Parle à cette montagne

Autres traductions de ce sermon: Parle à cette montagne - MS
Date: 59-1123 | La durée est de: 1 hour and 48 minutes | La traduction: Shp
doc pdf mp3
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1 Merci. Vous pouvez vous asseoir. Je regrette d'être en retard, mais juste comme j'arrivais, un cas urgent s'est présenté. Ils étaient là dehors dans la cour. Je me suis occupé d'une chère personne qui venait de sortir de l'hôpital dans un état mental désespéré, une petite maman qui avait reçu un choc en perdant son bébé. Et on venait de l'amener de l'hôpital. Elle était si désespérée que j'ai dû m'en occuper tout de suite. Je suis sûr que Dieu a entendu la prière maintenant même, et qu'elle ira bien. Pauvre petit mari si ébranlé! Je sais ce que c'est, je suis passé moi-même par bien des choses semblables, en perdant ceux de ma famille, et je sais - je sais ce que cela signifie. Comme la mère de Billy... Vous devez passer par ces choses pour réaliser ce qu'elles signifient vraiment. Vous avez... Ceux qui souffrent de ces choses savent sympathiser avec les autres.

2 Et maintenant donc, chaque fois qu'un cas urgent se produit comme cela, eh bien, souvenez-vous que nous essayons de nous en occuper tout de suite. Toutefois, nous essayons de parler aux autres, à ceux qui peuvent s'asseoir ou se tenir debout pendant un moment à la réunion. Nous essayons de leur parler de manière à édifier la foi autour d'eux.

3 Observez seulement, la plus grande partie des témoignages qui m'arrivent dans mes réunions vient des gens qui sont - sont guéris là même dans la réunion. Il n'y en a pas beaucoup qui arrivent jusqu'à moi, ici sur l'estrade, pour que je prie pour eux. J'aime prier pour les gens, c'est mon ministère. Mais il n'y en a pas beaucoup pour qui j'arrive à le faire personnellement. Mais c'est le Saint-Esprit; la foi de ces gens augmente là même et cela fait qu'ils soient guéris.

4 Après les réunions (Mon secrétariat peut vous le dire), des centaines de lettres affluent de tous les endroits où nous sommes allés, venant des aveugles qui étaient assis dans l'assistance; ils retournaient à la maison et simplement en pensant à cela, une semaine plus tard, ils recevaient la vue. Ou, pendant qu'ils marchaient dans la rue, quelque chose se produisait; ou - ou un estropié, assis dans un fauteuil roulant, et tout à coup il se levait et se mettait à courir. Vous voyez, cela... Si vous demandez cette bénédiction... Quelquefois, Dieu ne peut pas répondre immédiatement. Combien savent cela? Souvenez-vous, Daniel avait prié, et je crois que vingt, vingt et un jours, ou quelque chose comme cela, ont passé avant que l'Ange puisse arriver jusqu'à lui. Mais finalement Il est arrivé. Attendez seulement. Et nous pourrions raconter tant de témoignages sur les centaines et les centaines de choses qui sont arrivées de cette manière-là.

5 Maintenant, nous essayons de placer les réunions de réveil dans le meilleur cadre possible. Nous ne nous spécialisons pas dans la guérison divine, comme on dit, parce que la guérison divine n'est pas le plus important. Et vous ne pouvez pas mettre en avant le moins important, nous savons cela. La grande chose donc que nous recherchons dans tout réveil, c'est premièrement d'amener les âmes perdues à Christ, et de réveiller l'église, la ramenant à un état spirituel, là où elle devrait être, en communion intime avec Dieu. Troisièmement, de susciter la communion entre les églises; et quatrièmement, de prier pour les malades. C'est - c'est notre but, c'est ce que nous essayons de faire.

6 Ce sont les pécheurs d'abord, la communion et - entre les églises, et une marche intime entre l'église et Dieu, et ensuite la prière pour les malades.

7 Ce soir, puisque nous sommes lundi soir, je vous dis que je n'attendais pas un tiers des gens qui sont ici. C'est vrai. Je ne pensais pas qu'il y en aurait plus de deux ou trois cents. Habituellement, le lundi soir dans l'Est, eh bien, il y a assez peu de monde à la réunion. Mais je crois qu'il y en a plus ici ce soir qu'il y en avait hier après-midi. Et j'ai donc dit - j'ai dit, hier après-midi, que ce soir je voulais avoir une - une soirée de plus que j'aimerais appeler une soirée de consécration.

8 J'aimerais simplement aller à l'intérieur et vous faire connaître un peu ce que le Saint-Esprit fait dans ma propre vie. Et je - j'espère, en faisant ainsi, que cela vous fera prospérer et vous amènera vous-même plus près de Dieu. Et je veux vous parler d'un don divin qui est maintenant près de venir dans l'église. Et je suis sûr que tous parmi nous sont intéressés par tout ce que Dieu est près de faire, et par l'accomplissement des promesses divines. Cela n'a donc encore été raconté qu'une fois, et c'était dans mon propre tabernacle, en Indiana. Ce soir donc, j'allais essayer de vous dire ce qui est arrivé pendant ces quelques jours qui viennent de passer.

9 C'était tout récemment. C'est nouveau, c'est frais, et je - et j'ai pensé que cela vous aidera, à partir de ce soir, au début de cette semaine de réunions, cela vous aidera à prier pour moi et à prier pour l'église; et afin que nous puissions tous entrer dans cette chose glorieuse que Dieu a déjà confirmée. Nous pourrions y entrer au cours de cette réunion. Je désire tellement le voir arriver. Je - je suis exactement comme un enfant qui attend que Noël arrive, attendant simplement, étant dans l'expectative de ce qui va arriver. Ce sera dur pour moi-même, bien sûr, mais ce sera - ce sera une bonne chose pour l'église. C'est ce qui m'intéresse, le peuple de Dieu, quelque chose qui les aide à croire en Dieu, à saisir un nouvel appui. Et ce sera une chose merveilleuse pour les malades également.

10 Et avant que nous lisions ici quelques Ecritures auxquelles je désire me référer, j'aimerais que nous priions. Et puis je désire aussi annoncer que, demain soir, nous désirons tenir un rassemblement spécial d'évangélisation, demain soir. Et nous désirons que chacun de vous amène avec lui un pécheur, demain soir, si vous pouvez, un pécheur que vous connaissez. Invitez-le à venir avec vous, parce que nous allons fournir un effort spécial pour les pécheurs, demain soir, pour qu'ils viennent recevoir le Seigneur Jésus.

11 Et chaque soir, bien sûr, le Saint-Esprit est ici. Où que vous alliez, Il est toujours là, simplement vous - vous ne serez jamais loin de Lui. David disait que peu importe où il faisait son lit, Dieu était là. Parce que les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent. Pensez-y seulement : ils dressent leur camp et s'assoient juste à côté de vous. Et ils veillent sur vous.

12 Dans notre région, là-bas dans le Sud, nous avons beaucoup de noirs qui - qui sont très spirituels. Et ils viennent quelquefois à mes réunions et ils ont l'habitude de chanter un petit cantique pour moi. Je me souviens qu'il y avait habituellement une vieille soeur de couleur; comme elle pouvait chanter cela et faire ainsi descendre l'Esprit de Dieu au milieu des gens! «Tout le jour, toute la nuit, les anges veillent sur moi.» Oh, comme elle pouvait chanter cela! Et le... Donc, je devais toujours me tenir les mains pour m'empêcher de démolir la réunion en sautillant simplement, en criant et en courant partout. Eh bien, vous ne pensez pas que je puisse le faire, n'est-ce pas? Mais je le fais. Je ne le fais pas, mais c'est Lui qui le fait en moi. Je crois que quiconque aurait ressenti ce que je ressentais, aurait fait la même chose. C'est simplement une expérience. Oui, monsieur, ça l'est assurément.

13 Maintenant, souvenez-vous donc de ces annonces, maintenant. Et maintenant, inclinons la tête, juste avant d'aborder Sa précieuse Parole.

14 Seigneur bien-aimé, nous Te sommes reconnaissants pour le privilège que nous avons de Te connaître comme notre Sauveur personnel. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, que l'Esprit de Christ habite donc en nous, et autour de nous, et parmi nous, et que nous sommes Son peuple qui est appelé de Son Nom, et que les anges veillent sur nous jour et nuit. Ils ne nous quittent jamais, ils ont établi leur camp autour de nous. Et nous pouvons nous attendre à ce que Dieu fasse pratiquement n'importe quoi, à tout instant, à cause de la présence des anges de Dieu, qui sont chargés par Lui de nous garder et de prendre soin de nous.

15 Et maintenant, Père, nous Te demandons que les anges de Dieu prennent leur place ce soir à côté de chaque croyant, et partout dans la salle. Et que quelque chose puisse être dit ou fait qui fasse que cette réunion soit, dans notre mémoire et dans notre coeur, un moment dont nous nous souviendrons tous les jours de notre vie, à cause de l'effusion de la gloire de Dieu, ce soir. Bénis mes frères prédicateurs qui sont assis ici et qui écoutent, me soutenant par la prière et par chaque effort possible. Ô Dieu! bénis ces frères. Nous Te prions de leur donner de l'onction, de la puissance, et que le désir de leurs coeurs puisse être accompli dans leur vie.

16 Les autres qui sont dans l'auditoire, qu'il en soit de même pour eux, Père. Pardonne-nous nos manquements, car nous en avons beaucoup. Et nous Te prions de bien vouloir prendre Ta Parole maintenant et de La bénir pour nos coeurs. Et je voudrais Te demander, Seigneur, que les gens ne pensent pas, parce que je me réfère à une expérience que tu m'as donnée, et je dis la vérité, Seigneur, que l'on ne pense pas que c'est pour me mettre en avant, mais que c'est ce que Tu es sur le point de faire pour ton peuple. Et que tous se réjouissent, et que tous croient, et que cela fasse du bien à tous. Au Nom de Jésus-Christ, nous Te le demandons. Amen.

17 Voilà, il y a bien des années... Combien sont présents dans le bâtiment ce soir, qui se souviennent du temps où je suis venu sur la Côte Ouest au début, priant pour les malades, il y a de cela bien des années? J'étais... Saviez-vous que San Jose était la première invitation que j'ai reçue à l'ouest du Mississippi? San Jose, en Californie. Je ne sais pas qui c'était, mais j'ai reçu une lettre de quelqu'un qui m'invitait à San Jose, immédiatement après que la petite Bettie de Robert Daugherty eut été guérie cette fois de cette danse de Saint-Guy. Et ce fut le début du ministère que je commençais dans le champ de travail.

18 Et je me souviens, et nombreux parmi vous sont ceux qui peuvent dire qu'en ce temps-là, lorsque je priais pour les malades, je les prenais par la main et je me tenais simplement là, et alors le Seigneur parlait, (Je n'utilisais pas ma propre pensée.) et disais simplement ce qui n'allait pas avec la personne. Exactement ce qu'Il m'avait dit qui arriverait la nuit où je L'ai rencontré à Green's Mill, au camp, lorsqu'Il me dit ce qui se passerait.

19 Puis Il me dit : «Il arriverait que tu connaîtrais le secret même de leur coeur.» Et vous vous souvenez que j'avais dit que cela se passerait ainsi. Combien s'en souviennent, les anciens qui se souviennent que je disais que cela arriverait? Eh bien, vous voyez, cela s'est passé ainsi.

20 Maintenant, Il a promis que cela bougerait de nouveau. Maintenant, la dernière fois ici, au printemps dernier, je vous ai tous parlé de quelque chose qui se préparait à arriver. Je crois que je... pour autant que je me souvienne d'après la bande, j'ai dit que je pourrais presque tendre la main et le toucher, c'était si proche. Combien étaient à la réunion l'année dernière et ont entendu cela? Voyez-vous?

21 Eh bien, je désire vous dire comment cela a progressé, et c'est ce que j'aimerais faire ce soir. Et avant de faire ceci... Je crois que Dieu est capable d'accomplir tout ce qu'Il veut. Il est Dieu. Mais je crois tellement dans la Bible que je crois que ce qu'Il accomplit devrait être reconnu dans la Bible. Ne pensez-vous pas que la Bible doit d'abord en parler? Alors nous savons que nous sommes dans le vrai du moment que la Bible... c'est une promesse que Dieu a faite.

22 Maintenant, je désire vous apporter, pendant un moment, l'infaillibilité de la Parole, voyez-vous? Premièrement, je désire que vous sachiez que Dieu est infini. Il est si parfait qu'Il savait d'avance tout ce qui serait. Le croyez-vous? S'Il est infini, Il savait avant même que le monde soit créé que nous serions assis ici ce soir. S'Il n'est pas infini, alors Il n'est pas Dieu. Donc, s'Il est limité, Il est comme nous. Mais infini, il n'y a pas moyen d'expliquer cela. Et quoi que Dieu dise, cela est parfait. Il ne peut pas l'améliorer ou le retirer. C'est parfait parce que Dieu est parfait, et Ses Paroles sont parfaites. Ses promesses ne peuvent jamais faillir.

23 Maintenant, c'est cette sorte de foi en Dieu que vous devez avoir quand vous lisez la Bible, pour croire Ses promesses. Vous devez vous rappeler qu'Il est parfait, que Ses Paroles sont parfaites, qu'Elles ne peuvent jamais faillir, Elles ne peuvent jamais être améliorées, Elles sont parfaites pour commencer. Maintenant, nous pouvons construire une meilleure voiture aujourd'hui que nous le pouvions il y a dix ans. Vous pouvez probablement fabriquer un meilleur avion aujourd'hui, les savants le peuvent, parce que nous sommes limités, avançant dans l'arbre de la connaissance. Mais Dieu est parfait pour commencer. Quand Il dit quoi que ce soit, c'est parfait. Cela ne peut jamais être amélioré. Par conséquent, lorsque Dieu fait une promesse, cette promesse est éternellement vraie. Cela ne peut jamais faire autre chose qu'être juste. Et nous voulons penser à cela maintenant, alors que nous lisons Sa parole.

24 Ouvrez avec moi Marc, chapitre 11, et commençons à lire au verset 20, de Marc, chapitre 11. Et pendant que vous... en attendant que vous y soyez, je vais raconter le fond de la leçon.

25 Jésus venait juste de monter au temple; et étant monté, Il entra dans le temple et commença à chasser les gens qui changeaient - les changeurs de monnaies, et ceux qui faisaient des choses qui n'étaient pas justes. Et Il leur dit : «Il est écrit que la maison de Dieu est une maison de prière»; mais ils en avaient fait une caverne de voleurs, de brigands, ils avaient mal utilisé la maison de Dieu. Puis, alors qu'Il partait, Il trouva le matin suivant, un figuier qui avait des feuilles, l'arbre portait des feuilles, et Il pensa que peut-être il y aurait des figues. Il y alla donc pour prendre des figues. Et il n'y avait pas de figues dessus, parce que ce n'était pas encore la saison. Et Il dit à l'arbre : «Que jamais personne ne mange de ton fruit!»

26 Et c'est ici que nous commençons maintenant à lire, au verset 20. Et le matin, comme ils passaient, ils virent le figuier séché depuis les racines. Et Pierre, se ressouvenant de ce qui s'était passé, Lui dit : Rabbi, voici, le figuier que tu as maudit est sec. Et Jésus, répondant, leur dit : Ayez foi en Dieu. En vérité, je vous dis que quiconque dira à cette montagne: Ôte-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doutera pas dans son coeur, mais croira que ce qu'il dit se fait, tout ce qu'il aura dit lui sera fait. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait.

27 Quand je lisais cela, il y a quelque temps, cela me faisait un peu l'effet d'une douche froide, parce que j'ai toujours enseigné, et je le fais de même ce soir, qu'aucune bénédiction ne peut venir si ce n'est par l'expiation, que l'expiation a ouvert le chemin pour chaque bénédiction de la rédemption pour laquelle Jésus est mort. Donc ce passage me rendait perplexe.

28 Maintenant, vous m'avez souvent entendu dire dans les réunions, et je le citerai de nouveau ce soir, que la guérison divine est quelque chose que Dieu a déjà accompli. Le salut est quelque chose qui est déjà payé. Jésus a payé... «Il a été blessé pour nos transgressions, par Ses meurtrissures nous avons été guéris». Lorsqu'Il est mort au Calvaire, Il a réglé la question du péché et la... toute question qu'il y avait concernant la rédemption de l'homme, même la résurrection, et tout; et Il a prouvé cela par Sa résurrection. Maintenant donc, si quelqu'un dit : «J'ai été sauvé hier soir. J'ai été sauvé il y a dix ans.» Non. En réalité, vous avez été sauvé il y a dix-neuf cents ans. Vous l'avez seulement accepté hier soir, ou il y a dix ans. Voyez, c'est déjà payé; ce que vous acceptez, c'est quelque chose qu'Il a déjà accompli pour vous. C'est votre foi en Dieu qui apporte la bénédiction de la Parole que vous revendiquez.

29 Je crois que c'est l'Evangile le plus raisonnable et le plus sain qui puisse être prêché, parce que c'est ce que Jésus a fait pour nous. Ce que nous ne pouvions pas faire, Christ l'a fait pour nous, et notre foi en Son oeuvre accomplie nous apporte la bénédiction, quoi que nous demandions. Et c'est ce que je dis dans la ligne ici, quand le Saint-Esprit commence à agir pour opérer le discernement, et cela pour faire descendre la présence de Dieu parmi les gens; tout comme chanter un cantique, crier, un message donné en d'autres langues, ou quelque chose comme cela, cela fait descendre l'Esprit de Dieu au milieu des gens.

30 Vous avez si souvent entendu votre pasteur prêcher sur la Parole jusqu'à ce que l'Esprit descende parmi les gens et que ceux-ci crient vraiment. Ils ne pouvaient pas se tenir tranquilles plus longtemps, parce que l'Esprit de Dieu... «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» Cet Esprit de Dieu apporte la Parole de Dieu à l'assemblée et les nourrit; et ils croissent spirituellement par cette Parole. Bon cela, c'est l'Evangile.

31 Puis lorsque je... Une fois je lus dans la Bible au sujet de l'enfer, je commençai à lire que le mot enfer vient du mot hades, qui signifie la «tombe». Et pendant trois ou quatre ans, je ne voulais pas prêcher sur l'enfer, parce qu'à un endroit il semblait que c'était un feu brûlant, à un autre endroit la tombe, jusqu'à ce que je trouve la vérité à ce sujet. Alors, lorsque je sus exactement ce que c'était, et cela grâce à l'Ange du Seigneur qui me l'a révélé, parce que je n'ai pas d'instruction, et je me cramponnais seulement à une Ecriture, et je priais et je sondais les Ecritures, jusqu'à ce qu'Il vienne et me le révèle. Quand Il se tient devant moi dans cette Lumière que vous voyez sur la photo et le révèle, cela concorde chaque fois parfaitement avec les Ecritures, de bout en bout.

32 C'est la raison pour laquelle je sais que c'est l'Ange du Seigneur, parce qu'Il rend témoignage de Sa Parole. Et si cet Ange me disait une seule chose qui ne soit pas scripturaire, je ne Le croirais pas. Cela doit tout d'abord être selon la Parole. La Parole de Dieu est éternelle. Parce qu'un ange pourrait venir prêcher quelque chose d'autre qui ne soit pas juste, disait Paul, mais si c'est la Parole de Dieu, l'Ange de Dieu confirmera cette Parole chaque fois comme étant la vérité, si c'est vraiment un Ange venant du Seigneur. Si c'est quelque chose qui ne cadre pas, alors n'écoutez pas cela. Mais si un Ange vient et parle, et dit exactement ce que la Parole dit, alors cet Ange-là est de Dieu.

33 Voilà. Je ne pouvais donc pas me permettre de prêcher sur ce passage. Comment... Avez-vous remarqué, Jésus dit ici : «En vérité, je vous le dis, si vous dites à cette montagne, ôte-toi de là et sois jetée dans la mer, et que vous ne doutiez pas, mais que vous croyiez dans votre coeur que ce que vous avez dit arrivera, vous pouvez obtenir ce que vous avez dit.» Maintenant, je ne pouvais pas prouver cela, parce que je ne pouvais pas le comprendre. Comment donc pouvait-il se faire que je dise quelque chose, étant un homme, et alors comment...qu'en serait-il si je disais quelque chose qui n'était pas conforme à Sa Parole, que je demandais quelque chose qui n'était pas conforme à Sa Parole et que cela doive s'accomplir?

34 Parce que Jésus a dit : «Si vous dites...», non pas «Si Je dis...» mais «Si vous dites...» confiant cela à Ses apôtres, aux croyants. Quiconque dira à cette montagne : déplace-toi, et s'il ne doute pas dans son coeur, mais croit que ce qu'il a dit s'accomplira, il peut avoir ce qu'il a dit. Pas ce qu'Il a dit, ce que vous dites. Maintenant, pour moi, cela le retirait de l'expiation et le remettait entre les mains de quelqu'un. Je ne pouvais pas comprendre cela.

35 Et je... C'était il y a environ trois ou quatre ans que je devins tellement... je relisais simplement cela. Je remarquai que l'arbre sécha. Et - et je pensais que c'était simplement un miracle de Dieu. Mais pourtant, quelque chose commença à travailler mon esprit : «As-tu examiné ce passage, que tu peux avoir ce que tu as dit? Si tu le dis, puis crois que tu l'as, tu peux avoir ce que tu as dit.» Cela me rendit perplexe. J'évitais seulement cette partie de l'Ecriture. Car je me rends compte de ceci, que je suis responsable envers Dieu de ce que je dis devant les rachetés de Son Sang. Je me rends compte que Dieu me fera répondre de cela au jour du Jugement.

36 Avant de dire quelque chose, je veux donc être certain que c'est juste, autant que c'est possible humainement, et que cela soit juste, que cela soit juste à travers toutes les Ecritures; non seulement juste à un endroit, mais juste à chaque endroit. Cela doit être exactement pareil. Cela doit concorder depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse. Si ce n'est pas le cas, alors il se pourrait que je dise quelque chose de faux.

37 J'ai donc pris les lexiques, les commentaires, les différentes versions et même la version Douay, tout ce que je pouvais trouver. Et chaque texte scripturaire, le grec, l'hébreu, tous disent la même chose : Jésus l'a dit. Il n'y a pas de controverse, même dans la - dans la - la version Douay, qui est la - la Rome, ou plutôt la Bible catholique, la version Douay.

38 Et aucune d'entre elles ne conteste cela. Mais Jésus l'a dit Lui-même. «Quoi que vous demandez, vous pouvez recevoir ce que vous avez demandé, si vous ne doutez pas dans votre coeur.» Il a dit : «Donc, quand vous êtes debout en prière, quand vous priez, croyez que vous recevrez ce que vous demandez, et cela vous sera donné, si vous pouvez le croire.» Eh bien, je vois que c'est donc de nouveau fondé sur la foi. Je ne veux donc pas que vous perdiez un mot maintenant de ce témoignage. Je désire que vous compariez l'Ecriture avec le témoignage. Examinez toujours le témoignage de qui que ce soit, ou leur prédication, par la Parole. Cela doit venir de la Parole de Dieu.

39 Donc, un jour dans une de mes réunions, il n'y a pas longtemps, il y avait un frère témoin de Jéhovah qui avait été un peu sceptique concernant les réunions. Et quand il en entendit parler, il vint alors à Louisville. Il avait un garçon dont les jambes étaient tout à fait arquées par la polio. Mais, un soir, il vit un petit garçon qui avait été amené sur un fauteuil roulant et qui portait plusieurs supports orthopédiques au-dessus des hanches, et ayant une jambe plus courte que l'autre. Le petit enfant se mit à courir partout, sauta sur l'estrade, et prêcha un sermon. Cela le convainquit. Il était entrepreneur. Il s'appelait Wood, Banks Wood. Il vit... ce sont mes voisins maintenant; il était de Cresstwood, dans le Kentucky.

40 Là-haut, dans l'Ohio, j'avais une grande tente. Il amena son garçon, et il était assis au fond de la tente. Ce soir-là, le Saint-Esprit alla au fond pendant la réunion, et dit : «L'homme assis là-bas derrière, il s'appelle Banks Wood. Il est de Cresstwood, dans le Kentucky, c'est un entrepreneur. Il est Témoin de Jéhovah de religion. Mais il a un garçon avec lui, dont le nom est David, qui a la polio. Une jambe est plus courte que l'autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.»

41 Il ne savait que faire. Après quelques instants, la mère du garçon dit: «David, lève-toi.» Et lorsque le garçon se leva, il était tout aussi normal et parfait qu'il pouvait l'être. Cela le convainquit. Il arrêta le travail de charpentier, son entreprise, vendit tout ce qu'il avait, acheta la petite maison là à côté de chez moi, et il a vécu là depuis.

42 Et monsieur Banks Wood... Combien le connaissent? Eh bien, vous... beaucoup d'entre vous ici le connaissent. Eh bien, il vend des livres; il vend souvent des livres dans les réunions avec moi. Toute sa famille était Témoin de Jéhovah. C'étaient des gens très bien, vraiment des gens extrêmement gentils, honnêtes, leur nom est au-dessus de tout reproche dans l'Etat du Kentucky, des gens bien. L'un de ses frères qui s'appelle Lyle, vint donc lui rendre visite, parce qu'on l'avait excommunié sur la base de sa - sa foi en Dieu dans la guérison divine, parce qu'on disait que c'était du diable. Mais le garçon était guéri. Le garçon est maintenant un jeune homme qui est marié et il ne... Il a - il a dû chercher pour voir quelle jambe était estropiée. Et il travaille pour le supermarché; il est une sorte d'acheteur, ou quelque chose comme cela, pour le supermarché; il vient d'y entrer.

43 Et voici, ce monsieur Lyle vint dans la maison de monsieur Wood, il dit : «Banks, tu sais qu'en tant frère que nous t'aimons tous; mais, dit-il, comment as-tu pu dévier à ce point? Comment en es-tu venu à écouter un prédicateur fanatique et à abandonner la foi que ton père t'a enseignée?» Il répondit : «Je n'ai pas abandonné la foi que mon père m'a enseignée; je crois seulement plus.» Il dit : «Je crois cela, plus ce que je sais maintenant.» «Eh bien, répondit-il, quelle est l'espèce de charlatan avec lequel tu t'es associé?» Il répondit : «Il est là dehors dans le champ, coupant du foin.» Il dit : «Eh bien, veux-tu lui parler?» Il répondit : «Oui, j'aimerais parler avec lui pendant une minute.» Il dit : «J'aimerais juste voir ce qu'il a dans le ventre.» Il m'appela donc là-bas dehors; monsieur Wood m'appela.

44 Et j'étais sale, vous savez comment c'est. Et j'avais chaud; je suais et la salopette portait même des marques blanches de transpiration du jour précédent. Il entra et dit : «C'est donc vous le prédicateur qui avez dévoyé Banks?» Et je répondis : «Non, monsieur, je n'ai pas fait cela.» Je dis : «Je suis son frère en Christ, qui prêche l'Evangile.» Il me regarda de haut en bas pendant quelques instants. Et nous nous sommes assis pour parler. Ce n'était pas une personne déraisonnable; il était sympathique, mais il dit : «Monsieur Branham, dit-il, nous avons été élevés dans la stricte foi de Témoins de Jéhovah. Notre père enseigne chez les Témoins de Jéhovah.» Je répondis : «C'est bien, je suis assurément heureux d'entendre cela, que... Et vous avez un beau nom. Et j'apprécie vraiment un papa et une mère qui vous ont élevés en hommes honnêtes et intègres comme vous l'êtes.»

45 Et donc, pendant que j'étais là, le Saint-Esprit, dans Sa bonté et Sa miséricorde... une vision vint, et je dis : «Monsieur Wood, je vois que vous êtes un homme marié. Vous avez une femme, elle a les cheveux blonds; vous avez deux petits garçons qui ont environ six et huit ans.» Et il se tourna vers Banks d'un air tout drôle, et me regarda de nouveau. Je dis : «Vous pensez que Banks m'a raconté cela? Il ne l'a pas fait.» Je dis : «Peut-être savez-vous ceci : Vous avez laissé votre femme, car vous lui êtes infidèle. La nuit dernière, vous étiez avec une femme qui a les cheveux auburn; elle est beaucoup plus jeune que vous. Vous étiez dans un endroit où elle et vous étiez ensemble dans une chambre. Et voilà un homme qui frappe à la porte. Vous vous êtes sauvé par la fenêtre, et c'est une bonne chose que vous n'ayez pas été vers la porte, sinon vous auriez eu une balle dans la tête, parce qu'il avait un pistolet dans la main.» Et il tomba sur le plancher. Il savait que Banks ne m'avait pas raconté cela. Il dit :«Monsieur Branham, je veux en savoir plus à ce sujet.» Là même dans la pièce, le Seigneur Jésus le sauva.

46 Il s'en alla le raconter à son papa. Son papa lui dit : «Maintenant, c'est toi qui es tout embrouillé.» Voilà donc sa soeur qui arrive. Et à la première réunion à laquelle elle assista, elle se convertit, et je la baptisai dans la foi chrétienne. Alors cela fit exploser le papa. Et le voici qui vient.

47 Et donc, Banks était parti quand ma femme et moi venions d'arriver à la maison. Et une voiture était arrêtée dans la rue, et un homme d'un certain âge se tenait dans la cour. Et nous lui avons donc parlé, et il dit : «Je suis monsieur Wood.» Et je dis : «Oui, monsieur.» Je dis : «Je m'appelle Branham.» Je dis : «Je suis content de vous rencontrer.» Il dit : «Eh bien, je suis content de vous rencontrer, monsieur Branham, dit-il; savez-vous où est Banks?» Je dis : «Il est probablement parti à l'épicerie; c'est à cette heure que nous y allons d'habitude. Lui et sa femme sont partis. Ne voulez-vous pas entrer?» Et alors il dit : «Non, je ferais mieux de rester ici dehors.» Je dis : «Eh bien, entrez, buvez un verre d'eau et rafraîchissez-vous. Banks entrera dans quelques minutes.» Et il entra quelques instants après. Et il dit : «Je désire aller pêcher avec vous; avez-vous le temps d'aller pêcher?» Je répondis: «Oh! certainement.» Je voulais l'entreprendre. Il dit donc...

48 Eh bien, le prochain... cette nuit-là, la pluie tomba comme jamais. Le jour suivant donc, nous sommes descendus à... Je dis : «Eh bien, je ne pense pas que ce soit la peine d'y aller; les ruisseaux seront tout boueux.» Et je dis «Eh bien, nous pouvons y aller pour essayer.» Nous avons traversé la rivière. Et je priais le Seigneur de m'aider. Je ne voulais pas dire une seule chose concernant la religion. Je voulais le laisser aborder ce sujet; et alors, s'il a faim, il en parlera.

49 Et alors, lorsque nous avons traversé la rivière, j'ai eu une vision. Je dis : «Monsieur Wood, pour que vous puissiez savoir, dis-je, aujourd'hui chaque ruisseau que nous traverserons sera boueux.» Et je dis : «Puis, lorsque nous arriverons au lac où nous allons, il sera bleu et beau. Nous pêcherons jusqu'autour de trois heures trente cet après-midi, sans attraper un poisson. Puis, je vais commencer à attraper du poisson; je vais en attraper environ cinquante livres [22 kg -N.D.T.]; vous allez en attraper un; votre garçon, Lyle en attrapera un. Nous arrêterons de pêcher à minuit. Le matin suivant, nous retournerons encore pêcher. J'attraperai un poisson de grande taille. Les poissons que j'attraperai seront des poissons chats bleus. Et le suivant sera un poisson de grande taille. Ensuite nous pêcherons le reste de la journée et nous n'aurons même pas une touche. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

50 Il jeta un coup d'oeil à Banks et fit gentiment un petit sourire moqueur, puis regarda autour de lui. C'est exactement ainsi que cela se passa. Et quand il partit ce soir-là... Après le second soir où nous avons pêché toute la journée, cet homme grimpa sur toutes les rives qu'il pouvait pour essayer de faire mordre un poisson, et il ne put même pas avoir une autre touche. J'avais attrapé environ vingt-cinq livres de poissons. Deux d'entre eux faisaient respectivement cinq et huit livres, avec un petit hameçon numéro quatre, et sans épuisette. Je... Si quelqu'un sait quelque chose au sujet de la pêche, il sait qu'il fallait que ce soit Dieu.

51 Et il était assis là à regarder; il marmonnait quelque chose. Et son fils lui dit, le jour suivant, il dit : «Eh bien, papa, que penses-tu de cela?» Il répondit : «Eh bien, je pense que si quelqu'un peut voir le poisson avant de l'attraper, je pense qu'il n'y a pas de mal à cela.» Et je dis alors : «Mais je ne peux pas toujours faire cela, monsieur Wood, c'était pour vous.»

52 Je dis : «Maintenant, sans vouloir offenser personne, la Bible déclare : 'Si quelqu'un parmi vous est prophète ou spirituel, si celui-ci prophétise et que ce qu'il dit arrive, alors écoutez-le.'» Je dis : «Sans vouloir offenser monsieur Rutherford, mais il a dit que Christ reviendrait en 14. Ensuite il a dit que c'était une venue spirituelle. Et pourtant Il est venu de cette manière le jour de la Pentecôte. Et maintenant, les quatre autres choses qui ne se sont pas accomplies, dis-je, qu'en dites-vous?» Voyez-vous? Et il y a environ trois dimanches, je l'ai baptisé, lui et sa femme, dans la foi chrétienne.

53 Son fils et moi sommes retournés - les deux fils... (pour en venir à mon sujet maintenant), et nous avions de nouveau pêché, quelques semaines environ après cela. Nous étions encore descendus pêcher à Dale Hallow, et ce soir-là, nous avons pris un beau chapelet de poissons, mais nous avons manqué d'appât. Et nous étions debout, jetant notre ligne, pour attraper des petits poissons aux ouïes bleues, qui nous serviraient d'appât. Et monsieur Banks Wood dit à monsieur Lyle Wood, les deux étant des frères, il dit : «Nous devrions retourner chez cette dame âgée.» Elle a environ quatre-vingt-dix ans. Il dit : «Quand nous étions de petits garçons Témoins de Jéhovah, nous avions l'habitude de descendre là, et elle nous donnait du pain et du beurre. Tu te souviens de ce pain fait à la maison?» Il dit : «Nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés.» C'était la chose à faire.

54 Maintenant, ceci... S'il vous plaît, essayez de saisir ceci : C'est parfois simplement la manière dont vous dites les choses qui change toute la situation. Ils avaient dit exactement ce qu'il fallait, car à ce moment précis, le Saint-Esprit tomba sur moi de quelque part dans le ciel, et je dis : «AINSI DIT LE SEIGNEUR!»

55 Et, mes amis, il y a ici des gens de la ville d'où je viens qui m'ont connu depuis mon enfance. Où que ce soit, et en tout temps, je demande que quelqu'un dise s'il a une fois entendu cette prophétie, ou une prophétie, quelle qu'elle soit, qui ne se soit pas accomplie exactement de la manière dont elle avait été apportée. Voyez, c'est enregistré partout. Combien savent que c'est la vérité? Levez la main, vous qui savez que c'est la vérité. C'est sûr. Ce - c'est vrai, parce que c'est Dieu. Si c'était moi, cela faillirait chaque fois. Mais si c'est Lui, cela ne peut jamais faillir. Cela ne peut pas faillir.

56 Eh bien, ils ont dit : «Que pensez-vous que ce sera?» J'ai dit : «La résurrection d'une petite vie va avoir lieu, ou d'une sorte de petit animal.» J'ai dit : «Je n'ai pas vu exactement quel animal c'était, mais c'était quelque chose qui est revenu tout à coup à la vie.» Et nous avions parlé sur cette Ecriture. Et ensuite, j'ai pensé : «Eh bien, cela doit être un petit chat que mon petit garçon a tué, je pense.» Nous avons un peu peur des chats à la maison.

57 Et ma petite fille est arrivée un après-midi, elle, la petite Rébecca, et une autre petite fille qui habite à côté, et elles avaient une - une brave maman chat et elles voulaient la garder. Et je - je leur dis : «Ça va.» Et elles l'ont mise dans une boîte, et le lendemain matin, nous avions environ huit ou dix petits chatons. Et donc, mon petit Joseph, il avait alors environ deux ans, il a voulu en voir un. Les petites bêtes n'avaient pas encore les yeux ouverts. Il l'a seulement pris et regardé, et il l'a serré, et laissé tomber. La pauvre petite bête a donc eu quelques convulsions, je - juste au moment où nous partions. Et je me suis dit : «C'est... Peut-être, lorsque j'arriverais à la maison, le Seigneur ressusciterait ce petit chat, comme Il l'a fait avec la maman opossum.» Vous avez entendu cette histoire-là, parce qu'elle a fait le tour du monde. Ainsi, j'ai dit : «C'est - peut-être ce petit chaton serait ramené à la vie.» J'ai pensé cela dans mon coeur, mais je n'ai rien dit.

58 Cette nuit-là, nous avons pêché. Et le matin suivant nous... Nous n'avions pas attrapé de poissons cette - cette nuit-là avec nos lignes, parce que nous nous étions servis de petits poissons aux ouïes bleues comme appât, et ils - ils ne mordaient pas à cela. A peu près au moment où le jour se levait, toutes nos lignes à truite étaient utilisées. Nous sommes entrés dans une petite crique et nous avons pêché au lancer pour attraper de grandes brèmes, qui sont une espèce un peu plus grande de poissons à ouïes bleues.

59 Nous étions donc en train de pêcher ces brèmes au lancer, et monsieur Lyle Wood avait un - un moulinet et une canne à pêche. Et à peine avait-il mis sa ligne à l'eau qu'un pauvre petit poisson aux ouïes bleues vint avaler l'énorme hameçon qui descendit jusqu'au fond de son petit ventre, et - et il le tira hors de l'eau. Il dit : «Je voudrais que vous puissiez regarder cela! Vous ne pouvez même pas voir l'hameçon.» Et il attrapa le poisson comme ceci et tira tout simplement hors de lui les entrailles, les ouïes, et le reste, et le jeta dans l'eau comme cela, pour récupérer son hameçon.

60 Et ce petit poisson eut quatre ou cinq soubresauts, déploya ses petites nageoires et mourut là, à la surface de l'eau. Il dit donc : «Mon petit gars, tu as tiré ta dernière cartouche.» Et nous avons continué. J'ai dit : «Lyle, tu ne - tu ne devrais pas retirer l'hameçon comme cela.» J'essayais de le lui dire, je lui ai dit de mettre un hameçon plus petit. Et il n'était qu'un garçon de ferme, vous savez, qui n'avait jamais beaucoup pêché.

61 Donc, le petit poisson resta là environ une demi-heure. Et le vent se leva et le fit dériver jusqu'à des nénuphars le long de la rive. Et nous étions en train de pêcher, et j'attrapais... nous attrapions d'assez beaux poissons.

62 Et tout à coup quelque chose arriva. Maintenant, je dis ces paroles avec cette Bible ouverte. Quelque chose arriva. Et il descendit comme une onction que je n'avais jamais ressentie ainsi auparavant. Et je... Quelque chose me dit : «Lève-toi.» Et je me levai. Lyle et Banks laissèrent tomber leurs cannes et regardèrent. Lyle dit : «Qu'est-ce qui lui prend?» Banks dit : «Fais attention! Quelque chose va arriver.»

63 Et Quelque chose me dit : «Parle à ce petit poisson, et il vivra de nouveau.» Les ouïes étaient blanches, elles lui pendaient hors de la bouche. Je dis : «Petit poisson, Jésus-Christ te redonne la vie.» Et le Dieu du ciel est mon juge suprême. Ce poisson se retourna et s'enfonça dans cette eau en nageant aussi fort qu'il le pouvait. Et monsieur Lyle Wood tomba tout simplement à la renverse dans la barque. Il dit : «C'était pour moi, parce que j'ai dit à la petite bête : 'Tu as tiré ta dernière cartouche'.» Et je dis : «Non, ce n'était pas cela.»

64 Et je dis : «Maintenant, ce qui me semble étrange, c'est que Dieu, le grand Dieu Jéhovah, utilise Sa puissance pour ramener à la vie un pauvre petit poisson, alors que nous en avions attrapé deux ou trois cents la nuit précédente, et Il utilise Sa puissance pour ramener ce poisson à la vie. Et j'ai au moins trois cents enfants atteints de paralysie spasmodique là-bas sur la liste, pour que je prie pour eux, et avoir une vision pour eux.» Environ trois cents enfants atteints de paralysie spasmodique. Je dis : «C'est une chose que je - je - je ne peux pas comprendre. Comment Dieu ferait une chose pareille avec ce petit poisson, et des êtres sont couchés là, se mourant du cancer, de la leucémie, de toutes sortes de maladies, partout dans le monde entier, et ensuite, c'est ce petit poisson qu'Il ramènerait à la vie!»

65 Juste à ce moment-là, Quelque chose me dit : «Marc 11.23»; la même Ecriture. Alors que les lépreux couvraient le pays, que la maladie était partout, Dieu utilisa Sa puissance pour maudire un arbre. Dieu s'intéresse à l'arbre, au poisson, tout appartient à Dieu. Et Il manifeste Sa puissance pour montrer qu'Il est Dieu pour l'arbre, qu'Il est Dieu pour le poisson. Et le petit poisson est revenu à la vie.

66 Je ne pouvais tout simplement pas saisir cela, malgré l'Ecriture qui me revenait sans cesse. Comment cela pouvait-il se faire?

67 Fred Sothmann, l'un de mes amis, un ami intime qui est du Canada (il est quelque part ici dans la réunion), il était avec moi dans une campagne en Nouvelle-Angleterre, juste l'année dernière. Et nous sommes allés dans les Adirondacks, là où je m'étais perdu cette fois-là; et c'est la seule fois de ma vie où je me sois perdu dans les bois. Et je voulais montrer à frère Fred où étaient ma femme et les enfants... ou plutôt Billy, lorsqu'ils attendaient que je revienne, quand j'étais perdu dans cette tempête de neige cette nuit-là.

68 Et alors que nous nous tenions là, à côté d'un petit appentis dans lequel j'avais laissé Meda et Billy, dans ce petit appentis pendant que je chassais l'ours... Eh bien, je fis quelques pas à l'écart, et l'Esprit du Seigneur vint sur moi, et je commençai à trembler. Et Il dit... l'Esprit du Seigneur dit : «Il y a un piège qui est préparé pour toi, et fais attention à ce que tu dis.» Fred, où es-tu? Es-tu ici dans la réunion, ce soir? Je sais qu'il est venu. Oui, juste ici au fond. C'est juste. Et nous sommes partis de là, et je dis à frère Sothmann : «Quelque chose va se passer.»

69 Et lorsque nous sommes arrivés à la réunion ce soir-là, je dis à l'auditoire : «Souvenez-vous, AINSI DIT LE SEIGNEUR, il y a un piège qui est préparé pour moi. Que chacun de vous prie pour que je sache ce que je dois faire lorsque la chose arrivera.»

70 Et le soir suivant, cela se produisit. Le diable envoya deux personnes, un jeune homme et une jeune fille pour démolir la réunion. Et c'était à - c'était à... pas dans le New Hampshire, mais dans le Vermont. Freddy, te souviens-tu du nom de la ville? C'était une capitale, voyons, du Vermont. Et nous étions juste de l'autre côté du lac Champlain. Et donc, au cours de la réunion, ce garçon... la fille avait un peu l'air d'une mongole, mais le garçon la tenait... Ils avaient au moins vingt-cinq ans chacun. Mais commettre de tels actes immoraux dans une église! Ils étaient assis à peu près à cette distance-ci de moi.

71 Et quand je commençai à prêcher, il la saisit, et lui rejeta la tête en arrière, et monta sur elle, et l'embrassa, et ainsi de suite, et agissait d'une manière horrible à la réunion. Et les huissiers ne pouvaient pas le faire tenir tranquille. Et je lui dis depuis l'estrade, je dis : «Jeune homme, ne faites pas cela; vous attirez l'attention sur vous pendant que je prêche.» Et il se mit ouvertement à rire de moi. Je pensai : «Oh! oh! voilà! Voilà le piège, juste là.» Je me remis à parler comme si de rien n'était. Et, oh! il devint si immoral avec elle, que je dus arrêter de nouveau. Je dis : «Ne faites pas cela, monsieur, s'il vous plaît.» Je dis : «Si vous voulez faire l'amour avec la jeune fille, alors quittez le bâtiment. Mais nous sommes dans une - une réunion évangélique.» Je dis: «Vous ne devez pas faire cela. Ne - s'il vous plaît, ne faites pas cela pendant que je prêche.» Je recommençai, et il fit encore pire.

72 Et alors, lorsque je... je dis : «Ne...» Et Quelque chose me dit : «Dis ce que tu veux, et cela sera fait.» Je me tenais là. Monsieur Mercier, le frère qui enregistre les bandes, et tous étaient là; frère Fred, beaucoup de ceux qui sont ici étaient présents.

73 Je ruisselais tout simplement de sueur. Quelque chose me dit : «Dis : Cécité, et il sera aveugle. Dis : Mort, et ils l'emporteront dehors. Dis ce que tu veux.» Je ne pouvais pas parler. Je ne pouvais pas bouger, et cela me quitta. Je pensai : «Ô Dieu, que... que dois-je faire?» Et je me tournai et il se tenait là, le visage blanc, me regardant. Je pensai : «Que dois-je dire?» Puis je me tournai. Il me sembla qu'avant que je sache ce que je dirais, je dis : «Je vous pardonne pour votre acte.»

74 Et cela devait être exactement ce qu'il fallait dire. C'était Dieu qui testait une - une réaction à une action. Cette nuit-là, il me fut révélé que j'avais dit ce qu'il fallait dire. Je savais que tout ceci conduisait à quelque chose, mais qu'était-ce? Que faire? Vous savez, un don divin, vous devez prendre garde à ce que vous en faites. Vous vous souvenez de ce que Moïse a fait?

75 Ainsi, je devais avoir dit ce qu'il fallait : «Je vous pardonne.» Car vous savez, Jean, le jeune Jean, désirait une fois que la Samarie soit consumée par le feu, parce qu'ils ne voulaient pas les nourrir. Jésus dit : «Vous ne savez pas quelle sorte d'esprit vous avez. Le Fils de l'homme est venu pour sauver la vie, pas pour la détruire.» Et je... Ces Ecritures n'ont fait que continuer à se déverser sur moi toute la nuit; je n'ai pas dormi. Mais c'était un piège qui m'était tendu par Satan. Il aurait voulu arriver à me faire sortir de mes gonds et me faire dire alors ce qu'il ne fallait pas. Mais, le saint-Esprit était là et m'avait prévenu de faire attention à ce que je disais. Oh! la bonté de Dieu! Qu'elle était merveilleuse! C'est simplement Sa grâce : «Fais attention à ce que tu dis.»

76 Et à partir de ce moment, j'éprouvai un soulagement. Puis environ... Je commençais à faire attention aux différentes choses que je disais inconsciemment, ne sachant pas ce que je disais, et cela arrivait de cette manière-là. Je commençai à en parler.

77 Un jour, cet automne, il y a quelques semaines, je prenais un peu de repos avant de venir à ces réunions-ci. J'étais en train de chasser l'écureuil. Il faut dire que dans notre région, c'est un... ils ne chassent à peu près que le lapin et l'écureuil. Et la raison pour laquelle je faisais cela, c'était pour me détendre avant de venir à ces réunions-ci. Monsieur Sothmann était avec moi ce matin-là; il est venu du Canada pour nous visiter et rester un moment avec nous. Il a acheté une caravane et il vit près de chez nous, lui et quelques autres amis. Et donc nous étions ensemble à chasser l'écureuil avec monsieur Wood. Et lui aussi vit juste à côté de chez moi. Et il est vraiment un compagnon pour moi.

78 Nous sommes donc partis à la chasse, et c'était le dernier jour où je pouvais aller chasser, parce qu'il était prévu que j'aille au Wyoming le dimanche d'après, et aussi la saison allait se terminer le mardi, et nous étions alors samedi. C'était la dernière fois que je pouvais chasser l'écureuil dans l'Etat d'Indiana pour cette saison. Oh! nous avions passablement chassé! Beaucoup de personnes avaient chassé. Il y a beaucoup de chasseurs là-bas, en Indiana, pour les écureuils. Ceux-ci étaient tous dispersés. C'était un vilain matin, venteux; le vent soufflait, et on ne veut tout simplement pas sortir ces jours-là.

79 Et j'allai dans les bois et je marchai jusqu'à neuf heures environ. Je ne voyais rien. Je suis descendu au bord du ruisseau. Il commençait alors à faire vraiment froid en Indiana, le premier octobre environ; je pense que c'était exactement le huit octobre. Et je descendis vers de vieux sycomores. Et les écureuils ne vivent pas dans les sycomores. Ils se tiennent dans les hêtres, les chênes, et ainsi de suite, les arbres au tronc épais, là où il y a beaucoup de feuillages.

80 Et je marchais le long d'un ruisseau, et je pensais avoir vu un écureuil sur le versant d'une petite crête. Et il y avait des champs de maïs par là, et les fermiers moissonnaient leur maïs; beaucoup d'entre eux moissonnaient leur maïs, là dehors. «Eh bien, dis-je, il n'y a pas d'écureuils ce matin, et par ici, il n'y a rien qu'un grand fourré de caroubiers, ce qui n'intéresse pas les écureuils.» Les vieux noyers, toutes les feuilles tombaient, ils étaient dépouillés, et aucun écureuil ne pouvait se trouver là. Et je dis : «Eh bien, je crois que je vais juste m'asseoir ici un petit moment et me réchauffer un peu», parce que j'avais seulement une chemise sur moi, et pas de veste.

81 Et je me suis assis juste entre deux arbres, là où le soleil donnait sur moi. Je posai mes pieds sur l'autre arbre, et j'étais dans une position tout à fait confortable. Je pensai : «Je vais peut-être faire un petit somme.» Et j'ai une petite montre réveil. Et je pensai : «Je vais régler cette petite montre maintenant pour qu'elle sonne si je viens à m'endormir, et je vais retrouver monsieur Wood et monsieur Sothmann en temps convenable», parce qu'ils étaient plus loin sur le chemin, dans un autre bois. J'ai donc réglé ma petite pendule, ma petite montre plutôt, et je me suis assis dans - contre cet arbre. Et juste au moment où je me blottissais contre l'arbre pour me réchauffer, cette Ecriture me revint : «Quoi que ce soit que vous disiez, croyez que ce que vous dites va arriver, et vous pouvez avoir ce que vous dites.»

82 «Eh bien, pensai-je, pourquoi cette Ecriture continue-t-Elle à me venir à l'esprit, alors que je ne peux pas prêcher là-dessus, parce que je ne sais rien de cela? Je ne pouvais pas aller devant une assemblée pour essayer d'expliquer cette Ecriture.»

83 Bien, je restai assis là un moment, et je pensai : «Il n'y a qu'une chose à faire. Si jamais je suis appelé à prêcher sur ce sujet, voici comment je m'y prendrai. Je dirai : 'Jésus a dit cela aux disciples et leur a donné cette autorité; c'était à peu près un an et six mois avant que l'expiation soit accomplie. Donc, si cela n'était pas pendant l'expiation, c'était de l'autre côté de l'expiation.'» Donc, si jamais quelqu'un me posait cette question-là, je leur dirais simplement que c'était de l'autre côté de l'expiation. C'est tout ce que je sais.

84 Car Jésus était encore vivant, l'expiation n'était pas encore accomplie, et Il n'était pas blessé pour nos transgressions, et nous n'étions pas encore été guéris par Ses meurtrissures. Donc, Il leur a simplement donné ce pouvoir de l'autre côté de l'expiation. C'est alors que tout à coup Quelque chose me parla et dit : «Qu'en est-il des prophètes?» Eh bien, j'ai commencé à voir alors. Cela a commencé à s'ouvrir pour moi.

85 «Tu penses que c'est quoi qui se passe dans les réunions quand tu te tiens là? Penses-tu être celui qui connaît ces gens? Penses-tu que c'est toi qui peux prédire et dire à ces gens : 'Vous allez faire telle et telle chose, et telle et telle chose vous est arrivée, et telle et telle chose vous arrivera'? Penses-tu que c'est toi qui le dis?» Oh! la la! C'est ma... cela représente beaucoup, cela ne m'a jamais quitté.

86 Et je pensai : «Certainement pas, Seigneur. C'est Toi!»
«Eh bien, alors, penses-tu que c'est toi qui parles?»
«Non!»
«Penses-tu que ce sont les prophètes qui parlaient?»

87 «Ne viens-tu pas justement de prêcher sur ce sujet, que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que ce n'étaient pas eux qui parlaient, c'était le Saint-Esprit en eux qui criait. Quoi que ce soit donc que tu dises, si tu es oint, ce ne sera pas toi qui le diras, ce sera le Saint-Esprit qui le dira.»

88 Eh bien, pensai-je, si cela peut... C'est juste. Si la personne, à travers l'expiation, sanctifiée par le Sang de Jésus-Christ, peut vivre dans une telle intimité avec Dieu dans une sphère qu'elle peut être si entièrement enveloppée en Dieu, par le Sang de Jésus, ce ne serait plus elle qui parle, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses. Et à peine avais-je dit cela que je... l'onction du Saint-Esprit me frappa comme jamais de toute ma vie; Dieu le sait. Je me mis debout sur mes pieds, j'eus peur. Et Quelque chose me dit : «Voilà, ceci est le début de ton nouveau ministère. Maintenant, demande ce que tu veux, et cela te sera donné.»

89 Je me tenais là. Je - je ne veux pas être un fanatique, je... Dieu sait que je désire être raisonnable, juste, honnête, fidèle et véridique. Eh bien, maintenant, j'ai cinquante ans; cela ne peut plus être bien long et je devrai aller Le rencontrer. Et je veux être - je veux savoir que tout est parfaitement en ordre avant de quitter ce monde.

90 Et je pensai : «Je ne veux pas dévier dans quelque chose.» Je pensai: «Peut-être que je... maintenant, je vais me mordre le doigt.» Je dis : «Je ne dors pas, je ne suis pas en train de rêver. Donc, quelque chose ne va pas.» Et tout mon visage était vraiment comme engourdi et tout. Je pensai : «Peut-être que j'ai tellement étudié cela que j'en suis venu à ne plus pouvoir m'en débarrasser.»

91 Et je pensai : «D'habitude, lorsque l'onction vient avec force, une vision suit.» Je pensai : «Eh bien, je vais simplement... je vais simplement attendre ici une minute.» Et je - je commençai à étendre mes mains comme ceci et à faire quelques pas. Et Quelque chose dit : «Dis ce que tu veux, et cela te sera donné.» J'attendis, et j'écoutai; et je pensai : «Est-ce que... Où es-Tu, Monsieur?» Et je L'entendis de nouveau : «Demande ce que tu veux, et cela te sera donné. Je suis en train de confirmer les choses que Je ferai.»

92 Et je dis : «Mais qu'est-ce que je...» Je pensai : «Mais à qui est-ce que je parle?» Je - j'avais l'impression d'avoir perdu la raison. Je pensai : «A qui est-ce que je parle? Je ne vois personne. Où est cette Lumière? D'habitude, c'est Celui qui me parle; il n'y a pas de Lumière ici. Qui es-Tu? Où... Que veux-Tu?» Je crois que Quelque chose a dit : «Demande ce que tu veux.»

93 C'est juste, je pensai à cette Ecriture : Marc 11.23 : «Demandez ce que vous voulez.» Je pensai : «Eh bien, que pourrais-je demander? Il n'y a pas de malades ici. Que pourrais-je faire?» Je pensai : «Il n'y a rien par... peut-être ai-je perdu l'esprit!» Je dis : «Que pourrais-je demander?» Et Quelque chose dit, tout aussi distinctement que vous entendez ma voix : «N'es-tu pas en train de chasser, et tu n'as pas de gibier?» Je dis : «C'est juste.» Je pensai : «Est-ce... Seigneur, dis-je, si je - si je fais quelque chose de mal, pardonne-moi.» Eh bien, n'est-ce pas terrible si vous faites quelque chose de mal? Je dis : «Seigneur, si je fais quelque chose de mal, pardonne-moi, mais est-ce Toi? Es-Tu en train d'essayer de me faire comprendre cette Ecriture? Est-ce cette autre étape vers laquelle nous arrivons? Tu m'as donné une vision et Tu as dit qu'elle serait confirmée dans un petit bâtiment quelque part dans une réunion, lorsque la tente commencerait.» Je dis : «Est-ce ce à quoi cela conduit? Si c'est le ca, Seigneur, alors je Te prendrai au mot.»

94 Je regardai autour de moi, et je pensai : «Je vais trouver quelque chose d'impossible.» Je trouvai un vieux fourré de caroubiers. Je dis... D'habitude, je règle ma hausse sur cinquante mètres. Je... Le Seigneur... Je ne suis pas un tireur d'élite, mais je - je... si mon fusil ne fait pas mouche à cinquante mètres, il ne vaut rien. Ainsi donc, j'étais... je tire les écureuils; je n'en ai jamais tiré un de dos, ni lorsqu'il tourne la tête; je dois le voir comme il faut, et le tirer dans l'oeil avec un fusil calibre 22. Maintenant, si je n'y arrive pas, je le laisse aller.

95 Ainsi donc, je dis : «Il y a là cinquante mètres», à peu près la longueur de ce bâtiment. Je dis : «Il viendra un jeune écureuil roux qui s'assiéra sur cette grosse branche dénudée là-bas, et je le tirerai d'ici.» Et voilà l'écureuil qui arrive.

96 Je levai mon fusil, pointai à travers la petite lunette de visée, je vis son oeil, je tirai, il tomba par terre. Je marchai jusque-là pour le regarder; je pensai : «Il saigne! Une vision ne saigne pas.» Je - je le regardai, je le ramassai, je le palais, c'était un véritable écureuil. J'eus vraiment peur. Et je pensai : «Eh bien, tu sais, c'est arrivé, c'est tout, c'est seulement arrivé ainsi.» Je commençai donc à partir, je pensai : «Mais un écureuil, par ici, dans ce fourré de caroubiers! Eh bien, ils devraient être là-bas au fond des bois. Ils n'ont pas l'habitude d'en sortir comme cela.» Et j'avais chassé toute la matinée.

97 Je me suis donc tenu là un petit moment, et j'ai dit : «Seigneur, si c'était Toi, la Bible dit que deux ou trois témoins sont une confirmation. Cela ne peut pas arriver une seconde fois.» Je suis donc monté à flanc de colline, et je me suis assis. Et je me suis dit : «Me voilà en train d'agir comme un toqué.» Et j'ai dit : «Eh bien, je - je vais simplement me préparer à rentrer à la maison maintenant.» J'ai dit : «Cela va...» Et je pensai : «Je crois que je vais essayer.»

98 Et j'ai dit : «Et il viendra un autre écureuil, et il s'assiéra là-bas dans cette vigne, juste à cet endroit-là.» Je baissai mon doigt, et je regardai, je ne vis pas d'écureuil. Je dis : «Eh bien...» Je regardai encore, et je pensai : «Quelle est cette chose là-bas?» Je pris ma lunette, et là se trouvait cet écureuil qui regardait droit vers moi, à cinquante mètres. Je tirai l'écureuil. Je marchai jusque-là pour le ramasser, pour voir si c'était une vision, mais ce - ce n'était pas une vision, c'était un écureuil. Je les ai mangés.

99 Donc ils... Et je - j'ai ramassé celui-là, et je pensai : «Oh! la la!...» Je me sentis très bizarre. Je pensai : «Deux, mais Tu as dit trois!» «Eh bien, dis-je, ceci... je - je - je crois bien que c'était Toi, Seigneur.» Je dis : «Peut-être que Tu vas faire quelque chose pour les gens maintenant, que Tu vas aider Ton peuple. Ainsi je Te remercie beaucoup, et je... je Te remercie, Monsieur.» J'ôtai mon chapeau et je dis : «Je - je Te remercie assurément, Monsieur. Je Te crois maintenant, et Tu vas faire quelque chose pour Ton peuple. Il est donc certain que je - j'apprécie cela, cher Père.» Et je dis : «Maintenant, je vais rentrer à la maison.»

100 Il dit : «Mais tu as dit que tu en voulais trois.» «Eh bien, dis-je, oui.» Maintenant, il semblait que c'était quelque chose à l'intérieur de moi. Je n'ai pas entendu de voix, mais seulement quelque chose à l'intérieur de moi disait cela. «Eh bien, pensai-je, je vais faire que ce soit cette fois si anormal que cela - cela - cela devra être quelque chose de surnaturel.» Et je regardai dans le champ, ou vers le champ; il y avait justement une vieille souche bien lisse là-bas, avec une grosse branche qui en sortait. Et je dis : «Et il arrivera qu'un jeune écureuil ira sur cette branche, s'assiéra à son extrémité, et regardera les fermiers couper leur maïs, éplucher leur maïs. Et je le tuerai de cet arbre-ci. Il en sera ainsi.»

101 Je me tins là une minute, pas d'écureuil. Je regardai encore. Environ cinq minutes passèrent, pas d'écureuil. «Eh bien, dis-je...» Je pensai : «Eh bien, c'est assez. De toute façon, il est temps que je m'en aille, dis-je, je ferais mieux de partir.» Et je commençai à m'éloigner.

102 Et à ce moment-là, Quelque chose dit : «Mais tu l'as déjà prononcé.» Et l'Ecriture dit : «Si tu ne doutes pas dans ton coeur, mais crois que ce que tu as dit...» Alléluia! Je suis resté à attendre debout contre un arbre. Je regardai ailleurs, puis regardai à nouveau; il n'y avait pas d'écureuil. J'attendis encore dix minutes, pas d'écureuil. Je dis : «Comment un écureuil pourrait-il venir là?» Je dis donc : «Eh bien, je pense que je n'ai plus qu'à m'en aller. Je vais rentrer parce qu'il est l'heure de rejoindre monsieur Sothmann et les autres. Je vais donc simplement reprendre ma marche.» Je commençai à m'éloigner comme cela... Il dit : «Est-ce que tu doutes?» Dieu sait comment vous former.

103 «Est-ce que tu doutes de ce que tu as dit?» Je dis : «Non, je ne doute pas.» Et juste quand je disais cela, un jeune écureuil apparut sur cette branche, s'avança jusqu'à son extrémité, s'arrêta et regarda les fermiers. Je le tirai de cet endroit même. Cela faisait mes trois écureuils. Puis je dis : «Je vais voir s'il n'y a pas un autre écureuil sur ce territoire.» Et j'étais en retard d'environ trois heures pour rejoindre monsieur Sothmann et les autres, et je n'ai même pas pu entendre l'un d'eux.

104 Je rentrai chez moi et je le leur racontai. Cela me tracassait; je ne savais pas ce qu'il fallait en penser. Environ deux semaines plus tard, j'étais descendu dans l'Etat du Kentucky, où c'était toujours la saison des écureuils, avec des amis, monsieur Wood et son beau-frère. Et je me tenais là-bas, et nous sommes allés chasser ce matin-là. Et, oh! il y avait un de ces vents, et les feuilles étaient toutes tombées des arbres. Ce n'était pas un temps favorable pour la chasse à l'écureuil. Donc nous... Les bons chasseurs n'en attrapaient pas plus d'un environ par jour. Et - et vous deviez être... avoir alors un fusil de chasse pour les attraper, et moi je chassais... [Blanc sur la bande - Ed.] «...et tu les auras!» Et je pensai : «Maintenant ici, je ne... je ne sais qu'en penser maintenant. C'est trop invraisemblable ce matin. Pour sûr, il n'y a pas d'écureuils ici à cette période de l'année. Et il fait si froid.» Bien que nous soyons revêtus d'une bonne couche de vêtement, je tremblais aussi fort que je pouvai.

105 Je pensai : «Pas d'écureuil. Il y a à peu près cette épaisseur de feuilles sur le sol.» Vous pouviez vous entendre arriver comme un troupeau d'antilopes. J'avançais donc comme cela, et cela me frappa à nouveau, en disant : «Demande ce que tu veux.» Et je m'arrêtai, et posai mon fusil, enlevai mon chapeau, et je dis : «Père céleste, je suis venu ici dans ces montagnes... que - que signifient ces choses? Est-ce Toi qui me parles? Est-ce Toi, Seigneur? Où es-Tu? D'habitude je vois cela, Ta Lumière; où es-Tu? Parle-moi, Seigneur. S'il y a quelque chose que Tu veux que je fasse, je le ferai. Ai-je trouvé grâce à Tes yeux?»

106 Je dis : «Je... parle-moi!» Et Il dit : «Demande ce que tu veux, et cela te sera donné.» Je dis : «Alors, si c'est Toi, j'aurai mes trois écureuils ce matin, des écureuils gris.» Ils sont roux en Indiana. Et je dis : «J'aurai mes trois écureuils.» Quelque chose dit : «De quel côté viendront-ils?» Je pensai: «C'est bien cela!» Je pouvais L'entendre aussi distinctement que vous m'entendez. Et je dis : «L'un viendra de ce côté-ci, un autre de ce côté-là, et le dernier de là-bas.» Je me suis appuyé contre un petit arbre, et j'ai attendu quelques minutes. Je ne voyais pas d'écureuil. Il se faisait tard, il était presque temps de partir.

107 Je regardai encore vers la colline, et tout là-haut, à environ cent vingt mètres, je pense, je vis quelque chose qui semblait être sur une souche. L'écureuil gris est très petit. Je regardai à travers la petite lunette et je ne pouvais pas dire si c'était un écureuil ou non. Je continuai à l'observer. Il sauta de la souche et commença à descendre sur le côté de l'arbre. Eh bien, c'était un tir de très longue distance. Mais je mis simplement un genou à terre, appuyai mon fusil sur ma main, et tuai l'écureuil.

108 Je dis : «Ainsi donc, le prochain devra venir de ce côté-ci.» Je me tournai donc simplement sur l'arbre, et je dis : «Il viendra de ce côté-ci.» J'attendis environ quinze minutes, et voici venir un écureuil. J'introduisis donc une autre cartouche dans mon fusil, et je mis en joue. Et juste comme je commençais à mettre en joue, le deuxième écureuil arriva. Je dis : «Oh! gloire au Seigneur, voilà le deuxième; ils sont là.» Je me suis donc redressé, et j'ai tiré le premier. Je l'ai tué net d'une balle dans l'oeil.

109 Et puis - puis, cet autre écureuil a couru, a sauté sur une branche, en est redescendu rapidement, a ramassé une noix et a commencé à la manger. C'était un tir parfait, à cinquante mètres environ. J'ai pensé : «Voilà mon deuxième écureuil. Cela fait un, deux, trois, juste ce que j'ai demandé.» J'ai baissé mon fusil et j'ai tiré ; et j'ai touché une souche. Or, sur environ cent quarante-neuf écureuils cette année, j'ai seulement manqué cinq coups. J'ai donc pensé : «Comment ai-je pu manquer cet écureuil-là?» Cela ne l'avait pas effrayé. Il sauta, courut à l'autre bout de la branche et se tint là, et regarda autour de lui.

110 J'ai introduit une autre cartouche, j'ai pensé : «Je suis sûr de l'avoir cette fois-ci.» J'ai mis en joue, je visai en plein dans son oeil, et appuyai sur la gâchette. Le coup arriva à environ soixante centimètres en dessous de lui. Je dis : «Oh! la la! ce fusil est fichu. Ce fusil a quelque chose qui ne va pas», sans réfléchir.

111 Et alors il sauta de la branche et courut tout à fait de flanc devant moi. Je dis : «Eh bien, cela fait longtemps que je n'ai pas tiré un écureuil de côté. Mais je vais voir si ce fusil est fichu ou pas.» Je dis : «Je vais certainement l'avoir cette fois-ci. Peut-être que j'ai simplement froid et que je tremble.»

112 Je pris donc un petit arbuste, j'appuyai le fusil contre l'arbuste, et je mis en joue jusqu'à ce que je l'aie tout à fait de flanc, pas à plus de trente-cinq mètres; l'écureuil descendait la colline en courant. Je visai juste en son plein milieu, j'appuyai sur la gâchette, et je ne sais pas où le coup est parti; j'ai manqué l'écureuil.

113 Et je n'avais plus de cartouche dans mon vieux petit fusil. L'écureuil s'en alla par-dessus la colline. Et je pensai : «Là, j'ai manqué trois tirs à la file, et de toute la saison je n'en ai manqué que cinq. Comment cela se peut-il?» Alors je pensai : «Je ne pouvais pas atteindre cet écureuil. J'ai dit que l'autre devait venir de ce côté-ci.» Deux étaient là.
Mais Sa Parole est parfaite. Voyez-vous?

114 Alors j'ai commencé à attendre jusqu'à la tombée de la nuit, presque. Je dis : «Si l'autre écureuil arrive, il va falloir que je le tire de très près parce qu'il y a un fourré ici. Et il faut qu'il arrive à travers ce fourré, c'est la seule manière possible.» «Eh bien, pensai-je, eh bien, ce n'était pas pareil cette fois-ci, cette - cette onction, peut être... peut-être qu'il s'est simplement trouvé que j'attrape ces deux-là.» Je suis donc allé ramasser mes écureuils et j'ai commencé à m'en aller. Et il faisait très sombre dans la combe. Et je commençai à descendre à travers la combe et Quelque chose me dit : «Qu'en est-il de cet autre écureuil?»

115 Et je dis : «Eh bien, je - je - j'en ai déjà deux, et il est donc trop tard maintenant. Il m'est même difficile de voir à travers ma lunette, (Voyez?), c'est trop tard pour en avoir un maintenant...», et je continuai à descendre. Quelque chose me dit : «Fais demi-tour et va attraper l'autre écureuil, tu l'as déjà dit.» Je retournai donc, et je n'avais pas fait dix pas (Ecoutez bien maintenant,) que je vis l'écureuil grimper rapidement à un arbre à soixante ou soixante-dix mètres de moi. Il faisait si sombre que, s'il n'y avait eu un peu de lumière au sommet de la montagne, je ne l'aurais pas vu. Et je - je mis en joue, je ne voyais pas l'écureuil, je continuai à regarder de haut en bas. Je pensai : «Où est-il?» Après quelques instants, il sembla qu'un noeud sortait de l'arbre, je pensai : «C'est sa tête.» Je tirai donc. L'écureuil descendit rapidement de l'arbre, et j'entendis quelque chose heurter les feuilles. J'ai pensé qu'il s'était sauvé. Et à peu près au même moment, à environ quinze mètres de là, un aure écureuil a grimpé sur un arbre. J'ai dit : «C'était cet écureuil-là, je l'ai manqué, il a couru et est monté sur cet arbre-là.»

116 Je regardai donc très attentivement; il faisait si sombre et le vent soufflait si fort, je pensais avoir vu des feuilles avec quelque chose bouger. J'ai pensé : «Eh bien, je - je vais tirer là-dessus de toute façon.» Et je tirai. J'ai entendu cet écureuil tomber sur le sol en faisant un bruit sourd. Je l'avais vraiment tué du coup. «Eh bien, dis-je, je l'ai manqué sur cet arbre-là, mais je l'ai eu par ici; c'est juste un petit peu en dehors de la ligne.» J'ai dit : «Je vais aller le ramasser.»

117 J'ai donc grimpé la colline et lorsque je suis arrivé au premier arbre, mon écureuil était étendu là, le premier, exactement dans la direction que j'avais montrée. Dieu dans le ciel sait que c'est vrai. Juste là où j'avais montré. Bon, et je continuai, je dis : «Eh bien, cela m'en fait quatre. Il m'en a donné un pour faire bon poids. C'est bien, dis-je, j'ai dit trois, et j'en ai eu quatre. C'est bien.»

118 J'allai donc plus loin pour ramasser l'autre écureuil, et il n'était pas là. Et pourtant je savais que j'avais tué cet écureuil-là. Eh bien, j'ai fouillé tout ce qu'il y avait par là, j'ai attendu, j'ai tâté avec mes mains dans les ténèbres, dans les feuilles, j'ai ouvert une vieille souche et ainsi de suite. Je pensais qu'il pouvait n'être que blessé et s'était caché. Finalement, j'ai trouvé un petit trou dans un chicot d'arbre, et j'enfilai mon bâton là-dedans et commençai à fourrager.

119 J'ai senti quelque chose qui tombait, j'ai dit : «C'est l'écureuil!» Mais le trou était trop petit pour que mes mains puissent y entrer. Il me fallait une hache ou quelque chose pour le couper. J'ai donc posé un gros caillou, ou un gros bout de bois contre cela, et je suis redescendu. Arrivé au bas de la colline, je racontai cela à mes frères. Ils ont commencé à louer le Seigneur et à crier.

120 Ce soir-là, je le racontai à un groupe de montagnards qui étaient venus et s'étaient rassemblés là. Et tous nous étions en train de louer le Seigneur. Et l'un de mes diacres, qui s'appelle Tony, qui est dans mon église, il était - il était avec moi, et ce soir-là, quand nous sommes partis pour nous coucher, il a prié devant ces gens-là, en disant : «Maintenant, Seigneur...» (Nous lui avions demandé de conduire la prière), il a dit : «Maintenant, Seigneur, pour confirmer que notre frère a dit la vérité, fais-lui trouver cet écureuil-là demain dans le tronc, pour que nous sachions qu'il a dit la vérité.» Il me sembla tout simplement que mon coeur allait s'arrêter de battre. Pour savoir que j'ai dit la vérité! Quelque chose comme cela, et j'aurais menti à ce sujet? Dieu me préserve d'être hypocrite à ce point. Je pensai : «Comment un homme qui m'aime, un homme de ce calibre, un homme dont la femme était en train de mourir sur le plancher, et les docteurs étaient repartis; j'étais allé et j'avais offert une prièr pour elle. Elle s'était levée, et elle était allée à l'église avec moi. Comment pourrait-il mettre ma parole en doute? Comment a-t-il pu dire cela?» Et les autres frères avaient saisi cela.

121 Le matin suivant, à table, tôt avant le lever du jour, il dit : «Eh bien, frère Branham, nous allons monter chercher votre écureuil. Nous en aurons un aujourd'hui de toute façon, parce qu'il sera là.» J'ai dit : «Frère Tony, tu n'as simplement pas compris. Lorsque j'ai parlé sous l'inspiration, j'ai dit trois écureuils. Ce quatrième n'avait rien à faire avec cela.»
«Oh, dit-il, il est dans ce tronc de toute manière. C'est comme cela que nous saurons.»

122 Je regardai par-dessus la table, et je pensai : «Frère Tony, est-ce que - est-ce que tu douterais que je dise la vérité?» Et je n'ai rien dit. Les frères se regardaient. Et nous sommes allés dans les bois. Et quand nous avons commencé à laisser les voitures pour partir dans différentes directions, eh bien, j'ai pensé que je monterais chercher mon écureuil, s'il était là. Et je pensai retourner le dire à frère Tony, mais quelque chose me poussait à aller de l'avant. Et je continuai jusqu'à... Bon, c'était il y a environ une semaine avant que je vienne ici.

123 Et je continuai à monter. Et comme j'arrivais là-haut, Quelque chose me dit : «Et si cet écureuil n'était pas là-dedans? Qu'est-ce qui va alors se passer? Ton propre diacre dira que cela n'était pas vrai.»

124 Bon, le Seigneur sait que ce que je dis est vrai, parfaitement, exactement au mieux de ma connaissance dans mon coeur. Et je continuais à marcher, je pensai : «Eh bien, il y a une chose de sûr, c'est que j'espère bien qu'il est là. Ça, c'est sûr que je l'espère.» Je n'avais rien dit au sujet de cet écureuil-là, c'était... Vous comprenez tous... Combien comprennent de quoi - de quoi il s'agit? C'est certain. Les trois écureuils, c'était de ceux-là que j'avais parlé. Le quatrième n'avait rien à faire là-dedans.

125 Mais le Seigneur sait comment vous former et ce qu'il faut faire. Donc, pendant que je montais là-haut, cette onction me frappa à nouveau, et Il dit : «S'il n'y est pas, dis qu'il y soit. Et tu trouveras l'écureuil.» Et je dis : «Seigneur, je Te prends au mot maintenant.» Je dis : «Et je trouverai l'écureuil.» Et je montai sur la montagne. Je pensai : «Je n'ai plus besoin d'avoir peur, parce que je vais le trouver, c'est tout. Je l'ai dit, et le Seigneur a dit que lorsque cette onction était sur moi et que je disais quelque chose, il en serait ainsi, donc j'y vais.»

126 Je fouillais tout autour. Je regardais. Il fallait environ quinze minutes pour redescendre de la montagne. Je pensai : «Je ferais mieux d'aller prendre mon écureuil.» Je montai là-haut, j'enlevai le bout de bois recouvrant le trou, et je commençai à tâter là-dedans. Je pouvais tâter cela. Comme je le soulevai, je sentis comme quelque chose qui retombait comme cela, comme si je retenais l'écureuil à l'extrémité du bâton et qu'il retombait ensuite. J'avais un grand couteau de chasse. Je me procurai une grosse pierre et j'agrandis suffisamment le trou pour y passer ma main.

127 Et en regardant là-dedans, je vis que j'étais en train de soulever des racines et ça tombait, ces racines sous... qui se trouvaient dans cette vieille souche. Je pensai : «Oh! la la! or nous sommes censés être là-bas à neuf heures précises, pensai-je alors, sans écureuil maintenant!» Et, oh! la la! ce matin-là était terrible, il y avait du blizzard, et je pensai : «C'est terrible.» Je pensai donc : «Eh bien, il y a une seule chose que je peux faire pour le prouver. Maintenant, il... Seigneur, cela n'était pas de Ta faute, parce que Toi, quand je... Tu m'as dit de parler, et j'ai parlé pour ces trois-là; et les trois étaient là. Frère Tony a seulement mal compris, c'est tout.» Et je dis : «Je vais redescendre et le prendre avec les autres frères, et les faire venir ici et leur montrer où - où est le chicot d'arbre pour qu'ils sachent que je - j'aimerais - je pensais avoir raison. J'ai dit la vérité quand j'ai dit que je savais que l'écureuil était là.» Et je mis le... je descendis la colline. Et Quelque choseme dit : «Mais tu as dit en montant que tu trouverais l'écureuil!» Amen! Oh, vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait. «Tu as dit que tu trouvera l'écureuil.» J'ai pensé : «Où pourrais-je le trouver?» Voilà les bois, il n'y a plus une feuille sur les arbres, elles sont toutes empilées par là autour. Voici l'arbre d'où l'écureuil est tombé. Il n'y a qu'une chose sous laquelle il aurait pu se cacher, cela aurait été sous cette souche, et j'en ai enlevé chaque petit morceau. Il n'y a pas d'autre trou dans l'arbre, nulle part. Voilà le seul endroit.

128 Mais Il dit : «Tu as dit que tu le trouverais.» Bon, je tapai du pied dans les feuilles et ainsi de suite, j'ai pensé : «Oh! Billy, je crois que tu as pris la - la mauvaise voie.» Et je commençai à redescendre. Je commençais... Il dit: «Mais tu as dit que tu le trouverais.» Je pensai : «C'est juste.» Je dis quand l'onction était sur moi : «Je trouverai l'écureuil. Et si c'est une confirmation de mon ministère qui recommence, alors l'écureuil doit se trouver quelque part par ici.»

129 Je dis : «Je ne peux pas le trouver, où est-il?» Quelque chose dit : «Regarde sous ce morceau d'écorce.» Et j'allai ramasser - je commençai à ramasser - je dis : «Oui, gloire au Seigneur, c'est sous cette écorce.» Et je m'avançai pour ramasser le morceau d'écorce, et Quelque chose me dit : «Et s'il n'est pas là-dessous?» «Oh, dis-je, ce sera là-dessous.» Et je le ramassai, et il n'y avait pas d'écureuil. Et j'ai pensé : «C'est bizarre.»

130 Bon... «Mais, dis-je, c'était la même inspiration qui m'avait dit que les trois seraient là. La même inspiration était sur moi quand j'avais dit que ce serait là. Ainsi cela doit...» Je regardai encore, je vis juste un peu... quelques poils gris qui dépassaient de dessous les feuilles. Je soulevai cela, et mon écureuil était là. Maintenant, parlez-moi d'un petit Irlandais en train de pousser des cris! Vous auriez dû m'entendre descendre cette colline! J'étais vraiment un homme heureux.

131 Je rentrai et j'en parlai aux miens, et, oh! la la! comme on se réjouissait tous! Frère Tony dit : «Frère Branham, je ne savais pas que j'avais prié de cette manière-là.» Et j'ai dit : «Mais tu l'as fait.» Et frère Charlie et les autres en parlaient, disant qu'il - il avait effectivement prié de cette manière-là.

132 Donc le second... puis le jour avant que je vienne ici pour les - pour les réunions... Nous sommes partis dimanche après-midi. Samedi après-midi, je m'étais rendu dans la maison d'un homme qui a une fille infirme. Elle était liée par la polio depuis qu'elle était toute petite; et elle avait une trentaine d'années. Oh, c'est l'enfant la plus affligée que vous ayez jamais vue; j'ai prié plusieurs fois pour elle. Et j'ai vu des infirmes presque dans le même état qu'elle être guéris, alors qu'ils étaient assis juste à côté d'elle. Une famille vraiment bien. Si j'avais le temps de vous raconter l'histoire de son père, quand les médecins les avaient abandonnés. Quatre médecins étaient passés et avaient dit : «Il n'y a plus d'espoir.» Je m'étais consacré à lui, j'avais prié et demandé au Seigneur de le prendre. En rentrant à la maison, j'eus une vision. Et il y avait là un prédicateur qui se moquait de lui parce qu'il croyait à la guérison divine. Il me dit : «Dis à monsieur Wright que, AINSI DIT LE SEIGNEUR, il crusera la tombe de ce prédicateur qui se moque de lui.» Et il l'a fait. Et aujourd'hui, il est vivant, en bonne santé et heureux.

133 Et ce qui est arrivé... Mais cette petite fille affligée, assise là, je n'ai jamais pu comprendre pourquoi Il ne me donnait pas de vision pour cette fille-là. Nous étions... Monsieur Wood et moi nous prenions le dîner là, et je suis descendu - il fait le vin de la communion, pour la table, à l'église - je suis descendu pour le prendre, et cette petite fille me dit, elle dit : «Frère Branham, est-ce que vous voudriez m'apporter un lapin avant de repartir?»
Et je dis : «Bien sûr, Edith, frère Wood et moi nous irons te trouver un lapin.»

134 Et nous avons pris le fusil et nous sommes partis. Nous nous sommes absentés un moment et avons attrapé deux lapins. Et nous sommes revenus. Madame Wright nous avait préparé à dîner. Maintenant, sa fille est veuve. Ils sont pauvres. Vous ne pouvez pas savoir combien ils sont pauvres. Vous, par ici, en Californie, vous ne savez pas ce que c'est que de pauvres gens, tant que vous ne passez pas par quelque chose comme cela. Elle vit dans une petite masure de deux pièces, tout en haut de la colline. Son mari s'est tué il y a deux ans, sous son propre tracteur, un alcoolique; il s'est renversé, et lui a brisé le cou. Et le petit garçon l'a trouvé. Elle a deux adolescents qui sont en train de prendre le mauvais chemin, n'ayant plus de père. Et cette pauvre petite femme, une petite chrétienne humble et tranquille, oh, je ne l'ai jamais entendue élever la voix de sa vie. Et elle bêchait sur ces collines, là-haut, cultivant ce sol ingrat, pour essayer de préparer un petit lopin de maïs pour nourrir ses enfants. Oh! c'tait si déchirant de voir cela.

135 Et nous étions assis à table en train de parler. Et ils m'aiment. Ils ont une chambre là-haut que j'appelle ma chambre, lorsque j'y vais. J'étais auparavant pasteur de l'église baptiste de Milltown, ainsi j'avais une chambre où je pouvais rester chez les Wright.

136 Et je dis, parlant des visions, je dis : «Bon, vous savez...» Je leur dis ce qui devait arriver. Je dis : «Maintenant... comme il doit y avoir quelque chose, la seule chose que je sais, c'est que, cela aura- si jamais cela arrive ainsi, ce sera une foi que Dieu devra me donner. Parce que, lorsque cette onction vient sur moi, il y a - il me semble comme si une super foi se levait en moi, dis-je, quelque chose qui ne laisse pas subsister l'ombre d'un doute.» Et je dis : «Oh! combien je crois, dis-je, exactement comme avec les visions que j'ai eues. Lorsque le Seigneur me dit dans une vision : 'Va faire une certaine chose, un certain...' Eh bien, oh! la la! il n'y a pas de doute en ma pensée, je vais simplement le faire.» Cela ne faillit jamais, ainsi cela doit arriver.

137 Vous voyez, vous devez croire que ce que vous faites... Vous devez avoir foi et confiance. Et j'ai cela dans les visions. Quand la vision... Ecoutez, ceci peut paraître insensé, mais si le Seigneur Dieu qui est ici maintenant sur cette estrade peut dire le secret de chaque coeur ici, vous dire ce qui sera, et ce qui ne sera pas... Vous le savez, vous le voyez soir après soir.

138 S'Il me disait que George Washington allait se lever demain de sa tombe, du cimetière national, j'inviterais le monde entier à venir voir cela s'accomplir. C'est tout à fait vrai. Je crois en Lui. Je compte toujours sur Lui. Et j'ai des visions depuis l'âge de dix-huit mois, et pas une seule fois elles n'ont failli. Et ça n'arrivera jamais, parce que c'est Dieu.

139 Et donc, je parlais ainsi. Puis je dis : «Maintenant, si le Seigneur me disait qu'une certaine chose va arriver, telle que la petite - la guérison de votre petite soeur infirme qui se trouve ici, la petite Edith...» Ce sont de pauvres gens, mais j'étais le bienvenu. On m'offrait un vieux - un grand bol de haricot, du haricot Pinto, accompagné de pain de maïs, et d'oignons coupés en rondelle, et j'aime tellement cela. J'ai été élevé avec cela. Je mangeais et passais un bon moment. Et maman Wright m'avait préparé une tarte aux cerises, vous savez, avec les cerises du petit arbre, celui où j'allais moi-même en cueillir pour l'aider. Monsieur Wright est octogénaire, et elle a dans les soixante-dix ans, avec cette fille affligée. C'est pourquoi je - je faisais tout ce que je pouvais pour ces gens. De pauvres... Et nous parlions de la construction de la nouvelle église là-bas, le Tabernacle, quand - quand monsieur Wright me dit : «Comment progresse le financement du Tabernacle?» Je répondis : «Frère Wright, je ne sis pas si souvent là pour le savoir.»

140 Il me dit alors : «Vous savez quoi, dit-il, Hattie a voulu donner une participation de cinquante dollars pour cette église, et frère Roberson, le - l'administrateur de l'église, l'un d'eux, le président, ne voulut pas qu'elle les donne, disant que ça lui prenait six mois pour retirer cinquante dollars de ces collines, là-bas.» Et il ajouta : «Mais elle en a donné vingt, et frère Branham, elle veut...» Je pensai : «Tu sais quoi? Je - j'ai vingt dollars ici dans ma poche; Meda me les a donnés pour acheter des oeufs.» Je dis : «Je vais simplement lui donner ces vingt dollars avant que je m'en aille. Et juste... Elle est loin d'ici et elle ne le saura jamais.» Ainsi, je - je lui achetais des glacières et des choses comme cela, parce que je me sentais si peiné pour elle, cette pauvre petite mère qui essaie de travailler durement sur cette colline.

141 Ainsi je pensai : «Je vais simplement lui donner ces - ces vingt dollars; c'est ce que je ferai. Quand je partirai, je vais les glisser quelque part pour qu'elle les reçoive. Ce sont les vingt dollars qu'elle a donnés pour l'église là-bas.» Je pensai donc : «Je lui donnerai cela.»

142 Aussi quand je dis... Quelque chose me dit : «Mais ton Seigneur se tenait un jour contre un - un mur et Il vit un homme riche mettre des milliers de dollars dans un tronc. Et une petite veuve s'approcha, elle avait seulement trois sous, tout son nécessaire vital. Et qu'aurais-tu donc fait si tu t'étais trouvé là? Tu aurais vu cette petite veuve mettre ses trois sous; tu aurais couru, et dit : 'Oh! non, soeur, ne faites pas cela. Ne faites pas cela parce que nous en avons tout plein là-dedans, nous n'en avons pas besoin.' Mais Jésus ne lui a jamais dit de ne pas le faire. Il l'a laissée faire cela, parce qu'Il savait qu'Il avait quelque chose pour elle plus tard. (Vous voyez?) Une petite chose meilleure.» Vous voyez?

143 Ainsi, Il la laissa faire. Dieu aime celui qui donne de bon coeur. Aussi je dis : «Eh bien, je vais alors laisser mon argent dans ma poche, vous voyez, c'est donc en ordre.» Je vais laisser faire, parce que le Seigneur... Et nous étions assis là, et je dis : «Maintenant, ces visions qui viennent...» Ecoutez attentivement maintenant, nous en arrivons à autre chose.

144 Souvenez-vous maintenant, ceci s'est passé il y a moins de deux semaines, ou il y a juste deux semaines. Je dis : «La chose qui m'intrigue, frère Wood,...» Il était assis comme ici, à côté de moi, toujours à table. Nous nous trouvions sous un vieux porche là-bas, qu'ils avaient - avaient fermé et muré pour essayer d'en faire une pièce supplémentaire. Les murs étaient recouverts de bardeaux, et la maison était percée de trous.

145 Et je dis : «Ce qui m'a toujours tracassé quant à ces écureuils, c'est ceci, dis-je, où... Frère Wood, dis-je, nous sommes censés être de bons chasseurs d'écureuils. J'en chasse depuis que je suis un petit garçon.» Et je dis : «Et - et vous êtes un excellent chasseur, dis-je, nous avons chassé l'écureuil depuis notre enfance. Dans ces conditions, frère Wood, d'où venaient ces écureuils?» Je lui dis : «Je ne peux pas me l'imaginer. J'étais là et je regardais le paysage, et j'ai dit : 'Il y aura un écureuil juste là', cela faisait quarante-cinq minutes que j'étais assis là, et à peine avais-je baissé le doigt que l'écureuil était là. Et chaque fois, cela se passa de cette façon; l'écureuil venait de nulle part.»

146 Et j'ajoutai : «Je pense que la seule explication est celle-ci : Lorsque Dieu essaya de parler à Abraham, ce que - comment Il allait le bénir.» Je dis «Si ceci est mon nouveau ministère qui arrive, quelque chose de plus grand qu'Il confirmera finalement dans ce petit bâtiment... dis-je, si c'est cela, c'est comme Abraham, la chose dont Abraham avait besoin, en Genèse 22, c'était d'un sacrifice à la place de son fils. Et alors, lorsque Dieu retint sa main, qui allait sacrifier son fils, un bélier se trouva là. D'où vint ce bélier? Il était à cent soixante kilomètres de toute civilisation, un voyage de trois jours. Un homme peut marcher quarante kilomètres par jour. Je fais souvent cinquante, ou cinquante cinq kilomètres à pied. Et aujourd'hui nous nous déplaçons en voiture, et - et ainsi de suite. En ces temps-là, la seule façon de voyager, c'était soit à dos d'âne, soit - soit à pied. Et il avait marché pendant trois jours, et à ce moment-là, il leva les yeux et vit la montagne au loin. Et en plus, il était u sommet de cette montagne où il n'y aura pas d'eau. Et qu'est-ce que ce bélier faisait là? Il aurait dû être tué par des bêtes sauvages, puisqu'il était loin de toute civilisation. D'où venait ce bélier? C'est pour cette raison qu'Abraham appela l'endroit Jéhovah-Jiré : le Seigneur pourvoira un sacrifice pour Lui-même. Il est capable de l'appeler à l'existence.»

147 Je continuai : «Si le Seigneur confirmait là mon ministère, pour me faire savoir qu'Il allait venir en aide à Son peuple en me permettant de faire cela, dis-je, alors le même Jéhovah-Jiré... J'avais besoin d'un écureuil, de même qu'Abraham avait besoin d'un bélier. Et je crois que Jéhovah-Jiré le mit là par Sa même Parole parlée. De toute façon, ce n'était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais. Il l'a dit Lui-même.» Et cette pauvre et humble petite soeur Hattie était assise là, elle portait un petit bonnet pour se protéger de la poussière, comme en portent les femmes de la campagne là-bas. Elle avait revêtu une petite robe propre pour venir aider sa mère à me préparer un repas. Elle se tenait là avec sa main comme ceci, et elle dit : «Ce n'est rien d'autre que la vérité.» Elle avait dit la chose juste.

148 Voici ma Bible, et je dis ceci en tant que serviteur de Dieu, j'ai à peine pu entendre ses derniers mots. Sa mère essaya de dire quelque chose, mais je ne le compris pas. Je... En disant cela, elle avait dit la chose juste. L'Esprit du Seigneur me dit alors : «Dis-lui de demander ce qu'elle veut, et tu le lui donneras.» Je - je ne pouvais plus parler. Dans cette pièce, chacun ressentait quelque chose d'inhabituel.
Je dis : «Soeur Hattie.»
Elle répondit : «Oui, frère Branham.»

149 Je lui dis : «AINSI DIT LE SEIGNEUR, dites quelque chose que vous désirez; peu m'importe ce que c'est, si vous voulez savoir que Dieu m'a donné ce ministère, dites n'importe quelle chose que vous désirez. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous le dites, je le dirai après vous et vous l'aurez immédiatement.» Huit personnes étaient là et regardaient.
Elle répondit : «Frère Branham, que vais-je dire?»
Je lui dis : «C'est à vous de décider.»

150 Il y avait assise là sa soeur paralysée, son père âgé. Elle était pauvre, elle pouvait demander de - de l'argent. Elle pouvait demander tout ce qu'elle voulait. Je lui dis : «Demandez n'importe quelle chose que vous avez dans le coeur. Tout ce que vous voulez, demandez-le, et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous, et vous l'aurez.»

151 Elle dit : «Le salut de mes deux garçons.» Je répondis : «Vous l'avez, au Nom du Seigneur.» Et ces deux jeunes adolescents, à l'esprit moderne, qui haïssaient la cause même de Christ, s'attrapèrent l'un l'autre et se mirent à crier les bénédictions de Dieu. La puissance de Dieu frappa cet endroit. Banks tomba sur son assiette. Pendant dix minutes, je ne sais ce qui est arrivé.

152 Mes amis, est-ce que vous réalisez ce que c'était? Jamais je n'ai ressenti une telle onction de toute ma vie. C'est la première fois que cela a été accompli sur un être humain. C'est passé à côté des aristocrates, c'est passé à côté de tout le reste, et c'est arrivé à une pauvre petite veuve vivant là-haut sur les collines.

153 Et Dieu savait ce qu'elle demanderait. Ses deux garçons furent sauvés glorieusement à la minute même où cela a été prononcé. Si elle avait demandé dix mille dollars, ils lui auraient été donnés. Si elle avait demandé la guérison de sa soeur, elle lui aurait été donnée. Quoi que ce soit qu'elle aurait demandé, cela lui aurait été donné.

154 Je crois que l'Eglise du Dieu vivant est maintenant en train d'arriver dans une sphère qui va secouer le monde entier. Depuis l'époque de Jésus de Nazareth, c'est la première fois qu'il a été dit à un être humain : «Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé. Quoi que vous désirez.» Ne voyez-vous pas que les Paroles de Jésus-Christ sont en train de s'accomplir? Oh, cela va arriver très bientôt, je m'attends à ce que ça arrive dans cette réunion. Je veux que cela arrive maintenant, que cette onction frappe l'Eglise entière du Dieu vivant, et qu'Elle se lève comme une puissante armée en marche.

155 Les malades seront guéris par une parole, les aveugles verront, les sourds entendront, les morts seront ressuscités, et la puissance de Dieu secouera le monde par l'Eglise du Dieu vivant. Nous sommes dans la préparation de cela maintenant. Je crois que cela arrivera très bientôt. Je crois que ce sera exactement de cette façon. Je crois que cela va bientôt frapper l'Eglise de Dieu, cela va commencer un réveil qui secouera le monde. Je le crois.

156 Le Seigneur Dieu du ciel, qui a fait les cieux et la terre, dont je suis le serviteur, et je me tiens ici maintenant devant vous, et au Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies. Oh! nous sommes près de quelque chose. Mon coeur est dans l'expectative. Je ne peux même pas me reposer dans ma chambre d'hôtel. La nuit dernière, je n'ai pas pu dormir du tout. Cela ne m'a pas quitté. Cela... Je ne pouvais pas dormir là sur la route, je n'ai pu dormir que deux ou trois heures par nuit. Je ne peux simplement pas prendre de repos parce que je sais que quelque chose est sur le point d'arriver. Notre Dieu va entrer sur la scène, aussi sûr que nous sommes ici.

157 Aussi sûr que ce qu'Il avait dit autrefois concernant le discernement dans la main et concernant les secrets des coeurs; Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé parmi les gens. Les gens étaient là, dimanche dernier au matin, dans notre église de Jeffersonville, ou dimanche, il y a une semaine maintenant, lorsque j'ai dit cela, la famille Wright au complet était là et en a rendu témoignage. La bénédiction n'a pas quitté cette maison, disaient-ils, ils... cela ne semblait pas être le même endroit.

158 Cette petite femme qui n'avait jamais crié de sa vie, je suppose, au point que... depuis qu'elle était bébé, vous auriez pu l'entendre crier les louanges de Dieu trois rues plus loin. Et la puissance de Dieu avait... nous étions tellement saisis que je ne pouvais rien dire. J'ai dû sortir du bâtiment. J'étais oint de la puissance de Dieu. Il est Dieu. Il vit.

159 Je sens qu'une certaine grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant à ce propos. Je crois que nous devrions prendre un soir, ce soir pour nous consacrer, ne le pensez-vous pas? Es-tu prête, Eglise de Dieu? Etes-vous prêts pour une telle action? Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ? Avez-vous confessé toutes vos fautes? Oh! serviteurs de l'Evangile, mes précieux frères! je vous dis la vérité, je le jure. Dieu sait que c'est la vérité.

160 Et nous sommes juste en train de pressentir quelque chose qui est très proche maintenant. Je ne sais pas où, quand ni comment, mais je vous ai dit exactement la vérité de Dieu, et Dieu sait que c'est la vérité. Le Saint-Esprit est ici maintenant. La guérison, la guérison... Que nos âmes soient guéries, ce soir. Apprêtons-nous pour être en forme.

161 J'ai dit à Billy de ne pas distribuer de cartes de prière, ce soir. Je ne voulais pas de ligne de prière, je désire une consécration. Je désire que cette église s'approche de Dieu, je désire qu'elle soit si près de Dieu que, quand nous serons dans cette réunion ici, cela éclatera au milieu de cette église. Je vous le dis, lorsque cela arrivera, la venue du Seigneur sera imminente. Les ennemis, avec leurs bombes atomiques, arrivent comme un fleuve. L'Esprit de Dieu lève constamment un étendard contre lui. Et souvenez-vous, ainsi que je vous l'ai dit à propos... depuis le discernement, lorsque je prenais la main des gens, jusqu'au secret des coeurs, comment ces choses se sont chaque fois accomplies, ainsi ceci est arrivé exactement de la façon dont cela avait été prédit. Et c'est exactement conforme aux Ecritures, comme cela vous était prouvé, concernant la connaissance du secret des coeurs. Il a été démontré comment Jésus pouvait regarder les multitudes, et discerner, désigner les personnes qui avaient touché on vêtement, etc.

162 Aussi, comment cette pluie, la pluie de l'arrière-saison, la pluie de la première et de l'arrière-saison viendraient ensemble, comme nous l'avons vu hier. Exactement. Ne crains pas, Eglise de Dieu. Je sais que vous avez beaucoup de scrupules parmi vous, vous avez beaucoup de hauts et de bas, et bien d'autres choses, mais vous êtes quand même l'Eglise du Dieu vivant, vous l'êtes par la grâce de Dieu.

163 Peu importe ce que vous avez fait, ou comment vous l'avez fait, Dieu vous pardonne vos péchés. Il veut une consécration.

164 Comme Balaam put dire en regardant Israël : «Ils ont fait toutes les choses les plus viles qui pouvaient se faire.» Mais il manqua de voir qu'ils étaient l'Eglise du Dieu vivant. Là se trouvait ce rocher frappé et ce serpent d'airain devant eux. Une expiation était là pour eux. Et quiconque a été baptisé du Saint-Esprit, le Sang de Jésus-Christ vous purifie de tout péché. Alléluia! L'Esprit du Seigneur est ici maintenant. Je dis cela au Nom du Seigneur. Si quelqu'un n'y croit pas, parlez de votre maladie à Dieu, et découvrez par vous-même. Voyez si ce n'est pas la vérité.

165 [Un parler en langues et une interprétation sont donnés - Ed.]... Amen.

166 J'ai remarqué que quelqu'un était étonné. Laissez-moi rectifier ceci. Une personne a parlé avec peu de mots, une autre a interprété avec beaucoup de mots. La femme passa de l'interprétation à la prophétie. C'est exactement cela. Comprenez-le bien. C'est parfaitement vrai. Elle a dit la vérité. Amen. Le Saint-Esprit est ici. La puissance du Dieu vivant.

167 Malades, il n'y a pas besoin d'être malade. Croyez-vous? Y a-t-il quelqu'un qui soit paralysé, affligé? Qu'en est-il de vous là-bas dans le fauteuil roulant? Croyez-vous? Vous croyez? Il y a un homme qui est assis là derrière, et qui regarde vers lui, il porte une cravate rouge. L'Ange du Seigneur se tient au-dessus de cet homme. Je ne le connais pas. Il a une cataracte aux yeux. C'est vrai. Vous n'êtes pas d'ici. Vous êtes de Salt Lake City. C'est votre dernier soir ici. Voulez-vous vous en retourner guéri? Levez-vous et acceptez donc votre guérison. Croyez-le. Amen.

168 «Si tu peux croire...» Ayez foi en Dieu. Vous, assis dans ce fauteuil roulant là-bas, vous êtes en train de mourir. La mort vous a couvert de son ombre par le cancer. Vous ne pouvez plus continuer à vivre en restant assis là. Vous croyez au Seigneur Dieu, croyez-vous qu'Il est au milieu de nous? Levez-vous, repoussez votre fauteuil roulant, et rentrez chez vous.

169 Qu'en est-il de vous ici, quelqu'un ici, ce... c'est monsieur Hammond, qu'en est-il de vous? Croyez-vous que le Seigneur Dieu peut vous guérir? Vous êtes là en train de prier. Croyez-vous qu'Il va vous guérir? Si c'est cela, croyez et rentrez chez vous, soyez guéri. Alléluia!

170 Le Seigneur Dieu est au milieu de Son peuple, le croyez-vous? Levons-nous tous. Voici l'heure de la consécration divine. Si vous pouvez croire.

171 Le Seigneur Dieu demande une consécration. Il ne peut répandre cela sur nous tant que nous ne sommes pas totalement soumis à Sa volonté, à Sa puissance. Il ne peut répandre cela tant que nos coeurs ne sont pas entièrement purifiés du péché et des choses du monde, à tel point que le Saint-Esprit puisse nous diriger et nous entourer, comme Il le fait pour moi en cet instant même. Comment est-ce que je connais ces choses? Ce n'est pas moi, c'est Lui qui parle. Je vous ai dit la vérité à Son sujet.

172 Il y a quelque chose de nouveau qui est en train de s'annoncer. Observez et voyez, c'est déjà en train d'arriver. Cela s'annonce aussi sûrement que je me tiens sur cette estrade. Très bien. Soyez prêts pour cela, pour recevoir le Seigneur Dieu dans de grandes bénédictions. Vous, Eglise de Dieu, Eglise du Dieu vivant, chacun d'entre vous, maintenant, utilisons cette soirée pour ceci, une consécration, une consécration à Dieu, où vous prendrez...

173 Vous les gens malades, oubliez votre maladie pendant que le Dieu du ciel se tient ici. Où est-Il? Tout autour de vous, à travers vous, tout en vous. Le Dieu du ciel... Certainement. Levez vos mains, élevez vos voix, consacrez-vous au Seigneur. Seigneur Dieu, je me consacre; aide-moi dans ce nouveau ministère, Seigneur, que Ta puissance, Ta force et Ta miséricorde m'oignent par le Saint-Esprit. Alors que Tu consacres cette église, et ces choses que j'ai dites au sujet de ces animaux que Tu as appelés à l'existence, Seigneur Dieu, prends Ton Eglise dans Ta puissance, sous Ta garde, et remplis-la du Saint-Esprit.

174 Oh! Seigneur, pardonne les péchés de l'Eglise, pardonne nos désaccords, Seigneur, et déverse fraîchement et une nouvelle fois d'en haut le baptême du Saint-Esprit sur Ton peuple. Accorde-le, Seigneur. Levez les mains en l'air. Louez-Le. Chantez de glorieuses louanges. Consacrez-vous à Lui.

175 L'homme s'est levé de son fauteuil roulant et loue Dieu les mains en l'air. L'homme qui était dans le fauteuil roulant s'est levé, donnant gloire à Dieu. Alléluia! Donnez-Lui gloire, vous tous! Laissez le Saint-Esprit prendre la direction de la réunion et la conduire dans la consécration. Que chacun d'entre vous aille au fond de son coeur extraire toute racine d'amertume, extraire tout le péché, toute l'incrédulité, tout le scepticisme que vous aviez dans le coeur. Jetez-le dehors. Préparez-vous. Le Saint-Esprit va faire de grandes choses au milieu de vous. Seigneur Dieu, écoute la prière de Tes enfants qui se consacrent à Toi.

176 Nous venons avec foi. Nous Te croyons, Seigneur, nous Te croyons de tout notre coeur. Nous nous repentons de nos péchés. Seigneur, pardonne-moi de toutes mes fautes. Pardonne leurs fautes, à mes frères dans le ministère. Pardonne ses fautes à l'Eglise. Seigneur Dieu, sanctifie nos coeurs profondément avec amour, et avec puissance et consécration. Que nous trouvions grâce à Tes yeux, Seigneur. Déverse Ta puissance, nous ne ferions pas quelque chose de mal. Je crois que chaque homme ici aurait fait la même chose ce soir-là, lorsqu'il fut donné de prononcer du mal sur ce garçon. Nous n'utiliserions pas Ta puissance pour de mauvaises choses. Nous l'utiliserions, Seigneur, seulement pour Ta gloire, pour guérir Tes enfants malades.

177 Oh! Seigneur, envoie Ta puissance, envoie-la sur nous, Seigneur, pas pour notre volonté, mais pour la gloire de Dieu. Les païens sont déchaînés, ils disent... Ils imaginent des choses vaines. Mais que le Saint-Esprit secoue de nouveau cet endroit où nous sommes tous assemblés, pour raconter ce que fait la puissance du Seigneur. Accorde-le, Seigneur. Que le vent impétueux et puissant balaie complètement chaque coeur, brûle tout péché, toute iniquité, tous les doutes, toutes les craintes, et puisse chaque personne devenir un saint consacré devant Toi. Entends-nous, ô Seigneur. Puissions-nous partir d'ici, pleins d'hardiesse. Puissions-nous aller avec dans nos coeurs une paix profonde et bien établie, avec une vraie foi qui secouera les montagnes, lorsque nous le demanderons. Accorde-le, Seigneur.

178 Bénis mes frères prédicateurs. Bénis tous ceux qui sont présents. Bénis les malades. Tu as guéri les malades ici. Voici des affligés dans des fauteuils roulants qui se lèvent. Ceux qui ont des béquilles les jettent à terre. Les malades et les affligés brandissent leurs mains en l'air et Te louent. Nous T'aimons, Seigneur. Nous croyons en Toi. Nous savons que Tu es Dieu. Nous savons que toutes ces choses qu'on T'a demandées, Tu as dit : «Quand vous priez, croyez que vous obtenez ce que vous demandez, et cela vous sera donné». C'est Ta Parole, Seigneur, nous La croyons. Ce sont nos prières. Oh! merci Seigneur Jésus, pour Tes promesses, car elles sont toutes véritables. Elles sont oui et amen pour chacun.

179 Entends-nous, Seigneur, parle à travers nous et utilise-nous pour Ta gloire. Nous nous consacrons à Toi, nous nous dédions. Je me consacre à nouveau ici à cette chaire, ce soir, Seigneur. Seigneur Dieu, éprouve-moi. S'il y a quelque mal en moi, ôte-le Seigneur. S'il y a quelque chose pour lequel Tu puisses m'utiliser pour aider davantage Ton Eglise, et Ton peuple, en vue d'un meilleur ministère, d'une meilleure compréhension de Dieu, me voici, Seigneur, parle, et Ton serviteur écoutera. Je répondrai. Seigneur, parle simplement et je ferai tout ce que Tu me diras de faire. Seigneur Dieu, puissé-je trouver grâce à Tes yeux, non pas pour ma propre gloire. Tu as éprouvé cela par le feu, Seigneur, mais pour venir en aide à Ton Eglise, à cause de Ton peuple qui est dispersé maintenant à travers le monde. Qu'ils se rassemblent comme une seule Eglise, comme une unité, comme un... comme une seule personne, que nous puissions nous tenir dans la puissance de la résurrection. Puisses-Tu déverser Ton Esprit et Tes dons su l'Eglise. Ce sera quelque chose d'extraordinaire pour le monde, Seigneur, qui fera connaître à tous les hommes ce qu'ils ont manqué. Accorde-le, Seigneur. Nous T'apportons ces prières pour que Tu répondes, croyant que Tu le feras, au Nom de Ton Fils Jésus-Christ. Amen. Je L'aime, je L'aime
Parce qu'Il m'aima le premier L'aimez-vous? Levez les mains comme ceci. Levez simplement les mains et louez-Le de tout votre coeur. Donnez-Lui gloire. ...bois du Calvaire.
Je L'aime (L'aimez-vous vraiment? Amen.) Parce que (Parce que quoi?) ... aima le premier (L'aimez-vous vraiment? Levez simplement les mains maintenant. Louez-Le) ...salut
Sur le bois du Calvaire

180 Oh! n'est-Il pas merveilleux? N'est-Il pas grand? Sentez-vous que le Saint-Esprit, le Sang de Christ a lavé votre coeur, l'a libéré du péché, que vous vous sentez bien maintenant? Combien ont de nouveau consacré leur vie à Dieu? Levez la main. «Je me consacre à Toi, ô Seigneur. Tu es mon Dieu; mon Sauveur est Jésus-Christ. Et maintenant, je me donne pleinement et complètement à Toi pour Ton service.» Qu'il en soit ainsi dans votre coeur.

181 Je crois que Dieu va faire une grande chose parmi nous. Cela a déjà commencé. Et si ça commence comme ceci, qu'en sera-t-il après quelque temps? Béni soit le Nom du Seigneur! Très bien. Chantons maintenant ce bon vieux cantique de l'église avant de partir : «Ma foi regarde à Toi». C'est là que nous nous tenons. C'est la seule chose qui déplacera une montagne. C'est lorsque Dieu vous oint d'une telle foi que cela ne peut faillir. «Ma foi regarde à Toi». Chantons-le maintenant avec nos yeux, nos mains et nos coeurs tournés vers Dieu. Tous ensemble maintenant. Ma foi regarde à Toi
Toi, Agneau du Calvaire, Sauveur divin;
Ecoute ma prière, ôte tous mes péchés,
Ne me laisse pas...
Dès aujourd'hui, être tout à Toi! Inclinons la tête alors que... [Frère Branham commence à fredonner. - Ed.] Quand je marche dans le sombre labyrinthe de la vie
(Dans les champs...)
Et que la peine se répand autour de moi,
Toi, sois mon Guide,
Ordonne aux ténèbres de se changer en jour,
Essuie les larmes de douleur
Et ne me laisse jamais m'éloigner de Toi.

E-1 Thank you. You may be seated. I'm sorry to be late, but just as I was coming, an emergency came in, and they were out here in the yard. And I just was ministering to a dear person just come for a mental condition in a hospital, desperately, and a little mother that went into a shock from losing her baby. And they just brought her from the hospital, and she was so desperate I had to get her right at once. And I'm sure that God heard prayer just now and she'll be all right. Poor little husband so shaky, and I know what that is; I've went through a lot of that myself, of losing my family and knows--know what it means. As Billy's mother... You have to go through these things to realize what they really mean to you. You have... Those who suffer with those things knows how to sympathize with others.

E-2 And so now, any time that an emergency arises like that, well, remember, we try to catch it right away. Others we try to talk to that's able to set up or stand at the meeting a little while. We try to talk to them in order to build a faith around them. Just watch, the greatest part of the testimonies that come to me in my meetings is from people who are--are healed right out in the meeting. There's not many gets to me here at the platform for me to pray for. I love to pray for people; that's my ministry. But there's not too many that I get to personally, but it's the Holy Spirit, their faith that these rises in them out there that they get healed.
After the services (My office could tell you.), hundreds of letters pours in from places where we've been of people blind, maybe set in the meeting and went home and just thinking about it, a week later received their sight. Or be walking along the street, and something happen, and--and a crippled be setting in a wheelchair and all at once get up and start running. You see, it just... If you ask this blessing...
Sometimes God cannot answer spontaneously. How many knows that? Remember Daniel had prayed and I believe it was twenty, twenty-one days or something like that, before the Angel could get to him. But He finally gets around; just--just leave it alone. And so many testimonies we could tell of the hundreds of hundreds of things that's happened that way.

E-3 Now, we're trying to place the revival just in the best setting that we can. We do not, what we call, major on Divine healing, because Divine healing is a minor. And you cannot major on a minor; we know that. So the great thing that we're after for any revival, is to bring lost souls to Christ first; revive the church back into a spiritual condition, to where it should be, close communion with God; bring fellowship among the churches, third; and fourth, pray for the sick. That's--that's our aim, our try, is sinners first, fellowship and--with the churches, and a close walk with the church to God, and then pray for the sick.

E-4 Tonight being Monday night, I tell you I didn't expect one third of these people here. That's right. I didn't think there would be over a couple of hundred, or three. Usually on Monday nights in the east, well, the meetings are pretty slow. But I believe there's more here tonight then was yesterday afternoon.
And so I told--said yesterday afternoon that tonight I wanted to give a--a night more, I would like to call it a consecration night. I would like to--to just get inside and let you know a little about the dealings of the Holy Spirit in my own life. And I--I hope in doing so that it'll let you prosper, get closer to God yourself. And on speaking of a Divine gift that's now in the making of coming to the church... And I'm sure that all of us are interested in anything that God's going to do, and the promises of God being fulfilled. So it's only been told once and so that was at my own tabernacle in Indiana.

E-5 Then tonight I was going to try to tell you what happened just in the last few days. It's new; it's fresh; and I'll--and that'll help you, I thought, starting tonight and beginning this week's meeting. It'll help you to pray for me and to pray for the church, and that we all might enter into this great thing that God's already confirmed, we could enter into it in this meeting. I want to see it happen so bad. I--I'm just like a child waiting for Christmas to come, just--just waiting with anticipations for it to happen. It will be hard on myself, of course, but it'll be--it'll be a good thing for the church. That's what I'm interested in: God's people, something to help them to believe on God, to take a new hold. And it'll be a great thing for the sick too.

E-6 And before we read some Scriptures here, that I wish to refer to, I'd like for us to have prayer. And then I want to announce also, that tomorrow night we want to make a special salvation rally, tomorrow night. And we want every one of you to bring, tomorrow night with you, some sinner if you can. Some sinner person that you know, invite them to come with you 'cause we're going to make a special effort for sinners tomorrow night to come, receive the Lord Jesus.
And each night, of course, the Holy Spirit is here. Wherever you go, He's always there. You just--you'll never get away from Him. David said, no matter where he made his bed, God was there. Because the Angels of God are encamped about those who fear Him. Just think, they just take their camp and set right down by you, and watching you all the time.
In our country down in the south, we have a lot of colored people that--that's very spiritual. And they come to my meeting some time and they used to sing a little song for me... I remember there used to be a old colored sister, if she couldn't sing that and just bring the Spirit of God into the midst of the people, "All day, all night the angels are watching over me." Oh, if she couldn't sing that... And the... So I always--just almost had to tie my hands to keep from ruining the meeting, just jumping up-and-down, and screaming, and running all over the place.
Now, you didn't think I did that, did you? But I do. I don't, but He does it in me. I believe if anybody felt the way I did, they'd do the same thing. It's just an experience. Yes, sir, it sure is. Now, so now remember these announcements. And now, let us bow our heads just before we turn to His precious Word.

E-7 Dear Lord, we are grateful to Thee for the privilege of knowing Thee as our personal Saviour, knowing that we have passed from death unto life, then that the Spirit of Christ dwells in us, and around us, and among us, and we are His people that's called by His Name. And the Angels are watching over us day and night; they never leave; they're encamped about. And we can expect God to do most anything at any time, because of the Presence of the Angels of God Who are commissioned by Him to watch us and care for us.
And now, Father, we pray that the Angels of God will take their place tonight by the side of each believer and all around through the building, and may something be said or done that would cause this meeting to be a--a--a spot in our memories and our hearts, that we would remember all the days of our life, for the outpouring of the glory of God tonight.
Bless my ministering brethren who are setting here listening, supporting by prayer, by every effort that they can. God, bless these brethren. We pray that You'll just give them unction and power. And the desire of their hearts, may it be fulfilled in their life. Others, who are out in the audience, may it be the same way with them, Father. Forgive us of our short comings, for we have many of those.
And we pray that You'll take Your Word now and bless it to our heart. And I would ask Thee, Lord, may it not be thought by the people because that I am referring to an experience that You have given to me, and telling the truth, Lord, may it not be thought that it was meant personally, but that what You are fixing to do for Your people. And may all rejoice, and all believe, and all benefit by it. In the Name of Jesus Christ, we ask it. Amen.

E-8 Now, some years ago... How many is present in the building tonight who remembers when I first come up the west coast praying for the sick many years ago? I was... Did you know San Jose was the first invitation I ever had west of the Mississippi? San Jose, California... I don't know who it was, but I got a letter from someone that invited me to San Jose immediately after Robert Daugherty's little Betty was healed that time with that St. Vitus' dance. And that was beginning of the ministry that I started on the field.
And I remember, and many of you people can think, that in that day praying for the sick I'd catch them by the hand and just stand there, and then the Lord would just speak (I wouldn't use my own thinking.) just what was wrong with the person. Exactly what He told me would happen the night that I met Him at Green's Mill, at the camp, when He told me what would happen. And then He told me, that, "It'd come to pass that you'd know the very secret of their hearts." And you remember me saying that it would happen that way. How many remembers, the old timers remembers me saying that it would happen? Well, you see it has happened that way.

E-9 Now, He promised that it would move again. Now, in the last time here last spring, I was speaking to you all of something that was fixing to take place. I believe I--best I remember by the tape that I said I could almost reach out and feel it, it was so close. How many was at the meeting last year and heard that. See? Well, I want to tell you how that's progressed. That's what I want to do tonight. And before doing this... I believe that God can do anything that He wants to do. He's God. But I'm such a Bible believer that I believe that what He does should be recognized in the Bible. Don't you think the Bible ought to speak it first, then we know we're right, as long as the Bible--it's a promise that God made.

E-10 Now, I want to get, just for a moment, the infallibility of the Word (See?), to you. First, I want you to know that God is infinite. He's so perfect that He knew everything that ever would be. You believe that? He knew that before the world was ever created, that we'd be setting here tonight if He's infinite. If He isn't infinite, then He isn't God. So if He's finite, He's like we are. But infinite, there's no way to explain it. And whatever God says is perfect; He cannot improve it or take it back. It's perfect, because God is perfect, and His Words are perfect. His promises can never fail. Now, you must have that kind of faith in God when you read the Bible to believe His promises. You must remember He's perfect. His Words are perfect; they can never fail; they can never be improved; they are perfect to start with.
Now, we can build a better car today than we could ten years ago. You could probably make a better airplane today; scientist can. Because we're finite, improving in the tree of knowledge. But God is perfect to begin with. When He says anything it's perfect. It can never be improved. Therefore, when God makes a promise, that promise is eternally right. It can never do nothing else but be right.

E-11 And we want to think of that now as we read His Word. Turn with me to Mark the 11th chapter, and let's begin reading at the 20th verse of Mark the 11th chapter. And as you're--waiting for you to turn, I'll give you the back part of the lesson.
Jesus had just went up to the temple. And on His road up He went into the temple, and begin to drive out the people from changing--money changers and doing things that wasn't right, and told them that it is written, that God's house was a house of prayer. But they'd made it a den of thieves, robbers, and misused God's house. And then when He was going He found a fig tree the next morning. That he had leave--the tree had leaves on it, and He thought perhaps there would be some figs. So He went to get some figs. And there was no figs on it, because it wasn't season yet. And He said to the tree, "No man eateth from thee from henceforth forever." And here's where we start now to read at the 20th verse.
And in the morning, as they passed by, they saw the fig tree dried up from the roots.
And Peter calling to remembrance said unto Him, Master, behold, the fig tree which thou cursed in the way, is wi--thou cursed is withered away.
And Jesus answering said unto them, Have faith in God.
For verily I say unto you, That whosoever shall say unto this mountain, Be thou removed, and be thou cast into the sea; and shall not doubt in his heart, but shall believe that those things which he saith shall come to pass; he shall have whatsoever he saith.
Therefore I say unto you, What things soever you desire, when you pray, believe that you receive them, and you shall have them.

E-12 When I read this some time ago, it put a little damper on me, because I've always taught, and do--tonight the same thing, that no blessings can come only by the atonement, that the atonement made the way for every redemptive blessing that Jesus died for. Therefore this Scripture puzzled me.
Now, you've heard me say many times in the meeting, and I would quote it again tonight, that Divine healing is something that God has already done. Salvation is something that's already paid for. Jesus paid... "He was wounded for our transgressions; with His stripes we were healed." When He died at Calvary, He settled the sin question and the--every question there was in the line of redemption of man, even to the resurrection and all. And He proved that by His resurrection. Now, therefore that if person say, "I was saved last night. I was saved ten years ago." No, truly you were saved nineteen hundred years ago. You just accepted it last night or ten years ago. See, it's already paid for, it's something you accept what He's done for you. It's your faith in God that brings the blessing that you are claiming out of His Word. I believe that's just as sensible and sound as the Gospel could be preached, because it's what Jesus did for us. What we could not do, Christ did for us, and by our faith in His finished work brings the blessing to us, whatever we ask.

E-13 And that's how I say on the line here, when the Holy Spirit begins to move and to give discernment, and that is to bring the Presence of God among the people; just like singing a hymn, shouting, a message given in unknown tongues, or something, it brings the Spirit of God among the people. You've heard your pastor preach a many time on the Word until the Spirit got among the people and they just screamed out. They could not hold their peace any longer. Because the Spirit of God... "Man shall not live by bread alone, but by every word that proceedeth out of the mouth of God." That Spirit of God takes the Word of God to the congregation and feeds them, and they grow spiritually on that Word. Now, that's the Gospel.

E-14 Then when I... One time read in the Bible about hell, and I begin to read that the word "hell" come from the word "hades" which meant "the grave." And I was for about three years or four, I would not preach the subject of hell, because one place it looked like it was a burning fire; the next place was the grave. Until I found the truth of it, then when I got to know exactly what it was, and by the help of the Angel of the Lord that revealed it to me, 'cause I did not get any schooling, and I just hold on to a Scripture and pray and search the Scriptures until He comes and reveals it to me.
When He stands before me in that Light that you see on the picture, and reveals it, it every time is perfect with the Scripture through and through. That's the reason I know it's the Angel of the Lord, because He bears record of His Word. And if that Angel told me one thing that wasn't Scriptural, I would not believe Him. It has to be with the Word first. God's Word is eternal. 'Cause an angel could come and preach something else, Paul said, that wasn't right. But if it's the Word of God, the Angel of God will verify that Word every time to be the truth, if it's a true Angel from the Lord. If it's something off color, then don't you listen to it. But if an Angel comes and speaks and says just exactly what the Word says, then that Angel's from God.

E-15 Now, then on this Scripture I could not justify myself to preach on it. How... Did you notice Jesus said here, "Verily, I say unto you, 'If ye shall say to this mountain, "Be plucked up, and cast into the sea"'; and don't doubt, but believe in your heart that what you have said shall come to pass; you can have what you said.'" Now, I could not justify that, because I could not understand it. How then could it be that I would say something, as a man, and then how... What if I said something that wasn't according to His Word and asked something wasn't according to His Word, then it would have to come to pass. Because Jesus said, "If you say..." not, "If I say..." but, "If you say..." placing it upon His apostles, upon the believers. "Whosoever shall say unto this mountain, 'Be moved'; and don't doubt in their heart, but believe that what they have said shall come to pass; they can have what you said." Not what He said, what you say.

E-16 Now, to me, that took it away from the atonement and put it upon a person. I could not understand it. And I--it's been about three or four years ago when I run so--just reading over it, I noticed that the tree withered. And--and I thought just a miracle of God, but yet, there was something begin to pull at my mind, "Have you examined that Scripture that you can have what you have said." "If you say it and then believe that you have it, you can have what you've said."
That puzzled me, I just bypassed that part of the Scripture. For I realize this, that I'm responsible to God for what I say before the purchase of His Blood. I realize that God will make me answer for it at the day of judgment. Therefore, being sure as humanly possible, before I say anything, I want it to be right, and all through the Scriptures to be right, not just right in one place, but right in every place. It must be exactly the same. It must come from Genesis to Revelations the same. If it doesn't, then I might be saying something wrong.

E-17 So I got the Lexicons, the commentaries, the different versions and even to the Douay version, everything that I could find. And every Scripture, the Greek, the Hebrew, all said the same thing: Jesus said it. There's no dispute, even through the--through the--the Douay version, which is the--the Rome, or the Catholic Bible, Douay version. And none of them dispute it, but Jesus said it Himself. "Whatsoever you say, you can have what you've said, if you don't doubt in your heart." He said, "Therefore when you stand praying, when you pray, believe that you receive what you ask for, and it shall be given unto you, if you can believe it." Well, I see it base back to a faith then. So I don't want you to lose any of these words now in this testimony. I want you to hold the Scripture with the testimony. Always examine anybody's testimony, or their preaching, by the Word. It's got to come from God's Word.

E-18 Then one day, and by one of my meetings not long ago, there was a Jehovah Witness brother that had been a little skeptic of the meeting. And when he heard of it, then he came to Louisville; he had a boy that his legs was bent up from polio. But one night he saw a little boy taken from a wheelchair that was so braced up over his hips, and one leg was shorter than the other. The little fellow ran all over the place and jumped up on the platform and preached a sermon. That convinced him.
He was a contractor. His name was Wood, Banks Wood. He lives, they are neighbors to me now. He was from Crestwood, Kentucky. Up in Ohio I had a big tent. He brought his boy and was setting back in the tent. That night the Holy Spirit went back into the meeting and said, "The man setting back there, his name is Banks Wood. He's from Crestwood, Kentucky, a contractor, Jehovah Witness by faith. But he has a boy with him by the name of David, that's got polio. One leg's drawed up. THUS SAITH THE LORD, he's healed." He didn't know what to do.
In a few moments the boy's mother said, "David, stand up." And when the boy stood up, he was just as normal and perfect as he could be. That convinced him. He stopped carpenter work, contracting, sold everything he had, bought a little house next door to me, has lived there ever since. And... Mr. Banks Wood. How many knows him? Why, you, many of you know him here, why, from selling books. He sells books in the meetings with me many times.

E-19 His family all being Jehovah Witness, very fine people, just the very nicest of people, honest, their name is above reproach in the state of Kentucky, fine people. So one of his brothers by the name of Lyle came down to visit him. Because they excommunicated him upon the basis of his--his faith then in God on Divine healing because they said it was of the devil... But the boy was healed. The boy now is a young man married, and he doesn't... He have--he has to study to see which leg it was that was crippled. And he works for the supermarket, some kind of a buyer or something for the supermarkets, or he just has.
And now, this Mr. Lyle came into Mr. Wood's house; he said, "Banks, you know as a brother we all love you." But said, "How come you go off on a deep end like that? How come do you listen to some fanatic preacher and to give up the faith that your father has taught you?"
He said, "I haven't give up the faith that my father has taught me; I just believe more." He said, "I believe that plus what I know now."
"Well," he said, "what kind of a quack did you get mixed up with?"
He said, "There he is, out there in the field cutting hay." And he said, "Well, you want to speak to him?"
Said, "Yes, I'd like to te--talk to him a minute." Said, "I'd like to just see what he's made out of."

E-20 So he called me out there, Mr. Wood did. And I was dirty and, you know how'd you be, and hot and sweaty, and overalls just white with perspiration, and where they'd been the day before. He come in, he said, "And you're the preacher that took Banks on this wild chase."
And I said, "No, sir, I'm not." I said, "I'm his brother in Christ, preaches the Gospel." And he looked me all up and down a few times; we set down to talk. Not an unreasonable person, nice, but he said, "Mr. Branham," said, "we were raised strictly Jehovah Witness, our father's a reader in the Jehovah Witness."
I said, "That's fine. I'm certainly glad to hear that, that... And you have a nice name, and I sure appreciate a daddy that would raise you, and a mother, to be honest and upright people as you are."

E-21 And so while I was there the Holy Spirit in the goodness of His mercy, a vision came over. And I said, "Mr. Wood, I see you're a married man. You have a wife; she's a blond headed woman; you have two little boys about six and eight years old." And he looked around toward Banks real funny, looked back. I said, "You thought Banks had told me that. He has not." I said, "Perhaps maybe you know this. You have left your wife, or you're untrue to her. Last night you was with a woman that had auburn hair. She's much younger than you are. You were in a place where she and you were in a room together, and there was a man knocking at the door. You slipped to the window, and it's a good thing you didn't go to the door, you'd got your head shot off, 'cause he had a pistol in his hand." And he fell on the floor. He knowed that Banks didn't tell me that.
He said, "Mr. Branham, I want to know more about this." Right there in the room the Lord Jesus saved him. Away he went to tell his daddy. His daddy said, "Now, you've got all mixed up."

E-22 So here come his sister down. And she attended the first meeting and was converted, and I baptized her in the Christian faith. Then that blew the daddy up, and here he come. And so, Banks was gone when wife and I had just arrived at the house, and there was a car setting down the road, and a elderly man standing in the yard. And so we spoke to him, and he said, "I'm Mr. Wood."
I said, "Yes, sir," I said, "My name is Branham." I said, "I'm glad to meet you."
And he said, "Well, I'm glad to meet you Mr. Branham." Said, "You know where Banks is?"
I said, "He's probably gone to the grocery. This is usually our time to go, and he and his wife's gone. Won't you come in?" And so, he said, "No, I'd better stay right out here."
I said, "Well, come in, have a glass of water and refresh yourself. Banks will be in in a few minutes."
And a few moments he come in, and he said, "I want to go fishing with you, have you got time to go fishing?"
I said, "Oh, sure." I wanted to work on him. So he said...

E-23 Well, the next--that night it rained like everything. And then the next day we went down to... Said, "Well, I don't guess there's any need going; the streams will all be muddy."
And I said, "Well, we can go try." We crossed the river. And I's praying for the Lord to help me. I wasn't going to say one thing about religion. Let him name it. And so then if he's hungering, he will mention it. So then, when we crossed the river, I saw a vision. And I said, "Mr. Woods, that you might know," I said, "today every stream that we pass will be muddy." And I said, "Then when we get down to the lake that we're going, it'll be pretty and blue. We shall fish till about three-thirty this afternoon without catching any fish. Then I'm going to start catching fish. I'm going to catch about fifty pound. You're going to catch one. Your boy Lyle will catch one. We'll stop fishing at midnight. The next morning we go back a fishing again. I'll catch a large scale fish. These fish that I catch will be blue cat. And the next will be a large scale fish. Then we'll fish the rest of the day and won't even get a bite. That's "THUS SAITH THE LORD." He looked over at Banks and kind of grinned a little and looked around.

E-24 That's just exactly the way it happened. And when he left that night... After the second night we fished all day and that man climbed every bank that he could to try to make a fish bite, and he couldn't even get another bite. And I had about twenty-five pounds of fish, caught two of them, five at eight pounds apiece on little number four hook without a landing net. I... That had to be God, if anybody knows about fishing. And he was setting there watching. He kinda talks down in his throat. And his son said to him, the next day, said, "Well, dad, what do you think about it?"
Said, "Well, I guess if anybody can see fish before they catch them, I guess that's all right."
And so I said, "But I can't do that always Mr. Wood. It was for your sake." I said, "Now, without any disregards, the Bible said 'If there be one among you who's a prophet or spiritual, if this one prophesies and what he says comes to pass, then hear him.'" I said, "No disregard to Mr. Rutherford, but he said Christ would come in '14, then he turned off spiritual, which He come that way, on the day of Pentecost. Now, the other four things that he missed," I said, "what about this?" See? And I baptized him about three Sundays ago, him and his wife in the Christian faith.

E-25 His son and I returned back--the two sons, come to this spot now. And we'd been fishing again about a few weeks after that. We'd been fishing down in Dale Hollow again, and that night we caught a nice string of fish but had run out of bait. And we were standing, throwing our fly lines in, catching little blue gill to bait with them. And Mr. Banks Wood said to Mr. Lyle Wood, which both of them was brothers, said, "We ought to go over here to some old lady." She's about ninety years old. Said, "When we were little Jehovah Witness boys, we used to go around there and she'd give us bread and butter. You remember that old homemade bread?" Said, "We ought to go to tell her that we are saved." That was the right thing.

E-26 Now, this... Please try to catch this. It's just the way you say things sometime that changes the whole setup. They said just the right thing. For just then the Holy Spirit dropped upon me from the heavens somewhere, and I said, "THUS SAITH THE LORD." And friends, I've got people that's been here with me since a little boy, from the city that I come from. I ask anybody, at any place, at any time, if they ever heard that prophecy made or any prophecy, but what come to pass just exactly the way it was said. See? On record anywhere... How many knows that to be true? Raise up your hands, that knows it's the truth? Sure. It--it's exactly, because it's God. If it was me, it would fail every time. But if it's Him it can never fail. It cannot fail.

E-27 Well, they said, "What do you think it'll be?"
I said, "There'll be a resurrection of a little life, of some kind of a little animal." I said, "I didn't see just what the animal was, but it was something that sprung to life all at once."
And we'd been talking on this Scripture. And then, I thought, "Well, it must be a little cat that my little boy, I think, had killed." We're kind of a little afraid of cats at our house. And my little girl came by one afternoon, she and little Rebekah, and another little girl next door, and they had a--an old mother cat, and they wanted to keep it, and I--I told them all right. And they put it in a box, and the next morning we had about eight or ten little kittens. And so my little Joseph, he was about two years old then, and he wanted to see one of them. The little fellows didn't have their eyes open, and he just picked it up, and looked at it, and squeezed it and throwed it down. So the poor little fellow just wiggled around; I--just as we was leaving. And I thought, "That's... Maybe time I get home, the Lord will raise that little cat up, like He did the mother opossum." You've heard that story 'cause it went throughout the world. So then I said, "That--maybe that little kitten will be what'll come to life." I thought that in my heart, but I didn't say nothing.

E-28 We fished that night, and the next morning we did--hadn't caught any fish that--that night on our lines because we'd changed the bait to them blue gill, and they--they wasn't biting on that. And about time it got daylight we had all of our trout lines run. We pulled into a little cove, and we were fishing with the fly lines for big bream. That's a little larger blue gill. So we were fishing for those bream on fly line, and Mr. Lyle Wood had a--a reel and pole. And he just dropped it in the water, with a great big long hook, and a poor little blue gill had swallowed it plumb down in the bottom of his little belly. And--and he pulled it up, and he said, "I wished you'd looky there, you can't even see the hook." And he just grabbed the fish like this and just pulled the entrails, gills, and all, out of it, and throwed it out on the water like that, to get his hook out of it. And the little fish quivered four or five times, and spread his little fins out, and died, laying there on the water. So he said, "Little fellow, you shot your last wad."
And we went on; I said, "Lyle, you don't--shouldn't take the hook out like that." I was trying to tell him; I said, "put a smaller hook on." And he was just a farmer boy, you know, that never had fished very much. And so, the little fish laid there for about a half hour, and the wind got up and blowed it back into the drift, along some lilies, along the side of the bank. And we was fishing, and I was catching; we was catching some pretty nice fish.

E-29 All of a sudden something happened. Now, I'm speaking these words with this Bible open. Something happened, and a like a--a--a coming down of a--of anointing that I'd never felt like that. And I--Something said, "Stand up." And I stood up. Lyle and Banks dropped their poles and looked. Lyle said, "What's the matter with him?"
Banks said, "Watch; something's fixing to happen."
And Something said to me, "Speak to that little fish, and he will live again." The gills was white, was hanging out of its mouth. I said, "Little fishy, Jesus Christ gives you your life." And God in heaven Who's my solemn Judge, that fish turned over and swam down through that water as hard as he could go.
And Mr. Lyle Wood just fell right over into the boat. He said, "That was for me because I said to the little fellow, 'You shot your last wad.'"
And I said, "No, it wasn't that." I said, "Now, the strange thing to me is this, that how God, the great Jehovah God, would use His power to bring a little old fish, for we'd cut up two or three hundred of them the night before, but would use His power to bring that fish to life, and I've got at least three hundred spastic children on the list up there, praying for them to see a vision for them: around three hundred spastic children."
I said, "That's one thing that I--I--I can't understand how God would do such a thing as that on that little old fish, and human beings laying dying, cancer cases, leukemia, all kinds of sickness, around the world, from everywhere. And then He would bring to life that little fish."
Just about that time something said, "Mark 11:23," same Scripture. When lepers was laying all over the country, sickness laying everywhere, and God used His power to curse a tree... God's concerned about the tree, about the fish; everything belongs to God. And He was showing His power to show that He's God over the trees, He's God over the fish. And the little fish came to life. I just couldn't catch that; still the Scripture hanging with me. How could it be?

E-30 Fred Sothmann, a friend of mine, bosom friend from Canada, He's here in the meeting somewhere, was with me in a New England campaign just last year. And we went over in the Adirondack, where I was lost at that time, and the only time I was ever lost in the woods in my life. And I wanted to show Brother Fred where my wife and children was--or Billy, was waiting for me to come back when I was lost in that snow storm that night. And when we were standing there by the side of a little lean-to where I'd had Meda and Billy laying in this mea--lean-to while I was hunting bear...
Well, I stepped out to one side ,and the Spirit of the Lord came upon me and I begin to shake. And it said, the Spirit of the Lord said, "There is a trap set for you, and be thou careful what you say."
Fred, where are you at? Are you in the meeting here tonight? I know he come over. Yes, right back here. That's right. And we left there and I told Brother Sothmann, "Something's fixing to happen." And when we got to the meeting that night I said to the audience, "Remember, THUS SAITH THE LORD, there is a trap set for me. And all of you pray that I'll know to do the right thing when this comes to pass."

E-31 And the next night it happened. The devil sent in two people, a young boy and girl to break up the meeting. And that was in--it was in, not New Hampshire, but Vermont. Freddy, you remember the name of the city, it was the capital, what--of Vermont. And we were just across Lake Champlain. And so when we were in the meeting this boy... The girl looked like kind of a Mongolian girl. But the boy was just holding... They were both at least twenty-five years old apiece. But such immoral acts in a church... They were setting about like this from me. And when I started preaching, he would just grab her, and throw her head back, and climb up on her, and kiss her, and carry on, and just act awful in the meetings. And the ushers couldn't make him be quiet. And I said to him from the platform, I said, "Young man, don't do that; you're attracting the attention while I'm preaching." And he just laughed right out at me. I thought, "Oh, oh, there it is, there's the trap, right there."
I went right ahead speaking just the same. And oh, he got so immoral with her, till I had to stop again. I said, "Don't do that, sir, please." I said, "If you want to make love to the young lady, then you leave the building, but this is a--a religious meeting." I said, "You shouldn't do that. Don't--please don't do that while I'm preaching." I started again and he just made it worse.

E-32 And then when I was turn--I said, "Don't..." And Something said to me, "Say what you will, and it'll be done." I stood there. Mr. Mercier, the tape boy, and all of them standing, Brother Fred, and many of them standing present, the perspiration was just running from me. Something said, "Say, 'Blindness,' it'll be blind. Say, 'Death,' and they'll pack them out. Say what you will." I couldn't speak. I couldn't move. And it just left.
I thought, "God, what--what must I do?" And I turned, and he stood there, and his face white, looking at me. I thought, "What must I say?" Then I turned, and looked like, before I knowed what I'd said, I said, "I forgive you of your act."
And it must have been just the right thing to say. It was God trying a--a reaction on an action. That night it was revealed to me that I'd said the right thing. I knowed it was all leading to something, but what was it? What to do?
You know you have to watch what with a Divine gift what you do with it. Remember what Moses did? So I must've said the right thing. "I forgive you." For you know John, young John, wanted to burn up Samaria one time because they wouldn't feed them.
Jesus said, "You don't know what kind of a spirit you are. The Son of man came to save life, not to destroy it." And I... Them Scriptures just kept pouring over, all night. I didn't sleep. But that was a trap set that Satan would get me all worked up and then make me say the wrong thing. But the Holy Spirit was there and told me beforehand to be careful what I said. Oh, the goodness of God, how it was. It... Just His mercy. "Be careful what you said." And from then on there was a relief come. Then about... I begin to notice the different things that I would speak out unconsciously, not knowing what I said, and it would happen that way. I begin to speak about it.

E-33 One day, this last fall, a few weeks ago, taking a little rest before coming to this meeting, I was squirrel hunting. Now, in our country, that's--rabbit and squirrels is about all they hunt. And the reason that I was doing that was to get some relaxation before coming to this meeting. Mr. Sothmann was with me that morning, he's come from Canada to visit us and stay with us awhile. Got him a trailer and living close to us, he and some more friends...
And so, we were squirrel hunting together with Mr. Wood. And also, he just lives there by the side of me and just a chum to be along with me. And then, we'd went hunting, and it was the last day that I would get to hunt because I was staged to go to Wyoming the coming Sunday. And then the season would close on Tuesday. And then, this was on a Saturday, and it'd be the last time I could hunt in the state of Indiana for squirrels this season. Oh, we'd hunted quite a bit, and there'd been much hunting. There's many hunters there in Indiana for the squirrels. They was all thinned out.

E-34 That morning was a bad morning, windy, wind blowing, and they just won't come out on those days. And I went into the woods, and I walked till about nine o'clock, could see nothing. Went down on the creek bank, it was turning real cold in Indiana then. About the first of October, I think to be exactly, it was the eighth of October. And I had went down to some old sycamore trees. And squirrels don't live in sycamore trees; they stay in beech and oak and so forth, the thick timber where there's a lot of foliage. And I was walking down a creek, and I thought I seen a squirrel up on the side of a little ridge. And there's corn fields out there, and the corn farmers were gathering their corn, many of them out there gathering corn. "Well," I said, "there's no squirrels this morning." And over here's nothing but a big locust thicket, which is nothing there for a squirrel. The old walnut trees, the leaves all gone, they were bare, and there was no squirrels to be there. And I said, "Well, I suppose I'll just sit down here a little bit, kind of warm up." 'Cause I just had a shirt on and no coat. And I sit down between the two trees where the sun would shine on me, slipped my feet up on the other tree, and I was in quite a comfortable position. I thought, "Maybe I'll take a little nap." And I have a little alarm watch, and I thought, "I'll set that watch now to alarm if I happen to go to sleep, and I'll pick up Mr. Wood and Mr. Sothmann at the appropriate time," 'Cause they were farther on the road in another woods." So I set my little clock and--and my little watch, rather, and set down in--by this tree.

E-35 And just as I scooted down to kind of get myself warm, that Scripture came to me again, "Whatsoever you say, believe that what you say shall come to pass; and you can have what you say." "Well," I thought, "why does that Scripture keep coming to me when I can't preach on it, because I don't know nothing about it? I could not go before a congregation and try to explain that Scripture." Well, I set there a little bit; I thought, "There's only one thing to it. If I'm ever called on to preach on that subject, here's the way I'll do it. I'll say, 'Jesus told that to the disciples and gave them that authority; that was about a year and six months before the atonement was made. So if it wasn't in the atonement, it was the other side of the atonement. So if anybody ever asks me that question, I'll just tell them it was the other side of the atonement; it's the only thing I know. Because Jesus was still a living; the atonement was not made and He was not wounded for our transgressions, nor by His stripes were we healed yet. So He just gave them that power the other side of the atonement.'"

E-36 And then, all of a sudden Something spoke to me and said, "What about the prophets?" Well, I begin to see then; it begin to unfold to me. "What do you think that taken place in the meeting when you're standing there? Do you think you're the one who knows those people? Do you think that it's you that can predict and say to those people that you're going to do a certain, certain thing, and a certain certain thing that has happened to you, and a certain certain thing will happen to you? Do you think that's you saying it?" Oh, my. It my--it means so much; it's never left me.
And I thought, "Surely not, Lord. It's You."
"Well then, do you think it's you talking?"
"No."
"Do you think it was the prophets talking? Had not you just got through preaching on the subject that the prophets was so anointed with the Holy Spirit that it wasn't them that done the speaking; it was the Holy Spirit in them crying out. Then whatever you say if you're anointed wouldn't be you saying it, it would be the Holy Spirit saying it."
"Well," I thought, "if that may... That's right. If the person, through the atonement, sanctified by the Blood of Jesus Christ, can live into a sphere with God so close that he can be wrapped so completely in God, by the Blood of Jesus, that it wouldn't be him talking, it would be the Holy Spirit speaking these things."

E-37 And no more than I'd said that, till I--the anointing of the Holy Spirit struck me like I have never had before in all my life. God knows that. I raised up to my feet; I got scared. And Something said to me, "Now, this is the beginning of your new ministry. Now, ask what you will, and it shall be given to you."
I stood there. I--I don't want to be a fanatic, I--God knows I want to be sane, and just, and honest, and faithful, and true. Well now, I'm fifty years old, can't be too much longer that I've got to go meet Him. And I want to be--know that everything is perfectly right before I leave this world. And I thought, "I don't want to be off on a deep end of something," I thought, "maybe I'd..." Now, I'd bite my finger; I said, "I'm not asleep, I'm not dreaming this, so something's wrong." And I was real numb like all over my face and everything. I thought, "Maybe I just studying it so much till I--I got into a place I can't shake myself out of it." And I thought, usually when anointing comes deeply a vision follows it. I thought, "Well I'll just--I'll just wait here a minute."

E-38 And I--I started moving my hands around like this and walking around, and Something said, "Say what you will, and it shall be given to you."
I waited and listened; I thought, "Was that... Where You at, Sir?"
And I heard it again, "Ask what you will, and it shall be given unto you. I'm confirming the things that I will do."
And I said, "But what should I..." I thought, "Who am I talking to?" I--I felt like I'd lost my mind. I thought, "Who am I talking to? I don't see a person. Where's that Light at? It usually is the One talk to. There's no Light here. Who are You? Where--what do You want?"
I thought Something said, "Ask what you will." That's right. I was thinking of that Scripture: Mark 11:23, "Ask what you will." I thought, "Well, what would I ask? There's no sick people here, what could I do?" I thought, "There's nothing out--maybe, am I beside myself?" I said, "What would I ask for?"
And Something, just as plain as you hear my voice saying, "Aren't you hunting? And you have no game?"
I said, "That's right." I thought, "Is this... Lord," I said, "if I'm--if I'm doing anything wrong, You forgive me." Now, isn't that awful? If you're doing anything wrong. I said, "Lord, if I'm doing anything wrong, forgive me. But is this You? Is this the Scripture that You're trying to get to me? Is this that other step that we're coming up to? You give me a vision and said it be confirmed in a little building somewhere in a meeting when the tents get started." I said, "Is this what it's leading to? If it is, Lord, then I'll take You by Your Word."

E-39 I looked around, I thought, "I'll find something impossible." And I found that old locust thicket; I said... I usually set my sights in for fifty yards. I... The Lord... I'm not a shot, but I--I--if my gun won't drive a tack at fifty yards, it's out. So then, I was... I shoot squirrels, never shoot one with his back turned, or head turned; I got to see him just right and shoot him in the eye with a twenty-two rifle. Now, if it don't, let him go. So then...
And I said, "There's fifty yards," about the distance across this building; I said, "And there shall come a young red squirrel and set on that old naked limb out yonder and I'll shoot him from right here." And there come the squirrel. I turned the gun, aimed up, through the little telescope sight I seen it's eye, shot it, dropped down. I walked over to look at it; I thought, "It's bleeding; a vision don't bleed." And I--I looked at it, picked the squirrel up, felt it; it was a real squirrel. I got real scared. And I thought, "Well, you know, it just happened, that's all; it just happened like that."

E-40 So I started to walk away, I thought, "But a squirrel out here in this locust thicket? Well, they'd be back over yonder in the woods. They wouldn't walk out there like that, and I been hunting all morning." So I stood there just a little bit, and I said, "Lord, if that was You, the Bible said, two or three witness is a confirmation. It can't happen a second time." So I walked up side the hill and set down, and I said, "Now, here I'm acting crazy." And I said, "Well, I--I'll just get ready and go home now." I said, "It'll..." But I thought, "Believe I'll try it." And I said, "And there shall come another squirrel and set over there in them bunch of grapevines, right there." I took my finger down and looked back; I didn't see any squirrel. I said, "Well, ma..." Looked back," and I thought, "what is that there?" Pulled up my telescope, and there set a squirrel looking right at me, fifty yards away. I shot the squirrel, walked over picked him up, see if it was a vision, but it--it wasn't a vision, it was a squirrel. I eat them. So they... And I--I picked up that one, and I thought, "Oh, my." I just felt real funny. I thought, "Two, but You said three."

E-41 "Well," I said, "This... I--I--I--I kind of believe it was You, Lord." I said, "Maybe You're going to do something for the people now; You're going to help Your people. So I thank You very much, and I--I thank You, Sir." I took off my hat and I said, "I--I certainly thank You, Sir. I--I believe You now, and You're going to do something for Your people, so I--I sure appreciate it, Father dear." And I said, "Now, I'll be going home."
He said, "But you said you wanted three."
"Well," I said, "yes." Now, that seemed liked it was something inside of me. I didn't hear a voice, but just something inside of me said that. "Well," I thought, "I'll make this one so radical that it--it--it'll have to be something supernatural. And I looked out in the field, towards the field there's just a big old slick snag out there with one big old limb run out. And I said, "And it shall come to pass there will be a young squirrel go out on that limb, set on the end of the limb and look over at the farmers cutting their corn," shucking their corn, "and I'll kill him from this tree right here. It shall be that way."

E-42 I stood there a minute, no squirrel, looked back. About five minutes passed, no squirrel. "Well," I said... I thought, "Well, this is enough. Anyhow, it's getting time for me to go." I said, "I better go." And I started to walk away, and as I did Something said, "But you've already spoke it. And the Scripture says 'If you'll not doubt in your heart but believe that what you have said..." Hallelujah. I waited up against the side of a tree. I looked off, looked back; there no squirrel. I waited another ten minutes, no squirrel. I said, "How could a squirrel ever get out there?" So I said, "Well, I guess I'll just move along, and I'll be going home because it's time to pick up Mr. Sothmann and them, so I'll just walk on." I started to walk away like that.
Said, "Are you doubting?" God knows how to school you. "Are you doubting that what you said?"
I said, "No, I'm not doubting." And just as I said that, coming out that limb come a young squirrel, walked out to the end of the limb, and stood looked over at the farmers. I shot him from right there, making my three squirrels. And I said, "I'm going to see if there's another squirrel in this territory." And I was about three hours late picking up Mr. Sothmann and them, couldn't even hear one. I went home. I told them. It bothered me. I didn't know what to think about it.

E-43 About two weeks later I was down in the state of Kentucky where squirrel season was still in, with friends of mine, Mr. Wood and his brother-in-law. And I was standing down there, and we went hunting that morning. And oh, windy, and the leaves all off the trees, bad time to squirrel hunt. So we... Good hunters wasn't catching over about one a day. And--and you had to be--have a shot gun to get them with it then, and me hunt... [Blank.spot.on.tape--Ed.] "And you shall have them."
And I thought, "Now, here, I don't--I don't know about that now. It's too unlikely this morning, sure enough, and not no squirrels in here at this time of year. And it so cold we had on so many clothes I was just shivering as hard as I could. I thought, "No squirrels." Leaves about that deep on the ground, you could hear you like a--a herd of antelope coming through.
And so I was walking along like that, and it struck me again and said, "Ask what you will."
And I stopped, and put my gun down, took off my hat, and I said, "Heavenly Father, I'm down here in these mountains; what--what's these things about? Is that You speaking to me? Is it You, Lord. Where are You at? I usually see that--Your Light, where are You at? Speak to me, Lord. If there's anything You want me to do, I'll do it. Have I found grace in Your sight?" I said, "I... Just speak to me."
And said, "Ask what you will, and it'll be given to you." I said, "Then if that be You, I shall have my three squirrels this morning, gray squirrels." That's reds in Indiana. And I said, "I shall have my three squirrels."
Something said, "Which way will they come from?"
And I thought, "There it is." I could hear it just as plain as you hear me." And I said, "One will come from this a way; one will come from back that way; and one will come from that way."

E-44 I leaned up against a little tree and waited a few minutes. I didn't see any squirrels, getting late, time to go back almost. I looked back across the hill and way up, about a hundred and twenty-five yards. I guess, I seen something look like it was on a stump." A gray squirrel is very small. I looked through the little telescope, and I couldn't tell if it was a squirrel or not. I kept watching it; it jumped off the stump, started down by the side of a tree. Well, that's an awful long shot. But I just knelt down on my knee and laid my gun across the side of my hand, killed the squirrel.
I said, "That then, the next one will have to come from this a way." So I just turned myself on the tree, and I said, "It'll come this a way." I waited about fifteen minutes, here come a squirrel. So I throwed another shell up in the gun and leveled down. Just as I started to level down the second squirrel come. I said, "Oh, praise the Lord; there's the second one; there they are." So I raised up, shot the first one, killed him right dead, hit him right through the eye.

E-45 And then--then this other squirrel run jumped up on a log, and it run over the log, picked up a hickory nut and started eating it, just a perfect shot about fifty yards. I thought, "There's my second squirrel, that's one, two, three, just what I asked for." I laid my gun down and shot, and I hit the log. Now, out of about a hundred and forty nine squirrels this year, I've only missed five shots. So then, I thought, "How did I miss that squirrel?" Never scared him, he jumped up, run back down at the other side of the log and stood and looked around. I put another shell in, I thought, "I'll sure get him this time." I leveled down, right across--the hair right across his eye, pulled the trigger; I hit about two foot under him. I said, "My, this gun's out. There's something wrong with this gun," not thinking. And then he jumped off the log and run right broadsided from me. I said, "Well, I haven't shot a squirrel sideways in a long time, but I'm going to see if this gun's out or not." I said, "I'll certainly get him this time. Maybe I'm just cold and shaking." So I got a little bush and leaned the gun against the bush and leveled down till it was right broad sided, not over about thirty-five yards away; the squirrel was running down the hill. Right across the mid center of him, pulled the trigger and I don't know where I hit; I missed the squirrel. And I was out of shells in my little old gun, so the squirrel went up over the hill. I thought, "There I missed three straight shots, and the whole season through and only missed five. How could it be?" Then I happened to think, "I couldn't have got that squirrel. I said the other one would come from this a way." Two of them was there. But His Word is perfect. See?

E-46 Then I started waiting, till almost dark. I said, "If the other squirrel comes I'm going to have to shoot him real close to me 'cause there's a thicket here, and he has to come down through this thicket, the only way he can. "Well," I thought, "well, it wasn't so this time. That--that anointing may be--maybe I just happened to get those two." So I went over and picked my squirrels up and started home. And it was real dark in the hollow. And I started down through the hollow, Something said to me, "What about that other squirrel?"
And I said, "Well, I--I--I've already got two, and so it's too late now; I can't even see through my scope hardly (See?), too late to get one now." And I started on down; Something said, "Turn and go back and get the other squirrel. You've already said it." So I turned, and I hadn't walked about ten steps (Now, listen close.) and I seen a squirrel run up a tree about sixty or seventy yards from me. So dark it had to be just the light across the top of the mountain or I wouldn't have seen him. And I--I leveled the gun down. I couldn't see the squirrel, kept looking back and forth. I thought, "Where's he at?"

E-47 After while looked like a knot on the tree stuck around, I thought, "That's his head." So I shot. The squirrel run down the tree and I heard something hit the leaves; I thought, "He must have jumped off." And about that time, about fifteen yards from it, another squirrel run up a tree. I said, "That was that squirrel, I missed him, he run around, run up that tree." So I watched real close. It was so dark and the wind blowing so hard. I thought I seen some leaves with something moving; I thought, "Well, I'm--I'm going to shoot at it anyhow." And I shot, I heard that squirrel hit the ground, plunk. It really killed him right out. Well, I said, "I missed him on that tree, but got him over here, just a little bit out of line." I said, "I'll go over and get him." So I walked on up the hill, and when I got to this first tree, there laid my squirrel, the first one, right in line, exactly way I pointed. God in heaven knows that's true. Right the way I pointed... Well, I went over, I said, "Well, that makes me four, He give me one for good measure. That's good." I said, "I said three and I got four; that's good."

E-48 So I went over to pick up the other squirrel, and it wasn't there. And yet I knowed I'd killed that squirrel. Well, I searched everything around there. Waiting, feeling with my hands in the darkness, through the leaves. And busted open an old log and everything. Thought he might've just hurt him, and he pulled away. Finally I found a little hole in the snag. I begin to run my stick in there and pull around, I'd feel something fall off and I said, "It's the squirrel, but the hole is too little to get my hands in; I have to get an ax or something to cut it." So I put a big rock or chunk, against it and went on down.
And I told my brethren when I got to the bottom of the hill. They begin to praise the Lord and shout. That night I was telling it amongst a group of mountain people had come, gathered in. And we were all praising the Lord. And one of my deacons, by the name of Tony, that's in my church, he was--he was with me. And that night when we started to go to bed, he prayed before those people; he said, "Now, Lord," we asked him to lead in prayer, he said, "Now, Lord, to confirm that our brother has told the truth, let him find that squirrel tomorrow in the log so we'll know he's told the truth." It looked like my heart just dropped out of me. "Know that I've told the truth? Of something like that and would tell s--a lie about it? God forbid, such a hypocrite." And I thought, "How would a man that loves me and a man of that caliber, a man that his wife lay dying on the floor and the doctors had walked away from her, went over and offered prayer for her, she got up and went to church with me. How could he question my word? How did he say that?" And the other brethren caught it.

E-49 The next morning at the table, early before daylight, he said, "Well, Brother Branham, we'll go up and get your squirrel; we'll get one today anyhow, 'cause it'll be in there."
I said, "Brother Tony, you just didn't understand. When I spoke under the inspiration, I said three squirrels. That fourth one had nothing to do with it."
"Oh," he said, "he's in that log anyhow; we'll know by that."
I looked across the table and I thought, "Brother Tony, would you--would you doubt me telling you the truth?" And I never said it; the brethren looked at each other. We went on to the woods. And when we started to leave the cars for different ways, well, I thought I'd go up and get my squirrel, if he was there. And I thought, "I'd go back and tell Brother Tony." But something just kept pressing me on. And I went on to... Now, that was just about a week before I come here. And I went on up, and when I got started up there something said to me, "What if that squirrel isn't in there? Now, what? And there your own deacon will say that it's not right." Now, the Lord knows, these words are true, exactly, perfectly, to the best of my knowledge in my heart.
And I started walking on, I thought, "Well, I sure hope it's there. That's one thing sure; I certainly hope it." I've never said nothing about that squirrel; it was... You all understand, how many understand what--what it was about? Sure. The three squirrels is what I had spoke about. The fourth one had nothing to do with it. But the Lord knows how to train and what to do.

E-50 So going on up there, that anointing struck me again and said, "If it isn't there, say it'll be there and you'll find the squirrel."
And I said, "Lord, I'm taking Your Word now." I said, "And I shall find the squirrel." On up the mountain I went. I thought, "No need me fearing any more, 'cause I'm going to find it, that' all. I done said it. And the Lord said when that anointing was on me, when I said anything, it would be that way. So I'm going on."
I hunted all around; I looked, about fifteen minutes time to get back down the mountain. I thought, "Better go get my squirrel." I went up there and pulled the chunk out the hole, begin to feel in there; I could feel that. Pick it up, feel like something fall off, like that, like the squirrel on the end of the stick and fall off. I had a big old hunting knife and got me big rock and cut the hole big enough to get my hand in. I looked down there; I was picking up some roots and it was falling, some roots under--that was laying in this old snag. I thought, "Oh, my, and we're supposed to be there exactly nine o'clock, so I thought, now with no squirrel."

E-51 And oh my, that morning was terrible; it was a blizzard and going on. I thought, "That's terrible." So I thought, "Well, there's only one thing I can do to prove it. Now, it--Lord, it wasn't Your fault. Because You--when I--You told me that, to speak, and I spoke for those three and the three was there. But Brother Tony just misunderstood it; that's all." And I said, "I'm going back down and pick him up and the other brother and bring them here and show them where the--where the stump was, to let them know that I--I'd like--I thought I was right. I told the truth about knowing the squirrel was there."
And I put it--started down the hill, and Something said to me, "But you said, coming up, that you'd find the squirrel." Amen. Oh, you just don't know what that does to me. "You said you shall find the squirrel."
I thought, "Where could I find him? Here's the woods, not a leaf on a tree, and they're all piled up around here. There's the tree where the squirrel fell. Here's just one thing he could've hid under could have been this log, and I've took every little piece away from it, not another hole in the tree nowhere, and there's the only place."
But He said, "You said you would find it."

E-52 Well, I kicked around in the leaves and everything; I thought, "Oh, Billy, you've went off of the--the deep end." And I started going on down, started... Said, "But you said you would find it."
I thought, "That's right." I said when that anointing was on me, "I shall find the squirrel." And if that's a confirmation of my ministry beginning again, then the squirrel's got to be here somewhere. I said, "I can't find it, where's it at?"
Something said, "Look under that piece of bark." And I went and picked--started to pick--I said, "Yes, praise the Lord, it's under the bark."
And I went over to pick up the piece of bark and something said, "But what if it isn't under there?"
"Oh," I said, "it'll be under there." And I picked it up, and there was no squirrel. And I thought, "There's something funny." Now... But I said, "That was the same inspiration that told me the three would be there; the same inspiration was on me when I said that would be there, so it's got..." I looked down there again, I seen just a little, couple little gray hairs sticking out from under the leaves. I picked it up, and there was my squirrel.
Now, you talk about a little Irishman shouting; you ought to heard me going down that hill. I really was a happy boy. I went home and told the folks about it. And my, how we was all rejoicing. Brother Tony said, "Brother Branham, I didn't know I prayed that way."
And I said, "But you did." And Brother Charlie and them was talking about it, how that he--he did pray that way.

E-53 So, the sec--then the day before I come here to the--to the meeting; we left Sunday afternoon. Saturday afternoon I was down to a man's house that's got a crippled girl. And she's been bound of polio since she was a little girl. And she was about thirty years old. Oh, the most afflicted child you've ever seen. I've prayed for her several times, seen cripples almost like her healed, setting right by her.
Fine family of people, if I had time to tell you the story of her father when the doctors had turned them down, four doctors passed by said, "There's not a chance." I give him up and prayed and asked the Lord to take him, went home, saw a vision. And there was a preacher there laughing at him because he was believing Divine healing. He told me, "Tell Mr. Wright, that THUS SAITH THE LORD, he will dig the grave of that preacher that's laughing at him." And he did. And he's living today, healthy and happy. And the things that's happened.

E-54 But that little afflicted girl setting there, I never could understand it, why He couldn't give me a vision for that girl. We were--Mr. Wood and I were eating dinner there. And I'd went down... He makes the communion wine for the tables at the church. I went down to pick it up. And this little girl said to me; she said, "Brother Branham, would you get me a rabbit before you go back?"
And I said, "Sure, Edith. Brother Wood and I will go out and get you a rabbit." And we picked up the gun and went out. And we was gone a little while, and got two rabbits, and come back. Mrs. Wright had dinner ready for us. Now, her daughter is a widow woman. They're poor; you just don't know how poor they are. You people around here in California don't know what poor people is till you get into something like that.
She lives in a little two room shanty way up the head of the hill. Her husband was killed two years ago on his own tractor, an alcoholic. Turned over and broke his neck... And the little boy found him. And she's got two teen-age children that's kinda going astray with no father. And that poor little old woman, quiet, humble, little Christian. Oh, I never heard her raise her voice in her life. And she was digging on them old hills up there, raising, that old crawfish ground, trying to raise a little patch of corn to take care of those children. Oh, it was such a pitiful sight.

E-55 And we were setting at the table talking, and they just love me. They got a room up there that I just call my room when I go there. Used to pastor the Baptist church there at Milltown, and so I, just had a room where I would stay with the Wrights. And I said, talking about visions; I said, "Now, you know..." I told them about what would happen. I said, "Now, like, it has to have something; the only thing I know it'll have--if it ever happens like that, it'll be a faith that God will have to give me. Because when that anointing comes on me, there's--just seems like a super faith," I said, "rises up in me, something that there's not a shadow of doubt." And I said, "Oh, how I trust." I said, "Just like I been having visions. When the Lord would tell me in a vision, 'Go do a certain thing, a certain...'" Why, my, there would be no question in my mind, just go do it. Never fails, so it's just got to happen.
See, you've got to believe that what you're doing... You got to have faith and confidence. And I have in the visions. When the vision... Listen, this might sound radical. but if the Lord God Who's here on this platform now, and can tell the secret of every heart in here, or tell you what will be or what won't be... You know that, you see it night after night. If He'd tell me that George Washington was going to rise from the grave tomorrow out of the National Cemetery, I'd invite the whole world to come see it done. That's exactly right. I believe Him. He's never failed me. And I've seen visions since I was eighteen months old. And not one time has it ever failed, and it never will, because it's God.

E-56 And so then, I was talking like that. And I said, "Now, if the Lord would tell me a certain thing would happen like little--your little cripple sister setting here, little Edith... And they were poor people, but I was welcome. Had old--big old bowl of beans, pinto beans baked with corn bread, and sliced onions. And can I eat that. So I was raised on it. And I was just eating away and having a good time. And mother Wright had baked me a big cherry cobbler, you know, and out of the little tree that I used to help her pick it out of there. Mr. Wright's in his eighties, and she's seventy something with that afflicted girl. So I--I'd just do anything for those people I could. Poor...

E-57 And we was talking about building the new church up there, the tabernacle, and--and Mr. Wright said to me, "How's the pledges coming on up at the Tabernacle?"
I said, "Brother Wright, I'm not there enough to know."
And said, "You know what?" Said, "Hattie wanted to pluge--pledge fifty dollars towards that church, and Brother Roberson, the--the trustee of the church, one of them, the chairman, wouldn't let her give it." Said, "Because that'd take her about six months to dig fifty dollars out of them hills over there." And said, "But she give twenty, and Brother Branham, she wants..."
I thought, "You know what? I--I got twenty dollars here in my pocket. Meda give it to me to pick up some eggs." I said, "I'll just give her that twenty 'fore I leave back. And just... She's away from here, and you'll never know it. So I'd--I'd bought her ice boxes and things, 'cause I felt so sorry for her up there, that little old mother trying to work away on that hill." And so, I thought, "I'll just give her these--this twenty dollars, is what I'll do. When I leave I'll just slip it so she'll get it and that's her twenty dollars she paid in on the church up there." So I thought, "I'll just give her that."
So when I said... Something said to me, "But your Lord stood one day by the side of a--a wall and seen rich men putting thousands of dollars into a treasury. And a little widow come by and she only had three pennies, all her living. And now, what would you have done if you'd have stood there? You'd see that little widow put them three pennies in, you'd run, say, 'Oh no, sister, don't do that, don't do that, because we got plenty in here; we don't need that.' But Jesus never told her not to do it. He let her go ahead and do it. Because He knowed He had something for her down the road (See?), little something better." You see? So He just let her. God loves a cheerful giver.
So I said, "Well, I will just keep my money in my pocket then (See?), that's all right then; I'll just let it go 'cause maybe the Lord..."

E-58 And we was setting there, and I said, "Now, these vision that come..." Now, listen close now, we're fixing to close to something else. Now, remember, this has been less than two weeks ago, or just about two weeks ago. And I said, "The thing that puzzles me, Brother Wood..." And he was setting, like here by the side of me, still at the table, little old porch of a thing out there, been--had been screened in; they'd walled it in to try to make another room out of it. An old clapboard shingles and houses, holes all through it... And I said, "What's bothered me always has been this. On those squirrels," I said, "where... Brother Wood," I said, "we're supposed to be good squirrel hunters. I hunted since I was a little boy." And I said, "And--and you're an expert hunter." And I said, "Since little boys we've hunted squirrels. Under those conditions, Brother Wood, where did those squirrels come from?" I said, "I can't never figure it out. I was standing right there looking over the grounds, and I said, 'There shall be a squirrel right there.' And I'd been setting there for forty-five minutes. And no more than I took my finger down, there was a squirrel. And each time it was that way. The squirrel come from nowhere."

E-59 And I said, "The only thing I could think it to be, would be this, when God was trying to tell Abraham, what--how He was going to bless him." I said, "If this be my new ministry that's coming in, something greater, that He will finally confirm in that little building..." I said, "If it be that, like Abraham, the thing that Abraham needed was a sacrifice instead of his son, in Genesis 22. And then when God held his hand from sacrificing his son, there was a ram there. Where did that ram come from? He was a hundred miles from civilization, three days back, a journey. Any man can walk twenty-five miles a day. I walked thirty and thirty-five lots of times. And today we travel by car and--and so forth. Them days their whole way of travel was either by riding a donkey or--or walking. And he was three days back, and then lifted up his eyes and saw the mountain far off. And besides that, he was up on top of the mountain where there was no water. And what would the ram be doing up there? And it'd killed by wild beasts if it'd been away from civilization. Where did the ram come from? That's the reason Abraham called the name of the place Jehovah-jireh, the Lord will provide for Himself a sacrifice. He's able to speak it into existence."
I said, "If the Lord was confirming my ministry there, to let me know that He's going to help His people and let me do it," I said, "then the same Jehovah-jireh... I was in need of a squirrel the same as he was in need of a ram, and I believe Jehovah-jireh placed it there by His same spoken Word. It wasn't me anyhow, 'cause I didn't know what I was saying. He said it Himself."

E-60 And little old quiet Sister Hattie, setting back there, little dust bonnet on like the country women wear there. And she'd put on a little clean dress to come over to help her mother cook me a dinner. And she was setting with her hand like this, and she said, "That's nothing but the truth." She said the right thing. Here's my Bible, and as a servant of God, I say this. I could hardly hear the last she said. Her mother was trying to say something, but I didn't get it. I...
Just as she said that, she said the right thing. The Spirit of the Lord said to me, "Tell her to ask what she will, and you give it to her."
I--I couldn't speak. That room, everybody, felt strange. I said, "Sister Hattie."
She said, "Yes, Brother Branham."
I said, "THUS SAITH THE LORD, speak anything that you desire; I don't care what it is. If you want to know that God's give this ministry, speak anything that you desire. THUS SAITH THE LORD, if you'll speak it, I'll speak it behind you and you'll have it right here." Eight people standing there looking...
She said, "Brother Branham, what shall I say?"
I said, "It's up to you."

E-61 There set her crippled sister, her aged father. She was poor; she could ask for--for money. She could've asked for anything she wanted to. I said, "Ask anything that's in your heart, anything that you want to; you ask it, and THUS SAITH THE LORD, I'll speak it behind you and you'll have it."
She said, "The salvation of my two boys."
I said, "You have it, in the Name of the Lord." And those two little modern teen-age snicklefritz boys, that had hated the very cause of Christ grabbed one another and begin to scream the blessings of God. The power of God struck that place. Banks fell into his plate. I don't know what happened for about ten minutes.
Friend, do you realize what that was? I have never in all my life had felt such anointing. The first time it was ever performed on a human being, it bypassed aristocrats, it bypassed everything else, and went to a poor little old widow woman living up on the hill there. And God knowed what she'd ask. Her two boys was gloriously saved the very minute it was spoken. If she'd have asked for ten thousand dollars, it'd have been given to her. If she'd have asked for her sister's healing, it'd been given to her. Anything she would've asked, it would've been given to her.

E-62 I believe that the church of the living God is moving into a sphere now that's going to shake the whole world. That's the first time it's been since the days of Jesus of Nazareth to a human being. "Ask anything that you will, and it shall be given unto you, anything you desire." Don't you see the words of Jesus Christ being fulfilled? Oh, it's going to come to pass pretty soon. I'm looking for it to happen in this meeting. I'm wanting it to happen now, that that anointing will strike the whole church of the living God, and she'll rise to her feet like a mighty marching army. The sick will be healed by a word; the blind will see; the deaf will hear; the dead will be raised up; and the power of God will shake the world with the church of the living God. We're in the process of it now. I believe it's soon coming to pass. I believe it will be just exactly that way. I believe it's going to strike the church of God soon, and it's going to start a revival that'll shake the world. I believe it.

E-63 The Lord God of heaven Who made heavens and earth, whose servant I am, and stand here now before you, and in the Name of Jesus Christ, those words are true. Oh, we're near something. My heart's waiting with anticipation. I can't even rest in my hotel room. Last night I couldn't sleep at all. It's never left me; it... I couldn't sleep on the road out here; I didn't sleep for about two or three hours a night. I just can't rest because I know that something's fixing to happen. Our God's going to move on the scene just as sure as we're standing here.
Just as sure as He said back yonder about the discernment in the hand and the secrets of the heart, He's promised something else, and here it is already confirmed among the people. People standing there... And last Sunday morning in our church there at Jeffersonville, or Sunday a week it is now, when I told that, there stood the whole Wright family giving testimony. The blessings has never left that house. They said they just--it don't seem like the same place. That little woman that never screamed in her life, I guess, till she--since she was a baby, you could've heard her for three city blocks screaming the praises of God. And the power of God had--we was so numb till I couldn't say nothing; I had to walk out of the building. I was anointed by the power of God. He's God. He lives.

E-64 I feel that one great thing is necessary. The Holy Spirit's speaking to me now about, I believe we ought to have a night, this night that we should consecrate ourselves. Don't you think so? Are you ready, church of God? Are you ready for such a move? Have you buried every sin in the Blood of Jesus Christ? Have you confessed all your wrongs?
Oh, ministers of the Gospel, my precious brothers, I tell you the truth, so help me, God knows that's true. And we're just shadowing something near at hand now. I don't know just where, when, or how, but I'm told you exactly the God's truth, and God knows that's true. The Holy Spirit's here now, healing, healing. Let's get our souls healed tonight; let's get ourself fixed in condition.

E-65 I told Billy not to give out any prayer cards tonight. I didn't want a prayer line. I want a consecration. I want this church to draw so close to God. I want it to get so close to God until when the--we might be in this meeting here, that that'll break forth through this church here. I'm telling you: when that takes place, the coming of the Lord is at hand. The enemy with their atomic bombs is coming in like a flood. The Spirit of God's rising a standard against it constantly.
And just remember, just as I told you about--from the discernment, taking the hand, to the secrets of the heart, how them things is fulfilled every time, so has this happened just exactly the way it said it would be. And it's just exactly with the Scriptures. As it was proved to you about knowing the secret of the heart, how that Jesus looked upon the multitudes, and discerned, and could tell the people that touched His garment, and so forth, how that that rain, latter rain, former rain and latter would be together, as we had yesterday. That's exactly.

E-66 Don't you fear, church of God. I know you got a lot of scruples among you. You've got a lot of up-sets, and down-sets, and everything else, but still you are the church of the living God; by the grace of God you are. No matter what you've done, or how you done, God forgive you of your sins; He wants a consecration.
How did Balaam look down upon Israel and said, "They done every dirty thing that could be done." But he failed to see that they was the church of the living God. There was that smitten rock and that brass serpent before them, an atonement laying there for them. And every one of you that's been baptized with the Holy Ghost, the Blood of Jesus Christ cleanses you from all sin. Hallelujah.
The Spirit of the Lord is here now. That's in the Name of the Lord I speak. If anybody don't believe it, speak to God about your sickness and find out. Just see if it isn't the truth.

E-67 [Tongues and interpretation are given--Ed.] Amen. I picked up that some was wondering. Let me straighten this; one was speaking not too many words. The other was interpreted many words. The woman went from the interpretation into prophecy. That's exactly it. Get it right; that's exactly right. She spoke the truth. Amen.

E-68 The Holy Spirit is here, the Power of the living God. Sick, there's no need of being sick. You believe? Where's somebody that's crippled, afflicted? What about you over there in the wheelchair? You believe? You do?
There's a man setting back there behind there, looking over towards him, wearing a red tie. The Angel of the Lord stands over that man. I don't know him: got cataracts on his eyes though. That's right. You're not from here: Salt Lake City. This is your last night to be here. You want to go back and get well? Rise and accept your healing then; believe it. Amen. "If thou canst believe..." Have faith in God.
You setting in that wheelchair over there, you're dying. Death has you overshadowed with cancer. You can't live setting there. You believe the Lord God, believe He's in the midst? Rise to your feet, scoot back your wheelchair and go home.
What about you here, somebody out here? That... Mr. Hammond, what about you? Do you believe that the Lord God can make you well? You was setting there praying. Believe He will make you well? If you do, believe and go home, get well. Hallelujah.

E-69 The Lord God is in the midst of His people. Do you believe it? Let us all rise to our feet. This is the hour of Divine consecrations, if you can believe. The Lord God requires a consecration. He cannot break forth upon us until we've been so surrendered to His will, to His power. He cannot break forth until we have our hearts so cleansed from sin and things of the world, until the Holy Ghost can ride in upon us and so surround us now, as He has me right now.
How do I know these things? It's not me; it's Him that's speaking. I've told the truth about Him. There is breaking forth something new. Watch and see, it's already happening. It'll break forth just as certain as I'm standing in this platform. All right, be ready for it, to receive the Lord God in great blessings. You church of the God, church of the living God, each one of you, now, let's take this night for this, a consecration, a consecration to God. That you'd take...
You sick people, forget your sickness. For the God of heaven stands here. Where's He at? All over you, all through you, all in you. God of heaven... Sure He is. Raise your hands, raise your voices. Consecrate yourself to the Lord.

E-70 Lord God, I consecrate myself. Help me in this new ministry, Lord, that Your power, and Your strength, and Your mercy will anoint me with the Holy Ghost, and that You'll consecrate this church and these things that I said about these animals that You spoke into existence. Lord God, take Your church into power, into Your custody, and fill with the Holy Ghost. O Lord, forgive the sins of the church. Forgive our differences, Lord, and pour out from on high the baptism of the Holy Ghost freshly anew upon Your people. Grant it, Lord.

E-71 Put your hands in the air, praise Him. Sing glorious praises. Consecrate yourself to Him. The man's out of the wheelchair, praising God with his hands up in the air. The man was in the wheelchair is out giving God praise. Hallelujah. Give Him glory, all ye people. Let the Holy Ghost take over the meeting and carry it into consecration. Each one of you dig down in your hearts and take out all the root of bitterness. Take out all the sin, all the unbelief, all the skepticism that you've had in your heart; throw it out. Get ready; the Holy Ghost is going to do great things in the midst of you.

E-72 Lord God, hear the prayer of Your children, consecrating themselves to You. We come believing. We believe you, Lord; with all of our hearts we believe You. We repent of our sins. Lord, forgive me of all of my mistakes. Forgive my ministering brethren for their mistakes. Forgive the church of their mistakes. Lord God, sanctify our hearts so deeply with love and with power and with consecration. Find favor with us, Lord. Pour out Your power. We would not do anything wrong. I believe every man in here would've made the same thing that night when it was given to speak evil to that boy. We would not use Your power for evil things. We would use it, Lord, only for Your glory to heal Your sick children.
Oh, Lord, send Your power, send it upon us, Lord, not for our will, but for the glory of God. The heathens are raging, they're saying... They're imagine vain things. But let the Holy Ghost shake this place again where we're assembled together, telling the stories of the power of the Lord God. Grant it, Lord. Let the rushing mighty wind sweep through every heart, burn out all sin, all iniquity, all doubts, all fears, and may every person become a consecrated saint unto Thee. Hear us, O Lord. May we go from here with boldness. May we go with a deep settled peace in our heart, with a real faith that'll shake mountains, to where we ask. Grant it, Lord.

E-73 Bless my ministering brethren. Bless all that's present. Bless the sick people. Here You've healed the sick. Here's the afflicted, and setting in wheelchairs standing up, those with crutches throwing them on the floor, the sick and the afflicted with their hands in the air praising You. We love You, Lord. We believe You; we know that You're God. We know that these things that's asked, You said, "When you pray, believe that you get what you ask for, and it shall be given unto thee." That's Your Word Lord; we believe it, and our prayers. Oh, thank You, Lord Jesus, for Your promises, for they're all true. They're yea and amen to each one. Hear us, Lord. Speak through us and use us for Your glory. We consecrate ourselves to Thee. We dedicate ourselves.
I dedicate myself anew over this pulpit tonight, Lord. Lord God, try me, if there's any evil in me, take it away, Lord. If there's anything that You could use me for to help Your church and Your people further to a better ministry, to a better understanding of God, here I am, Lord, speak and Your servant will hear. I'll answer, Lord, just speak and I'll do anything that You'd say to me to do.
Lord God, may I have favor in Your sight, not for self glory. You've tried me in the fires of that, Lord, but for the help of Your church, and the sake of Your people that's scattered throughout the world now. May they become together as one church, as one unit, as one... As one person may we stand in the power of the resurrection. And may You pour out Your Spirit and gifts upon Your church that'll be a outstanding thing to the world, Lord, that'll cause all men to know what they have left behind. Grant it, Lord. We give these prayers to You for answer, believing that You'll do it, in the Name of Your Son, Jesus Christ. Amen.

E-74 I love Him, I love Him
Because He first loved me,
Do you love Him? Raise up your hands like this. Just raise your hands and praise Him, all your heart. Just give Him praise.
... Calvary's tree.
I love Him, (You really do it? Amen.)
Because (Because why?) first loved... (Do you really love Him? Just raise your hands now. Praise Him.)
... salvation
On Calvary's tree.

E-75 Oh, isn't He wonderful? Isn't He grand? Do you feel like the Holy Ghost, the Blood of Christ has washed your heart free from sin, you feel good now? How many's consecrated their life's anew to God, raise your hands. "I consecrate myself to Thee, O Lord, Thou art my God; my Saviour is Jesus Christ. And I now give myself fully and completely to Thee for Thy service." Let it be like that in your heart. I believe God's going to do a great thing among us. It's already started. And if it's started like this, what will it be after it goes a little while? Blessed be the Name of the Lord.

E-76 All right, let us sing this good old hymn of the church now before we leave, "My Faith Looks Up To Thee." That's where we stand; that's the only thing that'll move a mountain. That's when God has to anoint you to such faith that it cannot fail. "My Faith Looks Up To Thee," let's sing it now with our eyes, and our hands, and our hearts lifted to God. All together now.
My faith looks up to Thee,
Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now, hear me while I pray,
Take all my sin away,
Nor let me ev--this day
Be wholly Thine!
Let us bow our heads as... [Brother Branham begins humming--Ed.]
... life's dark maze I tread, (In the field...)
And griefs around me spread,
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrows, fears away,
Nor let me ever stray
From Thee aside.
[Brother Branham begins humming--Ed.]...?...

Up