on Jesus Christ; and He's able to perform that which He has promised. Oh, when we think of that, it changes the whole scene, when we get that.
God made the promise. God was the one that said it. Now, here was God's representative said it. And now God Himself has said it. Then what can we do? Nothing but keep our mind on that.
Said, "If you see me when I go away, you can have the promise." Elisha kept his eyes on Elijah. No matter what hollered from each side, what taken place on each side, what taken a place before, back, he never even looked at it; he kept his eyes on the promise. There you are. Your eyes on the promise...
I think of the lady that we visited the other night, Sister Styler, and the doctor telling her how bad she was. And never told her, told the loved ones, and how impossible it be for her to ever get well. Now, brother... Her son-in-law asked me about it. I said, "If she can keep her eyes on the promise..." No matter what takes place, keep your eyes on the promise.

E-24 A few weeks ago, Sister Wood here, and Brother Wood, two bosom friends of ours here at the church. I was in Michigan with my friends Leo and Gene. We left the Chicago meetings and went to some of their people to--for two days to go deer hunting with bows and arrows. And on my road back, my wife had got a hold of me, and she said, "Pray for Mrs. Wood's mother. A cancer that is eating off her face." And said, "I have never seen Sister Wood so alarmed; she's weeping."
Sister Wood has always been a hero of faith since God healed her boy with a crippled leg, and healed her with TB, and so forth. But she'd given down. There at the room that night we prayed. Coming in Mrs. Wood said, "Brother Branham, we'll go over..." And we went to her mother, which was in Louisville. And she'd had a cancer on the side of her nose. And the doctor had tampered with it, scattered it to just a little ring the side of her nose and up just about a eighth of an inch from her eye, just the bone laying there, just eating it just as fast as it could eat away.

E-25 Go into the room and I knelt down; I said, "I want to speak to her alone." And I goes into the room to pray with the woman. And while in the room, I thought, "O God, if You'll just show me a vision of what's going to happen to the woman."
Mr. and Mrs. Wood setting on the outside waiting to see what the vision would say... But while I was there, I got condemned. I was condemned by waiting for a vision; seemed like something referred back, "Wasn't the calling. What do you need a vision when the promise is already been said." So I knelt down and prayed. And while praying something just answered on the inside, the faith of the promise.
Come back out and Mrs. Wood, when I told her about it, she said, "Did you see anything, Brother Branham?"
I said, "I never exactly seen anything, but I felt something that told me that His promise was true, and He was going to do it. And I believe that He's going to do it."
And in less than twenty-four hours the end of that cancer begin to break away and a scab form over it. Cancers don't scab as you know, less its dead. So there it was now, and the woman is healed and home. What a wonderful Christ. By keeping our eyes on the promise, God said so...

E-26 But when we are prayed for sometimes, we go off and say, "Well, it wasn't done just immediately, so maybe we'd better go back again." Oh, no. Keep your eye on the promise. God said so; that settles it. That's all of it. If God said so, God's able to keep His promise or He'd never make it.
Abraham called those things which were not as though they were, and for twenty-five years stood on the impossible, because he counted God was able to perform what He had promised. Amen. And we are the children of Abraham by faith. Certainly Elijah kept his eyes on--or Elisha on Elijah.

E-27 And as they went on... And after while the chariot come and parted them, one to one side and the other. And then the... He picked up Elijah upon... He stepped on the chariot and went up and put his robe off his shoulders, and threw it back to Elisha, because Elisha had growed into it (You know?), so it'd fit him right. And could you imagine...
Oh, I want you to give me your undivided attention, as I feel my throat tickling. I want to ask you something. Could you imagine how Elisha felt when he picked up this robe, placed it upon his own shoulders. Oh, what a feeling.

E-28 I don't mean this to be personal, but about ten years ago from the pulpit here, I preached on a sermon, "David, the warrior, with a sling in his hand and Goliath before him." In them days there were no healing campaigns on the field, nowhere as we knew of. And, oh, how critical people were on Divine healing. But there was something, after meeting with a Being.
And the pastor told me that I was losing my mind, that it couldn't be so, But from this same box here, I spoke on David said, "Do you mean to tell me that this, the armies of the living God, will let that uncircumcised Philistine defy this army?"
A little old stoop shouldered, curly haired boy with a sheepskin coat on and a sling shot in his hand, with the whole army of Israel standing backed up, and he alone walked out, with a man with a--with a spear some nineteen feet long and a... And the--the thing on the end of it weighed several shekels, maybe twenty pounds of steel sharpened, a nineteen foot spear; with fingers fourteen inches long. And David probably weighed ninety pounds, and stood bouncing up and down like a little bandy rooster... "And then you mean to tell me (Oh, my.) that you'll let that uncircumcised Philistine, if he stays in his place let him stay, but he's defying the armies of the living God. Oh, my, what a hero.

E-29 "And all of you are afraid to go fight?" Said, "Let me have him." Oh, my. He said, "The God of heaven let me kill a lion with this sling shot. He let me kill a bear with this sling shot. And how much more will He deliver that uncircumcised Philistine into my hand." Certainly. And when the first victory was won and Goliath was downed, the whole armies of Israel followed David. And they chopped heads, and beat Israel--or beat the Philistines plumb into their own land. They backed them into the corners, and slaughtered them, and took their cities, and everything. They had the victory.
Brother and sister, the same thing has been done in the realms of the nat--supernatural when they said, "Divine healing cannot work. The days of miracles is past." If the days of miracles is past, the days of God is past. The church that don't believe in supernatural will finally die and God will leave the church, have to. And God gave a promise and God's promises is eternal.

E-30 Here some time ago when some girls was fooling with radium, and would dip it and paint the radium hands on--on--on the watches... I have some on this one. And a girl made a mistake and took the brush and stuck it in her mouth. It killed her. And years and years later they took a microscope and put it on the skull of that girl, and they could still hear that radium going on, "Burr, rrr, rrrr." It's endless. It keeps working on and on. There's no stopping to it.
And, oh, brother, if radium has that kind of an effect, endless, how much more will the endless, eternal, supernatural, all powerful, all infinite, almighty God. He has to have the same effect as He started, He has to have it all through, or He's not the almighty, all powerful God. He's still waiting for somebody with a burly faith that'll step out and challenge the enemy on the basis of His Word and say that it's so.

E-31 And now, what happened? As soon as the great healing campaigns started, then thousands of soldiers of God's men, who laid back in little churches, like Oral Roberts, Tommy Hicks, and many of the other outstanding men on the field, pulled their swords and away they went: this Sword that cuts both coming and going, up and down, in and out, a discerner of the thoughts, even to the marrow of the bone. They pulled their Bibles (their swords), walked out when they seen that it could be done, and we beat the enemy by the grace of God, till the whole world's had a healing revival. Be done...
Little pastors, who had little two by four churches and so forth, caught fire and seen the vision, jerked the sword and went forth and defied the enemy. How do you know it'll work? There's great men, Congressman Upshaw, King George of England, and many great men who lay sick and afflicted are healed by the power of Almighty God. So they can't say nothing about it now...?... Certainly. He was...

E-32 Then when Elijah, after his whole heart's desire was to get that promise. He wanted the promise. That was his motive. That was his all. That was his life. That was his intent. Everything, all, everything hung on getting that promise. I'm persuaded to believe that we're not sincere about this thing that we're talking about. If your whole motives this morning rests upon giving God praise for my healing... "I'm determined to be healed by the power of God. I'm determined to live a Christian life. I'm determined to walk in peace with God. I'm determined to do it. I don't care what mother says, what church says, what pastor says, what anybody else says, what the world says, I'm determined. That's the singleness of my heart." You're going to get somewhere then.
Then when Elijah saw that he was determined, to get... Elijah--Elijah saw that Elisha was determined; he gave him the promise. Now, the promise was, "If thou can see me when I go, if you can see me when I leave..." Now, it's left up to Elisha. He wanted to hear the promise, so he's got the promise. Now, there's an if in it. "If you can see me when I go."
Now, if you're sick this morning and you want to be healed, I can prove to you Christ gave you the promise. The promise is yours if thou canst believe, if thou canst believe. Don't be defeated.

E-33 Now, Elisha wrapped in the robe of Elijah, the prophet... What a conqueror's march, how he walked treading ahead as a conqueror. He had heard the promise. He felt the power. He was walking like a warrior right down to Jordan. Praise be to God, friends. Every believer this morning that's robed in the righteousness of Christ is walking towards the Jordan road. That's right. Let atomic bombs come. Let it...?... You're robed and walking as a conqueror. Amen. I... "Fear not, I have overcome the world." Yes, sir. Remember, what? "I have overcome the world." Christ said that.
Elisha was walking with a secondhanded robe on, feeling like a conqueror (Correctly.), coming through the Jordan. Brother, let me say this in respects to you. Don't you put on somebody else's robe that's all moth-eaten with doubts, where all these defeats, and superstitions, and ups-and-downs has put holes in it, and it leaking all through. You put on the robe of the Conqueror, Christ. Don't trust in your church who once taught salvation by the baptism of the Holy Spirit, who once taught Divine healing, and now deny it, all eat up with the moths of doubt and everything else. Put on the robe of Him that never lost a battle, for you're on your road to Jordan. Amen.

E-34 Now, he had on a secondhanded robe; that's true. And many of the people this morning has secondhanded robes on. But when he come to the Jordan, he realized that the robe alone wouldn't do the work. That's right. And the church, the Methodists, the Baptists, the Pentecostals, the Presbyterian, oh, we have schools, and, my, we have all the ethics of the Bible down pat. We've got all the woven robe all right, the promises. We've got it all. Oh, we're baptized, go down, and we're very apostolic. We have on the apostolic faith. We believe in Divine healing. We believe in God. We believe in the powers of God. We baptize, in the Bible, the way the Bible says. We've received the Holy Ghost. We've spoke in tongues. We do all of that.
But, brother, if that's the only thing you need, you'll find your lack too when you come to Jordan. Oh, you may be taught; you may be smart; you may have a D.D., Doctor of Divinity. You may have a Ph.D., Doctor of Philosophy. You may have L.L.D., Doctor of Latin. You may have all kinds of degrees. You may have the robe of Methodist church on you. You may have robe of Pentecostal church on you. You may have the robe of Assemblies on you, or the Oneness, or the Trinitarians, or whatever it might be. It's only a secondhanded robe to begin with (That's right.), some manmade dogmas been thought up, so forth like that.

E-35 And even if you have been a Christian, and the Church has been a Christian, and robed correctly... But when Elisha, standing out, conspicuous to a whole bank line full of prophets and critics, seeing what he would do... And here he come walking with Elijah's robe on. Oh, my. He's schooled otherwise; he's educated; he's submitted; he believes. There's nothing wrong with him. He's coming down to the Jordan. The world's a watching him.
O God, how we need that today. With many schooled and educated scholars, with many men who can tear that Bible apart and set it together in mathematics... Many men who can do great things in the ways of teaching, who knows Bible history to the very moment, Who could tell you the hour that hell was lit and the hour it went out. They can tell you all these things. And they're--they got the water baptism. They've got the spiritual baptism, as they call it, the robe. They got everything just set in order. So did Elijah.

E-36 But when he come down to the Jordan to face the critical world, what did he cry? "Where is the God of Elijah?" It wasn't the robe of Elijah that done it. It was the power of the God of Elijah that done it. And the thing the world needs this morning is the power of the God of Elijah. You might have spoke with tongues and shouted and run over the floor, but what we need is the power of the God of Pentecost to produce the lives and things that was lived in that day in the apostolic hour. A secondhanded robe was all right, but he needed a fresh call in his heart from God. He needed a fresh anointing from God. He wore a secondhanded robe when he come to the river, but he needed a brand new, first-handed call from God. And a first-handed power from God to perform the miracle.

E-37 And my brother, don't you be afraid to ask God anything. You must demand God, or ask God for anything that He has promised. For if I am introducing a God that's omnipotent and all powerful, and if I be a servant of God, I must do the works of God. And if I do the works of God, I must be man of God to bring these things to pass, because He's demanding of me to produce the impossible. I have to ask Him. I have to call upon Him and stand there and say, "God, You promised it"; so do you, every person.
"You shall receive power (Acts 1:8) after the Holy Spirit is come upon you." After the Holy Spirit is come upon you, after you're robed as a Christian, after your faith is set in Christ, then you shall receive power. There you are. Yes.
And, brother, sister, every one at that morning... May I say this before praying for the sick, may I say this, by God's help, you pray for me as I stood ten years ago at this platform preaching on David and Goliath. Now, it isn't that Goliath that's hindered me. God has slayed him before me. But the thing that's hindering me is the lack of faith, the lack of something that I knowed was around. And this morning before this little tabernacle again, I'm screaming, "Where is the God Who gave this promise? Where is the God Who met with us yonder? Come forward, God, and give me a courage, give me a strength, and give me a determined mind, regardless of what comes or goes, whether it looks dark, or whether it looks, whatever it looks like, move on; the promise is true."

E-38 Brother, sister, one of these days... To you sinner friends here this morning, and to you people who are trying to impersonate Christianity, you may belong to church. That's very fine. I have nothing to say against that, nothing against your fine, scholarly education, or against your theology. I have nothing against that. But, oh, where is the God?
It wasn't Elijah after all. It wasn't Elijah who opened up that river. It wasn't his robe. Elisha took it from his shoulder; he folded it just the same way that Elijah did. But when he begin to kind of wave it, there was no power there. Then he cried, knowing that God was somewhere, "Where is that God. Where is He?" Then something must have struck the prophet, for he waved that robe and struck the waters, and she opened hither to thither. And before the clergy of that day, before the critics of that day, he walked across the Jordan just like Elijah did before him.

E-39 We don't need the teaching; we have that. But we need the God of Elijah. We need the power of the God of Elijah back in our church, the power to make us hold there, and call God's Word right, regardless. And we're every one here this morning, that's human beings, on our road to Jordan. And when he came to Jordan... You're going to arrive there one of these mornings, or one of these nights. When he came to Jordan, he was walking as a conqueror. But when he came to Jordan, that was a difference. He had a secondhanded robe on; another man had wore it. But it was a good robe, and he knew what the man was that wore the robe.

E-40 Brother, sister, one of these mornings I got to come down to Jordan. I was thinking this afternoon. We're going down to Brother and Sister Wright's. Don't forget that; this is their golden wedding anniversary. I'm to leave the church here, going to have a--a dinner with them. I was thinking the other day, fifty years. And I see them both well aged and stricken down. I thought, "Yes, I'm forty-seven years old; they was just married three years before I was born." Forty-seven, I'm marching towards Jordan. I've got to come down. I've got to get there. I'm going to arrive there. It may be an accident on the road. I may drop from the air in a plane. I may be shot through with a devil's dart somewhere and die. I don't know how I'm going, but there's one thing I know: I'm going. But I'm walking towards Jordan. But when I get there, I want to know one thing, that I've got a secondhanded robe on too. I ain't trusting in mine, 'cause it's no good.
For as soon as Elisha picked up Elijah's robe, he tore his into pieces and threw it down. And that's the way it was when I found Christ. I tore my own self up, my own ideas, my own nonsense, my little petty things. And I thought when I was a little Baptist preacher I was just about as--I was somebody. But I tore it out. I put on His robe. And when I come to Jordan, I want to find myself wrapped in His robe. He will follow that. And we'll arrive there one day. So let us pray just a moment.

E-41 Heavenly Father, as we're on our Jordan march this morning as conquerors, and someday we got to present something to the Jordan; that's to death. And, oh, what a horrible thing it'll be, a separation from God. We can't cross over. No. But Elijah when he got there, he had on Elisha's robe--Elijah's robe. And when he took off the robe, the... Elijah, the man who had been well pleasing in Your sight, and You had accepted him and brought him up into heaven with You. And Elisha was wearing his robe, so he presented to the Jordan, death, the robe of Elijah. And it was accepted, and the Jordan opened, and he walked across.
Dear God, someday we got to come down. We can't present our good works; we have none. We can't present anything in the world. I don't even desire anything to try to present, but I trust wholly in the merits of Jesus. You accepted Him and raised Him from the dead. And He was brought into the Presence of God and there it will abide forever. And, God, I want to present that to You, that I believe on Him. And I love Him. And by grace He has clothed us with His robe.
And I pray, Father, that You'll help us now in the days of battle. And where the man of God must do the works of God, I pray that You'll let us take the robe of Christ, the power of the Holy Spirit, and call for the God Who lived in Him. Grant it. In Christ's Name we ask it.

E-42 And while we have our heads bowed, I just wondering here this morning if there's a person who's trying to walk down to Jordan without this robe on. If there's a person who has not the robe of Jesus Christ on you, and though it was wore one time by the Son of God, I wonder if you don't have that on this morning, if you'd raise your hands to God and say, "Dear God, this hour I now want to accept it." God bless you, lady. Would someone else would raise your... God bless you, son. Someone else will just raise up your hand? God bless you, little boy. God bless you, young man. Someone else to raise your hand? God bless you back there, sir.

E-43 Just say it, "By God's help this morning, I want to forsake my self-righteousness, my own ideas, and my thoughts of pleasures and big time and sin that I've lived in. And I want Christ to put His robe on me this morning, that I'll use His robe. I know it's a perfect one." God bless you, son. Someone else, saying, "I'll just raise..." You raise your hand, say, "I now want to accept the Holy Spirit in my life. I want to be robed in His righteousness. When I get there that day, I won't present myself and say, 'Well now, you know, I bought somebody some coal. I did this.'" That's nice, that's very nice. For that, something had to die for you to live. And only through the act of that can you be saved. Will you raise your hand, say, "Christ, I now forsake my own ways; I accept Your ways. I want You had mercy on me when I come to the end of the road"? God bless you, lady. God bless you. All right. Now, we're going to have prayer.

E-44 Now, righteous heavenly Father, some seven, eight, ten hands has went up. I do not know their status. Thou knowest all about them. I do not know. But they're in need today, and they realize that they're in need, and they're willing to come and accept help in a time of trouble, to see the--the great hour that's at hand now, the atomic bombs, the great things that's waiting for us.
And I pray, Heavenly Father, that You will bless these people, and today lay Your hand upon them and take away all their iniquity and doubt. And may they throw away their old moth-eaten robe of self-righteousness where the cankerworms, and the crickets, and the moths of superstitions and churchanity has eat holes through it and they... It won't hold any longer. May they just throw it away and reach over and get the robe of the Lord Jesus, say, "I trust in Him. I wrap myself, not in my righteousness or on my own thoughts, but from this hour on I'm trusting You." Grant that they'll receive it, Father. For we ask it Christ's Name. Amen.

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