Adoption spirituelle
1 Merci, frère Neville. Bonjour les amis. Heureux
d’être ici ce matin . Et cette introduction du pasteur, c’était
très bien. Oh, vous savez, en parlant des chevaux, ils savaient qu’ils
allaient au boulot quand on leur enfilait la bride. De même, je suis
bien content que le Seigneur ait fait de nous des travailleurs
robustes, parce qu’il y a encore à faire. Nous ne sommes jamais trop
fatigués pour faire quoi que ce soit pour le Seigneur, même si ça
devait prendre notre dernier souffle. Bien que je sois très fatigué
aujourd’hui… j’ai simplement eu un temps terrible ces derniers jours.
2 J’ai dû utiliser le wagon-salon pour me rendre en
Californie, et je vous dis, parlez-moi d’un chemin cahoteux! C’est
cinquante-trois heures de route, pour atteindre la destination à deux
heures du matin. Aux coups de cinq heures, j’ai dû me lever et aller
prêcher à une station radiophonique. Et puis j’ai dû prêcher à nouveau
à un rassemblement international des Hommes d’Affaires Chrétiens. Et
l’après-midi, j’ai prêché dans un grand tabernacle baptiste. J’ai
continué ainsi pour terminer lundi soir à l’Angelus Temple, et ensuite
prendre le train de onze heures, et rentrer à la maison soixante-quatre
heures plus tard. Vous pouvez vous imaginer que je suis rentré il y a
deux jours et…
3 Et hier, ma femme a pris en note une cinquantaine
d’appels, pour que j’aille prier pour les gens, et cela hier matin
seulement, cinquante et quelques appels. Bien sûr, ce n’étaient pas que
des appels régionaux. C’étaient aussi des appels nationaux, du genre: —
«Pourriez-vous venir en Floride? — Pourriez-vous venir ici? —
Louisville à l’appareil.» Donc, comment allez-vous choisir parmi ces
cinquante-trois maintenant, pour un seul matin? Vous pouvez vous
imaginer!…
4 Donc, hier après-midi, j’ai pu constater, chez
l’un de nos très chers amis, à quel point la maladie est un démon. Un
jeune homme que j’ai connu il y a des années, en très bonne santé, un
jeune homme d’allure athlétique — il a à peu près mon âge, mais on lui
en donnerait quatre-vingt-dix — et il est agonisant, là, à Henryville.
C’est Kermit Spurgeon, un ami de mon cher frère ici, frère Neville. Son
père, un ministre de l’Évangile et un enseignant d’école, ainsi qu’un
homme admirable.
5 Je me suis rendu à la maison après que frère
Neville m’eut dit que le garçon était mourant, et hier, nous avons eu
le grand privilège de le conduire au Seigneur Jésus pour le salut de
son âme. Après qu’un cancer l’eût atteint, son épouse et moi nous
étions entendus à prier sincèrement pour lui. Des quatre-vingt-douze
kilos qu’il pesait, je doute qu’il n’en pesait plus que trente. Aussi,
nous avons cru fermement que Dieu allait le guérir. Nous ne savons pas
ce qui peut se passer, mais là nous savons une chose, c’est qu’il est
passé de la mort à la Vie. J’imagine ce que son pauvre vieux père
aveugle a pensé quand ce message lui est parvenu, après toutes ces
années passées en prière pour lui. Et après tout, «instruis l’enfant
selon la voie qu’il doit suivre», vous voyez, et je sais qu’il avait
l’exemple juste devant les yeux.
6 Et puis, de là à chez une madame Slaughter de New
Albany, où elle habite; et les docteurs lui avaient donné jusqu’à six
heures. Aussi l’attente fut très très pathétique; et aux différents
endroits.
7 Un de mes anciens voisins, un jeune homme dans la
vingtaine, un gars ordinaire, un employé de la compagnie de téléphone
Bell, il est père de trois ou quatre jeunes enfants. C’est lui dont sa
petite fille l’autre jour est tombée et s’est cassée le bras. Donc, il
a commençé par ressentir un engourdissement de la main; puis ça l’a
paralysé. Ils ne savent toujours pas quelle en est la cause. Il est
couché-là, et dans cette condition.
8 Une chose n’attend pas l’autre, et de tout côté la
maladie. Mais je suis si heureux qu’il y ait une façon de s’en sortir
et que nous n’ayons pas non plus à rester ici à tout jamais.
N’êtes-vous pas heureux de cela? Comment pourrions-nous vivre dans
cette maison pestiférée à jamais? Comme c’est heureux qu’il y ait une
porte ouverte! Et tout ce que la terre est, c’est ça, une maison
pestiférée. Et s’il t’arrive de penser que tout ira désormais bien,
alors voici qu’une chose survient de ce côté et qu’une autre arrive de
l’autre. Mais je suis bien heureux de cette porte de sortie, bien
heureux que le Seigneur Jésus soit venu et nous ait pourvu un chemin,
une issue.
9 Aussi, ce matin, ma bien-aimée chère sœur Cox me
disait que quelqu’un s’en venait. Comme nous avions demandé aux gens de
la place de se rendre ici, pour que l’on prie pour eux, — de ceux qui
ne pouvaient pas rester longtemps, pour que l’on prie pour eux avant le
service; ensuite, s’ils devaient repartir, alors…
10 Puis j’ai pensé que pour le reste d’entre ceux
qui voulaient rester, et étant donné que je suis enroué, que ce matin
je ne donnerais qu’un court message. Et je dois partir immédiatement,
pour une autre réunion. Et puis, à Chicago ça commencera samedi
prochain.
11 Je crois que l’heure est venue pour que ce coin
de pays reçoive un grand personnage en la venue de notre noble frère
Billy Graham, à Louisville, la semaine prochaine. Il commence à
Louisville au même moment où je commence à Chicago. Aussi je reviendrai
directement, car je veux le rencontrer personnellement pendant qu’il
sera ici. Des amis voudraient me le présenter. Il m’est arrivé d’être
dans la même ville, outre-mer, et en maints endroits; mais, voilà, on
n’a pas pu se rencontrer.
12 Je demanderais donc à cette église et à ce groupe
de gens réunis ici, ce matin, de sincèrement prendre à cœur cette
rencontre à Louisville.
13 En passant, saviez-vous que quatre-vingt-sept
pour cent de toutes les boissons alcooliques qui se boivent aux
États-Unis proviennent de Louisville, Kentucky? Quatre-vingt-sept pour
cent. Saviez-vous qu’environ quatre-vingt-dix pour cent de tout le
tabac provient de Louisville, Kentucky? Saviez-vous que c’est le siège
de Satan? Ça l’est assurément. Ça l’est assurément.
14 Un des endroits les plus difficiles à conduire au
Seigneur Jésus-Christ est cette localité voisine. Combien en ont pleuré
d’essayer d’amener cette région, Falls Cities [Falls City est le surnom
de la ville de Louisville, au Kentucky, qui est situé près des chutes
de l’Ohio — N.D.T.] au Seigneur Jésus. Pensez à Erickson, à tous ceux
qui s’y sont aventuré, même en implorant. Et combien ils ont essayé et
essayé encore. John Sprool a flanché, là-bas, à Barn Glory, faisant de
son mieux pour les amener au Seigneur Jésus. Combien d’autres se sont
tenus sur la plate-forme, à Falls Cities, et ont essayé sans pouvoir
les amener au Seigneur Jésus.
15 Et, à mon avis, je crois que Billy Graham est
l’un des hommes les plus connus du monde, actuellement, en matière
religieuse. Bien sûr, on a les évêques et les archevêques, mais à mon
avis, il est un prédicateur de l’Évangile, un homme de Dieu. En tant
que combattants de la foi, ensemble, mettons-y tout notre cœur, en
priant pour cette réunion, comme jamais on l’a fait auparavant. Et
demandez que Dieu, d’une manière ou d’une autre, nous donne des âmes et
brise le siège de Satan, pour qu’ils ferment toutes les distilleries et
brûlent toutes les compagnies de tabac, et qu’Il remplisse les églises,
et que nous ayons un réel déversement à l’ancienne mode du
Saint-Esprit. Que le Seigneur nous bénisse.
16 Maintenant, j’ai quelque chose d’un peu
différent, d’un peu inhabituel pour commencer. Mon frère a un petit ici
qu’ils veulent consacrer au Seigneur. Je pense que nous le ferons juste
avant de prier pour les malades, si Dieu le veut. Si sœur Gertie veut
bien venir au piano, et tous ceux qui ont des petits bébés.
17 Il nous est enseigné dans la Bible que…
Maintenant, beaucoup disent les avoir baptisés en aspergeant un peu
d’eau sur eux; ils appellent cela le «baptême du nouveau-né». Bon,
c’est très bien, cela n’affectera pas l’enfant, tout ira bien, j’en
suis certain. D’autres ont des manières différentes de le faire. Mais
nous aimons toujours rester le plus près possible de la Bible. Et il
n’est trouvé nulle part dans la Bible où ils ont baptisé les bébés.
Bien que dans l’Ancien Testament ils circoncisaient.
18 J’aimerais que quelques anciens puissent déplacer
un petit peu la sœur qui est sur cette civière-ci, juste le temps de la
consécration, si cela ne vous ennuie pas, chère sœur. Juste pour un
moment.
19 Donc, dans l’Ancien Testament, ils circoncisaient
les bébés.
20 Et dans le Nouveau Testament, la seule manière
qu’ils l’ont fait, ils ont amené les petits enfants au Seigneur Jésus
Et Il les a pris dans Ses bras et les a bénis. Il a dit: «Laissez venir
à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le Royaume de
Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.»
21 S’il y a d’autres mamans ici qui ont leur bébé,
et qui aimeraient les consacrer au Seigneur, ce serait une joie pour
nous de le faire à ce moment-ci.
22 Quel est le nom de ce petit? — [Robert Lynn] Un
petit garçon; Robert Lynn. C’est très bien. Je crois que vous avez
adopté l’enfant …?…
23 Cela démontre le cœur d’une mère pour un enfant.
Et ils ont pensé à ceci, puisqu’ils n’avaient pas d’enfant et qu’ils en
voulaient, d’en adopter un. Réalisez-vous que nous sommes tous des
enfants adoptifs? Dieu nous a tant aimés, qu’Il nous a adoptés par Son
Fils, Jésus-Christ. Et nous sommes tous des enfants adoptifs. Et
souvenez-vous, tout comme ce père et cette mère ont pensé à ce petit
qui n’avait pas de foyer, à lui donner une maison pour l’élever et le
nourrir, nous n’en avions pas non plus, et Dieu nous en a donné une.
24 C’est un enfant adoptif. Son nom est Robert Lynn
Branham. Un très joli petit bébé.
Maintenant, courbons la tête.
25 Notre précieux Père Céleste, comme aux jours
d’autrefois, combien de pères et de mères ont remis leurs petits entre
Tes mains. Et Tu as dit: «Laissez venir à moi les petits enfants, et ne
les en empêchez pas; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur
ressemblent.» Et ce petit qui était sans foyer, un foyer lui a été
donné, et Tu as mis dans leurs cœurs de l’amour pour ce bébé.
26 Et, Père, nous Te demandons de bénir sa mère et
son père dans l’éducation de leur enfant. Et puisse-t-il être élevé
dans une maison où l’on prie, et être enseigné d’aller à l’église et de
vivre pour le Seigneur Jésus. Bénis cette prière, cher Père Céleste.
27 Et puis, si Tu étais ici sur terre, dans un corps
de chair, comme nous le sommes ce matin, ils auraient placé l’enfant
dans Tes bras. Mais Tu es retourné au Ciel et Tu nous as ordonné de
continuer le ministère jusqu’à Ton retour. Et, Père, comme mon frère de
sang a remis l’enfant entre mes mains, je Te le donne au Nom de Christ.
Bénis cet enfant, et puisse-t-il vivre et être vigoureux et en santé,
et grandir pour être un de Tes serviteurs. Bénis le père et la mère
dans leur demeure. Nous Te les remettons dans le Nom du Seigneur
Jésus-Christ. Amen.
28 Sois bénie, Agness, sois une vraie mère; et toi,
Jesse, un vrai père pour ce bébé. Et puisse Dieu vous bénir dans vos
efforts, et puisse-t-Il être avec vous.
29 Comment allez-vous? Quel est le nom de l’enfant?
[Robert Darrel] Un autre Robert. C’est gentil. Un petit Robert Darrel.
30 Et quel est votre nom? — [Robertson.] Vous êtes
la cadette? — [Oui] Et votre nom de famille? — [McCloud.] McCloud.
[Frère Branham consacre les bébés.]
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits
Semez le matin, semez au temps du soir,
Semez le midi et à la rosée du soir
Bientôt viendra la moisson, ensuite la récolte
Nous nous réjouirons, rapportant les fruits.
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits
Rapportant les fruits, rapportant les fruits
Nous reviendrons enchanté, rapportant les fruits.
31 C’est très bien. Rapportant les fruits; c’est ce
que les pères et mères font, les amener au Seigneur Jésus.
32 La sœur étendue sur la civière semble être la
plus mal en point de nous tous, autant que l’on puisse voir. Elle est
sur une civière. Avant de prier pour elle, elle veut patienter juste
quelques minutes, le temps d’entendre le message. Et je crois que c’est
très très bien. S’il y a quelqu’un ici qui ne peut attendre, et veut
partir, et s’il veut que l’on prie tout de suite, nous serions heureux
de le faire, si vous leviez simplement la main. Sinon, nous aurons le
service de guérison immédiatement après un court message. On va essayer
de faire coïncider cela avec la classe d’école du dimanche. Très bien.
Ensuite, nous lirons l’Écriture et nous aurons un court message. Après
cela, nous prendrons tout notre temps pour la ligne de prière.
33 Donc, avant de commencer, je voudrais que tous
ceux qui se portent bien se souviennent de ceux qui sont malades, car
nous devons prier les uns pour les autres.
34 Quand je suis allé en Californie l’autre jour et
que les gens tentaient de se frayer un chemin pour entrer dans les
églises, combien je fus heureux de… À l’église de Clifton, ils
couvraient l’espace d’un pâté de maisons, là dans la rue, attendant
seulement de témoigner. Et disant: «Frère Branham, j’avais le cancer;
vous avez prié pour moi. — J’étais aveugle. — J’étais ceci.»
35 Quelle impression cela m’a laissée tout en
descendant la rue; j’ai pensé: «Dieu, qu’est-ce que ce sera quand nous
traverserons de l’autre côté? Les voici, ils sont là, par dizaines de
milliers!…» Combien merveilleux se sera à ce moment-là! Aussi nos
«grands» efforts ne voudront plus dire beaucoup. Ici, il semble que
nous allons de l’avant jusqu’à ce que nous ne puissions plus avancer,
épuisés et vidés.
36 Et puis Satan vient te dire: «À quoi ça sert tout
ça? Pour quelle raison fais-tu tout ça?» Oh là là!
37 Mais quand vous repensez à des choses comme
celles-ci, alors ça change tout le décor; ça vous fait voir les choses
sous un autre angle.
38 Maintenant, avant d’aborder la Parole, prions de
nouveau juste un moment.
39 Notre Père Céleste, c’est avec reconnaissance de
cœur que nous venons à Toi. En effet, Seigneur, Tu connais tout ce qui
constitue l’homme. Et combien frêle et fragile il est, combien dépourvu
de force il est. Et quelle pauvre excuse l’homme est comme serviteur,
mais, Seigneur, par Ta grâce Tu nous as appelés à être Tes serviteurs.
Et nous sommes conscients, ce matin, de notre indignité, et nous Te
demandons de nous accepter, Père, en ce jour même, et de nous oindre du
Saint-Esprit, et de prononcer pour nous les paroles réconfortantes que
Tu as prononcées dans Ta Sainte Parole, ici. Et nous prions que le
Saint-Esprit dirige chaque parole droit à nos cœurs, là où elle se doit
d’être, et de là, puisse-t-elle s’ancrer et être un sujet de grande
joie, des arbres de salut. Accorde-le, Père.
40 Guéris les malades et ceux qui ont des besoins.
Nous savons qu’ils sont assis ici. Et plusieurs ont parcouru de
nombreux kilomètres et sont couchés dans les hôtels, et tout, attendant
l’occasion où l’on priera pour eux. Nous sommes si heureux de ce grand
privilège, Seigneur, de savoir que Tu es ici pour guérir les malades.
41 Dieu, l’une des plus graves maladies que nous
connaissons, c’est la maladie du péché, dont souffre l’homme et la
femme. Je prie, Père Céleste, qu’en ce jour, Tu oignes d’une façon
spéciale et sauves les perdus, tout homme et femme perdus. Puissent-ils
gentiment venir au trône de grâce et être sauvés, car nous le demandons
dans le Nom de Christ. Amen.
42 Maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses
bénédictions à la lecture de Sa Parole, comme nous y entrons. J’ai
toujours grandement cru dans la Parole. Car ici, il y a quelques
soirées de cela, je parlais des prophètes qui avaient prophétisé.
Cependant Michée… Après que les quatre cents prophètes eurent donné une
même version, Josaphat dit: «N’y en a-t-il pas un autre?» Un autre,
après que quatre cents eurent prononcé la Parole! Mais Michée resta
avec la Parole de Dieu. Il savait que quelque chose ne tournait pas
rond.
43 Et quand nous entendons quelque chose qui ne se
trouve pas dans la Parole de Dieu, nous savons qu’il y a quelque chose
de faux. Ça ne sonne tout simplement pas juste! Jésus a dit: «Mes
brebis entendent Ma voix, et elles ne suivront point un étranger.»
44 Je vous remercie d’avoir prié pour ce réveil de
l’Angelus Temple. Ce temple ne peut contenir que cinq mille cinq cents
personnes. Ils en ont laissé entrer six mille, et le chef du service
des incendies a fermé les portes une heure et demie avant que j’arrive
au temple. Et notre cher Seigneur Jésus a sauvé les perdus et a guéri
les malades. C’était merveilleux.
45 Et j’ai rencontré notre sœur Hicks, qui autrefois
était enseignante d’école du dimanche ici, avec ses enfants et son
mari. J’ai aussi rencontré frère Ben Bryant, et tous les autres de ce
tabernacle, qui sont venus dans l’ouest pour fraterniser là-bas. Quelle
merveilleuse réunion c’était, et de tous les voir à nouveau.
46 Dans le 17e chapitre de Saint Matthieu, je veux
simplement lire une portion du texte. Et puisse le Seigneur nous donner
le contexte de la Parole.
Six jours après, Jésus prit avec Lui Pierre,
Jacques, et Jean, son frère, et Il les conduisit à l’écart sur une
haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux; Son visage resplendit
comme le soleil, et Ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
Et voici, Moïse et Élie leur apparurent,
s’entretenant avec Lui.
Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: «Seigneur,
il est bon que nous soyons ici; si Tu le veux, je dresserai ici trois
tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les
couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles:
«Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection:
écoutez-Le!
47 Puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à la
lecture de Sa Parole.
48 Parfois Dieu rencontre les hommes dans leurs
différents conseils. Dieu a toujours aimé s’entretenir avec les hommes.
Et maintes fois on pourrait retracer dans l’Ancien Testament où Dieu
s’est entretenu avec les hommes. Et Dieu rencontre les hommes sans se
soucier du nombre. Une fois, Il en a rencontré cinq cents. Une autre
fois, Il en a rencontré soixante-dix. Une autre fois encore, avec les
douze. Et puis Il s’est retrouvé avec trois. Une autre fois, Il en a
rencontré seulement un. Et, sans considérer le nombre, Dieu aime
toujours s’entretenir avec les hommes.
49 Et bien que l’assemblée de ce matin ne soit pas
aussi importante en nombre ou en dimension que le sont beaucoup de
grandes cathédrales aujourd’hui, toutefois Dieu se plaira à nous
rencontrer. Car Il a dit: «Si deux ou trois sont assemblés en Mon Nom,
Je serai au milieu d’eux.» Deux ou trois assemblés en Mon Nom, Je serai
au milieu de ces deux ou trois.
50 Et l’image que l’on pourrait en tirer maintenant,
par le Saint-Esprit… On pourrait passer des heures à approfondir ce
texte, oui, je pourrais même dire des semaines. Et il a été tourné et
retourné durant des années, et la moitié de ce merveilleux texte n’a
toutefois pas encore été découvert et ne le sera peut-être jamais.
51 Car la Parole de Dieu n’est pas comme la parole
d’un homme; la parole d’un homme a une certaine signification, ou, son
expression et l’heure qu’elle fut dite ont une certaine signification;
mais la Parole de Dieu a une signification éternelle, comme elle se
déploie à travers les âges. Chaque génération peut prendre la même
Parole, parce qu’elle est inspirée, éternelle, elle dure à toujours,
elle est une déclaration impérissable de Dieu. Si les apôtres l’ont lue
dans leur âge, elle a signifié quelque chose pour eux. Si Wesley l’a
lue dans son âge, ou Luther dans son âge, ou Calvin dans son âge; aussi
de nos jours, elle est juste aussi vive et radieuse, et tout aussi
efficace qu’elle l’a été pour eux, qu’au jour même où elle a été
prononcée, parce que c’est la Parole de Dieu.
52 On dira: «Jean, viens à la maison, j’aimerais te
voir.» C’est notre parole et ça veut simplement dire: Jean, viens à la
maison…
53 Mais quand Dieu parle, c’est éternel. C’est
soufflé du souffle même de l’immortel et éternel Créateur, Lui-même.
Aussi, pour cette raison, il n’y a aucun moyen de découvrir la pleine
signification de quelque expression de Dieu. C’est pour chaque âge et
chaque génération.
54 Dans ce cas-ci, ce que nous avons devant nous, ce
matin, c’est que Dieu était en train de parler à trois individus.
55 Maintenant, trois est le nombre choisi de Dieu
pour la «perfection». Dieu en a choisi trois, et trois est le nombre de
la perfection de Dieu. Sept est le nombre de «l’adoration». Cinquante
est le nombre du «jubilé». Quarante est le nombre déterminant la
«tentation». Et trois est le nombre qu’Il s’est choisi pour monter ce
jour-là.
56 Donc, trois est le nombre de la perfection dans
lequel Dieu est rendu parfait. L’unique vrai éternel Dieu est rendu
parfait dans les trois dispensations de la manifestation de Sa
Divinité: Père, Fils, Saint-Esprit. Cela ne veut pas dire qu’il y a
trois différents Dieux individuels, mais il y a un Dieu unique
représenté dans les trois. Dieu n’est pas trois; Dieu est un. Mais
trois manifestations de Sa Divinité, signifiant que trois dispensations
de temps sur la terre rendent parfait l’unique et véritable Dieu vivant.
57 Il apparut à Abraham dans le buisson ardent, et
conduisit les enfants d’Israël dans le nom de Dieu le Père, qui était
une Lumière au-dessus du tabernacle, et qui les conduisit dans leur
voyage — Dieu le Père. Et ensuite, le Père, afin de réconcilier Dieu et
l’homme…
58 Comme je le prêchais ici il n’y a pas longtemps,
je crois que c’était la dernière fois que j’étais ici au tabernacle,
sur l’Agneau et la Colombe, comment seul Dieu, personne d’autre ne
pouvait le faire; Dieu dut venir sur terre et accomplir la tâche
Lui-même. Et quand Il représenta Son Fils sous la forme d’un agneau, la
plus douce de toutes les créatures, et qu’Il se représenta Lui-même
sous la forme d’une colombe, le plus doux de tous les oiseaux qui
volent dans le ciel, la raison pour laquelle Il fit cela, était de nous
montrer que seule la douceur habitera avec la douceur, l’humilité
habitera avec l’humilité. Cela doit aller de pair.
59 Un menuisier, ou un ébéniste, qui sait ce que
c’est que de raccorder, que de fabriquer des rainures, ou des
assemblages à rainure et à languette… Pour bien assembler les planches,
il faut faire des rainures et des languettes; et quand on les assemble,
elles sont si serrées l’une dans l’autre, qu’une fois trempées, elles
enfleront jusqu’à ce que même l’air ne puisse pas passer.
60 Et quand le croyant et Dieu… Dieu est tellement
parfait, qu’à travers le façonnement du croyant, quand ils viennent
ensemble… Pierre a dit: «Repentez-vous, et soyez baptisés dans le Nom
de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés; et vous recevrez le
don du Saint-Esprit.» Voyez-vous, cela les rend si complets!
61 Alors Dieu descendit sous la forme d’une Colombe
et se posa sur l’Agneau, et demeura dans l’Agneau, et ne quittait
jamais l’Agneau, car ils étaient Un. C’est un des plus grands
avènements que le monde ait jamais eu. Regardons à cela quelques
instants. Je suis sorti du texte mais, les cieux et la terre se sont
étreints l’un l’autre, Dieu et l’homme se sont réconciliés l’un à
l’autre, les créatures qui volent dans le firmament et les bêtes qui
errent dans les champs devinrent un, quand l’homme et Dieu ont été
réconciliés l’un à l’autre, par l’Homme, le Seigneur Jésus-Christ.
Quelle chose merveilleuse!
62 Afin de demeurer avec Dieu, restez doux. Dieu est
doux. Afin de demeurer avec Dieu, restez avec l’amour. Dieu est amour.
Restez doux. Ne soyez jamais indépendant. Confiez-vous toujours en Lui.
N’utilisez jamais votre propre pensée; prenez Ses pensées. Que Ses
pensées soient vos pensées. Et placez-les dans votre pensée charnelle,
et répétez-les. Et dites: «Ô Dieu, enlève tous mes doutes, et laisse
mes pensées être Tes pensées.» Et vous, qui êtes malades, faites cela
pendant que nous prêchons. Prenez, chassez toute pensée de maladie.
Prenez les pensées de guérison de Dieu, laissez-les devenir votre
pensée.
63 La Bible a dit: «Que tout ce qui est vertueux et
digne de louange soit l’objet de vos pensées.»
64 Dieu parlant aux trois. Maintenant, trois est une
confirmation. Il prit avec Lui Pierre, la foi; Jacques, l’espérance;
Jean, la charité. La foi, l’espérance et la charité: ces trois-là. Si
vous pouvez avoir la foi, l’espérance et l’amour, vous êtes près du
Royaume des cieux, alors — les trois grandes choses. Dieu prit ceux-ci
comme une confirmation, car: «Que toute affaire se règle sur la
déclaration de deux ou trois témoins.»
65 À nouveau, cela représentait le placement d’un
fils. Dans l’Ancien Testament, quand un fils naissait dans une famille,
il lui était donné un tuteur pour l’élever et pour s’en occuper. Le
père était un homme très occupé aux affaires de son royaume. Et chaque
petit royaume était appelé une maison.
66 La traduction King James dit ainsi dans Jean 14:
«Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père.» Cela ne semble
pas tout à fait correct à notre peuple occidental qui considère qu’une
demeure et un royaume sont deux choses différentes. Mais aux jours où
la Bible fut écrite, la demeure était dans la maison, car la maison
représentait le royaume.
67 Et le père avait sur sa ferme plusieurs
tenanciers, des douzaines un peu partout. Et quand un fils naissait, on
lui donnait un tuteur, qui était une personne sélectionnée, instruite,
humble, choisie, ami intime, faisant partie de son royaume. Le père
n’aurait placé que ce genre de personne sur son fils.
68 Et combien le Père a placé le Tuteur approprié
sur Ses fils, vous et moi. Un choix sélectionné, nul autre que le cœur
et l’âme du Seigneur Jésus, pour nous élever dans l’admiration de Dieu.
69 Comme ce tuteur doit être bien choisi! Il se doit
d’être un homme brillant, choisi, aimant le père, qui enseignera à
l’enfant seulement les principes justes.
70 Et aujourd’hui, après que le Saint-Esprit soit
venu, tout le reste semble être si secondaire. Les gens peuvent dire:
«Les jours des mi-racles sont passés», mais laissez un homme qui est né
de nouveau du Saint-Esprit venir une fois devant cela… Car Il
n’enseigne que ce qui est réel, Il ne parle que du Père.
71 Pour enseigner à mon enfant, je préférerais avoir
un homme qui ne connaît pas son ABC mais qui a le Saint-Esprit, que
tous les professeurs du monde qui n’ont pas le Saint-Esprit. Car il ne
parle que du Père. Voyez. Et le Saint-Esprit parle du Père. Alors cela
enseignera l’enfant à «ne pas être emporté à tout vent de doctrine»,
mais à accepter et à croire les principes que le Père a établis.
72 C’est pour cela que la guérison divine devient si
simple au vrai croyant, parce qu’il est enseigné par le Saint-Esprit à
croire toutes choses. Comment pourrions-nous douter la Parole du
Créateur?
73 Comment le monde est-il venu à l’existence? À
quel endroit Dieu a-t-Il pris le matériel pour le faire? Vous êtes-vous
déjà arrêté à y penser? Il a simplement parlé. Et, après tout, la
création même qu’on a ici maintenant n’est rien de plus que la Parole
de Dieu rendue manifeste. Pensez-y. Les arbres qui poussent, c’est la
Parole de Dieu. Les montagnes qui atteignent les cieux et qui nous
emmènent à… Si vous désirez voir la beauté, regardez vers les
montagnes; et plus vous monterez dans la montagne, et plus ce sera pur
et clair.
74 Là-haut dans les étendues glaciaires du nord de
la Colombie-Britannique… Ici, on a les marécages; un peu plus en
hauteur, l’eau reste plus pure, elle est plus bleue et plus pure, la
forêt s’éclaircit. Toute la nature semble vouloir dire: Lève les yeux.
Et tout au haut de ce majestueux glacier, qui est si lumineux, qu’il
brille tout comme le soleil… Levez les yeux… Si vous désirez voir des
choses réelles, pures et saines, regardez toujours vers le ciel. La
montagne nous le fait remarquer. David a dit: «Je lève mes yeux vers
les montagnes d’où me vient mon secours. Mon secours vient d’auprès de
l’Éternel.»
75 Le tuteur dirige toujours l’enfant vers le père
et se doit de croire le père. Aussi le tuteur est quelqu’un qui forme.
76 Ce matin, comme je regardais vers ma chère petite
compagne, j’ai aussi vu mon fils piquer sa petite crise à la table,
devant le petit déjeuner que sa mère avait fidèlement préparé; des
œufs, et tout. Elle était en train de lui apprendre à manger avec une
cuillère et il voulait prendre sa main gauche.
77 J’ai dit: «Quant à moi, laisse-lui prendre cette
main-là.» Mais elle différait là-dessus. Elle savait que si elle le
laissait faire, il serait soit ambidextre, soit gaucher, et ce n’est
pas normal. Aussi, comme un bon entraîneur, elle lui a fait changer de
main, même s’il n’aimait pas l’idée. Mais maman savait ce qui était le
mieux.
78 Et souvent, Celui qui nous forme, le
Saint-Esprit… on essaie d’agir, mais de la mauvaise façon. Et parfois
cela nous blesse. On peut devoir rester sur un lit d’affliction
quelquefois. Le docteur peut dire qu’il n’y a plus à espérer
quelquefois. Mais c’est le Saint-Esprit qui est en train de nous
enseigner à prendre notre main droite. Il sait ce qui est le mieux à
faire. Il sait comment le Père voudrait que ce soit fait. Il est Celui
qui forme.
79 Comme le petit Joseph refusait de se servir de
cette main, la maman s’est saisit d’une baguette, à peu près longue
comme ça, et elle l’a tapé sur le côté. Il a regardé dans ma direction.
Mais, quoique je l’aime de tout mon cœur et que je mourrais librement
pour lui, je sais toutefois que sa mère savait que c’était préférable
ainsi. Aussi, j’ai dit: «Elle t’entraîne, fiston.»
80 Il nous faut ne pas trop chercher la sympathie.
Nous devons suivre la formation prodigué par notre Père. Il sait ce qui
est bon. Parfois, quand l’Évangile est prêché, on dira: «Ah, j’irai à
mon église; eux, ils ne…» «Moi, je Le croirai comme ceci.» Voyez. Mais,
rappelez-vous que le Saint-Esprit sait mieux que cela. Il sait comment
vous entraîner. Parfois Il sort le bâton pour vous corriger. Vous devez
vous rappeler que Dieu L’a fait entraîneur pour l’Église. Et Il aime le
Père; et Il indiquera toujours le Père.
81 Lors de la formation de l’enfant, cela ne voulait
pas dire que l’enfant… L’enfant est certainement l’enfant de son père,
mais si c’était un enfant désobéissant, celui qui le formait allait
toujours avoir de la difficulté avec lui. Toujours de travers. Et puis
cette information devait être rapportée au père, à sa demande. «Comment
mon fils progresse-t-il?»
82 Alors il se devait de dire: «Il ne va pas très
bien.» Et, bien sûr, cela attristait le cœur du père.
83 Et cela L’attriste encore, quand le Saint-Esprit
doit présenter un rapport sur nous devant Dieu. Quand nous devenons
enfants de Dieu, nous devrions marcher de manière à être dignes de la
vocation. Nous devrions marcher de manière à être dignes de tout ce que
Dieu nous a recommandé de faire. Car le Saint-Esprit nous forme, Il
instruit l’enfant.
84 Quand j’étais garçon, mon père était plutôt
différent de ce que ces pères modernes sont de nos jours. Mon père
croyait à ça, le fouet, et il ne manquait pas son coup. On s’en
souvient encore; j’ai quarante-sept ans et je m’en souviens encore.
Mais cela a porté du fruit. Cela m’a formé. Si je devais me rendre à sa
tombe aujourd’hui et l’en ressusciter, la première chose que je ferais
serait de lui donner une poignée de main et de le serrer contre moi
pour cette bonne action qu’il a faite.
85 Si je me sens ainsi face à mon père terrestre,
qu’en sera-t-il en ce jour-là, quand nous nous tiendrons en Sa
Présence? Quand nous voyons des choses arriver pour notre bien, pour
qu’Il puisse nous tailler un petit peu ici et nous former, et enlever
les choses du monde pour que nous marchions comme des enfants humbles
devant Lui, oh, cela peut sembler difficile au commencement, mais Dieu
sait ce qu’Il est en train de faire. Certainement, Il sait ce qu’Il
fait. Et Il… ensuite, comme le Saint-Esprit commence à amener la Parole…
86 Après cela, si l’enfant n’a pas été obéissant, à
la maturité… quand il atteint l’âge de maturité, alors l’enfant reste
un fils, bien sûr, mais il perd quelque chose.
87 C’est ici le point que je veux bien faire
comprendre. Puisse le Saint-Esprit le mettre dans chacun de vos cœurs,
croyants. Juste le fait d’être un croyant, — bien sûr, vous avez la Vie
éternelle, Dieu l’a dit, — mais voudriez-vous entrer, comme l’a dit
Job, juste par la peau des dents? Voudriez-vous venir devant le Père
avec le talent qu’Il a donné à chacun de vous, comme ayant négligé de
l’avoir utilisé, ou d’avoir laissé autre chose se tenir sur votre
chemin? Vous laissez des petites choses sans importance, après tout,
des petites chicanes, des comportements, des arguments, des différends
face à l’église, prendre la douceur et la gentillesse de votre vie.
Voudriez-vous vous tenir devant le Père comme cela? Non, j’en doute. Je
ne crois pas que vous aimeriez cela. Et moi non plus.
88 Combien j’aimerais qu’Il dise: «C’était bien.»
Pas par la peau des dents. Mais plutôt: «C’est bien, bon et fidèle
serviteur; entre dans la joie du Seigneur, car tu as été fidèle en ce
que tu avais à faire.»
89 Vous êtes peut-être une femme au foyer. Si vous
l’êtes, Dieu a fait de vous une enseignante pour vos enfants. Sortez
quelque chose de bien de cela. En dépit de ce que vous avez à faire,
faites-le bien.
90 Remarquez: si l’enfant se révélait être vraiment
digne des choses que possédait son père sur son royaume, et s’il avait
été un enfant vraiment fidèle, alors le tuteur rapportait au père ce
message: «Oh, ton fils…»
91 Oh, maintenant, c’est le message que j’aimerais
porter au Père pour vous et moi. «Oh, Ton fils, toutes ses pensées sont
sur Toi. Il essaie de Te plaire en tout ce qu’il fait. Il est à un tel
point intéressé à Tes affaires, qu’il est difficile de l’arrêter.»
92 Je préférerais être juste un petit peu trop zélé
pour le Royaume du Père, que de ne pas en avoir de zèle du tout.
J’aimerais plutôt me surmener. Tout comme un prédicateur de l’Église du
Christ m’a dit il n’y a pas longtemps: «Monsieur Branham, des deux, je
préférerais m’user que de rouiller.» Et cela contient beaucoup de
vérité. Je préférerais m’user et mourir à la tâche, comme le dit frère
Neville, que de refuser de travailler. Vous ne pourriez rien faire de
pire que de ne pas essayer. Accomplissons tout ce que nous pouvons avec
ce qui nous incombe de faire. Et le Saint-Esprit, notre Tuteur,
rapportera cela au Père.
93 Et maintenant, remarquez: Si l’enfant devenait
vaillant, alors cela était rapporté au père. Oh! comme j’aime la
Parole! Et à l’heure convenue, fixée par le père seul, l’enfant était…
sa gloire et son honneur étaient manifestés devant le public. Le père
tenait une cérémonie à son propre enfant, et l’emmenait sur les places
publiques. Étant son propre fils, né dans sa propre maison, le fils
était néanmoins placé positionnellement dans la famille pour hériter de
tout ce que possédait le père. Vous voyez cela?
94 Aussi, si nous nous comportons bien, un jour
glorieux nous deviendrons héritiers de toutes choses. Dieu, au jour
qu’Il aura choisi, jugera tout homme par Jésus-Christ. Le temps viendra
où Dieu distribuera les récompenses à ceux qui auront été fidèles; et
le rejet pour ceux qui auront failli à être fidèles.
95 Juste avant l’ascension du Seigneur Jésus… Dieu
étant en Lui, la Colombe conduisant l’Agneau (Il n’était pas venu
accomplir Sa volonté, mais la volonté du Père qui L’avait envoyé), Il
fut conduit par l’Esprit d’emmener Pierre, Jacques et Jean à cette
montagne très élevée. J’aime cela!
96 Un autre point aussi, si vous voudriez m’excuser
de prendre tout ce temps, mais je désirerais montrer à cet auditoire,
ce matin, qu’il y avait une autre signification à ceci. Après qu’ils
eurent quitter le lieu, en descendant de la montagne, la question fut
posée: «Qui dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?» Qui? Que
disent les gens à Mon sujet? Comme Je suis avec vous et que Je me suis
manifesté à vous, maintenant, que dit-on que Je suis, moi le Fils de
l’homme?
97 Surveillez cela. Quelle belle représentation
d’aujourd’hui! Après que vous ayez reçu Christ, après que vous ayez été
rempli de l’Esprit, que disent les gens de vous alors? Que disent les
gens de vous, quand vous ne pouvez pas contenir vos émotions, des
larmes de joie coulant sur vos joues; quand vous ne pouvez pas garder
les mains baissées en chantant les chants de Sion; quand vous ne pouvez
garder le silence, et qu’en voyant le péché, vous leur parlez
paisiblement et avec douceur? Que dit-on de cela? Que disent-ils de
vous voir sur un lit, mourant, misérable, dépourvu, en phase terminale,
et que vous demandez à un enfant de Dieu de se joindre à vous dans la
prière pour votre rétablissement; et vous confessez vos fautes et
déposez ces choses devant le Père, disant: «Père, pardonne-moi;
maintenant j’accepte Christ comme mon guérisseur», et vous recouvrez la
santé?
«Que dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?»
98 Je regarde cet auditoire et j’en reconnais
quelques-uns d’entre vous qui, il y a des années, se mouraient
misérablement du cancer, étant parvenus à leur dernière phase. D’autres
étaient dans toutes sortes de conditions, aveugles; et Dieu, par Sa
grâce, vous a guéris. Et comme vous avez donné votre vaillant
témoignage face aux gens…
«Que dit-on que Je suis, moi le Fils de l’homme?»
99 Que disent-ils de cela? Comme cela a changé
depuis ce jour, aussi sombre que ça pouvait être. Quelques-uns diront:
«C’est du fanatisme!» D’autres L’appelleront «Béelzébul». Un autre
dira: « C’est de la télépathie mentale.» Certains diront: «C’est de
l’excitation.» D’autres diront: «C’est du fanatisme.» D’autres diront
encore: «C’est de l’émotion.»
100 «Mais que dites-vous que c’est? Que dites-vous
de ceci?»
101 L’impétueux Pierre commettait habituellement des
indiscrétions, mais cette fois-ci, il s’est contenu; il a dit: «Tu es
le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ce que les autres disent ne
m’intéresse pas, moi je sais que Tu es le Christ, le Fils du Dieu
vivant.»
102 Écoutez, on pourrait passer beaucoup de temps
là-dessus, mais continuons. Jésus dit: «Heureux…» Bien que les hommes
vous maudissent, bien que les hommes se moquent de vous ou vous
appellent «exaltés», ils peuvent vous traiter de tous les noms qu’il y
a sous le soleil, mais Il a dit: «Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas,
ton père, …» On y arrive maintenant; êtes-vous prêts?
103 «… Car ce ne sont pas la chair et le sang qui
t’ont révélé cela», tu n’as pas appris ceci par l’entremise d’un
séminaire dogmatique, pas plus que par la déclaration d’une théologie
d’homme; «la chair et le sang ne t’ont pas révélé ceci, mais c’est Mon
Père qui est dans les cieux qui t’a révélé ceci.» Voyez-vous d’où cela
vient? À travers le Tuteur, le Saint-Esprit a révélé ceci par
révélation.
104 «Et moi Je te dis que tu es Pierre, une petite
pierre. Je suis le grand Rocher, Je suis la Pierre angulaire. Toi tu es
la petite pierre qui est placée sur Moi. Les constructeurs t’ont
choisi. Tu ne t’es jamais choisi toi-même, les constructeurs t’ont
choisi; les anges de Dieu, un soir, travaillant dans la carrière, t’en
ont sorti, et tu t’es soumis à Moi. Et Je t’ai taillé à Ma manière. Je
t’ai façonné comme Je voulais que tu le sois. J’ai fait la coupe, et tu
t’es laissé tailler. Aussi, Je te place, en tant que petite pierre,
pour t’ajuster à une autre pierre, pour guider cette pierre; et cette
pierre-ci conduira cette autre pierre, et cette autre pierre. Et le
mortier de l’amour vous liera ensemble, faisant le Fondement, ce que Je
suis, pour vous ajuster à chaque pierre qui professe Mon Nom et qui
reçoit cette révélation.»
105 «Et sur ce roc — la révélation de Dieu — (la
pierre qui se laissera tailler par la révélation, sans riposter) Je
bâtirai Mon Église, et toutes les portes de l’enfer ne prévaudront
point contre elle.» Démontrant par ceci qu’assurément toutes les portes
de l’enfer seront contre cela, mais ne prévaudront jamais.
106 Et puis-je prendre ce moment-ci pour vous dire
ceci, mes amis, que l’Église entière du Dieu vivant est bâtie
solennellement sur la révélation spirituelle du Seigneur Jésus-Christ.
Peu importe combien instruit vous êtes, combien habile vous pouvez
être, combien vous pensez bien connaître la Bible — Satan la connaît
tout aussi bien que vous — cependant, c’est seulement par la révélation
que Dieu, par le Saint-Esprit votre Tuteur, vous a révélé qu’Il vous
sauve par Sa grâce.
107 S’Il vous révélait, ce matin, par la révélation,
que c’est la fin de votre souffrance, que c’est la fin de votre
maladie, tous les démons de tourment n’ébranleraient jamais cette
fondation, même si tous les docteurs disaient que c’est faux. «Car sur
cette pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts
ne prévaudront pas contre elle.»
108 Bien qu’elles seront contre ceci, néanmoins,
elles ne pourront pas prévaloir. «Car quand l’ennemi viendra comme un
fleuve, l’Esprit de Dieu élèvera un étendard contre elle», à chaque
fois. Vous le voyez? L’avez-vous saisi? Donc, Jésus s’étant révélé à
Ses disciples…
109 Jetons un regard dans le Jardin d’Éden, lorsque
Caïn apporta une offrande en adoration, tout comme l’avait fait Abel.
Il adora; il donna de l’argent à l’église; il sacrifia; il fit tout son
devoir religieux, dépassant l’offrande d’Abel en éclat, en beauté et en
convenance. Il construisit un meilleur autel; il le rendit plus beau;
il ajouta de l’éclat à son adoration. Vous pouvez voir que cette lignée
agit encore parmi les fils d’Adam. Il ajouta de l’éclat à cela, par les
produits des champs, et les grands lis. Et pas seulement cela, mais il
adora. «Telle voie paraît droite à un homme, …» Mais ce qu’il fit,
c’est qu’il adora par la connaissance. Il n’adora pas par révélation.
110 Et c’est possible. Saisissez ceci maintenant.
Écoutez. Vous pouvez adorer par la connaissance. Vous pouvez vous
rendre à l’église parce que vous savez devoir y aller, mais c’est
d’adorer en vain que d’aller à l’église de cette manière-là. Mais quand
quelque chose se produit au fond de votre cœur, cela vous fait aimer
Dieu à un tel point que vous ne pouvez vous empêcher d’aller à
l’église; c’est la révélation; Dieu révélant…
111 Ils n’avaient pas de Bible autrefois. Ils
n’avaient même pas de papier ou de plaque d’ardoise avec quoi
travailler. Ils n’avaient pas d’école pour s’instruire. Aussi, Abel,
par révélation… il lui fut révélé par Dieu que ce n’était pas la
beauté, ni les fruits des champs, ni les pommes, qui les avaient
chassés hors du Jardin d’Éden, mais c’était le sang. Et cela lui fut
révélé, et il alla s’emparer d’un agneau. Par révélation, il vit à
l’avance la venue du juste Agneau. Il prit donc un agneau comme cela
lui avait été révélé. Et par révélation l’offrit à Dieu, et fut
accepté. L’Église entière est bâtie sur la révélation spirituelle.
Comme c’est beau!
112 Maintenant, pour terminer… Ils étaient sur la
montagne. Et Jésus, ayant été un Enfant obéissant, la chair, l’Agneau,
a été conduite par le Saint-Esprit, Dieu agissant en Lui. «Je ne suis
pas venu accomplir Ma volonté, mais la volonté de Celui qui M’a envoyé.
Et Celui qui M’a envoyé, le Père qui M’a envoyé, est avec Moi. Et comme
le Père m’a envoyé et est venu avec moi, moi aussi Je vous envoie.» Non
seulement L’a-t-Il envoyé, mais Il est allé avec Lui.
113 Et Dieu n’instruit pas simplement un homme pour
l’envoyer avec la déclaration d’une expérience de séminaire, mais s’il
est équipé, Dieu va avec lui. «Je serai avec vous, même en vous,
jusqu’à la fin de l’âge.»
114 Regardez, c’est si beau la façon dont la Parole
se lie ensemble. Le Saint-Esprit scelle cela dans le cœur des gens par
la révélation et l’amour du Seigneur Jésus. Surveillez attentivement.
115 Ensuite, après obéissance, «sur la déposition de
deux ou trois témoins», les meilleurs témoins qui se sont tenus sur
terre, l’amour… Pierre, Jacques et Jean: l’espérance, la foi, l’amour.
Sur l’attestation de l’espérance, sur l’attestation de la foi, sur
l’attestation de l’amour, Dieu plaça Son Fils, positionnellement, en
public; de toutes les trois plus grandes manifestations (espérance, foi
et amour) que le monde connaîtra jamais.
116 Et, là, comme le père autrefois prenait son fils
et le revêtait d’une robe, et lui tenait une cérémonie, après cela, le
nom du fils était tout aussi valable que celui du père: le fils
devenait héritier de toutes choses.
117 Et Dieu a pris Christ sur le mont de la
Transfiguration, sur le témoignage de l’espérance, la foi et l’amour,
et L’a couvert d’une nuée. Et la Bible dit que Son vêtement resplendit
comme le soleil, et qu’une Voix venue du ciel a dit: «Celui-ci est Mon
Fils bien-aimé.»
118 Et Pierre est devenu tout excité, comme à
l’accoutumée. C’était un homme des plus zélé. Je souhaiterais que nous
soyons tous zélés, car souvent on peut dire de bonnes choses dans nos
spontanéités. Mais Pierre était devenu tout enthousiasmé de ce qu’il
voyait être en train de se produire. Dieu allait bientôt lui laisser
avoir un témoignage, une fois au bas de la montagne. Ils étaient trois
là, l’espérance, la foi et l’amour. Et il y en avait trois qui se
tenaient là-haut sur la montagne. Ici, Pierre, Jacques et Jean; et se
tenant là: Moïse, Élie et Christ, en confirmation de ces trois-ci. Ils
regardèrent, et voici que se tenaient, en premier, Moïse, ensuite Élie,
le prophète.
119 Et certaines gens nous demandent si on va se
reconnaître une fois rendue là! Après qu’Élie et Moïse eurent été
absents durant plusieurs centaines d’années, non seulement nous
reconnaîtrons nous, mais nous reconnaîtrons ceux que nous n’avons
jamais vus. Pierre, Jacques et Jean n’avaient jamais vu Moïse, et
cependant, ils l’ont reconnu en un clin d’œil, quand ils se sont tenus
dans l’ombre du Tout-Puissant. Qu’en sera-t-il quand nous nous
tiendrons là? Je reconnaîtrai Sankey quand je le verrai, je
reconnaîtrai sa voix, même si je ne l’ai jamais entendue; je
reconnaîtrai Wesley; je reconnaîtrai Moody, Calvin, Knox. Nous les
reconnaîtrons tous quand nous y parviendrons. Nous revêtirons un aspect
différent de ce que nous sommes maintenant. Nous serons dans un état
temporaire… ou dans un état glorifié; Pierre, Jacques et Jean
l’étaient. Aussi, dans cette préfiguration, s’ils pouvaient reconnaître
sans hésitation quelqu’un qu’ils n’avaient jamais vu de son vivant ou
en peinture, quelqu’un qui s’en était allé depuis des centaines
d’années, mais qu’en préfiguration ils purent reconnaître en un clin
d’œil, sans hésiter, qu’en sera-t-il quand nous serons glorifiés, nous
tenant dans Sa Présence? Nous reconnaîtrons-nous l’un l’autre?
Certainement. Nous reconnaîtrons tout le monde. Un petit peu de
l’infinité sera sur nous, tout comme Dieu est infini.
Remarquez. (Je dois terminer.)
120 Comme ils regardaient… Pierre… Comme un vrai bon
apprenti séminariste dirait: «Vous savez, je crois que toutes les
églises sont correctes, […] … si vous êtes de croyance orthodoxe, ça ne
fait rien, nous aurons les mahométans et les bouddhistes, et nous les
mettrons tous ensemble.»
121 Pierre a dit: «Il est bon que nous soyons ici;
bâtissons maintenant trois tabernacles. Nous bâtirons ici un séminaire
pour Moïse; nous bâtirons un séminaire pour Élie; et tous ceux qui
voudront adorer sous la loi, et ainsi de suite, pourront adorer.» Et là
nous remarquons… Ils regardèrent… Pierre et les autres, surveillant
Moïse… Moïse représentait la loi.
122 Dieu donna la loi aux enfants d’Israël parce
qu’ils désiraient la loi. Ce n’est pas ce que Dieu voulait pour eux.
C’était le choix des hommes. En Exode 19, ils ont dit: «Tu nous as
donné quelque chose à faire pour gagner notre ciel.» En d’autres
termes: «Nous suivrons une loi si Tu nous la donnes.» Mais cela n’a
jamais été dans le plan de Dieu.
123 Il est préférable de cesser de planifier
soi-même et de simplement utiliser Son plan. J’ai découvert que c’était
beaucoup plus facile de prendre Son plan.
124 Là se tenait Moïse, la loi. Pierre dit: «Eh
bien, quelqu’un d’entre nous garde la loi.» Maintenant, aucune chair
n’est justifiée par la loi.
125 Aussi, après que la loi de Dieu s’eût tenue là,
c’est Élie qui a été le prochain à s’y tenir. C’est dans cet ordre
numérique qu’ils vinrent. Le suivant donc fut Élie, lequel est venu
après Moïse. Et Élie représentait la justice de Dieu, les prophètes.
Élie représentait à ce point Sa justice, qu’il a fait descendre le feu
du ciel et tué les cinquante; et il représentait la justice de Dieu.
Pierre voulait donc la loi de Dieu et la justice de Dieu.
126 Personne ne peut être sauvé par la loi. Et si
vous commettez le mal, en transgressant la loi, il ne reste plus qu’une
chose, et c’est la mort. C’est la justice de Dieu. Dieu l’exige. Sa
juste loi doit faire justice.
127 Ensuite, pendant que Pierre parlait encore, lui
qui voulait bâtir les tabernacles et demandait à Dieu s’il pouvait le
faire, ils regardèrent à nouveau et ne virent que Jésus seul.
128 La loi avait failli. Ce matin, éloignons-nous de
notre satisfaction de soi ou de quelque chose que nous avons fait. Je
n’opte pas pour la loi. Je ne peux être jugé par la loi, car je suis
contraire à la loi. Personne n’a gardé la loi, ils ne le pouvaient pas.
129 Pas plus que vous ne pourriez vous sauver
vous-même, ou vous guérir vous-même. Et si la loi, par votre propre
volonté humaine, si vous désiriez présenter cela dans le plan, alors il
n’y a plus qu’une chose qu’exige la loi, c’est-à-dire que si vous la
transgressez, elle devient votre juge. Et la justice c’est d’être
condamné et perdu à jamais. Elle oblige un anéantissement total. Car
celui qui pèche contre un seul commandement transgresse toute la loi;
aussi, vous devez mourir. Mais Dieu, comme nous regardons à la loi de
Dieu et à la justice de Dieu…
130 Regardons dans l’autre direction, regardez ici:
là se tenait Jésus, représentant l’amour de Dieu. Pas la loi, pas la
justice; mais en Lui s’accomplissait à la fois la loi et la justice.
«Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.» On ne va plus réussir par nos
propres moyens. Écoutez votre Tuteur. C’est pourquoi Pierre a pu dire:
«Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» La loi et la justice ont été
accomplies en Christ; et c’est l’amour de Dieu pour la race humaine.
L’amour de Dieu! «Dieu a tant aimé le monde!…
131 Dieu miséricordieux, comme je plaide pour cet
auditoire, ce matin, nous ne plaidons pas en faveur de la loi, nous ne
demandons aucunement la loi, nous ne voulons pas être jugé sur nos
propres mérites. Je ne souhaite pas Ta justice, Seigneur, non; que Ton
jugement ne s’abatte pas sur moi, non jamais, Seigneur, mais je plaide
en faveur de Ta miséricorde.
132 Il dit: «Écoutez-Le.» Pourquoi devrais-je
L’écouter? — Il est le seul à pouvoir donner le salut. Marie, Joseph,
et tous les autres saints étaient de grandes gens, mais Lui seul,
écoutez-Le, Il est le seul intercesseur, Il est le seul médiateur entre
Dieu et les hommes, Jésus-Christ.
133 Pourquoi est-ce que je L’écouterais? — La loi ne
pourrait me donner la paix; Lui le peut. La justice ne pourrait rien
m’apporter, à part la condamnation. Lui me donne la paix et la
réconciliation. La loi pourrait me condamner, car si je tombe malade,
la loi exige que j’aie les deux: les lois de la nature et la justice de
Dieu, s’exerçant contre moi, je devrais en supporter les conséquences.
Mais, ce matin, je détourne mes affections et mes regards de la loi et
de la justice, pour regarder à l’amour de Dieu, qui m’a réconcilié à
Lui à travers la grâce, et non à travers la loi et la justice. Mais,
par la réconciliation, Il paya la rançon pour unir l’homme et Dieu,
afin de les faire un.
134 Là-bas, en Suisse, il n’y a pas longtemps… Je
vais clôturer sur cette remarque. À l’école, je suppose que l’on vous
raconte encore cette histoire, qui ne devrait jamais être oubliée, bien
qu’elle tende à l’être dans ce pays. Mais elle ne cessera jamais d’être
remémorée là-bas en Suisse, où cela se passa. Vous souvenez-vous de
cette lecture à l’école, où l’on parlait d’Arnold von Winkelried, ce
grand héros de la Suisse? Si vous mentionniez son nom aujourd’hui, là
dans les Alpes suisses, vous verriez leurs visages se colorer et les
larmes couler sur leurs joues.
135 Il y a plusieurs années… Les Suisses sont un
peuple paisible et affectueux. Ce sont des Allemands qui, dans les tout
premiers siècles, s’affectionnèrent aux montagnes, où il n’y avait pas
d’usine ou quoi que ce soit. Ils ont l’intelligence des Allemands… les
Allemands croient être la race supérieure. C’est vrai, mais ils
essaient par leur intelligence d’inventer une arme ou une bombe qui ira
conquérir le monde entier; mais le Suisse est un homme paisible et
aimant. Il ira plutôt chercher de quoi fabriquer des montres à ses
voisins, et vivra paisiblement.
136 Donc, il y a plusieurs années de cela, là-haut
dans les montagnes suisses, ils ont établi leur royaume, ou je devrais
dire, leur gouvernement; ils n’étaient pas une nation militaire, mais
une nation pacifique.
137 Et un jour, alors que les envahisseurs étaient
en train de tout chambouler de ce qu’ils possédaient, rien, rien de ce
qu’ils avaient construit… Ils roulèrent des pierres de la montagne,
mais rien n’arrêtait l’ennemi. Et l’armée suisse reculait dans un champ
au bas de cette montagne.
138 Et c’est si beau en Suisse; je les ai observés
cultiver leurs terres et leurs basses terres; ensuite vient le bétail;
dans le versant de la montagne, ce sont les moutons; et tout au sommet,
ils élèvent les boucs.
139 Et comment ils font des tyroliennes, avec
lesquelles ces Américains d’Hollywood ne pourront jamais se comparer;
ils n’en font qu’une moquerie, et comment ils sonnent de la corne lors
de trouble, pour que les voisins courent s’entraider dans le besoin. De
nos jours, on l’utilise dans la musique de jazz, le rock’n’roll… oh,
c’est si… quelle pollution!
140 Écoutez, mes amis, je vais reprendre la
réflexion qu’a faite mon gérant: «Si Dieu n’envoie pas bientôt le
jugement sur cette génération adultère, Il devra alors relever Sodome
et Gomorrhe et s’excuser de les avoir brûlés.» C’est vrai.
Certainement. Il est juste, et il est inévitable que Dieu doive le
faire. Et pendant que la miséricorde nous ouvre tout grand les bras,
courons nous y blottir.
141 Et là dans la montagne où la petite armée se
munissait de ce qui lui tombait sous la main — des boucliers, des
bâtons, des lames de scie, et ce qu’il y avait encore, des fourches —
la grande armée étrangère, elle, avançait comme un solide mur de
brique. Chaque homme était entraîné, armé de grandes lances, et ils
approchaient, acculant la petite armée suisse contre la montagne. Ils
étaient sans espoir. Tout ce qu’ils avaient tenté avait lamentablement
échoué et rien ne pouvait plus les sauver.
142 Après un bout de temps, du milieu d’entre eux, a
retenti le cri d’un homme, Arnold von Winkelried. Il est sorti des
rangs, et a dit: «Mes frères, aujourd’hui je meurs pour la Suisse et
pour sa liberté.» Il a ajouté: «Nous aimons notre terre et ce pour quoi
nos pères ont combattu, et ce qu’ils souhaitaient que nous eussions. Et
là, notre grande économie est en jeu. Aujourd’hui je donne librement ma
vie pour la Suisse.» Il dit: «Là-bas, derrière la montagne, se trouve
ma jolie maison; ma chère et tendre épouse et mes jeunes enfants
attendent mon retour; mais je ne les reverrai jamais sur cette terre.
Aujourd’hui je meurs pour la Suisse.»
Ils ont dit: «Que vas-tu faire, Arnold von
Winkelried?»
143 Il répondit: «Suivez-moi. Je briserai les rangs
de l’armée. Je briserai leur garnison. Et à ce moment précis, vous
prendrez ce que vous avez en main et combattrez du mieux que vous le
pourrez. En bons guerriers, combattez avec ce que vous avez, du mieux
que vous le pouvez.»
144 Comme il s’avançait peu à peu, il leva les bras
et chercha l’endroit où se trouvait le plus grand nombre de lances. Et
brandissant les mains en l’air, il s’écria: «Faites place à la
liberté!» Et il courut vers ce mur de brique qui s’approchait, en
criant: «Faites place à la liberté.» Il courut vers l’endroit le plus
garni de lances et fit diriger les lances sur lui, et il mourut. Et les
autres qui le suivaient avec ce qu’ils avaient… Cela créa une telle
agitation que leurs rangs furent rompus. Tous étaient désorientés, ne
sachant plus que faire. Et les Suisses s’introduisirent et remportèrent
la victoire. La Suisse n’a jamais eu de guerre depuis. Ce sera
longtemps commémoré en Suisse. Aussi longtemps que la Suisse sera, le
souvenir d’Arnold von Winkelried y sera aussi.
145 C’est un acte d’héroïsme grandiose qui n’a pas
encore été égalé, mais combien incomparable, juste une toute petite
chose, comparée à ce jour où les fils d’Adam…
146 Quand la loi avait échoué et quand la justice
des prophètes avait échoué, là où la loi était insuffisante et ne
pouvait sauver par l’offrande d’un agneau — le sang et l’esprit de
l’animal ne pouvant pas revenir — cela avait échoué, Satan était plus
rusé que ça. Et bien que la justice de Dieu en eut fait périr cinquante
par le feu, et que les prophètes eurent prévenu la terre des jugements,
les hommes allaient inlassablement vers la perdition. Il ne restait
plus d’espoir. Dieu avait donné la loi, Dieu avait envoyé les
prophètes, et ils avaient tous échoué.
Il n’y avait plus d’espoir pour l’humanité.
147 Un jour, du milieu des Royaumes de la gloire,
est sorti le Fils de Dieu. Il a dit: «Aujourd’hui, J’irai libérer les
fils d’Adam.» Et quand Il s’est tenu là, alors que tout espoir…
148 Le diable nous imposait la maladie et le péché,
et nous devions avaler ça. La justice de la loi l’obligeait. Et si nous
refusions la loi par laquelle nous sommes tous condamnés, alors c’est
la justice seule qui s’appliquait. Il n’y avait pas moyen de s’en
sortir, rien que nous puissions faire.
149 Il s’avança … l’Ange Lui dit: «Que feras-Tu?» Il
est venu sur terre.
150 Il dit: «Chacun d’entre vous, fils d’Adam,
prenez ce que Je vous donne pour combattre, et combattez autant que
possible, du mieux que vous le pouvez.»
151 Il n’est jamais venu dans les endroits faciles,
par la théologie, ou pour former des grands séminaires, ou pour
construire des églises, mais Il est allé où les lances étaient les plus
imposantes, là, dans la vallée de l’ombre de la mort. Et Il a pris la
mort et la maladie dans Ses bras, sur Son sein, et a envoyé le
Saint-Esprit au jour de la Pentecôte, pour Le mettre à notre portée, et
a exigé de chaque fils d’Adam de combattre au meilleur de lui-même.
Même si on se moquait de vous, même si on vous persécutait, même si on
vous disait être des exaltés, et quoi encore, combattez du mieux que
vous le pouvez, car la victoire est déjà assurée. Dieu soit loué!
L’ennemi est mis en déroute; sa garnison est brisée. Et le grand
Capitaine de notre salut marche devant, par le baptême du Saint-Esprit.
152 Oh, fils et filles d’Adam, pourquoi restez-vous
assis ici jusqu’à ce que vous mourriez? Levons-nous et faisons quelque
chose. Prenons ce que nous avons. Même s’il ne nous restait que nos
lèvres mortelles, donnons gloire à Dieu, qu’Il soit loué pour notre
salut!
153 Si vous êtes un pécheur, vous ne pourrez jamais
vous sortir vous-même de la carrière de la terre, que si Dieu ne vous
l’en tire de Son Évangile. Mais restez tranquille, et laissez Dieu vous
tailler pour vous placer dans l’Édifice.
154 Si vous êtes malade, rappelez-vous que Jésus a
tout conquis, à la fois la mort, l’enfer, la maladie, la tombe, et
tout, quand Il est mort pour vous au Calvaire. Prenons ce que nous
avons ce matin, et bataillons au meilleur de notre connaissance.
155 Tandis que nous avons nos têtes inclinées, en
prière, je demanderais à la sœur de venir jouer au piano quelques bons
hymnes.
156 Vous, gens raisonnables et sensés,
appréciez-vous ce matin la mort de notre Seigneur Jésus? Vos églises
n’y arriveront pas, aussi bonnes qu’elles soient. Vos écoles échoueront
lamentablement, aussi bonnes qu’elles soient. Votre médecin échouera
lamentablement, aussi bon qu’il soit. Mais, ce matin, détournons nos
regards, détournons nos yeux des lois des églises et des dénominations,
et du cabinet du médecin, aussi bons qu’ils soient tous, et écoutons
cette Voix qui nous parvient de l’ombre qui nous couvre ce matin:
«Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.»
157 Cher Père Céleste, aussi humblement que des
chrétiens peuvent s’approcher, nous venons au nom des perdus et de ceux
qui sont dans le besoin. Prends ces mots, et, ô Toi Saint-Esprit qui
conduit l’Église, mène Tes enfants à Dieu dès maintenant. Plusieurs
peuvent avoir quitté le droit chemin et, depuis, ils ne marchent plus
selon Dieu; ils se sont salis et noircis, leurs espoirs se sont
éteints; mais puissent-ils regarder au Calvaire à nouveau, où Tu as
enfermé les traits enflammés de cette ennemie qu’est la mort, de cette
ennemie qu’est la maladie, de cette ennemie qu’est la tristesse, de cet
ennemi du genre humain; là, Tu les as mis dans Ton sein et leur en a
fermé l’accès. Et, ce matin, à travers cette ombre noire, nous
entrevoyons notre demeure dans la Gloire.
158 Comme l’a dit von Winkelried: «Derrière la
montagne est une maison; ils attendent mon retour, mais ils ne me
reverront plus.»
159 Mais, Toi Jésus, Tu n’as jamais dit: «Ils ne me
reverront plus», mais Tu as dit: «Dans la maison de Mon Père, il y a
plusieurs demeures. Je vais vous en préparer une, et Je reviendrai et
vous prendrai avec Moi.» Combien nous respectons la courageuse mort de
Winkelried . Toutefois, il n’était qu’un mortel; il ne pouvait que
mourir et tout laisser derrière. Mais Tu es venu pour mourir et
racheter, et nous amener, non pas loin de nos bien-aimés, mais à nos
bien-aimés; non pas loin de nos maisons, mais à notre Maison. Et fraie
un chemin à travers les ténèbres de la mort, pour que nous voyions au
delà de la vallée, où reposent les bénédictions de Dieu.
160 Cher Père, s’il y avait de Tes enfants que le
souffle de Ton Évangile a extrait de la carrière de la vie et que Tu
désirerais modeler et former, ce matin, et tailler, et libérer de leurs
habitudes et de leurs mauvaises pensées, et de leurs commérages, et de
leurs états rétrogrades, et que Tu voudrais placer à nouveau pour
qu’ils prennent leur place dans l’Édifice, voudrais-Tu parler à leurs
cœurs dès maintenant?
161 Pendant que nous avons nos têtes inclinées, y
aurait-il un enfant ici qui se serait éloigné du chemin, ou qui ne
serait encore jamais venu sur le chemin, mais vous sentez que
maintenant vous aimeriez y être inclus, vous aimeriez être une pierre
ajustée à l’Édifice de Dieu? Lèveriez-vous la main vers Christ, et
dire: «Christ, retranche ma mondanité.»
162 Que Dieu Te bénisse, jeune homme, à l’arrière.
Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Dieu
vous bénisse, ma sœur. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre?
163 Avec vos têtes inclinées, comme nous nous
attendons au Saint-Esprit, vous savez vous-même si vous avez négligé
Dieu ou non? Avez-vous reculé quand votre grand Conquérant a dit:
«Viens, suis-Moi; prends ta croix, renonce à toi-même, et viens après
Moi. Je briserai les rangs de l’ennemi. Je briserai les rangs du péché.
Je briserai les rangs de la maladie. Et tu Me suivras et combattras de
ton mieux, car Je ferai une ouverture, et nos demeures seront
préservées jusque dans la Vie éternelle»?
164 Êtes-vous un étranger face à Dieu? Levez
simplement les mains; un… Dieu te bénisse, jeune homme. Quelqu’un
d’autre qui n’a jamais levé les mains? Mais, levant les mains, dites:
«Ne m’oublie pas, frère Branham, je veux désormais venir à Christ.»
Dieu te bénisse, sœur.
165 Je veux maintenant venir à Christ, pour être
taillé par Sa mécanique. Quelque chose, ce matin, a touché mon cœur,
j’ai été ébranlé au fond de moi-même. Je m’étais retranché dans les
habitudes du monde; la saleté et la boue de ce monde m’avaient
recouvert; mais l’Évangile m’a dénudé et je me suis vu coupable devant
Dieu, et je le reconnais. Et là, je veux que Dieu me prenne comme une
pierre et me taille, et me donne de confesser le Seigneur Jésus et le
Saint-Esprit, et me place dans Son Royaume. Je veux être mis à nu
maintenant, et comme je serai découvert, je veux être taillé et placé
dans Son Royaume.»
Lèveriez-vous les mains vers Lui, avant de prier
pour les pécheurs?
166 Très bien. Il y a quatre ou cinq mains qui se
sont levées. Je prierai pour vous. Nous n’avons peut-être pas la
manière de faire l’appel à l’autel, mais si vous vouliez attendre juste
quelques instants, et après avoir prié pour les malades, je voudrais
que vous vous avanciez aussi. Mais je vais prier pour vous tout de
suite afin que Dieu vous accorde quelque chose de particulier quand
vous vous approcherez.
167 Notre Père Céleste, il est écrit dans Ta Sainte
Parole, selon les écrits de Ton scribe, saint Matthieu, au 5e chapitre,
le 24e verset: «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit à Celui qui
M’a envoyé, a la Vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il
est passé de la mort à la Vie.»
168 Écoute l’humble et faible supplication de Ton
serviteur pour chacun de ceux qui ont levé leurs mains. Tu as dit: «Nul
ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.» Et Tu les as attirés, ce
matin, et ils ont entendu, et ils ont levé leurs mains. «La foi vient
de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole.» Je Te remercie
pour eux, ce matin, et je prie aussi que Tu sanctifies chaque croyant,
et que Tu remplisses du Saint-Esprit ceux qui ont un cœur affamé, qui
se sont vidés du monde, ce matin, et qui désirent être taillés en une
pierre qui s’ajustera à l’Édifice du Maître. Nous le demandons dans le
Nom de Christ. Amen.
169 Ne vous sentez-vous pas simplement différents?
Le Saint-Esprit ne se sert-Il pas de la Parole de Dieu comme d’une
brosse à récurer, et ne rejette-t-Il pas au dehors les choses du monde?
Ensuite vous vous sentez nouveau. Chantons ce glorieux hymne
d’autrefois, juste une fois de plus, à la gloire de Dieu, Il y a une
fontaine remplit de Sang, qui coule des veines d’Emmanuel. Tous
ensemble maintenant. Très bien.
Il y a une fontaine remplie de Sang
Qui coule des veines d’Emmanuel;
Et les pécheurs qui s’y plongent
Sont lavés de leur culpabilité,
Sont lavés de leur culpabilité,
Sont lavés de leur culpabilité.
Et les pécheurs qui s’y plongent
Sont lavés de leur culpabilité
170 Je vais vous demander quelque chose, là-même.
Combien sentent que leurs péchés sont tous sous le Sang? Lèveriez-vous
la main? «Je crois que Dieu me pardonne et que je suis Son enfant?» Oh
là là!
Le voleur moribond se réjouit de voir
Cette fontaine en son jour
Il se mourait. Il se réjouit de voir cette fontaine en son jour.
Et là, puis-je, bien que vil comme lui
Laver tous mes péchés.
171 Comme nous chantons ce couplet… ensuite quand
nous entonnerons le refrain, j’aimerais que vous donniez la main à
quelqu’un d’assis près de vous, et lui disiez: «Que Dieu Te bénisse,
frère chrétien, sœur chrétienne», peu importe qui c’est. Allons,
chantons au Seigneur. Levons d’abord nos mains si nous le pouvons, et
chantons… le voleur moribond… Maintenant le refrain, ensuite
donnons-nous la main.
Le voleur moribond se réjouit de voir
Père, maintenant nous T’adorons.
Cette fontaine en son jour
Et là, puis-je, bien que vil comme lui,
Laver tous mes péchés,
Laver tous mes péchés,
Laver tous mes péchés,
Maintenant, donnez-vous la main.
Et là, puis-je, bien que vil comme lui,
Laver tous mes péchés.
172 Comme nous sommes heureux, en tant que
chrétiens, en tant que citoyens du Royaume, que Dieu nous ait lavés de
tous nos péchés et nous ait fait de nouvelles créatures en Christ
Jésus. Êtes-vous heureux du Seigneur? [Amen] Merveilleux!
173 N’oubliez pas, mes amis, que d’autres services
se tiendront à nouveau ici ce soir. Dieu vous bénisse.
174 J’ai pris un petit peu plus de temps ce matin
que ce que j’avais envisagé. J’ai un rendez-vous tout de suite après la
réunion. Et je vais rencontrer quelques-uns d’entre vous, chers amis.
Je me demande s’il serait possible de remettre cela à plus tard, quand
je reviendrai pour les services du soir. Parce que j’avais cru pouvoir
terminer pour onze heures, et là on a… Combien s’attendaient à ce qu’on
prie pour eux? Laissez-moi voir votre main? Voilà, des mains levées
partout. Tout un auditoire pour lequel prier.
175 Je vous ai parlé de ce luthérien qui m’a écrit
pour me condamner. Il disait: «Un homme qui prêche aux gens …?… et
raconte que le diable ne peut pas guérir…», et ainsi de suite. Et je
lui ai répondu aussi gentiment que je le pouvais.
176 Il m’a réécrit, en disant: «J’aimerais vous
rencontrer à la convention des Hommes d’Affaires.»
177 Donc, j’ai demandé à frère Moore s’il lui
donnerait sa chance. Il m’a répondu que oui.
178 Aussi m’ont-ils convié au séminaire luthérien où
étaient réunis tous leurs étudiants et leurs enseignants. Lui en était
le doyen. Il s’est assis à mes côtés, et on a dîné ensemble. Ils sont
Allemands. Ils avaient donc préparé un grand dîner; et les dames nous
servaient, et ainsi de suite. Après le repas, ce doyen luthérien du
collège luthérien s’est levé, et a dit: «Frère Branham, je vous ai fait
venir ici dans un seul but, c’est que nous voulons recevoir Dieu dans
le baptême du Saint-Esprit.» Je l’ai regardé, et puis j’ai regardé
frère Moore, et frère Moore m’a regardé. Il a dit: «Je vous ai
critiqué, mais j’en suis navré. Frère Branham, vous avez raison, et je
vous demande de me pardonner. Voyez, nous voudrions le baptême du
Saint-Esprit. Nous avons vu des gens faire basculer des chaises ou
déchirer des choses, mais nous voulons le réel Saint-Esprit.»
179 J’ai dit: «Croyez-vous?» J’ai demandé:
«Qu’est-ce que le séminaire luthérien… qu’est-ce que la dénomination
luthérienne…?»
180 Il a répondu: «Ce n’est pas ce que veut la
dénomination luthérienne; nous voulons Christ.»
181 Et Bob Schuler, l’éditeur du Christian Herald,
et les autres, venaient juste de recevoir le Saint-Esprit; un ami
intime de Billy, et tous les autres. Ces frères ont soif du
Saint-Esprit.
Il avait dit: «Est-ce pour les luthériens?»
Je lui ai répondu: «C’est pour “celui qui veut,
qu’il vienne”.»
Il a dit: «Comment pouvons-nous Le recevoir?»
J’ai répondu: «Êtes-vous réellement sincères?
182 Il a dit: «Oui, frère Branham, du fond du cœur.»
J’ai dit: «Et vous, les étudiants?»
183 Chaque main s’est levée, et les larmes coulaient
sur leurs joues. — «Nous voulons Jésus.»
184 J’ai dit: «Poussez vos assiettes. Prenez vos
bancs et pressez-les contre le mur.» Chacun le fit, tout partout. J’ai
dit: «Maintenant, agenouillez-vous, le visage vers le mur, et commencez
à demander à Dieu le Saint-Esprit…» Frère Moore se tenait là et priait.
Moi, je suis allé imposer les mains sur chacun d’eux. Et les
soixante-douze étudiants et le doyen ont reçu le baptême du
Saint-Esprit. Maintenant ils sont en train d’ébranler le pays par des
miracles et des actions de Dieu. Ils ont les services de guérison et
tout — le séminaire luthérien.
185 Oh, je pourrais chanter à cœur joie! Pourquoi?
Quand vous êtes affamé et assoiffé!…
186 Cette pauvre petite femme étendue-là, mourante
du cancer, certainement qu’elle est affamée et assoiffée de Dieu pour
qu’Il la guérisse. Et il y en a beaucoup d’assis ici qui souffre de
troubles cardiaques. Eh oui. Vos jours sont comptés si Dieu ne vous
guérit pas. Plusieurs ont diverses indispositions, vraiment
encombrantes. Mais, les amis, ne regardez pas à la justice; vous ne
pourriez acheter la justice. Ne regardez pas à la loi; car la loi ne
peut être observé. Mais regardez à Jésus seulement, car Il est Celui
qui vous a rachetés. Et, par la foi en Son Nom, vous pouvez être
renouvelés, ce matin.
187 Et si Dieu peut envoyer soixante-dix
prédicateurs luthériens prêcher l’Évangile, avec le baptême du… en
imposant les mains… Jésus a dit, quand Il nous a donné nos combats…
Tout comme von Winkelried a dit de combattre avec les moyens du bord,
voici ce qu’Il dit: «Ces miracles accompagneront ceux qui auront cru;
en Mon Nom, ils chasseront les mauvais esprits, ou les démons; ils
parleront de nouvelles langues; s’ils étaient mordus par des serpents,
cela ne leur ferait pas de mal; ils imposeront les mains aux malades,
et les malades seront guéris.»
188 Et regardez à l’importante coupe, à travers le
monde maintenant, l’Évangile poursuit son chemin. Les fils d’Adam, qui
s’en sont remis à la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, sont en
train de combattre de pied ferme et de s’ouvrir un chemin à travers
l’ennemi. Et nous en prenons juste comme nous le pouvons.
189 Et c’est autant pour vous, ce matin, qui
bénéficiez d’une bonne santé; rappelez-vous de ceux-ci comme nous
prions pour eux.
190 Je demanderais que les malades défilent de ce
côté-ci, à ma droite. Et si les anciens voulaient bien venir les aider…
Je demanderais aux ministres de l’Évangile de se tenir tout près, ici,
et de prier.
191 Et si vous le pouvez, ne quittez pas la place.
Nous ferons un autre appel à l’autel dans quelques minutes, dès qu’on
le pourra. Les services ne se termineront pas avec ce service de
guérison.
192 Donc, venez par ce côté-ci. Nous allons demander
à frère Neville, notre bien-aimé cher frère, de faire comme nous
procédons habituellement.
Crois seulement, crois seulement
Tout est possible, crois seulement
Crois seulement…
193 Regardez à Jésus. Les médecins ont échoué. Et
tout le reste a échoué. Mais, «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé;
écoutez-Le!» Qu’a-t-Il dit? Il a dit: «Écoutez-Le!» Qu’a-t-Il dit?…
qu’a-t-Il dit? «Crois seulement» Pourquoi? «Tout est possible.»
Ne crains pas, petit troupeau
De la croix jusqu’au Trône
… à la vie, Il vint pour les Siens
Tout pouvoir sur la terre
Tout pouvoir dans le ciel
Lui est donné, pour le troupeau de Son amour.
194 Tout pouvoir, pour la maladie et tout, Lui est
donné. Écoutez-Le! Croyez seulement!
195 Quand tout a échoué, le médecin et toutes les
autres choses, qu’a-t-Il dit: «Crois seulement.»
196 … des centaines, je crois. Quelques-uns
s’approchent dans des chaises roulantes. Une personne ici sur une
civière, à l’article de la mort.
197 Vos bien-aimés chirurgiens, ceux qui incisent le
corps, l’anatomie, et l’auscultent selon leur science pour tenter de
sauver une vie; mais souvent ils échouent.
198 Nous sommes bien heureux que cette Nuée
resplendissante de gloire, suspendue au-dessus de Lui, ait dit:
«Celui-ci est Mon Fils bien-aimé.» Quand on a failli d’observer la loi
et la justice, alors Dieu dit: «Écoutez-Le.» Et qu’a-t-Il dit: «Tout
est possible, si vous pouvez seulement croire.»
Viens au secours de notre incrédulité.
199 Et, en tant que ministres de l’Évangile, nous
allons maintenant oindre les malades et leur imposer les mains, tandis
que le peuple consacré de ce tabernacle se joint à nous dans la prière.
Dieu, bénis nos efforts, et guéris les malades. Nous le demandons dans
le Nom de Jésus.
200 Avec nos têtes inclinées, dans un esprit de
prière, tandis que la congrégation chante doucement Crois seulement,
frère Neville oindra et j’imposera les mains aux malades.
201 Cher Père Céleste, ravivé de derrière l’estrade
où je me tiens entre la vie et la mort, entre le pécheur et le jugement
…?… les dirigeant à la porte de sortie, je chasse cela derrière eux
maintenant, et impose les mains à cette femme malade. Et comme les
bien-aimés sont ici, la regardant, rien ne saurait venir à l’aide, si
ce n’est Toi. Je lui impose les mains comme Tu l’as ordonné…