Un prophète rouge de honte
1 …Maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses
bénédictions au sujet de ce soir, Un prophète rouge de honte.
2 Ce matin, nous étions tout entiers à l’écoute de
ce prophète qui porta une robe de seconde main. Et ce soir, nous
savons, conformément à l’Écriture de ce matin, que nous aussi nous
portons une robe de seconde main. Et je suis si heureux que c’en soit
une, car cette robe que nous portons maintenant est reconnue par Dieu à
justice, par Christ Jésus. Nous ne revêtons pas la robe rongée par les
teignes et les grillons, et ainsi de suite, d’une quelconque théologie
d’homme, qui dit que «les jours des miracles sont passés et qu’il n’y a
plus une telle chose que l’omniprésence du Saint-Esprit». Mais nous
portons la robe de Sa justice.
3 …pas par notre propre compétence, mais par la
force de notre Seigneur Jésus.
4 Et quand j’arriverai au Jourdain, je veux avoir
revêtu Sa robe, me confiant en la Sienne. Et la grande ombre de la
porte qui se dresse devant nous tous, appelée «la mort», nous rapproche
irrémédiablement, à chaque battement du cœur, de cette grande brèche
que tout homme et femme devra traverser. Et quand j’arriverai à cette
brèche, avec vous les croyants, je suis si heureux de savoir que je n’y
vais pas avec cette pensée en tête et au cœur, que j’ai fait quelque
chose de grand. J’y vais, confessant et reconnaissant que je suis un
pécheur, et sachant ceci, que je veux m’envelopper dans les robes de Sa
justice, avec ce témoignage, que je Le connais dans la puissance de Sa
résurrection. Et quand Il appellera d’entre les morts, je voudrai en
sortir.
5 Maintenant, notre scénario est établi pour notre
texte de ce soir, et se déroule en un tout autre jour en Israël, lequel
se passait il y a plusieurs centaines d’années après la venue d’Élie.
Beaucoup de hauts et de bas étaient venus dans le règne d’Israël.
6 Ce matin, nous étions à la scène où il y avait un
tas d’imitations charnelles, — ils avaient institué l’école des
prophètes pour former des prophètes, — et ils étaient si élémentaires
qu’ils ne pouvaient pas même comprendre la puissance de Dieu. Ils
pensaient que la puissance avait soulevé Élie et l’avait transporté
quelque part dans la montagne, et ils avaient envoyé un détachement à
sa recherche, alors qu’Élisée savait fort bien que Dieu l’avait pris
dans la gloire, car il n’était plus. Dieu l’avait pris; et il échappa à
la mort en retournant à la Maison, vers Dieu, sur un char de feu et des
chevaux de feu. Et ensuite, nous avons vu que les séminaires et les
œuvres de leur propre théologie n’aboutissaient à rien. Il fallait donc
l’élection et l’appel de Dieu pour faire un prophète de Dieu.
7 Et ce soir, nous trouverons Israël dans une
condition rétrograde. Israël avait ses hauts et ses bas. Il est un type
même de l’église d’aujourd’hui. Des fois ils étaient sur la montagne,
d’autres fois dans la vallée. C’est ce qu’il faut pour nous faire
apprécier les bonnes choses. C’est ce qu’on appelle la loi des
contrastes.
8 L’homme noir d’Afrique ne savait pas que sa peau
était noire avant qu’il n’ait vu David Livingston. C’est là qu’il
réalisa que sa peau était noire, parce que Livingston était blanc.
C’est un contraste.
9 Vous ne sauriez jamais apprécier le jour si vous
n’aviez la nuit, ou le soleil si vous n’aviez de ciel ennuagé. Vous ne
sauriez jamais apprécier la justice à moins que vous n’ayez
l’injustice. Vous ne sauriez jamais apprécier une bonne santé à moins
que vous n’ayez une santé fragile, une mauvaise santé.
10 Et la raison, je pense, pour laquelle nous
apprécierons autant le Ciel, c’est que nous aurons d’abord vécu sur
terre. La raison pour laquelle nous apprécions à ce point le
Saint-Esprit, ce soir, c’est que nous avons passé tant de temps dans
une église qui nous disait qu’une telle chose n’existait pas. La raison
pour laquelle nous apprécions cela, ce soir, c’est que nous avons eu
l’autre versant. Et c’est de cette façon que Dieu l’a voulu, puisque
Son peuple a eu ses hauts et ses bas. Vous ne saurez jamais apprécier
un sommet que vous n’ayez été dans la vallée; ni apprécier de la bonne
eau à moins que vous n’en ayez aussi bu de la mauvaise. C’est
entièrement une loi de contraste.
11 Et là, Israël était dans l’un de ses états
lamentables, et qu’est-ce qu’il avait fait!
12 Aussi Israël était-il un peuple choisi, élu,
sélectionné, que Dieu avait choisi dans un but spécifique, c’est que le
sang d’Israël conserve le sang le plus pur, car de cette lignée devait
venir le Messie Lui-même.
13 Tout au long de l’Ancien Testament, Dieu s’est
fait connaître dans l’homme. Dieu s’est fait connaître en Abraham en
tant que père de la foi. Dieu s’est fait connaître en David en tant que
roi. Il s’est fait connaître en Joseph en tant que justice. En Moïse,
en tant que prophète, sacrificateur, législateur. Il s’est montré à
travers les âges dans les prophètes. Il s’est toujours manifesté, en
portion, dans les hommes: dans les prophètes, les rois, les
sacrificateurs, les législateurs, et ainsi de suite. Mais en Christ, Il
habita en Lui, la plénitude de la divinité corporellement, sachant que
cet Esprit trouverait finalement un lieu de repos. Il était un homme de
la justice de Dieu sur Élie; il exprima la justice de Dieu. Un
législateur en Moïse: obéissez ou sortez. En toutes ces choses Dieu se
représentait. Mais, quand Il est venu à Christ, Il était parfait: la
plénitude entière de la divinité reposait corporellement en Christ.
14 Déjà auparavant, Dieu s’était une fois représenté
Lui-même dans la plénitude. Dans le livre de la Genèse, «selon l’ordre
de Melchisédek, qui n’avait ni père ni mère, ni commencement de jours
ni fin de vie.» Il était sacrificateur, le Roi de Salem, sacrificateur
de Dieu, du Dieu Très-Haut, qui était sans commencement ni fin. Il
n’était nul autre que la préfiguration du Seigneur Jésus-Christ. Car Il
était Roi de Salem, lequel est Roi de paix, lequel est Roi de
Jérusalem. Il était en préfiguration. Le patriarche Abraham Lui donna
même la dîme. Il préfigurait la venue du Seigneur Jésus. Ce même
Melchisédek rencontra Abraham dans les plaines avant la destruction de
Sodome et Gomorrhe. Et Il le rencontra après Sodome et Gomorrhe, quand
Abraham paya la dîme de tout le butin qu’il avait pris des rois.
15 Toutes ces choses sont montrées par des ombres,
des types, jusqu’à Christ. Et maintenant, toutes les ombres des saints
de l’Ancien Testament, leurs hauts et leurs bas, étaient une ombre et
un type, et des exemples pour nous, aujourd’hui.
16 Or nous voyons qu’Israël ne devait pas s’allier;
ils devaient se marier entre eux. Jamais un Israélite ne devait marier
quelqu’un des nations, mais ils devaient garder leur sang pur. Et
jusqu’à ce jour, je crois que le sang Juif est le plus pur sur la
terre. Ils attendent encore ce Messie. Nous savons qu’Il est déjà venu
et que leurs yeux étaient aveuglés, pour que nous ayons une chance de
repentance par Christ.
17 Donc, durant le temps du règne d’Esdras, les
enfants d’Israël avaient rétrogradés. Ils étaient allés vers les femmes
des Moabites, celles des Amoréens et des Phéréziens, et celles de
plusieurs autres nations. Non seulement ils les avaient mariées, mais
ils étaient coupables de fornication entre eux et d’impureté, souillant
de ce fait le sang, qui est la vie.
18 Et comme cela représente bien nos églises
d’aujourd’hui et la façon dont elles s’éloignent de la ligne tracée à
l’ancienne mode que Dieu a établi pour elles. Des préceptes par
lesquels nous devions vivre, l’église est plutôt en train de commettre
fornication avec le monde. Elle est allée dans le monde et elle a
commencé à flirter avec le monde.
19 Aussi, ceci avait embarrassé à tel point le
prophète, que lorsqu’il alla devant Dieu, il rougit. Lorsqu’il entendit
premièrement ces choses et qu’il vit la déchéance morale de son peuple,
cela le désola à tel point qu’il s’assit et se oignit, s’arracha les
cheveux de la tête et les poils de la barbe, et fut lourdement chagriné
devant le Seigneur, en prière. Ensuite quand fut offerte l’offrande du
soir, il alla au temple et tomba sur ses genoux, et fut tout honteux
devant Dieu, à cause des péchés du peuple.
20 Il n’a pas rougi à cause des rues achalandées du
quartier qui servait à la prostitution; il n’a pas rougi à cause des
ivrognes dans leur taverne, aussi mauvais que cela puisse être; mais il
a rougi à cause du péché des élus.
21 Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de
quelques autres prophètes avec assez de Dieu dans leur cœur pour rougir
en Sa Présence, à cause des péchés des gens qui prétendent être le
peuple de Dieu et qui font ce qu’ils font. Quelle disgrâce n’avons-nous
pas apportée à ce lieu! La morale de notre peuple!
22 Ce n’est pas un sujet sur lequel on peut parler
facilement. Bien d’autres sujets auraient été plus faciles à aborder.
Mais, frères, si personne ne se détache pour donner l’heure en ce jour
adultère et pécheur dans lequel nous vivons, qu’arrivera-t-il?
Quelqu’un doit en parler. Quelqu’un doit remettre les choses à leur
place devant le peuple. Esdras ne voulait peut-être pas le faire,
cependant c’était en son cœur.
23 Et quand vous voyez un serviteur de Dieu devenir
si sincère qu’il tombe sur sa face, ses mains étendues, implorant Dieu,
et rougissant à cause de l’iniquité du peuple, alors vous verrez
poindre un réveil. Un homme ne peut demeurer dans la Présence de Dieu,
une assemblée ne peut rester dans la Présence de Dieu, sous la
repentance, que si le Saint-Esprit ne descend et ne donne l’onction et
la puissance pour y faire bouger Dieu parmi ces gens. Absolument!
24 Montrez-moi un homme… montrez-moi un autre
Calvin, Knox, Finney, Sankey, ou quiconque sent le fardeau du peuple,
qui restera sur sa face à implorer et à prier devant Dieu. Envoie-nous
à nouveau un John Smith, de l’Église baptiste, lequel, ayant prié et
pleuré toute la nuit à cause de l’iniquité du peuple, ne pouvait plus
ouvrir les paupières tant elles étaient enflées, que le lendemain sa
femme a dû le conduire à table et lui donner son déjeuner à la
cuillère. Montrez-moi à nouveau un John Wesley, un tison tiré du feu,
et je vous montrerai un réveil!
25 Aujourd’hui, ils vous tapotent l’épaule, c’est ce
qu’ils font. Nous appelons ça ceci et cela, et un réveil, alors qu’il
n’y a pas de réveil en cela. Oh non! Il y a une agitation d’émotions
religieuses parmi les gens, mais pas de réveil.
26 Ils avaient un groupe religieux en ce jour-là. Il
y avait beaucoup d’agitation en ce jour-là, mais ils avaient besoin
d’un réveil.
27 Eh bien, mon cher frère, ma chère sœur, la morale
de cette nation est devenue si vile qu’elle rendrait un chien malade.
Elle ferait rougir une truie si elle le pouvait — l’immoralité de notre
peuple! Les gens, il y a des années de cela, ce qu’ils ont fait, ce que
la nation a faite, les choses que nous avons, … la négligence à la
prière est la cause de tout cela!
28 L’église qui d’ordinaire ne croyait pas au cinéma
n’aurait pas laissé ses enfants y aller. Ils auraient évité ces
endroits-là. Mais de nos jours, ils ont leur cinéma dans leur propre
foyer. Chaque maison a son téléviseur.
29 Là où d’ordinaire ils auraient cru mauvais de
boire de la bière… John Barleycorn, quel vilain garnement il était… De
nos jours, soixante pour cent des chrétiens de nom prennent un verre en
société au moins une fois l’an. Par la suite, ils feront la fête quand
ils auront leur célébration de la Noël. C’est qu’ils ont adopté
l’éducation plutôt que le salut et cela ne le remplacera jamais.
30 Ce qu’il nous faut, c’est d’un réveil. On s’est
appliqué des pansements et on les a enlevés; un autre pansement, on l’a
enlevé, pour découvrir que la douleur persistait toujours. Ce qu’il
nous faut aujourd’hui, ce n’est pas d’une régénération sociale, ni de
discours intellectuels, mais d’une transfusion de Sang de la part de
Dieu, à l’ancienne mode, depuis le Ciel. Les pansements ne nous feront
aucun bien puisque nous sommes anémiques. Une transfusion de Sang est
donc nécessaire. Il nous faut revenir à cet Évangile démodé, qui
appelle à la repentance devant Dieu, et non à une profession aux yeux
secs ou à une poignée de main, mais à un réveil du Saint-Esprit envoyé
de Dieu, avec la possession du Sang purifiant du Seigneur Jésus-Christ
dans chaque cœur humain. Il faut qu’un réveil commence dans l’Église et
qu’il balaie la nation. Nous mourrons, nous périrons, c’en est fini de
nous, sans ce genre de réveil.
31 J’en ai par-dessus la tête de voir ces petits
réveils hollywoodiens insignifiants où les gens vont et deviennent tout
excités par l’émotion pour quelques heures, ou un jour ou deux, ou une
semaine ou deux; et sitôt sortis, sitôt oubliés. Frères, un réveil peut
vous enthousiasmer et vous émouvoir, et vous pouvez être bien
intentionné, tout ça c’est bien, mais à l’heure qu’il est, ce n’est pas
ce qu’il nous faut.
32 Il nous faut un baptême du Saint-Esprit, pour
changer l’émotion, l’intellect, l’opinion, les habitudes et la vie des
gens, et les ramener sur le droit chemin à nouveau. En dehors d’une
transfusion de Sang du Calvaire, toutes nos réformes ne nous serviront
à rien du tout.
33 Ce n’est pas les Nations Unies qui nous aideront.
Nous les avons, et que font-ils? Ils ne font jamais appel au Nom de
Dieu. Ils ont peur de Le mentionner. Il leur fut une fois demandé par
un groupe d’ecclésiastiques pour quelle raison il ne s’y faisait jamais
de prières. On a répondu que «cela pourrait offenser quelqu’un, un des
autres qui ne croit pas en Dieu.»
34 Oh! combien un réveil est nécessaire! Peu importe
si cela offense quelqu’un, nous devons prêcher l’Évangile et le mettre
en évidence. Oui. Je ne donnerais pas un sou à un programme qui ne
voudrait pas de Dieu, que ce soit à l’ONU, ou aux Quatre Grands, ou à
quoi que ce soit.
35 Aussi longtemps que cette nation ne réalisera pas
que nous périrons sans le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, aussi
longtemps que les individus ne s’éveilleront pas à réaliser qu’on est
en train de mourir, parce qu’on a omis l’original, le chemin, le
remède, la cure que Dieu nous a donnés au Calvaire…
36 Pas étonnant que cela ait fait rougir un homme!
Pas étonnant! Un véritable prédicateur veillera sur sa congrégation et
tentera de les conduire devant le trône de Dieu. Et en visitant leurs
maisons, s’il découvre qu’ils fument, se racontent de sales blagues les
uns aux autres, se divertissent dans la cour arrière par des soirées où
l’on boit de la bière, et que leurs jeunes femmes (et celles d’âge
moyen, et même les grands-mères) se promènent dans les rues en petit
short; une maman, avec son bébé sous le bras, s’habillera suffisamment
sexy pour attirer l’attention de n’importe quel contrebandier de la
rue, et tout ce monde se dit «chrétien»! N’importe quel vrai homme de
Dieu rougirait d’amener de telles gens dans la Présence de Dieu. Vrai?
37 Et de nous joindre à l’église pour devenir une
meilleure classe de gens a atteint le point du ridicule. Ça l’a été en
ce jour-là et ça le sera en celui-ci. Revenons à Dieu, non en
s’injectant d’une éducation ou d’une réforme religieuse, non en
s’injectant d’une sorte de théologie faite de main d’homme, mais d’un
baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode, envoyé de Dieu depuis le
Ciel, en une expérience pentecôtiste qui brûlerait toute tendance
charnelle, pour ainsi replacer à l’intérieur le joyau que Dieu avait
voulu qu’il soit — un fils et une fille de Dieu. Avant cela, frères et
sœurs, nous continuerons d’avoir des cheveux coupés, du maquillage sur
ces femmes à l’allure sexy. Et des buveurs, des fumeurs, s’appelant
eux-mêmes chrétiens. Tout cela parce qu’ils ne savent pas mieux faire;
dans leur cœur, cette racine charnelle y gît encore et il nous faudra
nettoyer l’église du sous-sol à la chaire. Amen. Et pas moins que cela.
38 On en a besoin aujourd’hui de ces prophètes
rouges de honte. Parfois les gens viennent dans la ligne de prière et
c’est comme s’ils descendaient à une maison de jeu. C’est vrai. Venant
demander quelque chose à Dieu et ressemblant à une Jézabel!… Ce qu’il
nous faut aujourd’hui, c’est d’une maison nettoyée, et de prophètes de
Dieu aux cœurs chaleureux, qui se tiendront en chaire et qui nommeront
les choses par leur nom, qui sépareront ce qui est juste de ce qui est
faux, qui prêcheront l’Évangile sans compromis, jusqu’à ce que les
pécheurs tombent sur leur face et pleurent et que Dieu envoie le
Saint-Esprit purifier leur vie. Amen. Nous savons que c’est vrai. C’est
exact.
39 Je prêchais ici il n’y a pas longtemps, et je
disais que chaque femme dans cette ville était coupable, d’une façon ou
d’une autre, d’adultère. Elles le sont. Les femmes descendent au
centre-ville, et elles peuvent difficilement s’acheter une robe dans
laquelle elles n’aient pas l’air d’avoir été coulées dedans. Je ne suis
pas ici pour… c’est ici ma propre église; je me permets de prêcher ce
que le Saint-Esprit me dit de prêcher. C’est vrai.
40 Laissez-moi vous dire: je ne vous critique pas,
ma sœur, mais l’Esprit ne vous enseigne-t-Il pas différemment? Sinon,
je crains que vous n’ayez pas le Saint-Esprit. C’est vrai. Le
Saint-Esprit, ce n’est pas «crier»; le Saint-Esprit, ce n’est pas
«danser dans l’Esprit»; le Saint-Esprit, ce n’est pas «parler en
langues»; le Saint-Esprit est justice. Ô Dieu, donne-nous un réveil du
Saint-Esprit venu de la justice de Dieu!
41 Ne pouvez-vous pas vous rendre à l’évidence que
lorsque vous vous habillez ainsi et que vous marchez dans la rue, et
que les hommes vous regardent, comme ils ne le devraient pas, qu’au
Jugement, — vous pouvez être aussi pure qu’un lis face à votre mari, —
mais qu’au Jugement vous serez coupable d’avoir commis adultère avec le
gars devant qui vous vous êtes ainsi présentée.
42 Pas étonnant que cela l’eût fait rougir! Pas
étonnant! Qu’est-ce que cela fait à Dieu, quand au commencement, dit la
Bible, «cela L’affligea d’avoir créé l’homme»? Cela affligea le cœur de
Dieu, lorsqu’Il les regarda dans les jours précédants la destruction
antédiluvienne, d’avoir jamais fait l’homme. Que s’était-il passé? «Les
fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles.» C’était
cette perversion; c’était ce désordre sexuel. Ce fut la chose qui
chassa les enfants de Dieu hors du jardin d’Éden, ce fut cette chose
qui poussa le jugement de Dieu, pour rétablir la paix sur la terre. Ce
fut cette chose qui causa leur destruction, ce fut cette même
confusion, entre hommes et femmes, qui coula Sodome et Gomorrhe au fond
de la mer Morte.
43 Cela avait été annoncé par les prophètes. Cela
avait été annoncé par le Seigneur Jésus que, «comme il en avait été en
ces jours-là, qu’il en serait de même avant la venue du Fils de Dieu.»
De nos jours, si on y regarde, on voit que l’église ne prend son
exemple ni de la Bible, ni de Ruth, ni de Naomi, ni de Sara, et ni des
autres dans la Bible, mais elle prend son exemple (et les femmes de
l’église aussi) d’Hollywood et des influences mêmes du diable.
44 Et combien nos gens, qui se prétendent chrétiens,
iront chercher les manières de ces mauvais hommes — ces enregistrements
d’Evil Presley (quel que soit son nom), l’un des personnages les plus
victimes d’illusions et possédés du diable que je connaisse; Arthur
Godfrey et d’autres comme lui — et iront écouter ces idioties à leurs
radios, et refuseront d’entendre un sermon sur l’Évangile, et la
Bible!… Que Dieu vous soit miséricordieux. Quelle sorte d’esprit
avons-nous amené parmi nous? Eh oui!
45 Pas étonnant que le prophète de Dieu ait eu honte
devant le Seigneur. Il savait bien que c’était de l’iniquité; et il
s’est tenu là et a plaidé la cause. Il a dit à Dieu: «Nous sommes
coupables d’injustice.
46 Et nous le sommes, mes amis, tant que nous ne
parviendrons pas à ce point de transfusion du Sang. Renoncez aux
pansements, renoncez aux onguents. Vous n’obtiendrez la guérison que
lorsque le système sanguin sera sain.
47 C’est la raison pour laquelle les gens sont
devenus diabétiques. Si l’un se coupait, il ne guérirait probablement
jamais. Et pourquoi? Parce que les véritables cellules rouges sont
rongées.
48 Et l’église entière est devenue diabétique. Et à
chaque nouvelle coupure, au lieu de passer outre, vous vous y arrêtez.
Ça ne peut pas guérir. L’égoïsme, la cupidité, l’immoralité, et tout ce
qui se trouve dans le calendrier des «méfaits» contre Dieu, l’église se
les approprie bien. Les hommes boivent, fument, disent des
plaisanteries de mauvais goût. Les femmes se coupent les cheveux, se
maquillent, font toutes sortes de choses, s’habillent de façon immorale
et rencontrent les gens ainsi. Toutes ces choses sont dues à un manque
du Sang du Seigneur Jésus-Christ, qui nous purifierait de toute
iniquité. Amen. Cela peut sembler dur à prendre, et ça l’est, c’est
certain, mais c’est la vérité.
49 Si nous ne renvoyons pas les jugements du Dieu
Tout-Puissant, vous serez pris ici, un de ces jours, dans une explosion
atomique qui enverra toute âme en dehors de l’éternité, pour rencontrer
un Dieu qui ne reconnaîtra que le Sang de Son Fils Jésus-Christ.
J’aimerais vous voir venir sous le Sang. J’aimerais vous aviser de vous
mettre en ordre avec Christ. C’est le conseil que je vous donne.
50 Eh bien, pourquoi ne pouvons-nous pas avoir la
foi? Pourquoi ne pouvons-nous pas obtenir autant de guérisons qu’avant?
Pourquoi ne parvenons-nous pas à être solidement fondés? C’est que nous
appliquons des pansements; c’est que nous appliquons du sparadrap, du
ruban adhésif. Nous essayons de camoufler toute l’affaire, au lieu
d’avouer que nous avons besoin d’une transfusion. Nous sommes dépourvus
du Sang. Nous sommes sans Christ. Ne vous laissez pas duper.
51 Ne laissez pas le diable vous tapoter l’épaule et
vous dire: «Eh bien, je vais à l’église!»
52 Le diable y va aussi. Mais oui. Certainement
qu’il y va. Il s’est présenté à Dieu; il est allé à l’église dans le
Ciel; il s’est présenté devant le trône de Dieu, avec les fils de Dieu;
il s’est assis avec eux, a eu une discussion avec Dieu.
Il lui a demandé: «D’où viens-tu?»
53 Il a répondu: «De parcourir la terre et de m’y
promener.» C’est de là qu’il revenait.
54 Aussi le diable va à l’église. Le diable
appartient à l’église. Le diable agit comme un chrétien. Il est un
séducteur. Et s’il n’agissait pas comme un chrétien, et n’agissait pas
comme une église, il ne serait pas un séducteur. Personne ne pourrait
être séduit. Seulement, c’est aussi différent que le blanc l’est du
noir. C’est contraire l’un à l’autre. La Bible a dit, parlant de cet
esprit, dans les derniers temps: «…cela serait si proche que ça
séduirait les élus, s’il était possible.» Mes amis, nous y sommes.
55 Il est grand temps que les prophètes de Dieu, oh
frères, que les prédicateurs, pour ainsi dire, à travers la nation,
tombent sur leur face.
56 Bien qu’il y ait dix-neuf millions de baptistes
en Amérique, treize millions de méthodistes, onze millions de
luthériens, dix millions de presbytériens (miséricorde! pensez-y!) et
constamment au jeu de balle, à s’amuser. Et le mercredi soir, et
parfois même le dimanche soir, ils restent à la maison à écouter la
télévision et la radio, à s’inspirer des nouveautés hollywoodiennes.
Votre âme suit le courant de ces choses.
57 Alors que vous devriez avoir votre Bible ouverte
quelque part, sur vos genoux devant Dieu, priant pour les péchés du
pays.
58 Je suis coupable avec vous. J’ai pris ma
décision. Par la grâce et l’aide de Dieu, si notre Dieu me donne la
force de le faire, je suis déterminé à courir vers le but, pour
remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ,
jusqu’à ce que la mort me délivre. Que Dieu m’aide à y parvenir.
Aide-moi, je Te prie! Considérant les œuvres, considérant aussi les
choses que j’ai vues, et que vous avez vues, et traîner derrière comme
cela, et devenir spirituellement anémiques…
59 Et ce tabernacle-ci, connu à travers le monde
entier, ce petit bâtiment en béton du coin de la rue, Dieu l’a élevé
devant la nation.
60 C’est vrai. Quand je pense à ce que David a dit:
«Voici, j’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de mon Dieu est
sous une tente. Je vais aller Lui construire une maison.»
61 Nathan, le prophète, lui a dit: «Fais tout ce que
tu as dans le cœur, car Dieu est avec toi.
62 La nuit suivante, Dieu est apparu à Nathan et lui
a dit: «Va dire à David: Qui étais-tu David? Je t’ai pris au pâturage,
derrière les brebis. Et J’ai rendu ton nom semblable au nom des grands
hommes de la nation.»
63 Qui était-ce donc dans ce petit tabernacle, ici?
Un petit marais se pointant à l’ange de la rue Penn et de la 8e, que
même les gens de Jeffersonville et les autres qui y viennent ont eu du
mal à trouver. Et, aujourd’hui, Dieu, par Sa miséricorde, vous a pris
et a fait de vous un grand peuple. Bombay, en Inde, sait où est situé
ce tabernacle; Durban vous connaît aussi; et toutes ces autres nations.
L’Afrique sait où nous sommes situés; l’Inde, l’Allemagne,
l’Angleterre, la Finlande, la Suisse, l’Europe, l’Asie, au fin fond des
îles Thaïlandaises, tous sont au courant de ceci. Et Dieu a fait de
nous un exemple pour les gens. Et de penser, après que Dieu eût fait
ceci, qu’on Lui eût tourné le dos pour patauger dans les choses du
monde, et devenir spirituellement anémiques… alors que nous devrions
être le phare établi sur la colline, un feu qui ne peut être caché. Ô
Dieu, je suis tout aussi coupable que vous tous!
64 Ce que je veux dire, je veux d’une repentance à
l’ancienne mode, envoyée de Dieu, un appel à retourner à Dieu, qui fera
que les hommes et les femmes qui entreront ici appuyés sur des
béquilles s’en retourneront sans elles. Quand les aveugles seront
conduits jusqu’à cette porte, ils repartiront en ayant la vue. Quand
les sourds entreront ici, ils repartiront et entendront. Lorsque les
pécheurs entreront, souillés et encrassés par le péché, ils sortiront
lavés dans le Sang de l’Agneau. Pouvons-nous le faire? Dieu appela
Israël et fit d’eux un exemple. Dieu nous a appelés à être un exemple,
mais nous Lui avons fait faux bond, et nous avons eu honte en Sa
Présence.
65 Pensons aux choses qu’Il a faites pour nous. Il
nous a sortis du pâturage. Il nous a fait connaître de par le monde
entier. Il a fait de grandes choses pour nous. Et cependant, nous
tergiversons, et nous flirtons, et nous sortons; nous ne semblons pas
être sincères. On ne prie plus et les choses ne semblent pas aller
correctement. Et on a essayé d’infiltrer des petits programmes, des
ajouts, pour apaiser la douleur. Vous ne pouvez apaiser la douleur
avant d’y avoir introduit un bon Sang riche pour guérir la plaie. Pas
vrai?
66 On excisera un cor de votre pied, et le diabète
se mettra de la partie; et on devra ensuite vous amputer le pied.
N’essayez pas d’écarter ceci, ni de contourner cela, ni de panser ceci.
67 Mais la chose à faire est de venir directement à
Dieu, et dire: «Mon Dieu, je suis anémique, et j’ai besoin de Ton Sang
pour me purifier de tout péché.» C’est ma prière, et j’ai foi que c’est
aussi la vôtre.
68 Pensez-y bien, mes amis. Un de ces jours, — c’est
plus susceptible d’arriver avant le lever du jour que dans cinquante
ans d’ici, — une roquette, une de ces bombes au cobalt ou à hydrogène
pourrait… La nation entière est sur le qui-vive.
69 Vous l’avez lu sur le journal, l’autre jour,
quand le Pentagone a fait appel à la science pour élucider le phénomène
des soucoupes volantes. Ce n’était pas un mythe. Ils ne les ont pas
imaginées celles-la! C’était réel, c’était mû par une intelligence;
elles volaient en formation de combat. Elles pouvaient s’arrêter,
repartir, s’arrêter, parler. C’était mû par une intelligence. Ils le
savent. Les gens ont ri. Ils ont dit: «Allons donc, des soucoupes
volantes!», et ils en ont bien ri.
70 Mais savez-vous ce que je pense? Jésus a dit
qu’avant son retour, il y aurait des signes dans le ciel. Avez-vous
remarqué? Avant de commencer à détruire Sodome et Gomorrhe à cause de
leur affaire de sexe, Il a envoyé des anges pour enquêter là-dessus.
Des anges sont descendus sur la terre ces dernières années; ils ont été
aperçus par du monde, je veux dire, par d’honnêtes personnes, lavées
dans le Sang, qui sont au courant de ceci. De plus, ils se sont arrêtés
pour qu’on les photographie. Eh oui! Des êtres angéliques ont visité la
terre, rapportant au Père que le péché s’était à ce point amoncelé que
les étoiles arrivaient à peine à briller. Le monde entier chancelle
comme un homme ivre revenant dans la nuit. Exactement.
71 Le péché parmi les chrétiens, parmi les élus. Ils
ont vendu leur droit d’aînesse pour de la popularité. Le prédicateur a
échangé l’Évangile pour une réunion sociale. Il a troqué l’Évangile
démodé du lavage par le Sang pour une prédication intellectuelle,
discourant sur la société, employant ainsi improprement l’Évangile.
Plusieurs sont allés prêcher dans les champs missionnaires et ont
utilisé l’Évangile pour un gain personnel, pour faire de l’argent.
Beaucoup d’entre eux se sont acheté des fermes et des automobiles, et
des choses qu’ils n’auraient jamais eues s’il n’eut été de ces gains
personnels. Mais pas tous! Je suis reconnaissant qu’il y ait encore un
reste.
72 Aux jours d’Esdras, quand il se mit à pleurer, à
implorer et à condamner le péché, vous savez ce qui est arrivé? Tous
les élus qui se confiaient en Dieu se sont assemblés auprès de lui.
73 On a besoin d’hommes et de femmes aujourd’hui,
que lorsque leurs prédicateurs prêchent dans ces églises-là et
appellent le péché «péché» et qu’ils le réprimandent, les réelles gens
de Dieu s’assemblent auprès de vous et restent avec vous. C’est vrai.
Il est grand temps de crier à haute voix, et de distinguer les choses,
de séparer le vrai du faux. Que Dieu nous accorde d’avoir le courage de
le faire.
74 Pensez simplement à ce qui pourrait arriver.
Comme je vous le disais, je crois plutôt que c’est ce matin que j’ai
entendu dire qu’un de ces abris, j’ai oublié comment on appelle cela,
pour les bombes et les avions à venir… Il n’y a pas longtemps, une
émission a passé quelque part et on disait qu’ils avaient fait appel
aux grandes escadrilles, avec trois cents bombardiers chargés de bombes
atomiques et à hydrogène suspendues à leurs ailes.
75 Il y a quelque temps, au grand aéroport de
Shreveport, un de ces gars-là fut converti, lors d’une réunion de frère
Jack. Il a dit: «On a des bombes atomiques à nos avions, et nous
pratiquons avec tous les jours.»
76 J’ai dit: «N’as-tu pas peur?»
77 Il a dit: «Elles n’ont pas le détonateur. Mais on
est tellement sur le qui-vive que, en l’espace d’une minute (soixante
secondes!), les détonateurs seraient mis en place; on se serait
ravitaillé en combustible et déjà en route vers l’Angleterre, avec ces
bombes.
78 Les grands hangars sont postés partout dans les
océans, et ils disent aux Russes: «Osez donc en laisser tomber une!
Juste une sur les Nations Unies, ou quelque part par là, et vous verrez
bien ce qui s’ensuivra.»
79 Qu’en serait-il? Ce serait un assaut sur la
Russie. Et s’ils le faisaient, s’ils commençaient à larguer ces bombes
atomiques et à hydrogène, cela produirait une réaction à la chaîne qui
incendierait la terre à l’état de cendre, d’une fournaise ardente. Cela
ne serait pas du tout en désaccord avec l’Écriture, vous savez. «Car la
terre sera consumée, et le ciel aussi. Les éléments de la terre se
dissoudront.»
80 Nous vivons en un jour périlleux; nous vivons en
un jour où les hommes du monde sont effrayés. Les grands hommes ont
peur à l’idée de qui fera éclater cette première bombe. La première
bombe qui sera lancée, ensuite, toute la chose s’en ira dans un
ralliement.
81 Mais ce devrait être le plus heureux de tous les
temps pour le chrétien. Les temps vont changer. Celui qui est âgé va
devenir jeune. Oh! là là! La mort va s’enfuir. La maladie ne sera plus.
Plus besoin de réunions de prière pour les malades ou pour les perdus.
Mais Dieu viendra prendre Ses élus des quatre coins de la terre, et les
rassemblera sous Son aile, et nous vivrons et régnerons avec Lui à
jamais dans Son Ciel.
82 Oh, frère, sœur, vous mes amis, si vous n’êtes
pas encore prêts ce soir, puissiez-vous le devenir à l’heure même. Je
vous invite à venir à Jésus-Christ, ce soir, et à Le recevoir. À ceux
qui s’y opposaient, et à ceux qui savent ne pas être là où vous devriez
être avec Dieu, je vous invite à l’autel avec moi. J’invite chacun de
vous à venir ici, et pas seulement pour parler, mais pour rester
jusqu’à ce que Dieu ait nettoyé votre âme de tout ce qui ne Lui
ressemble pas, et sortir d’ici une nouvelle personne. Pas en y
appliquant un pansement, mais en recevant une transfusion de Sang qui
purifiera votre sang et vous donnera une vie et une espérance
nouvelles. Sortez avec le baptême du Saint-Esprit. Sortez, pas en
criant, pas en dansant, ces choses sont très bien, elles appartiennent
toutes à l’église, elles appartiennent toutes à la Bible, mais je parle
du Saint-Esprit, de l’amour de Dieu.
83 Je discutais avec un jeune homme l’autre jour. Sa
mère, une chère femme (je la connais pour l’avoir rencontrée une ou
deux fois) lui avait dit: «Mon chéri (à son fils), viens ici: Je veux
que tu regardes quelque chose. J’ai de l’huile dans ma main.» — J’en ai
aussi d’avoir transpiré… «J’ai de l’huile dans la main… qu’est-ce que
t’en penses?»
84 Et le garçon a regardé sa mère, et lui a répondu:
«Maman, je veux te demander quelque chose.» (Elle voulait qu’il prie
pour qu’elle ait une marche plus rapprochée avec Dieu.) Il a dit:
«Quand l’huile est venue dans ta main, est-ce que cela a enlevé toute
ta condamnation? Est-ce que cela t’a donnée une douce expérience avec
Dieu?»
«Non!»…
Il lui a répondu: «Je laisserais cela de côté,
alors.» C’est tout.
85 Ah, le monde, le monde religieux, le peuple
pentecôtiste cherche le fantastique. Le monde, le monde (soi-disant)
instruit, le monde confessionnel cherche la solution géniale qui
améliorerait leur dénomination et en accroîtrait le nombre. «Un million
de plus», vous savez.
86 Et les nations cherchent une sorte de force
policière qui mettrait le monde à leurs pieds et où la justice
régnerait.
87 Frères, cela ne vient pas par un pentecôtisme
fantastique, ni par des organisations protestantes ou une hiérarchie
catholique, ni par le Pentagone, ni en tournant une nouvelle page. Cela
vient par une vie abandonnée à Jésus-Christ, par le baptême du
Saint-Esprit. Tout ce qui ne rencontre pas cela est faux. Prions.
88 Je vais maintenant demander à la sœur de venir au
piano. Pendant que nous sommes en prière, pendant que chacun a la tête
inclinée et que chacun prie, je me demande, en ce moment précis, si
vous ne mettriez pas votre esprit à l’épreuve quant à la Parole de
Dieu. Êtes-vous en règle?
89 Après le service, comme je le disais, je devrai
me rendre au chevet de ma belle-mère, qui est agonisante. D’autres
amis, que je sais être d’ici, que j’ai visités, qui sont au seuil de la
mort, des gens qui se sont assis dans cette église… Oh, frère, sœur,
vous en arriverez là aussi. Vous devez en arriver là.
90 Vous me direz: «Mais oui, je sais cela, frère
Branham. Je compte m’occuper de cette chose-là un de ces jours.» Mais
ce ne sera peut-être pas «un de ces jours» pour vous. Aujourd’hui
pourrait bien être le dernier jour.
91 Cet homme, il ne lui serait pas venu à l’esprit,
l’autre jour, alors qu’il venait de la Californie pour entrer dans sa
nouvelle maison, au Michigan, avec sa petite épouse, qui conduisait
l’auto, et lui dans la camionnette — il venait juste de prendre sa
retraite de la marine —, il ne lui serait pas venu à l’esprit, quand il
se mit en route ce matin-là, peut-être d’un port touristique, que sa
petite épouse et son bébé trouveraient la mort en quelques instants!
Mais juste passé Henryville, leur véhicule est entré en collision avec
un autobus. Et le chauffeur a dû presque quitter la route, mais ça tué
la femme et la petite fille. J’espère que leurs âmes étaient en règle
avec Dieu.
92 Il y a quelques semaines, frère Wood et moi
sommes montés à l’endroit où un avion s’était écrasé, ici, derrière, et
on les regardait ramasser les corps des huit hommes, là où des têtes,
et des jambes, et des bras étaient éparpillés tout partout. Ils ont
ramassé un corps et ses entrailles sortaient de lui. Sans doute un
brave homme, un homme renommé de Chicago. Quand cet homme s’est
embarqué ce matin-là, je me demande si le soir qu’il est allé à
l’église il avait de bonnes intentions. Le pasteur avait-il fait un
appel à l’autel? Avait-il condamné le péché? L’homme avait-il pris sa
chance, ou était-il sorti comme une brute? L’homme était-il, aux yeux
de Dieu, un fils de Dieu?
93 Réfléchissez à ces choses, mes amis, elles sont
importantes. Elles sont non seulement importantes, mais elles sont ce
qui est le plus important pour vous à cette heure. C’est l’heure de la
décision, c’est l’heure où vous ferez votre choix d’avenir.
Puissiez-vous faire votre choix pendant que nous prions.
94 Père Céleste, comme nous lisons dans la Bible ce
que Tu as dit du péché et de ceux qui l’ont commis et ne l’ont pas
confessé, nous réalisons ce que cela signifie de mourir sans connaître
Dieu. Nous le savons par l’expérience des autres que nous avons vu
partir, de ceux qui ont eu l’intention, de ceux qui ont remis cela trop
longtemps. Ô Dieu, ceux qui ont professé sans posséder ce qu’ils
disaient avoir, ceux qui ont agi comme des chrétiens et qui ne l’ont
toutefois jamais été; leur vie l’a prouvé et leur mort l’a manifesté.
95 Maintenant, Père, je Te prie de parler à chaque
cœur ici, ce soir, et à moi aussi, Seigneur, d’avoir été dilatoire, car
plusieurs choses j’aurais pu faire et je ne les ai pas faites. Je
confesse mon erreur. Je confesse les fautes de ces gens. Je confesse
les fautes de cette nation. Je Te demande de faire miséricorde,
Seigneur. J’ai trois petits enfants à élever, et nous vivons ici en un
temps de trouble, et, mon Dieu, il ne nous servirait à rien de
s’enfuir, Tu sais tout concernant cela. Ô Dieu, je veux être en règle
avec Toi.
96 Un jour, si ce n’est pas un désastre nucléaire
qui nous atteint, un accident nous emportera. Si ce n’est pas un
accident qui nous arrive, une maladie nous emportera. Quelque chose
doit nous emporter. Mais nous sommes si heureux de savoir qu’il y a une
porte de sortie. «Le Nom du Seigneur est une tour, et le juste qui s’y
réfugie est en sûreté.» Mon Dieu, puisse l’ami pécheur, ce soir,
garçon, fille, homme ou femme, voir la porte ouverte, l’occasion, et
courir vers Christ à cette heure même.
97 Maintenant, tandis que nous avons la tête
inclinée, je sais qu’il y en a quelques-uns ici qui voudraient dire, en
levant la main vers Dieu: «J’ai honte de ma vie, et je veux Te
confesser mes fautes et implorer Ta miséricorde.» Levez votre main vers
Dieu. Que Dieu vous bénisse. Il y en a plusieurs, plusieurs d’entre
vous. Oui.
98 Il y en a beaucoup ici qui, depuis longtemps,
professent le christianisme et savent ne pas avoir été dociles envers
Dieu, et qui font des choses, en ce moment même, qu’ils ne devraient
pas faire. Et vous continuez sans les confesser, dérivant comme le
monde. Vous regardez ces émissions que vous ne devriez pas regarder,
vous regardez ces magazines et vous lisez une littérature que vous ne
devriez pas lire. Ça ne convient pas à des chrétiens. Vous écoutez ces
blagues vulgaires, ces grossièretés que vous ne devriez pas entendre,
chacun d’entre vous, hommes et femmes. Il y a eu des circonstances où
vous auriez pu parler et vous ne l’avez pas fait. Peut-être êtes-vous
coupable du péché d’omission.
99 Je me demande si vous lèveriez la main vers
Christ, pour qu’Il vous fasse grâce et vous pardonne. Levez la main.
Que Dieu vous bénisse, jeune dame, tandis qu’elle s’avance à l’autel,
pour confesser ses péchés. Levez votre main vers Dieu. C’est ça,
monsieur, c’est ça. Que Dieu vous bénisse. Levez votre main. Vous savez
avoir été dans l’erreur…
100 Je me demande si vous avez le courage, ce soir,
de me rencontrer ici à l’autel. Agenouillons-nous tout autour, ici, et
disons: «Ô Dieu, soit miséricordieux envers nous tous. Nous avons
besoin de Toi.» Que Dieu vous bénisse, madame.
101 Voir ces jeunes femmes s’approcher en pleurant,
la vie devant elles… Elles sont parvenues à un carrefour; elles sont
victimes des circonstances. Puis, vous rendez-vous compte, vous les
hommes âgés, que nos garçons sont dix fois plus tentés que nous l’avons
été quand nous étions garçons? Vous rendez-vous compte, sœur, que votre
fille est dix fois plus tentée que vous l’avez été quand vous étiez
fille? Et sa fille, combien en aura-t-elle? Regardez aux choses, aux
tableaux que le diable leur peint.
102 Oh, combien avons-nous besoin de prier! (Nous
vous reviendrons tantôt.) Frères, réalisez-vous que nous ne prions pas
la moitié de ce que nos pères priaient? Pasteurs, savez-vous que nous
ne passons pas autant de temps sur nos genoux que les pasteurs avant
nous en passait? Femmes, réalisez-vous que vous n’instruisez pas votre
fille, ne priez pas avec elle, le soir, comme votre mère l’a fait pour
vous? Alors, qu’en est-il de tout cela? Qui sont les coupables? Nous
sommes coupables. On n’a pas à chercher à se justifier, nous sommes
coupables.
103 Je suis coupable. Je suis coupable de ne pas
remplir la tâche de Dieu comme je le devrais. Je le confesse, je suis
dans l’erreur. Je demande à Dieu de m’être miséricordieux. J’ai
considéré les occasions que j’avais manquées à cause de petites choses
insignifiantes, qui étaient sans importances. J’ai honte de moi, en
tant que ministre de l’Évangile, devant vous. Je me repens devant Dieu
et Lui demande de me pardonner. Et puisse l’église me pardonner d’avoir
été si dilatoire concernant l’œuvre de Dieu. Par la grâce de Dieu, et
par l’aide de Dieu, je n’écouterai plus à ce que… tout un chacun
essayant de me donner quelque chose à faire. Ils ont un programme, ils
ont quelque chose à vous faire faire. Non-sens! Je connais le programme
de Dieu; il est écrit ici dans la Bible. Et j’ai honte de moi en tant
que ministre de l’Évangile. Un million d’âmes gagnées! Je devrais en
avoir dix millions. Je suis loin derrière.
104 Qu’en est-il de vous? Combien d’âmes avez-vous
gagné depuis que vous êtes en Christ? Le christianisme se communique de
l’un à l’autre. Combien d’âmes avez-vous gagné depuis que vous êtes
chrétien? Si vous ne gagnez pas d’âmes, vous êtes coupable, vous êtes
stérile, vous avez amené la honte sur l’Église et l’Évangile. Combien
de personnes avez-vous invité à la réunion de prière du mercredi soir?
Si vous ne le faites pas, vous devriez être honteux de vous devant
Christ. Vous êtes coupable, et votre place est à l’autel. Je vous
invite à venir avec moi vous repentir.
105 Ensuite, vous vous inclinerez la tête, et la
garderez inclinée une minute, tandis que je sens ma culpabilité et
aimerais me repentir. Inclinez simplement la tête. [Frère Branham
quitte la chaire pour s’agenouiller à l’autel. - N.D.É.]
106 Notre Père Céleste, je m’incline à cet autel et
implore le pardon de mon péché. Je demande le pardon des péchés de ceux
qui sont autour de l’autel. Je demande pardon pour cette église, pour
le Corps qui est le Tien, d’une nation à l’autre. Puisses-Tu nous faire
grâce, car nous avons été si lents en ce qui à trait aux affaires du
Royaume. Je prie que Tu nous pardonnes nos péchés et que Tu enlèves
notre transgression. Et pardonne-nous d’être si stupides, la stupide
ignorance du peuple. On n’a pas été à la hauteur. On a plutôt fait de
l’exercice corporel. On a plutôt fait des choses qu’on n’aurait pas dû
faire. Comme nous avons péché devant Toi!
107 En cette réunion du dimanche soir, Père, voyant
le prophète de la Bible rougir de honte, nous rougissons aussi. J’ai
honte devant Toi, à cause des péchés du peuple. Les gens, ma nation,
mon peuple, j’ai honte d’eux, Seigneur. De voir que nos jeunes dames se
promènent dans les rues, agissant comme ça! De voir la prostitution,
les jeunes hommes qui vivent n’importe comment! De voir que, plutôt que
d’aller à l’église, ils restent à la maison à lire ces magazines qu’ils
ne devraient pas lire, à regarder ces émissions non censurées, à
écouter des plaisanteries vulgaires, d’Hollywood, à écouter cette
musique «boogiewoogie», pondue par des hommes de mauvaise vie et à la
conscience vile, sous l’influence du diable, afin d’inspirer les œuvres
mêmes du diable.
108 Ô Dieu, j’ai honte de moi, de ne pas réprimander
de la façon que je le devrais. Ô Dieu, éloigne de moi ma culpabilité.
Je Te prie de le faire, je Te prie de pardonner ces personnes-ci
premièrement, nous tous ensuite. Aide-nous à nous relever de cet autel
de nouveaux hommes et de nouvelles femmes. Aide-nous à nous comporter
en chrétiens quand nous sortirons d’ici.
109 Aide-nous à «rejeter tout fardeau, et le péché
qui nous enveloppe si facilement, et à courir avec persévérance dans la
carrière qui nous est ouverte», ne regardant pas à la télévision, ne
regardant pas aux comédiens du monde, mais «regardant au chef et au
consommateur de la foi, le Seigneur Jésus-Christ, qui a supporté
l’ignominie à la croix et l’a portée pour nous, et a souffert hors de
la porte, afin qu’Il puisse sanctifier le peuple par Son Sang».
110 Purifie-nous de toute iniquité et considère-nous
Tes enfants, ce soir, et reçois-nous dans cette prière de repentance.
Accorde-nous, Seigneur, paix et joie. Et puissions-nous, ce soir, quand
nous serons tous dans nos lits, penser à cette soirée et à la condition
de ce monde que la Bible vient de nous révéler. Puissions-nous en
rougir, comme nous y réfléchirons, et puisses-Tu accorder paix et
bonheur à nos cœurs. Nous nous repentons, Seigneur, devant Toi, sur cet
autel.
111 Ô Dieu, aide-moi maintenant, alors que ma foi
s’éveille. Et que ce soit en Ta volonté que plusieurs, plusieurs,
plusieurs centaines d’âmes soient gagnées à Toi. C’est là ma prière.
Aide-moi aussi à avoir foi et courage, comme je continuerai, ne
regardant à nul autre qu’à Toi, l’auteur et le consommateur de notre
foi. Accorde-le, ô Dieu.
112 Accorde Ton pardon à chaque diacre de cette
église. Pardonne au pasteur. Pardonne aux laïcs, Seigneur. Pardonne à
chacun tous leurs péchés. Pardonne-nous, Seigneur. Pardonne à chaque
étranger qui est ici présent. Et puissions-nous sentir l’impact du
Saint-Esprit dans notre vie, puisque nous nous humilions devant Toi, ce
soir, nous repentant de tout notre cœur, afin que Tu nous reçoives et
fasses de nous un peuple humble, tranquille, sanctifié, pour Ton
service. Accorde-nous cette bénédiction, Seigneur, à l’autel où nous
nous tenons. Accorde-le, et incline notre tête et notre cœur devant
Toi. Nous demandons ceci au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus. Amen.
Je T’appartiens, Seigneur,
J’ai entendu Ta voix
Qui me parlait de Ton amour pour moi
Je désire tant m’élever dans les bras de la foi
Et être attiré plus près de Toi.
Attire-moi plus près, plus près, Seigneur béni
De la croix où Tu mourus
Attire-moi plus près
Toujours plus près, Seigneur béni
De Ton précieux côté ensanglanté.
113 Je suis heureux de voir qu’il y a autant
d’hommes que de femmes qui se sont venus à l’autel. Ce sont
habituellement les femmes qui peuvent facilement être touchées. Il y a
quelque chose les concernant; leur cœur peut facilement être touché, à
cause de l’élément féminin. Elle sont des dames, et vous pouvez parfois
les toucher. Mais je suis si heureux de voir que le Saint-Esprit peut
aussi toucher des hommes et les amener à l’autel.
114 Et je me demande combien d’entre vous, qui se
sont agenouillés à l’autel, sentent avoir fait une consécration à Dieu,
et sortiront d’ici pour vivre une meilleure vie, par la grâce de Dieu,
et pour faire plus pour le Royaume de Dieu et pour sa cause?
Lèveriez-vous la main à Christ, si vous êtes autour de l’autel, et
dire: «Je crois que maintenant je me suis repenti.» Puisse Dieu vous
bénir. Combien d’entre vous dans la salle savent s’être repentis à leur
siège, et combien ont envie de faire mieux? Que Dieu vous bénisse.
Levons-nous à présent.
115 Ici à l’autel, regardez dans l’autre direction
si vous voulez. Maintenant, vous, ici à l’autel, levez vos mains si
vous désirez leur prière, pour que vous puissiez continuer à aller de
l’avant. Lèveriez-vous votre main, ici à l’autel, en signe que vous
désirez leur prière. Dieu nous aidera à le faire. Puisse le Seigneur
Jésus nous bénir.
N’oubliez donc pas le service du dimanche soir.