La Porte dans la porte
1 Merci beaucoup; vous pouvez vous asseoir. Je considère certainement ceci comme un grand privilège, d'être ici ce lundi soir et de voir cette belle assistance affamée et assoiffée de Dieu.
Je crois que les Ecritures disent : «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» Et si Dieu nous a donné cette promesse bénie, alors la seule chose qui pourrait nous empêcher d'être comblés de tout ce dont nous avons soif serait notre manque de foi en cela. Si nous pouvons tout simplement croire maintenant que Dieu nous accordera la chose même pour laquelle nous sommes ici, ce soir, nous rentrerons chacun chez soi très heureux et satisfait.
Je suis si heureux de ce qu'Il pourvoit à tous nos besoins. Il a promis qu'Il le ferait. Or, Il n'a jamais promis qu'Il pourvoirait à nos désirs, mais c'est à nos besoins qu'Il pourvoira. J'en suis très heureux, car bien des fois nous désirons des choses qui ne nous sont pas profitables.
2 J'y pensais l'autre jour, pendant que j'essayais de me raser avec un rasoir à main. Et, oh! la la! j'étais très maladroit avec; je ne l'avais jamais fait auparavant. Et mon petit garçon, Joseph, disait : «Papa, laisse-moi le faire aussi.» Il a cinq ans... Et je me suis donc dit... Et il pleurait parce que je ne voulais pas lui donner le rasoir. Mais, vous savez, je me suis gardé de le faire.
Et c'est ainsi qu'est Dieu. Parfois nous pensons que nous devons avoir certaines choses, mais nous nous ferions du mal avec. Si donc nous sommes tout simplement soumis et humbles, comme de petits enfants devant Lui, Dieu pourvoira à ce dont nous avons besoin.
Et si - et si moi, qui suis un père de chair et terrestre, j'aime assez mon petit garçon pour ne pas lui donner un rasoir à main, peu importe combien il pleure pour l'avoir, à combien plus forte raison notre Père céleste se garderait-Il donc de même, malgré nos pleurs pour obtenir quelque chose dont nous pensons avoir besoin! Et Il nous a promis que tout concourrait au bien de ceux qui aiment Dieu. Et il est aussi écrit : «Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité devant Lui.» Quelle promesse!
3 Aussi ai-je toujours un petit slogan que je donne toujours aux gens, à savoir : Faites trois choses dans la vie; la première chose, faites ce qui est juste; c'est votre devoir envers Dieu. Pensez juste; c'est votre devoir envers vous-même; et vous êtes tenu de bien finir. C'est l'exacte vérité. Faites ce qui est juste, et puis pensez juste. Et aussi longtemps que vous agissez correctement, vous ne pouvez pas être dans l'erreur.
Quand mon fils, Billy, à environ quatorze ans... Avant que je ne l'envoie à l'école biblique, il était dans une école officielle et ne fréquentait pas un très bon milieu. Tous les enfants, les filles, les garçons fumaient et se conduisaient mal... Et un jour, je suis rentré à la maison et me suis assis. Et Billy habitait chez sa grand-mère. Et pendant que la Présence du Seigneur était là, une vision est venue: j'ai vu mon fils avec une cigarette en main. Cela a failli me tuer.
4 Ainsi, quelques instants après, sa bicyclette s'est arrêtée devant, et il est entré et a dit : «Bonjour, papa!» et il a accouru et m'a entouré de ses bras.
Je l'ai pris dans mes mains et j'ai demandé : «Billy, quand as-tu commencé ceci?»
Il a demandé : «Quoi, papa?»
J'ai répondu : «A fumer.»
Il a dit : «Je ne fume pas.»
J'ai dit : «Ne me dis pas ça. Tu fumes, Billy.»
Il s'est mis à pleurer. Je ne pouvais m'en empêcher. Je suis allé dans la salle de bain; je me suis assis là, et j'ai pleuré comme un enfant. Je me suis dit : «Sa mère est dans la gloire et la dernière chose qu'elle m'a dite, c'est : 'Prends soin de Billy.' Et voici que je me suis efforcé de lui montrer l'exemple, mais de le voir faire une telle chose!» Cela me tuait presque.
5 Je l'ai donc emmené en promenade. J'ai dit : «Fils, tu quittes là-bas maintenant même. Je vais t'envoyer à l'école biblique, peu importe combien tu te sentiras seul.» Et j'ai donc ajouté : «Je veux que tu étendes les bras comme ceci.»
Et il l'a fait. Il a demandé : «Qu'est-ce qu'il y a?»
J'ai dit : «Ça, c'est la gauche, et ça, c'est la droite. Eh bien, tu ne peux pas aller dans les deux sens à la fois. Tu as pris la forme d'une croix.» Et j'ai dit : «Aussi longtemps que tu agis correctement, il se peut que tu penses que tu agis mal, mais tu es tenu de bien finir. Tu ne peux pas aller à l'est et à l'ouest à la fois. Tu ne peux pas faire ce qui est juste et ce qui est mal à la fois»
Parfois les gens agissent mal, pensant bien agir; mais ça finira mal. C'est pourquoi, pensez toujours juste, faites ce qui est juste, et vous finirez bien; vous devez le faire. C'est exact. Faites ce qui est juste; c'est votre devoir envers Dieu. Pensez juste; soyez sûr que vous devez bien finir; et vous finirez bien.
6 Ensuite, j'avais toujours un petit slogan que je disais aux gens que je mariais. En voyant un jeune couple qui vient devant moi, ça me rappelle toujours Christ et Son Epouse, ce grand souper des noces auquel nous brûlons d'assister. Et de les voir là, qui sont jeunes, avec leurs yeux qui brillent, pendant qu'ils se tiennent là debout pour faire ce voeu qui les liera pendant le voyage de la vie.
Je leur dis toujours quelque chose du genre : «Maintenant, vous désirez être heureux, et vous ne pouvez pas être heureux sans Christ. Il n'existe pas de foyer heureux sans Christ.» Je veux que vous m'en montriez un. Vous avez des apparences, mais vous ne pouvez pas être heureux sans Christ. C'est juste. Non, vous ne faites que - vous êtes en train de peindre un feu.
C'est comme une personne qui prétend être chrétienne... Comment peut-on se réchauffer à la peinture d'un feu? La peinture d'un feu ne réchauffe pas. Il faut un feu réel pour réchauffer.
7 Nous pouvons lire l'histoire et voir ce que le Saint-Esprit a fait le jour de la Pentecôte. C'était à la Pentecôte, il y a deux mille ans. Si ce même feu ne produit pas les mêmes résultats aujourd'hui, à quoi nous sert un Dieu historique, s'Il n'est pas le même Dieu aujourd'hui?
C'est comme nourrir votre canari de vitamines pour qu'il ait de bonnes et solides ailes et de le mettre en cage. A quoi lui servent ses ailes? Vous voyez? Puisque vous n'allez pas prêcher le Plein Evangile, croire chaque chose, et recevoir le Saint-Esprit comme autrefois, à quoi bon avoir la Bible, s'Il est le même Dieu? Vous voyez, cela - c'est un - Il doit être le même, en d'autres termes cela ne sert à rien d'aller à l'école pour apprendre la théologie et tout, si vous voulez faire de Lui un Dieu historique. Il est le même ce soir.
8 Et je dis toujours à mes jeunes couples ceci : ce bonheur-là ne consiste pas dans le nombre de biens de ce monde que vous possédez, mais plutôt dans la satisfaction que vous tirez de la portion qui vous est donnée. C'est aussi juste.
J'ai vu des couples qui n'avaient rien. J'ai marié un couple il y a quelques années. Je ne sais plus comment ils m'avaient demandé de les marier, mais le garçon était un ami à moi. Son père travaillait avec moi à la compagnie des services publics, un jeune homme très perspicace et très intelligent, et il a épousé la fille d'un millionnaire. Les poignées des portes de leur maison valaient quatorze carats. Et j'ai dû conduire les - les cérémonies pendant très longtemps, aller là-bas, jeter du riz et des histoires, et s'agenouiller sur un oreiller en soie. Et, oh! ce genre de cérémonie...
9 Et après que je les ai mariés, environ trois mois plus tard, mon frère m'a dit qu'il avait un couple qui allait se marier, seulement le garçon n'avait pas assez d'argent pour se marier. Il avait une petite amie, mais il n'avait pas d'argent pour payer le prédicateur. Et il a dit : «Eh bien, mon frère n'a jamais demandé à quelqu'un de payer pour quoi que ce soit.»
Et je... Vous savez, j'ai cinquante et un ans, cela fait trente et un ans que je suis dans le ministère, et jamais je n'ai prélevé une offrande de ma vie. Jamais je n'ai prélevé une off-... Je n'en ai jamais eu l'intention. Je - je ne le fais donc pas. Il n'y a pas de mal en cela. Cela doit se faire. Mais je... Pour tout ce que quelqu'un me donnerait, n'importe quoi, pas de problème; s'il ne le fait pas, il n'y a pas de problème du tout. Il - Il peut faire tomber de la nourriture du ciel, je laisse donc cela aller comme ça. C'est pourquoi, je crois en Lui. Je n'ai jamais manqué à manger; j'en ai renvoyé à plus tard, mais je n'en ai - je n'en ai pas encore manqué. Et ça a toujours été une bonne chose de Le connaître.
10 Ainsi, quand - quand ce jeune couple est venu, j'ai considéré ce garçon qui se tenait là. C'était à l'époque de la crise économique, il... Il avait un vieux pantalon délavé et une vieille chemise, une partie du col boutonnée plus haut que l'autre... Il avait vraiment besoin d'aller chez le coiffeur. Cette petite demoiselle avait fait de l'auto-stop depuis Indianapolis; ses petits pieds étaient pratiquement sur le sol. J'ai eu envie d'acheter une paire de chaussures à cette enfant. Une très jolie petite demoiselle...
Et quand je... J'ai demandé : «Où vas-tu l'amener, fils?»
Il avait un vieux wagon à la rivière où il y avait autrefois une vieille usine sidérurgique Dial, où on faisait... On y fait le puddlage [ancien procédé métallurgique pour l'obtention du fer - N.D.T.] Eh bien, il allait s'y rendre et vivre dans ce wagon.
Et j'ai demandé : «Que vas-tu faire si ce boulot se terminait et que tu n'avais rien, que tu n'avais même pas de quoi manger?»
Elle a répondu : «Je - je l'aimerai quand même.» C'est juste; c'est ça.
11 Eh bien, un jour, je suis allé là, j'allais rendre visite à mes amis qui vivaient à Silver Hills. Et Herman, je le connaissais très bien, Herman Holtz, un très bon ami à moi, il a épousé la fille de E.V. Knight. Et ils avaient une belle maison; il n'avait plus besoin de travailler, ils avaient tout ce dont ils avaient besoin, car ils avaient beaucoup d'argent, il gérait de grandes entreprises de sable et tout qui étaient à la rivière et ainsi de suite.
Et je me suis rendu là pour le voir au bon moment, je pense. L'un était dans un coin, et l'autre dans l'autre coin, et ils se disputaient. Et ils avaient été à une soirée dansante la nuit précédente, à une fête, et un homme avait dansé avec elle, et cela l'avait irritée elle, ou plutôt lui. Et donc, voilà; ils se disputaient.
12 Et quand je suis monté sur le porche, savez-vous ce qu'ils ont fait? Ils se sont précipités et se sont tenus par la main l'un l'autre, et ils sont venus à la porte et ont dit : «Bonjour, Frère Branham.» Eh bien, ça c'est un feu peint. Ça ne dure pas. Ça ne vaut rien.
J'ai dit : «Je suis content de vous voir tous.» J'ai demandé : «Etes-vous heureux?»
- Oh! Oui chérie, n'est-ce pas?
J'ai tout de suite compris; je les avais déjà entendus quand je suis arrivé près de la maison. Vous voyez? J'ai compris qu'ils se disputaient. Eh bien, ils ont continué, mais vous pouviez voir que ce n'était pas vrai, on sentait que ce n'était pas vrai.
Un jour, je me suis dit que j'irais voir ce qu'était devenu ce couple que j'avais marié et qui vivait dans un wagon. Je travaillais donc pour le compte de la compagnie des services publics; j'y ai été ouvrier de ligne pendant dix-sept ans. Je me suis rendu à la rivière et j'ai un peu fait l'hypocrite, j'ai mis mes crochets de sécurité et je me suis mis à longer la rivière comme si j'examinais les poteaux.
13 Je me suis approché furtivement, et j'ai vu sa vieille Chevrolet là, avec les phares rafistolés à l'aide du fil de fer de mise en balle. Et je me suis approché de la porte. Je les ai entendus parler. Et il s'était trouvé du boulot à la P.W.A. [sigle anglais pour Administration des Travaux Publics - N.D.T.], ou je ne sais où, ils travaillaient là. Et il avait travaillé dans une entreprise de bois là-bas, gagnant environ huit ou dix dollars par semaine. C'était pas mal d'argent. Et il avait donc...
Ils avaient pris ce vieux wagon et l'avaient garni de journaux et de «boutons vulgaires». Qui sait ce qu'est un «bouton vulgaire»? De quelle partie du Kentucky es-tu, fils? Prenez un carton, enfoncez-y une pointe, et enfoncez-la dans le mur. Vous voyez? Et le papier et le journal...
Il avait apporté quelques vieilles caisses, et ils s'en étaient fait une table. Mais, frère, si jamais j'ai vu le ciel sur la terre, c'était cela. Elle était assise sur ses genoux. Il avait ôté son vieux chapeau dont le sommet était enfoncé, il y avait vidé l'enveloppe contenant son salaire. Et ils avaient mis là tel montant pour la nourriture, et tel montant pour l'assurance, et tel montant pour ceci.
Il disait : «Chérie, je voudrais vraiment t'acheter cette robe-là. Je crois qu'elle coûtait environ un dollar et vingt-cinq cents, quelque chose comme ça.»
Elle a dit : «Mais chéri, nous... J'apprécie cela.» Un bras autour de lui comme ça...
Et il l'a regardée. Et je me tenais là comme un hypocrite, en train de regarder, vous savez. Et ils se sont donc mis à compter cet argent, et ils n'en avaient pas assez pour nouer les deux bouts.
Et il a dit : «Bien, j'ai travaillé jusqu'à... J'ai fourni tant d'efforts. La petite robe est exposée là dans la vitrine, elle coûte un dollar et vingt-cinq cents. Ne pouvons-nous pas laisser tomber l'assurance ou quelque chose d'autre?»
Elle a répondu : «Non, chéri, j'apprécie cela.» Oh! Il passa ses bras autour d'elle.
Et je me tenais là et j'ai tourné de ce côté et j'ai levé les yeux vers le sommet de la colline, et je pouvais voir la maison de l'autre couple, la flèche au sommet de la maison. Je me suis dit : «Qui est l'homme riche? Lequel voudrais-tu choisir, Billy, si tu devais choisir?» Laissez-moi avoir une vraie et authentique femme, une femme qui m'aime. Laissez-moi vivre par ici dans un wagon. Car, je vous le dis, l'argent ne peut pas procurer le bonheur et la satisfaction. L'argent ne peut pas procurer l'amour. Voilà les choses réelles.
14 Bien, voilà que je me mets à parler. Bien vite, le temps sera parti. Et inclinons la tête juste un instant et parlons maintenant au Seigneur.
Notre Précieux Père céleste, nous nous approchons des ombres de Ta miséricorde au Nom du Seigneur Jésus, sachant ceci qu'Il nous a promis que nous pouvons avoir une entrevue avec Toi n'importe quand et être sûrs de l'obtenir, si nous venons en Son Nom. C'est pourquoi, Seigneur, nous n'avons aucune justice, aucun renom. Nous ne possédons rien de cette vie, et ne connaissons rien, ici sur terre, par quoi nous puissions nous approcher de Ton trône, si ce n'est par le Nom de Jésus. Et nous venons humblement, Seigneur, T'offrir l'adoration de nos coeurs, pour L'avoir envoyé sur terre, afin que nous puissions avoir cette grande voie d'accès pour entrer dans Ta Présence par le Sang versé au Calvaire, et que nous ayons l'assurance que Tu entendras notre prière.
15 Nous Te remercions, Père très saint, de tout ce que Tu as été pour nous jusque là dans cette série de réunions. Nous avons vu Ta très puissante main descendre dans l'auditoire et convaincre les pécheurs qu'ils avaient tort, nous les avons vus venir à l'autel avec repentir et - et T'accepter comme leur seul Sauveur et Seigneur. Nous avons vu, Seigneur, ceux qui étaient malades et souffrants quitter le bâtiment bien portants, se lever des fauteuils roulants et s'en aller en marchant. Nous Te sommes reconnaissants, Père céleste, pour ces choses.
Puis, nous avons vu Ton Saint-Esprit oindre cet auditoire au point qu'il n'y avait pas de secret dans un coeur que Tu n'aies révélé, accomplissant les Paroles même dont Il a promis l'accomplissement. Oh! Notre Père, sois miséricordieux envers nous, créatures indignes. Nous n'arrivons pas à Te l'exprimer, Seigneur, tel que nous le souhaitons. Combien nous T'aimons et T'apprécions pour ces choses!
16 Nous savons qu'en cette heure sombre des événements finaux de l'histoire du monde, où les hommes sont confus, et les gens courant d'église en église et de lieu en lieu, changeant des lettres et les amenant de lieu en lieu, nous avons néanmoins trouvé ce lieu permanent de repos en Dieu.
Combien nous Te remercions pour le Saint-Esprit qui nous console en cette heure! Et nous prions, Père, qu'Il demeure avec nous pour toujours, alors que les ombres s'allongent et que nous savons que le soleil se couche sur la civilisation.
Ô Dieu, nous voulons prier maintenant pour cette grande nation qui est la nôtre, pour laquelle le moment est venu de changer de président. Cela peut paraître comme une chose insignifiante, mais, ô Dieu, cela pourrait changer la destinée de cette nation. Ô Seigneur, Toi qui pouvais choisir les prophètes et - et oindre les rois, nous prions que le Saint-Esprit oigne la personne qu'il nous faut en cette heure. Accorde-le, Seigneur. Alors que de grands meetings ont lieu dans les deux partis... Père, nous comprenons que Tu ne T'intéresses pas aux partis; c'est sur l'homme que Tu peux compter. Je prie donc, Père, que dans l'entre-temps ils élisent la personne qu'il faut pour cette heure.
Nous savons aussi que l'heure doit venir où la mauvaise personne sera élue - élue. Nous prions donc, Père, que Tu nous accordes un peu plus de temps pour faire entrer les perdus. Que s'il y en a ici ce soir, vu que les ombres s'allongent, puissent-ils venir gentiment au Seigneur Jésus et être sauvés. Guéris les malades et ceux qui sont souffrants. Fortifie l'Eglise. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.
17 Frère Borders qui a lu l'Ecriture il y a quelques instants... Parfois, je La lis moi-même, mais je me suis dit ce soir que je demanderais à frère Borders de La lire pour moi, Apocalypse chapitre 3, verset 14, ainsi que la suite de ce chapitre.
En effet, après qu'on a lu les Ecritures, et qu'on s'est mis ensuite à chanter le cantique, à ce moment-là, j'ai saisi les mains de frère Mercier qui se tenait là derrière.
Il a demandé : «Pourquoi avez-vous fait cela?»
J'ai dit : «Ecoutez ce cantique.»
Il a dit : «Je vois ce que vous voulez dire. 'Croire seulement'; croire simplement ce qui est écrit.»
Ce message est un message adressé à cet âge-ci de l'église, l'âge de l'église de Laodicée, qui était un âge de l'église tiède. Maintenant, je me confie en Dieu ce soir pour tirer quelque chose de ce texte que je m'en vais choisir, qui est le verset 20. A partir de ce texte, je voudrais dire ceci, ce qui est dit : «Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un entend Ma voix et M'ouvre, J'entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi»; je désire en tirer le sujet : La porte dans la porte.
18 Bon, c'est plutôt une scène inhabituelle. Et c'est un texte inhabituel. Mais vous savez, Dieu est inhabituel. Dieu fait les choses d'une façon inhabituelle, à un moment inhabituel, à un endroit inhabituel, parfois pour des gens inhabituels. Dieu est inhabituel; bien des fois, Il fait des choses inattendues.
Et puis, on pourrait aussi dire à cet auditoire constitué de plusieurs centaines de gens : «N'est-ce pas là un texte un peu court à prendre : 'La porte dans la porte', prendre environ sept mots de l'un des versets?»
Bien, ce n'est pas la quantité de la chose qui compte; c'est la qualité qui compte.
19 Il y a quelque temps, j'ai entendu une - une petite histoire concernant un petit garçon qui fouillait dans le grenier. Et il - il a trouvé un timbre dans une vieille malle, un petit truc minuscule jauni par l'âge. Et le petit garçon avait envie d'une crème glacée. Il y avait donc un philatéliste [collectionneur de timbres - N.D.T.] au bas de la rue, chez qui il s'empressa d'aller vendre le timbre; il se disait qu'il aurait cinq cents avec lesquels il se procurerait un cornet de crème glacée.
Quand le collectionneur l'a mis sous la loupe et l'a examiné, il a dit: «Je vais te donner un billet d'un dollar.» Eh bien, la vente fut très vite conclue, car il était heureux de recevoir ce dollar. Il descendit tout au bas de la rue songeant dans sa tête à plusieurs cornets de crème glacée.
Plus tard, si j'ai bien compris, ce collectionneur a vendu ce timbre à cinq cents dollars. Et ensuite, c'est passé de cela à des centaines et des centaines de dollars. Et j'oublie maintenant ce que vaut ce timbre. Le papier sur lequel il était écrit ne valait même pas la peine d'être ramassé. Ce n'était pas le papier, c'était ce qui était sur le papier qui comptait.
20 Et ce n'est pas la taille de mon texte qui compte ce soir; ce n'est pas la valeur du papier sur lequel il est écrit qui compte; c'est ce qui est écrit sur le papier. C'est la Parole du Dieu vivant, une offre de pardon. Un pardon... C'est un pardon. La Parole est un pardon pour chaque homme, chaque femme, chaque garçon ou chaque fille qui La recevra.
21 Il y a quelques années, lors de la guerre civile ou de la guerre de révolution, l'une ou l'autre, c'était... Je pense que c'était du temps d'Abraham Lincoln; c'était en ce temps-là, il s'est fait qu'un soldat avait commis une infraction. Et il avait déserté en pleine bataille, il s'était dérobé à ses responsabilités. Et on a mis la main sur cet homme. Et on l'a jugé devant les cours et il fut trouvé coupable. Et la sentence était qu'il devait passer devant le peloton d'exécution.
Et il y avait un homme qui était très préoccupé par le cas de ce jeune homme; celui-ci était un garçon nerveux et agité. Et quand les vieux mousquets et les vieux canons ont commencé à tirer, il a fui, car il mourait de peur. Et s'étant dérobé à son devoir, il allait être mis à mort. Son exécution fut fixée à un certain jour.
Et un de ses amis est allé chez le président des Etats-Unis, le bienveillant Abraham Lincoln. Et le bon et brave Abe, comme il entrait dans une salle d'un hôtel, cet ami est accouru vers lui et il a dit : «Monsieur Lincoln!» Et il a dit : «Je sais que vous êtes un chrétien. Vous êtes le commandant en chef de l'armée. Et cet homme est coupable de ce pour quoi on l'a jugé. Mais dans son cas, il avait peur. C'est un homme de bien. Et je sais que vous n'êtes pas d'accord que l'on ôte la vie à quelqu'un. Sur un mot de votre part sur un bout de papier, sa vie sera épargnée. Même s'il lui faut rester dans la prison fédérale, ne permettez pas qu'il soit mis à mort. C'est un bon garçon. Je le connais; j'ai grandi dans le même quartier que lui.»
22 Le bon et brave Abe se procura un bout de papier et y écrivit juste quelques mots : «Je gracie cet homme. Abraham Lincoln.»
Oh! Le garçon rentra à toute vitesse à la cellule de la prison et montra cela à son ami. Il a dit : «Tu es gratuitement gracié.»
Il a dit : «Ne te moque pas de moi, sachant bien que je dois mourir le matin.»
Il a dit : «C'est le président des Etats-Unis, le commandant en chef. Il a signé ta grâce.»
Et le garçon y a jeté un coup d'oeil, il a dit : «Ce n'est qu'un bout de papier. Ça n'a aucune valeur. Tu essayes de rendre ma mort plus misérable qu'on avait voulu qu'elle soit. Je ne recevrai pas cela.»
Et il est retourné au fond de la cellule et n'a plus voulu regarder le papier, il disait en effet : «Si c'était Monsieur Lincoln qui avait signé ma grâce, il y aurait le - toute la - l'entête et tout, ainsi que son sceau apposé dessus et ainsi de suite. Ainsi, par conséquent, je ne l'accepterai pas, car ce n'est qu'une moquerie.»
Le lendemain matin, cet homme mourut devant un peloton d'exécution. Maintenant, que va-t-il arriver? Le commandant en chef de l'armée avait dit que cet homme a été gracié, et maintenant il a été fusillé par un peloton d'exécution. Maintenant, qu'allons-nous faire? Cela a été jugé par les cours fédérales de notre nation, et voici le verdict qui a été rendu par la cour suprême ou plutôt la cour fédérale, il disait : «Une grâce n'est grâce que si elle est acceptée comme grâce.»
23 Par conséquent, cette Parole est une grâce pour quiconque La recevra. Mais si vous ne voulez pas La recevoir, ce n'est pas une grâce. «Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un entend Ma voix et M'ouvre, J'entrerai chez lui.» Quelle invitation!
Il y a un tableau célèbre. J'ai oublié l'artiste grec qui l'a peint. Beaucoup d'entre vous peuvent connaître le nom de cet artiste. Mais il a passé sa vie à peindre le tableau de Christ frappant à la porte. Et quand...
Tous les grands tableaux, avant de devenir des tableaux célèbres, ils ont dû être approuvés par les critiques. Et quand les critiques faisaient leurs critiques ou cherchaient à trouver quelque chose pour critiquer le tableau, un critique lui a dit : «Monsieur, votre peinture est une grande peinture. Elle montre que Christ a la lumière dans Sa main quand Il vient dans les ténèbres vers le pécheur. Il vient de nuit; il n'y a rien que je puisse redire à ce sujet. C'est en effet à ce moment-là qu'Il vient vers l'homme, c'est quand celui-ci est dans les ténèbres. Et l'expression de Son visage, pendant qu'Il frappe à la porte, S'attendant à entendre quelqu'un à l'intérieur répondre à Sa voix ou aux coups qu'Il a frappés...» Et il a ajouté : «Tout est merveilleusement peint et illustré ici.» «Mais, a-t-il ajouté, il y a une chose que je dois dire que vous avez oubliée.» Il a dit : «Comment pourrait-Il entrer? Vous n'avez pas mis de loquet à la porte.»
Et le peintre a demandé : «Est-ce là votre critique?»
Il a répondu : «Oui.»
Il a dit : «Monsieur, c'est ainsi que j'ai peint ce tableau.» Il a dit : «Vous voyez, c'est un autre type de porte. Le loquet est à l'intérieur.»
24 C'est ainsi. Christ ne peut pas ouvrir la porte de Son propre gré et entrer. Il peut seulement frapper, et alors c'est vous qui ouvrez la porte. Le loquet est à votre portée à vous. Il peut frapper, mais c'est vous qui devez ouvrir. C'est donc ainsi.
Et puis, quand on pense à un homme qui frappe à une porte, c'est une chose courante. Ce qui compte, ce qui est plus important et qui compte, ce n'est pas que l'homme frappe à la porte; c'est l'importance de l'homme qui est la porte. Beaucoup de gens frappent chaque jour à des portes. Mais l'importance de l'homme... Et que quelqu'un frappe, c'est... de toute façon, que fait-il? Il cherche à... Il est... Il a peut-être un message pour vous; ou il veut peut-être que vous fassiez quelque chose pour lui; ou vous avez peut-être quelque chose dont il a besoin. Il y a une raison pour laquelle il cherche à entrer, il cherche à attirer votre attention, il cherche à vous amener à ouvrir pour avoir un entretien avec vous, il cherche à s'entretenir avec vous juste un petit instant. Et beaucoup de fois, de grands hommes ont frappé à beaucoup de portes.
25 Par exemple, à l'époque de Rome, quand Rome dirigeait le monde connu d'alors, que serait-il arrivé si le grand empereur de Rome, César, était descendu chez un paysan, là où une - une personne pauvre habitait, et qu'il avait frappé à la porte? Et l'homme pauvre jetterait un coup d'oeil par le coin et verrait que c'est le grand empereur de Rome qui frappait à sa porte. A votre avis, qu'aurait pensé ce pauvre paysan? Quel honneur ce serait que cet empereur romain vienne à la porte d'un pauvre pour y frapper!
Ce paysan irait à la porte, l'ouvrirait et dirait : «Grand Empereur de Rome, vous honorez ma maison. Vous me faites un grand honneur, bon Monsieur. Bienvenue dans mon humble demeure. Et s'il y a ici quelque chose que j'ai, que vous désirez, c'est entièrement à votre disposition, tout ce que j'ai. S'il y a quelque chose que mon seigneur désire de moi, je le lui accorderai avec joie, même si je dois lui donner jusqu'à ma vie.» Oh! ce serait un honneur pour cette maison que le - l'empereur de Rome la visite.
26 Ou bien, dans les dernières guerres, le feu Adolph Hitler, le Führer d'Allemagne... A l'époque de son grand succès et de sa dictature sur l'Allemagne, que serait-il arrivé si ce grand Adolph Hitler s'était rendu chez un soldat, chez un fantassin de son armée et avait frappé à la porte? Et si ce petit soldat relevant le rideau voyait que c'était le grand Führer de l'Allemagne qui se tenait à la porte, quel honneur! Comme il pourrait bomber le torse et dire aux autres soldats : «Hitler est venu à ma porte. J'ai été un hôte honoré. J'étais honoré de voir Hitler venir chez moi.»
Il serait enchanté de dire cela. Il ouvrirait la porte, il se tiendrait au garde-à-vous et ferait le salut allemand, et dirait : «Monsieur, y a-t-il quelque chose que le Führer de l'Allemagne désire obtenir de son serviteur? Je suis prêt, même s'il faut mourir pour vous. Y a-t-il quelque chose dans ma maison que vous désirez? Vous pouvez prendre tout ce que j'ai. Quel honneur est-ce pour moi! Ce jour est celui de mon couronnement, de savoir que le grand dirigeant de l'Allemagne se tient à ma porte, moi qui ne suis qu'un fantassin, qu'un soldat de l'armée. Et vous m'honorez, monsieur, du fait même que vous êtes chez moi.» Eh bien, ça aurait certainement été un honneur.
27 Ou qu'arriverait-il, même ce soir, si notre très honorable et bien aimé président, Dwight Eisenhower... S'il venait à la - chez vous, s'il venait chez le - le plus grand démocrate de cette vallée, quand bien même vous ne seriez pas d'accord avec lui sur le plan politique, ce serait un honneur pour vous, car c'est une personnalité importante. Il est malgré tout le président des Etats-Unis d'Amérique. Et c'est un homme hautement honoré. Vous pourriez ne pas être d'accord avec lui sur le plan politique, il est cependant l'un des Américains les plus importants aujourd'hui, il est notre président, Dwight Eisenhower.
Eh bien, s'il venait chez vous le matin et frappait à la porte, vous seriez un homme honoré. Tous les journaux de l'Oregon publieraient cet article, que le président Dwight Eisenhower est venu chez vous. Combien tout le monde se dirait qu'il est très humble du fait qu'il est venu chez nous, nous les pauvres, lui le président des Etats-Unis... Ce serait pour vous un grand honneur de le recevoir.
Vous diriez : «Monsieur Eisenhower, entrez dans ma maison. Vous bénissez... Votre présence est pour nous une bénédiction. C'est un honneur que vous nous faites.»
Et le lendemain, les journaux diraient, la - la radio ainsi que les télévisions donneraient comme titre : «Le président Eisenhower se rend à Klamath Falls pour rendre visite au - à un pauvre.» Eh bien, ce serait très humble de sa part de l'avoir fait. Et ce serait une grande chose pour vous de le recevoir, et vous satisferiez ses désirs avec joie, ce qui serait une grande chose.
28 Ou bien, tout récemment, quand la reine d'Angleterre, quand elle est venue ici en visite, si elle était venue ici chez l'une d'entre vous femmes qui êtes ici, si elle était venue chez vous et avait dit... avait frappé à la porte, vous seriez allée à la porte.
Et elle aurait dit : «Je suis la reine d'Angleterre.»
Bien qu'elle - vous n'ayez rien à avoir avec elle. Son royaume n'est pas en Amérique. Mais pourtant elle est la plus grande reine que nous ayons au monde. C'est une femme importante. Ce serait un honneur pour vous de recevoir la reine d'Angleterre. Vous diriez : «Entrez, ô Reine. Vous honorez ma maison.»
Si elle demandait n'importe quelle chose, un petit bibelot ou un petit gadget que vous auriez sur le mur, vous penseriez que c'est un honneur pour vous de donner cela à la reine d'Angleterre. C'est une grande femme.
29 Il y a quelque temps au Canada, mon bien-aimé frère et ami, le docteur Ern Baxter... Quand feu le roi Georges et la reine passaient dans la rue, on nous a appris qu'il souffrait terriblement d'ulcères et d'une sclérose de dos. C'était avant que nous priions pour lui à Londres. Et ce jour-là, il avait terriblement souffert. Mais il était assis là sur le siège de la calèche tout aussi courageux, avec son aimable reine assise à ses côtés, vêtue de sa robe du soir bleue. Comme ils passaient, Monsieur Baxter a dit quand il les a regardés, il a dit qu'il a simplement frémi et pleuré.
Et j'ai demandé : «Pourquoi, Ernie?»
Il a dit : «Notre roi et notre reine passaient.» Il a ajouté : «Cela, assurément, cela m'a fait pleurer de joie.»
Je me suis dit : «Si le passage du roi d'Angleterre a fait pleurer de joie un Canadien, qu'en sera-t-il quand le Roi de gloire passera?» Quel effet cela aura sur l'Eglise du Dieu vivant quand nous verrons Jésus!
30 C'est sûr, si elle frappait à votre porte, vous penseriez que c'est un honneur de recevoir la reine. Et ce serait une grande chose pour vous de le faire. Et, oh! combien d'honneurs rendriez-vous pour cela? Combien ce serait honorable...
Mais suivez, il y a Quelqu'un qui vient aux portes. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Il frappe à plus de portes que tous les rois et potentats qu'il y a eu dans le monde. Qui est plus grand et plus important que Lui? Et qui est plus rejeté que Lui?
A votre avis, si César avait été renvoyé, qu'aurait-il fait? Eh bien, il aurait fait assassiner cet homme et - et incendier sa - sa maison, et il aurait fait brûler sa femme et ses enfants. Hitler aurait répandu de l'essence sur ce soldat et l'aurait incinéré.
Mais Jésus revient continuellement frapper à la porte. On Le renvoie un soir, Il revient un autre soir. Si vous Le renvoyez de nouveau, Il reviendra de nouveau.
31 Et si la reine venait vous visiter, notre président ou une personne importante, sans doute qu'elle désirerait une faveur de votre part. Mais Jésus ne veut pas une faveur de votre part. Il cherche à vous apporter la Vie éternelle. Il cherche à sauver votre âme de l'enfer de démons, d'une ruine éternelle et de la séparation de la Présence de Dieu. Et pourtant nous Le renvoyons!
Et si c'est de l'humilité pour le président des Etats-Unis de venir chez vous, cependant le Roi de gloire, le Seigneur Jésus, descend chez l'homme le plus pauvre du pays, chez le contrebandier de boissons alcooliques, chez la personne qui est ivre dans la rue, chez la femme immorale, chez l'enfant désobéissant, chez quiconque, chez qui Il peut venir frapper à la porte, Jésus vient frapper.
Peu importe combien vous êtes vil, combien vous êtes petit, combien vous êtes immoral, combien vous êtes indécent, à quel point vous avez été rejeté de la société, le Fils du Dieu vivant vous aime néanmoins et Il frappe à votre porte jour après jour et nuit après nuit. Mais vous Le renvoyez. C'est terrible. Ça ne semble pas raisonnable de faire une telle chose, de renvoyer le Fils de Dieu qui vient, pas pour vous prendre quelque chose, mais pour vous sauver de la ruine, et qu'ensuite Il soit renvoyé. Combien c'est triste à voir! Le renvoyer ne semble pas montrer qu'on est mentalement normal. Le renvoyer montre qu'on est mentalement anormal. Renvoyer le Fils de Dieu quand Il frappe à la porte de votre coeur montre qu'on a perdu la tête. Et pourtant, quand Il est renvoyé, Il revient.
32 Maintenant, il se peut que vous me disiez : «Une minute, prédicateur! J'ai ouvert mon coeur il y a longtemps et j'ai laissé le Seigneur Jésus entrer.»
Bien, je suis certainement heureux que vous ayez fait cela. Et peut-être que c'est tout ce que vous avez fait, vous avez ouvert votre coeur et L'avez laissé entrer. Mais est-ce tout ce que vous avez fait? Dieu veut faire autre chose. Regardez ici dans les Ecritures. «Je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu'un ouvre, J'entrerai, Je souperai avec lui.»
Oh! Vous dites : «Je L'ai accepté comme mon Sauveur.»
Bien, il se peut que vous l'ayez fait. Mais cela ne suffit pas. Il veut être votre Seigneur. Vous étiez heureux de Le laisser être votre Sauveur. Personne ne veut aller dans la ruine éternelle. Personne ne veut aller en - au - en enfer. Vous voulez plutôt échapper à l'enfer, mais vous ne voulez pas Le laisser être votre Seigneur. Il veut entrer pour être Seigneur, et Seigneur signifie souverain, être propriétaire. Il veut vous posséder. En effet, vous ne vous appartenez pas; vous avez été acquis à un prix. Il veut prendre le contrôle de votre personne.
33 Oh! Vous direz avec joie : «Entre, Seigneur. Ne me laisse pas aller en enfer.» Mais qu'arriverait-il si je venais chez vous, et que je frappais à la porte, et je - je crois que vous ne - vous, beaucoup d'entre vous ne me connaissent pas? Mais du seul fait que je suis un ministre, probablement que vous m'inviterez chaleureusement à entrer; je crois que vous le ferez. Vous direz : «Entrez, Frère Branham.»
Bien, si vous m'invitez chaleureusement à entrer, je me sentirai comme chez moi. Si - si je venais chez vous et que vous m'accueilliez en disant : «Bon, attendez une minute. Entrez. Mais tenez-vous ici à cette porte. N'allez pas plus loin.» Je - je... Vous feriez tout aussi bien de ne même pas m'inviter chaleureusement à entrer, car je ne me sentirai pas à l'aise.
Si vous veniez chez moi et que vous disiez : «Frère Branham, j'étais à votre série de réunions de l'Oregon, à Klamath Falls. Et je - j'ai appris que vous veniez de rentrer, je me suis donc dit que je vienne.»
Je dirais : «Entrez.»
Vous diriez : «Merci.»
Et je dirais : «Toutefois n'allez pas plus loin que là. Restez juste là.» Si jamais je vous accueillais chez moi, vous seriez le bienvenu partout dans ma maison.
34 Vous savez, après que vous avez passé la porte du coeur, vous savez, il y a là à l'intérieur encore de petites portes, beaucoup d'autres petites portes dans la maison. Vous avancez et vous avez un petit cabinet par ici, et une petite pièce par ici, et une petite pièce par ici. Il y a plusieurs portes. Beaucoup de gens sont prêts à accueillir le Seigneur dans leur coeur parce qu'ils ne veulent pas aller en enfer. Mais ils sont - ne veulent pas qu'Il soit Seigneur quand Il entre.
Bien, si j'entrais chez vous et que vous disiez : «Soyez le bienvenu, Frère Branham!», eh bien, savez-vous ce que je ferais? J'entrerais, j'irais au congélateur et je me servirais un morceau de fromage et de la mortadelle; je me couperais un morceau d'oignon et me couperais un morceau de pain avec de la moutarde dessus, et de la salade et tout; et j'entrerais et je me déchausserais, je m'étendrais sur le divan ou sur le lit et mangerais ce sandwich et - et prendrais une boisson non alcoolisée si vous en avez. Et, oh! la la! je ferais comme chez moi, j'accrocherais mon chapeau. Si vous dites : «Soyez le bienvenu!», je vous prendrais au mot.
35 Mais souhaitons-nous réellement la bienvenue au Seigneur Jésus, Le prenons-nous sur Sa Parole? Peut-Il donc nous prendre au mot? Maintenant, jetons un coup d'oeil sur certaines de ces petites portes qu'il y a dans le coeur pendant les quelques prochaines minutes.
La première petite porte lorsque l'on tourne à droite (dirions-nous), et que l'on entre dans le coeur; il y a là une porte appelée l'orgueil. Oh! la la! Vous savez, vous ne voulez pas savoir que Jésus se tient à cette porte-là, car Il fait sortir tout cela de vous. Il ouvre carrément cette porte. Oh! Si vous pouviez...
Vous dites : «Eh bien, attends une minute, Jésus! Tu peux me sauver, mais ne Te mets pas à toucher à mon orgueil. Maintenant, si je vais devoir me tenir là et me comporter comme certains de ces gens, je ne saurais pas faire cela.» Alors, Il n'est pas le bienvenu. Et permettez-moi de dire ceci : Il ne restera pas très longtemps non plus; vous pouvez en être sûr. Je ne resterais pas si vous me disiez cela. Vous ne resteriez pas si je vous disais cela. Il ne restera donc pas si nous Lui disons cela. L'orgueil...
«Bien, maintenant, je vous le dis, Frère Branham, si je vais devoir m'agenouiller là à cet autel, crier, amener ma petite amie à me détester, mon petit ami à me laisser tomber, ma femme à me traiter d'exalté, que mon mari dise de moi que j'ai perdu la tête... Bon, si Tu vas faire une chose comme cela, Jésus, reste dehors.» C'est exactement ce que disent les gens, un bon nombre. «Je ne le ferai pas.»
36 Il n'y a pas longtemps, je parlais à un - ici dans l'Oregon, à une petite dame qui était venue pour m'interviewer. Et elle tenait un - un petit livre en main, et elle devait faire l'interview pour un journal.
Et j'ai dit : «Avez-vous assisté aux réunions?»
Elle a répondu : «J'y étais hier soir.»
J'ai demandé : «Comment avez-vous trouvé la réunion?»
Elle a répondu : «Je n'ai jamais entendu autant d'idiots de ma vie!»
J'ai dit : «Etes-vous... Je sais maintenant que vous n'êtes pas une chrétienne.» Et elle m'a dit le genre d'église dont elle était membre. Et j'ai dit : «J'aimerais vous montrer, ma soeur, que dans la Bible, que votre déesse, Marie, à qui vous offrez des prières, que cette femme a dû aller jusqu'à la Pentecôte, recevoir le baptême du Saint-Esprit et tituber sous l'impact de cela comme une personne ivre avant que Dieu ne puisse la laisser aller au ciel. Et si Dieu a fait que la sainte vierge Marie fasse cela, comment y parviendrez-vous sans cela?» Elle a donné naissance au Seigneur Jésus par une naissance virginale. Et pourtant, elle ne pouvait pas entrer tant qu'elle n'avait pas été remplie du Saint-Esprit.
J'ai mis le doigt sur l'Ecriture, mais cette femme n'avait même pas le courage d'Y jeter un coup d'oeil. Vous parlez de... grossière!
37 Alors, quand elle s'est tournée et m'a regardé, elle a dit : «Je ne crois pas cela.»...
J'ai demandé : «Croyez-vous la Bible? La Bible dit que Marie, saint Jean, saint - tous les autres saints, Pierre et tous les autres, ont dû aller là et rester jusqu'à ce que le Saint-Esprit descende. Et ils ont tous été remplis du Saint-Esprit et se sont mis à balbutier de leurs lèvres et se sont alors mis à parler en d'autres langues, et ils se sont comportés d'une façon telle que le public dehors a dit : «Ces gens sont pleins de vin doux. Ils sont ivres.»
Vous voyez, nous voulons prendre Jésus comme notre Sauveur, mais pas comme notre Seigneur. Ce n'étaient pas les apôtres qui agissaient de cette façon-là; c'était Christ en eux qui agissait. Les Actes du Saint-Esprit dans les apôtres... Les apôtres étaient des hommes comme vous et moi. Mais le Saint-Esprit les a fait se comporter différemment, car Il était pleinement devenu le Souverain de leur vie. Ils n'avaient plus de prestige ni d'orgueil.
Considérez Nicodème qui est venu de nuit et qui a dit : «Seigneur, nous savons que Tu es un docteur venu de Dieu, car nul homme ne peut faire les oeuvres que Tu fais, si Dieu n'est avec lui.»
Jésus a dit : «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir le Royaume de Dieu.»
L'orgueil... Qu'est-ce qui empêchait les pharisiens de faire de Lui Seigneur? Ils croyaient qu'Il était le Christ, mais c'était leur orgueil.
Vous dites : «Bien, je suis membre d'une église qui...» Peu m'importe; c'est bien. Restez dans cette église, mais laissez Jésus être Seigneur dans votre coeur. Laissez-Le prendre le contrôle. Ce n'est plus vous; c'est Lui. Et laissons donc cette porte. Nous pourrions rester longtemps là dessus.
38 Mais allons à la petite porte suivante. «Oh! Tenez-vous-en éloigné.» Qu'est-ce? «Ma propre vie privée.» Oh! Vous ne voulez que personne ne touche à votre vie privée, en vous disant que vous ne devez plus boire, que vous ne devez plus fumer, que vous ne devez plus aller à votre club des dames jouer aux cartes. Non, vous ne voulez pas perdre votre temps avec ça. Mais je vous le dis, si jamais vous laissez Jésus devenir le Seigneur de votre coeur, vous abandonnerez cela. Il satisfera chaque désir.
Vous avez honte de Lui. Vous avez honte que vous - que vous jetiez l'opprobre sur les vôtres, sur vos amis. Je préférerais que chaque personne au monde m'abandonne, mais que jamais je ne jette l'opprobre sur Lui. Laissez-moi vivre par la Parole, la Parole de Dieu. Ma vie privée...
«Eh bien, nous... Chaque après-midi, nous faisons ceci et cela.» Et certaines personnes, même les chrétiens, oh! des gens qui se disent chrétiens, qui confessent être des saints, tombent si bas. Ils ne veulent plus de l'autorité de Christ.
39 Je reste à un motel. Et hier soir, en face de celui-ci, il y a une - une petite église, et, oh! j'étais assis dans ma chambre, et j'ai entendu quelqu'un crier. Je ne pouvais pas ouvrir la fenêtre, car les fenêtres ne s'ouvrent pas. J'ai dévalé l'escalier et j'ai regardé autour du bâtiment.
J'ai dit : «Ça me semble intéressant.» Et un groupe de gens qui se tenaient là dans la cour se moquait des gens qui étaient de l'autre côté de la rue, dans une petite réunion, criant pour une âme, priant Dieu avec ferveur. J'ai dit : «C'est comme le ciel pour moi.» Oh! la la!
Laissez Christ entrer, être Seigneur, être libre. «Celui que le Fils affranchit est réellement libre.»
40 Si vous êtes lié par votre position sociale, par votre prestige social... Les Américains sont corrompus par leurs prestiges sociaux. Vos églises sont corrompues par des réunions de repas de bienfaisance, par des arnaques, des loteries et des futilités, tenues dans les églises. Certains prédicateurs clôturent tôt le dimanche matin pour que les - les membres puissent aller à la pêche ou à la chasse. La pêche et la chasse, c'est bien, mais on ne doit pas le faire le dimanche. C'est le jour de l'Eternel.
Beaucoup de gens congédient leurs églises tôt pour - dans notre pays, parce que les bars ouvrent à douze heures. Ils peuvent passer un petit après-midi en paix... Tout homme qui fait cela n'est pas en ordre avec Dieu.
41 Excusez-moi, l'assistance, si je fais une rude interruption à ce niveau. Serait-ce pour vous une mauvaise chose, ou une chose anormale, de voir un porc dans une basse-cour en train de manger dans un tas de fumier? Certainement pas, c'est sa nature. Mais si vous voyez un agneau à ce même endroit contaminé, ce sera alors quelque chose de vraiment horrible, car cela prouve que cet agneau a été perverti. Il a pris la nature d'un cochon. Et quand je vois un chrétien qui prétend être serviteur de Dieu...
Pendant que j'étais assis hier au restaurant, une brave petite dame s'est approchée; elle a demandé : «Avez-vous des liens avec ce groupe, là-bas, qui tient ces réunions?»
J'ai dit : «Je suis frère Branham.»
Elle a dit : «Je voudrais dire que ces gens qui ont été ici sont les gens les plus braves que j'ai jamais vus.»
42 Au même moment, deux ecclésiastiques aux cols retournés dans l'autre sens étaient assis là, et ils buvaient du Martini et du vin. Et quand ils ont fini leur dîner par une grosse pipe, mon petit garçon de quatre ou cinq ans a demandé : «Papa, est-ce ça un serviteur de Dieu?» Un enfant de cinq ans en savait mieux que cela.
Je n'ai rien contre ces hommes; il se peut qu'ils soient assis ici maintenant. Ce que je veux dire, frère... Vous prétendez être sauvé, la Bible dit : «C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Ce ne serait pas anormal pour moi si je voyais un pécheur ivre juste ici dans la rue. Ce ne serait pas anormal pour moi si je voyais un pécheur avec une pipe à la bouche ou une cigarette en main. Ce ne serait pas anormal; je - je n'y vois rien. C'est un cochon; c'est tout ce qu'il connaît. Quand j'entends une personne confesser qu'elle est chrétienne...
J'ai demandé à quelqu'un : «Pourquoi faites-vous ceci?»
Il a répondu : «C'est reposant; ça me fait plaisir.» Combien le Diable a perverti cela! Dieu a créé l'homme pour qu'il ait une soif. Dieu a créé l'homme de sorte que celui-ci recherche le plaisir. Et Il a créé l'homme avec un endroit dans son coeur pour désirer, avoir grand envie de se détendre et de se procurer du plaisir. Mais ce plaisir est dans le Seigneur. Comment osez-vous, vous n'en avez pas le droit.
Vous dites : «Je suis un citoyen américain!»
Oui, mais si vous êtes un agneau, un agneau renonce à ses droits. Un agneau n'a qu'une seule chose; c'est la laine. Il s'étend sur le sol, il ne fait pas du tout des histoires, il laisse les gens tondre ce qu'il a sur lui.
43 Si vous êtes un véritable chrétien, un véritable agneau de Dieu, vous êtes prêt à renoncer à vos droits d'Américain pour devenir un chrétien, car votre nature a été changée. C'est certain. Dieu dans un coeur, c'est totalement le Seigneur qui a le contrôle...
Vous dites : «Eh bien...» Les gens ont honte de dire «amen». Les gens ont honte de louer le Seigneur.
Je pense que c'était Finney, Charles G. Finney (je ne suis pas sûr que c'était Finney; je pense que c'était lui) qui allait derrière son cabinet de travail ou son bureau pour prier. Et un jour, à genoux là dans le - sous un vieil arbre qui avait été renversé par le vent, il priait. Et pendant qu'il priait, il pensa que quelqu'un approchait, alors il a immédiatement arrêté et il s'est éclairci la gorge et a fait : «Hum! Hum!» Et il s'est levé et a regardé autour de lui. Et là, Dieu l'a convaincu.
Il a dit : «Tu as honte de Moi. Mais tu estimerais être une très grande chose qu'un individu te trouve parlant à ton patron. Si tu étais avec ton patron et que tu lui parlais, tu verrais que c'est un privilège. Tu informerais à tous les gens du bureau que tu as eu le privilège de parler avec votre patron. Mais Moi, Je suis ton Seigneur, et tu as honte de Moi.»
Il tomba sur sa face et dit : «Seigneur Dieu, pardonne-moi, je suis un pécheur.»
Il a dit qu'il a prêché les mêmes messages qu'il avait prêchés auparavant, mais quand il les a prêchés la fois d'après, ils étaient inspirés. Cela a fait quelque chose. Le Saint-Esprit S'était saisi de lui. Il est devenu l'un des plus grands ministres depuis saint Paul. Pourquoi? Il a laissé Dieu entrer et prendre le contrôle, s'emparer de sa propre vie privée, de son orgueil d'érudit, de tout ce qu'il était.
44 Si vous êtes prêt à faire cela, si vous êtes prêt à laisser Dieu avoir le droit de passage dans votre coeur. Passons à une autre porte avant de quitter ce sujet.
Il y a dans le coeur une autre porte appelée la foi. C'est une porte importante. Oh! Vous laissez Jésus entrer pour vous sauver, mais quand il faut vous donner la foi que Dieu donne, vous Le renvoyez de cette porte.
«Ne touchez pas à ceci. Mon église prêche que les jours des miracles sont passés.»
Mais si jamais Christ vient à cette porte, voici les paroles qu'Il dira: «Je suis le même hier, aujourd'hui et pour toujours.»
Il le prouve à ceux qui veulent ouvrir la porte de la foi. Vous ne serez pas corrompu en ayant les serrures à la porte. Laissez Christ Se tenir à la porte. Il vous dira que les Ecritures sont vraies.
45 Quand Pierre prêchait le jour de la Pentecôte, quand les gens titubaient sous l'effet du Saint-Esprit, le monde religieux, des hommes sanctifiés, de grands érudits, des écrivains, des docteurs de la loi se tenaient dehors et se moquaient de cent vingt personnes qui titubaient et se comportaient comme si elles étaient ivres...
Quand on les a interrogés là dessus, l'apôtre Pierre, celui qui avait reçu les clés du Royaume, les gens demandaient : «Que devons-nous faire pour recevoir ceci?»...
Il a répondu : «Repentez-vous chacun de vous...» Il a dit à ces soi-disant croyants de se repentir de leur incrédulité. «Repentez-vous et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, pour vos enfants (et pour ceux qui sont à Klamath Falls, dans l'Oregon), en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera», la promesse est pour nous. Et quand quelqu'un essaye de fermer cette porte en disant : «C'était pour un autre âge; le Saint-Esprit n'est pas pour cet âge-ci», ils renient la Parole du Dieu vivant.
46 Mais si le Saint-Esprit, Christ, entre pour être Seigneur, Il dira, Hébreux 13.8 : «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.» Il dira, Saint Jean 14.7 ou 8 : «Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi.» Il dira, Marc 16 était la dernière commission qu'Il a donnée à l'Eglise : «Allez donc par tout le monde, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues. S'ils saisissent des serpents ou s'ils boivent des breuvages mortels, cela ne leur fera pas de mal. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.»
Si Christ peut entrer dans le coeur, franchir la porte de la foi, Il vous fera croire que tout est possible à celui qui croit.
47 Avez-vous remarqué que la Bible parle de l'église de ce jour-ci? «Parce que tu dis : 'Je suis riche...'» C'est le temps des plus grandes richesses que l'église ait jamais connues. Ce jour est l'âge le plus prospère que l'église ait jamais connu : de grands bâtiments, de beaux endroits, des ministres instruits, érudits. Nous avons de meilleurs ministres que jamais, nous avons de meilleures églises que jamais, et le monde s'enfonce chaque jour dans le péché. Nous avons les chaires les plus faibles que jamais, c'est pourquoi les gens qui ne veulent pas s'abandonner à Dieu, ils ne veulent pas...
Oh! Ils diront : «Je suis sauvé. J'ai laissé Jésus me sauver.» Mais vous ne voulez pas Le laisser être Seigneur, c'est pourquoi Il ne restera pas longtemps avec vous. C'est la raison pour laquelle vous rentrez encore dans le monde. C'est tout à fait exact.
Eh bien, que se passe-t-il? Dans cette heure où nous vivons, quand Jésus entre... Remarquez ce qu'Il a dit : «Toi... Parce que tu dis : 'Je suis riche, je me suis enrichi et je n'ai besoin de rien...'» Nous avons les meilleurs pasteurs, les auditoires les mieux habillés, les plus belles églises que l'église ait jamais connues. Nous... «Parce que tu dis : 'Je suis riche, je me suis enrichi et je n'ai besoin de rien.' Ne sais-tu pas...» Maintenant, vous voyez, ce sont des gens qui confessent; ils laissent Christ venir dans leur coeur pour les sauver. «Mais tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, nu, aveugle, et tu ne le sais pas.» [Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.]
48 Et elle était aveugle. Et si vous essayez de lui dire : «Madame, entrez vite dans la maison. Vous - vous vous exposez. Vous êtes nue.»
Elle dira : «Fichez-moi le camp, espèce d'exalté! Je sais où je suis.» Il y a quelque chose qui cloche dans la tête de cette femme. Elle est dans cet état, mais elle ne le sait pas. Elle ne le sait vraiment pas. Elle ne fait pas semblant; elle ne le sait pas. Elle ne le sait pas. La Bible dit qu'elle ne le sait pas. Elle est nue, mais ne le sait pas. Elle essaye de se couvrir de feuilles de figuier comme Eve dans le jardin. Mais quant à se présenter devant Dieu, elle ne le peut pas : elle est misérable, malheureuse, nue, aveugle, mais elle ne le sait pas.
Si un homme était pauvre, misérable, malheureux, aveugle et nu, et qu'il le savait, il chercherait à s'en tirer. Mais quand un homme est dans une telle condition et qu'il ne le sait pas, et qu'il ne veut pas en entendre parler, vous ne saurez le lui dire. Il n'écoutera pas.
49 «Oh! Je Me tiens à la porte, et je frappe.» [Frère Branham frappe sur la chaire. - N.D.E.] C'est l'âge où Il Se tient à la porte et Il frappe. «Si vous ouvrez tout simplement et que vous Me laissiez entrer pour prendre le contrôle, Je vous vêtirai de pur lin.» Oh! La justice du Saint-Esprit : «Je vous vêtirai. J'ôterai de vous toute la honte. J'inscrirai votre nom dans le Livre de Vie de l'Agneau. Je vais vous donner la Vie éternelle.»
Oh! Vous serez haïs du monde, certainement. «Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus Christ, dit la Bible, seront persécutés. Je vais faire de vous ce que vous devez être.»
50 Et n'oubliez pas, la Bible dit qu'ils étaient aveugles - aveugles. Oh! Il y a tant de gens aveugles aujourd'hui. Il a dit : «Je te conseille de venir acheter de moi un collyre que je puisse mettre sur tes yeux, afin que tu voies, du collyre.» Ce collyre, c'est le Saint-Esprit.
J'ai grandi au Kentucky et mon... Nous habitions une vieille petite cabane en rondins, qui avait... faite de rondins, et les fentes étaient bouchées avec de l'argile. Et une bonne partie de cela était tombée, car cela avait vieilli. Et notre maison avait un toit de bardeaux. Et on les avait mis pendant le clair de la lune, et les lattes s'étaient retroussées comme ceci. Et le vent faisait entrer de la pluie, il faisait entrer la neige. Et il n'y avait que deux pièces, sans plancher, juste la terre...
Et je me souviens que papa avait fabriqué un - un banc pour que nous les petits garçons nous nous asseyions derrière la - la table qui était un bloc, qui avait été scié d'un morceau de rondin, et qui avait des bouts de bois en dessous comme supports. Et la vieille petite poêle à plusieurs niveaux là dedans... Maman avait une vieille malle placée sur deux morceaux de - de rondin, elle était un peu cabossée, le vieux meuble de rangement était dans le même état. Et outre cela, il y avait deux lits, c'est tout ce que nous avions.
51 Et nous les petits garçons, nous devions dormir en haut au grenier. Et il y avait un... On avait coupé deux pieux sur lesquels on avait cloué des baliveaux, transversalement. Et là haut, il y avait une - une vieille paillasse. Et sur cette paillasse, il y avait un matelas de plumes.
Alors maman montait là haut la nuit et mettait sur nous toutes les couvertures qu'elle avait ainsi que les manteaux. Et puis au-dessus, elle mettait un morceau de toile, pour qu'en cas de pluie nous puissions nous mettre sous cette toile. Au cas où il neigerait, nos visages étaient protégés.
Et ces trois petits Branham étaient couchés là haut, quand le vent soufflait à travers ces lattes la nuit, parfois, nous attrapions froid. Nous attrapions froid aux yeux. Et le lendemain matin, maman nous appelait; elle disait : «Billy, descends!»
Et j'essayais d'ouvrir les yeux; je n'y arrivais pas. Et je donnais un coup de poing à mon frère, Edward; je l'appelais Humpy. Je demandais : «Est-ce que tu peux descendre?»
Il répondait : «Mes yeux aussi sont collés.»
Alors nous donnions un coup de poing à Melvin, pour voir s'il pouvait descendre. «Non, mes yeux aussi sont collés.»
Nous attrapions froid la nuit, nous disait maman. Et je disais : «Maman, je - je - je ne peux pas descendre.»
Elle demandait : «Qu'y a-t-il, Billy?»
Je répondais : «Tu sais, mes yeux sont pleins d'histoires.»
Elle appelait cela des histoires; je ne sais pas ce que c'était; c'était le froid. Et elle demandait : «Tes yeux sont pleins d'histoires?»
Elle disait : «Bien, attends juste une minute, chéri.»
52 Eh bien, ma - ma mère est mi-indienne. Son père était l'un des plus grands chasseurs que j'aie jamais connus. Et il chassait, et il prenait au piège ces ratons laveurs et les vendait. Et, vous savez, quand il attrapait ces ratons laveurs, ils avaient de la graisse. Et il extrayait donc la graisse. Et la graisse de raton laveur était une panacée dans notre maison. C'est tout ce que nous avions comme médicament en ce temps-là.
Je me demande combien ici se sont déjà mis à côté d'une chandelle à graisse, d'un petit fil dans un... Assurément. Combien ont déjà fait brûler un noeud de pin pour... Eh bien, c'est de cette manière que nous devions nous y prendre.
Et quand le feu du voisin s'éteignait, nous prenions du feu de notre propre cheminée et nous allions aider à faire... Il n'y avait ni allumette ni rien d'autre. On devait l'allumer avec un morceau de pierre à briquet ou quelque chose d'autre, on s'apportait du feu... Et je me rappelle que les gens faisaient cela maintes et maintes fois sur une pelle et descendaient la route jusque chez les voisins. Et quand... La vie était dure à cette époque-là.
53 Et puis, je me souviens que maman disait : «Juste une minute, chéri.» Et elle... Quand nous attrapions le croup [inflammation du larynx - N.D.T.], savez-vous ce qu'elle faisait? Elle prenait une cuillère pleine de cette graisse de raton laveur et - et y ajoutait de la térébenthine, et répandait un peu de sucre dessus, et nous devions avaler cela. Je ne sais pas ce que cela faisait à une gorge endolorie. Mais, de toute façon, nous nous rétablissions. Dieu est un Dieu miséricordieux.
Alors, quand nos yeux étaient complètement collés, elle disait : «Juste une minute, chéri.» Et elle mettait la vieille boîte de graisse de raton laveur sur le poêle. Et elle l'apprêtait et la chauffait. Et elle montait les marches de cette vieille petite échelle. Elle montait là et massait nos yeux avec cette graisse de raton laveur jusqu'à ce qu'ils - ils s'ouvrent.
Bien, ça marchait pour les yeux naturels. Mais, je vous le dis, il y a beaucoup de froid qui traverse l'église. C'est vrai. Et leurs yeux sont fermés spirituellement. Et il faudra plus que de la graisse de raton laveur pour les ouvrir. Il faudra que la puissance du Saint-Esprit entre dans les yeux.
54 «Mon conseil, viens acheter de Moi du collyre pendant que Je frappe à la porte. Laisse-Moi entrer et t'ouvrir les yeux, mettre du collyre sur tes yeux. Cela t'ouvrira les yeux.»
Vous ne savez pas. C'est comme Elie, avec - là à Dothan avec son serviteur. Quand la - l'armée, les étrangers, est venue et a entouré toute la ville de Dothan, et il a dit... Le serviteur s'est levé et il a dit : «Mon père, toute l'armée syrienne est sur nous.»
Et le vieux prophète... Vous savez, il voyait. Il s'est donc levé et a regardé tout autour; il a dit : «Oui, c'est exact. Mais ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux.»
Et il a dit : «Je ne vois personne d'autre à part toi.»
Et il a appliqué du collyre sur ses yeux. Il a tendu la main et l'a tenu à la tête, et il a dit : «Seigneur, ouvre les yeux de ce garçon pour qu'il voie.» Et quand il a reçu sa vue spirituelle, tout autour de ce vieux prophète, il y avait des anges de feu et des chariots de feu, et des montagnes en feu. Vous voyez, il était aveugle et il ne le savait pas.
Aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui sont aveugles et qui ne connaissent pas la bonté du Seigneur, des gens honnêtes et sincères qui ne connaissent pas la bonté. Vous ne comprenez pas combien Dieu est bon, à quel point c'est une joie de Le servir, à quel point - à quel point c'est un repos.
55 Un jour, je devrai m'arrêter. Un jour, je fermerai ma Bible pour la dernière fois. Je devrai aller rencontrer Dieu et rendre compte pour chacun de vous. Et chaque personne à... Je pense que j'ai prêché directement ou indirectement à vingt ou trente millions de personnes à travers le du monde, sept fois à travers le monde. Et je - je - je sais que je dois en rendre compte. Et je dois être le plus sincère possible et être sûr que je leur dis la vérité.
Vous ne vous rendez pas compte de la bonté de Dieu. Si une personne, un pécheur pouvait seulement ouvrir les yeux pour voir combien Dieu est bon. S'Il peut frotter un peu de collyre sur leurs yeux et que ceux-ci puissent regarder tout autour pour voir combien Il est...
56 A Shreveport, en Louisiane, il n'y a pas longtemps, il y avait un... J'étais là-bas, je prêchais dans une réunion sous tente. Je pensais à Billy Graham qui était au stade de base-ball. Et - et il y avait là un vieux frère de couleur. Et c'était un grand et vieux prédicateur, une brave vieille âme. Et il avait un vieil homme dans son église du nom... Il s'appelait Gabriel, mais on l'appelait plutôt Gabe, pour faire plus court. Et...
Mais il ne voulait jamais se mettre en ligne avec l'église. Il fréquentait l'église, et il avait une brave femme pieuse et sanctifiée. Et ils priaient pour Gabe, et ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour amener Gabe à aller à l'église et à faire le bien. Mais il ne voulait tout simplement pas le faire. Et il aimait aller à la chasse.
57 Et un jour, lui et le pasteur étaient à la chasse. C'était un samedi après-midi. Et le vieux Gabe était un mauvais tireur; il était incapable d'atteindre quoi que ce soit. Mais au retour cet après-midi-là, lui et le pasteur étaient vraiment chargés de tout le gibier qu'il leur était possible de porter, des oiseaux, des lapins et des écureuils.
Et ils suivaient un chemin très familier qu'ils avaient bien des fois emprunté. Et le soleil de dimanche après-midi se couchait à l'ouest. Et le pasteur était devant, son fusil sur les épaules, et le gibier pendait sur eux deux, ils marchaient là... Et il a remarqué quand il a regardé derrière lui que Gabe ne cessait de regarder derrière lui en direction du coucher du soleil. Le pasteur ne s'en inquiétait pas beaucoup. Il a donc continué à marcher.
58 Et au bout d'un moment, une énorme main noire s'est posée sur son épaule. Et il s'est tourné pour regarder Gabe. Et les larmes coulaient sur les grosses joues sombres de celui-ci. Et il a dit : «Pasteur, demain matin, je vais prendre place avec mon aimable épouse devant, à l'église. Et je veux que tu me baptises du baptême chrétien. Et je resterai là jusqu'à ce que Jésus m'appelle à la maison.» Il s'est retourné et a regardé de nouveau en direction du soleil.
Il a dit : «Gabe, tu sais, j'apprécie cela.» Il a dit : «Je voudrais te poser une question.» Il a dit : «Quel est le sermon que j'ai prêché qui t'a amené à faire volte-face, ou quel est le cantique que la chorale a chanté qui t'a amené à faire volte-face et à prendre cette décision pour Christ?»
Il a répondu : «Pasteur, j'apprécie chaque sermon que tu m'as déjà prêché. J'apprécie chaque prière que les saints ont faite pour moi, ainsi que les cantiques que la chorale a chantés. Mais, a-t-il dit, tu sais, ce n'est pas cela la cause.» Il a dit : «Je me suis retourné pour regarder le soleil, et je me suis rendu compte que mon soleil se couche aussi.» Il a dit : «Puis j'ai considéré ce gibier qui pend partout sur moi.» Il a dit : «Tu sais, je suis incapable d'atteindre quoi que ce soit.» Il a dit : «Pourtant, aujourd'hui, Il m'a accordé tout ce gibier qui me permettra de tenir toute la semaine prochaine.» Il a dit : «Certainement, Il m'aime, sinon Il n'aurait pas été aussi bon envers moi.» Il a dit : «Je L'ai senti frapper à mon coeur. Et je me suis retourné pendant que tu continuais à avancer, et j'ai ouvert mon coeur et j'ai dit : 'Entre, Seigneur Jésus, et occupe Ta place dans mon coeur.'» Et il a dit: «Il l'a fait. Il est maintenant désormais mon Seigneur.»
59 Oh! Si seulement nous pouvions regarder derrière nous pour voir combien Dieu a été bon envers nous, juste voir Sa bonté envers le pécheur, voir qu'Il vous a gardé sain et sauf jusque là. Soyez dans votre bon sens, regardez en arrière, Qui vous a nourri? Qui vous a vêtu? Quand ces freins ont grincé et que la voiture a failli vous percuter, Qui vous a alors protégé? Qui était-ce en cette heure de maladie où le médecin a secoué la tête et a dit: «Je ne sais plus quoi faire»? Mais vous êtes là ce soir. Regardez un peu en arrière, et considérez ce qui est arrivé.
Vous chrétiens, jetez un coup d'oeil autour de vous et voyez ce monde pécheur, comment il est, et de savoir que Dieu vous a choisis par élection avant la fondation du monde, a inscrit votre nom dans le Livre de Vie de l'Agneau, et a frappé à votre coeur. [Frère Branham frappe - N.D.E.] Et vous avez ouvert et L'avez laissé entrer. Combien Il est bon!
60 «Voici, Je Me tiens à la porte, et Je frappe. Et si vous ouvrez la porte, J'entrerai chez vous et Je souperai avec vous.» Souper avec Lui et Lui avec moi... «Souper» signifie «recevoir, avoir communion, souper l'un avec l'autre. C'est avoir communion, c'est communier l'un avec l'autre».
Pouvez-vous ouvrir votre coeur, chaque porte, et dire : «Seigneur, entre. Ne sois pas juste mon Sauveur, mais sois mon Seigneur, mon Souverain, Celui qui me contrôle. Prends-moi tel que je suis. Tel que je suis sans défense, sinon que Ton Sang a été versé pour moi. Tel que je suis, Seigneur, je vais Te croire.»
61 Inclinons la tête juste un moment pour la prière. Juste avant de prier, je me demande s'il y a quelqu'un ici qui ne connaît pas le Seigneur Jésus comme son Sauveur, et qui voudrait juste lever la main et dire : «Evidemment, prédicateur, c'est vrai que je - je - je ne Le connais pas; je ne L'ai jamais laissé être mon Seigneur.»
Peut-être que vous L'avez accepté comme votre Seigneur, mais que vous n'avez jamais été capable et disposé à Lui abandonner votre vie entière, à Lui abandonner tout ce que vous avez. Ouvrez chaque porte et faites-Lui un très bon accueil et dites : «Seigneur Jésus, je - je vais Te laisser entrer dans tout mon coeur. Prends ma tour de contrôle, et contrôle-moi désormais.»
Voudriez-vous lever la main et dire : «Seigneur, souviens-Toi de moi»? Dieu te bénisse, petit enfant. Y aurait-il... Dieu vous bénisse, monsieur.
Y en aurait-il d'autres qui voudraient lever la main, et dire : «Ô Dieu, prends le contrôle total»? Dieu vous bénisse, jeune dame. Dieu vous bénisse, frère. C'est très bien.
62 Que tout le monde prie maintenant : «Seigneur, oins mes yeux ce soir. J'ai été peut-être un enfant insensé. Et si la mort venait dans ma chambre ce soir, et que j'envoyais vite chercher le docteur, et qu'il y venait et disait : 'C'est une crise cardiaque. Jeune homme, jeune femme, personne âgée, je ne puis rien faire pour vous. Il y a un caillot de sang dans le coeur'?»
Vous sentiriez les veines se refroidir dans vos mains, sous vos manches, et vous presseriez un oreiller d'agonie, pendant que vous vous en iriez. Oh! Combien vous désireriez qu'Il prenne le contrôle total à ce moment-là! Mais pourquoi pas maintenant? Ce sera trop tard à ce moment-là.
Peut-être que si vous leviez la main, cela aura une grande signification ce soir. Dieu vous bénisse, jeune femme. Y a-t-il quelqu'un d'autre? Dieu vous bénisse là derrière. Nous ne vous demandons pas d'adhérer à une église. Allez dans n'importe quelle église que vous voulez. Nous vous demandons seulement de laisser Jésus prendre le contrôle total.
Ce jour-là, Dieu ne me demandera pas à quelle église j'ai conduit les gens. Je ne les conduis pas à une église; je les conduis à Jésus. Venez, laissez-Le entrer. Allez-vous le faire?
63 Ça ne tardera pas. Il se peut que vous soyez étendu au bord de la route dans un accident demain, le jour suivant, dans un mois, dans dix ans, le sang giclant de vos veines, et vous saurez qu'encore un peu de lutte et c'en sera fini de vous, baignant dans votre propre sang...
Jeune homme qui es en parfaite santé, qui traverses la période où la vie est belle, eh bien, «souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse». Pourquoi ne pas lever la main pour L'accepter maintenant? Un jour, tu vieilliras, si tu vis. Ça ne fera que quelques heures. Tu es seulement... Tu n'atteins la maturité qu'entre quinze et vingt ans, c'est ce que dit la science. Ensuite tu commences à mourir après cela.
Jeune dame, qui êtes belle, très jolie, qui vous a faite ainsi? Pourquoi avez-vous été faite ainsi? Pas pour être de la matière destinée à l'enfer, chère soeur, mais pour le Royaume et la gloire Dieu. Ne voulez-vous pas reconnaître cela maintenant? Ce joli petit visage que vous avez, cette belle petite personne que vous êtes, ça ne fera pas longtemps que ces cheveux deviendront gris. Vous commencerez à devenir étroite d'épaules. Dans les quelques années qui suivent, les labeurs de la vie les épuiseront. Vous pourriez L'attrister au point de L'éloigner de votre coeur pour la dernière fois. Souvenez-vous, quand Il frappe, laissez-Le entrer. Voudriez-vous lever la main et dire : «Souvenez-vous de moi, pasteur. Priez pour moi.» Avant que nous priions... Dieu vous bénisse, Madame. C'est très bien. Dieu vous bénisse, soeur. Dieu vous bénisse. C'est bien. Dieu vous bénisse.
Quelqu'un d'autre qui voudrait dire : «Souvenez-vous de moi, frère. Je - je - je désire que le... Dieu vienne à mon coeur. Je - je - je...»
64 C'est la chose la plus importante qui puisse se faire. Souvenez-vous, la vie la plus longue n'est que de soixante-dix ans. Mais l'éternité, c'est aux siècles des siècles. En effet, l'éternité n'a ni commencement ni fin. Pour toujours, c'est juste un espace de temps. L'éternité, c'est une continuité; des périodes et des périodes incommensurables de temps vont continuellement s'écouler.
Voudriez-vous... Combien ici présents sont chrétiens et n'ont jamais complètement ouvert leur coeur à Christ pour qu'Il soit Souverain, Seigneur et Dieu? Si vous voulez qu'Il fasse cela, et voulez qu'Il le fasse dans votre vie, la vie qui vous reste... Il se peut que vous soyez jeune. Il se peut qu'il y ait beaucoup de personnes assises ici qui ont soixante-dix ans qui survivront à beaucoup de garçons et de filles de quinze, seize ans. Si vous vivez jusqu'au matin, vous aurez survécu à des centaines d'entre eux.
Levez la main et dites : «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Seigneur, prends le contrôle total de mon coeur. Prends tout ce que je suis. Je te le donne tel que je suis.» Voudriez-vous lever la main? Dieu vous bénisse, vous chrétien, vous chrétien, vous, vous. Oui, oh! la la! Partout, de toute part... Vous vous sentirez différent après avoir levé la main. Cela montre que c'est quelque chose. Prenez position pour Christ ici; Il prendra position pour vous là-bas. Si vous avez honte de Lui ici, Il aura honte de vous là-bas. Ne voulez-vous pas Le recevoir maintenant? Je me demande si, pendant que nous chantons ceci très doucement :
Tel que je suis, sans aucune défense,
Sinon que Ton Sang fut versé pour moi...
65 Ne voulez-vous pas... Je me demande si vous aviez levé les mains, et vous qui ne l'avez pas fait, si vous voudriez faire une... Le chrétien voudrait venir avec le pécheur ce soir. Le pécheur vient parce qu'il s'est rendu compte que Dieu a épargné sa vie et l'a gardé de l'enfer jusqu'à présent. Le chrétien vient parce qu'il sait et apprécie que Dieu a été si bon envers lui qu'Il lui a sauvé la vie. Il ou elle...
Je me demande, ce soir, si ce n'est pas un bon moment que nous venions autour de l'autel pour faire une prière de consécration juste ici maintenant dans l'église. Vous, membres d'église, chacun de vous, allons à l'autel pendant que nous chantons, le voulez-vous bien?
Tel que je suis, sans aucune défense,
Sinon que Ton... (venez, ami pécheur, rétrogrades, membre d'église, chrétien) moi,
Et que Tu m'invites à venir à Toi,
Ô Agneau de Dieu, je viens! je viens!
Tel que je suis, Tu recevras,
Accueilleras, pardonneras, purifieras, recevras;
Car, en Ta promesse je crois,
Ô Agneau de Dieu, je viens! je viens!
Pécheur, venez; chrétien, venez. Montrez votre appréciation. Prenez position pour Dieu. Venez sans tarder. Si vous voulez que Jésus entre dans votre coeur, ouvrez chaque porte. Donnez-Lui le droit de passage. Venez.
66 Ici, il y a quelque temps... (Beaucoup d'entre vous ont entendu cette histoire. Pendant que les gens se rassemblent.) Danny Greenfield, il était un grand évangéliste, il a parcouru - il est venu ici dans l'Oregon, il y a environ cinquante ans de cela, il a traversé les Etats-Unis... Une nuit, il a rêvé qu'il était mort. Je veux que vous me suiviez. Dans son songe, il pensait qu'il était mort, comme il le relate dans son livre. Et il dit qu'il est allé jusqu'aux portes du ciel.
Et il dit que là à la porte du ciel, le por-... portier a demandé : «Qui s'approche de ce lieu saint?»
Et il a répondu : «Je suis Danny Greenfield, l'évangéliste américain. Je m'approche du trône de la grâce de Dieu. Je désire entrer et occuper ma demeure céleste.»
Il a dit : «Juste un moment, Monsieur Greenfield. Permettez-moi de vérifier si votre nom figure dans le livre.»
Et il est revenu; il a dit : «Je suis désolé, Monsieur. Votre nom ne figure pas dans le livre.»
Il a dit : «Oh! Certainement, vous vous êtes trompé!»
Il a dit : «J'ai tous les noms. Et ce nom-là ne figure pas dans ce livre.»
Il a dit : «Que dois-je faire? J'étais un évangéliste.»
Il a dit : «A ma connaissance, il n'y a qu'une seule chose que vous ayez à faire, c'est de comparaître devant le trône de jugement.»
67 Bien, c'est tout ce qu'il avait à faire; il n'y avait pas d'autre décision à prendre. Il dit qu'il a commencé à se déplacer, c'est ce qu'il pensait dans son songe, dans l'espace. Et comme il commençait à entrer dans une Lumière, il commença à ralentir, davantage et davantage alors que la Lumière s'intensifiait. Finalement, la lumière était si intense qu'il pouvait à peine voir quelque chose. Et il s'arrêta et il dit qu'il entendit une voix forte. Et quand j'ai lu cela, mon coeur a frémi. Ce grand évangéliste...
Et il dit qu'il entendit une voix dire : «Qui s'approche de Mon trône de justice?»
Il a dit : «Père, c'est moi, Danny Greenfield, l'évangéliste américain.» Il a dit : «Je suis allé aux portes de la cité, mais j'ai été renvoyé. Et j'ai dû en appeler pour mon cas à Ta justice.» Il a dit : «Je me tiens à l'ombre de Ta justice, Seigneur. Y a-t-il de la miséricorde pour moi?»
Il a dit : «Alors Je vais te juger par Ma loi.»
68 Mon ami, n'attendez jamais d'en arriver au jugement du trône blanc. Vous feriez mieux d'obtenir miséricorde maintenant. Et Il a dit : «Je vais te juger par Mes lois.» Il a demandé : «Danny Greenfield, t'est-il déjà arrivé de mentir dans toute ta vie?»
Il a dit : «Je pensais avoir été honnête et avoir dit la vérité. Mais, dit-il, dans la Présence de cette grande Lumière, j'ai vu que j'avais dit des choses qui n'étaient pas tout à fait justes.» Il a répondu : «Non, je - j'ai menti.»
Il a dit : «Ensuite, Danny Greenfield, t'est-il déjà arrivé de voler?»
Et il dit : «S'il y a une chose que je pensais être, c'était honnête. Mais, dit-il, dans la Présence de cette Lumière, j'ai vu beaucoup de petites transactions que j'avais faites qui n'étaient pas tout à fait correctes.»
Frère, peut-être que vous n'y pensez pas tellement ce soir, soeur. Mais dans la Présence de cette Lumière, vous vous souviendrez alors de beaucoup de choses. Ce ne sera pas comme maintenant.
69 Et Il a dit: «Danny Greenfield (après qu'Il a cité les Commandements)...» Il a demandé : «As-tu été parfait? Ma justice exige la perfection.»
Il a répondu : «Non, Seigneur. Je n'étais pas parfait.» Et il dit : «Je m'attendais à entendre retentir : 'Retire-toi de Moi, ouvrier d'iniquité, va dans la ruine éternelle qui est préparée pour le Diable et ses anges.'» Et il dit: «Juste à ce moment-là, alors que mes os semblaient se déboîter...» Il dit: «J'ai entendu la plus douce voix que je n'ai jamais entendue.» Il dit : «Je me suis tourné pour regarder, et j'ai vu le plus beau visage que je n'ai jamais vu.» Il dit : «Il n'existe point de voix de mère ni de visage de mère qui puisse être aussi doux que ce visage-là.» Et il dit : «Il S'est approché de moi et m'a entouré de Ses bras.»
Il a dit : «Père, il est vrai que Danny Greenfield n'était pas parfait sur la terre. Mais quand il était là-bas, il a fait une chose : Il a pris position pour Moi quand il était là-bas. Et maintenant, Je vais prendre position pour lui ici. Que toute sa culpabilité soit mise sur Moi.»
70 Je me demande ce soir, mon frère, ma soeur, si vous pouvez avoir quelqu'un d'autre, un pasteur, un ami, une église, ou quoi que ce soit qui puisse prendre position, à part le Sang du Seigneur Jésus... Ne voulez-vous pas prendre position pour Lui ce soir pour qu'Il prenne position pour vous en ce jour-là? Si vous le voulez, vous êtes le bienvenu pour venir et vous consacrer au Seigneur pendant que nous chantons encore une fois.
Tel que...
Prenez position pour Lui. Jésus a dit : «Si vous avez honte de Moi ici, J'aurai honte de vous là-bas.» Venez maintenant, ne voulez-vous pas prendre position? Consacrez-vous, chrétiens. Consacrez de nouveau votre vie. Tenez-vous simplement là dans l'allée si vous le voulez. S'il n'y a pas assez de place dans l'allée, levez-vous carrément. Juste là où vous êtes, levez-vous
...promesse je crois,
Ô Agneau de Dieu, je viens! je viens!
[Frère Branham se met à fredonner. - N.D.E.] je n'attends pas
(Ecoutez ceci.)
Pour débarrasser mon âme d'une (Juste une seule, c'est ce qu'il faut pour vous condamner.)
A Toi dont le Sang peut ôter chaque tache,
Ô Agneau de Dieu, je viens! je viens!
71 Inclinons la tête, maintenant. Chacun, à sa façon, tel que vous priez dans votre église... Les pécheurs qui sont debout, juste comme le pécheur qui, dans la Bible, ne pouvait que se frapper la poitrine et dire : «Seigneur, sois miséricordieux envers moi, un pécheur»... Il est rentré chez lui justifié. N'ayez pas peur, pécheur. Ce sera le cas pour vous ce soir si seulement vous faites la prière du pécheur : «Sois miséricordieux envers moi, ô Dieu.»
Vous chrétiens, offrez-Lui l'adoration de votre coeur, les louanges. Cette ville, depuis que je suis ici, je vois qu'il vous faut un réveil. Un réveil ne consiste pas à amener de nouveaux membres, mais plutôt à faire revivre ce que vous avez. Eh bien, il y a beaucoup de ministres debout. Il y a des saints qui sont debout pour exprimer leur reconnaissance à Dieu. Il y a des pécheurs debout, des rétrogrades, des membres d'église debout.
Maintenant, pendant que nous inclinons la tête, n'oubliez pas, Il a frappé à votre coeur. «Personne ne peut venir à Moi à moins que mon Père ne l'attire.» Le savez-vous? Et si vous étiez cette personne à qui Dieu n'a jamais parlé? Et si vous étiez prédestiné à une ruine éternelle comme Pharaon, comme Pilate, Dieu n'aurait pas pu toucher votre coeur.
72 Il n'y a pas longtemps dans le Tennessee, dans une église baptiste, j'étais conduit à aller vers une jeune fille à l'arrière de l'église. Elle était la fille d'un diacre.
Et je lui ai demandé, j'ai dit : «Le Seigneur est en train de traiter avec vous. N'est-ce pas, soeur?»
Elle a répondu : «Si j'avais besoin que quelqu'un me parle ainsi, je chercherais quelqu'un qui a du bon sens!»
Je suis sorti du bâtiment. Il y avait là un rosier. Quand j'ai fait le tour, oh! comme cette femme m'avait parlé rudement! Une très belle jeune dame...
Environ deux ans plus tard, je passais par cet endroit. Et la voilà qui descendait la rue. Une demoiselle qui avait été d'un bon caractère, ses sous-vêtements dépassaient; elle avait l'air sale, elle fumait une cigarette. Et je me suis dit que c'était la fille. Et j'ai traversé la rue et suis allé dans l'autre sens, disons derrière elle.
Elle comprit que quelqu'un la suivait; elle a ralenti le pas. Quand elle fut proche, elle a dit : «Salut! prédicateur.» Oh! la la!... Et elle demande : «Vous souvenez-vous de moi?»
J'ai répondu : «Oui, Madame, je me souviens de vous.»
Elle plongea la main dans son sac à main; elle dit : «Prenez une cigarette.»
J'ai dit : «Honte à vous!»
Elle a dit : «Peut-être boirez-vous un coup?»
Et j'ai dit : «Ça n'est jamais arrivé, jamais!»
Elle a dit : «Voudriez-vous entrer là dans mon appartement? J'aimerais vous parler.»
J'ai dit : «Ne pouvez-vous pas parler ici à la porte?»
Et elle a dit : «Vous souvenez-vous de ce soir-là où vous avez fait un appel à l'autel?»
Et j'ai dit : «Oui, madame, certainement.»
Elle a dit : «J'aimerais vous dire quelque chose. C'était ma dernière opportunité.» Elle a dit : «Je L'ai attristé une fois de trop.» Elle a dit : «Monsieur Branham, a-t-elle dit, depuis ce temps-là, mon coeur est devenu très insensible.» (Maintenant, écoutez cette déclaration. Je lui ai demandé si je pouvais citer cela, et elle a répondu que je le pouvais.) Elle a dit : «Mon coeur est devenu si insensible que je pourrais voir l'âme de ma mère frire en enfer comme une crêpe et m'en moquer.» C'est pour L'avoir renvoyé.
Ne Le renvoyez pas, ne Le renvoyez pas,
Jésus est ...?...votre coeur pour conduire.
Même si vous vous êtes égaré.
Oh! Combien vous aurez besoin qu'Il dise : «C'est bien!
En ce jour éternel-là!
Ne renvoyez pas de votre coeur le cher Sauveur,
Ne Le renvoyez pas.
73 Inclinons la tête. Notre Père céleste, ce précieux et vieil Evangile, bien qu'Il ait été persécuté et traîné dans toutes sortes de lieux sombres, mais, Il surpasse pourtant tout ce que le monde ait jamais offert; c'est une purification de l'âme, un baume de Galaad pour l'impur. Nous sommes si heureux pour le Sang de Jésus-Christ, en ce jour où nous savons que notre nation va bientôt voler en éclats, selon la prophétie de la Bible; ça ne tardera pas, Seigneur, car nous voyons les armes à feu et les armes atomiques qui sont suspendues dans chaque nation, attendant que l'une d'elles apparaisse sur l'écran du radar et alors le monde entier volera en... Les hommes de science ont déjà déclaré que nous sommes au-delà de minuit moins trois. Alors que les hommes du monde scientifique voient cela bien des fois avant que les soi-disant chrétiens ne puissent reconnaître cela...
Ce grand homme, l'autre jour, a déclaré que s'il diffusait cela à la radio et à la télévision, l'homme de science le plus illustre de notre nation a déclaré que les gens s'affoleraient dans les rues, imploreraient miséricorde... ô Dieu...
Et de penser qu'avant que cela arrive, Tu as promis que Tu viendras pour Ton Eglise. Combien proche est Ta venue, Père? Nous nous tenons ici ce soir à l'ombre de Ta miséricorde. Je T'amène cet auditoire, Seigneur. Je leur ai fidèlement apporté l'Evangile au mieux de ma connaissance à partir de la Bible, comme quoi Tu Te tiens dans cet âge de Laodicée, où les gens se justifient eux-mêmes par le fait qu'ils sont membres d'une église ou qu'ils récitent un credo. Et pourtant ils ne veulent pas Te souhaiter la bienvenue dans leur coeur comme Seigneur. J'ai fait de mon mieux, Père, par la conduite du Saint-Esprit.
74 Littéralement, des centaines de gens sont debout. Je prie, Seigneur Dieu, que chaque Chrétien ici présent Te consacre de nouveau sa vie maintenant même. Seigneur Dieu, que le pécheur s'abandonne complètement, qu'il ouvre chaque porte, chaque avenue de sa vie, et fasse de Christ le Maître de la maison, le Maître de la porte, le Maître de son âme, de sa pensée, et agisse en eux pour accomplir Sa volonté. Accorde-le, Seigneur. Bénis chacun d'eux ici présent, sans exception. Bénis les malades et les affligés. Que ceux qui sont debout maintenant, qui sont même malades, accorde que le Grand Saint-Esprit qui guérit Se meuve sur ce bâtiment... Sauve chaque personne malade qui est debout ici. Accorde-le, Seigneur. Guéris chaque pécheur, et remplis chaque croyant, encourage chaque chrétien à aller de l'avant. Accorde-le, Seigneur.
Nous T'offrons l'adoration de notre coeur. Nous Te louons de tout notre être. Nous élevons nos coeurs. Nous élevons nos mains. Nous élevons nos voix. Nous élevons tout ce que nous sommes, Seigneur, dans Ta Présence. Reçois-nous, ô Seigneur. Nous nous consacrons maintenant à Toi. Prends cette glorieuse Eglise rachetée du Dieu vivant. Sanctifie-la, Père. Remplis-la du Saint-Esprit.
75 Que l'Esprit de Dieu inonde ce bâtiment maintenant, enivre les gens. Ô Dieu, donne-leur la joie du Seigneur, afin qu'ils soient remplis du Saint-Esprit comme les gens le furent le jour de la Pentecôte, afin que dès cette heure, ils amènent la puissance de Dieu à chaque église et à chaque personne, afin qu'ils soient remplis de la bonté de Dieu, afin que la puissance de Dieu opère à travers chacun, et que chaque âme soit bénie.
Que les gens soient dans les rues demain, témoignant et glorifiant Dieu. Les hommes et les femmes à leur travail, louant Dieu. L'heure est venue, Seigneur, où nous nous attendons à Ta venue à n'importe quel moment. Que nous ne nous tenions pas avec des visages confus. Que nous soyons remplis de Ta bonté et de Ton Esprit. Accorde-le, Seigneur, comme nous t'offrons notre fervente prière.
76 Au Nom de Jésus-Christ, nous T'offrons cet auditoire. Moi-même, je m'abandonne à Toi; je T'ai donné ma vie il y a trente et un ans, Seigneur. Ô Dieu, aide-moi à vivre pour le Royaume de Dieu. Aide-moi, Seigneur, à conduire des âmes vers Toi, à entrer dans cette Présence bénie de cette espérance éternelle qui est de l'autre côté. Ô Dieu, nous Te remercions pour ceci. Nos âmes sont récurées; nos esprits se sentent purs. C'est à Toi que nous avons fait cette consécration.
Saint Père, garde-nous au centre de Ta volonté, observant Tes commandements, marchant selon les préceptes de Dieu, gardant les commandements de Dieu et vivant par eux. Accorde-le, Seigneur. Et que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ demeure toujours sur nous. Par la miséricorde de Dieu, nous faisons cette supplication au Nom de Jésus-Christ. Amen.
77 Ce soir combien d'entre vous chrétiens aiment la... La prédication de la Parole est exactement comme un... Bien, c'est comme un anesthésique qui vous endort pour l'opération, afin que Dieu puisse ôter de vous les choses du monde. L'anesthésique du Saint-Esprit, pendant qu'il souffle sur vous et que vous vous endormez, le grand Médecin Se met à opérer avec Son bistouri et coupe les choses du monde... Combien sentent, depuis que vous vous êtes mis debout et que vous avez consacré vos vies à Dieu, ont l'impression qu'elles sont des personnes différentes? Levez les mains comme ceci. Grâces soient rendues à Dieu. Chantons-Lui ce bon vieil hymne de l'Eglise, tous ensemble donc :
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur... du Calvaire.
Très bien, tous ensemble maintenant, tous ensemble.
Je... aime (Levons les mains pendant que nous chantons cela.) , je L'aime,
Parce qu'Il m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Je... (Chantez cela maintenant de tout votre coeur. Le message est terminé. Adorez-Le dans l'Esprit.)
Parce qu'Il m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
78 Maintenant, pendant que nous fredonnons cela, j'aimerais que vous serriez la main à quelqu'un à côté de vous, en disant : «Salut! mon ami pèlerin chrétien.» Serrez la main à quelqu'un d'autre; dites : «Dieu vous bénisse!» Méthodistes, baptistes, presbytériens, pentecôtistes, nazaréens, pèlerins de la sainteté, quoi que vous soyez, serrez-vous la main.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Maintenant, levons la main et chantons-le-Lui, ayant nos yeux fermés, aussi fort que possible maintenant, pour Sa gloire. Chantez-le-Lui maintenant.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il (Agitez la main vers Lui.) m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
E-1 Thank you very much, you may be seated. I certainly deem this a great privilege to be here on this Monday night and seeing this nice turn out of people hungering and thirsting for God.
I believe the Scripture said, "Blessed are they that do hunger and thirst after righteousness, for they shall be filled." And if God has given us that blessed promise, then the only thing that would keep us from being filled with everything that we thirst for, would be because we do not believe it. We could just believe now, that God will give us the very thing that we're here for, we'll all go home tonight so happy and satisfied.
I'm so glad that He supplies our every need. He promised He would do that. Now, He never promised that He would supply our wants, but it was our needs that He would supply. I'm so glad of that, because there's many times that we want things that's not good for us.
E-2 I was just thinking of that the other day, when I was trying to shave with a straight razor. And my, I was very awkward with it; I had never undertaken it before. And my little boy, Joseph, was saying, "Daddy, let me do it, too." Five years old... And I thought now... And he cried because I wouldn't let him have the razor. But you see, I knew better than to do that.
And that's the way God is. Sometimes we think that we must have certain things, and we'd only hurt ourself with it. So if we'll just be submissive and humble, like little children before Him, God will supply what we have need of.
And if--and if I being a father of flesh and of the earth, love my little boy enough not to let him have a straight razor, regardless of how much he cries for it, how much more does our heavenly Father know, though we cry for something that we think we have need of? But He promised us that all things would work together for good to them that love God. And, again it is written, "He will not withhold any good thing from them that walk upright before Him." Isn't that a promise?
E-3 So, I've always had a little slogan that I always give to people as: Do three things in life. First thing is do right; that's your duty to God. Think right; that's your duty to yourself; and you're bound to come out right. That's exactly right. You do right, and then think right. And as long as you are going right, you can't be going wrong.
When my boy, Billy, about fourteen years old... Before I sent him down to the Bible school, he was in the common school and did not have a very good background. And all the children, girls, boys smoking and carrying on... And one day I come into the house and set down. And Billy was staying with his grandmother. And while the Presence of the Lord was near, there was a vision: I seen my boy with a cigarette in his hand. That liked to killed me.
E-4 So, after while, his bicycle stopped out front, and he came in and said, "Hello, dad," and run, threw his arms around me.
I took him in my hands, and I said, "Billy, when did you start this?"
He said "What, daddy?"
I said, "Smoking."
He said, "I don't..."
I said, "Don't tell me. You do smoke, Billy."
He started crying. I couldn't keep from it. I went out to the bathroom; I set down out there, and I cried like a baby. I thought, "His mother in glory and last thing she said to me, 'Take care of Billy.' And here I've tried to put the example before him and to see him do a thing like that," it almost killed me.
E-5 So I took him out on the walk. I said, "Son, you're coming away from there right now. I'm going to send you to Bible school, no matter how lonesome you get." And so I said, "I want you to stretch out your arms like this."
And he did. He said, "What's the matter?"
I said, "This is left and this is right. Now, you cannot be going both ways the same time. You're in the shape of a cross." And I said, "As long as you're going right, you may think you're going wrong; but you've got to come out right. You can't go east and west at the same time. You can't be doing right and wrong at the same time."
Sometimes people are going wrong, thinking they're doing right; but it'll wind up wrong. So always think right, do right, and you'll come out right; you just got to. That's exactly. Do right; that's your duty to God. Think right; know that you've got to come out right; and you will come out right.
E-6 Then I always had a little slogan I said to the people that I married. You see the young couple, and they come up before me, I always think of Christ and His Bride, that great wedding supper that we're all anxious to attend. And to see them there, they're young youth; and they're bright eyes, as they're standing there to take this vow to bind them through life's journey.
Always say to them something like this: "Now, you want to be happy, and you cannot be happy without Christ. There's no home happy without Christ." I just want you to show me one. You have some make-belief, but you can't be happy without Christ. Right. No, you're just--you're painting a fire.
Like a person pretending to be a Christian... How can you get warm by a fire that's been painted? Painted fire won't warm. It takes real fire to warm.
E-7 We can read back and see what the Holy Ghost done on the day of Pentecost. That was on Pentecost two thousand years ago. If that same fire doesn't bring the same results today, what good does a historical God do us, if He isn't the same God today?
It's like feeding your canary bird vitamins to make good strong wings and feathers and put him in a cage. What good does does his wings do him. See? If you're not going to preach the full Gospel, and believe everything, and receive the Holy Ghost like it was then, what good does it do to have a Bible, if He is the same God? See, it--it's a--He's got to be the same, or it doesn't do no good to go to school and learn theology and things, if you want to place Him back as a historical God. He's the same tonight.
E-8 And I always tell my young couples like this: that happiness does not consist of how much of the world's goods you own, but how contented you make yourself with the portion that's 'lotted to you. That's right too.
I've seen couples that didn't have nothing. I married a couple here some years ago. I don't know how they ever asked me to marry them, but the boy was a friend of mine. His father worked the public service company with me, very sharp, intelligent-looking young man, and he married a millionaire's daughter. The door knobs was fourteen carat in their home. And I had to practice the--the ceremonies so long, going back in there, and throwing rice and stuff, and kneeling on a silk pillow. And oh, such a ceremony...
E-9 But when I married them, about three months later, my brother said to me, he had a couple that was going to get married, only the boy didn't have enough money to get married on. He had a girl, but he didn't have the money to pay the preacher. And he said, "Well, my brother never charged nobody for nothing."
And I... You know, I'm fifty-one years old, been in ministry thirty-one years, and never took a offering in my life. Never took a off... Don't never intend to. So, I--I just don't do it. It's all right. It's got to be done. But I just... Whatever anybody gives me anything all right; if they don't, it's all right anyhow. He--He can rain food out of heaven, so I just let it go like that. So, I just believe Him. I've never missed any meals; I've postponed some, but I haven't--I haven't missed any as yet. But it's always been nice to know Him.
E-10 So when--when this young couple come down, I looked at that boy standing there. During the time of that depression, he... Old washed-out pair of trousers, and an old shirt, one collar, piece of collar buttoned higher than the other... Hair cut, needed it bad. That little girl had hitched-hiked from Indianapolis down; her little feet was on the ground. I felt like buying that child a pair of shoes. Very pretty little girl...
And when I... I said, "Where you going to take her, son?"
He had an old boxcar down on the river, where there used to be an old Dial Ironworks, where they used to... They do the puddling there. Why, he was going to go down there and live in this boxcar.
And I said, "What are you going to do if this job runs out? You haven't got nothing; you don't even have nothing to eat?"
She said, "I--I'll love him just the same." That's right; that's it.
E-11 Well, one day I went down, going to visit my friends that lived on Silver Hills. And Herman, I knew him real well, Herman Holtz, a very good friend of mine, he married E. V. Knight's daughter. And they had a nice home; he didn't have to work no more, just had it made, because they had plenty of money, run the big sand companies and things on the river and so forth.
And I went up there to see him just at the right time, I suppose. One was setting in one corner and the other in the other, fussing. And they had been out to a dance the night before, some party, and there'd been some man to dance with her, and made her angry, or him angry. And so there it was; they was fussing.
E-12 And when I come up on the porch, you know what they done? Run grab one anothers' hands, and come up to the door, and said, "Hello, Brother Branham." Now, that's painted fire. That don't last. That's no good.
I said, "I'm glad to see you all." I said, "Are you happy?"
"Oh, yes dear, aren't we?"
I knew right then; I'd done heard them when I come around the house. See? I knew they were fussing. Well, they went on and you could see it wasn't right, the spirit didn't feel right.
One day, I thought I'd find out what become of this couple I'd married and lived in a boxcar. So I was working for the public service company; I was a lineman there for seventeen years. I went out on the river and kinda played the part of a hypocrite, put my spurs on and safety, and went walking down along the river like I was watching poles.
E-13 I slipped up, and I seen his old Chevrolet out there with the headlights wired on with bailing wire. And I went up towards the door. I heard them talking. And he'd got him a job off the PWA, or what it was, they worked on there. And he had worked at some lumber company up there making about eight or ten dollars a week. That was pretty good money. And so, he had...
They had taken that old box car and put newspapers up and tacky buttons. Who knows what a tacky button is? What part of Kentucky you from, son? Take cardboard, and put a tack in it, and just push it in the wall. See? And paper and newspapers...
He had brought down some old boxes, and they'd had a table made out of it. But, brother, if I ever found a heaven on earth, it was. She was setting on his lap. He had his old hat out, mashed the top of it in, had poured his pay check out. And they had so much laying here for food, and so much for the insurance, and so much for here.
He said, "Honey, I want to get you that dress so bad. I believe it was about a dollar and a quarter, something like that."
She said, "But, honey, we... I appreciate that." One arm around him like that...
And he looked up at her. And I was standing there like a hypocrite watching, you know. And, so, they begin to count this money out, and they didn't have enough to go all the way around.
And he said, "Well, I worked till... I've been trying so hard. The little dress hangs in the window up there, it's a dollar and a quarter. Couldn't we just let the insurance go or something?"
She said, "No, honey, I appreciate it." Oh, he put his arms around her.
And I stood there and turned around this way and looked up on top of the hill, and I could see the home of the other, the steeples on top of the house. I thought, "Which is the rich man? Which one would you want to take, Billy, if you were going to take your choice?" Let me have a real true wife, one that loves me. Let me live down here in a boxcar. For I tell you, happiness and contentment money cannot buy. Money cannot buy love. That's the real things.
E-14 Well, here I go talking. The first thing the time will be gone. And let us bow our heads just a moment and speak to the Lord now.
Our precious, heavenly Father, we approach the shadows of Thy mercy in the Name of the Lord Jesus, knowing this, that He has promised us that we could have an interview with You at any time and be sure that we would receive it, if we would come in His Name. Therefore, Lord, we have no righteousness, no name. There's not anything that we possess in this life, or know of, here on earth that we could approach Thy throne, only through Jesus' Name. And we come humbly, Lord, offering to Thee the adoration of our hearts for sending Him to the earth, that we might have this great avenue to enter into Thy Presence by the shed Blood at Calvary, and would have the assurance that You'll hear our prayer...
E-15 We thank Thee, most holy Father, for all that Thou hast been to us in this meeting so far. We have seen Your great mighty hand go down into the audience and convince sinners that they were wrong, see them come to the altar in penance and--and accept Thee as their only Saviour and Lord. We have seen those, Lord, who were sick and afflicted, leave the building well, rise up out of the wheelchairs and walk away. We are grateful to Thee, heavenly Father, for these things.
Then we have seen Thy Holy Spirit anoint this audience, till there would not be one secret in a heart but what You would make known, bringing to pass the very Words that He promised that would take place. Oh, our Father, be merciful to us unworthy creatures. We cannot express to Thee, Lord, the way that we wish to. How we love Thee and appreciate Thee for these things.
E-16 Knowing that in this dark hour of the closing scenes of the world's history, when men are confused, and people are running from church to church and from place to place, changing letters and packing them from place to place, and yet we found that abiding, resting place in God.
How we thank Thee for the Holy Spirit that gives us comfort in this hour. And we pray, Father, that He will abide with us forever, as the shadows are lengthening out and we know the sun is setting on civilization.
God, we would pray now for this great nation of ours, that's in the time of the changing of presidents. It might seem like a light thing, but, God, it might change the destination of this nation. O Lord, Thou Who could choose the prophets and--and anoint the kings, we pray that Your Holy Spirit will anoint the right man for us in this hour. Grant it, Lord. Where the great rallies are going on on both parties... Father, we realize that You're not interested in parties; it's man that You can trust. So I pray, Father, that somewhere along that they'll choose the right man for the hour.
We know that the hour has to come when the wrong man will be choosen--chosen, too. So we pray, Father, that You'll give us a little more time to bring in the lost. May, if there be any of those here tonight, seeing the shadows lengthening out, may they come sweetly to the Lord Jesus and be saved. Heal the sick and afflicted. Strengthen the Church. For we ask it in His Name. Amen.
E-17 Brother Borders, that read the Scripture just a few moments ago... Sometimes I read it myself, and I thought tonight that I'd have Brother Borders to read it for me, Revelations the 3rd chapter, the 14th verse and the continuing of that chapter.
For after they read the Scriptures then the song begin to sing when I gripped the hands of Brother Mercier standing behind there.
He said, "Why did you do that?"
I said, "Listen at the song."
He said, "I see what you mean. Only believe; just believe what's being wrote."
This message is a message to this Church Age, the Laodicean Church Age, which was a lukewarm church age. Now, I'm trusting God tonight to draw from the text that I shall choose being the 20th verse. From this text, I want to say this, that is says, "Behold I stand at the door and knock: if any man will hear My voice and open unto Me, I will come into Him and sup with Him and he with Me." I want to take the subject there of "The Door Inside The Door."
E-18 Now, this is rather an unusual scene. And it's an unusual text. But you know, God is unusual. God does things in an unusual way, at an unusual time, in an unusual place, sometimes to unusual people. God is unusual; He does the unexpected many times.
And then we might say again to an audience here of several hundred people, "Isn't that kind of a small text to make: 'The Door in the Door,' choose about seven words out of one of the verses?"
Well, it isn't the quantity of anything that counts; it's the quality that counts.
E-19 Sometime ago, there was a--a little story I heard of a little boy that was searching up in the attic. And he, in an old trunk, he found a postage stamp, a little, bitty, fellow, yellow with age. And the little fellow had ice cream on his mind. So he had a stamp collector down the street that he rushed down to sell the postage stamp to, thought he'd get five cents, the purchase him an ice cream cone.
When the collector put it under the glass and looked at it, he said, "I'll give you a dollar bill." Why, the transaction of business was closed right quickly, because he was glad to get this dollar. Way down the street he went with several cones of ice cream dreaming in his mind.
Later on, I understand that this collector sold this stamp for five hundred dollars. And then it went from that to hundreds and hundreds of dollars. And I forget now what that stamp is worth. The paper that it was wrote on was not even worth picking up. It wasn't the paper; it was what was on the paper that counted.
E-20 And it isn't the size of my text tonight; it's not the value of the paper that it's written on; it's what it is that's wrote on the paper. It's the Word of the living God, an offer of pardon. A pardon... It's a pardoning. The Word is pardoning to every man, or woman, or boy, or girl that will receive It.
E-21 Some years ago in the civil war, or the revolutionary, one, it was... I believe it was the time of Abraham Lincoln; it was, that there was a soldier that had done a violence. And he had run away in time of battle, shirked his line of duty. And they caught the man. And they tried him before the courts and found him guilty. And the sentence was to be shot by a firing squad.
And there was a man who had thought so much of this young fellow; he was a nervous, upset boy. And when the old muskets and cannons begin to fire, he just run, because he was scared to death. But he had shirked his duty, and he was going to be killed. In a certain day his execution was set.
And a friend of his went to the president of the United States, the gracious Abraham Lincoln. And good, old Abe, as he was entering into a hotel room, this friend run to him and he said, "Mr. Lincoln." And he said, "I know you to be a Christian man. You're the commander and chief of the army. And this certain man is guilty of what they've tried him for. But his conditions, he was scared. He's a good man. And I know you don't believe in taking a man's life. With your word on a piece of paper, his life will be spared. Even if he has to stay in federal prison, don't let him be killed. He was a good boy. I knowed him; raised up in the neighborhood with him."
E-22 Good, old Abe got him a piece of paper and wrote just a couple of words across there, "Pardon this man, Abraham Lincoln."
Oh, the boy rushed back to the prison cells and he showed his friend. He said, "You are freely pardoned."
He said, "Don't make fun of me, knowing I'm to die in the morning."
He said, "Here is the president of the United States, the commander and chief. He signed your pardon."
And the boy looked at it, said, "That's just a piece of paper. There's nothing to it. You're trying to make my death more miserable than it ever was intended for it to be. I will not receive it."
And he walked back and behind the cell and refused to look at the paper anymore, because he said, "If Mr. Lincoln would've signed my pardon, it would've had the--the all the--the letterhead and so forth and his seal upon it and so forth. So, therefore, I will not receive it because it's only a mockery."
The next morning the man died before a firing squad. Now, what's going to happen? There's a commander and chief of the army says that this man is pardoned, and now he's shot by a firing squad. Now, what are we going to do? It was tried in the federal courts of our nation, and here was the verdict of the Supreme Court or the federal court. It said, "A pardon is not a pardon, unless it be received as a pardon."
E-23 Therefore, this Word tonight is a pardon to everyone that will receive It. But if you do not want to receive it, it is not a pardon. "Behold I stand at the door and knock: if any man will hear My voice and open unto Me, I'll come into him." What an invitation.
There is a famous painting. I forget the Greek artist that painted it. Many of you might know the artist's name. But he'd spent a lifetime painting the picture of Christ at the door knocking. And when...
All great pictures before they could be famous pictures, they had to pass the critics. And when the critics was criticizing or trying to find something to criticize the picture, one critic said to him, "Sir, your painting is a great painting. It shows that Christ has the light in His hand, as He comes in darkness to the sinner. He's coming at nighttime; there's nothing I could say about that. For that's when He comes to a man, is when he's in darkness. And the expression on His face as He knocks at the door with a expectation of hearing someone on the inside respond to His voice or His knock..." And said, "It's all beautifully drawn and illustrated here." But said, "There's one thing that I must say that you forgot." He said, "How would He be able to enter? You have no latch on the door."
And the painter said, "Is that your criticism?"
He said, "It is."
He said, "Sir, I painted the picture this way." He said, "You see, this is a different kind of a door. The latch is on the inside."
E-24 That's the way it is. Christ cannot by His own will open the door and come in. He can only knock, and then you open the door. The latch is up to you. He can knock, but you have to open. So that's the way it is.
And then when we think of a man knocking at a door. It's no unusual thing. The thing, the main part that counts, is not the man knocking at the door; it's the importance of the man at the door. Many people knock at doors every day. But the importance of the man... And a person knocking is... What's he doing anyhow? He's trying to... He's... Maybe he has a message for you; or maybe he wants you to do something for him; or maybe you have something that he wants. There's some reason he's trying to gain entrance, trying the get your attention, trying for you to open up to get an audition with you, trying to talk with you just a little while. And there's been many knocks on many doors by many great men.
E-25 For instance, in the days of Rome, when Rome controlled the known world, what if the great emperor of Rome, Caesar, would've of come down to a peasant's house, where a--a poor person lived, and would knock at the door? And the poor man would look around the corner and see that it was the great emperor of Rome knocking at his door. What do you think that poor peasant would think? What an honor it would be for this Roman emperor to come to a poor man's door and knock at his door.
That peasant would go to the door, throw open the door, and say, "Great Emperor of Rome, you honor my house. You give me a great honor, kind sir. Welcome into my little home. And if there is anything here that I have that you want, you are more than welcome to anything that I have. If there is anything that my lord desires of me, I will gladly give him unto my life to him." Oh, it would be an honor to that home for the--the emperor of Rome to visit the home.
E-26 Or in the last wars, this late Adolf Hitler, the Fuhrer of Germany... In the days of his great success and his dictatorship over Germany, what if this great Adolf Hitler went down to a soldier's home, a footman of his army and knocked at the door? And this little soldier raised up the curtain and saw that it was the great Fuhrer of Germany standing at the door, what an honor. How he could stick out his chest and tell the other soldiers, "Hitler came to my door. I was the honored guest. I was honored to have Hitler to come to my house."
He would be glad to say that. He'd throw open the door, stand at attention, and give the German salute, and say, "Sir, is there anything that the Fuhrer of Germany desires of his servant? I stand ready even to die for you. Is there anything in my house that you desire? You can have anything that I've got. What an honor it is to me. Today is my coronation day to know that the great ruler of Germany stands at my door, and me just a footman, just a soldier in the army. And you honor me, sir, to even stand on my ground." Why certainly it would've been a honor.
E-27 Or what, even tonight, if our most honorable and beloved president, Dwight Eisenhower... If he would come to the--your house, if he would come to the--the house of the best Democrat in this valley, though you would different with him in politics, it would be an honor to you, for he's an important man. He's still the president of the United States of America. And he's a highly honored man. You might disagree with him in politics, but yet he's one of the greatest Americans today, is our president, Dwight Eisenhower.
Well, if he would come to your house in the morning and knock at the door, you would be an honored man. Every newspaper in Oregon would pack that article, that President Dwight Eisenhower come to your house. How everybody would think how humble he was to come to our house, we poor people, him the president of the United States... It would be a great honor for you to receive him.
You would say, "Mr. Eisenhower, enter into my home. You bless... Your presence blesses us. You give us an honor."
And tomorrow, the papers would say, and the--the radio, and the televisions would pack the article, "President Eisenhower comes to Klamath Falls and visits the--a poor man." Why it would be a very humble thing for him to do. And it would be a great thing for you to receive him, and you would gladly give him his desires which would be a great thing.
E-28 Or just recently, when the queen of England, when she came over here to visit. If she would come to some of you women here, come to your home and say, knock on the door, and you'd go to the door.
And she'd say, "I am the queen of England."
Though she does--you do not have anything to do with her. Her domain isn't in America. But yet, she is the greatest earthly queen we have. She's an important woman. It would be an honor for you to entertain the queen of England. You'd say, "Come in, Queen. And you honor my house."
If she'd ask for any certain thing, little trinket or gadget you had on the wall, you would think it was an honor to give that to the queen of England. She is a great woman.
E-29 Sometime ago in Canada, my beloved brother and friend, Doctor Ern Baxter... When the late King George and the queen came down the street, we was told that he was suffering terrible with ulcers and cirrhosis in his back. That was before we had prayer for him at London. And he was suffering tremendously that day. But he set up there in that seat of the carriage just as gallant with his lovely queen setting by his side, with her blue evening dress on. As they passed by, and Mr. Baxter said when he looked up on them, said he just shook and cried.
And I said, "Why, Ernie?"
He said, "Our king and our queen was passing by." Said, "It, sure, it made me weep for joy."
I thought, "If the king of England passing by would make a Canadian weep for joy, what will it be when the King of glory comes by?" What an effect it'll be upon the Church of the living God when we see Jesus.
E-30 Sure, if she knocked at your door, you would think it was an honor to entertain the queen. And it would be a great thing for you to do that. But, oh, how many honors would you give for that? How honorable it would be...
But listen, there's Someone comes to the doors. Jesus Christ, the Son of God, knocks on more doors than all the kings and potentates that was in the world. Who's greater and more important than Him? And who's more turned down than He is?
Do you think if Caesar would've been turned down, what would he have done? Why he'd have had that man assassinated and his--and his house burnt, and his wife and his children burned up. Hitler would've poured gasoline upon that soldier and have cremated him.
But Jesus continually comes back and knocks at the door. Turn Him away one night, come back another night. You'd turn Him again; He will come back again.
E-31 And if the queen would come to visit you, or our president, or some great person, no doubt they'd be wanting a favor of you. But Jesus don't want a favor of you. He's trying to bring to you Eternal Life. He's trying to save your soul from a devil's hell and a eternal destruction and separation from the Presence of God. And yet we turn Him down.
And if it would be a humility to the president of the United States to come to your home, yet the King of Glory, the Lord Jesus, comes down to the poorest man in the country, to the bootlegger, to the drunk in the street, to the immoral woman, to the disobedient child; to whosoever that He can come to and knock at his door, Jesus comes and knocks.
No matter how low you are, how little you are, how immoral you are, how indecent you are, how far out of society you've been ousted, yet the Son of the living God loves you and knocks at your door day after day and night. And you turn Him down. That's terrible. It doesn't even sound sane to do such a thing, to turn down the Son of God Who's coming, not to take something from you, but to save you from destruction, and then is turned down. What a pitiful sight. It doesn't seem mentally right to turn Him down. It isn't mentally right to turn Him down. It's a loss of mind to turn down the Son of God when He knocks at your heart's door. And yet, He's turned down and will return back.
E-32 Now, it may be that you would say to me, "Just a minute, preacher. I opened my heart a long time ago and let the Lord Jesus in."
Well, I'm sure happy you did that. And maybe that's just what you done, opened your heart and let him in. But is that all you done? God wants to do something else. Looky here in the Scriptures. "I stand at the door and knock: if any man will open, I'll come in and sup with him."
Oh, you say, "I accepted Him as my Saviour."
Well, maybe you did. But that's not enough. He wants to be your Lord. You were glad to let Him be your Saviour. No one wants to go to eternal destruction. No one wants to go to--to the--to hell. But you want to escape hell, but you won't let Him be your Lord. He wants to come in to be Lord, and Lord is ruler, ownership. He wants to own you. For you're not your own; you're bought with a price. He wants to take control of you.
E-33 Oh, you're gladly say, "Come in, Lord. Don't let me go to hell." But what if I come to your house. And I knocked at the door and I--I believe you don't--you, many of you don't know me. But just as being a minister, you'd probably welcome me in; I believe you would. You'd say, "Come in, Brother Branham."
Well, if you welcome me in, I'd feel like that that was just like home to me. If--if I come to your house, and you'd just welcome me and say, "Now, wait a minute. Come in. But stand here at this door. Don't you go any farther." I--I... You might as well not even welcome me in, 'cause I wouldn't feel right.
If you come to my house, and you say, "Brother Branham, I was at your Oregon meeting at Klamath Falls. And I--I heard you just come back, so I thought I'd come."
I'd say, "Come in."
Say, "Thank you."
And I'd say, "Don't you go no farther than there though. You stay right there." If I ever welcome you into my house, you're welcome anywhere in my house.
E-34 You know, after you get inside of the door of the heart, you know, there's some more little doors in there, lots of little doors in the house. You go and have a little closet here, and a little room over here, and a little room over here. There's several doors. Many people are ready to welcome the Lord into their heart, 'cause they don't want to go to hell. But they are--don't want Him to be Lord when He comes in.
Well, if I come into your house, you say, "Welcome in, Brother Branham," well you know what I'd do? I'd come in, go down to the refrigerator, and get me a piece of cheese, and some bologna, and slice me off a piece of onion, and cut me some bread and mustard on it, and some lettuce, and everything, and go in and take off my shoes, and lay across the divan or across the bed, and eat this sandwich, and--and drink a soft drink if you had one. And, oh my, I'd just make myself at home, hang up my hat. If you said, "Welcome," I'd take you at your word.
E-35 But do we really welcome the Lord Jesus, take Him at His Word? So, can He take us at our word? Now, let's look around some of these little doors in the heart for the next few minutes.
The first little door that you turn to the right (we'd say), and you go in the heart; there's a door there called pride. Oh, my. You know, you don't want to know Jesus standing in that door, 'cause He takes all of it out of you. He swings that door right open. Oh, if you could...
You say, "Now, wait a minute, Jesus. You can save me, but don't you go to messing around with my pride. Now, if I'm going to have to stand up there and act like some of those people do, I couldn't do that." Then He's not welcome. And let me say this: He won't stay very long either; you can just depend on that. I wouldn't stay if you told me that. You wouldn't stay if I told you that. So He won't stay if we tell Him that. Pride...
"Well now, I tell you, Brother Branham, if I'm going to have to get down there on that altar, cry out, make my girlfriend hate me, my boyfriend turn me down, my wife tell me I'm a holy-roller, my husband say I've lost my mind... Now, if You're going to do something like that, stay out Jesus." That's just exactly what they say, so much. "I'll not do it."
E-36 Here not long ago, I was talking to a--here in Oregon, to a little lady that come to interview me. And she had a--a little book in her hand, and she was going to interview for the paper.
And I said, "Have you been to the meetings?"
She said, "I was there last evening."
I said, "What was your conception of the meeting?"
She said, "I never heard so many idiots in all my life."
I said, "Are you... I know now that you're not a Christian." And she told me what kind of a church she belonged to. And I said, "I'd like to show you, my sister, that in the Bible that your goddess, Mary, that you pray to, that woman had to come up to Pentecost and receive the baptism of the Holy Ghost and stagger under the impact of it, like a drunken person before God would ever let her come to heaven. And if God made the blessed virgin Mary do that, how are you going to get there anything short of it?" She gave birth, a virgin birth to the Lord Jesus. But yet, she could not go in, until she had been filled with the Holy Spirit.
I put my finger on the Scripture, and the woman not even the audacity to look at it. Talk about uncouth...
E-37 There, when she turned and looked at me, and she said, "I don't believe that."...
I said, "Do you believe the Bible? The Bible said that Mary, Saint John, Saint--all the other saints, Peter and all of them, had to go up there and remain until the Holy Spirit fell. And they were all filled with the Holy Ghost and begin stammering with their lips, and then begin to speak with other tongues, and acted in such a way until the audience on the outside said, 'These people are full of new wine. They are drunk.'"
See, we want; take Jesus to be our Saviour, but not our Lord. That was not the apostles acting that way; it was Christ in them acting. The Acts of the Holy Spirit in the apostles... The apostles were men like you are and I am. But the Holy Spirit made them act different, because He had become full Ruler in their life. They had no more prestige and pride.
Look at Nicodemus came by night and said, "Lord, we know that Thou art a Teacher comes from God for no man could do the things that You do except God be with him."
Jesus said, "Except the man be borned again, he cannot even see the Kingdom of God."
Pride... What was holding the Pharisees out from making Him Lord? They believed He was the Christ, but it was their pride.
You say, "Well, I belong to a church that does..." I don't care; that's fine. Remain in that church, but let Jesus be Lord in your heart. Let Him have control. It's not you no more; it's Him. And then, let's leave that door. We could stay there a long time.
E-38 But let's go over to the next little door. "Oh, stay away from that." What is it? "My own private life." Oh, you don't want nobody messing with your private life, telling you that you can't drink any more, you can't smoke anymore, you can't go to your ladies' club and play cards anymore. No, you don't want to fool with that. But I tell you: If you ever let Jesus become Lord of your heart, you'll quit it. He will satisfy every longing.
You're ashamed of Him. You're ashamed that you just--that you bring reproach upon your people, upon your friends. I'd rather every person in the world forsake me, but never let me bring reproach upon Him. Let me live by the Word, the Word of God. My private life...
"Now, we... Every afternoon we go so-and-so." And some people even Christians, oh, people that call themselves Christians, that profess to be sainted people, they're falling so far away. They don't want any more of the rulership of Christ.
E-39 I stay at a motel. And last night across from it was a--a little church. And, oh, I was setting in my room, and I heard something crying. I couldn't get the window open, because the windows don't open. I run down the steps and looked around the house.
I said, "That sounds good to me." And a bunch of people standing out in the yard laughing at the people across the street in a little meeting, crying over a soul, praying through to God. I said, "It sounds like heaven to me." My...
Let Christ come in; be Lord, free. "He who the Son makes free is free indeed."
E-40 If you're bound up by your social standing, your social prestige... American people is contaminated by social prestiges. Your churches is contaminated with gatherings of soup suppers, and bunco games, and lottery, and nonsense in the churches. Some of the preachers letting out early on Sunday morning so the--the members can go fishing or hunting. Fishing and hunting's all right, but it don't have to be done on Sunday. That's the Lord's day.
A lot of people let out their churches early for--in our country, because the saloons open at twelve o'clock. They can spend a little afternoon at peace... Any man that does that is wrong with God.
E-41 Excuse me, audience, if I make a rude interruption here. Would it be an evil thing for you, or an unusual thing, to see a pig in a barnyard, on the manure pile eating? Certainly not, that's his nature. But when you see a lamb on that same contaminated place, now that would really be something horrible, because it shows that that lamb has been perverted. He took the nature of a hog. And when I see a Christian that claims to be God's servant...
Setting yesterday at the restaurant, nice little lady come up; she said, "Are you connected with the bunch over there that's having this meeting?"
I said, "I'm Brother Branham."
She said, "I want to say that them people that's been in here are the nicest people I ever seen."
E-42 At the same time, two clergymen setting there with the collar pulled around the other way, and was drinking martinis and wine. And when they finished their dinner with a big pipe and my little four or five year-old boy said, "Daddy, is that God's servant?" A five-year old kid knowed different.
Nothing against those men; they may be setting here now. What I mean to say, brother... You say you're saved, the Bible said, "By their fruits you shall know them." It's not wrong for me to see a sinner right here on the street, drunk. It's not wrong for me to see a sinner with a pipe in his mouth or a cigarette in his hand. It's not wrong; I--I don't think nothing about it. He's a pig; he don't know no different. When I hear a person profess to be a Christian...
I said to one, "What you do this?"
He said, "This is relaxing; this is my pleasure." How the devil has perverted that. God made a man to thirst. God made a man to want pleasure. But He made a man with a place in his heart to want, and to crave, and to relax and get pleasure. But that pleasure is in the Lord. How dare you, you've got no right.
You say, "I'm an American citizen."
Yeah, but if you're a lamb, a lamb forfeits his rights. A lamb don't have but one thing; that's wool. He lays right down, don't kick up a bit of stew about it all, let them shear what they got on, off.
E-43 If you're a real Christian, a real lamb of God, you're willing to forfeit your American rights to be a Christian, 'cause your nature's changed. Sure. God in a heart, fully Lord in control...
You say, "Why..." People are ashamed to say "amen." People are ashamed to praise the Lord.
I believe it was Finney, Charles G. Finney (I'm not sure it was Finney; I believe it was), that was going out behind his study, or his office to pray. And one day while kneeling out there in the--under an old tree that had blown down, he was praying. And while he prayed, he thought somebody was coming up, and he stopped quickly, and cleared up his throat and said, "Hmmm, hmmm." And raised up and looked around. And there God convinced Him.
He said, "You're ashamed of Me. But you'd think it was a great thing if somebody seen you talking to your boss. You'd stand right by your boss and talk, think it was a privilege. Let all the office people see that you had the privilege of talking to your boss. And I'm your Lord and you're ashamed of Me."
He fell on his face and said, "Lord God, forgive me as a sinner."
He said he preached the same messages that he'd preached before, but the next time he preached them, they was inspired. It done something. The Holy Spirit took a hold of him. He become one of the greatest ministers since Saint Paul. Why? He let God come in and take control, took his own private life, his pride as a scholar, whatever he was.
E-44 If you're willing to do that, if you're willing to let God have the right-a-way in your heart. Let's go to another door before we leave the subject.
There's another door in the heart called faith. This is a great door. Oh, you let Jesus come in to save you, but when it comes to giving you God-given faith, you turn Him away from that door.
"Don't tamper with this. My church preaches the days of miracles is past."
But if Christ ever comes into that door, here's the words He will say, "I'm the same yesterday, today, and forever."
He proves it to those who will open the door of faith. You'll not be contaminated with the locks on the door. Let Christ stand in the door. He will tell you that the Scriptures are true.
E-45 When Peter preached on the day of Pentecost, when the people were staggering under the impact of the Holy Spirit, and the religious world, sanctified man, great scholars, and authors, doctors of the law stood outside and laughed at a hundred and twenty people staggering and acting like they were drunk...
When they was asked about it, the apostle Peter, who was given the keys to the Kingdom, they said, "What could we do to receive this?"
He said, "Repent every one of you..." Told those so-called believers to repent of their unbelief. "Repent, and be baptized in the Name of Jesus Christ, for the remission of your sins; and you shall receive the Holy Ghost. For the promise is unto you and to your children (and to them in Klamath Falls, Oregon), even as many as the Lord, our God, shall call," the promise is to us. And when someone tries to shut that door and say, "That was for another age; the Holy Spirit isn't for this age," they deny the Word of the living God.
E-46 But when the Holy Spirit, Christ, comes in to be Lord, He will say, Hebrews 13:8, "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever." He will say, Saint John 14:7 or 8: "He that believeth on Me, the works that I do shall he do also." He will say, Mark 16 was the last commission He give to the church, "Go ye therefore in all the world, preach the Gospel to every creature. He that believeth and is baptized shall be saved. He that believeth not shall be damned. And these signs shall follow them that believe: In My name they shall cast out devils, speak with new tongues. If they take up serpents or drink deadly things it wouldn't harm them. They'll lay their hands on the sick and they shall recover."
If Christ can come into the heart, come into the door of faith, He will make you believe that all things are possible to them that believe.
E-47 Did you notice the Bible speaking of this church in this day? "Because thou sayest that I am rich..." The richest times the church has ever had. Most prosperous age the church has ever lived in is now: great buildings, fine places, educated, scholared ministers. We got better ministers than we ever had, got better churches than we ever had, and the world's sinking every day into sin. Got weaker pulpits than we ever had, and that's why, people that don't want to surrender themselves to God, they don't want...
Oh, they'll say, "I'm saved. I let Jesus save me." But you won't let Him be Lord, so He won't stay with you long. And that's the reason you go back into the world again. That's exactly right.
Now, what takes place? In this hour that we're living in, when Jesus comes in... Notice what He said, "You... Because you say, 'I am rich and increased in goods, and I have need for nothing... '" We got the best pastors, the best-dressed audience, the finest churches, that church has ever knowed of. We... "Because you say that I am rich and increased in goods, and have need for nothing. Knowest thou not..." Now see, they're professors; they let Christ come to the heart to save them. "But knowest thou not that thou art wretched, miserable, naked, blind, and don't know it." [Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-48 And she was blind. And you go try to tell her, "Lady, come into the house quickly. You are--you are exposing yourself. You are naked."
She'd say, "Get away from me, you holy-roller. I know where I am." There's something mentally wrong with the woman. She is that way and don't know it. She actually doesn't know it. She's not putting on; she don't know it. She doesn't know it. The Bible said she doesn't. She's naked and don't know it. She's trying to cover up with fig leaves like Eve did in the garden. But to stand before God, she could not: Miserable, wretched, naked, blind, and don't know it.
If a man was poor, miserable, wretched, blind, and naked, and if he knew it, he'd try to help himself. But when a man is in that kind of a condition and doesn't know it, and won't listen to it, you can't tell him. He won't listen.
E-49 "Oh, I stand at the door and knock." [Brother Branham knocks on pulpit--Ed.] That's the age He would stand and knock. "If you'll just open and let Me come in and take control, I'll clothe you with pure linen." Oh, the righteousness of the Holy Spirit, "I'll clothe you. I'll take all the shame away from you. I'll put your name in the Lamb's Book of Life. I'll give you Eternal Life."
Oh, you'll be hated by the world, certainly. "All that live godly in Christ Jesus," says the Bible, "shall suffer persecutions. I'll make you what you ought to be."
E-50 And remember, the Bible said they were blind--blind. Oh, there's so many blind people today. He said, "I counsel of thee to come and buy from Me salve, that I might put on your eyes so that you can see, some eyesalve." That eye salve is the Holy Spirit.
I was raised in Kentucky and my... We lived in a little, old log cabin, that had--made out of logs and the chinked up with mud. And a lot of that had dropped out, because it was old. And we had clapboard shingles on top of the house. And they were put on at the time in the light of the moon, and the singles had drawed up like this. And the rain would blow in, the snow would blow in. And just had two rooms, no floor in it, just the earth...
And I remember Papa had made a--a bench for us little boys to set behind the--the block table, that had been sawed out of a piece of a log with sticks under it to support. And the little, old step stove in there... Mama had an old trunk setting up on two pieces of a--a log, had little dents in it, an old cabinet the same way. And that, a couple of beds, that's all we had.
E-51 And us little boys had to sleep up in the loft. And there was a... They had two poles cut down with some saplings nailed across it. And up there, there was a--an old straw tick. And on this straw tick was a feather tick.
Then Mom would come up there at night and put all the blankets she had on us and the coats. And then over the top of that she'd put a piece of canvas, because if it rained, we could get under this canvas. If it snowed, keep it out of our faces.
And these three little Branhams laying up there, the wind blowing through those shingles at night, maybe, we would get cold. We'd get cold in our eyes. And the next morning, Mama would call us; she'd say, "Billy, come down."
And I'd try to open my eyes; I couldn't do it. And I'd punch my brother, Edward; I called him Humpy. I said, "Can you go down?"
He said, "My eyes are sticked together too."
Then we'd punch Melvin, see if he'd go down. "No, my eyes is sticking together too."
We'd caught cold, Mama told us, through the night. And I said, "Mama, I--I--I can't come down."
She said, "What's the matter, Billy?"
I said, "You know, my eyes is full of matter."
She called it matter; I don't know what it was; it's cold. And she said, "Your eyes is full of matter?"
She said, "Well, just wait a minute, honey."
E-52 Now, my--my mother's a half-Indian. Her father was one of the greatest hunters that I ever knowed of. And he used to hunt, and he would trap these raccoons and sell them. And, you know, when he'd get those coons, they'd be fat. And so he'd render out the grease. And coon grease was the cure-all at our house. That's all we had for medicine way back there.
I wonder how many in here, ever set by a grease candle, a little piece of yarn in a... Sure. How many ever burn a pine knot for... Well, that's the way we had to do it.
And if the neighbor's fire went out, we'd take fire from our own fireplace and go over and help make... No matches or nothing. You had to start it with a piece of flint or something, pack fire one for another... And I remember that they used to do that many, many times on a shovel and go way down the road to the neighbors. And when... We had it hard in them days.
E-53 And then, I remember Mom would say, "Just a minute, honey." And she'd... We'd get the croup. You know what she'd do? She'd take a spoon full of this 'coon grease and--and put some turpentine on it, and sprinkle a little sugar on it, and we had to gulp that down. I don't know what that did for sore throat. But, anyhow, we got well. God's a merciful God.
Then when our eyes would all be stuck up, she'd say, "Just a minute, honey." And she'd set the old can of 'coon grease on the stove. And she'd get it good and warm. And up the steps she'd come, this little, old ladder. Come up there and massage our eyes with that 'coon grease until it--it come open.
Well, that'll be all right for the natural eye. But I'm telling you: There's been a lot of cold weather passing through the church. That's right. And they've got spirituals closes of their eyes. And it'll take more than 'coon grease to ever open it. It'll take the power of the Holy Spirit to come into the eyes.
E-54 "Counsel of Me, come and buy eyesalve from Me as I knock at the door. Let Me come in and open up your eyes, put eyesalve on your eyes. It will open your eyes."
You don't know. Like Elijah, with--down at Dothan with his servant. When the--the army, the aliens, come up and surrounded the whole city of Dothan, and he said... The servant woke up, and he said, "My father, the whole Syrian army's upon us."
And the old prophet... You know, he could see. So he got up and looked around; he said, "Yeah, that's right. But there's more with us than there is with them."
And he said, "I don't see nobody but you."
And he put some eyesalve on him. He reached over and took a hold of his head and said, "Lord, open this boy's eyes that he can see." And when his spiritual sight come to him, all around that old prophet was Angels of fire, and chariots of fire, and mountains on fire. See, he was blind and didn't know it.
There's many people today that's blind and don't know the goodness of the Lord, honest, sincere people that don't know the goodness. You don't understand how good God is, what a pleasure it is to serve Him, what a--what a rest it is.
E-55 Someday I got to stop. Someday I'll close my Bible for the last time. I've got to meet God and give an account for every one of you. And every person to... I guess I've preached direct or indirect to twenty or thirty million people around the world, seven times around. And I--I--I know I've got to answer for that. And I've got to be in the deepest of sincerity and know that I'm telling them the truth.
You don't realize the goodness of God. If a person, a sinner, could only open their eyes and see how good God is. If He could just rub a little salve on their eyes and they could look around and see how good He is...
E-56 Down in Shreveport, Louisiana, not long ago, there was a... I was down there preaching in a tent meeting. I'd thought of Billy Graham out to the--the baseball stadium. And--and there was an old, colored brother down there. And he was a great old preacher, good old soul. And he had an old man in his church by the name... His name was Gabriel, but we kind of called him Gabe, because of short. And...
But he'd never would line up with the church. He would go to church, and he had a good, godly, sainted woman. And they prayed for Gabe, and they done everything that they could to get Gabe to go to church and to do right. But he just wouldn't do it. But he liked to go hunting.
E-57 And one day him and the pastor was out hunting. It was one Saturday afternoon. And old Gabe was a poor shot; he couldn't hit nothing. But when he was coming in that afternoon, him and the pastor were just simply loaded with all the game they could pack, birds and rabbits and squirrels.
And they was coming along an old familiar pathway that they had traveled many times. And the Saturday afternoon sun was setting in the west. And the pastor, leading the way with his gun across his shoulders, and the game hanging over both of them, walking along there... And he noticed as he looked back, Gabe kept looking back over his shoulder towards the setting of the sun. The pastor wasn't very much alarmed about it. So he just walked on.
E-58 And after while, a great big, dark hand laid upon his shoulder. And he turned around to look at Gabe. And the tears was just rolling off his big, dark cheeks. And he said, "Pastor, tomorrow morning I's guine to take my seat with my loving wife at the front of the church. And I want you to baptize me into Christian baptism. And there I will remain until Jesus calls me home." He turned and looked towards the sun again.
He said, "Gabe, you know I appreciate that." Said, "I want to ask you something." He said, "What sermon did I preach that caused you to turn, or what hymn did the choir sing that caused you to turn and make this decision for Christ?"
He said, "Pastor, I appreciates every sermon you ever preached to me. I appreciates every prayer that the saints ever prayed for me, and the hymns that the choir sing. But," said, "you know, that wasn't what done it." Said, "I looked back at that sun, and I realized my sun's setting too." He said, "Then I looked hanging all over me at the game." He said, "You know, I can't hit nothing." And said, "Yet today, He's give me all this game enough to last me all next week." He said, "Surely, He loves me, or He wouldn't have been so good to me." He said, "I felt Him knock at my heart. And I turned while you were walking on, and I opened my heart and said, 'Come in, Lord Jesus and take Your place in my heart.'" And said, "He did that. He's my Lord now from this time on."
E-59 Oh, if we would just look behind our shoulder and see how good God's been to us, just see His goodness to the sinner, to see that He's brought you safe thus far. Setting in your right mind, look back, Who's fed you? Who's clothed you? When those brakes were squeaking and the car almost rammed you, Who protected you then? Who was that that hour of sickness when the doctor shook his head and said, "I don't know no more to do." But you're here tonight. Look back a little piece and see what happened.
To you Christian, just take a look around and see the sinful world, how it is, and to know that God before the foundation of the world chose you by election, and put your name on the Lamb's Book of Life, and knocked at your heart. [Brother Branham knocks--Ed.] And you opened up and let Him come in. How good He is.
E-60 "Lo, I stand at the door and knock. And if you'll open the door, I'll come into to you and will sup with you." Sup with Him and Him with me... "Sup" means "to entertain, to--to have fellowship, sup one with the other. It's to have communion, fellowship one with another."
Can you open your heart, every door, and say, "Lord, come in. Just don't only be my Saviour, but be my Lord, my Ruler, my Controller. Take me what I am. Just as I am without one plea, but that Thy Blood was shed for me. Just as I am, Lord, I'll believe You."
E-61 Let us bow our heads just a moment for prayer. Just before praying. I wonder if there would be someone here that doesn't know the Lord Jesus as your Saviour, and you would just like to raise up your hand and say, "Truly, preacher, it's true that I--I--I don't know Him; I haven't never let Him be my Lord."
Maybe you've accepted Him as your Lord, but never able and willing to surrender your whole life to Him, surrender everything that you've got to Him. Open every door and just make Him welcome and say, "Lord Jesus, I--I'll let you in all my heart. You take my control tower, and You control me from henceforth."
Would you like to just raise up your hands and say, "Lord, remember me?" God bless you, little one. Would there be... God bless you, sir.
Would there be some more? Would just raise your hand, say, "God, take complete control." God bless you, young lady. God bless you, brother. That's very good.
E-62 Just everyone pray, now, "Lord, anoint my eyes tonight. Maybe I've been a foolish child. If death would come to my room tonight, and I'd send quickly for the doctor, and he'd come up there and say, 'It's a heart attack. Young man, young woman, elderly person, there's nothing I can do for you. There's a blood clot laying on the heart.'"
You feel the veins cooling off in your hands, coming up your sleeve and you are pressing a dying pillow, as you're moving away. Oh, how you want Him to take complete control then. But why not now? It'll be too late then.
Maybe, if you'd just raise your hands, it'd mean a whole lot tonight. God bless you, young woman. Would there be another? God bless you back there. We're not asking you to join a church. You go to any church you want to. We're just asking you to let Jesus have complete control.
God is not going to question me that day what church I led people to. I'm not leading them to a church; I'm leading them to Jesus. Come, let Him come in. Will you do it?
E-63 It won't be long. May be laying you on the side of road in an accident tomorrow, next day, a month from now, ten years from now, the blood pouring out of your veins, and you know just a few more struggles and you're finished, wallowing in your own blood...
Young man in your prime, just in the beauty of life, why, "Remember thy Creator in the days of thy youth."... Why not raise your hand to accept Him now? Someday, you're going to get old, if you live. It isn't going to be but just a few hours. You only are... You only mature from fifteen to twenty years, so science says. Then you start dying after that.
Young lady, beautiful, lovely, who made you that way? Why were you made that way? Not for the fodder of hell, sister, dear, but for the Kingdom and praises of God. Won't you recognize it now? That lovely, little face you have, that beautiful, little person you are, it isn't going to be long till those hairs will be turning gray. Those shoulders will be coming together. The toils of life in the next few years will wear it down. You might grieve Him away from your heart the last time. Remember, when He knocks, let Him in. Would you raise your hand, say, "Remember me, pastor. Pray for me." 'Fore we pray... God bless you, lady. That's very fine. God bless you, sister. God bless you. That's good. God bless you.
Someone else would say, "Remember me, brother. I--I--I want the... God to come to my heart. I--I--I..."
E-64 It's the most essential thing can happen. Remember, life is just threescore and ten at the longest. But eternity is forever. For eternity, it has no beginning or no end. Forever is just a space of time. Eternity is on and on; eons and eons of time will still move on.
Will you... How many is Christians in here that's never opened up your complete heart to Christ to let Him be Ruler, Lord, and God? If you'd like for Him to do that, and want Him to do it in your life, what life you have left... You may be young. There may a many person setting here that's seventy years old will outlive a many fifteen, sixteen year-old boy or girl. If you live till morning, you'll outlive hundreds of them.
Raise your hand and say, "God, be merciful to me. Lord, take complete control of my heart. Take all that I am. I give it to you just as I am." Would you raise your hand? God bless you, you Christian, you Christian, you, you. Yes, my, all around, everywhere... You'll feel different when you put up your hand. It shows it's something. You stand for Christ here; He will stand for you there. If you're ashamed of Him here, He will be ashamed for you there. Won't you receive Him now? I wonder if, while we're singing this real softly,
Just as I am, without one plea,
But that Thy blood was shed for me...
E-65 Won't you... Wonder if you'd raised your hands, and you that did not, you would like to make a... The Christian would like to come with the sinner tonight. The sinner is coming because that he realizes that God has spared his life and kept him out of hell this long. The Christians comes that knows and appreciates, that God has been so good to him to save his life. He or she...
I wonder, tonight, if it wouldn't be a good time for us to come up around the altar and have a prayer of consecration right here now in the church. To you church members, each one of you, let's come to the altar while we sing, will you?
Just as I am, without one plea,
But that Thy... (Come, sinner friend, backsliders, church member, Christian.) me,
And that Thou bidd'st me come to Thee,
O Lamb of God, I come! I come!
Just as I am, Thou wilt receive,
Wilt welcome, pardon, cleanse, receive;
Because Thy promise I believe,
O Lamb of God, I come! I come!
Sinner, come; Christian, come. Show your appreciations. Make a stand for God. Just come right up. If you want Jesus to come into your heart, open up every door. Give Him right a away. Come.
E-66 Here some time ago... (Many of you's heard the story. While the people are gathering up) Danny Greenfield, he was a great evangelist, he crossed--he come through Oregon here, around fifty years ago, crossed the United States... One night he had a dream that he died. I want you to listen to me. He thought he died in his dream, as he tells it in his book. And he said he went up to the gates of heaven.
And he said up there at the gate of heaven, the gate--gatekeeper said, "Who approaches this holy place?"
And he said, "I am Danny Greenfield, the American evangelist. I approach the throne of God's grace. I desire to come in and take my heavenly home."
He said, "Just a moment, Mr. Greenfield. Let me see if your name is on the book."
And he come back out; he said, "I'm sorry, sir. Your name is not on the book."
He said, "Oh, surely, you're mistaken."
He said, "I have every name. And there's no name on this book."
He said, "What must I do? I was an evangelist."
He said, "There's only one thing that I know for you to do is stand at the judgment seat."
E-67 Well, that's all he had to do; there was no more decision to be made. He said he begin to move; he thought in his dream, out through space. And as he begin to come into a Light, he begin to slow up, slower and slower as the Light got greater. Finally, it got so light that he could hardly see anything. And he stopped and said he heard a great voice. And when I read that, my heart quivered. That great evangelist...
And he said that he heard a voice said, "Who approaches My throne of justice?"
He said, "I, Father, Danny Greenfield, the American evangelist." He said, "I come to the gates of the city, and I was turned away. And I had to appeal my case before Your justice." He said, "I stand in the shadow of your justice, sir. Is there any mercy for me?"
He said, "Then I'll try you by My law."
E-68 Friend, don't you never wait to get to the white throne judgment. You better get mercy now. And He said, "I will try you by My laws." He said, "Danny Greenfield, did you ever tell a lie in all your life?"
He said, "I thought I'd been honest and I told the truth." "But," said, "in the Presence of that great Light, I seen I told things that wasn't just right." He said, "No, I--I lied."
He said, "Then, Danny Greenfield, did you ever steal?"
And he said, "If anything I'd thought I'd been was honest." "But," said, "in the Presence of that Light, I seen a many a little deal that I pulled that wasn't just right."
Brother, you might not think so much about it tonight, sister. But in the Presence of that Light, you'll think of a lot of things then. It won't be like it is now.
E-69 And He said, "Danny Greenfield (after He quoted over the Commandments)..." He said, "Have you been perfect? My justice requires perfection."
He said, "No, Lord. I was not perfect." And said, "I was listening to hear that great blast, 'Depart from Me, you worker of iniquity, into everlasting destruction, which is prepared for the devil and his angels.'" And said, "Just then, when my bones seemed like they went out of their places..." Said, "I heard the sweetest voice I ever heard." Said, "I turned to look, and I saw the sweetest face I ever seen." Said, "There's no mother's voice or mother's face could ever be so sweet as that face." And said, "He walked close to me, put His arms around me."
He said, "Father, it is true that Danny Greenfield wasn't perfect in earth. But when he was there, he did one thing: He stood for Me while he was there. And now I'll stand for him here. Let all of his guilt be placed upon Me."
E-70 I wonder tonight, brother, sister, if you could have anybody else, a pastor, or a friend, or a church, or anything could stand besides the Blood of the Lord Jesus... Won't you make a stand for Him tonight so that He will stand for you at that day? If you want to, you're welcome to come and to consecrate yourself to the Lord while we sing once more.
Just as...
Stand for Him. Jesus said, "If you're ashamed of Me here, I'll be ashamed of you there." Come on now, won't you make a stand? Consecrate yourselves, Christians. Rededicate your life. Stand right out in the aisle if you want to. If there's no room in the aisle, stand right up to your feet. Right where you are, stand to your feet.
... promise I believe,
O Lamb of God, I come! I come!
[Brother Branham begins humming--Ed.] and waiting not
(Listen to this.)
To rid my soul of one (Just one, that's what it takes to condemn you.)
To Thee, whose blood can cleanse each spot,
O Lamb of God, I come! I come!
E-71 Let us bow our heads now. Each one, in your own way, the way you pray at your church... The sinners that's standing, just as a sinner in the Bible could only smote himself on the chest and say, "Lord, be merciful to me, a sinner."... He went home justified. Don't fear, sinner. You'll do the same tonight if you'll just make the sinner's prayer, "Be merciful to me, O God."
To you Christians, offer to Him the adoration of your heart, the praises. This city, since I've been here, I perceive that you need a revival. A revival is not bringing in new members, but revive what you have. Now, there's many ministers standing. There's sainted people that's standing to be thankful to God. There's sinners standing, backsliders, church members standing.
Now, as we bow our heads, remember, He's knocked at your heart. "No man can come to Me except My Father draws him." Do you know that? What if you was that person that God never spoke to? What if you were predestinated to eternal destructions like Pharaoh was, like Pilate was. God could never touch your heart.
E-72 Not long ago down in Tennessee, in a Baptist church, I was led to go a young lady at the back of the church. She was a deacon's daughter.
And I asked her, I said, "The Lord is dealing with you. Isn't He, sister?"
She said, "If I wanted somebody to talk to me like that, I'd get somebody that had some sense."
I walked outside the building. A rosebush was standing there. When I come around, oh how rude that woman talked to me. Very attractive, young lady...
About two years later, I come through the place. And there she was going down the street. A lady had been a fine character, her underneath garments hanging down; she looked dirty, smoking a cigarette. And I thought that was the girl. And I crossed over the street and went down the other way, kinda behind her.
She knew that somebody was following her; she slowed up. When she got up close, she said, "Hello, preacher." Oh, my... And she says, "You remember me?"
I said, "Yes ma'am, I do."
She reached down in her pocketbook; she said, "Have a cigarette."
I said, "Shame on you."
She said, "Maybe you'd take a drink."
And I said, "This hasn't happened, has it?"
She said, "Will you step into my apartment here? I want to talk to you."
I said, "Could you not talk here at the door?"
And she said, "You remember that night that you made that altar call?"
And I said, "Yes, ma'am, I sure do."
Said, "I want to tell you something. That was my last chance." She said, "I grieved Him once too many." She said, "Mr. Branham." She said, "My heart has been so hard since that time." (Now listen at this statement. I asked her if I could quote it, and she said I could.) She said, "My heart has been so hard till I could see my mother's soul fry in hell like a pancake and laugh at it." That's for turning Him away.
Don't turn Him away, don't turn Him away,
Jesus is...?... your heart to lead.
Although you've gone a-stray.
Oh, how you'll need Him to say, "Well done,"
On that eternal day!
Don't turn the dear Saviour away from your heart,
Don't turn Him away.
E-73 Let us bow our heads. Our heavenly Father, the precious, old Gospel, although it's been persecuted and drug through all kinds of dark places, but yet it outshines anything the world has ever offered: a cleansing for the soul, a balm in Gilead for the unclean. We are so glad that the Blood of Jesus Christ in this day, that when we know that our nation is soon to be going into bits, according to Bible prophecy. It will not be long, Lord, when we see the guns and the atomic weapons that's hanging in every nation just waiting for one to cross the radar screen and then the whole world will go in... Scientists have already said it's less than three minutes before midnight. When men of the scientific world sees it many times before so-called Christians can recognize it...
That great man, the other day, said if he would place it onto the radio or televisions, our most noted science in this nation said that people would be frantic in the streets screaming for mercy... God...
And to think before that happens, You promised You would come for Your Church. How close is Your coming, Father? We stand here tonight in the shadows of Thy mercy. I bring to You this audience, Lord. I have given to them the Gospel as true as I know it out of the Bible, that You stand in this Laodicean age, where people are justifying themselves by belonging to church or reciting some creed. And yet they will not welcome You as Lord into their heart. I did the best that I know how, Father, by the leading of the Holy Spirit.
E-74 Literally hundreds are standing to their feet. I pray, Lord God, that each Christian here will consecrate their life anew to You right now. Lord God, may the sinner make a complete surrender, open up every door, every avenue that they have to live through, and make Christ stand at the Head of the house, the Head of the door, the Head of their soul, their mind, and operate through them His will to do. Grant it, Lord. Bless each and every one here. Bless the sick and the afflicted. May those who are standing now that's even sick, grant that the great healing Spirit of God will move upon this building. Heal every sick person that's standing here. Grant it, Lord. Save every sinner, and fill every believer, and encourage every Christian to go forward. Grant it, Lord.
We offer to You the adoration of our heart. We praise Thee with all that's in us. We lift our hearts. We lift our hands. We lift our voice. We lift all that we are, Lord, into Thy Presence. Receive us, O Lord. We consecrate ourselves now to Thee. Take this great, ransomed Church of the living God. Sanctify it, Father. Fill it with the Holy Spirit.
E-75 May the Spirit of God sweep over this building now, drunken the people. O God, give them the joy of the Lord, that they'll be filled with the Holy Ghost like they were on the day of Pentecost: that from this hour on, they'll go forth the power of God to every church and to every person, that they may be filled with the goodness of God, that the power of God might operate through everybody, and every soul would be blessed.
May the people be on the streets tomorrow, testifying, glorifying God. Men and women at their work, giving the praises to God. The hour has come, Lord, that when we're looking for Your coming at any moment. Let us not stand with shamed faces. Let us be filled with Thy goodness and Thy Spirit. Grant it, Lord, as we offer You our ardent prayer.
E-76 In the Name of Jesus Christ we give this audience to You. I give myself to You; I give my life to You thirty one years ago, Lord. O God, help me to live for the Kingdom of God. Help me, Lord, to lead souls to You, to enter into that blessed Presence of that Eternal hope that rests the other side. O God, we thank You for this. Our souls are scoured out; our spirits feel clean. We have made this consecration to Thee.
Holy Father, keep us in the center of Thy will, doing Thy commandments, walking after the orders of God, taking the commandments of God and living by them. Grant it, Lord. And may the grace of our Lord Jesus Christ ever remain upon us. Through the mercies of God, we beg in Jesus Christ's Name. Amen.
E-77 How many of you Christians tonight likes the... The preaching of the Word is just like a... Well, it is like an anesthetic that puts you to sleep for the operation, that God can take the things of the world out of you. The anesthetic of the Holy Spirit as it breathes upon you, and you go to sleep, and the great Physician begins to operate with His knife and cuts away the things of the world... How many feel that since you stood to your feet and have consecrated your lives to God, that you feel like a different person? Raise up your hands like this. Thanks be to God. Let us sing Him the good, old hymn of the church, all of us together then.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary.
All right, everybody together now, all together.
I love... (Let us raise our hands as we sing it.) I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
I... (Just sing it with your heart now. Message is over. Just worship in the Spirit.)
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
E-78 Now, while we hum it, I want you to shake hands with somebody by you and say, "Greetings, Christian pilgrim, friend." Shake hands with one another; say, "God bless you." Methodists, Baptists, Presbyterian, Pentecostal, Nazarene, Pilgrim Holiness, whatever you are, shake hands.
I love Him, I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
Now, let's raise your hands and sing it to God with our eyes closed, loud as we can now, to His praise. Sing it to Him now.
I love Him, I love Him
Because He first (Wave your hand to Him.) loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.