Laisser échapper la pression

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Date: 62-0513E | La durée est de: 1 hour and 13 minutes | La traduction: Shp
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1 Merci, Frère Ruddell. Je suis très heureux de savoir que j’ai un fils dans l’Evangile. Oui? Eh bien, c’est bien. C’est une bonne chose. Oui, j’apprécie certainement frère Ruddell. Et je – je crois que Paul, autrefois, avait un fils appelé Timothée. Il l’appelait son fils dans l’Evangile.

2 Et si je ne m’abuse pas, est-ce bien Flossy Ford, d’autrefois? Oh! la la! Flossy, je… ça fait longtemps. Oui, ça fait longtemps. Je me rappelle que quand j’étais petit, son frère Lloyd et moi nous courrions partout ensemble. Et elle faisait de gros gâteaux, vous savez, et nous venions là et nous en mangions tellement que nous en tombions presque malades, vous savez.

3 Je me rappelle qu’une fois, on m’avait invité, c’était Lloyd qui m’avait invité, et nous... Flossy avait fait... Elle n’était qu’une gosse à l’époque. Elle avait fait un gros gâteau, et – et nous en avons tellement mangé que nous n’en pouvions plus. Et je me suis dit: «Eh bien, je vais rester toute la soirée avec Lloyd.» Il commençait à faire un peu sombre, vous savez, et je – j’ai compris que je devais alors retourner à la maison. Ainsi, je – j’ai décampé et j’ai descendu la route en courant et j’avais une peur bleue, comme j’essayais de rentrer chez nous.

4 Et maintenant, je me souviens de son père. Votre mère est encore en vie, je suppose? Eh bien, c’est très bien. Et il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts depuis lors. Oui. Nous voici maintenant tous deux dans la cinquantaine, des grands-parents, et... Eh bien, mais il y a un pays où nous ne vieillirons jamais. Voyez? Je suis très heureux de savoir, Flossy, que tu cherches ce pays-là ainsi que l’assurance de le trouver.

5 Et Jim, comment va Jim? Est-il... Oui, je me souviens, Jim, c’est son mari, et je me souviens bien de lui. Et je connaissais quelques-uns des enfants; en quelque sorte, nous... En ce temps-là, je me trouvais dans le champ missionnaire quand ils se sont mariés, et leurs enfants ont grandi. Et nous nous sommes en quelque sorte séparés, vous savez, l’un de l’autre.

6 Je vois frère Lloyd de temps en temps, je crie après lui dans la rue. Ils m’ont préparé bien des repas, et j’ai… comme un véritable frère et une véritable soeur.

7 Eh bien, je suis très heureux de remarquer que c’est ici à cet endroit que le premier effort de frère Ruddell a été déployé pour transformer – commencer à transformer une boîte de nuit pour en faire la maison du Seigneur. C’est une très bonne chose.

8 Et naturellement, vous savez, si parfois vous pouvez entrevoir quelque chose, vous savez... Et – et, cela rend donc la chose meilleure. Nous pouvions donc entrevoir qu’il y avait quelque chose dans ce garçon. Et il était timide; son père et moi, nous travaillions là ensemble il y a des années. Et je savais que son père était un homme dynamique et un lutteur ; pourquoi donc cela ne se retrouverait-il pas dans le fils? Je savais qu’il avait une charmante mère. Ainsi, il était – il était né d’une bonne naissance, aussi devait-il y avoir en lui quelque chose de bien. Vous voyez? Et ce grand désir dans son coeur de servir le Seigneur... Quand une profondeur appelle une autre profondeur, il doit y avoir une profondeur pour répondre à cet appel. Et je suis très heureux de voir frère Ruddell aller de l’avant.

9 Ce merveilleux groupe de gens par ici… Et c’est un grand privilège pour moi, ce soir, de venir ici pour parler à ce groupe de saints qui séjournent ici. Nous ne sommes pas... Ceci n’est pas notre demeure, vous savez. Nous sommes des pèlerins. Nous sommes – nous sommes – nous ne sommes pas chez nous.

10 Et je me rappelle, Soeur Ruddell, comment vous veniez avec lui et vous asseyiez là. Et il gardait la tête baissée. Et vous aviez une grande confiance. Vous en aviez certainement; elle croyait qu’il – qu’il prêcherait l’Evangile. Et ainsi, avec une aussi bonne femme, et un père et une mère et tout le monde qui priait pour lui, quelque chose devait arriver, Frère Ruddell. Ainsi, voici la chose. Et je prie, Frère Ruddell, que ceci soit pour vous juste un – un tremplin d’où vous pourrez bondir jusque dans les lieux les plus élevés pour la gloire de l’Evangile.

11 Je sais que frère et soeur Ruddell, Max, là-bas, en seraient très heureux ce soir. Combien j’aimerais voir Billy Paul se tenir à la chaire! Et j’espère vivre assez longtemps pour voir un jour Joseph se tenir à la chaire. Et c’est très bien.

12 Après les peines et les ennuis que nous avons connus pour élever de jeunes enfants pendant l’adolescence et tout, cela nous réjouit donc. En regardant en arrière et en voyant les cheveux gris de votre père et tout, rappelez-vous que certains de vos – certains de vos mauvais comportements ont amené ces cheveux là. Et cela – c’est vrai.

13 Eh bien, ça fait plaisir d’être ici, mais je suis un tout petit peu enroué. J’ai prêché… Frère Gene Goad et moi, nous avons effectué une petite randonnée hier et nous sommes allés là. Et les poissons mordaient. Et – et nous avons donc passé de bons moments, et nous sommes rentrés tard. Et nous sommes plutôt entrés dans l’eau et nous avons un petit peu attrapé froid, mais j’espère que vous me supporterez.

14 Eh bien, nous nous préparons à partir pour une campagne d’été, pour environ quatre-vingt-dix jours de campagne. J’espère être de retour à la fin du mois d’août, le premier septembre. Et nous irons alors… Cette – cette semaine je commence par Green Bay, dans le Michigan, je rentrerai à Chicago dimanche après-midi, à une convention qui se tiendra dans une école secondaire. Je vais prêcher à la première convention des Hommes d’Affaires Chrétiens, à Green Bay, dans le Wisconsin. Et puis, de là, j’irai à Chicago, et donc, lundi, je serai à Chicago à une – une réunion de la convention, un rassemblement missionnaire sur l’invitation de frère Joseph Boze. Et puis, je rentrerai chez moi pour partir à South – Southern Pines, en Caroline du Nord, et en Caroline du Sud, et puis j’irai au Cow Palace à South Gate, à Los Angeles. Une quarantaine d’églises unitaires parrainent cette série de réunions. C’est la première fois que les unitaires parrainent mes réunions.

15 Puis, de la Californie, en passant par l’Oregon, j’irai au Canada, et de là j’irai à Anchorage, en Alaska, et puis je rentrerai en automne. Alors, frère Joseph Boze se rendra au Kenya, au Tanganyika, à Durban, en Afrique, en Afrique du Sud, pour préparer des réunions pour plus tard en automne.

16 Maintenant, je ne dirai pas que j’ai une conduite pour aller à l’un de ces endroits, mais je sens qu’il faut semer la semence quelque part, faire tout ce que je peux pour le Royaume.

17 Et maintenant, inclinons juste la tête une fois de plus pour un autre mot de prière. Ce n’est pas qu’on n’ait pas prié pour nous, mais j’aimerais juste demander au Seigneur de m’aider ici maintenant pour que – pour qu’Il puisse pourvoir à quelques Paroles pour vous.

18 Notre Père céleste, nous nous approchons maintenant de Ton trône de grâce, au Nom du Seigneur Jésus qui nous a donné la permission et qui nous a demandé de venir, et qui nous accorderait les choses que nous avons demandées en nous approchant. Maintenant, nous ne voudrions pas du tout demander de nous présenter à Ton jugement, mais nous voudrions nous tenir devant le trône de miséricorde, afin d’obtenir miséricorde, en confessant que nous avons tort et qu’il n’y a rien de bon en nous. Mais nous nous présentons nous-mêmes Seigneur, n’ayant rien que nous puissions offrir, sinon la prière de notre Seigneur Jésus ainsi que Sa recommandation, quand Il a dit : «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Nous croyons cela. Il nous a dit de venir, de demander quoi que ce soit en Son Nom, et cela nous sera accordé. Nous croyons cela.

19 Sur la base de notre foi, nous venons Te demander de bénir cette église ainsi que notre bienveillant frère, le frère Ruddell, sa famille ainsi que toutes les familles qui sont représentées ici.

20 En promenant le regard, je vois madame Morris ici ce soir, et de penser aux jours passés… Et, ô Dieu! comme je le lui ai dit, il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts et il y a eu beaucoup de dangers, de peines et de pièges. Tu nous as déjà fait traverser cela, Seigneur, et notre espérance est en Toi, que nous arriverons à la fin de la route étant en Toi.

21 Bénis cet endroit. Place Ton Nom ici, Seigneur, et donne-leur le meilleur qui est destiné à cet endroit-ci. Comme le frère a prié ici ce soir, que le mal… Ce jeune homme a prié que Tu puisses écarter tous les obstacles. Accorde-le, Seigneur. Exauce sa prière.

22 Guéris les malades qui sont parmi nous. Donne le salut aux âmes de ceux qui ont faim et soif de la justice. Et maintenant, Seigneur, sanctifie la voix et le – et l’effort de Ton serviteur inutile. Et bénis Ta Parole, et qu’Elle ne puisse pas retourner sans effet; mais soit… et qu’Elle accomplisse le but pour lequel Elle a été envoyée. Que le Saint-Esprit puisse prendre les choses de Dieu, ce soir, et réconforter nos coeurs, du plus grand jusqu’au plus petit. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

23 Eh bien, j’ai prêché longtemps ce matin. Et je ne savais pas que je prêchais; j’étais plutôt en train d’enseigner une leçon d’école du dimanche. Et un jour, j’ai enseigné pendant six heures. Ça ne sera pas pénible, ce soir, je suis sûr.

24 Mais, j’ai juste un petit sujet ici pour lequel j’aimerais lire quelques Ecritures, parce que je sais que Ses Paroles ne failliront pas. Les miennes peuvent – les miennes peuvent faillir. Et je vais tâcher d’accorder ma parole avec la Sienne et me servir de Sa Parole – me servir de ma parole pour tisser un contexte autour de Sa Parole, que nous utilisons comme texte.

25 J’aimerais lire deux passages ce soir. J’aimerais lire dans le Livre de Proverbes, au chapitre 18, verset 10, pour le premier passage; et pour le second passage, j’aimerais lire Esaïe 32.2. Maintenant, dans Proverbes 18.10 : Le Nom de l’Eternel est une tour forte; le juste s’y réfugie et se trouve en sûreté.

26 Et dans le Livre d’Esaïe, au chapitre 32, versets 1 et 2 : Alors le roi régnera selon la justice, un prince gouvernera avec droiture. Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée.

27 Et maintenant, pour mon sujet, j’aimerais utiliser ceci comme sujet: «Laisser – laisser échapper la pression». C’est un sujet étrange: «Laisser échapper la pression». J’ai choisi ceci, parce qu’avant de venir à une réunion, j’essaie toujours de prier et j’essaie de chercher la face du Seigneur, non pas pour me tenir devant une assemblée (qu’elle soit petite ou grande, qu’elle compte une seule personne ou un très grand nombre de gens), je ne peux pas me tenir là pour être vu ou pour être entendu, mais pour faire quelque chose pour la gloire de mon Seigneur. Par conséquent, en voyant les besoins des gens…

28 Et je ne peux pas venir ici pour être entendu, parce que ça ne vaut pas la peine qu’on m’écoute, j’ai une mauvaise voix, je ne suis pas instruit, je ne reste jamais dans mon sujet, je saute partout de la Genèse à l’Apocalypse. Et je suis – je ne suis pas un – un orateur éloquent, mais j’aime vraiment le Seigneur. Et je – je ne peux pas aimer Christ avant d’aimer premièrement Son peuple. Vous voyez? Je dois aimer Son peuple. Ainsi, si j’aime Son peuple, alors je L’aime.

29 Et j’aime donc être comme Lui. J’aimerais que mon objectif soit le même que celui qu’Il avait, lequel était toujours de chercher à faire le bien, à aider quelqu’un.

30 Et considérant le jour dans lequel nous vivons, et sachant que cette église-ci a un grand pasteur...

31 Eh bien, je ne le dis pas par flatterie; je le dis du fond de mon coeur. Si je disais quelque chose de différent, je serais – je serais un hypocrite. Et je – je crois que cette église a un pasteur qui se tiendrait sur la Vérité peu importe les circonstances. Je le crois. C’est la confiance que j’ai en mon – mon fils. Et je – je crois cela. Et je… Et il est un – intrépide au possible. Et vous… Je crois que c’est un homme saint et honorable, envoyé de Dieu avec un ministère pour ces derniers jours. Et il prêche la même portion de la Parole que je prêche, c’est-à-dire de la Genèse à l’Apocalypse, juste tel que cela est écrit. Et j’aime cela, sans compromis, s’en tenir uniquement à la Parole. Et j’aime cela.

32 Mais alors, je me demandais ce que je pourrais dire qui puisse aider l’assemblée d’un tel homme, bien qu’il ne soit qu’un jeune homme, quand je monterai à sa chaire, car c’est la raison pour laquelle il a voulu que je vienne. Il est un berger, et il veille sur ses brebis. Et il pourrait penser peut-être maintenant, à un certain petit changement qu’il peut y avoir quelque chose pour aider ses fidèles. Et il s’intéresse à vous, il est intéressé par votre bien-être. Nuit et jour, il ira n’importe quand, n’importe où pour aider, faire tout ce qu’il peut. Eh bien, c’est – c’est un véritable serviteur de Dieu.

33 Et comme il a dit – il a dit qu’il m’a harcelé, ou qu’il m’a dérangé ou importuné ou quelque chose... Ce n’est pas le cas. Ça m’amène à l’aimer davantage, quand il continue à demander, parce que j’aime cela, parce qu’il a confiance. Cela montre… Il ne m’aurait pas invité à me tenir devant ses brebis s’il croyait que je leur ferais du mal. Non, aucun berger ne ferait cela; en effet, il s’est dit que je ferai ce qui est juste. Et c’est un… il… C’est un grand privilège qu’il m’accorde en me demandant instamment de venir. Et j’aime ses – ses objectifs; ça, c’est s’accrocher jusqu’à ce que la chose arrive. C’est un – un homme de foi. Et j’aime cela.

34 Ainsi donc, je me suis dit: «Que dirais-je à cette assemblée?» Je me suis dit: «Eh bien, ils sont probablement bien enseignés sur tout, sans doute.» Mais il y a une pression sur les gens aujourd’hui. Et cette pression n’a pas de restrictions ni de limites dénominationnelles; elle n’a pas de limites d’âge, elle ne fait acception de personne. Elle s’exerce sur les jeunes comme sur les vieux, sur les bons comme sur les méchants; elle s’exerce sur tout le monde : la pression.

35 Nous vivons dans un âge des névrosés, un âge de tension nerveuse. Tout le monde court ici et va là-bas, mais ne va nulle part. Cela n’arrive que dans un tel âge. Et je sais que cette église est harcelée par cela comme partout. Le tabernacle est harcelé par cela, partout, le monde entier.

36 C’est un jour de pression; on est pressé, on est pressé; on est pressé, on est pressé; on est pressé, puis on attend. On roule à quatre-vingt-dix miles à l’heure [145 km/h – N.D.T.] et ensuite – pour arriver à la maison pour le souper, mais on va attendre deux heures avant que ça soit prêt. C’est vrai. C’est – c’est ce temps-ci. Et avec cet empressement et cet excès de vitesse, cela vous donne une tension nerveuse. La femme dit quelque chose d’un peu contraire, et vous voulez vous déchaîner : la colère. Le mari dit quelque chose, vous tapez du pied et vous lui dites d’entrer dans la chambre. Vous voyez? «Eh bien, maintenant, mon mari, je ne veux pas qu’on se dispute, toi et moi, sors d’ici.»

37 «Ma femme, oh, je suis très nerveux.» Vous voyez? Pourquoi? Qu’est-ce qu’il y a? Vous voyez?

38 Avec tout cela, ces tensions qui s’accumulent, alors il s’en suit qu’on fait quelque chose de faux, qu’on agit mal. C’est vrai. Maintenant, cela amène les pauvres à agir de cette façon; cela amène les gens de la classe moyenne à agir de cette façon; cela amène les riches à agir de cette façon. Cela amène les mauvais à agir de cette façon; cela amène ceux qui sont assez bons à agir de cette façon; et cela amène ceux qui sont bons à agir de cette façon; c’est à cause de la tension, la pression accumulée. Il faut laisser échapper cela d’une manière ou d’une autre. Vous voyez? Si vous ne le faites pas, vous allez faire exploser la chaudière.

39 Eh bien, c’est ce que nous voyons. Cela s’accumule au fur et à mesure que les jours passent. Vous parlez à votre patron si vous êtes au travail: «Oh, ceci, cela.» Et si vous vous adressez à votre enfant : «Viens ici.» «Maman, je suis...» Voyez, vous y êtes. Ça s’accumule. Oh! oh! la la! Vous voyez? Vous sentez comme si vous alliez – votre tête va éclater. Je le sais; j’expérimente cela chaque jour. Ainsi, je – je sais ce que ça représente; ça s’accumule.

40 J’étais… L’autre soir, j’y pensais. J’étais dans un certain hôpital. Et notre pasteur, je pensais qu’il était malade; mais il était simplement épuisé: il a couru, couru, couru, couru au point qu’il était épuisé. Et quelques-uns d’entre eux ont dit… ont appelé… Ils ont téléphoné là au bureau et ils ont demandé si je pouvais faire ses visites. Eh bien, j’étais occupé à quelques affaires pendant toute la journée et avec les ministres de différents endroits, et j’ai dit: «D’accord.»
Eh bien, je suis allé faire des visites à sa place. Et je me suis rendu à un certain hôpital. Et on m’a donné le nom d’une femme et un – et le numéro où elle se trouvait. Je suis monté à cette chambre; je suis allé auprès de la dame à... Cela – c’était environ quinze, vingt minutes avant le temps prévu pour recevoir les visiteurs; ainsi, je suis allé dire à cette dame que j’étais un prédicateur et que je voulais voir telle femme. Elle m’a regardé en face, et elle faisait quelque chose. Elle s’est d’abord retournée, et elle a dit: «Que voulez-vous donc?»
Et j’ai répondu: «J’aimerais savoir où se trouve telle dame dans ce service.»
Elle a dit: «Je ne sais pas.»
J’ai dit: «Eh bien, on m’a donné un numéro, un certain endroit, et j’ai pensé qu’il fallait d’abord poser la question.»
Elle a dit: «Eh bien, si vous avez le numéro, allez le chercher.»
«Merci.»
Je suis descendu là-bas et j’ai dit, en me tenant à la porte du service, j’ai demandé: «Y a-t-il ici une dame qui s’appelle Untel?»
«Non.»
Eh bien, je suis retourné et j’ai regardé mon billet; c’est là que c’était écrit. Je suis donc retourné et la dame était debout là; j’ai dit: «Ce n’était pas le bon numéro.»
«Vous avez dit que son nom était encore qui?» J’ai dit…
Elle a dit: « Elle n’est pas à ce niveau-ci.»
«Merci.» J’ai dit: «Je vais alors aller au-dessus.»

41 Je suis donc monté au niveau suivant et je suis allé au... Premièrement, un docteur était assis à la réception, et je... il était assis là, se grattant la tête. J’ai dit: «Bonjour!» Il a juste levé la tête, puis il l’a rabaissée. «Eh bien, pensai-je, je ferais mieux de le laisser tranquille.» J’ai donc longé cette rangée jusqu’un peu plus loin et j’ai trouvé une dame à la réception, une infirmière. J’ai dit: «Excusez-moi.» Elle a demandé: «Que voulez-vous?»
Et j’ai demandé: «Y a-t-il une dame ici qui porte tel nom?»
Et elle a dit: «Je ne sais pas.»
Et je – j’ai dit… Elle a dit… J’ai dit: «J’étais censé avoir le numéro, la – la chambre 321 – ou plutôt 221.» Et j’ai dit: «Je suis allé à cette chambre et il n’y avait personne là.» Et la dame a dit: «Ici, personne ne porte ce nom-là.» Elle a donc dit: «Peut-être que c’est à l’étage supérieur.’»
Et elle a dit: «Eh bien alors, pourquoi n’allez-vous donc pas au 2 – 321?»
J’ai dit: «Merci.» Je suis allé au 321 et j’ai dit – ou plutôt 22 – 321, et j’ai demandé: «Y a-t-il ici une dame portant tel nom?»
«Non.»
Une dame était couchée là, elle a dit: «Elle était là en face de cette chambre, en face de cette chambre dans – dans l’autre, au 31.»
«Merci, madame.» J’y suis allé, et j’ai demandé: «Est-ce que madame Untel se trouve ici?»
«Non, on l’a déplacée d’ici; elle est en bas.»
Je me suis dit – je me suis dit: «Oh! la la!» Je suis redescendu à l’étage inférieur; je – je… Et elle… ils – ils m’ont donné le numéro de la chambre. Et je suis descendu à l’étage inférieur et j’ai regardé tout… J’avais peur de retourner à cette réception-là, ainsi j’ai regardé partout, essayant de trouver le numéro de cette chambre. Et je – j’ai regardé, mais je ne pouvais pas le trouver.
Dans cet hôpital, il y a de petits pavillons et tout bien déparés. Et voici venir ce docteur, descendant avec ses stéréoscopes en main et un cartable. Et je n’ai jamais vu un homme là d’une taille de quatre pieds [1,22 mètre – N.D.T.] et d’une largeur de quatre pieds, et on pouvait presque le comparer au... il marchait là; j’ai dit: «Bonsoir, monsieur. Pourriez-vous m’indiquer où se trouve la chambre numéro tel?» Il a dit: «Montez dans cette direction, puis sortez dans cette direction-là.»
J’ai dit : «Merci pour les renseignements.» C’est la vérité; il a dit: «Montez dans cette direction, puis sortez dans cette direction-là.» Et j’ai dit: «Merci.» Je me suis dit: «Je ne suis encore nulle part.»

42 J’ai regardé en arrière, et il y avait une dame qui paraissait plutôt gentille et qui se tenait encore là à la réception. Je me suis avancé vers elle et j’ai dit: «Bonsoir.» Elle a dit: «Bonsoir. »

43 J’ai dit: «Madame, je suis tout confus.»
Et je lui ai raconté mon histoire. J’ai dit: «Il y a une dame ici quelque part qui doit être opérée le matin, et elle est à l’article de la mort. Je suis un ministre et notre pasteur, là, n’a pas pu faire ses visites, et ce numéro m’a été donné.»
Elle a dit: «Juste un instant, Frère Branham, je vais chercher.» Elle… «Eh bien, me suis-je dit, merci – merci, Seigneur.»

44 Elle a tout laissé, et elle est allée là, et a pris… «Oh! a-t-elle dit, oui, Frère Branham, elle se trouve dans telle chambre, à votre gauche, juste là.»
J’ai dit: «Merci beaucoup.» Je me suis retourné, j’ai regardé, et je me suis dit: «C’est cela, laisser échapper la pression.»

45 Tout le monde… Ça devient vraiment un – un âge des névrosés. Tout le monde est sous tension, on n’a pas de temps. Et cette tension nerveuse s’accumule au point que ça brise les choses, ça amène les gens à garder rancune quand ils sont rembarrés vivement et – et à dire des choses qu’ils n’ont pas l’intention de dire.

46 Eh bien, tout le monde en est coupable. J’en suis coupable; vous en êtes tous coupables. Nous – nous faisons des choses sous pression, des choses qu’on ne ferait pas dans d’autres circonstances. Ainsi, il y a un – il y a trop de pression qui s’accumule aujourd’hui. Je pense, avant d’aller plus loin, je peux dire ceci : Je crois que c’est l’ennemi qui vient et qui exerce cette pression. Je crois que c’est le diable.

47 Et nous savons que la Venue du Seigneur est proche, et la Bible dit que dans les derniers jours, le diable rôderait comme un lion rugissant. Et s’il peut vous amener à être sous pression, à vous empresser, à écraser quelque chose, vous prendrez des décisions que vous n’auriez pas prises si vous vous étiez assis et y aviez réfléchi.

48 Il y a environ trois ans, j’étais à une partie de chasse, et j’avais un guide indien. Et je – je suis très rapide quand je chasse. C’est la chose – je suis vraiment comme cela (Vous voyez?), je suis l’un de ceux qui accumulent la pression.

49 Ainsi, je – je chassais avec cet Indien et j’ai sauté du cheval. Et il y avait un élan là sur la montagne et j’ai entamé le virage. Et ce vieil Indien, d’environ dix ans mon aîné, me suivait, tout essoufflé.
Et j’ai dit: «Allons-y, chef, allons-y!»
Il a répondu: «Trop vite, trop vite.»
J’ai pensé: «Oh , eh bien...»
J’ai dit: «Allons-y!»

50 J’ai repris la course, et il a dit: «Trop vite.» J’ai ralenti; «Trop vite!» Et j’ai ralenti à la vitesse de la marche: «Trop vite!» Oh! la la! j’ai dit: «Chef, l’élan se trouve là-haut.»
Il a dit: «Qu’il reste là-bas ; il est né là-bas.» J’ai dit: «Je pense que c’est vrai.»
«Qu’il reste là-bas; il est né là-bas.» Il a dit : «Pasteur, en chassant trop vite, tu fais fuir tous les gibiers.» Il a dit: «Fais comme les Indiens: faire un pas, observer neuf fois.» [Frère Branham imite le patois de l’Indien. – N.D.T.]

51 Eh bien, je me demande à quelle vitesse je devrais aller pour arriver là-bas. Alors que je gravissais la montagne en courant, il disait: «Faire un pas, puis observer neuf fois. Regarde neuf fois tout ce qu’il y a autour de toi avant de faire un autre pas.» Oh! la la! Vous voyez, il n’est pas du tout pressé.

52 J’ai réfléchi là-dessus. Et ma précieuse vieille mère qui est dans la Gloire ce soir… Quelqu’un a dit : «Pourquoi ne portez-vous pas une fleur blanche aujourd’hui, afin de montrer que votre mère est morte.»

53 J’ai répondu : «Ma mère n’est pas morte; ma mère est vivante.» Et si alors je portais une fleur rouge, les gens diraient donc : ‘Je pensais que votre mère était morte?’ Pour éviter donc de les mettre dans la confusion et d’accumuler plus de pression, j’ai laissé tomber tout cela.» Vous voyez, elle n’est pas morte. Elle dort. Elle est avec Christ.

54 Et alors l’âge nerveux – de nervosité dans lequel nous vivons… Et vous savez, dans tout ceci, les médecins n’ont pas de réponse, parce qu’ils sont tourmentés eux aussi par cela. Ils n’ont pas de réponse. Ils ne savent que faire.
Vous dites: «Oh! Docteur, ma – ma – ma tête va éclater; je ne sais que faire. Je…»
«Eh bien, dira-t-il, la mienne aussi. Eh bien, vous n’y pouvez rien.» Il vous donnera un calmant, et dès que l’effet de ce calmant est fini, vous êtes plus nerveux qu’avant, c’est comme un homme ivre qui prend un verre de plus pour chasser son ivresse. Vous voyez? Ainsi vous – vous ne pouvez pas le faire. Il n’y a point de réponse; ils n’en ont pas.

55 Mais Dieu a la réponse. C’est ce que nous voulons prendre – ce dont nous voulons parler. On a la réponse; Dieu a la réponse. Il est la Réponse. Christ est la Réponse à chaque problème que nous avons.

56 Eh bien, maintenant nous allons parler de Lui. Eh bien, dans l’Ancien Testament, il y avait un temps où un homme pouvait accumuler la pression, jadis là-bas. Et c’était quand il avait fait quelque chose de mal. S’il avait versé un sang innocent, eh bien, alors, il se mettait en fuite. En effet, aussitôt que cet homme qu’il avait tué – le mauvais acte qu’il avait commis, cet homme qui était victime de son forfait – certains de ses parents pourchassaient l’autre jusqu’à ce qu’ils le trouvent. Et ils le tuaient sur-le-champ. C’était dent pour dent, oeil pour oeil. Et, vous voyez, un homme n’avait pas d’endroit où s’arrêter.
Même s’il avait fait quelque chose par inadvertance, bien sûr, les gens ne croiraient pas cela, eh bien, il devait prendre fuite. En effet, aussitôt que – qu’il avait commis cela, alors les – les parents de cet homme ou de cette femme, qui qu’il fût, ils se mettaient à le pourchasser. Et quand ils le trouvaient, c’était dent pour dent, oeil pour oeil. C’est ainsi qu’ils menaient leur vie.

57 Ainsi, cet homme ne pouvait s’arrêter nulle part. Il était fugitif. Il ne savait que faire et il se mettait en fuite. Un véritable type d’aujourd’hui. Je pense que c’est ce qui cause tant de pression; nous sommes en fuite. C’est le problème que le monde connaît : les gens savent qu’ils sont coupables, ils savent que la Venue du Seigneur est proche, et la pression s’accumule; et ils sont en fuite. Les boîtes de nuit, les maisons de jeux, le luxe, le péché, la dépravation des moeurs, tout pour se défouler. Regardez la télévision, des sales plaisanteries, n’importe quoi , pour se défouler. Ils sont en fuite.
Quelque chose est sur le point d’arriver; et ils le savent; et l’alcool les tue peu à peu, ainsi que des plaisirs et tout le reste: ils sont en fuite.

58 Ils savent que quelque chose est sur le point d’arriver; le monde en parle; nous savons que quelque chose est sur le point d’arriver. Ce monde peut sauter avant le lever du jour. Chaque nation est sous tension. Pourquoi?

59 Une fois, j’étais en Afrique, et j’observais une brebis en train de brouter. C’était un agneau, oh! une brebis d’un certain âge. Et la petite créature broutait très paisiblement; et tout à coup, elle est devenue agitée. Et elle prenait une bouchée; et elle regardait tout autour d’elle; elle prenait une bouchée. Quand elle était paisible, je l’observais; elle paraissait tout à fait calme. Je me suis dit: «N’est-ce pas que c’est paisible, là? Regarde cette petite bête.» Le berger qui veillait sur elle était rentré au corral: c’était un natif, un homme de couleur.

60 Et j’observais cette petite bête, et après quelque temps, elle est devenue nerveuse. Je me suis dit : «Qu’est-ce qu’il a, le petit gars?» Je l’observais, bien entendu, à travers les jumelles. Et elle est devenue très nerveuse; elle a regardé dans ce sens et puis dans l’autre. Elle s’est mise à bêler; elle ne savait que faire. «Eh bien, me suis-je dit, qu’est-ce qui a rendu cette petite créature si agitée tout d’un coup?»

61 Or, elle se trouvait dans un petit pâturage. Mais loin derrière là-bas, j’ai remarqué quelque chose se redresser et descendre: à environ huit cents mètres d’elle, un lion bien caché dans l’herbe, se glissait là. Et cette petite bête, quelque chose en elle s’accumulait au point qu’elle a compris qu’il y avait un danger quelque part; elle ne voyait pas cela. Mais le lion avait flairé cette brebis, et il devait donc se hâter de l’attraper avant que le berger ne la prenne, ne la retire de là.

62 Ainsi donc je l’observais, la tension s’accumulait. Et à distance, ce lion se glissait très furtivement. Mais, la – la brebis ne voyait pas ce lion. Mais juste quelque chose au-dedans d’elle lui disait qu’il y a un danger imminent.

63 C’est ce qu’il en est aujourd’hui, en fait il y a quelque chose dans les gens qui fait qu’ils pressentent l’imminence de quelque chose. Nous le savons bien. Les chrétiens le savent bien. Le monde le sait bien. Le soûlard le sait bien. Le joueur d’argent le sait bien. Les hommes d’affaires, les gouvernements, les Nations Unies, eux tous savent que quelque chose est sur le point d’arriver. Cela crée une tension.

64 Les femmes, les mères, juste une cigarette après une autre… Je les observais pendant qu’elles venaient à l’école. Elles passent en voitures là, sur notre rue, à 70 miles à l’heure [193 km/h – N.D.T.], dans une zone où la vitesse limite est de 20 miles à l’heure [32 Km/h – N.D.T.], si bien que je dois veiller sur mes enfants et sur le chien ; des femmes amenant leurs enfants à l’école, cigarette en main, la main pendante à une portière, s’agitant avec leurs enfants, et là elles font grincer les freins et – ou les roues, ou ils font crisser les pneus sur la rue... Et les voilà revenir. Le… l’autre jour, j’ai vu le vent causé par le passage d’une mère névrotique emporter dans la rue quatre ou cinq petits gosses. Où allait-elle? Qu’est-ce qui n’allait pas? Peut-être qu’elle voulait suivre un certain programme qui passait à la télévision.

65 Mais c’est cela, la tension. Il y a quelque chose qui en est la cause. On ne le faisait pas d’habitude. Quelque chose approche. La mort et la destruction sont maintenant en route; ce n’est plus très loin. Quelque chose approche.

66 Eh bien, dans l’Ancien Testament, Dieu voyant que certains forfaits étaient commis par inadvertance… Alors, si vous êtes innocent et reconnu non coupable, Dieu fraye une voie pour vous.

67 Eh bien, si un homme tuait un autre volontairement, de façon préméditée, il était perdu. Il ne pouvait pas venir à cet endroit-ci. Mais s’il avait fait cela par inadvertance, s’il n’avait pas prémédité l’acte, alors il y avait une ville de refuge. L’une se trouvait à Ramoth en Galaad. Et c’est à quatre endroits, je pense, que Josué avait placé ces villes de refuge.

68 Eh bien, maintenant, les gens pouvaient venir à cette ville de refuge. Si c’est par inadvertance que quelqu’un avait commis un forfait, c’est qu’il n’en avait pas l’intention. Il venait à cette ville de refuge et il allait à la porte. Le portier lui demandait pourquoi il venait, ce qu’il avait dans la tête en venant. Alors on débattait son cas. Et quand son cas était débattu à la porte et qu’on trouvait que l’homme était innocent et qu’il n’avait pas fait la chose à dessein, alors il était reçu dans la ville, laquelle était un lieu de refuge. Alors l’ennemi ne pouvait plus l’atteindre. Mais s’il avait menti et qu’il avait commis un forfait, et s’il entrait dans cette ville de refuge, même s’il saisissait les cornes de l’autel, son ennemi avait le pouvoir et le droit de l’arracher de cet autel et de le tuer. Oui, oui. Parce qu’il était coupable, son acte était prémédité, et il devait être puni.

69 Eh bien, il y avait quelque chose lié à cela. Naturellement, cet homme était agité, oh! la la! avec peut-être une dizaine d’hommes à ses trousses. Quelque part, chaque pierre, chaque colline, chaque buisson, c’était l’ennemi, quelqu’un se tenant là à l’affût pour l’attraper. Il était agité. Et alors, une fois entré dans cette ville, il pouvait laisser échapper la pression. Il était en sécurité. Il était sain et sauf, parce qu’il y avait là un endroit pourvu, préparé pour lui, la voie pourvue par Dieu pour que cet homme innocent ne soit pas tué, mais qu’il puisse être épargné de la mort, car il avait fait la chose par inadvertance. Eh bien, si son acte n’était pas prémédité…

70 Eh bien, s’il avait commis l’acte intentionnellement, eh bien, il – il devait affronter les circonstances. Et il n’avait aucune chance, car il avait fait la chose à dessein.

71 Et il existe deux catégories de gens aujourd’hui. Permettez-moi de dire ceci, Frère Ruddell : Il y a des hommes et des femmes au monde aujourd’hui qui, en réalité, ne veulent pas faire ces choses qu’ils font. Il y a aujourd’hui au monde des hommes et des femmes qui ne veulent pas pécher. J’ai pitié d’eux. Ils ne veulent rien faire de mal, néanmoins ils le font. Ils sont poussés à le faire. Eh bien, il y a une place pour une telle personne, qui veut faire le bien. Il y a une place pour laisser échapper cette pression. C’est vrai. Mais pour certains, cela leur est égal.

72 L’autre jour, un certain frère Hickerson m’a obtenu un laissez-passer auprès du directeur de la prison fédérale de – à La Grange, dans le Kentucky, pour entrer… pour aller faire la pêche. Et j’ai rencontré là un garçon de couleur qui venait de Louisville, et il m’a dit…

73 Je lui ai demandé: «Un homme beau et intelligent comme vous, qu’est-ce que vous faites ici?»
Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, Révérend, voici ce qui s’était passé.» Il a dit: «Je… Ce n’est la faute de personne, mais c’est ma faute à moi.» Il a dit: «Je – je – j’appartenais autrefois au Seigneur.» Son nom était Bishop. Il a dit: «On m’appelait saint Bishop [en français «saint évêque» – N.D.T.], parce que je servais le Seigneur.» Il a dit: «Ma femme et moi, nous avons… nous avons une fillette.» Et il a dit: «Une fois, je n’en pouvais plus vraiment, ainsi j’ai suivi le monde, je me suis éloigné du Seigneur.» Il a dit: «J’avais un père chrétien et une mère chrétienne.» Et il a dit: «J’ai servi pendant quatre ans outre-mer, en Corée», combien de batailles il a livrées, des sommations et tout. Il a dit: «Mais là-bas, l’erreur que nous avons commise, c’était juste d’aller aux soirées dansantes et autres.»

74 J’ai commencé à avoir de mauvaises fréquentations, et un jour, deux garçons sont passés et m’ont dit : «‘Bishop, nous voulons aller au Quaker Maid pour nous procurer quelques articles d’épicerie, veux-tu nous y emmener?’» Il a dit: «Ma femme venait de m’inviter à dîner. Et j’ai dit…», il a dit: «Elle m’a appelé dans la maison et m’a dit: ‘Chéri, ne va pas avec eux; il n’y a rien de bon dans ces gars. Nous devons nous éloigner d’eux et retourner à l’église.’» Et il a poursuivi: «Eh bien, a-t-il dit, j’ai dit: ‘Je suis désolé pour eux, ces garçons ont besoin d’articles d’épicerie, a-t-il dit, je ne voudrais surtout pas les amener.’» Puis, il a dit: «‘Je les laisserai prendre ma voiture.’» Elle a dit: «Ne le fais pas; ils vont la démolir», et elle a dit: «Emmène-les là, et puis reviens, après.»

75 Il a dit: «Je les ai emmenés là et j’ai stationné dans le parking.» Et il a dit: «J’étais assis là, attendant ; et subitement, les – les alarmes ont retenti et tout, et voilà venir ces garçons, chacun tenant un pistolet en main. Alors j’ai fermé la portière. J’ai dit: ‘Vous n’allez pas entrer ici.’» Et l’un d’eux lui a donné un coup à la tête et l’a bousculé en arrière et il a braqué son arme et a dit: «Tu ne vas pas prendre ces...» Il a braqué son arme et a dit: «Si tu ne veux pas attraper une balle… Et nous allons te jeter là dehors et nous en aller.»

76 Il a dit: «Vous n’irez nulle part. On va vous attraper. Vous les gars, dites-leur que je n’y étais pour rien; ce – ce n’était pas mon intention de faire ceci. Je – j’étais assis là; je suis innocent.» Et presque à ce moment-là, la police les a arrêtés. Le cas a été jugé, et il a dit: «D’abord, j’en ai voulu au plaignant parce qu’il avait dit…»

77 Voici les questions qu’il lui a posées: «Cette voiture est-elle à toi?»
Il a répondu: «Oui, monsieur. Mais je…»
Il a dit: «Réponds à mes questions.» Oh, frère, le diable a une façon de s’y prendre.
Il a dit: «Réponds à ma question.»
Il a demandé: «Cette voiture est-elle à toi?»
Il a répondu: «Oui, monsieur.»
– Est-ce bien là ton numéro d’immatriculation?
– Oui, monsieur.
Il a demandé: «Est-ce que tu étais là dans ce parking?»
Il a répondu: «Eh bien, je vous assure…»
Il a dit: «Réponds à mes questions.»
Il a répondu: «Oui, monsieur.»
Il a dit: «Voilà.»

78 Et sur base des preuves indirectes, ils lui ont infligé dix ans – les autres garçons ont été condamnés à la prison à vie.

79 Eh bien, il a dit: «Voyez, frère, je m’étais simplement mis à avoir de mauvaises fréquentations. Personne n’est à blâmer sinon moi-même.» Et c’est vrai. Eh bien, il a écopé dix ans pour laisser échapper la pression. J’ai prié pour lui ; frère Wood qui est là et moi, nous étions là sur l’eau – et nous avons pris ce garçon par la main, et nous avons prié pour lui là sur l’eau, pour que Dieu lui accorde une liberté conditionnelle. Et je continue à prier encore pour lui, pour que Dieu le fasse.

80 Qu’est-ce? La pression, un innocent, un homme innocent. Eh bien, il faut que cet homme ait une chance.

81 Maintenant, si vous voulez faire ce qui est juste, je suis très heureux, ce soir, de vous dire qu’il existe une Ville de refuge, c’est Jésus-Christ. Si vous ne voulez pas vous livrer au mal et avoir l’ennemi à vos trousses, alors il y a une voie pour échapper; et cette voie, c’est Jésus-Christ. Il existe un endroit où vous pouvez venir laisser échapper la pression.

82 Mais si vous êtes – aimez commettre le péché et que vous ne vouliez pas de Dieu, l’ennemi va alors vous surprendre quelque part. Vous n’avez aucun… Vous ne pouvez pas venir à Christ parce que vous ne le voulez pas.

83 Et quand cet homme vient à Christ, ce lieu de Refuge… Dans l’Ancien Testament, quand un homme entrait, il devait premièrement venir sur base de son propre libre arbitre. Et c’est de cette façon que vous devez venir à Christ.

84 Une autre chose, c’est que vous devez être satisfait pendant que vous y êtes. Vous ne… Vous ne pouvez pas flâner tout autour chaque jour en criant: «J’aimerais sortir d’ici; j’aimerais sortir d’ici.» On vous fera sortir. Vous devez de votre plein gré aimer y rester. Il vous faut nécessairement aimer rester dans cette ville.

85 Et quand vous venez à Christ, vous ne pouvez pas regarder en arrière, au monde. La Bible dit : «Quiconque met la main à la charrue et se retourne pour regarder en arrière n’est pas propre au labour.» Or, c’est là que tant de soi-disant chrétiens commettent leur erreur. Voyez, ils font comme s’ils vont labourer, mais à la première petite chose qui survient, ils explosent là-dessus.

86 L’autre jour, j’ai eu une expérience à ce sujet, comme vous le savez tous. Et je vous remercie pour vos prières. En chassant, en pêchant, et en tirant aux cibles, et tout, j’ai toujours désiré avoir un fusil Weatherby Magnum. Eh bien, certains de mes amis me l’auraient acheté; je connais des gens qui, si simplement j’en avais parlé, l’auraient fait volontiers. Franchement, deux ou trois voulaient le faire. Mais je ne voulais pas les voir utiliser autant d’argent pour acheter un fusil, alors que je sais qu’il y a des missionnaires qui n’ont pas de souliers aux pieds. Je ne pouvais pas le faire. Et frère Wilson a donné à Billy Paul un petit Roberts 257. Et un frère qui est un ami à moi a dit : «Frère Branham, Weatherby peut aléser ce fusil, je peux demander qu’on fasse cela à bas prix si vous me permettez de le faire pour vous.» Eh bien, je lui ai permis de faire cela.

87 Quand on l’a ramené, j’ai placé une cartouche dans le fusil, et je suis allé pour tirer, et la chose a explosé dans mes mains. Et le canon a été projeté à une distance d’environ cinquante yards [environ 46 mètres – N.D.T.], la culasse a été projetée très loin derrière moi. Et il est étonnant que cela ne m’ait pas coupé en deux. Il y avait environ cinq ou six tonnes de pression qui étaient tout près de moi.

88 L’un des médecins a dit: «Tout ce que je sais, c’est que le bon Dieu se tenait là pour protéger Son serviteur.»

89 Eh bien, ce que j’en pense, voilà la cause : Pour commencer, si cela était un Weatherby Magnum… Qu’est-ce qui a cloché? Il y avait une défectuosité dans ce fusil. La chambre à pression avait été trop élargie lors de l’alésage. C’est là le problème que la plupart d’entre nous ont dans leur conversion : notre chambre à pression est trop élargie lors de l’alésage. Et – et…

90 Eh bien, si cela avait été un Weatherby dès le départ, à partir de l’acier même qui avait été coulé pour fabriquer le canon, ça aurait été alésé pour faire un Weatherby magnum. Cela n’aurait pas explosé. Mais comme on avait essayé de le convertir en quelque chose qu’il n’était pas réellement, cela a alors explosé. Et de même, tout homme qui confesse être chrétien, qui ne prend pas un bon départ à partir de la nouvelle naissance connaîtra la même situation. Il explosera quelque part. Il a une trop grande pression. Il ne supportera pas cela. Il se verra lui-même qu’il va exploser quelque part.

91 Les gens essayent de prendre – d’imiter le ministère de quelqu’un d’autre, un ministère auquel ils n’ont pas été appelés, et cela va finalement exploser. Vous devez être ordonnés de Dieu. Il faut que ça soit Dieu, non pas une poignée de main, une histoire sentimentale; mais il faut venir sur base du Sang versé de Christ et de votre foi dans ce que Dieu a fait pour vous par Jésus-Christ. Sinon, vous allez exploser à un moment donné. Quelqu’un vous marchera sur les pieds, et vous vous emporterez. Vous voyez? Voyez, c’est une pression qui s’accumule tout le temps, et bientôt ça va exploser.

92 L’homme doit aimer rester dans ce refuge. Il ne peut pas entrer là tout en se plaignant. Il doit aimer y rester, non pas s’en plaindre. A l’extérieur, il meurt; à l’intérieur, il est en sécurité.

93 Eh bien, j’aimerais dire quelque chose aux gens ici, si vous n’êtes pas chrétien. Je suis entré dans cette Ville de refuge il y a environ trente et un ans. Et, frère, je n’ai jamais voulu en sortir. Oh, je suis entré en Christ. Tout ce après quoi je soupirais se trouvait là-dedans. Je ne veux pas en sortir. Je prie tous les jours : «Ô Dieu, je suis très heureux ici. Laisse-moi simplement y demeurer.» Je n’ai pas du tout le désir de quitter, et je sais qu’Il ne me délaissera jamais. Je sais qu’Il ne vous délaissera jamais. Et la pression devient grande; si c’est le cas, alors Il est notre tuyau d’échappement. Ainsi, nous ne devons pas nous inquiéter à ce sujet.

94 Si vous êtes totalement sous pression, et que vous ne sachiez pas où vous allez, ce qu’il adviendra de vous après la mort (et vous savez que vous allez mourir l’un de ces jours, il vous faudra passer par là), alors la chose à faire, c’est de venir à Christ, le Refuge, pour laisser échapper la pression. Réglez cette question une fois pour toutes.

95 Peu importe ce qui arrive, Christ est notre Refuge. Et quand nous venons à Lui, nous pouvons laisser échapper la pression. Vous pouvez cesser de vous inquiéter, en disant: «Eh bien, si je meurs, qu’est-ce qui va m’arriver? Qu’est-ce qui va arriver à ma femme? Qu’est-ce qui va arriver à mon mari? Qu’est-ce qui va arriver à mes enfants?» Venez simplement à Christ et laissez échapper la pression. Non, Il nous donne toutes choses. Toutes choses nous appartiennent par Christ, ainsi laissez simplement échapper la pression.

96 Le seul moyen pour vous de pouvoir faire cela… Quelqu’un peut vous donner un million de dollars, cela pourrait faire accumuler la pression. Vous pourriez adhérer à une église, et néanmoins cela fera accumuler la pression, parce que les Méthodistes vous diront que ce sont eux qui sont dans le vrai et que les Baptistes sont dans l’erreur; et les Baptistes diront: «Ceux-là sont dans l’erreur; nous, nous sommes dans le vrai.» Ainsi cela ne fait qu’accumuler davantage de pression, parce que vous ne savez pas où vous vous tenez. Mais si jamais vous venez à Christ, vous pouvez laisser échapper la pression. En effet, tout est terminé à ce moment-là; cela règle simplement la question.

97 Dieu a pourvu d’un lieu pour la sécurité, celui dont Dieu a dit: «Le Nom de l’Éternel est une Tour forte, les justes s’y réfugient et ils se trouvent en sûreté.» En temps de maladie, quand la maladie frappe et que le médecin dit: «Je n’y puis plus rien», n’accumulez pas la pression, laissez échapper la pression. Appelez votre pasteur, qu’il vous oigne d’huile et qu’il prie pour vous : la prière de la foi sauvera le malade. Laissez échapper la pression. Vous voyez?

98 Il est notre Refuge. Pendant que vous êtes dans ce Refuge, vous avez un – vous avez droit à tout ce qui se trouve dans ce Refuge. Et Christ est notre Refuge, et tout ce dont vous avez besoin se trouve en Lui. Amen. Dans la maladie, n’accumulez pas de pression; laissez échapper la pression.

99 Vous direz: «Eh bien, je – je suis inquiet, Frère Branham.» Ne vous inquiétez pas ; laissez simplement échapper la pression. Recommandez votre cas à Dieu, et allez de l’avant comme si tout était terminé. N’accumulez pas de pression; cela laisse échapper la pression.

100 «Eh bien, direz-vous, je suis très inquiet, Frère Branham, je ne sais simplement pas.» Laissez échapper la pression. Amen. Dans la ville de refuge, Il a pris vos soucis, ainsi vous – vous n’avez pas à en avoir. Déchargez-vous sur Lui de vos soucis, car Il prend soin de vous. Ne vous tracassez pas au sujet de vos soucis, c’est Son affaire à Lui.

101 J’ai rencontré une femme il y a quelques années, dans un bazar. Elle avait environ soixante ans, elle avait l’air d’en avoir trente. Je lui ai demandé: «Comment faites-vous, soeur?»

102 Elle a répondu: «Frère Branham, j’ai deux fils qui sont des médecins et ils sont plus âgés que vous.» Et en toute sincérité, elle – elle ne paraissait pas avoir plus de trente ans. Elle a dit: «Voici ce qu’il y a eu. Quand je suis venue à Christ à l’âge de douze ans environ… Et je me suis mise à réfléchir là-dessus. J’ai étudié les autres religions, mais quand j’ai découvert la vraie religion...» Elle a dit: «Je suis venue à Christ et je Lui ai amené mon cas, mon âme, tout ce que j’avais.» Et a-t-elle dit: «Dès lors, je n’ai plus jamais eu d’inquiétude.» Elle a dit: «Eh bien, Il a promis de S’occuper de tous mes problèmes.» Et elle a dit: «S’Il n’est pas assez grand pour le faire, je sais que moi, je ne suis pas assez grande pour le faire; à quoi bon m’inquiéter alors à ce sujet.» Vous voyez? C’est cela.

103 Christ a promis qu’Il se chargerait de tous vos soucis. Déchargez-vous sur Lui de vos soucis. Pourquoi donc vous tracassez-vous? Les inquiétudes font accumuler la pression, et la pression fait exploser. Ainsi, déchargez-vous simplement sur Lui de vos soucis et cessez de vous inquiéter. Très bien.

104 Maintenant… «Eh bien, direz-vous, comment je vais m’y prendre?» Confiez-vous simplement en Sa promesse. Il a promis qu’Il ferait la chose. Même à l’heure de la mort, quand l’ange de la mort entrera dans la chambre... «Oh, Frère Branham, je sais que je serai nerveux.» Oh, non. Vous êtes dans le Refuge. Non, non. Vous savez que vous allez mourir; vous devez partir d’une manière ou d’une autre, ainsi entrez simplement dans le Refuge; sentez-vous en sécurité. C’est vrai. Vous êtes en sécurité tant que vous êtes dans le Refuge. Souvenez-vous-en; Il est mort pour vous. Il prend soin de vous. Il est mort pour vous.

105 Maintenant, voyons... Vous direz: «Frère Branham, vous voulez dire que quand l’ange de la mort frappera à la porte, on ne doit toujours pas être tendu?» Non, pas du tout. «Eh bien, pourquoi faites-vous cela?» Venez au Refuge, c’est tout. Eh bien, direz-vous, Frère Branham…»

106 Eh bien, maintenant attendez un instant. Considérons Israël là en Egypte. Il eut un temps où Dieu a dit: «Je vais envoyer l’ange de la mort à travers le pays, et je vais ôter chaque enfant premier né de chaque famille s’il n’y a pas de Sang sur la porte», cette glorieuse nuit de la pâque. Eh bien, voici Israël, un peuple de la promesse, allant à la Terre promise, et ils…

107 C’est la nuit de la pâque. L’ange de la mort est dans le pays. Et nous entendons un cri venant de la rue. Nous regardons à l’extérieur, deux grandes ailes noires sont en train de battre dans la rue. Pensez-vous qu’Israël était tout agité? Non non.

108 La mort était à la porte. Le petit garçon a regardé dehors par la fenêtre; il était l’aîné de la famille. Il a vu ce grand ange noir.

109 Il a regardé et a dit : «Papa, est-ce que tu m’aimes?»
– Assurément, mon fils, je t’aime.
– Eh bien, papa, ne suis-je pas ton fils aîné?
– Oui, c’est bien toi, mon fils.
– Regarde là-bas, papa, cet ange a pris ce petit garçon-là. Je le connaissais bien, je jouais avec lui. Oh, papa, le voici venir vers la maison.
«Mais, mon fils, vois-tu ce qu’il y a sur ce poteau?» Alléluia.
– Papa, est-ce qu’il va me prendre?
– Non non, mon fils, il ne peut pas te prendre.
– Pourquoi?

110 – Voilà Sa promesse: ‘Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous.’ Rentre prendre tes jouets et commence à jouer, mon fils. C’est inutile de te tracasser. Nous sommes dans le refuge de Dieu. Laisse échapper la pression.

111 Israël pouvait se retirer et lire la Bible. Alors que les autres étaient en train de hurler et d’accumuler la pression; Israël était détendu. Pourquoi? Que la mort fût juste à la porte, qu’est-ce que cela changeait? Elle ne pouvait leur faire aucun mal.

112 Ainsi, quand la mort vient à notre porte (Gloire à Dieu!), tant que l’exigence de Dieu, le Sang a été appliqué sur le linteau du poteau de mon coeur, qu’est-ce que cela change? Cela ne peut pas m’inquiéter. Le médecin dit que vous allez mourir demain, qu’est-ce que cela change? Le Sang est sur le poteau. Vous devrez mourir de toute façon. Mais si ce Sang a été appliqué, j’ai une résurrection qui vient. Amen.

113 Israël pouvait rester calme, il n’y avait pas d’accumulation de pression chez eux, car ils savaient que l’ange de la mort ne pouvait pas les frapper, ils étaient sous le sang. C’était la voie pourvue par Dieu.

114 Maintenant, remarquez, vous dites : «Puis-je en être sûr?» Eh bien, les chrétiens, nous y sommes. «Puis-je en être sûr?» J’ai prêché là-dessus le soir du dimanche passé.

115 Eh bien, Israël était un peuple qui avait une alliance et une promesse: c’était le peuple de Dieu. Ils avaient reçu la promesse d’un pays où coulaient le lait et le miel. Ainsi ils… Ils n’avaient jamais vu ce pays; aucun d’eux n’y avait encore été; mais ils en avaient reçu la promesse. Vous voyez, ils n’y avaient jamais été; ils ne savaient rien du pays. Mais ce pays leur avait été promis, et ils sont sortis de l’esclavage par la main de Dieu, au moyen de Son prophète, et ils y étaient en séjour, confessant qu’ils étaient des pèlerins et des étrangers, et ils allaient vers un pays qu’ils n’avaient jamais vu, ou qu’aucun d’eux n’avait jamais vu. Pensez-y! Ainsi, ils sont arrivés près de la frontière, et un vaillant guerrier du nom de Josué était au milieu d’eux. «Josué» prend un – signifie: «Jéhovah Sauveur». Et Josué a traversé le Jourdain et est entré dans la Terre Promise et en est revenu avec l’évidence que c’était un bon pays. Ils ont ramené une grappe de raisins qui nécessitait deux hommes pour être transportée. C’était très exactement comme Dieu l’avait décrit. C’était un pays où coulaient le lait et le miel. Cela devrait avoir réjoui chacun d’eux. Pourquoi? Josué avait ramené l’évidence d’un pays que personne ne connaissait, un pays que Dieu avait promis de leur donner. Vous voyez? En effet, ils étaient – ils avaient la promesse d’un pays, ils étaient en route vers ce pays.

116 Eh bien, un jour, la race humaine est tombée dans un piège, et Quelqu’un du Nom de Jésus-Christ est venu sur la terre. «Jésus» signifie: «Jéhovah Sauveur». Et Il est allé au Jourdain de la mort, Il a traversé le Jourdain de la mort, et Il est ressuscité le matin de Pâques avec l’évidence qu’un homme peut vivre après la mort. Alléluia! La mort, ce n’est pas la fin; Jésus a prouvé cela, qu’un homme peut vivre après la mort.

117 Il S’est tenu devant eux, et Il a dit… Avant de s’en aller Il a dit: «Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs demeures. S’il n’en était pas ainsi, Je vous l’aurais dit. Et Je m’en vais vous préparer une place. Je m’en vais là vous préparer une place et Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis, vous y soyez aussi.» Et le matin de Pâques, après qu’Il fut mort, en sorte que la lune et les étoiles et le soleil eurent honte d’eux-mêmes, Il était mort au point que le soldat romain ayant percé Son coeur avec une – avec une lance, et l’eau et le sang s’étaient séparés… Il était mort au possible. Il est allé à la tombe comme n’importe quel homme. Son âme est allée au séjour des morts, comme la Bible le dit. Mais le matin de Pâques, Il revint de la mort, du séjour des morts, et de la tombe, et Il a dit: «J’étais mort et Je suis vivant aux siècles des siècles, et J’ai les clefs de la mort et du séjour des morts. Je suis un Homme.» Ils ont dit: «C’est un esprit.»

118 Il a dit: «Donnez-moi un sandwich au poisson.» Et Il a mangé du poisson et du pain. C’était un homme qui était mort, qui était allé au pays, et qui était retourné avec l’évidence qu’un homme peut vivre après la mort. Qu’est-ce que la mort a à voir avec nous? Amen. Laissez échapper la pression.

119 Or, non seulement cela, mais Il nous a donné la promesse. Qu’était-ce? Il nous a donné les arrhes de notre héritage. Il a dit: «Maintenant, pour prouver ceci à chaque croyant, vous marchez donc là dans l’incrédulité. Vous ne croyez pas la Parole. Vous marchez dans le péché, dans les choses du monde. Mais celui qui croit en Moi a la Vie Eternelle, une Vie immortelle.»

120 Remarquez. Eh bien, quand nous recevons Son Esprit, nous qui, autrefois, étions morts dans les péchés et les offenses, Il nous donne la nouvelle naissance, la nouvelle vie. Que fait-Il? Il… Nous mourons et nous sommes ensevelis en Jésus. Nous ressuscitons dans l’Esprit, des choses du monde aux choses célestes. Et ce soir, nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus.

121 Combien de chrétiens ici aiment encore le monde? Si c’est le cas, vous n’êtes pas un chrétien. Vous professez le christianisme, mais vous ne le possédez pas. Car une fois qu’un homme a goûté à Christ, il est mort aux choses du monde, et en aucun cas il a le désir d’y retourner.

122 Qu’est-ce que cela fait? «La vie que je menais autrefois, a dit Paul, je ne la mène plus. Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ en moi.» Pourquoi? Il l’a élevé de ce bas niveau des péchés du monde jusqu’au niveau où nous pouvons nous-mêmes regarder en arrière et voir d’où nous venons (Gloire!), regarder en arrière et voir où nous vivions autrefois. Maintenant, nous menons une vie différente. Qu’est-ce? C’est l’assurance que nous sommes morts et que nos vies sont cachées en Christ par Dieu, que nous sommes scellés du Saint-Esprit, et que nous sommes élevés au-dessus de ces choses. Alors, nous sommes vivants, ayant la même évidence qu’Il a ramenée pour nous donner la preuve.

123 Le pays est glorieux et voici l’acompte. Ça, ce sont les arrhes de notre salut. C’est la première somme d’argent qui soutient le contrat (Gloire!), qui soutient le contrat de Dieu. «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et il ne viendra point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Laissez échapper la pression, mon frère. Oui, oui. Amen. Comprenez-vous cela?

124 Ecoutez, comme Elie, ce grand prophète (un type de Christ), Elisée (le type de l’Eglise), lui le prophète sur qui une double portion de l’Esprit était venue… Il s’est avancé vers le Jourdain un jour, un type d’aujourd’hui, ce gouvernement et les choses qu’on a de nos jours, Achab, Jézabel et ainsi de suite; alors que vous vous rappelez, à cet effet, mon sermon sur Jézabel. Remarquez, quand Elisée suivait Elie pour une raison… Amen. Où l’avait-il amené? Au Jourdain, à Ramoth en Galaad, jusqu’à l’école des prophètes et jusqu’au Jourdain. C’est le chemin par lequel Il vous conduit, par la justification, la sanctification, et vous mourez pour recevoir la Vie (Amen.), pas vers une dénomination ou vers un credo, mais vers la mort de votre esprit, pour que vous puissiez naître de nouveau.

125 Et Elisée... Elie a frappé cette eau, il a traversé le Jourdain, et Elisée l’a suivi. Et quand Elisée est retourné au pays, de l’autre côté, il est revenu avec une double portion. Aujourd’hui, nous suivons Jésus jusqu’à Sa mort, Son ensevelissement et Son baptême… Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, plutôt, par le baptême. Nous croyons en Lui; nous mourons aux choses du monde, nous confessons que nous ne sommes rien, nous sommes baptisés en Son Nom, ensevelis avec Lui dans le baptême, ressuscités avec Lui dans la résurrection. Nos esprits vivent au-dessus des choses du monde; alors nous sommes en Christ. A présent, nous avons une portion.

126 Quand nous retournerons, revenant de l’autre côté de la ligne de la mort du Jourdain, nous aurons une autre portion : le corps que nous avons maintenant, ainsi que l’esprit que nous avons, ont les Arrhes, le Saint-Esprit qui ne peut mourir parce qu’Il est une partie de Dieu. Et le corps dans lequel nous vivons... «Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang a la Vie Eternelle, et Je le ressusciterai aux derniers jours.» Amen. Laissez échapper la pression.

127 Qu’est-ce que cela change si les bombes atomiques ou n’importe quoi d’autre frappait? Laissez-les faire tout ce qu’ils veulent…?… [Paroles imperceptibles sur la bande – N.D.E.] … de cette unique chose, que nous avons la Vie Eternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur. Pourquoi donc nous soucier de ce que le monde a à dire? Pourquoi nous soucier de la pression? Cela ne change rien pour nous. Pourquoi? Parce que nous pouvons laisser échapper la pression [Espace vide sur la bande– N.D.E.] Elle vient là où les gouttes de grâce brillent.
Brille autour de nous le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.

128 Maintenant avec nos têtes inclinées, levons les mains. Nous marcherons dans la Lumière, cette belle Lumière;
Elle vient là où les gouttes de grâce brillent.
Brille autour de nous le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.

129 Notre Père céleste, Satan a perdu la bataille. Soyez simplement patients, n’accumulez pas la pression. Je me suis tenu ici, prêchant sur «Laisser échapper la pression», et alors Satan a pensé qu’il pouvait me faire partir de cette chaire, pour me faire manquer cet appel à l’autel. Non, Seigneur, quelque chose brûlait dans mon coeur, disant: «Il y a quelqu’un ici. Quelqu’un est à la recherche de ce Rocher.» Nous Te remercions, Père, pour cette victoire, et quand cette dernière personne s’est avancée vers l’autel, les lumières sont revenues. Il a vu qu’il était perdant, qu’il ferait donc mieux d’abandonner la bataille.

130 Il y a ici ce soir cinq précieuses âmes; le chiffre de la grâce, cinq: J-E-S-U-S, la foi [en anglais f-a-i-t-h, cinq lettres – N.D.T.], la grâce, g-r-â-c-e. Ô Dieu, Tu es Dieu. Tu ne faillis jamais; Tu as toujours raison.

131 Je regarde, voici la fille de la soeur Wilson qui se tient sur le côté. Je peux bien me rappeler cette petite fille. Je me rappelle quand Tu l’as appelée. Je me rappelle ce soir-là, il y a bien des années, à New Market. Là, ce soir-là, je me le rappelle, Seigneur.

132 A côté d’elle, se tient une dame venue de New York pour passer un séjour au milieu de nous.

133 Il y a un jeune homme et une jeune femme qui se tiennent ici, juste à ce moment décisif où le monde exhibe là toutes sortes de danses immorales et se comporte mal. Ils se sont promenés, à la recherche de ce Rocher.

134 Il y a un jeune homme qui se tient à l’extrémité de l’autel avec les mains levées. Il – il désire trouver le Rocher. Jésus, c’est Toi ce Rocher. Et Tu as dit ceci : «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» Alors, ce Rocher est juste ici.

135 Cela peut sembler très étrange, Père, très simple. Tu fais les choses de façon si simple, pour que nous ne puissions pas nous tromper. Mais étant donné qu’ils se sont levés de leurs sièges pour venir répondre à cette invitation, étant donné que Satan a essayé de les en empêcher, il a essayé de fournir chaque effort dont il était capable, néanmoins il a perdu; ainsi, en tant que Ton serviteur, je vais leur imposer les mains et proclamer Tes bénédictions. Et, ô Dieu, puissent celles-ci les accompagner. Puisqu’ils sont honnêtes et sincères pour suivre la conduite de l’Esprit, je fais la même chose.

136 Maintenant, je demande que l’âme de ma soeur ne périsse point, que le désir de son coeur pour la Vie Eternelle lui soit accordé; au Nom de Jésus-Christ.

137 J’impose la main à ma soeur et je reconnais que beaucoup d’épreuves l’ont assaillie. Je sais qu’elle prie pour son fils bien-aimé. Je connais le père; ce soir, alors qu’il donnait cette petite dîme, les larmes lui coulaient sur les joues. Et ce matin quand nous avons prié et que nous avons remis le garçon entre les mains du Seigneur Dieu… Cette mère et ce père aiment cet enfant. Et, ô Dieu, ils cherchent un endroit où ils peuvent simplement laisser échapper la pression et être sûrs que tout va très bien. Père, nous T’avons confié ce cas. Toi, Tu l’accorderas; nous n’avons aucune crainte. Donne-lui cette assurance maintenant même, Père, je prie au Nom de Jésus.

138 Père, ce jeune homme et cette jeune femme sont venus ensemble pour que je leur impose les mains. Ils sont venus pour se défouler. Un jeune couple comme celui-ci, de beaux jeunes gens, nous savons qu’ils seraient vraiment un appât du diable si seulement il pouvait les utiliser. Mais ils ont été arrachés comme un tison. Ils sont venus, Seigneur, parce qu’ils désirent trouver cet Abri. Ils désirent arriver à cet endroit où ils peuvent simplement se défouler, laisser échapper la pression, et se tranquilliser devant Dieu et reconnaître qu’Il est Dieu. Je Te prie, Père, de leur donner cette assurance bénie maintenant même. Que chaque petite écaille tombe à l’instant même.

139 Ce jeune homme-ci, Seigneur, qui est debout avec les mains levées, le tout dernier. Et dès qu’il s’est levé pour venir, les lumières se sont allumées. C’est le nombre que Tu voulais, c’était Ton appel. «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront.» L’unique chose que nous devons faire, c’est de nous accrocher là à la Parole, et ceux que le Père a ordonnés à la Vie suivront. Et maintenant, il vient. Il désire trouver cette fissure, Seigneur, pour qu’il puisse s’asseoir et se reposer un petit moment. Je Te prie, ô Dieu, de le conduire à cette fissure maintenant même.

140 Que toute chaîne soit brisée. Que toute chose, toute résistance qui a tourmenté n’importe lequel de ces gens, que cela les quitte maintenant même. Que cette petite chose, cette petite colère, chaque petite chose, cette petite saute d’humeur, ce petit souci, ce doute, ce petit péché qui les a tourmentés, Seigneur, en tant que leur frère et Ton serviteur, j’intercède en leur faveur, me tenant entre les vivants et les morts. Ô Dieu, je réclame leurs âmes. Je réclame leur victoire pour avoir obéi à l’appel à l’autel. Et nous savons que Satan a essayé de contrecarrer cela. Mais nous les réclamons; j’agis maintenant en tant que Ton serviteur, et je les présente à Jésus-Christ comme les trophées de Sa grâce, les trophées de la Présence du Saint-Esprit qui, ce soir, les a appelés dans des conditions difficiles, et qui les a amenés au Rocher. Qu’ils laissent échapper la pression maintenant et qu’ils sachent que Jésus a dit: «Nul ne peut venir si Je ne l’ai appelé. Et tout celui qui vient, Je lui donnerai la Vie Eternelle et Je le ressusciterai au dernier jour.» C’est réglé, Seigneur. Je Te les présente maintenant au Nom de Jésus-Christ. Amen.

141 Que Dieu vous bénisse pendant que vous êtes là debout. Pendant que vous retournez à votre siège, allez-y et sachez que tout ce que vous avez désiré et tout péché qui vous tourmentait, et tout ce qui était faux, ça se trouve sous le Sang. C’est terminé. Croyez-vous cela? Croyez-vous cela? Croyez-vous cela, frère? Croyez-vous cela, soeur? Croyez-vous cela? Alors c’est – cela – ce n’est pas que ce sera, ç’a déjà été fait. C’est vrai. C’est au temps passé.

142 Que Dieu vous bénisse. La meilleure chose même de la vie, la Vie Eternelle que vous avez maintenant… Alors vous vous êtes élevé au-dessus du péché. Le péché est sous vos pieds. A quoi cela me profiterait-il de me tenir ici pour vous dire quelque chose de faux? Je serais considéré comme un séducteur à la fin de la route. Vous voyez? Vous avez reçu la Vie Eternelle parce que vous avez cru au Seigneur Jésus-Christ. Maintenant, laissant de côté tout péché et toute chaîne, soyez libre, laissez échapper la pression. Vous êtes un chrétien. Vous êtes élevé au-dessus du péché, et vous avez les Arrhes de votre salut éternel, parce que Christ vous a accepté.

143 Eh bien, n’a-t-Il pas dit : «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire; et tout celui qui vient, Je lui donnerai la Vie Eternelle et Je le ressusciterai dans les derniers jours»? Alors la chose est réglée. Amen. C’est terminé. Que Dieu vous bénisse maintenant, qu’Il soit bienveillant envers vous. L’aimez-vous, là-bas? Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

144 Combien sentent que la pression est complètement partie? J’ai ancré mon âme dans un havre de repos,
Je ne naviguerai plus sur les mers en furie;
La tempête peut se lever sur l’abîme orageux et en furie,
Mais en Jésus je suis en sécurité pour toujours.

145 C’est comme l’histoire de Charles Wesley, un jour, quand il était en retraite au bord de la mer… Il avait une petite cabane; il était en train de méditer; le Seigneur l’avait conduit là. Et il était en train de méditer; oh, Dieu était en train d’agir sur lui pour un cantique. Et il n’arrivait pas – il n’arrivait pas à trouver quelque chose à partir duquel commencer. Il avait commencé à partir de quelque chose, mais il avait perdu l’inspiration. Il est donc allé se promener le long du rivage, pour écouter les vagues, et il se disait qu’une certaine inspiration lui venait des clapotis des vagues. Tout d’un coup, une tempête est survenue. Rien n’arrive au hasard, tout est ordonné de Dieu. Peu importe ce qui arrive, tout concourt pour le bien.

146 Et il a commencé à se diriger vers sa petite cabane. Pendant qu’il y allait, les vents se sont mis à souffler. Il s’est dit: «Le vent m’emportera de ce – du – du rivage avant que je n’arrive là.» Et il a ôté son manteau et s’est mis à courir, et quelque chose est entré dans son sein. Et ayant regardé là, il vit un petit moineau qui était venu chercher refuge. Il l’a tout simplement gardé dans son sein jusqu’à ce que la tempête était passée et que le soleil était apparu. Il a mis ce petit oiseau sur son doigt, puis l’a laissé s’envoler. Et celui-ci s’est envolé, et alors la – l’inspiration l’a frappé : Rocher des âges, fendu pour moi,
Laisse-moi me cacher en Toi;

147 Oh! j’aime ça. Vous voyez? Rocher des âges, ce Rocher dans une terre altérée, un Abri au moment de la tempête. Ô Toi le Rocher dans une terre altérée, Rocher des âges, fendu pour moi; Toi, cache-moi, cache-moi.

148 Les grands compositeurs inspirés des chants et des choses que nous apprécions tant aujourd’hui… Vous direz: «Ces chants sont-ils inspirés?» Quand Il était ici sur terre, Jésus s’est référé à ces chants, disant: «N’est-il pas écrit dans les Psaumes, David a dit telle et telle choses?» Certainement qu’ils sont inspirés. C’est juste comme la prédication ou toute autre chose, c’est inspiré. Je suis si heureux d’avoir un Refuge. Je n’ai point d’autre Refuge. Oui mon espoir ne se fonde que
Sur la justice et le Sang de Jésus;
Quand tout cède autour de mon âme,
Alors Il est tout mon espoir et mon appui. Car sur Christ, le Roc solide, je me tiens;
Tout autre fondement n’est que sable mouvant (Peu importe ce que c’est) .

149 Que Dieu vous bénisse, votre pasteur maintenant, le frère Ruddell. Je regrette que Satan ait éteint ces lumières, mais Dieu a remporté la victoire malgré tout. Amen.

1 Thank you, Brother Ruddell. I am so happy to know I got a son in the Gospel. Yeah? Well, fine; that's good. Yes, I certainly appreciate Brother Ruddell. And I--I believe Paul once had a son called Timothy. He called him his son in the Gospel.
And if I'm not sure, is this Flossy Ford, used to be? My goodness. Flossy, I... Been a long time. Yes, it has. I remember when I was a boy; her brother Lloyd and I used to run around together. And she used to bake big cakes, you know, and we'd come in up there and eat till we was just about sick. You know.

3 I remember one time they ask me come up, Lloyd did, and we... Flossy had baked... She was just a kid then. She baked a big cake, and--and we just eat till we couldn't eat. And I thought, "Now, I'm going to stay all night with Lloyd. Kinda got to getting dark, you know, and I--I made out I just had to go home then. So I--I took off and run down the road and scared to death trying to go home.
And now, I remember her father. Is your mother's still living, I suppose? Well, that's fine. And been a lot of water went down that river since them days. Yes. Here we are now both middle-aged people, grandparents, and... Well, but there's a land where we'll never grow old. See? I'm so glad to know, Flossy, that you're looking for that land and assurance of finding it.
And Jim, how is Jim, is he... Yes, I remember that. Jim, that's her husband, and I remember him well. And I knowed a few of the children; we kinda... By that time I'd got on the field when they were married and their children growing up. And we kinda got away, you know, from one another.
I see Brother Lloyd once in a while, holler at him down on the street. They cooked me a many a meal, and I've--like a real brother and sister.

7 Now, I'm so glad to see that Brother Ruddell's first push was here in this place to convert--starting out converting a roadhouse into the house of the Lord. That's very fine.
And of course, you know, if sometimes if you can foresee anything, you know... And--and then that makes it better. So we could foresee there was something in this boy. And he was bashful; his dad and I there used to work together years ago. And I knowed his daddy was a up-and-at-it and a go-getter, so why shouldn't that be in the boy? I knowed he had a darling mother. So he was--he was sired right, so there had to be something good behind him. You see? And that longing in his heart to serve the Lord... When the deep calls to the deep, there's got to be a deep to respond to that call. And I'm so glad to see Brother Ruddell going on.

9 This wonderful bunch of people up here... And it's a grand privilege to me tonight to come up here and to speak to this bunch of saints that are sojourning here. We are not... This is not our abiding place, you know. We're pilgrims. We're--we are--we're not at home.
And I remember, Sister Ruddell, how you'd come with him and set there. And he'd hold his head down. And you had a lot of confidence. They sure did; she believed he'd--he'd preach the Gospel. And so with a good wife like that, and a father and mother and all praying for him, something had to happen, Brother Ruddell. So here it is. And I pray, Brother Ruddell, that this will just be a--a standing place for you, where you can spring to the highest of heights for the glory of the Gospel.

11 I know that Brother and Sister Ruddell, Max there, would be real happy about it tonight. How I'd like to see Billy Paul stand in the pulpit. And I hope to live someday to see Joseph standing in the pulpit. And that's mighty fine.
Our toil's and troubles then that we have raising young children through the teenage and things, that makes us feel fine then. Look back and see the gray in your daddy's hair and things, you remember, some of your--some of your wrong doings put them there. And that--that's right.

13 Well, it's good to be here, and I'm just a little bit hoarse. I've been preaching... Brother Gene Goad and I took little trip yesterday and went down. And the fish was biting. And--and so we had a good time, come in late. And we kinda got out on the water and a little bit of cold, but I trust you bear with me.
Now, we are fixing to leave on a summer's campaign, about ninety day campaign. Expect to be back again in last of August, first of September. And we're going over now... This--this week I begin in Green Bay, Michigan, come back to Chicago for Sunday afternoon at the high school at a convention. I'm going to speak the original convention of the Christian Business Men in Green Bay, Wisconsin. And then from there to Chicago, and then Monday I'm in Chicago at a--a conventional meeting, a missionary rally for Brother Joseph Boze. And then return home to go up to South--Southern Pines, North Carolina, and down into South Carolina, and over to the Cow Palace at South Gate, Los Angeles. Got forty some odd oneness churches sponsoring that meeting. It's first time the oneness ever sponsored my meeting.
Then from on--on up to California through Oregon, on in to Canada, and from there in to Anchorage, Alaska, and then back again this fall. Where Brother Joseph Boze is going to Kenya, Tanganyika, Urban, and Africa, South Africa to set up meetings for later on in the fall.
Now, to say I have a leading to go to any of these places, I do not, but I feel that it ought to be sowing seed somewhere, doing whatever I can for the Kingdom.

17 And now, let us just bow our heads again for another word of prayer, not that we haven't been prayed for, but I'd just like to ask the Lord to help me here now that--would provide some words for you.
Our heavenly Father, we are now approaching Thy throne of grace in the Name of the Lord Jesus, Who has give us the permission and bid us to come, and we would be granted the things that we ask for as we approached. Now, we would not ask at all to stand in Your judgment, but we want to stand at the mercy seat so that we can obtain mercy, confessing that we are wrong and there's no soundness in us. But we present ourselves, Lord, nothing we can offer, just the prayer of our Lord Jesus and the bidding that He said this: "He that heareth My words and believeth on Him that sent Me has Everlasting Life and shall not come to the judgment, but's passed from death to Life." We believe that. He told us to come, ask anything in His Name, it would be granted. We believe that.

19 Upon the basis of our faith, we come asking that You bless this church and our gracious brother, Brother Ruddell, and his family, and all the families that's represented here.
As I look over and see Mrs. Morris here tonight and to think of the days gone by... And God, as I said to her, lots of water's went down the river and many dangers, toils, and snares. You've already brought us through them, Lord, and our trust is in You that we go to the end of the road in Thee.
Bless this place. Place Your Name in here, Lord, and give to them the very best that's 'lotted for this place. May evil, as the brother prayed tonight here... This young man prayed that You'd take away all hindrances. Grant it, Lord. Answer his prayer.
Heal the sick that's among us. Give salvation to the soul of those that's hungering and thirsting for righteousness. And now, Lord, sanctify the voice and the--and the effort of Your unprofitable servant. And bless Thy Word, and may It not return void; but be--and may It be so that It'll accomplish that which It is purposed for. May the Holy Spirit take the things of God tonight and encourage our hearts from the greatest to the least. In the Name of Jesus Christ we ask it. Amen.

23 Now, this morning I preached a long time. And I didn't know about preaching; I was just kinda teaching a Sunday school lesson. And one day I taught six hours. Won't be that bad tonight, I'm sure...
But I just got a little text here that I would like to read some Scripture, because I know His words won't fail. Mine's may-mine may do it. And I'm going to try to keep my word right with His and take His Word--take my word to build a context around His Word, as we use for a text.

25 I want to read two places tonight. I want to read in the Book of Proverbs in the 18th chapter and the 10th verse for one place. And another place, I want to read Isaiah 32:2. Now, in Proverbs 18:10:
The Name of the Lord is a strong tower: the righteous run into it, and are safe.
And in the Book of Isaiah, 32nd chapter, 1st and 2nd verses:
Behold, a king shall reign in righteousness, a prince shall rule in judgment.
And a man shall be as a hiding place from the wind, and a covert from the tempest; as rivers of water in a dry place, as a shadow of a great rock in a weary land.

27 And now for my text I want to use this as a text: "Let--Letting Off the Pressure." That's a odd text, "Letting off Pressure." I chose this, because that before coming to a meeting I always try to pray and to try to seek the Lord, not to stand before any congregation small or great, one to a million, would be to stand there not to be seen or to be heard, but to do something to glorify my Lord. Therefore, seeing the need of the people...
And I wouldn't come here to be heard, because I'm not much to listen to, bad voice, not an educated man, and never stay with my text, skip all over from Genesis to Revelations. And I'm--I'm not a--an eloquent speaker, but I do love the Lord. And I--I can't love Christ until first I love His people. See? I've got to love His people. So if I love His people, then I love Him.

29 And then, I want to be like He did. I want to--to make my objective the same objectives He had; and that was always trying to do good, to help somebody.
And seeing this day that we live in, and knowing that this church here has a grand pastor...
Now, I don't say that flattery; I say it from my heart. If I said anything different, I'd--I'd be a hypocrite. And I--I believe that this church has a pastor that would stand on Truth regardless of what come or went. I believe that. That's my confidence in my--my son. And I--I believe that. And I... And he's a--fearless as fearless can be. And you... I believe he's a honorable, holy man, sent from God with a ministry for this last day. And he preaches the same portion of the Word that I preach; that's from Genesis is to Revelation, just the way It's wrote. And I like that, no compromising, just stay right with the Word. And I like that.

32 But then I thought with a man like that, for me to walk in behind his pulpit, yet a young man, what could I say that would help his congregation; because that's why he wanted me to come up. He's a shepherd, and he's watching his sheep. And he would think maybe now, to kinda change around a little, there might be something to help his people. And he's interested in you; he's interested in your welfare. Day and night, he'll go anytime, anywhere, help do anything that he can. Well, that's--that's a real servant of God.

33 And as he said--he said he plagued me, or bothered me, or pestered me, or something... He doesn't do that. That makes me love him that much more, when he keeps asking, 'cause that--I love that, 'cause he's got confidence. It shows... He wouldn't bring me up before his sheep if I thought I was going to hurt them. Nope, no shepherd would do that, because he'd think I would do what was right. And it's a--he--it's a great privilege he pays me when he does ask me to come. And I like his--his objectives; that's hang on till it happens. That's a--a man of faith. And I like that.
So then I thought, "What would I speak to this congregation?" I thought, "Well, they're probably trained right in everything, no doubt." But there is a pressure on the people today. And that pressure has no limitation or any denominational lines; it has no age line; it has no respect of person. It's on young and old, good and bad; it's on everybody: pressure.

35 We are living in a neurotic age, nervous tension. Everybody's racing here and going there, and going nowhere. It's just at that kind of an age. And I know this church would be plagued with it as everywhere's plagued with it. Tabernacle's plagued with it, everywhere, the whole world.
It's a day of pressure. Hurry, hurry; hurry, hurry; hurry up and wait. Drive ninety miles an hour and then--to get home for supper and wait two hours till it gets ready. That's right. It's--it's the time. And in that rushing and speeding it gets you to a nervous tension; the wife say something a little contrary, you want to fly off: temper. Husband say something, you'll pat your foot and tell him to get in the room. See? "Well, now husband, I don't want no words with you; go out there."
"Wife, oh, I'm so nervous." See? Why? What's the matter? See?

38 All this together, this tension building up, then the results of it is doing something wrong and acting out of place. That's right. Now, it'll make the poor act that way; it'll make the middle class act that way; it'll make the rich act that way. It'll make the wrong act that way; it'll make the pretty good act that way; and it'll make the good act that way; because it's tension, steam built up. Got to blow it out somewhere. See? If you don't, you blow the boiler up.
Now, we find that. It builds up as the day goes. You talk to your boss if you're working, "Oh, so-and-so." And if you speak to the kiddie, "Come in here." "Mama, I'm..." See, there you are. It builds it up. Ooh, my. See? You feel like you're going to--head's going to come off. I know; I'm with it every day. So I--I know what it means. It builds up.

40 I was... Thought of this the other night. I was at a certain hospital. And our pastor, I thought he was sick; but he had just wore out: run, run, run, run till he just exhausted. And some of them said, called up... They called in the office down there and asked if I'd make his calls. Well, I'd been with business acts all day, and ministers from different places, and I said, "Yes."
Well, I went to make his calls. And I went to a certain hospital. And they give me a woman's name and a--and a number where she was at. I goes up to this room; I went over to the lady at... It--it was about fifteen, twenty minutes before receiving time for visitors, so I went over and told the lady I was a minister and would like to see certain, certain woman. She looked me in the face, and she was doing something. She turned around first, said, "So what do you want?"
And I said, "I would like to know where a certain, certain lady is in this ward."
She said, "I don't know."
I said, "Well, I was given a number, a certain place, and I thought I'd ask first."
Said, "Well, if you got a number, go see it."
"Thank you." I goes down there and said at the door of the ward, and I said, "Is there a lady in here named so-and-so?"
"No."
Well, I went back and looked at my ticket; that's where it said. So I goes back, and the lady was standing there; I said,
"That was the wrong number."
"What did you say her name was?" I said... Said, "She's not on this floor."
"Thank you." I said, "I'll go upstairs then."

41a So I goes up to the next room, and I went to the... First, there was a doctor setting at the desk, and I--setting there scratching his head. Said, "How do you do?" He just looked up, looked down. "Well," I thought, "I'd better leave him alone." So I went on down the row a little farther, and I found a lady at the desk, a nurse. I said, "Pardon me."
Said, "What do you want?"
And I said, "Is there a lady up here by a certain, certain name?"
And she said, "I don't know." And I--I said... She said...
I said, "I was supposed to have a--a room number 321--or 221." And I said, "I went to that room, and there was no one there. And the lady said, 'There's no one down here named that,' so said, 'maybe it was upstairs.'"
And she said, "Well then, why don't you go to 2--321 then."
I said, "Thank you." I goes down to 321 and I said--or 22--321, and I said, "Is there a lady in here named So-and-so?"
"No."
There was a lady laying there, said, "She was across the room, across the room over on--on the other, 31."
"Thank you, lady." I walked over; I said, "Is lady So-and-so here?"
"No, they moved her out; she's downstairs."

41b I thought--I thought, "My." I goes back downstairs again; I--I... And she--they--they give me the room number. And I went downstairs, and I looked all... I was afraid to go to that desk again, so I looked all up and down, trying to find that room number. And I--I looked; and couldn't find it.
They got little wings and things cut up in this hospital, so here come this doctor walking down with his stereoscopes in his hand and satchel. And I never did see a man was four foot tall and four foot wide, but he just about matched the... He was walking along there; I said, "Good evening, sir. Could you tell me where room number so-and-so was at?"
He said, "Up this way and out that way."
I said, "Thank you for your information."
That's the truth; he said, "Up this way and out that way."
And I said, "Thank you." I thought, "I haven't got anywhere yet."

42 I looked back, and there was a kind of a kind looking lady standing at the desk again. I walked over to her, and I said, "Good evening."
She said, "How do you do?"
I said, "Lady, I'm all confused." And I told her my story. I said, "There's a lady here somewhere that's going to surgery in the morning, and she's near death. I'm a minister, and our pastor up there couldn't make his calls, and they give me this number."
She said, "Just a moment, Brother Branham, I'll find out." She...
"Well, I thank--thank the Lord."
She laid down everything, and walked over there, and got... "Oh," she said, "yes, Brother Branham, she is in room so-and-so to your left, right there.
I said, "Thank you very much." I turned around and looked, and I thought, "That's it, letting off the steam."

45 Everybody... It's just becoming a--a neurotic age. Everybody's all built up, haven't got no time. And that builds up to a place that it breaks up things, it causes people to have hard feelings when they snap them off and--and say things you don't mean to say.
Now, everybody's guilty of it. I'm guilty; you're all guilty, We--we do things under pressure that we wouldn't do otherwise. So they's a--they's an excess pressure built up today. I believe, before I go any farther I might say this: I believe it's the enemy coming down and pressing. I believe it's the devil.
And we know the coming of the Lord is at hand, and the Bible said in the last days that the devil would go about like a roaring lion. And if he could get you under pressure, hurrying, running over something, you'll make decisions that you wouldn't make if you'd set down and think it over.

48 About three years ago I was on a hunting trip, and I had a Indian guide. And I--I hunt real fast. That's stuff--that's just me (You see?), one of them pressure builders.
So I--I was hunting with the Indian, and I jumped off the horse. And there was some elk up on the mountain, and I started around the bend. And the old Indian was about ten year's older than me; he was just a puffing coming behind me. I said, "Come on, Chief, come on."
Said, "Too fast too fast."
I thought, "Oh, well..." I said, "Come on."
I started, and he said, "Too fast." I slowed down next gear; "Too fast." And I got down to a walk, "Too fast."
Oh, my. I said, "Chief, the elk is up there."
He said, "Him stay there; he were born there."
I said, "I guess that's right."
"He stay there; he were born there." He said, "Preacher hunt too fast, scare all the game away." Said, "Do like Indian: walkum once, lookum nine times."

51 Well, I wonder what kind of a gear I'd have to get in to get down there. Where I was on a run up the mountain, he said, "Walkum once, then lookum nine times. Look all around over everything nine times before you make another step." Oh, my. But you see, he's in no hurry.
I thought of that. And my precious old mother that's in glory tonight... Someone said, "Why don't you wear a white flower today, meaning your mother's dead."
I said, "My mother's not dead; my mother's a-living. And then I'd wear a red one, and then people'd say, 'I thought your mother died?' So to keep from confusing them and building up more steam, I just left it all off." See? She's not dead; she's asleep. She's with Christ.

54 And then the nervous, neurotic age that we're living in... And you know, in all of this the doctors don't have the answer, 'cause they're plagued with it too. They don't have the answer. They don't know what to do.
You say, "Oh, doctor, I--I--I'm just about to blow my head; I don't know what to do. I..."
"Well," he'd say, "I am too. Well, there isn't nothing you can do." He'll give you a tranquilizer, and when that wears off, you're more nervous than you was in the first place, like a drunk man taking a extra drink to get over his drunkness. You see? So you--you can't do it. There's no answer; they don't have it.
But God has the answer. That's what we want to take--talk about. They have the answer; God's got the answer. He is the Answer. Christ is the Answer to every problem we got.

56 Now, we're going to talk about Him now. Now, in the Old Testament there was a time when a man could build up pressure way back there. And that was when he done something wrong. If he shed innocent blood, well then, he was on the run. Because as soon as that man that he killed--the wrong he did, that man he did the wrong to--some of his people would hunt him till he found him. And there he'd kill him. It was a tooth for a tooth and an eye for an eye. And, you see, a man had no place to stop.
If he done something accidentally, and of course, the people wouldn't believe it, well, he had to take off. Because just as soon as--as he did this, then the--the relatives of this man or woman, whoever it was, they started hunting him. And when they found him, it was tooth for tooth and eye for eye. That's the way they lived.

57 And so he couldn't stop nowhere. He was a fugitive. He didn't know what to do, and he was on the run. A very type of today, I think that's what's causing so much pressure; we're on the run. That's what's the matter with the world: knowing they're wrong, knowing the coming of the Lord is at hand, and the pressure's building up; and they're on the run. Roadhouse, gambling den, luxury, sin, immoral decay, anything to give vent; listen at television, dirty jokes, anything, give vent. They're on the run. There's something fixing to happen; they know it; and they're drinking themselves to death with pleasures and everything else: on the run.
They know there's something fixing to happen. The world speaks of it. We know that something's fixing to happen. This world may be blowed up before daylight. Every nation's under tension. Why?

59 One time I was in Africa, and I was watching a sheep feeding. It was a lamb, oh, a middle grown sheep. And the little fellow was eating very peaceful, and all at once he got restless. And he'd take a bite; he'd look around; he'd take a bite. When he was peaceful, I was watching him; he looked just as calm. I thought, "Isn't that peaceful out there? Look at that little fellow." The shepherd that had been watching them had gone to the corral, back: native, colored.
And I watched this little fellow, and after while he got nervous. I thought, "What's the matter with that little guy?" I was watching him, 'course, through binoculars. And he got so nervous; he'd look this way and that way. He started bleating; he didn't know what to do. "Well," I thought, "what made the little fellow get so excited all at once?"

61 Now, he was in a little pasture field. But way over behind there I noticed something raise up and let down again: about a half a mile from him, hid good in the weeds, a lion slipping up. And that little fellow, something in him was building to a place that he knowed there was danger somewhere; he couldn't see it. But the lion had smelled the sheep, and he had to get quick now to get him before the shepherd got him, got him out of the way.
So then watching him, tension had built. And in a distance this lion was slipping up real easy. Yet the--the sheep couldn't see the lion, but there's just something inside of him that told him that danger was at hand.
That's the way it is today, that there's something inside of people that lets them know something is fixing to happen. We know it. The Christian knows it. The world knows it. The drunkard knows it. The gambler knows it. The businessmen, the governments, the U.N., all of them know that something's fixing to happen. It's built a tension.

64 Women, mothers, just one cigarette after another... I watched them come to the school. They drive through our lane there till I have to watch my kids and my dog, on a twenty mile zone, seventy miles an hour, women taking their children to school, cigarette in their hand, hanging out one door, fussing with their kids, and down there and squeak the brakes and--or the wheels, or lay tires on the street... And here they come back again. The... I seen the wind blow four or five little kids plumb off the road the other day of some neurotic mother. Where's she going? What's the matter? Certain television program on, maybe comes on she wanted to see.
But that's it, tension. There's something causing it. They used to didn't do that. Something's approaching. Death and destruction is on its road here; it isn't very far away. Something is approaching.

66 Now, in the Old Testament God seeing in some of this trouble was accidentally done... So if you're innocent and not guilty, God makes a way for you.
Now, if a man killed a man just deliberately, premeditated, he was lost. He could not come to this place. But if he did it accidentally, he didn't mean to do it, then there was a city of refuge. One was at Ramoth-Gilead. And four places, I think, Joshua placed these cities of refuge.
Now, now, the people could come to this city of refuge. If accidentally he done something wrong, he didn't mean to. He would come to the city of refuge and go to the gate. The gatekeeper would ask him why he coming, what was his idea of coming. Then his case was pleaded. And when his case was pleaded at the gate and the man be found innocent, he did it not willfully, then the man was taken into the city as a place of refuge. Then the enemy could not get him. And if he lied and done wrong and come into the city of refuge, though he was holding to the altar horns, his enemy had the privilege and right to drag him from that altar and kill him. Yes, sir. Because he was guilty, premeditated, and he had to be punished.

69 Now, there was something went with that. 'Course that man would be nervous, my, maybe a dozen men behind you. Somewhere, every rock, every hill, every bush, the enemy, somebody was standing ready for him. He was nervous. And then when he once got into the city, he could let off the pressure. He was safe. He was all right, 'cause there's a provided place made for him, God's provided way for that innocent man not to be slain, but could be exempted from the slaying, because he did it accidentally.
Now, if he didn't mean to do it... Now, if he meant to do it, well, he--he had to stand the circumstances. But there's no chance for him if he did it willfully.

71 And there's two classes of people today. May I say this; there's men and women in the world today, Brother Ruddell, that really don't want to do these things they're doing. There's men and women in the world today that don't want to sin. I feel sorry for them. They don't want to do anything wrong, but they do it. They're drove to it. Now, there's a place for that person that wants to do right. There's a place to let off that pressure. It's true. But there's some that doesn't care.

72 The other day a Brother Hickerson got me a pass from the warden here of the federal prison in--at La Grange, Kentucky, to go in, go fishing. And I met a colored boy back there from Louisville, and he told me... I said, "A fine looking, intelligent man like you, what are you doing in here?"
He said, "Well," said, "Reverend, here's what it was." Said, "I... It's nobody's fault but mine." Said, "I--I--I once belonged to the Lord." His name was Bishop. He said, "They called me holy Bishop, because that I served the Lord." He said, "Me and my wife, we have--got a little girl." And said, "One time I just couldn't stand it, so I just went with the world, went away from the Lord." Said, "I had a Christian father and mother." And said, "I served four years overseas in Korea," how many battles he was in, citations and things. He said, "But out there the thing we done is just go to dances and so forth."

74 "I got mixed with the wrong crowd, and one day two boys come by and said, 'Bishop, we want to go up the Quaker Maid and get some groceries, will you run us up there?'" Said, "My wife had just called me to dinner. And I said..." Said, "She called me in there, said, 'Honey, don't you go with them; there's no good in them guys. We got to get away from them and back to church again.'" And he said, "Well," said, "'I said, I hate for them, the boys wants groceries,' said, 'I hate not to take them.'" Then he said, "'I'll let them have my car.' Said, 'Don't you do it; they'll tear it to pieces.' And said, 'Run them up there and then come back then.'"
Said, "I run them up there and stopped in the parking lot." And said, "I was setting there waiting, all at once the--the alarms went off and everything, and here come these boys each with pistols in their hand. And I shut the door. I said, 'You're not getting in here.'"
And one of them whacked him across the head, and jerked him back up, and throwed this gun and said, "You're not taking these..." throwed the gun in and said, "If you don't want a hole through you... And we'll throw you out here and take off."

76 He said, "You can't go nowhere. You're going to get caught. You boys tell them that I was free; I--I didn't mean this. I--I was setting here; I'm a innocent party." And about that time the police had them.
They pleaded the case, and he said, "I first thought evil of the prosecutor, because he said..." Here's the questions he said: "Is this your car?"
He said, "Yes, sir. But I..."
He said, "Answer my questions." Oh, brother, the devil has a way of doing it. He said, "Answer my question." Said, "Is this your car?"
He said, "Yes, sir."
"Is that your license number?"
"Yes, sir"'
He said, "Was you up there in that lot?"
He said, "Well, I tell you..."
He said, "Answer my questions."
He said, "Yes, sir."
He said, "There you are." And on circumstantial evidence they give him ten years--sent the other boys for life.
Now, he said, "See, brother, I just got in the wrong crowd. It's nobody to blame but me." And that's right. Now, he's got ten years to let off the pressure in. I prayed for him, Brother Wood there and I--we was setting out on the water--and took the boy by the hand and prayed for him out on the water, that God would give him a parole. And I'm still praying for him that God will.
What is it? Pressure, innocent, a man innocent, Now, that man should have a chance.

81 Now, if you want to do right, I'm so glad tonight to tell you that there is a City of refuge; that's Jesus Christ. If you don't want to do wrong, the enemy's after you, then there's a way of escape; and that escape is Jesus Christ. There's a place where you can come and let off the steam. But if you're--love to sin and you don't want God, then the enemy's going to overtake you somewhere. You have no... You can't come to Christ, because you don't want to.
And when this man comes to Christ, this place of Refuge... When a man come in in the Old Testament, the first thing, he had to come upon his own free will. And that's the way you have to come to Christ.

84 Another thing, you must be satisfied while you're there. You don't... You can't hang around every day crying, "I'd like to get out of here; I'd like to get out of here." They put you out. You must willfully want to stay. It must be that you must want to stay in that city.
And when you come to Christ, you can't look back to the world. The Bible said, "He that puts his hand on the plow and turns to look back's not worthy of plowing." Now, there's where so many so-called Christians make their mistake. See, they act like they're going to plow, but the first little thing comes along, they blow up about it.

86 The other day I had an experience of that, as you all know. And I thank you for your prayers. As I hunt, and fish, and shoot targets, and things, I've always wanted a Weatherby magnum rifle. Well, some of my friends would've bought it for me; I know people, if I'd just have mentioned it, they'd gladly done it. Frankly, two or three wanted to do it. But I couldn't see them put that much money in a rifle when I know missionaries ain't got shoes on their feet. I couldn't do that. And Brother Wilson give Billy Paul a little .257 Roberts. And a brother friend of mine said, "Brother Branham, Weatherby can bore that gun, I can have it done for a cheap price if you'll let me do it for you." Well, I let him do it.
Come back, put a shell in the gun, and went to shoot it, and the thing blowed up in my hands. And the barrel went almost to the fifty yard line, the bolt way back behind me. And it's a wonder it just didn't cut me half in two. There was about five or six tons of pressure that close to me.
One of the doctors said, "The only thing I know, that the good Lord was setting there to protect His servant."

89 Now, the thing that I'm thinking of, here's where it comes. If that would've been a Weatherby magnum to start with... What was the matter? There was a flaw in the rifle. The headspace was bored too loose. That's what's the matter with a lot of us in our conversion: our headspace is bored to loose. And--and...
Now, if that had been a Weatherby from the very beginning, from the very steel that was poured to make the barrel, it would been bored out and made a Weatherby magnum. It would not have blowed up. But because it was tried to be converted to something that it really wasn't, then it blowed up. And so will every man find the same thing that professes to be a Christian, that doesn't get the right start from the new birth. He'll blow up somewhere. There's too much pressure on it. It won't stand it. He'll find hisself blowed up somewhere.

91 People trying to take--impersonate somebody's ministry that hasn't been called to it, finally it's going to blow up. You've got to be ordained of God. It's got to be God, not some handshake, some sentimental story; but it's coming upon the basis of the shed Blood of Christ and your faith in what God did for you through Jesus Christ. If not, you're going to blow up somewhere. Somebody will step on your toes, and away you go. See? See, it's a pressure building up all the time, and soon it'll blow up.

92 The man must want to stay in the refuge. He can't go in there complaining. He must want to stay, no complainings about it. Outside he dies; inside he's safe.
Well, I want to say something to the people here if you're not a Christian. I come to this City of Refuge about thirty-one years ago. And, brother, I've never wanted to go out. Oh, I come into Christ. Everything that I longed for was in here. I don't want to go out. I pray daily, "Oh, God, I'm so happy here. Just let me stay." I never want to leave, and I know He'll never leave me. I know He'll never leave you. And the pressure gets great; if it does, then He is our Outlet. So we don't have to--to worry about it.
If you're all pressured up, and don't know where you're going, what's going to happen to you after death (and you know you're going to die sometime, you've got it to do), then the thing to come is come to Christ the Refuge and let off the pressure. Settle it once for all.

95 No matter what takes place, Christ is our Refuge. And when we come to Him, we can let off the pressure. You can quit worrying about, "Well, if I die, what's going to happen to me? What's going to happen to the wife. What's going to happen to the husband? What's going to happen to the children?" Just come to Christ and let off the pressure. No, He give us all things. All things are ours by Christ, so just let the pressure off.
The only one way you can do it... Somebody might give you a million dollars; it would build up pressure. You might join a church, and it'll still build up pressure, 'cause the Methodists will tell you they're right and Baptist's is wrong. And the Baptists say, "They're wrong and we're right." So it just builds up more pressure, 'cause you don't know where you're standing. But if you ever come to Christ, you can let off the pressure. 'Cause it's all over then; just settle it down.

97 God's provided Place of safety where God said, "The Name of the Lord is a mighty Tower, the righteous run into It and are safe." In a time of sickness, when sickness strikes, and the doctor says, "There's nothing else I can do about it," don't build up pressure; let off the pressure. Call your pastor; let him anoint you in oil and pray over you: Prayer of faith shall save the sick. Let off the pressure. See?
He's our Refuge. While you're in this Refuge, you've got a--you got right to anything that's in the Refuge. And Christ is our Refuge, and everything you have need of is in Him. Amen. In sickness don't build up pressure; let off pressure.

99 You say, "Well, I--I wonder, Brother Branham." You don't wonder; you just let the pressure off. Commit your case to God, and go on as if it was all over. Don't build up pressure; it lets off pressure.
"Well," you say, "I am so worried, Brother Branham, I just don't know." Let off the pressure. Amen. In the city of refuge He took your worry, so you--you don't have to have it. Cast your cares on Him, for He careth for you. Don't you worry about your cares; that's His business.

101 I met a woman here some years ago in a ten cents store. She was about sixty years old, looked about thirty years old. I said, "How do you do it, sister?"
She said, "Brother Branham, I've got two sons that's doctors that's older than you are." And honest-to-goodness, she--she didn't look over thirty years old. She said, "Here's what it was. When I come to Christ when I was about twelve years old... And I set down and thought about it. I studied other religions, but when I found the true one..." She said, "I come to Christ and took my case, my soul, my all to Him," and she said, "I've never had a worry since." Said, "Now, He promised to take care of all my troubles." And said, "If He's not big enough to do it, I know I'm not big enough to do it; so what's the use of me worrying about it." See? That's it.
Christ promised that He'd take all your cares. Cast your cares on Him. So what are you worrying about? Worry builds up pressure; pressure blows up. So just cast your cares on Him and quit worrying. All right.

104 Now... "Well," you say, "how do I do it?" Just trust His promise. He made a promise that He would do it. Even in the time of death when the death angel comes into the room... "Oh, Brother Branham, I know I'll be nervous." Oh, no. You're in the Refuge. No, no. You know you're going to die; you've got to go some way, so just get into the Refuge; feel safe. That's right. You're safe as long as you're in the refuge. You remember, He died for you. He cares you. He died for you.
Now, let's take a look. You say, "Brother Branham, you mean when the death angel's knocking at the door, you're still not to get steamed up?" No, not a bit. "Well, why do you do that?" Come to the Refuge; that's all.
"Well," you say, "Brother Branham..."

106 Well, now wait a minute. Let's take Israel down in Egypt. There come a time where God said, "I'm going to send the death angel through the land, and I'm going to take every one of the elders of this family unless there's blood on the door," that great night of the passover. Now, here's Israel a promised people going to a promised land, and they...
It's the night of the passover. The death angel is in the land. And we hear a scream coming from down the street. We look out; two big black wings are waving down the street. You think Israel was all excited? No, sir.
Death was at the door. The little boy looked out the window; he was the oldest of the family. He sees that big, black angel. He looks and said, "Daddy, do you love me?"
"Sure, son, I love you."
"Well, daddy, am I not your firstborn?"
"Yes, you are, son."
"Looky there, daddy, that angel got that little boy. I knowed him; I played with him. Oh, daddy, here he comes towards the house."
"But, son, you see on that door post?" Hallelujah.
"Daddy, will he get me?"
"No, sir, son. He can't get you."
"Why?"
"That's His promise: 'When I see the blood, I'll pass over you.' Go back and get your toys and start playing, son. There's no need of worrying. We're in God's refuge. Let off the steam."

110 Israel could set back and read the Bible. While the rest of them was screaming and building up steam, Israel was relaxed. Why? Death right at the door, what difference did it make? It can't hurt them.
So when death comes to our door (Glory to God.), as long as God's requirement, the Blood's been placed on the lintel of my heart post, what difference does it make, it can't bother me.
The doctor says you're going to die tomorrow, what difference does it make, the Blood is on the post. You got to die anyhow. But if that Blood's been applied I've got a resurrection coming. Amen.

113 Israel could be calm, no building up steam for them, 'cause they knowed that the death angel couldn't strike them. They were under the blood. It was God's provided way.
Now, notice. Say, "Can I be assured of that?" Now, Christians, here we are. "Can I be assured of that?" I spoke on it last Sunday night.
Now, Israel was a promised, covenant people: God's people. They had been promised a land that was flowing, with milk and honey. So they... They'd never seen that land; not a one of them have ever been there; but they had a promise of it. See, they'd never been over there; they didn't know nothing about the land. But they were promised that land, and they come out of their slavery by the hand of God through His prophet, and was sojourning, professing that they were pilgrims and strangers, and was going to a land that they'd never seen, or none of them had ever seen it. Think of it. So they come close to the borderline. And there was a great warrior among them named Joshua. "Joshua" takes a--means "Jehovah Saviour." And Joshua went over the Jordan into the promised land and come back with the evidence that it was a good land. They brought a bunch of grapes that taken two men to pack. It was just exactly what God said it was. It was flowing with milk and honey. That should've made every one of them rejoice. Why? Joshua brought back the evidence of a land that nobody knowed nothing about that God had promised to give them. See? 'Cause they were--had a promise to a land, was on the road to it.

116 Now, one day the human race was in a trap, and there come Someone to the earth by the Name of Jesus Christ. "Jesus" means "Jehovah Saviour." And He went down to the Jordan of death, went over the Jordan in death, and rose up on Easter morning with the evidence that a man can live after he dies. Hallelujah. Death is not the end; Jesus proved it, that a man can live after he's died.
He stood before them, and He said... Before He left He said, "In My Father's house is many mansions. If it wasn't so, I would've told you. And I'll go and prepare a place. I'll go over and fix up a place, and return back, and receive you unto Myself, that where I am there ye may be also." And on Easter morning after He died till the moon and stars and sun was ashamed of themselves, He died till the Roman soldier pierced His heart with a--with a spear and water and blood had separated... He was the deadest of the dead. He went to the grave like any man did. His soul went to hell, as the Bible said. But on Easter morning He came back from death, hell, and the grave, and said, "I am He that was dead and I'm alive forevermore, and have the keys of death and hell. I'm a Man."
They said, "He's a spirit."
Said, "Give me a fish sandwich." And He eat fish and bread. He was a Man that died, and went to the land, and returned back with the evidence that a man can live after death. What's death got to do with us? Amen. Let off the pressure.

119 Now, not only that, but He give us the promise. What was it? He give us the earnest of our inheritance. He said, "Now, to prove this to every believer, now, you're walking down here in unbelief. You don't believe the Word. You're walking in sin in the things of the world. But he that believeth on Me has Eternal Life, a Life that can't die."
Notice. Now, when we receive His Spirit, we who are once dead in sin and trespasses, He gives us new birth, new life. What does He do? He... We die and are buried in Jesus. We raise in the Spirit from the worldly things unto the heavenly things. And tonight we are setting together in heavenly places in Christ Jesus.

121 How many Christians in here still love the world? If you do, you're not a Christian. You are a professor of Christianity and not a possessor. For when a man once tastes of Christ, he's dead to the things of the world and by no means he has any desire to go back into that.
What does it do? "The life," Paul said, "that I once lived, I live no more. Yet I live; not me, but Christ in me." Why? He raised him from this low level of worldly sin up to a place that we ourselves can look back and see where we come from (Glory.), look back and see where we once lived. Now we live different, What is it? It's the assurance that we are dead and our lives are hid in Christ through God, and are sealed by the Holy Ghost, and raised above those things. Then we are alive with the same evidence that He come back with to prove to us.

123 The land is glorious and this is the down payment. This is the earnest of our salvation. It's the first money that holds the contract (Glory.), that holds God's contract. "He that heareth My words and believeth on Him that sent Me has Everlasting Life and shall not come into condemnation, but passed from death unto Life." Let off the pressure, brother. Yes, sir. Amen. Do you get it?
Looky, as Elijah that great prophet, a type of Christ, Elisha, the type of the Church, which a double portion of the Spirit come upon the prophet... He walked to the Jordan one day, a type of this day, this government and things they have now, Ahab, Jezebel and so forth, as you remember my Jezebel sermon. Notice, when Elisha following Elijah for a reason... Amen. Where did he take him? To Jordan, to Ramoth-Gilead, up to the school of prophets, and down to Jordan. That's the way He takes you, through justification, sanctification, and die out to receive Life (Amen.), not to a denomination or some creed, but to death to your spirit, so you can be borned again.

125 And Elisha... Elijah struck that water, walked across Jordan, and Elisha followed him. And when Elisha returned back to the land again on the other side, he come back with a double portion. Today we follow Jesus to His death, burial, and baptism--death, burial, and resurrection, rather, through baptism. We believe Him; we're die out to the things of the world, confess that we're nothing, baptized in His Name, buried with Him in baptism, raised with Him in resurrection. Our spirits live up above the things of the world; then we're in Christ. Now we got one portion.
When we return from across the death line of Jordan, we'll have another portion: the bodies that we now have, with spirits that we have, have the Earnest, the Holy Spirit that can't die because It's part of God. And the bodies that we live in... "He that eats My flesh and drinks My Blood has Everlasting Life, and I'll raise him up at the last day." Amen. Let off the steam.

127 What difference does it make atomic bombs or anything else strike. Let them do whatever they want to...?... [Bad spot in tape--Ed.]... of this one thing that we have Eternal Life through Jesus Christ our Lord. So what do we care about what the world's got to say. What do we care about pressure. Don't make any difference to us. Why? Because we can let off the steam. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Come where the dew drops of mercy are bright.
Shine all around us by day and by night,
Jesus the Light of the world.
Now, with our heads bowed, let's raise our hands.
We'll walk in the Light, beautiful light;
Come where the dew drops of mercy are bright.
Shine all around us by day and by night,
Jesus the Light of the world.

129 Our heavenly Father, Satan has lost the battle. Just be patient. Don't build up a steam. Standing here preaching on letting off the steam, and then Satan thought he could run me from the pulpit, get me out of this altar call. No, Lord, in my heart there was something burning, saying, "There's somebody here. There's somebody hunting for that Rock." We thank You, Father, for the victory, and when that last person walked to the altar, the lights come on. He seen he'd lost so he might as well give up the battle.
Here stands tonight that number of grace, five precious souls: Five: J-e-s-u-s, f-a-i-t-h, grace, g-r-a-c-e. O God, You're God. You never fail; You're always right.

131 I'm looking, standing on the side, here's Sister Wilson's daughter. I can remember that little girl. I remember when You called her. I remember the night at New Market long years ago. Down there that night, I remember, Lord.
Here stands by her side a lady coming down from New York to sojourn with us.
Here stands a young man and a young woman just at this turning point when the world is out here doing all kinds of immoral dances and carrying on. They've walked, hunting for that Rock.
At the end of the altar stands a young fellow, his hands raised. He--he wants to find the Rock. Jesus, You are that Rock. And You said this: "Wherever two or three are gathered in My Name, I'll be in their midst." Then that Rock is right here.

135 It may seem very strange, Father, very simple. You make things so simple, so that we won't error. But because that they raised out of their seat and come on the invitation, because that Satan tried to keep them from doing it, every effort he could put forth he tried to do it, but he lost. Now, as Your servant I'm going to lay my hands upon them and pronounce Your blessings. And God, may it follow. Because that they are honest and sincere to follow the leading of the Spirit, I do the same.
Now, I ask that the soul of my sister shall never perish, that the desire of her heart for Eternal Life will be granted to her. Through Jesus Christ's Name.

137 I lay my hand upon my sister and know that many trials has beset her. I know she prays for her darling boy. I know the father, as the tears run down his cheeks tonight as he passed that little piece of tithing. And this morning when we prayed and committed the boy to the Lord God... This mother and father love the child. And, God, they want a place where they can just let off the steam and know that everything's all right. Father, we've committed it to You. You'll grant it; we have no fear. Give her that assurance just now, Father, through Jesus' Name I pray.

138 Father, this young man and young woman come together, so I lay my hands upon them. They come to let off the steam. A young couple like this, handsome young people, we know they're a very bait for the devil if he could only use them. But they've been snatched like a firebrand. They come, Lord, because they want to find that Shelter. They want to get to the place where they can just let off the steam, let off the pressure, and quieten themselves before God, and know that He is God. I pray, Father, that You'll give them that blessed assurance just now. May every little scale be beat off right now.

139 This young fellow here, Lord, that stands with his hands up, that very last one. And as soon as he rose to come up the lights come on. That was the number You wanted, that was Your calling. "All that the Father has give Me will come." The only thing we have to do is hold the Word there, and them the Father has ordained to Life will follow. And now, he comes. He wants to find that cleft, Lord, so he can set down and rest a little while. I pray, God, that You'll lead him to that cleft right now.

140 May every shackle be broken. May everything, every opposition that's bothered any of these. May it fall from them just now. May that little thing, little temper, little whatever it is, little temperamental, that little worry, that doubt, that little besetting sin, Lord, as their brother and Your servant I intercede for them as standing between the living and the dead. God, I claim their souls. I claim their victory in obedience to the altar call. And we know that Satan tried to stop it. But we claim them; I do now as Your servant, and I present them to Jesus Christ as the trophies of His grace, the trophies of the Presence of the Holy Spirit tonight Who called them under difficult conditions and brought them to the rock. May they let down the pressure now and know that Jesus said that, "No man can come until I have called him. And all that does come, I'll give them Eternal Life and raise them up at the last day. It's settled, Lord. I present them to You now in the Name of Jesus Christ. Amen.

141 God bless you as you stand there. As you return to your seat, go and know that everything that you desired and every besetting sin and thing that was wrong is under the Blood. It's finished. Do you believe it? Do you believe it? Do you believe it, brother? Do you believe it, sister? Do you believe it? Then it's--it--not shall be, it has been done. That's right. It's a past tense.
God bless you. The very best in life and Eternal Life which you now possess... You have climbed then above sin. Sin is under your feet. What good would it do for me to stand here and tell you something wrong? I'd be counted a deceiver at the end of the road. See? You received Eternal Life, because you believed on the Lord Jesus Christ. Now, laying aside every sin and every shackle, go free; let off the steam. You're a Christian. You're raised above sin, and you got the Earnest of your eternal salvation, because Christ has received you.

143 Now, didn't He say, "No man can come to me except My Father draws him; and all that comes I will give Eternal Life and raise up at the last days"? Then it's settled. Amen. It's all over. God bless you now, be gracious to you. Do you love Him, out there?
I love Him, I love Him,
Because He first love me;
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
How many feels the pressure all gone?
I've anchored my soul in a haven of rest,
I'll sail the wild seas no more;
The tempest may sweep o'er the wild stormy deep,
But in Jesus I'm safe evermore.

145 As the story of Charles Wesley on his retreat down by the seaside one day... He had a little shack; he was studying; the Lord led him down there. And he was studying; oh, God was moving on him for a song. And he couldn't--he couldn't get nothing to start on. He'd start on something; the inspiration would leave him. So he went walking down along the seashore, listening at the waves, and thought he could find some inspiration in the waves lapping. All at once a storm came up. Nothing happens by chance; everything is ordained of God. No matter what happens, all things are going to work together for good.

146 And he started towards his little cabin. When he did, the winds got to blowing. He thought, "Oh, I'll be blown off this--the--the shore before I get there. And be pulled up his coat and started to run, and something flew into his bosom. And he looked back, and it was a little sparrow come for refuge. He just held it in his bosom until the storm was over and the sun come out. He set this little fellow upon his finger, and he let him fly away. And he flew away, and then the--the inspiration struck him:
Rock of Ages, cleft for me,
Let me hide myself in Thee;
Oh, I like that. See? Rock of Ages, that Rock in a weary land, a Shelter in the time of storm. That Rock in a weary land, Hide Thou me, Hide me, O Rock of Ages cleft for me.

148 The great inspired writers of the songs and the things that we so enjoy today... You say, "Are those songs inspired?" Jesus referred to them when He was here on earth, said, "Is not it written in the Psalms, David said certain-certain thing." Sure they're inspired. Just like preaching or anything else, it's inspired. I'm so glad that I have a Refuge. Other refuge have I none.
Yet my hopes is built on nothing less
Than Jesus' Blood and righteousness;
When all around my soul gives way,
Then He's all my hope and stay.
For on Christ the solid Rock, I stand;
All other grounds is sinking sand (no matter what it is).
God bless you, your pastor now, Brother Ruddell. I'm sorry Satan turned them lights out, but God got the victory anyhow. Amen.

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