Convaincu, et puis concerné
1 Merci beaucoup, Frère Carlson. Vous pouvez vous asseoir. Il y a tant – tant de choses à dire, et il se fait tard. Et je suis certainement heureux d’être ce soir ici à Chicago, et je remercie frère Carlson, et frère Boze pour leur gentillesse, et tous les autres de m’avoir invité ici ce soir afin de parler à ce déjeuner ou plutôt dîner à l’occasion du départ de frère Boze dans le champ missionnaire. Je sais par quoi il passe là, étant aussi missionnaire; et nous étions assis là avec notre frère venu de l’Afrique du Sud, il était dans nos réunions là dans… quand nous étions en Afrique du Sud la dernière fois.
Et comme le précieux médecin, un ami qui est venu ici et qui nous a conduits dans la prière, oh comme… Nous savons tous ce qu’on ressent dans les jungles, lorsqu’on s’y trouve, et je pense que ça vaut la peine. Vous savez, le – que nous avons des églises à chaque coin, que nous entendons l’Evangile de toutes sortes que nous voulons; ces gens-là n’ont jamais entendu le Nom de Jésus, dans la plupart des cas.
Ainsi, je suis sur le point de retourner. Je n’ai jamais été satisfait à la maison, et je ne pense pas que je serai jamais satisfait jusqu’à ce que je retourne dans le champ missionnaire, là-bas. Et alors, priez pour moi, et… Quant aux portes qui se ferment devant moi, je m’y attends, ainsi je peux… Merci. Veuillez continuer à prier pour moi ; prier simplement que je puisse – que je puisse rester dans la volonté de Dieu. C’est ça l’essentiel.
2 Et maintenant… Et priez aussi pour les frères. C’est très bien. S’ils ne voient pas cela, eh bien… (Je ferai mieux de me tourner de ce côté, si c’est – c’est mieux.)
Si quelqu’un n’arrive pas à voir ces choses, eh bien, nous ne pouvons pas le condamner. C’est en ordre. Si je n’arrive pas à voir quelque chose, évidemment je ne dirai rien à ce sujet. J’irai simplement de l’avant. Premièrement, je – je m’assiérai et je vérifierai cela dans les Ecritures pour voir si cela était biblique pour commencer, parce que c’est de là que provient toute vérité : de la Bible.
Eh bien, dans nos services qui vont suivre, s’il y a quelqu’un ici, nous allons en Caroline du Sud… Caroline du Nord après ici, ensuite en Caroline du Sud; puis en Californie, au Canada, et en Alaska; ensuite nous reviendrons, nous espérons aller outre-mer à partir de ce moment-là pour quelques temps.
Maintenant, ce soir j’avais beaucoup de choses ici dont je voulais parler, mais il se fait tard. Ma prédication n’ira pas au delà de deux heures du matin. (Je plaisantais tout simplement.) Je vais lire un passage des Ecritures ici, en rapport avec quelques notes ou des commentaires et des Ecritures que j’ai notées, et faire juste quelques commentaires. Et puis, nous allons – nous allons remettre le service aux frères. Eh bien, vous prierez pour moi, je suis – je suis sûr. Je compte sur cela, que vous – que vous priiez pour moi.
3 Maintenant, dans l’Evangile de saint Jean, le chapitre 1, verset 35, j’aimerais lire jusqu’au verset 41. Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples; Et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu. Les deux disciples l’entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. Jésus se retournant, et voyant qu’ils Le suivaient, Il leur dit : Que cherchez-vous? Ils Lui répondirent : Rabbi (ce qui signifie Maître) où demeures-Tu? Venez, leur dit-Il, et voyez. Ils allèrent, et ils virent où Il demeurait; et ils restèrent auprès de Lui ce jour-là. C’était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un de deux qui avaient entendu les paroles de Jean et qui avaient suivi Jésus. Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit : nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ).
4 Eh bien, j’aimerais vous remercier tous pour ces cadeaux-ci, que je n’ai pas encore ouverts. Et – et – et puis, l’autre soir frère Carlson, il est allé un peu à l’encontre de mes convictions en prélevant une offrande qu’il m’a remise. J’ai trouvé ce soir une bonne affectation pour cela. Tous mes remerciements donc. J’apprécie vraiment cela. Je sais qu’après que cela soit passé de vos mains aux miennes, c’est mon devoir de gérer ces biens de Dieu, cet argent. Et j’aimerais affecter cela à la meilleure cause que je connaisse, là où se fait une oeuvre pour le Royaume de Dieu. Inclinons la tête juste un instant.
Père céleste, beaucoup de grandes choses ont été dites ce soir. Je me demande si Tu as un autre message pour les gens, si Tu as quelque chose qui les encouragerait, ou qui leur donnerait la foi. Les vaillants guerriers des champs missionnaires nous ont parlé. Combien c’est un honneur pour moi de me retrouver parmi eux ce soir, des hommes qui T’aiment, ainsi que des femmes. Combien nous Te remercions pour les cantiques, et pour les coeurs, et la présence de ces gens alors qu’il se fait tard, et ils attendent toujours. Ils ont faim et soif, Seigneur.
De T’entendre parler dans une langue qui m’est totalement inconnue; d’entendre un vaillant soldat se tenir ici, et interpréter cela, cela m’encourage, Père. Je suis très reconnaissant pour toutes ces choses. Maintenant, bénis ces gens, Père, et bénis Ta Parole et aide Ton serviteur maintenant. S’il y a des choses qui pourraient être dites pour aider quelqu’un, je Te prie d’utiliser cela maintenant, au Nom de Jésus. Amen.
5 J’aimerais dire que le plus grand appel qu’il y a dans le monde, à mon avis, c’est l’appel pour le champ missionnaire. Quiconque est missionnaire est apôtre; en effet, le mot «apôtre» signifie «un envoyé», et le mot «missionnaire» signifie «un envoyé ». Les deux sont donc le même mot, ou plutôt signifient la même chose. Et pourquoi les gens ont-ils préféré s’appeler missionnaires, je ne sais pas, mais c’est un bon mot, mais ce plutôt apôtre.
6 Maintenant, j’aimerais prendre un sujet ce soir ; «Convaincu, et puis concerné» ces deux mots ; et faire juste quelques commentaires, citer quelques Ecritures ici ; d’abord sur «être convaincu» et ensuite sur «être concerné».
7 Maintenant, à partir de notre passage des Ecritures nous avons un très grand arrière-plan. (Suis-je trop près du micro? Est-ce que ça fait du bruit à vos oreilles ?) Aujourd’hui, nous voyons qu’il y a une grande apostasie. On dirait que les gens ne sont plus intéressés comme autrefois. Ils abandonnent les vérités fondamentales de la Bible. Ils semblent aller à la dérive. Et je pense que tous les prédicateurs qui aiment la Parole de Dieu, et qui savent que c’est le seul étalon qui peut nous rassurer que nous sommes juste… Ce n’est pas sur base d’une – d’une théorie, mais de la Parole de Dieu. C’est l’unique base, comme…
Je ne veux pas être sacrilège en disant ceci, mais dans le Sud, on racontait qu’il y avait un frère de couleur qui portait une fois une Bible sous le bras, mais il ne savait pas lire. Et son patron lui a posé une question, disant: «Pourquoi La portes-tu?»
8 Il a dit : «C’est parce que je La crois.» Et il a dit : «Je La crois de la couverture à la couverture, la couverture y comprise [Frère Branham imite le mauvais accent de l’homme de couleur – N.D.T.], car il Y est mentionné la Sainte Bible», et il a dit : «J’aimerais ajouter quelque chose. Je préférerais me tenir sur cette Bible que de me tenir au Ciel.»
Cet homme a dit : «Comment peux-tu avoir une telle pensée?»
Il a dit : «Parce que le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point.»
Je – je pense qu’il a eu là quelque chose. Et le ciel et la terre passeront, si vous êtes donc au Ciel, cela peut passer. Et la terre, cela passera, et... mais la Parole ne passera jamais, c’est donc un bon endroit où se tenir.
9 Un soir ici à Chicago, j’ai entendu frère Tommy Osborn, notre brave frère, dire : «Je crois cette Parole.» Il a dit : «Si cela n’était pas un sacrilège, je La déposerais par terre et je me tiendrais dessus pour montrer que c’est là-dessus que je me tiens.» Je me suis dit que c’était plutôt très génial.
10 Aujourd’hui, nous voyons cependant que les gens s’En éloignent. Ils s’éloignent de la Parole, ils perdent l’intérêt. On dirait qu’on Y accorde plus beaucoup d’intérêt. Nous trouvons cela même parmi nos gens, les gens, les gens du Plein Evangile, que nous en sommes au point où nous sommes – nous sommes suralimentés. Eh bien, une personne qui est suralimentée devient engourdie..., paresseuse. Notre ami médecin qui est là peut vous le rassurer. Si vous avez trop mangé… et je pense que nous les pentecôtistes nous avons trop mangé. Nous avons vu beaucoup de grandes choses au point que c’est devenu ordinaire pour nous. Voyez-vous?
11 Et comme on racontait, une fois en Angleterre… Il y avait un poète qui avait écrit des poèmes sur le… combien la mer était belle, et les mouettes, comment cela reflétait la beauté du ciel. Et – et alors, il se dirigeait vers… Il n’avait jamais vu la mer, mais un jour, il était en route vers la plage. Et sur son chemin, il a rencontré un vieux, ce que nous appelons, un vieux loup de mer, un vieux marin.
Et il a dit : «Où vas-tu, mon vieux?»
12 L’autre a répondu : «Oh, je suis un poète. J’ai écrit sur la mer.» Et il a dit : «Je suis… Je n’ai encore jamais vu cela. J’ai tout simplement écrit d’après ce que j’ai lu.» Et il a dit : «Je m’en vais là maintenant pour avoir ma première expérience. J’aimerais sentir l’odeur des eaux de mer, et je – j’aimerais entendre le cri de la mouette, pendant qu’elle – pendant qu’elle tournoie dans le – le – l’air; et voir ses vagues bondissant de joie, alors qu’elle projette ses petites crêtes écumeuses, et les cieux bleus qui se reflètent dans les eaux.»
Et ce vieux loup de mer s’est tenu là, il a tiré quelques bouffées de sa pipe, il a craché et il a dit : «Je n’y vois rien de si émouvant.» Il a dit : «J’y ai passé cinquante ans. J’y suis né.» Il a dit : «Je n’y vois rien.» Voyez, il avait tellement vu cela que c’était devenu banal pour lui.
13 Et je crois ce soir que c’est cela tout le problème qu’ont nos églises dans nos milieux du Plein Evangile, ici en Amérique : nous avons tellement vu la bonté de Dieu que cela est devenu ordinaire pour nous. Nous n’avons pas d’égard pour cela comme nous le devrions. Nous pensons que nous en avons, mais je – je crois vraiment que nous devrions d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur qu’à n’importe quel moment nous ne soyons emportés loin d’elles. Eh bien, je – je crois que c’est vrai.
14 Et si, peut-être, par exemple, une seule oeuvre de Dieu est accomplie ici, probablement que vous sortirez en disant : «Eh bien, c’était très bien.» Mais cette seule oeuvre, peut-être, accomplie dans une jungle, là-bas, en Afrique du Sud, ou au Tanganyika, où que ce soit, au Kenya, cela peut peut-être amener peut-être des milliers à tomber sur leurs faces, et à rendre gloire à Dieu, juste à cause de cette seule chose qui aura été accomplie. Vous pouvez donc voir là où la grande puissance de l’attraction de l’Esprit doit aller, là où la Parole est – est rendue manifeste.
15 Eh bien, nous avons envoyé des missionnaires dans des champs missionnaires à l’étranger pendant des années. J’ai trouvé la même chose quand nous sommes allés en Afrique du Sud, où j’ai travaillé comme missionnaire avec notre frère. Et qu’est-ce que nous avons trouvé? La plupart des cas, c’était la lecture, l’écriture et l’arithmétique. Eh bien, j’ai beaucoup d’estime pour – pour l’Afrique et aussi pour mes frères Afrikaners. Mais ce qu’il faut pour amener un homme qui ne sait même pas distinguer la main droite de la main gauche… Comment allez-vous lui dire quoi que ce soit ou le conduire à Christ, par un traité que vous pourriez lui donner et qu’il ne sait pas lire? Voyez? Ce qu’il lui faut… Il lit au sujet de Dieu ou… il connaît un autre dieu et toutes sortes de dieux. Mais ce dont il a besoin, c’est de quelque chose qui est en action, quelque chose qu’il peut voir.
16 C’est la raison pour laquelle les apôtres étaient revêtus de puissance, vu qu’ils vivaient à l’époque du paganisme, et où on adorait différents dieux. Et les gens voulaient voir la manifestation d’un Dieu réellement vivant, qui pouvait se faire connaître.
17 Ainsi donc, je sens que peut-être le travail diminue un peu pour moi ici, comme le Seigneur m’envoie dans le champ missionnaire là-bas. En effet, à Durban, en Afrique du sud, lors d’un seul appel à l’autel, après que j’ai vu un jeune garçon être guéri sur l’estrade … un docteur (un médecin), a accouru à l’estrade et a dit : «J’aimerais vous poser une question. Qu’avez-vous fait à ce jeune garçon?»
J’ai dit : «Je ne l’ai point touché.»
Et il a dit : «Je peux comprendre votre psychologie, ou votre télépathie, vous lisez leur pensée.»
J’ai dit : «Docteur, je ne lis pas leur pensée.» Je lui ai révélé des choses et tout, et comme vous savez, ça s’accomplit.
Il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, j’ai placé ce garçon là même sur l’estrade, il y a environ cinq minutes, et il avait des yeux qui louchaient horriblement.»
18 Et il est revenu par ici et je l’ai rencontré. Et j’ai dit : «Eh bien, ce petit garçon, n’importe qui peut voir qu’il a des yeux qui louchent. Je ne sais pas du tout comment m’y prendre. Si j’étais un médecin, et que je pouvais faire une opération, je le ferais certainement pour ce petit garçon. Mais, ai-je dit, je ne suis pas un médecin.» Et je – j’ai dit : «Maintenant, par… Peut-être que par un don divin, qui peut l’amener à avoir foi, qui peut l’amener à avoir suffisamment de foi pour sa guérison…»
19 Et en observant, après que certaines choses étaient arrivées, et – et ce même genre de révélation divine, ou avoir des visions… Et personne ne pouvait trouver à redire là-dessus. C’est en cela que consistait le ministère de notre Seigneur Jésus. Il a dit : «Les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi.» Et la Parole de Dieu, selon Hébreux 4.12, est plus tranchante qu’une épée à double tranchant, elle discerne les pensées du coeur. Et – et la Parole est faite chaire quand nous La recevons et tout.
20 Alors ce petit garçon… Il a été dit : «Je vois que vous venez d’une famille chrétienne, et la maison où vous entrez, votre petit…» comment est-ce qu’on appelle ces petites cabanes où ils habitent? J’oublie maintenant. [Un frère dit : «Banga». – N.D.E.] Quoi? «Banga.» Il a dit : «Il y avait… il y avait une image de Christ qui était accrochée au mur du côté droit.»
21 Et le petit garçon se tenait là, il venait de prendre son repas, son ventre était tout sale, là où il avait laissé tomber la nourriture, son petit ventre. Et – et il regardait tout autour, et ses petits yeux étaient rapprochés. Et j’ai dit : «Cet enfant, c’est un Zoulou.» Et j’ai dit: «Mais son père et sa mère sont de petite taille.» Et le père et la mère se sont levés, c’était vrai.
Et j’ai dit : «Eh bien, mais le problème est qu’à sa naissance, ce petit enfant avait des yeux qui louchaient.» Et la mère et le père se sont levés de nouveau, là, et c’était la vérité.
J’ai dit : «La mère, quand l’enfant était né, pendant que le père le regardait dans les yeux, il a remarqué cela, il l’a remis à la maman.» C’était vrai, ils ont levé leurs mains.
J’ai de nouveau regardé en arrière, le petit enfant me regardait avec des yeux aussi parfaits que possible. J’ai dit : «Eh bien, je n’aurai pas à prier pour le petit garçon parce qu’il est déjà guéri. Vous pouvez passer. »
22 Et le petit médecin anglais qui était là au fond était certainement curieux à ce sujet. Il a accouru là très vite, et il a dit…
23 Monsieur Bosworth a dit : «Ne faites pas cela.» Il a dit : «On ne peut pas faire cela maintenant.» Il a dit : «On ne veut pas de troubles, en effet, là-bas ils ont la ségrégation entre les tribus.» Et des centaines et des centaines, des milliers de gens étaient assis là dans ce champ de course de Durban, et beaucoup attendaient qu’on prie pour eux.
Et alors, quand il a dit cela, ce médecin a dit : «Eh bien, tenez. J’aimerais…» Il a dit : «Monsieur Branham, qu’avez-vous fait à ce garçon?»
J’ai dit : «Rien. Je ne l’ai point touché.»
Il a dit : «Quand il se tenait là, il avait des yeux qui louchaient. Il se tient ici, il ne louche plus.» Il a dit : «Avez-vous hypnotisé ce jeune garçon?»
24 J’ai dit : «Docteur, si l’hypnotisme peut redresser des yeux qui louchent, ne pensez-vous pas que vous feriez mieux d’exercer un peu d’hypnotisme?» J’ai dit : «Vous savez mieux que ça.»
Et – et il a dit : «Eh bien, je…»
J’ai dit : «Ne croyez-vous pas que Dieu existe?»
Il a dit : «Certainement, je crois que Dieu existe.» Il a dit : «Les lys…» (Vous savez combien vos grands lys sont beau là en Afrique), il a dit : «Je crois qu’il y a un… Dieu est dans ce lys, sinon celui-ci ne vivrait pas.» «Mais, a-t-il dit, que cela soit assez réel pour faire qu’un garçon qui louche…»
J’ai dit : «Eh bien, vous devez me croire sur parole. C’est tout ce que je peux vous dire.» J’ai dit : «Le voilà qui se tient là et je ne l’ai point touché. Et le Seigneur Dieu, qui est présent maintenant l’a complètement rétabli, et il se tient là. Ça se passe de tout commentaire.» J’ai dit : «Appelez le suivant.»
Juste… il a dit : «Juste un instant.» Il a dit : «Monsieur Branham, je ne suis qu’un membre d’église. S’il existe un Dieu qui est assez réel pour redresser les yeux de ce garçon sur l’estrade, j’aimerais qu’Il soit mon Sauveur.»
25 Et lorsque je quittais Durban, environ trois semaines plus tard, il y avait là des milliers de gens qui disaient au revoir de la main. Il a sauté par-dessus la clôture, il a accouru là, il m’a entouré de ses bras, et il s’est mis à parler en langues inconnues. Et il a dit : «Le Seigneur m’a appelé dans le champ missionnaire pour travailler comme un médecin missionnaire maintenant.» J’ai dit : «Gloire au Seigneur.»
26 Voyez, c’est ce qu’il faut. C’est ce que nous affrontons aujourd’hui. La lecture et l’écriture, c’est bien. Mais ce dont les gens ont besoin, c’est de la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. Aujourd’hui, dans ce pays, nous nous éloignons beaucoup pour cela – de cela. L’église s’est éloignée de cela maintenant, elle n’est pas intéressée.
27 Les gens ne semblent plus avoir besoin de cela. Ils voient beaucoup de fausses choses qui se passent, certainement. Combien ont déjà lu la biographie de Martin Luther? Je lisais sa biographie, et il est dit que ce n’était pas tellement une chose étrange que Martin Luther ait pu protester contre l’Eglise catholique et qu’il s’en soit tiré; mais ce qui est étrange c’est qu’il ait pu rester au-dessus de tout le fanatisme qui a suivi son réveil, et qu’il soit toujours resté fidèle et irréprochable vis-à-vis de la Parole. C’est ça. Voyez?
28 Il s’agit de s’accrocher à la Parole. C’est la chose qui vous amène à vous en sortir, car Dieu est la Parole. Et – et nous savons que Christ est la Parole.
29 Mais aujourd’hui, on dirait que c’est… Au lieu de se donner plus à amener les gens à la Parole, à Dieu et à la Bible, on invite les gens à adhérer à l’église, à soutenir une émission à la radio, ou – ou à construire de grands bâtiments. Vous savez comment cela se passe.
30 Et savez-vous ce que je pense être à la base de tout cela? C’est parce qu’ils ne sont pas encore convaincus que Dieu est avec nous. Je crois cela. Je crois que les gens font vraiment cela en toute sincérité et pensent que Dieu est dans des programmes qui consistent à former des églises, à créer de grandes dénominations, et – et à y faire entrer plus de gens, et à construire de plus beaux bâtiments, et ainsi de suite comme cela, que – que c’est cela le programme de Dieu.
31 Cela n’est pas le programme de Dieu. Ça ne l’a jamais été. Il ne nous a jamais donné la commission de faire cela, quoique cela soit bien. Il n’a jamais dit : «Allez par tout le monde et construisez des écoles.» Cependant, nous apprécions cela. C’est très bien. Elles sont… Il n’a jamais dit : «Allez construire des hôpitaux.» Cependant, nous sommes reconnaissants à Dieu pour chacun d’eux. Ça c’est l’affaire des autres; mais pour les prédicateurs, c’est : «Prêchez l’Evangile.» Et l’Evangile ne vient pas en parole seulement, mais en puissance et avec la manifestation du Saint-Esprit. C’est cela la commission pour un missionnaire, et quand on est un missionnaire, on est toujours dans le bon. Oui.
32 Oh, les gens pensent évidemment qu’ils croient ces choses. Mais ils sont… C’est comme ma vieille mère originaire du Sud avait l’habitude de me dire : «Vos actions parlent plus fort que vos paroles.» C’est vrai. Quand on voit les gens rejeter l’Evangile… Comment pouvez-vous dire que vous croyez l’Evangile, alors que vous rejetez la chose même que vous dites croire? Cela ne marche tout simplement pas.
33 Eh bien, Jésus a dit : «Si vous M’aimez, paissez mes brebis.» C’est ça. Eh bien, nous n’avons pas à nourrir les gens avec les programmes d’instruction, nous n’avons pas à nourrir les gens avec ces mauvaises herbes dénominationnelles, mais les brebis mangent la Nourriture de brebis. C’est ce qu’il faut pour engraisser les brebis, la Nourriture de brebis. C’est tout à fait vrai. Et la Nourriture de brebis, c’est l’Evangile de la prédication de la puissance de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, Le présentant en personne devant les gens. Il n’est pas mort, Il est vivant, et Il est vivant au siècle des siècles. Il est ici ce soir, et c’est cela l’Evangile.
34 Pourquoi est-ce que Jean était si sûr? Est-ce parce qu’il savait que c’était le Messie? C’était parce que premièrement, il était convaincu que c’était le Messie. Vous ne pouvez pas – vous ne pouvez pas faire grand-chose jusqu’à ce que vous soyez convaincu, et alors vous êtes concerné. Mais avant que vous soyez convaincu, vous n’êtes pas très concerné.
35 Je suis sûr ce soir que les gens qui critiquent la guérison divine, qui critiquent le fait de crier, ou n’importe quoi que la Bible a, ou les dons de l’Esprit… la raison pour laquelle ils critiquent cela, c’est parce que (ou ils ne s’y intéressent pas), c’est parce qu’ils ne sont pas encore convaincus que c’est vrai.
36 Mais que cela vous arrive une fois, alors vous saurez qu’est-ce qui se passe avec ces gens. Vous verrez alors, que c’est – c’est toujours… Quelqu’un a dit qu’il ne croit pas dans la guérison divine. Vous n’êtes pas encore tombé gravement malade. Ça, c’est une chose certaine.
37 Je vois beaucoup de gens qui disent que la maladie est une bénédiction. Demandez à un médecin si c’en est une. Pourquoi alors, en cas d’appendicite, allez-vous pour qu’on vous ôte la bénédiction? Je ne voudrais certainement pas faire cela. C’est un peu contraire à votre propre théorie. Se faire ôter la bénédiction? Je ne voudrais pas faire cela. Je la garderai et mourrai. Voyez? Mais la maladie n’est pas une bénédiction. La maladie est une malédiction du diable. Et Jésus a dit que ça l’est très bien.
38 La raison pour laquelle Jean était si concerné, c’est parce qu’il était convaincu que le temps du Messie était proche, c’est parce que dans le désert, il lui avait été dit qu’il devait présenter ce Messie. Et il était complètement convaincu qu’il était dans le bon, et il était juste à l’heure. J’aime ça. Voyez?
39 Si vous êtes… vous êtes sûr que vous êtes complètement convaincu, alors vous êtes concerné par ce dont vous parlez. Comment un homme qui n’est pas vraiment convaincu qu’il a totalement la vérité peut-il prêcher l’Evangile? Comment pouvez-vous faire cela? Mais lorsque vous êtes convaincu que vous savez… Et comment pouvez-vous être convaincu, si cela n’est pas conforme aux Ecritures? Vous devez être convaincu, et alors vous êtes concerné. C’est ce qui fait que vous soyez concerné, parce que vous êtes convaincu.
40 Il savait que son temps était proche, et il savait que son message c’était de prêcher la repentance. Et alors, il était convaincu, et par conséquent il était préoccupé à diffuser son message avant l’apparition du Messie. Eh bien, il n’était pas préoccupé (Jean ne l’était pas) par les grandes constructions, ni par les programmes d’instruction, ce qui est bien. Les autres avaient cela. Ils avaient des hommes qui s’occupaient de cela. Ils avaient les sacrificateurs, les rabbins, les constructeurs, ainsi que les intellectuels de l’époque. Ils pouvaient s’en occuper.
Mais pour Jean, il était convaincu que le Messie était quelque part à ce moment-là, là même sur la terre. Et il était convaincu que les gens devaient se repentir et aplanir la voie pour Sa Venue. Il était donc préoccupé par la diffusion du message.
41 Cela devait être le… Si nous croyons que la venue du Messie est proche, je pense que nous devrions mettre tout le reste de côté, et être préoccupé par l’expédition de ce message aux pays qui sont là-bas aussi vite que possible. C’est vrai. Si nous sommes convaincus. Mais nous prêchons que le Messie vient et nous aimerions investir cent millions de dollars dans la construction d’un bâtiment. Si le Messie vient, à quoi cela va-t-il servir? Si nous croyons cela.
42 Voyez, le… même… Notre témoignage, nos actions parlent plus fort que nos paroles. Si j’avais cent millions de dollars, et que je croyais que le Messie vient, je supporterais un programme missionnaire qui couvrirait très vite le pays et qui préparerait l’Eglise pour Lui. Je ferais cela. Par conséquent, je suis convaincu que le Messie vient bientôt et je suis concerné par la diffusion de l’Evangile partout où je peux, et où je sais que cela peut être reçu.
43 Je m’intéresse aux programmes missionnaires. C’est pourquoi je suis ici ce soir, pour joindre mes paroles à celles de frère Joseph, en ce qui concerne l’Evangile, ainsi que celles de ces autres missionnaires; c’est pour veiller à ce que cette Parole se répande, parce que cela doit aller à chaque peuple, chaque tribu, chaque nation avant qu’Il vienne. Et Il attend cela maintenant. Je ne crois pas que Son programme consiste à construire des bâtiments, ou en des activités d’instruction dans l’église. Je crois qu’il consiste à envoyer l’Evangile là-bas, car Il attend cela. Le temps est déjà passé. Je crois que c’est le temps de faire cela.
44 Jean savait qu’il était temps d’être – de se repentir, d’exiger la repentance, et de se préparer pour le Messie. Et si c’était le temps pour se repentir à l’époque, qu’en est-il de maintenant? Sa Venue était proche. Il était alors avec eux. Maintenant, regardez combien proche… Comparons ceci maintenant pendant un moment.
45 Jean était si sûr que l’apparition du Messie était très proche ou plutôt que Sa Venue était très proche qu’il a dit : «Il y a quelqu’un parmi vous maintenant… Il y a quelqu’un parmi vous maintenant que vous ne connaissez pas, c’est Lui qui va baptiser du Saint-Esprit et du feu.» Eh bien, Jean ne Le connaissait pas encore. Mais il savait que Sa venue était un très proche, en effet, Il était déjà parmi les gens.
46 Permettez-moi de dire cela, les amis. Et mes frères, pourquoi me condamnez-vous? Quand Jésus Lui-même (Combien de fois vous l’ai-je dit?) a promis : «Ce qui arriva du temps de Sodome, arrivera de même à la venue du Fils de l’homme.» N’a-t-Il pas promis cette même chose pour laquelle vous me taxez de sorcier ou quelque chose comme cela? N’a-t-Il pas promis que cela arriverait? Alors quoi?
47 Nous voyons qu’à Sodome quand trois Anges sont allés prêcher le message… Il y avait comme toujours trois catégories de gens : les croyants, les incroyants et les soi-disant croyants. C’est… Ils sont toujours ensemble, ils s’associent. D’une façon ou d’une autre, ils – ils sont mélangés. Eh bien, deux de ces hommes sont partis là et ont prêché à Sodome, à Lot. C’était là les vierges endormies, nominales, un type de cela. Ils ont prêché la repentance, et ils n’avaient pas accompli un plus grand miracle que ça : ils ont aveuglé les gens. Naturellement, la prédication de l’Evangile aveugle l’incroyant. Nous savons cela.
48 Et un Billy Graham moderne, dirait-on, entra dans cette ville-là ; et Dieu l’a béni, Il l’a envoyé comme messager au monde dénominationnel. Et il ne mâche pas ses mots. Il dit la chose qu’il faut. Pareil… Il maîtrise cette Parole de – de repentance; à l’entendre prêcher je ne connais presque personne qui le fait comme lui. Eh bien, pourquoi? C’est son ministère. C’est ce qu’il est censé faire. Mais cela représente certainement ce que ces hommes avaient là-bas comme confirmation de leur ministère. Mais il y en a eu un qui est resté derrière.
49 Eh bien, Abraham représente l’église qui n’est pas à Sodome, mais celle qui est en dehors de Sodome. Le mot «Eglise» signifie «les appelés hors de». Et il y a un groupe de gens qui a été appelé hors de ce genre de vie, hors de ces choses, hors de ces organisations. Ce sont : les épiscopaliens, les presbytériens, les catholiques, et les baptistes (j’en étais un), et toutes ces choses. Voyez, les appelés à sortir, les élus, les mis à part, ils sont loin de cette chose.
50 Eh bien, observez le Messager qui est allé vers eux. Il a dit : «Abraham…» Pas Abram. Quelques jours auparavant Dieu l’avait rencontré là, Il avait changé son nom de Abram en Abraham, Saraï en Sara. Et il a dit: «Abraham, où est ta femme, Sara?
Et Abraham a dit : «Elle est dans la tente», et la tente était derrière Lui.
Et Il a dit : «Je vous visiterai au temps de la vie.» En d’autres termes : «Vous aurez cet enfant que vous avez attendu depuis vingt-cinq ans.»
51 Et Sara dans la tente a ri en elle-même, et a dit : «Moi, une vieille femme, comment puis-je avoir du plaisir avec mon seigneur, qui est vieux?» Elle avait quatre-vingt-dix ans, et lui cent. Et demandez à n’importe qui, c’est au-delà de tout entendement. Ça faisait vingt ou trente ans depuis qu’elle avait eu la ménopause, et le corps d’Abraham était pratiquement mort. Et il ne douta point par incrédulité au sujet de la promesse de Dieu, mais il crut la Parole de Dieu sans tenir compte des circonstances.
52 Eh bien, cela est censé être le type de l’église d’aujourd’hui. Par ce fils promis, il a engendré la Semence Royale, qui était Christ. Et par-là, il a engendré un… Il a fait de lui le père des nations, c’est-à-dire l’église des Gentils, la Semence Royale d’Abraham. Et nous prétendons être la Semence Royale d’Abraham, et nous voyons Sa Parole être confirmée devant nous, et puis nous refusons d’aider Cela, ou – ou plutôt de soutenir Cela, ou – ou même – même que nous renions Cela? Comment pouvons nous être la Semence Royale d’Abraham et faire un tel truc?
53 Regardez ce qui est arrivé. Et il a dit… Sara a ri et a dit : «Moi, une vieille femme, avoir encore du plaisir avec mon seigneur?» Et l’Ange, avec Son dos tourné vers elle, a dit : «Pourquoi Sara a-t-elle ri?»
54 Eh bien, Jésus a dit… Eh bien, nous aimerions premièrement découvrir qui était cet Homme. On ne donne pas Son Nom. Mais Abraham, qui parlait avec Lui, L’a appelé : «Dieu.» Le mot qui est utilisé c’est «Elohim». «Elohim », en hébreu, signifie, je pense, le «Tout Suffisant», le – le Grand, Elohim, le Grand Dieu Tout-Puissant. Et si Abraham, qui L’a rencontré L’a appelé comme cela… Eh bien, qu’est-ce que cela signifiait? Que le monde formaliste là, ce serait Sodome et Gomorrhe.
55 Eh bien, rappelez-vous, c’était avant que le feu tombât. Il nous est promis du feu cette fois-ci. Et avant que cela n’arrive, des messagers sont allés là, ils ont prêché à l’église qui était toujours dans le formalisme à Sodome. Et la Bible dit que le péché de la ville tourmentait journellement l’âme juste de Lot.
56 Mais celui qui était allé vers l’Eglise élue a accompli ce genre de signe. Et Jésus a dit : «Ce qui arriva du temps de Sodome, arrivera de même à la venue du Fils de l’homme.» Et pourtant, ils ne voient pas cela. Je n’arrive pas à comprendre cela. Très bien.
57 Rappelez-vous qu’aujourd’hui, parce que vous voyez l’église passer d’une grande chose à une autre grande chose… Des fois, ces gens dressent une petite barrière. Si Luther n’avait pas dressé une barrière, il serait devenu un pentecôtiste aujourd’hui. L’Eglise pentecôtiste d’aujourd’hui est l’Eglise luthérienne à une étape avancée. C’est tout à fait vrai. Eh bien, nous dressons des barrières.
58 Si nous formions nos organisations, et que nous terminions notre doctrine par une virgule : «Nous croyons ceci, plus tout ce que Dieu nous donnera», ce serait bien. Mais nous terminons cela par un point : «Voici ce que nous croyons. Croyez cela, ou ne venez même pas chez nous.» Ainsi donc, Dieu… vous ne faites que vous isoler. C’est vrai.
59 Nous devons être disposés et ouverts pour recevoir Dieu et tout ce que Dieu a pour nous, avec un coeur ouvert, nous devons recevoir cela. Et par conséquent, comme ces nations-ci rejettent la Parole de Dieu, il y a des païens là-bas qui sont près à La recevoir. Et l’Evangile quittera ce pays d’intellectuels pour aller vers les païens qui ne savent pas distinguer la main gauche de la main droite. Et c’est ce qui se passe maintenant même. C’est vrai. Il est en train de quitter.
Eh bien, Jean était tellement sûr qu’il allait voir le Messie qu’il a dit : «Il est parmi nous maintenant.» Observez maintenant.
60 Remarquez. Il y a une très grande différence entre le signe de l’apparition de Jésus, et puis la venue de Jésus. Ce sont deux mots différents qui signifient deux choses différentes : l’apparition du Seigneur et la venue du Seigneur.
61 Bon, l’apparition du Seigneur c’est maintenant, quand Il apparaît parmi son peuple, Son Esprit agissant parmi eux, confirmant qu’Il est avec eux, les préparant pour l’enlèvement, pour la venue du Seigneur pour enlever Son – l’Epouse (Voyez?)… L’apparition et la venue. Très bien. Maintenant.
Maintenant, ce que nous devons faire, si nous pouvons croire cela, et être concerné à ce sujet, d’abord nous devons être convaincus que c’est Dieu. Ensuite, quand nous sommes convaincus, alors nous sommes concernés. J’aime cela. Très bien.
62 Jean savait ce qu’Il serait. Il L’attendait, car Dieu lui avait dit dans le désert : «Il y aura un signe qui L’accompagnera. » Et quand Jean a vu ce signe-là, il a su que le Messie Se tenait là quelque part, et il a observé cela, là où cela se dirigeait.
63 Et il a dit : «Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, car Celui qui m’a parlé dans le désert a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est Celui qui baptisera du Saint-Esprit et du feu.’»
64 Eh bien, la Bible promet qu’en ces derniers jours, ces choses que vous voyez arriveront. Alors, nous voyons l’apparition du Messie sous forme du Saint-Esprit dans l’église. Et si la vie d’un – d’un poirier était dans un sycomore, elle produirait la même chose, elle produirait des poires, parce que la vie qui est dans l’arbre serait donc la vie du poirier. Peu importe combien cela est grand, combien cela est petit, sous quelle forme cela se trouve, ça serait la même chose, parce que la vie qui est là-dedans en produit les fruits. Et le fruit de l’Esprit suit l’Esprit, ou plutôt l’Esprit produit les fruits et les signes de l’Evangile.
65 Jésus a dit : «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Ils les accompagnaient. Et jusque quand? « Par tout le monde et dans chaque nation. »
66 André, comme nous avons lu à son sujet ici il y a quelques instants, lors de la venue du Seigneur… André c’était juste un Hébreu ordinaire, qui est allé voir… entendre Jean prêcher, et il était sûr que ce prophète savait de quoi il parlait. Et alors, un jour Jésus est entré sur la scène, Il a entendu Jean L’annoncer, et dire : «Le voilà. C’est Lui, juste là.»
Et André, a dit : «Eh bien, la chose que j’ai à faire ce n’est pas de critiquer Jean, ni – ni d’accepter tout simplement cela, mais je vais aller avec Lui pour découvrir.» Je souhaite que chaque personne à Chicago soit aussi sincère que ça.
Eh bien, André est resté avec Lui toute la nuit. Avez-vous remarqué dans ce passage des Ecritures, il est resté avec Lui toute la nuit. Il est resté jusqu’à ce qu’il ait été convaincu. Et après qu’il a été convaincu, alors il était préoccupé par le fait d’apporter à quelqu’un d’autre la même chose qu’il avait reçue.
67 Mais un homme doit d’abord être convaincu. Et la seule chose qui convint, c’est la manifestation, ou l’identification de l’Evangile, en vous. Lorsque vous voyez cela, vous êtes passé de la mort à la vie, et vous êtes devenu une nouvelle créature en Jésus-Christ, c’est là l’identification du Saint-Esprit. C’est tout à fait vrai. Comment le Saint-Esprit peut-Il écrire la Bible et Se retourner pour renier ce qu’Il a écrit? Voyez, Il ne peut pas faire cela. Il est… Ça c’est – ça c’est l’identification de l’incrédulité. C’est l’identification de l’incrédulité. Mais quant à l’identification de la foi, Jésus a dit : «Voici les miracles qui identifieront ceux qui auront cru en Moi.» Eh bien, nous savons que c’est la Parole même de Dieu. Très bien.
68 André s’est senti concerné pour son frère après qu’il est resté avec Jésus toute la nuit. Je crains que… (nous aurions souhaité avoir plus de temps), mais, frère, soeur, je crains que ça soit le problème avec nos églises aujourd’hui. Nous ne restons pas assez longtemps. Nous entrons en courant et nous serrons la main au pasteur, nous faisons inscrire notre nom dans le registre, et nous retournons à la maison – nous nous disons membre d’église, alors que nous n’avons pas du tout de fardeau pour les perdus.
69 Nous ne sommes pas préoccupés par les missionnaires qui sont outre-mer. Nous ne sommes pas préoccupés par ceux qui meurent de faim ailleurs. Nous avons nos ventres pleins, nous avons une bonne et belle église bien chauffée, un pasteur bien intellectuel qui ne dit rien contre les choses que nous faisons. Et nous semblons donc être très satisfaits. Voyez? Par conséquent nous ne sommes pas préoccupés. Nous ne sommes pas préoccupés par ce qui se passe.
70 Mais si vous étiez convaincu que Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts, qu’Il vous jugera pour vos péchés, que Sa Venue est proche, que ceci c’est le Saint-Esprit qui S’identifie Lui-même, alors vous vous sentiriez concerné des autres personnes, pour les amener à … tout aussi préoccupé qu’André.
71 Il y eut Jacob, il ne se souciait pas tellement de la façon dont il avait traité son frère jusqu’à une nuit où il lutta, toute la nuit. C’était un petit escroc, comme je l’appelle souvent (excusez-moi cette expression). Mais il – il tournoyait toujours autour de sa maman. Et Esaü était – travaillait. Et puis, il a volé le droit d’aînesse à Esaü et il s’est enfui. Et quelques temps après, il ne se faisait pas de souci. Il prospérait, et tout allait bien.
72 Mais une nuit il est entré en contact avec Dieu. Et il ne L’a pas lâché. Il n’a pas dit : «Oh, je sens cela. Oh, je – je ferais mieux de m’éloigner d’ici.» La différence entre Jacob et beaucoup de gens aujourd’hui… Le Saint-Esprit peut descendre sur un pécheur, et – ou sur un incroyant, ou un critiqueur, pour essayer de le convaincre…
73 C’est comme saint Augustin d’Hippone. Plutôt que de continuer quand il était là à l’église d’Irénée, et de recevoir le Saint-Esprit, il est rentré en Afrique, à Hippone, en Afrique. Et c’était lui qui avait fait cette proclamation que c’était en ordre que de tuer les chrétiens qui ne croyaient pas dans l’église romaine. Et selon le martyrologe, aujourd’hui il y a soixante-huit millions de personnes qui ont été tuées par cette église. Voyez? Pourquoi? Il avait eu l’occasion de recevoir le Saint-Esprit. Il avait eu cette occasion, mais il n’était pas convaincu que c’était le Saint-Esprit. Et vous voyez ce qui le préoccupait.
74 Judas a eu la même occasion que les autres. Mais il n’était pas convaincu que c’était le Messie. Vous voyez donc ce qui est arrivé. Il ne s’est pas préoccupé de cela, de lui, parce qu’il n’était pas complètement convaincu s’Il avait raison ou pas. Eh bien, nous devons être convaincus.
75 Après que Jacob eut lutté toute la nuit, plutôt que de chercher à lutter pour se dégager de cet Homme-là, Jacob L’a retenu. Oh, je souhaite que nous ayons environ une demi-heure là-dessus, comment ce prince qui a lutté… Il – il a pu s’accrocher jusqu’à ce qu’il a reçu ce qu’il cherchait. Il n’a pas lâché jusqu’à ce que… Ça a pris toute la nuit, mais il est resté là. Il voulait être totalement convaincu. Et quand il est resté jusqu’à ce que Dieu a changé sa marche, il fut convaincu.
76 C’est ça notre problème aujourd’hui. Nous ne restons pas assez longtemps jusqu’à ce que nous marchions avec conviction. Nous ne marchons pas comme des chrétiens. Si nous restons assez longtemps avec Lui, Il nous fera marcher différemment, parler différemment, vivre différemment, agir différemment, dormir différemment, être différent. Et la raison, c’est que nous ne restons pas assez longtemps. Nous ne tenons pas ferme. Jacob a tenu ferme.
77 Il lui a dit : «Lâche-moi. Je dois partir.»
Il a répondu : «Je ne vais pas Te lâcher jusqu’à ce que je sois totalement convaincu.» Amen. Alors, quand vous prenez une promesse de Dieu et que vous vous y accrochez jusque – que vous ne Le lâchez pas, que vous restez là jusqu’à ce que vous Le voyiez Dieu entrer en scène, alors vous êtes convaincu. Et lorsque vous êtes convaincu, alors vous vous préoccupez au sujet des autres. Il y a quelque chose là-dessus qui fait que vous soyez concerné.
78 Jacob a envoyé le bétail, et tout le reste, à la rencontre de son frère. Il était concerné au sujet du bien être de son frère, après qu’il avait été convaincu que Dieu existait, après qu’il avait lui-même lutté avec Lui. Nous en avons besoin.
79 Schamgar. Beaucoup d’entre vous n’ont jamais lu cela, c’est juste un seul passage de la Bible : tout ce qui est écrit à son sujet, c’est juste une petite phrase. Je pense qu’il était environ le treizième juge d’Israël.
80 Schamgar. A l’époque, les Philistins venaient, quand les juges jugeaient Israël. Et les Philistins venaient au moment où tous les produits d’Israël étaient mûrs, tout était mis en grange, tout en ordre. Les Philistins montaient la route et leur arrachaient cela, et leurs familles restaient affamées et eux emportaient cela. Si un homme disait quoi que ce soit, on le tuait, ils entraient, tuaient les femmes, violaient les jeunes filles, et ainsi de suite. Ils emportaient la nourriture, et retournaient dans leur propre pays, et menaient une vie luxueuse (oui) tout le reste de l’hiver. Ceux qu’ils laissaient en vie là-bas, crevaient pratiquement de faim.
81 Eh bien, peut-être qu’année après année les Philistins faisaient ces incursions. Le pauvre petit Schamgar se tenait là un jour, et il venait d’emmagasiner presque tout son blé, et il avait tout battu, il se tenait dans la grange. Et il a entendu quelque chose venir sur la route. Il a jeté juste un coup d’oeil, probablement à sa femme, dont les manches des vêtement étaient déchiquetés, sa petite fille maigre, le visage émacié suite à la faim. Il se préoccupait d’eux.
82 Et alors, tout d’un coup, vous savez, des gens venaient sur la route d’un pas lourd. Il a regardé. Qu’est-ce qui allait se passer? Il y avait six cents Philistins armés qui arrivaient, et ils venaient pour emporter tout ce qu’ils avaient stocké en été, pour emporter sa provision pour l’hiver.
Il savait que sa femme crèverait de faim en hiver, que ses enfants pourraient mourir. Ils mourraient de malnutrition. Et il savait que quelque chose arriverait. Il se préoccupait de sa famille. Une chose devait être faite pour s’occuper de cette situation. Il a réfléchi un peu : « Une minute. Je ne suis pas un soldat. Je ne sais pas manier une épée ni quoi que ce soit, il y a six cents personnes contre moi. Comment pourrais-je jamais m’en sortir? Je me tiens ici en tenue de cultivateur (comme une salopette ou quelque chose comme cela). Et les autres sont tous des guerriers bien entraînés, ils ont de très gros casques, des cuirasses et autres, ils sont entraînés comme une grande armée.»
83 Il s’est tenu là, il était préoccupé par sa famille. Mais quelques temps après, il a été convaincu (amen.) qu’il avait un droit. Il était un Juif. Il était circoncis. Il était dans l’alliance avec Dieu au travers de la promesse que Dieu avait faite à Abraham. Alors, il avait le droit d’être protégé par Dieu contre ses ennemis. L’Esprit est venu sur lui. Il a saisi un aiguillon à boeuf ; c’est un petit truc avec lequel on pique le boeuf pour le faire avancer, il s’est saisi de cet aiguillon à boeuf et d’un bond, il est sorti par la porte, et a tué six cents Philistins. Qu’était-ce? Il était convaincu. Amen.
84 Si ce groupe de gens ici ce soir pouvaient avoir une telle conviction, que le Dieu qui a pu faire qu’une femme ici parle en langues, qu’un homme dise quelque chose comme pour prédire, ou annoncer, et que la puissance de Dieu balaye et s’empare des pécheurs pour en faire des chrétiens… Si nous pouvons être absolument convaincus que c’était Dieu, il y aurait… la maladie. Un réveil éclaterait à Chicago. Avec autant de gens comme ceci, on nous mettrait tous en prison avant l’aube, parce que cet endroit seraient embrasé avec l’Evangile et le témoignage de la puissance de la résurrection. Vous seriez très concernés.
85 Nous devons être convaincus que ceci est la Parole de Dieu. Ne prenez pas ce qu’une certaine organisation a dit à ce sujet; prenez l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Eux pourraient être dans l’erreur. Ceci ne peut pas être faux. Et si cela est contraire à ceci, alors cela est faux et ceci est vrai. Cette Bible que j’indique, c’est ce qui est vrai.
86 Dieu a fait des promesses. Et quand Dieu a fait la promesse à – à Abraham, et à… Il a dit qu’il posséderait la porte de ses ennemis. Et alors, Schamgar a cru cela. Et considérez combien c’était perdu d’avance pour lui. Dieu n’a besoin que d’un seul homme. Qu’Il ait tout simplement un seul homme dans Sa main. Le monde pensera que ce dernier est fou, mais il proclamera l’Evangile de façon persuasive du moment qu’il est totalement convaincu que Jésus reste le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dans n’importe quelles circonstances, il demeurera fidèle et ira de l’avant, car il est complètement convaincu que Dieu est Dieu.
87 Si jamais Il a été Dieu, Il reste toujours Dieu. S’Il n’est pas le Dieu qu’Il était, Il n’a jamais été Dieu. C’est vrai. Il est le Dieu infini qui a toute la puissance, le Tout-Puissant, l’Omniprésent, l’Omniscient, l’infini. Oh! la la! Il est – Il est Dieu. Il est le même Dieu qui a ouvert la mer Rouge. Il est le même Dieu qui a fait sortir Daniel de la fosse aux lions, le même Dieu qui a fait sortir les enfants hébreux de la fournaise ardente. Il est le même Dieu qui a ressuscité Jésus-Christ le matin de Pâques. Il est le même Dieu qui est descendu le jour de la Pentecôte. Il est le même Dieu qui a ressuscité Lazare de la tombe. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et je suis convaincu que ceci est le Saint-Esprit.
88 Pierre a dit le jour de la Pentecôte : «Ceci est ‘ce que’.» Si ceci n’est pas ‘ce que’, je garderai ceci jusqu’au moment ou ‘ce que’ arrive. Car je crois que ceci est ‘ce que’. Je suis convaincu que c’est l’Evangile, et la puissance et la démonstration de la résurrection, de l’apparition du Seigneur Jésus en ces derniers jours, préparant l’église pour être enlevée dans l’Epouse. Oh! la la!
Et si Schamgar avait dit : «Maintenant, attends une minute. Je dois attendre jusqu’à ce que… Je les vois venir, mais je ferais mieux de me retirer et aller à l’école pour un temps, et apprendre comment faire un duel – un duel des crédos dénominationnels avec eux.» Non. S’il avait fait cela, c’est tout ce qu’il aurait su. Alors, il n’aurait jamais accompli ce travail en s’engageant dans un duel.
89 Il a tout simplement pris Dieu au mot, Sa Promesse, selon laquelle il posséderait la porte de son ennemi. Et il s’est tenu là avec son aiguillon à boeuf, ce qu’il avait en main, et il s’est frayé le chemin vers la victoire (amen.), parce qu’il était convaincu que si jamais Dieu était Dieu, il restait toujours Dieu.
90 N’êtes-vous pas convaincus ce soir que le Dieu qui existait dans l’Ancien Testament est le Dieu du Nouveau Testament, et que c’est le même Dieu aujourd’hui? La Bible dit dans Hébreux 13.8 : «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»
91 Moïse a considéré l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte. Par conséquent, il a cherché – il a abandonné le trône, il a choisi de rester avec les pauvres esclaves ignorants et sans instruction. Pourquoi ? Il a estimé les richesses de Christ comme étant des trésors plus grands (la Vie Eternelle) que la gloire qu’il aurait eu dans ce monde à cette époque-là.
92 Les gens peuvent avoir toute la gloire qu’ils veulent, mais ce que Dieu cherche aujourd’hui, ce sont des hommes et des femmes qui ne sont pas intéressés par ces très grandes parures, et toutes ces autres choses, ajouter un million de plus à une certaine organisation; mais quelqu’un qui prendra la simple Parole de Dieu et qui La prêchera avec tout ce qu’il y a en lui; et qui s’attendra à Dieu pour que la puissance de Dieu manifeste Celui-ci, et démontre qu’il est le même Dieu qu’Il a toujours été. Amen.
Si Schamgar avait attendu qu’il ait appris tous les crédos et autres, c’est tout ce qu’il aurait pu avoir pour affronter les Philistins. Mais il n’a point attendu. Absolument pas.
93 Oh! nous envoyons nos missionnaires aujourd’hui. Regardez la différence quand on essaie d’envoyer des missionnaires, même parmi nous les pentecôtistes. Eh bien, certaines de nos églises pentecôtistes, ou de nos dénominations pentecôtistes, sont obligées de…
Nos missionnaires, avant qu’ils n’aillent outre-mer, doivent se tenir devant le psychiatre pour subir un examen psychique. C’est vrai. J’étais justement dans cette école quand on faisait cela. On devait subir un test psychique, pour que ce médecin confirme. Et peut-être que le médecin est un incroyant (voyez?), se tenir devant un médecin, un psychiatre, pour subir un test psychique.
94 Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’un test psychique. Le test psychique, c’est de savoir si nous croyons la Parole de Dieu ou pas. Si vous ne croyez pas la Parole de Dieu, alors il y a quelque chose qui cloche en vous, certainement. Vous pouvez avoir toute sorte de diplômes : le diplôme de docteur en philosophie, le diplôme de docteur en théologie, le diplôme de docteur en droit, quoi que vous puissiez avoir, mais si vous ne croyez pas la Parole de Dieu, vous êtes un incroyant. C’est vrai.
Oh! dix ans dans une école pour apprendre à devenir missionnaire : dix ans, on doit aller à l’école pour apprendre à devenir un missionnaire. Oh! la la! C’est terrible! Dix ans pour voir si...
95 Vous apprenez la langue. Qu’est-ce que vous faites quand vous cherchez à parler une langue? Vous marmonnez cela comme le faisait un Allemand ici il y a six semaines, qui essayait de parler l’anglais. Vous ne comprenez pas de quoi il parle, la même chose. Certains d’entre eux, n’ont même pas quelque chose à partir duquel apprendre. Comment allez-vous connaître la langue? A quoi cela servira-t-il si vous n’avez pas quelque chose à leur démontrer une fois arrivé là-bas? Vous devenez tout simplement l’un d’eux, étant dans le même pétrin qu’eux. C’est vrai.
96 Nous n’avons pas besoin d’apprendre une langue; nous avons besoin d’apprendre un langage céleste qui est apporté du Ciel par la puissance du Saint-Esprit, le langage de l’Evangile : Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement.
97 Combien les gens d’aujourd’hui sont différents de ceux du jour de la Pentecôte! On ne les faisait pas passer par un test psychique. On ne les faisait pas passer par une école. Il n’y a pas de traces qu’ils y aient été une fois. Et ils n’ont pas eu à attendre dix ans; ils ont attendu pendant dix jours. Ils avaient été tous remplis du Saint-Esprit. Ils étaient restés là jusqu’à ce qu’ils fussent convaincus que c’était la promesse.
98 Et s’ils avaient fait là-bas sept jours? André pouvait avoir dit à Philippe: «Dis donc, sais-tu quoi? Il nous a dit de venir ici et d’attendre. Je crois que nous avons déjà reçu cela. Acceptons cela par la foi.»
Et si Pierre avait dit à Jean : «Tu sais quoi? Il nous a dit de venir ici. Nous sommes ici ça fait déjà neuf jours. Je – je crois que nous devons accepter cela et continuer notre ministère » ? S’ils avaient fait cela, ils n’auraient pas eu de ministère.
99 Mais il avait dit : «J’enverrai la promesse.» Quelle est cette promesse? Et il pouvait retourner dans Esaïe 28.19, où il est dit : «Ça sera précepte sur précepte, ligne sur ligne, un peu ici, un peu là. Retenez ce qui est bon. Car c’est par des gens aux lèvres balbutiantes et au langage barbare que je parlerais à ce peuple. Et voici le repos que j’ai dit qu’ils devraient écouter.» C’est vrai.
100 Il est dit dans Joël 2.28 : «Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront. Et sur mes servantes et mes servantes Je répandrai Mon Esprit. Vos vieillards auront des songes; vos jeunes gens auront des visions. Et il y aura des colonnes de feu, de la fumée et de la vapeur; et d’autres choses qui se produiront. Mais quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé.»
101 Ils ont attendu jusqu’à ce que Dieu a envoyé la puissance qui convainc en apportant la preuve que le Saint-Esprit est là; un feu s’est posé sur chacun d’eux comme une langue de feu flambant sur eux. Quand ils sont sortis dans la rue, ils ne pouvaient même plus parler leur propre langue, ils ont parlé dans la langue de ces gens qui se tenaient là en train de les écouter. Amen.
102 Ils étaient convaincus, et c’est la raison pour laquelle ils ont embrasé le monde de leur époque. Et l’Evangile est allé partout parce qu’ils étaient totalement convaincus que c’était le Christ ressuscité, car ils L’avaient vu accomplir des miracles parmi eux comme Il avait promis qu’Il le ferait. Ils étaient convaincus parce que la Parole de Dieu avait été rendue manifeste en eux. Comme c’est différent aujourd’hui avec les pentecôtistes! Comme c’était différent à l’époque!
On ne les avait jamais amenés devant un psychiatre ou quelque chose comme cela pour voir s’ils pouvaient réellement réussir au test psychique ou pas. Ils n’ont pas fait cela. Voici le test psychique : voir jusqu’à quel point ils s’accordent avec Ceci. Oui. Oui. Certains d’entre eux n’avaient même pas assez d’instruction pour écrire leur nom. C’est vrai. Ils ne pouvaient même pas écrire leur nom. Mais ils étaient convaincus et ils étaient concernés.
103 S’ils étaient convaincus et qu’ils avaient Dieu dans leur coeur, ils devraient être concernés, car Christ était tellement préoccupé par le péché du monde, qu’Il a donné Sa Vie pour cela. Et si ce même Christ était en vous, et que vous étiez donc convaincu que c’est Christ, vous seriez aussi préoccupé. C’est vrai.
Nous ne sommes pas préoccupés d’apporter – d’apporter l’Evangile. Le prédicateur, peut-être que Dieu l’a appelé à un petit endroit où il peut prêcher, ou accomplir une oeuvre pour le Seigneur. Si on ne le paye pas très bien, et que quelqu’un lui offre une meilleure rémunération quelque part là-bas, par amour de l’argent, il quittera ici où Dieu l’a envoyé, et il ira là-bas où il y a plus d’argent ; il n’est pas encore convaincu que c’est Dieu qui l’a appelé là.
104 Si vous êtes totalement convaincu, même si vous devez manger du pain de maïs et boire de l’eau plate, cela vous importe peu que les autres prédicateurs puissent avoir trois repas au poulet par jour, et qu’ils roulent dans une Cadillac avec conditionnement d’air. Cela vous importe peu. En effet, si vous êtes convaincu que c’est la puissance de Dieu pour le salut, et que vous avez été appelé par cet Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, et que vous Le voyez oeuvrer avec vous, alors le salut de votre frère vous préoccupe.
Il ne s’agit pas de lui serrer la main, ni d’inscrire son nom dans un registre, il doit être né de nouveau de l’Esprit de Dieu. Il doit avoir la puissance de Christ dans sa vie, qui le change d’un homme mort en une créature vivante, une pierre vivante, étant ressuscité et cohéritier avec Christ dans le royaume, assis dans les lieux célestes. Vous devez premièrement être convaincu.
Vous ne viendrez jamais à une réunion pour vous en moquer, là où le Saint-Esprit se déverse. Vous le ferez tant que vous n’êtes pas convaincu. Et alors lorsque vous serez convaincu, alors vous deviendrez concerné. Mais maintenant, attendez jusqu’à ce que vous soyez convaincu, et alors vous serez concerné.
105 Ils n’ont pas attendu d’avoir une instruction. Ils n’ont pas attendu jusqu’à ce qu’ils aient une grande école. Ils n’ont pas attendu qu’on leur donne des papiers. Ils n’ont pas attendu ces choses. Ils L’avaient Lui. C’est tout ce dont ils avaient besoin. Et les gens auprès de qui ils allaient étaient totalement convaincus que c’est tout ce dont les gens avaient besoin. Et je suis encore convaincu de la même chose.
106 Nous n’avons pas besoin de toutes ces histoires qu’on a par ici, ce soi-disant christianisme aujourd’hui: marcher ensemble, essayer de s’unir comme le Conseil Mondial des Eglises. Ce que le monde… Lorsque l’incrédulité, les incrédules, et tout sont mélangés ensemble, comment pourrons-nous avancer? Ce dont nous avons besoin, c’est de la religion à l’ancienne mode, du fond des bois, limpide, qui tue le péché… [Espace vide sur la bande – N.D.E.]… la puissance de l’Evangile et le Saint-Esprit prêché dans la puissance de la résurrection. Avoir une dose de réveil à la saint Paul et le Saint-Esprit biblique, qui convainc les hommes. Nous avons besoin de voir Christ venir au milieu de nous et accomplir des oeuvres, et faire exactement ce qu’Il avait dit : «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. Il en fera davantage, car Je M’en vais à Mon Père.»
107 Où est le docteur, ici derrière, c’est où le passage qui a été cité il y a quelques instants ? «Je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin du monde.» Et je suis convaincu qu’Il est ici. Il a dit qu’Il serait ici. «Là où deux ou plusieurs sont réunis en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux.» Si cela n’est pas vrai, alors le reste n’est pas vrai. Soit tout est vrai, soit tout est faux.
108 Je crois que chaque Parole est vraie. Je crois qu’Il est ici maintenant. Je crois que le même Saint-Esprit qui est tombé le jour de la Pentecôte est à Chicago ce soir. J’En ai une portion dans mon coeur, et je suis convaincu que c’est le même Saint-Esprit, la même chose. Cela fait que je me préoccupe d’apporter ce Message quelque part à mon frère ou à ma soeur, mon frère baptiste, mon frère méthodiste, mon frère catholique, où qu’ils soient.
109 Je suis convaincu que ceci est Dieu, et je suis convaincu que Jésus vient. Je suis convaincu que ceci est Sa première apparition sous la forme du Saint-Esprit dans les derniers jours, car le prophète a dit : «Au temps du soir la lumière paraîtra.» Je suis convaincu que cette Ecriture est accomplie. Je suis convaincu. Je suis convaincu que le monde est sur le point d’être détruit, l’ordre du monde, le cosmos. Mais je fais… Je suis convaincu que la Venue du Seigneur est proche. Je suis convaincu que ce que nous avons, c’est le Saint-Esprit.
110 Je suis convaincu que Chicago a été secouée, pas cette chaire à canon ici, ces bâtiments, ces femmes habillées de façon immorale qui parcourent les rues, et ces hommes qui se comportent mal, boivent et se comportent… Moi, aller à l’église, prendre un morceau de vieux pain léger, un morceau de pain, on prend cela pour du pain kasher; mais, je ne crois pas dans des telles histoires. Leur haleine sent le whisky et des histoires, et ensuite ils vont prendre la communion et leurs noms figurent dans le registre d’une église, et ils se disent chrétiens, je ne crois pas à ça.
111 Je crois que l’Eglise de Jésus-Christ est un groupe de gens appelés à sortir, qui ont été sanctifiés par le Sang de Jésus-Christ, et qui sont mis à part pour le service. Je crois que cette chose que nous voyons s’accomplir, c’est l’apparition du Seigneur Jésus parmi nous, comme Il l’a dit.
112 Rappelez-vous, au temps de Sodome c’était un Homme qui se tenait là, qui pouvait manger et boire. Mais c’était Dieu dans l’homme, montrant que Dieu apparaîtrait dans les derniers jours sous la forme de la chair humaine, dans Son Eglise, qui est son Epouse. Et Il ferait les mêmes choses qu’Il fit. Amen. Je crois cela.
Quelqu’un a dit : «Prédicateur, tu es fou.»
«Eh bien, ai-je dit, laisse-moi donc tranquille. Je suis plus heureux dans cet état que je ne l’étais dans l’autre.» Très bien.
Ils étaient convaincus. Ils étaient convaincus que tout ce dont ils avaient besoin, c’était Jésus, et ils étaient convaincus que tout ce dont les gens avaient besoin, c’était Jésus.
113 Que faisons-nous en Afrique? Voici un Afrikaner assis ici. Nous allons là et nous enseignons à ces gens à lire, à écrire et l’arithmétique. Qu’est-ce que nous faisons? Nous les envoyons là, et qu’est-ce qu’ils deviennent? Deux fois enfants – plus les enfants de l’enfer qu’ils ne l’étaient au départ. Ils avaient leurs propres péchés de la tribu, et lorsqu’ils viennent, ils prennent les péchés de l’homme blanc. C’est vrai. Cela le rend pire qu’avant… Là dans les quartiers des Noirs et ailleurs… C’est vrai.
114 Eh bien, il est meurtrier ; il devient un ravisseur. Il est tout le reste. Il boit le whisky de l’homme blanc, il adopte ses propres péchés. Quand il est là dans la tribu, s’il faisait une chose comme cela, on le mettrait à mort à cause de cela. C’est vrai. Eh bien, il n’a pas besoin d’instruction; il a besoin du salut, il a besoin de la puissance de la résurrection pour changer ce coeur…?… Amen. C’est vrai. Oui, monsieur.
115 Ils étaient convaincus que c’est tout ce dont ils avaient besoin, ils n’avaient besoin que de Lui. Et ils savaient qu’Il pouvait satisfaire tous leurs besoins. Il n’avait pas besoin d’avoir une carte de membre. Ils n’avaient pas besoin d’avoir une organisation derrière eux. Ils avaient Jésus et Il satisfaisait à tous leurs besoins. Je pense que si l’église oubliait tant de ces sottises que l’on a quand un réveil vient dans une ville… «Quels documents d’identification? Qui peut vous soutenir?» Christ est notre soutien. Christ est notre témoignage. Nous sommes Ses témoins. C’est tout ce dont Chicago a besoin : pas une très grande collaboration avec quelque chose. Ils ont besoin de la puissance de Christ, l’identification du Saint-Esprit pour changer les coeurs des hommes et faire d’eux des nouvelles créations. Ils sont convaincus et concernés dans cet âge.
116 Les autres, tout ce dont ils avaient besoin c’était Christ. C’est tout ce dont ils ont besoin aujourd’hui. Vous ne devez pas attendre d’aller à l’école et y passer trente-cinq ans avant que vous soyez donc… Vous serez alors trop vieux, presque, pour partir. Qu’allez-vous faire? Prêchez l’Evangile. Oui, monsieur. Pas l’instruction, n’allez pas là pour instruire les gens; allez les sauver, a dit Jésus. C’est vrai.
117 C’est comme Hudson Taylor le grand missionnaire (beaucoup parmi vous le connaissent), en Chine. Il y a eu un garçon indien ou plutôt un – un garçon chinois qui, un jour s’est levé, il avait été sauvé, et le Saint-Esprit était venu sur lui. Il est allé voir monsieur Taylor, et il a dit : «Monsieur Taylor, que dois-je faire? Quelle école dois-je fréquenter? Que dois-je faire?» Et il a dit : «Dois-je passer ces années de formation – que l’église exige et tout le reste?»
Monsieur Taylor a dit : «Ne perdez pas votre bougie en la laissant se consumer à moitié avant de vous rendre compte si elle brûle ou pas.» Il a dit: «Allez-y aussitôt qu’elle est allumée.»
118 Oh! je dirais la même chose. Vous n’avez pas besoin d’attendre pour voir cela être testé, testé et testé encore et subir beaucoup d’épreuves et de tribulations, et toute cette instruction, et avoir votre licence en lettres, votre doctorat en philosophie, et le doctorat en théologie, et tout le reste comme cela. Si vous n’avez pas reçu tout cela, il n’y a pas de problème.
119 Si vous n’avez pas cela, allez aussitôt que c’est allumé. Si vous ne pouvez pas faire plus que de dire aux gens que c’est allumé, dites-leur comment elle a été allumée. C’est tout ce que vous devez faire. Dieu a allumé votre petite bougie, allez leur dire comment elle a été allumée. Amen. Laissez-les tranquilles. Dites-leur simplement comment la bougie a été allumée. Laissez-les… Alors Dieu s’occupera du reste. La chose à faire c’est d’allumer sept bougies avec le feu tiré de l’autel et Dieu confirmera cela par la puissance du Saint-Esprit, et de la résurrection de Christ.
120 Laissez-les tranquilles. Ne les instruisez pas. Ne cherchez pas à leur inculquer toutes ces histoires. Vous voyez ce que cela a fait de nous : une bande d’infidèles sans expérience. C’est vrai, ils renient la Parole de Dieu tout en ayant une apparence de piété. Il vaudrait mieux ne pas entendre cela du tout. C’est vrai. Ce dont nous avons besoin, c’est des chandelles allumées. Ce dont nous avons besoin, c’est des vies allumées, flambant avec la puissance de la résurrection de Christ, faisant briller le même genre de lumière qu’Il émettait. Je crois cela.
N’attendez pas que vous soyez à moitié consumé, en essayant d’apprendre une langue ou de trouver faveur auprès d’une organisation. Dès qu’Il allume votre lumière, mettez-vous en route. Amen. Dites-leur simplement le genre d’expérience que vous avez eue quand votre lumière a été allumée. Alors, peut-être qu’ils auront aussi la leur allumée, la lumière tirée de votre lumière. Oui, monsieur.
121 Cet homme qui était né aveugle, c’est un bon exemple pour nous tous. Eh bien, il était né aveugle. Jésus passait et Il a fait de lui – Il lui a fait recouvrer la vue. Et voici venir tous les docteurs en philosophie, et – tous les docteurs et les sacrificateurs du temple sont venus, ainsi que les pharisiens. Ils essayaient de discuter sur la théologie avec lui.
122 Eh bien, il – il ne pouvait pas soutenir une discussion sur la théologie. Il n’en savait rien. Mais, frère, il avait une chose. Il avait une expérience. Essayez de l’en dissuader. Essayez de lui dire qu’il ne voyait pas. Il vous démontrerait tout de suite qu’il voyait. C’est vrai. Peut-être qu’il ne pouvait pas comprendre tous les – les arguments qu’ils devaient avancer, mais il les avait certainement confondus quand il a dit : «C’est étrange que cet homme puisse ouvrir les yeux d’un homme aveugle, et cependant vous qui prétendez être ce que vous êtes, vous ne sachiez rien à Son sujet.» Je crois qu’il avait du bon sens, bien qu’on ne lui eût pas inculqué beaucoup de théologie, ou quelque chose du même genre. Il en avait certainement.
Quelqu’un a dit… quelqu’un a dit : «Eh bien, cet homme est un pécheur.»
123 Il a dit : «Qu’Il soit pécheur ou pas, je ne le sais. Mais je sais certainement une chose : autrefois j’étais aveugle, maintenant je vois.»
Eh bien, vous pouvez dire que je suis fou, si vous voulez. Vous pouvez dire que je suis en dehors de la volonté de Dieu, si vous voulez. Mais voici une chose : autrefois j’étais pécheur, mais maintenant je suis sauvé. Autrefois, j’étais morose et triste, et maintenant je suis heureux dans le Seigneur Jésus. Je sais que quelque chose m’est arrivé.
124 C’est comme l’avait dit une soeur de couleur une fois dans une réunion. Elle a dit : «J’aimerais que vous sachiez tous une chose.» Elle a dit : «Je ne suis pas ce que je voudrais être, je ne suis pas ce que je devrais être. Mais une chose est certaine, je ne suis plus ce que j’étais.»
Je vous assure, c’est une bonne chose. Vous savez bien quand vous êtes passé de la mort à la vie, quand Dieu s’empare de vous et vous secoue jusqu’à ce que votre vie change; et change tout ce qu’il y a en vous et fait de vous une nouvelle création. Amen. C’est ce dont nous avons besoin, des chandelles allumées. Oui, monsieur.
Oui, il voyait. Ça, c’était un fait. Vous ne pouviez pas l’en dissuader. Vous – peut-être que vous pourriez lui dire une chose ou une autre. Peut-être qu’il ne pouvait pas comprendre toute la doctrine qui était prêchée au temple, et tout le reste, mais il avait un – un bon témoignage, une bonne expérience, plus que ce qu’eux pouvaient présenter.
Malgré toute leur théologie, ils ne pouvaient cependant pas présenter un seul cas, en aucun moment, où un homme né aveugle ait jamais vu. Ils ne pouvaient donc pas avancer des arguments pour détruire cela. Ainsi, ils ont dû le laisser aller. Et ils l’ont tout simplement pris et l’ont jeté hors du bâtiment. C’était là leur attitude en ce temps-là. Aujourd’hui c’est la même chose, ils sont…?… vis-à-vis de ceci.
125 Mais il y a toujours : «Autrefois j’étais aveugle et maintenant je vois.» Amen.
Grâce étonnante!
Quel doux son, qui sauva un vil comme moi!
Autrefois j’étais perdu et maintenant je suis retrouvé,
J’étais aveugle, mais maintenant je vois.
C’est la grâce qui a enseigné à mon coeur la crainte,
Et cette grâce ôta mes peurs;
Combien précieuse parut cette grâce quand je venais de croire!
126 (Oh! la la! Puisse cela être mon histoire.) Ici même à Chicago, Dwight Moody, le grand évangéliste qui avait eu un grand réveil autrefois, ici à Chicago… Vous savez, c’était un homme sans instruction. On ne… il était aussi haï. Eh bien, assurément, qu’on le haïssait. Il n’avait pas du tout d’instruction.
127 Et il est allé à Londres, en Angleterre, pour parler aux Londoniens dont… Oh! la la! Tout devait être au point. Et monsieur Moody, se tenant devant des milliers de gens un soir, s’est mis à lire la Bible. Et il s’était exercé pour bien prononcer un mot, mais il l’a mal prononcé. Il s’est gratté la tête et il a recommencé. Il a encore essayé et il l’a encore mal prononcé. Il a regardé là, et tous ces gens, vous savez, étaient sur le point d’éclater de rire. Il a essayé de nouveau, et il a encore échoué. Il a fermé la Bible, il a levé les yeux vers le ciel, et il a dit : «Ô Dieu, je ne sais pas ce que ça signifie, mais révèle-le moi.»
128 Frère, il avait reçu quelque chose, et il a secoué tout le pays, partout. Oui, monsieur. Peut-être qu’il n’était pas capable de prononcer le mot, mais Dieu lui a donné la puissance que le mot contenait. Je préférerai avoir cela de toute façon. Oui. Dieu lui a donné quelque chose qui a secoué l’Angleterre. C’est vrai. Nous avons besoin ce soir d’une portion de ce qu’il avait en ce temps-là. Il ne savait pas prononcer ses mots correctement, mais certainement qu’il – il avait… Le – le – le Dieu qui avait prononcé la Parole, qui avait écrit la Parole était entré en scène. Oui, monsieur.
129 Eh bien, c’est comme le vieux Buddy Robinson, combien parmi vous se souviennent de lui? Eh bien, il était – il était tellement concerné au sujet des gens. Pourquoi? Il était convaincu. J’ai lu l’histoire de l’oncle Buddy (nous l’appelions oncle Buddy.), l’ancienne colonne de l’église des Nazaréens. J’ai lu son livre ici il n’y a pas longtemps.
130 Il avait une vieille mule qu’il appelait Ellie. Et il pratiquait – il voulait pratiquer la sanctification. Il croyait qu’on devait s’abstenir du péché. Il a dit qu’il labourait son champ de maïs, et n’arrivait pas à faire marcher Ellie en ligne droite. Il s’est fâché contre Ellie, parce qu’elle ne pouvait pas marcher en ligne droite. Et il s’est rendu compte que Buddy ne marchait pas non plus en ligne droite. Puis Il s’est finalement rendu compte que la bête piétinait son maïs. Il était tellement fâché contre cette vieille mule qu’il l’a fait tournoyer en la secouant un certain nombre de fois. Sa colère s’était enflammée. Et il a couru là et l’a mordue à l’oreille aussi fort que possible. La vieille mule a détalé un peu et s’est arrêtée. Il est allé là, et s’est assis sur un petit tas de pierres.
Il a dit qu’il s’est mis là et a dit: «Est-ce que je ne me livre pas en spectacle par ici ? Moi qui prêche la sanctification et me voilà avec entre mes dents des poils de la mule que j’ai mordue à l’oreille ? » Vous savez, oncle Buddy avait le sens de l’humour.
Il a dit : «Ellie?» Il a dit qu’elle a roulé ses gros yeux bruns. Il a dit : «Je regrette d’avoir fait cela. Pardonne-moi.»
Il a dit : «La vieille Ellie l’a alors regardé comme pour dire : «‘Non, je ne te pardonnerai pas, parce que si tu n’as pas plus de religion que tu n’en as maintenant, tu me traiteras encore de la sorte.’» Et c’est pratiquement ça. Ça ne sert à rien de se joindre à lui. Il ferait tout aussi mieux de se tenir à l’écart…?…
Il ne pouvait pas très bien parler. Il avait une mauvaise élocution. Mais, frère, il était convaincu que Jésus-Christ était le Fils de Dieu. Il était convaincu qu’il avait souffert au delà du camp afin de pouvoir sanctifier le peuple par Son propre Sang. Et Il s’était soucié des gens de son temps, parce qu’il était convaincu. Oui, oui.
Vous devez être premièrement convaincu avant que vous puissiez être concerné. Ne croyez-vous pas cela ? Oui, oui.
131 Une fois, nous tenions un réveil à la campagne. Il y a eu un vieux campagnard qui est venu, en salopette. On a fait un appel à l’autel un soir et il est venu à l’autel. Il s’est agenouillé. Il a dit : «Voulez-vous dire que ce Saint-Esprit est pour moi?»
J’ai dit : «Oui, monsieur.»
Il a dit : «Comment vais-je donc Le recevoir ?»
J’ai dit : «Juste de la manière dont la Bible dit qu’on doit Le recevoir.»
Et alors il a dit : «Très bien. Me voici.» Il a dit : «J’en ai besoin.» Il s’est agenouillé et il a prié un instant. Il a levé les yeux, il a dit : «Je n’arrive nulle part.»
J’ai dit : «C’est vous même qui en êtes la cause, et non la promesse de Dieu.»
Et il s’est agenouillé là et il a prié ; vers deux heures du matin, il y est arrivé. Il l’avait eu. Il était changé.
132 Eh bien, il n’avait pas d’instruction. Il n’avait rien sinon un vieux camion Ford et une expérience. Et je vais vous dire ce qu’il a fait. Il était convaincu que c’était Dieu. Il s’était soucié de sa communauté. Et ce vieux gars avec cette expérience et un camion Ford a amené au salut vingt autres personnes pendant ce réveil. Tout ce qu’il avait, c’était une expérience et un camion Ford, et il était convaincu que c’était vrai. Nous avons plus que cela ce soir. Je me demande si cela peut nous préoccuper, autant que ce fut le cas pour ce fermier : convaincu.
133 Samson? Oh, certainement. Un jour, Samson… Il était convaincu que Dieu était Dieu. Il était convaincu que Dieu était avec lui du moment qu’il pouvait tenir ses sept tresses là derrière, et il savait que c’était la promesse que Dieu lui avait donnée. Il était préoccupé pour son peuple. Il n’avait rien avec quoi combattre si ce n’est la mâchoire d’un mulet ; mais il a tué mille Philistins. Pourquoi? Il était convaincu, alors il était concerné.
134 David, avec une fronde… Mais qu’en était-il ? Il était convaincu que Dieu était Dieu. Il se souciait des brebis de son père. Et il n’avait pas grand chose avec quoi combattre. Mais il était convaincu et concerné. Il a donc suivi la brebis de son père, et il l’a ramenée. Oui, monsieur.
135 Eh bien, nous pouvons rester ici une heure ou plus, mais nous n’allons pas faire cela. J’aimerais dire une seule chose. Qu’en est-il de frère Boze ici? Il n’est pas soutenu financièrement. C’est vrai. Il n’est pas soutenu financièrement. Personne ne le parraine. Mais il est convaincu que ces gens-là ont besoin de l’Evangile, et il est concerné par cela. C’est pourquoi, il essaye de leur apporter l’Evangile. Je pense que s’il est concerné, nous devrions aussi être concernés. Ne trouvez-vous pas?
136 S’il est convaincu qu’ils ont besoin de cela, et que nous tous nous sommes convaincus, et que le frère médecin qui est venu ici est convaincu, que ces autres missionnaires sont convaincus, alors si nous sommes convaincus, nous devrions être concernés. Ne trouvez-vous pas? Nous devrions être concernés.
Vous dites : «Eh bien, quel est mon rôle?»
137 Cela me rappelle un petit dessin humoristique que j’ai vu il n’y a pas longtemps dans un journal. (Pour terminer, je peux dire ceci). Le dessin humoristique dans un magazine (notre maison se trouve juste de l’autre côté de la rivière), le Courrier Journal, il y avait un – un dessin d’un père et d’une mère, qui étaient sortis boire toute la nuit. Et le dimanche matin, ils se sont réveillés vers neuf heures. Ils avaient des photos de Christ partout dans la maison et des Bibles dans le tiroir. Et – et à l’endroit où ils étaient couchés là, et avaient dormi toute la nuit, se trouvait partout sur le plancher des cigarettes, des bouteilles et tout le reste. Un petit garçon s’est levé et s’est lavé le visage, il a pris son petit déjeuné, il s’est préparé, et il a frappé à la porte. Et il a dit : «Lequel d’entre vous va m’amener à l’école du dimanche?» C’est ça. Personne ne s’en souciait.
138 Je pense que nous devrions être concernés. Je pense que nous devrions soutenir frère Boze, et n’importe quel autre missionnaire, avec tout ce que nous avons. La première chose que nous devons faire, c’est d’être convaincus que Jésus vient. Ceci est Son programme. Nous devrions nous soucier de notre frère, qu’il soit noir, jaune, brun ou blanc. Nous devrions nous soucier de ces gens qui sont là-bas. Et si nous ne pouvons pas aller, nous devrions payez de notre propre poche, et faire tout ce que nous pouvons pour soutenir ceux que Dieu a appelés à partir. Inclinons la tête.
Quand le charbon ardent toucha le prophète,
Le rendant aussi pur que possible,
Quand la voix de Dieu a dit : «Qui ira pour nous?»
Alors il a répondu : «Me voici, maître. Envoie-moi.»
Parle, mon Seigneur,
Oh parle, mon Seigneur,
Parle, et je me hâterai de Te répondre;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je répondrai : «Seigneur, envoie-moi.»
(Regardez cette ville. Regardez ce pays.)
Des millions meurent maintenant dans le péché et la honte;
Ecoute leurs cris tristes et amers;
Hâte-toi, frère, hâte-toi de les secourir;
Réponds sans tarder :
«… voici, Maître…»
(Si vous ne pouvez pas aller, envoyez quelqu’un d’autre.)
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je me hâterai de Te répondre;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je répondrai : «Seigneur, envoie-moi.»
[Frère Branham se met à fredonner le cantique. – N.D.E.]
«Qui ira travailler pour moi aujourd’hui?»
Rappelez-vous pendant que la musique est en train de jouer, et que vous fredonnez, êtes-vous convaincu ? Etes-vous convaincu que Dieu est ici ? Pouvez-vous… Etes-vous convaincu que ceci est le Saint-Esprit ? Etes-vous concerné ? Regardez les millions qui se meurent dans le péché et la honte.
Oh, parle, mon Seigneur, (Qu’est-ce que Tu veux que je fasse, Seigneur ?) , parle, mon Seigneur.
Parle, et je me hâterai de Te répondre ;
Parle, mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je répondrai : «Seigneur, envoie-moi.»
[Frère Branham se met à fredonner le cantique. – N.D.E.]
139 Père céleste, nous pensons à Esaïe, au sujet de qui le poète a écrit ce merveilleux cantique. Il s’était appuyé pendant longtemps sur l’épaule d’un bon roi, mais Dieu a ôté son appui. Alors, il est allé à l’autel. Ô Dieu, parfois Tu dois ôter notre soutien, permettre que le monde nous rejette, parfois nos amis. Alors nous nous agenouillons.
140 Alors, il a vu les chérubins voler dans le bâtiment. Il a compris qu’il vivait parmi des gens impurs, aux lèvres impures. Il n’avait pas compris cela avant que Dieu ait parlé. Ô Dieu, parle.
… mon Seigneur, parle, mon Seigneur,
Parle, et je répondrai : «Seigneur, envoie-moi.»
Père, nous nous consacrons à Toi, ce soir pour le service. Nous – nous réclamons sincèrement de tous nos coeurs que la Voix de Dieu nous parle. Eprouve-nous maintenant, Seigneur. Purifie-nous. Fais-nous passer par le purgatoire maintenant même, là où nous pouvons purifier nos coeurs de l’incrédulité, nous séparer des crédos et des manières de ce monde.
141 Nous sommes conscients que le chemin à faire pour nous n’est plus long. La chose est à la porte. Nous voyons qu’Israël est devenu une – une nation. Nous voyons beaucoup de ressemblances entre cette nation et Israël d’autrefois : ils sont venus, et ont arraché le pays à un autre peuple, ils en ont chassé les occupants, comme nous l’avons fait. Nous voyons qu’ils avaient eu de grands hommes au début. Ils avaient eu un Josué, ensuite ils ont eu un David. Ensuite ils ont eu un Salomon. Mais finalement, ils ont eu un Achab avec une Jézabel pour les diriger.
142 Père, nous avons eu un – un Washington et un Lincoln. Mais je me demande où nous allons. Ô Dieu, nous avons besoin d’Elie aujourd’hui. Je Te prie, ô Père, de nous parler sans tarder. Bénis nos coeurs ensemble, interprète pour nous Ta volonté, Seigneur, afin que nous sachions quoi faire.
Bénis ces ministres qui sont ici, Seigneur, beaucoup d’entre eux viennent de différents milieux, de différentes organisations, dénominations. Ô Dieu, quand ils retourneront là-bas, puissent-ils être une lumière qui ne peut être éteinte; et qui ne peut pas non plus être cachée sous un credo. Mais puissent-ils faire briller la Lumière de Dieu qui a été allumée dans leurs coeurs par le Saint-Esprit.
143 Bénis tout le monde. Nous nous attendons à Toi. Bénis notre précieux et aimable jeune frère. Je peux me rappeler qu’il y a environ trois ans, on était ici sur cette péninsule, il avait ses petits bras autour de moi, et il pleurait. Et Tu nous as parlé là, Seigneur. Et maintenant, il ne peut plus être satisfait ici. Il doit partir. Ô Dieu, sois avec lui. Sois avec frère Joseph. Protège-le et bénis-le. Donne-lui des âmes, Seigneur.
Ô Dieu, bénis ces jeunes gens. Quand je les vois pédaler ces bicyclettes, certains d’entre eux se rendent là sans même des chaussures aux pieds, et nous, nous pensons que nous faisons des sacrifices. Leurs coeurs brûlent pour leur peuple, parce qu’ils sont convaincus et ils sont concernés.
Ô Dieu, aide-nous à être tous ensemble préoccupés de voir le Royaume de Dieu venir. Et puissions-nous continuer à croire ce que Jésus nous a dit, à savoir qu’Il a prié afin que nous soyons tous un en Lui. Bénis nos efforts, comme nous essayons de faire que cette prière s’accomplisse. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Je regrette de vous avoir gardés si longtemps. Que Dieu vous bénisse. Ça va, Frère Boze.
E-1 Thank you very much, Brother Carlson. You may be seated. So many--so many things to be said, and it's getting late. But I'm certainly happy to be here tonight in Chicago, and thank Brother Carlson, and Brother Boze for their kindness, and all the others, for inviting me here tonight to speak at this luncheon, or dinner for Brother Boze's going away in the mission fields. And I know what he goes through with there, because I missionary also; and was setting here with our brother from South Africa that was in our meetings there in--when we was last time in South Africa.
And as the precious doctor friend come up here and led that prayer for us, how, that... We all know what the feel of the jungle is when they get in there, and I think it's a worthy thing. You know, the--that we have churches on every corner, and hear the Gospel any way we want to hear it; those people there has never heard the Name of Jesus, many times.
E-2 So I'm fixing to go back again. I've never been satisfied at home, and I don't believe I can never be satisfied 'till I get back in the field again over there. And so, pray for me, and... About doors closing for me, I expect that, so I can... Thank you. If you keep praying for me. Just to pray that I'll--that I'll stay in the will of God. That's the main thing.
And now... And pray for brethren too. That's all right. If they don't see it, why... (I better turn on this side over here, if it'd be--be better.)
If someone can't see those things, why, we can't blame them. That's all right. If I couldn't see anything, 'course I wouldn't say anything about it. I'd just go ahead. First thing, I'd--I'd set down and look it up in the Scriptures and see if it was the Bible first, because that's where all truth comes from: the Bible.
E-3 Now, our oncoming services, if there happens to be someone here, we're going to South Carolina--North Carolina from here, then South Carolina; then to California, and Canada, and Alaska; then come back, and hope to go overseas from then on for a while.
Now, tonight I had several things here I wanted to speak on, but it's late. I'm not going to speak any longer than two o'clock. (I was just joking.) I will read some Scripture here, on some notes or comments and Scriptures I have written down, and just pass a few comments. And then we will--we will turn this service back to the brethren. Now, you will be praying for me, I'm--I'm sure. I depend on that, that you--that you pray for me.
E-4 Now, in the Gospel of Saint John, the 1st chapter, 35th verse, I want to read down to the 41st verse.
And again the next day after John stood, and two of his disciples;
And looked upon Jesus as he walked, he said, Behold the Lamb of God!
And the two disciples heard him speak, and they followed Jesus.
Then Jesus turned, and saw them following, and said unto them, What seek ye? And they said unto him, Rabbi, (which is to... be interpreted, Master,) where dwellest thou?
He said unto them, Come and see. And they came and seen where he dwelt, and abode with him that day: for it was about the tenth hour.
And one of the two which heard John speak, and followed him, was Andrew, Simon Peter's brother.
And he first found his own brother Simon, and said unto him, We have found the Messias, which is, being interpreted, the Christ.
E-5 Now, I want to thank you all for this present here, that I haven't yet opened. And--and--and then the other night Brother Carlson just went a little against my thoughts when he took an offering and turned it over to me. And I found a good place tonight for it. So thank you very kindly. I sure appreciate that. And I know that after it's come from your hands to mine, I have to be the steward of this welfare of God of this money. And I want to place it to the best place that I know, where something's being done for the Kingdom of God. Let's bow our heads just a moment.
E-6 Heavenly Father, there's been so many great things said tonight. I wonder if You have another message for the people, have something that would encourage them, or give them faith. We've heard from great warriors of the field. How I am honored to be in their presence tonight: men who love You, and women. How we thank You for the songs, and for the hearts, and the attentive of the people here at this late hour, and still waiting. They're hungering and thirsting, Lord.
Hear You speak forth in a language that I knew nothing about; hear a gallant soldier stand here, and interpret it. It encourages me, Father. I'm so thankful for all these things. Now, bless this people, Father, and bless Thy Word, and help Thy servant now. If there's a few things that might be said that would help someone, I pray that You'll use it now, in Jesus' Name. Amen.
E-7 I want to say that the greatest call there is in earth, to my opinion, is the mission field. Anyone who is a missionary is an apostle; for the word "apostle" means "one sent," and the word "missionary" is "one sent." So they're both the same word, or used the same. And why they ever preferred to call themselves missionaries I don't know, but it's a good word, or apostles.
E-8 Now, I want to take a text tonight from "Convinced And Then Concerned": those two words, to just pass a few comments, and quote a few Scriptures here, on first to be convinced, and then to be concerned.
Now, from our Scripture reading we have a very great setting. (Am I too close to the microphone? Is it banging in your ear?) We find today, that there is such a falling away. It seems to be that people are not interested like they used to be. They are falling away from the--the fundamental facts of the Bible. They are seem to be drifting. And I think all ministers who love the Word of God, and know that that's the only standard in which we can be assure that we're right... It's not upon a--some theory, but upon the Word of God. That's the only basis, as...
E-9 I don't want to say this sacrilegious, but in the south it was told that a colored brother once packed a Bible under his arm, and could not read. And his boss asked him, said, "Why do you pack it?"
He said, "Because I believe it." And he said, "I believe it from kiver to kiver, and the kiver also, for it's got 'Holy Bible.'" And he said, "I want to say another thing. I would rather be standing on that Bible than be standing in heaven."
The man said, "How would you think that?"
He said, "Because, 'heavens and earth will pass away, but My Word won't pass away.'"
I--I think he had something there. Both heavens and earth would pass away, so if you're standing in heaven, it might pass away. And earth, it will pass away and... But the Word will never pass away, so that's a good place to stand.
Here in Chicago, one night, I heard Brother Tommy Osborn, our gallant brother, say, "I believe this Word." He said, "If it wasn't sacrilegious, I'd put it down and stand on it, to show that I was standing there." I thought that was rather very cute.
E-10 Today we find, though, that people get away. They get away from the Word, get away from the interest. There seems to be not very much interest in it. We find that in amongst even our own people, the people, Full Gospel people, that we come to a spot that we are--we're over-fed. Now, a person gets over-fed gets drowsy, lazy. Our doctor friend there can sure tell you that. If you've overeaten... And I think we Pentecostal people have overeaten. We've seen so many great things, till it becomes common to us. You see?
E-11 And like it was told one time in England... There was a poet who had wrote the poems of the--how beautiful the sea was, and the sea gulls, and how it reflected its beauty of the sky in itself. And--and so, he was going to... Never seen the sea, but one day he was on his road down to the seashore. And on his road down he met an old, what we would call, an old salt, old sailor.
And he said, "Where goest thou, my good man?"
He said, "Oh, I am a poet. I've wrote of the sea." And said, "I'm--I've never seen it as yet. I've only written on what I've read about." And said, "I'm going down now to have my first experience. I want to smell the briny waters, and I--I want to hear the call of the sea gull as it--as it circles in the--the--the air; and see its frolicking waves, as it throws its whitecaps, and the blue skies reflect itself into the water."
And the old salt stood there, and puffed on his pipe a few times, and spit, said, "I don't see nothing so thrilling about it." Said, "I've been on it for fifty years. I was borned on it." Said, "I don't see nothing about it." See, he had saw it so much till it become common to him.
E-12 And I believe that tonight that that's a whole lot the matter with our churches in our Full Gospel ranks here in America: that we have seen so much of the goodness of God till it's become common to us. We just don't respect it like we should. We think we do, but I--I really believe that we should give more earnest heed to that which we have heard, lest any time we should let it slip. Now, I--I believe that that's true.
And when, maybe for instance, one single act of God here, probably you would walk out and say, "Well, that was all right." But that one act, maybe, in some jungle back there in South Africa, or Tanganyika, wherever it might be, Kenya, would cause maybe thousands to fall on their face, and give glory to God, just that one thing take place. So you can see where the great power of the pulling of the Spirit is to go where the Word is--is made manifest.
E-13 Now, we have sent missionaries into the foreign fields for years. I found the same thing when we come into South Africa, where I missionaried here with our brother. And what did we find? Mostly was reading, writing, and arithmetic. Now, I have great respect for--for Africa and for my Afrikaans, also brethren. But what it takes to make a man who don't even know which is right hand and left hand... How you going to tell him anything or lead him to Christ, about a tract that you might pass to him that he can't read. See? What he wants... He reads of a God or--and he knows about another god, and all kinds of gods. But what he wants is something in action, something he can see.
That's the reason the apostles was endued with power, because they were in a day of pagans, and different gods was being worshipped. And they wanted to see the manifestation of a truly living God, that could make Himself known.
E-14 Therefore, I feel that maybe the work is kind of quietening down for me here, as the Lord's sending me to the field there. Because in Durban, South Africa, at one altar call, when I seen a boy on the platform was healed... And a doctor (medical doctor) run at the platform and said, "I want to ask. What did you do to that boy?"
I said, "I never touched him."
And he said, "I can understand your psychology, or telepathy, reading their mind."
I said, "Doctor, I'm not reading their minds." I was telling him the things and so forth, as you know what takes place.
He said, "Well," said, "I put that boy on the stage right there about five minutes ago, and he was hideously cross-eyed."
And he come right through here, and I met him. And I said, "Now, the little fellow anyone can see is cross-eyed. I know nothing how to do it. If I was a doctor, and could perform an operation, I'd certainly do it for the little lad." But I said, "I'm not a doctor." And I--I said, "Now, by... Maybe by a Divine gift that might cause him to have faith, might cause him to have faith enough for his healing..."
E-15 And watching, after a few things had taken place, and--and that same sort of Divine revelation, or seeing visions... And no one could condemn that. Our Lord Jesus' ministry was made up of that. He said, "The works that I do shall you do also. And the Word of God," according to Hebrews 4:12, "is sharper than a two-edged sword, and a discerner of the thoughts of the heart." And--and the Word's made flesh when we receive it, and so forth.
E-16 So this little lad... It said, "I see you come from a Christian home, and the home where you go into your little..." What is it they call those little huts they live in? I forget now. [A brother answers, "Banga"--Ed.] What? "Banga." Said, "there was--there was a picture of Christ hangs at the right hand side of the wall."
And the little lad standing there he'd just eaten his diet, and his belly was all dirty, and where he'd let his food fall down on his little tummy. And--and he was looking around, and his little eyes setting together. And I said, "The baby, he's a Zulu." And I said, "But his father and mother are small." And the father and mother stood up, and that was correct.
And said, "Now, but the thing is that the little baby, when he was born, he was born cross-eyed." And the mother and father raised again out there; that was true.
I said, "The mother, when the baby was born, while the father was looking into its eyes, and noticed it, and took it back to the mother." Correctly, they raised up their hands.
I looked back, and the little boy was looking at me just as perfect as he could look. I said, "Well, I won't have to pray for the little boy because he's already healed. You can pass by."
E-17 And a little British doctor back there, he was certainly curious about that. He ran up there real quick, and he said...
Mr. Bosworth said, "Don't do that." Said, "We can't do that now." Said, "We don't want any trouble, 'cause they're separated, the tribes out there now." And many hundreds and hundreds and hundreds, and thousands of them was seated around that Durban racetrack, and many waiting to be prayed for.
And then, when he said that, this doctor said, "Well, here. I want..." Said, "Mr. Branham, what did you do to that boy?"
I said, "Nothing. I never touched him."
He said, "When he was standing there; he was cross-eyed; standing here, he isn't cross-eyed." He said, "Did you hypnotize that boy?"
I said, "Doctor, if hypnotism will straighten cross-eyes, don't you think you fellows better practice a little hypnotism?" I said, "You know better than that."
And--and he said, "Well, I..."
I said, "Don't you believe there's a God?"
He said, "Sure, I believe there's a God." Said, "The lilies..." (you know how pretty your big lilies is there in Africa), said, "I believe that if there's a... God's in that lily or it couldn't live." But said, "Tangible enough to make a cross-eyed boy..."
I said, "Well, you'll just have to take my word for it. That's all I can tell you." I said, "There he is standing there, and I never touched him. And the Lord God, which is present now, made him to be perfectly whole, and there he stands. There's nothing can be said about it." I said, "Call the next one."
Just... He said, "Just a moment." He said, "Mr. Branham, I'm just a church member. If there is a God that's tangible enough to make that boy's eyes come straight on the platform, I want Him for my Saviour."
When I was leaving Durban about three weeks later, there was thousands out there waving good-bye. He jumped over the fence, run out there, and put his arms around me, and begin speaking in unknown tongues. And he said, "The Lord's called me to the mission field to be a medical missionary now."
I said, "Praise the Lord."
E-18 See, that's what it takes. That's what we confront today. Reading and writing is all right. But what the people need is the power of the resurrection of Jesus Christ. Today we've been falling away too much in this country for that--from that. The church is fell from it, now, not concerned about it.
People don't seem to want it. They see many bogus things that goes along, sure. How many ever read the life of Martin Luther? I was reading in his life, and it said it wasn't a strange thing, so much, that Martin Luther could protest the Catholic church and get by with it; but the strange thing that he could hold his head above all the fanaticism that followed his revival, and still stay clean, and clear with the Word. That's it. See?
It's stay with the Word. That's the thing that leads you out, 'cause God is the Word. And--and we know that Christ is the Word.
E-19 But today, it's kindy... Instead of so much of getting people to the Word, and to God, and to the Bible; it's come join the church, support some radio program, or--or build some great buildings. You know how it is.
And you know what I believe the reason that this is? Is because that they haven't been convinced yet that it's God with us. I believe that. I believe that people really do that sincerely, and think that God is in programs of organizing churches, and making big denominations, and--and bringing more people in, and building finer buildings, and so forth like that--that that is God's program.
That isn't God's program. It never was. He never did commission us to do that, though as good as they are. He never did say, "Go into all the world and build schools." Yet we like them. They're all right. They're... He never did say, "Go build hospitals." Yet, thank God for every one of them. That's the other people's business; but the minister's is, "Preach the Gospel." And the Gospel come not in word only, but through power and manifestation of the Holy Ghost. That's the commission that to a missionary, and always a missionary is right. Yes.
E-20 Oh, the people believe, of course, that they believe those things. But they're... As my old southern mother used to tell me, "Your actions speaks louder than your words." That's right. When we see that people turn down the Gospel... How can you say you believe the Gospel, when you turn down the very thing you say you believe? It just don't work.
Now, Jesus said, "If you love Me, feed My sheep." That's it. Now, we don't want to feed them educational programs, and we don't want to feed them denominational weeds. But sheep eat sheep Food. That's what it takes to make a sheep fat, is sheep food. That's exact right. And sheep Food is the Gospel of preaching of the power of the resurrection of our Lord Jesus Christ, bringing Him in Person to the people. He's not dead; He's alive, and alive forevermore. He's here tonight, and that's the Gospel.
E-21 Why was John so certain? Because that he knew that this was the Messiah? Because first, he was convinced that it was the Messiah. You cannot--you cannot do very much until you are convinced, and then you become concerned. But until you are convinced, you're not very concerned.
I'm sure tonight that people who would criticize Divine healing, that would criticize shouting, or any other thing that the Bible has, or the gifts of the Spirit... The reason that they criticize it, is because (or not concerned in it) is because they haven't been convinced yet that it's right.
But you let it happen to you once, and then you'll know what's the matter with these people. You'll see then, it's--it's ever... Someone said they don't believe in Divine healing. You just haven't been sick enough yet; that's all. That's one thing sure.
I find a lot of people that says that sickness is a blessing. Ask some doctor if it is. Why is it then, you go, if you got appendicitis and have the blessing cut out? I sure wouldn't want to do that. That's kind of against your own theory. Have the blessing cut out? I wouldn't want to do that. I'd just keep it and die. See? But sickness is no blessing. Sickness is a curse of the devil. And Jesus said it was. All right.
E-22 The reason that John was so concerned, is because he was convinced that the approaching time of the Messiah was at hand, because in the wilderness he had been told that he was to introduce this Messiah. And he was perfectly convinced that he was right, and was right on time. I like that. See?
If you're--know that you're perfectly convinced, then you're concerned about what you're talking about. How can a man preach the Gospel who's not really convinced that he's absolutely got the Truth? How could you do that? But when you are convinced that you know... And how can you be convinced, if it's not according to the Scripture? You must be convinced, and then you're concerned. That's what makes a--you concerned is because you are convinced.
E-23 He knew his time was at hand, and he knowed that his message was to preach repentance. And so, he was convinced, and therefore he was concerned of getting out his message before the appearing of the Messiah. Now, he wasn't concerned (John wasn't) in big buildings, or educational programs, which is all right. They had them. They had man who were taking care of that. They had the priest, and the rabbis, and the builders, and the intellectuals of that day. They could take care of that.
But to John, he was convinced that the Messiah was somewhere then, right there on earth. And he was convinced that they must repent and make straight the way for His coming. So he was concerned of getting out the message.
E-24 That ought to be the... If we believe of the coming Messiah is at hand, I think we ought to lay aside everything else, and be concerned of getting this message to the lands yonder as fast as you can do it. That's right. If we are convinced. But we preach that there's coming a Messiah and want to put a hundred million dollars in a building. And if the Messiah's coming, what good's that going to do? If we believe it...
See, the very... Our testimony, our action speaks louder than our words does. If I had a hundred million dollars, and I believed the Messiah is coming, I would support a missionary program that would sweep around the country right quick, and get a church ready for Him. I would do it. Therefore, I am convinced that the Messiah is coming soon, and I'm concerned about the Gospel getting everywhere that I can, and know that it can be gotten.
I'm interested in missionary programs. That's why I'm here tonight, to put my words of the Gospel with Brother Joseph, and these other missionaries; is to see that this Word gets out, 'cause it's got to go to every kindred, tribe, and nation before He comes. And He's waiting now for that. I don't believe His program's building buildings, or educational affairs in the church. I believe it's to get the Gospel there, for He's waiting for it. It's time past due. I believe this is the time to do it.
E-25 John knew it was time to be--to repent, ask repentance, and to make ready for a Messiah. And if it was time for repentance then, what about now? His coming was near. He was with them then. Now, look how close... Let's parallel this for just a moment now.
John was so sure that the Messiah's appearing was so close, or His coming was so close, that he said, "There's One standing among you now... There's One among you now that you know not, and He's the One that's going to baptize with the Holy Ghost and fire." Now, John didn't know Him as yet, but he knowed His coming was so close that He was already in the midst of the people.
E-26 Let me say that, friends. And my brethren, why do you condemn me? When Jesus Himself (How many times have I told you?) promised, "As it was in the days of Sodom so shall it be in the coming of the Son of man." Did He not promise this very thing that you call me a witch doctor or something about? Did not He promise that would happen? Then what?
We find out at Sodom when three Angels went down to preach the message... And there was three classes of people always: that's believers, unbelievers, and make-believers. That's... Them's always together, and they associate together. Somehow they--they're throwed together. Now, there were two of the Men that went down and preached to Sodom, to Lot. That was the nominal sleeping virgin, a representation of it. And they preached repentance, and never done that much of a miracle. They blinded the people. Of course, preaching the Gospel blinds the unbeliever. We realize that.
And a modern Billy Graham, like, come into this city here, and God's blessed him, and sent Him out as a messenger to the denominational world. And he doesn't pull punches. He places it right in there. Such... He's got a grip on that Word of--of repentance like no man I know of, hardly, to hear him preach. Well, why? That's his ministry. That's what he's supposed to do. But that certainly represented what those Men had down in there in confirmation of their ministry.
E-27 But One stayed behind. Now, Abraham represents the church that's not in Sodom, but's out of Sodom. The word "church" means "called out." And there's a group of people that's been called out of that kind of a life, out of those things, out of those organizations. Here they are: Episcopalians, Presbyterians, Catholics, me, a Baptist (was), and all these things. See, called out, elect, set aside, and they're away from the thing.
Now, watch what the Messenger came to them. He said, "Abraham..." Not Abram. A few days before there God met him and changed his name from Abram to Abraham, Sarai to Sarah. And He said, "Abraham, where is your wife, Sarah?"
And Abraham said, "She's in the tent," and the tent was behind Him.
And He said, "I'm going to visit you according to the time of life." In other words, "You're going to have this baby you've waited on for twenty-five years."
E-28 And Sarah in the tent, laughed within herself, and said, "Me, an old woman can have pleasure with my lord, and him old?" She was ninety, and he was a hundred. Just ask anybody; that's far beyond any reasons. She is twenty or thirty years past menopause, and his body as good as dead. Yet he staggered not at the promise of God through unbelief, but he believed God's Word, regardless.
Now, that's supposed to represent the church today. Through that promised son he brought a Royal Seed, which was Christ. And through there brought in a--making him a father of nations, which is the Gentile church, the royal seed of Abraham. And we claim to be the royal seed of Abraham, and see His Word confirmed before us, and then refuse to help it, or--or to support it, or--or even--even deny it? How can we be the Royal seed of Abraham and do a trick like that?
Look what happened. And He said... Sarah laughed and said, "Me, an old woman, and have pleasure with my lord again?"
And the Angel, with His back turned to her, said, "Why did Sarah laugh?"
E-29 Now, Jesus said... Now, we want first to find who that Man was. It don't give His Name. But Abraham, who talked with Him, called Him "God." The word was used, "Elohim." "Elohim" in the--the Hebrew, I think, is the "all-sufficient One," the--the great One, Elohim, the great Almighty God. And if Abraham, who met Him, called Him that... Now, what did that represent? That the formal world there, would be a Sodom and Gomorrah.
Now, remember, that was before the fire fell. We're promised fire this time. And before it happened a messengers went down, and preached to the church that was still in the formal conditions in Sodom. And the Bible said that the sins of the city even vexed the soul, righteous soul, of Lot daily.
But the One that came to the elected church performed that kind of a sign. And Jesus said, "As it was in the days of Sodom, so shall it be in the coming of the Son of man." And yet, they don't see it. I can't understand it. All right.
E-30 Remember, that today, because that you see the church moving up from one great thing to another great thing... And those people sometime draw a little fence. If Luther had never drawed a fence, he'd be Pentecostal today. The Pentecostal church today is the advanced Lutheran church. That's exactly right. Now, we draw fences.
If we would make our organizations, and end our doctrine with a comma, "We believe this, plus as much as God will give to us," that would be fine. But they end it with a period. "We believe this. And you believe it, or you don't come around us." So therefore, God... you just shut yourself off. Right.
We must be willing and open to receive God, and whatever God's got for us, with an open heart. We must receive it. And therefore, when the nations here turned down the Word of God, there's heathens yonder that's ready to receive It. And the Gospel will go from this intellectual nation to the heathen that don't know right hand from left. And that's what's taking place right now. That's exactly. It's a leaving.
E-31 Now, John was so sure that he was going to see the Messiah, till he said, "He's in our midst now." Now, watch.
Notice. There's a great big difference in the sign of Jesus appearing, and then Jesus coming. There's two different words, means two different things: the appearing of the Lord, and the coming of the Lord.
Now, the appearing of the Lord is now, when He's appearing in His people, His Spirit working among them, proving that it's Him with them, getting them ready for the rapture, for the coming of the Lord to catch away His--the Bride (See?): the appearing and the coming. All right. Now.
Now, the thing we have to do if we can believe it, and be concerned about it, first we've got to be convinced that it is God. Then when we're convinced, then we are concerned. I like that. All right.
E-32 John knew what He would be. He looked for Him, because God told him in the wilderness, "There'll be a sign following Him." And when John saw that sign, he knew that Messiah was standing there somewhere, and he watched it, where it went to. And he said, "There's the Lamb of God that takes away the sin of the world, for He that told me in the wilderness, 'Upon Whom thou shall see the Spirit descending and remaining on, He is the One that'll baptize with the Holy Ghost and fire.'"
E-33 Now, the Bible promises in this last days that these things that you see today would be happening. Then we see the appearing of the Messiah in the form of the Holy Spirit in the church. And if the life of a--of a pear tree was in a sycamore tree, it would bring the same--it'd bring pears, because the life in the tree would be, now, be pear tree life. No matter how big, how little, what form it's in, it would be the same, 'cause the life in it produces the fruit of it. And the fruit of the Spirit follows the Spirit, or the Spirit produces the fruit and the signs of the Gospel.
Jesus said, "These signs shall follow them that believe." They would do it. And to how long? "To all the world and unto every nation."
E-34 Andrew, as we read of him here a few moments ago in the coming of the Lord... Andrew, he was just an ordinary Hebrew that went over to see--hear John preach, and he was sure that this prophet knew what he was talking about. And then, on the scene one day came Jesus, and he heard John announce Him, and saying, "There He is. That's the One right there."
And Andrew, he said, "Now, the thing for me to do is to not criticize John, or--or take just that, but I'm going to go with Him and find out." I wish every person in Chicago would be that sincere.
Now, Andrew stayed with Him all night. Did you notice in that Scripture, he abode with Him all night. He stayed until he was convinced. And after he was convinced, then he was concerned about somebody else having the same thing he had.
E-35 But a man's got to be convinced first. And the only convincing thing is the manifestation, or the identity of the Gospel being identified in you. When you see that you have passed from death unto Life and become a new creature in Christ Jesus, that's the identity of the Holy Spirit. That's exactly right. How can the Holy Spirit write the Bible and turn around and deny what He wrote? See, He cannot do it. He's... That's--that's the identity of unbelief. That's the identity of unbelief. But the identity of belief, Jesus said, "These signs shall identify those who believe in me." Now. We know that that's God's Own Word. All right.
E-36 Andrew was concerned about his brother after he had stayed with Jesus all night. I'm afraid that... (wish we had more time), but I'm afraid that that's what's the matter with our churches today, brother, sister. We just don't stay long enough. We run in and shake hands with the pastor, put our name on the book, and go home--call ourself a church member with no burden for the lost at all.
We're not concerned about the missionary overseas. We're not concerned about the starving anywhere else. We got our tummies full, and we got a good, warm, nice church, and a fine intellectual pastor that would never say anything against the things that we're doing. So we're seem to be very well satisfied. See? Therefore, we're not concerned. We're not concerned about what goes on.
But if you was convinced that Jesus Christ raised from the dead, and will judge you for your sins, and that His coming is at hand, and this is the Holy Spirit identifying Himself, then you'd be concerned about other people too, and getting them to--just as concerned as Andrew was.
E-37 It was Jacob. He wasn't very concerned about how he had done his brother, until one night he wrestled all night. He was a little shyster, as I've often called him (excuse the expression). But he--he run always around his mammy. And Esau was--worked. And then he stole the birthrights from Esau and took off. And after while he wasn't concerned. He was prospering, doing all right.
But one night he come in contact with God. And he didn't let Him loose. He didn't say, "Oh, I feel it. Oh, I--I better get away from here." The difference between Jacob and many of the people today... The Holy Ghost will come down upon a sinner, and--or unbeliever, or critic, and try to convince him...
It would be like St. Augustine of Hippo. Instead of going on when he was there at Irenaeus' church, and receiving the Holy Ghost, he took off down to Africa, to Hippo, Africa, again. And he was the one that made the proclamation that it was all right to put Christians to death who didn't believe in the Roman church. And on the martyrology today stands sixty-eight million people who's been put to death by the church. See? Why? He had a opportunity to receive the Holy Ghost. He had an opportunity, but he wasn't convinced that it was the Holy Ghost. And you see where his concern went.
E-38 Judas had the same opportunity the rest of them did. But he wasn't convinced that that was the Messiah. So you see what happened. He wasn't concerned about it, about Him, because he wasn't thoroughly convinced whether He was right or not. Now. We must be convinced.
E-39 After Jacob had wrestled all night, instead of trying to war away that Man, Jacob held onto Him. Oh, I wish we had about a half hour on that, how that wrestling prince... He--he was able to hold on until he got what he was after. He held until... It took all night, but he stayed there. He wanted to be absolutely convinced. And when he stayed, until God changed his walking, he was convinced.
That's the trouble of it today. We don't stay long enough till we get our walking convinced. We don't walk like Christians. If we stay long enough with Him, He will make you walk different, talk different, live different, act different, sleep different, be different. And the reason is we don't stay long enough. We don't hold on. Jacob held on.
He said, "Let me loose. I've got to go."
He said, "I'm not going to leave You until I'm thoroughly convinced." Amen. Then when you take a promise of God and hold on to that un--don't let Him loose, just stay there until you see God come on the scene, then you're convinced. And when you're convinced then you're concerned about others. There's something about it that makes you concerned.
Jacob sent forth cattle, and everything else, to meet his brother. He was concerned about the welfare of his brother, after he was convinced that there was a God, after he'd had some wrestling with Him himself. We need that.
E-40 Shamgar. Many of you never read it, just about one paragraph in the Bible: little sentence is all that's wrote about him. I think he was about the 13th judge of Israel: Shamgar.
In them days the Philistines would come in, when judges judged Israel. And the Philistines would come in about the time Israel got all their crops growed, everything put in the barn, everything all right. The Philistines would come right up the road and take it away from them, and their families would go hungry, and take it away. Man said anything, they'd kill him, go right on in, kill the women, ravish the girls, and so forth, take the food, go on back over in their own country, and live luxuriously (yeah) all the rest of the winter. If they let them live over there, they'd starve, practically.
Well, perhaps year after year these Philistines had visit. Poor little old Shamgar, he--he was standing out there one day, and about got his wheat all laid up, all threshed out, standing in the barn. And he heard something coming up the road. He'd just been looking, probably, at his wife, her sleeves out; his little girl, thin, peaked face from starvation. He was concerned about them.
E-41 And now, the first thing you know, coming up the road here was stomping. Looked out. What was coming to pass? There come up six hundred armored Philistines, coming up to take his whole summer's store away, take his food for the winter.
He knowed his wife would be starved out through the winter, his children might die. They would die from malnutrition. And he knowed there'd be something happen. He was concerned about his family.
Now, there's one thing that's got to be done to take care of this situation. He studied a minute. "Wait a minute. I am not a soldier. I know nothing how to use a sword or anything, and there's six hundred against me. How would I ever do it? I'm standing here with a pair of farmer's clothes on (like overalls, or something). And they're all well-trained warriors, great big helmets on, and breast plates and things, trained like one big army."
He stood there. He was concerned about his family. But after while he become convinced (Amen.) that he had a right. He was a Jew. He was circumcised. He was in the covenant with God through the promise that He give Abraham. Then he had a right that God would protect him from his enemies. The Spirit come upon him. He grabbed an ox goad; that's a little old thing they punch the ox along with. He took that ox goad and jumped out the door, and slew six hundred Philistines. What was it? He was convinced. Amen.
E-42 If this group of people here tonight could get that much convinced that the God that could make a woman here speak in tongues, and a man tell something like to foretell, or tell forth, and the power of God sweep in and take sinners and make Christians out of them... If we could be absolutely convinced that was God, there would be... sickness. There would be a revival strike Chicago. With this many people they'd have us all in jail before daylight, 'cause it'd burn this place up with the Gospel and testimony of the power of the resurrection. You'd be so concerned.
We've got to be convinced that this is God's Word. Don't take what some organization said about it; take what's THUS SAITH THE LORD. They could be wrong. This can't be wrong. And if that's contrary to this, then that's wrong and this is right. This Bible I'm pointing to, that's what's right.
E-43 God gave the promises. And when God gave the promise to--to Abraham, and to... He said he would possess the gate of his enemies. And so, Shamgar believed that. And look at the odds against him. God only needs one man. Just let Him get one man in his hand. The world will think he's crazy, but he will drive home the Gospel, when he's thoroughly convince that Jesus Christ remains the same yesterday, today, and forever. Under anything else he will stand true and go on, because he's thoroughly convinced that God is God.
If He ever was God, He's still God. If He isn't the God He was, He never was God. That's right. He's the infinite God, the all-powerful, almighty, omnipresent, omniscient, infinite. Oh, my. He's--He's God. He's the same God that opened the Red Sea. He's the same God that brought Daniel out of the lion's den, the same God that brought the Hebrew children from the fiery furnace. He's the same God that raised up Jesus Christ on Easter morning. He's the same God that fell on the day of Pentecost. He's the same God that raised Lazarus out of the grave. He's the same yesterday, today, and forever. And I'm convinced that this is the Holy Ghost.
Peter said on the day of Pentecost, "This is that." If this isn't that, I'll just keep this till that comes. For I believe this is that. I'm convinced that it's the Gospel, and the power and the demonstration of the resurrection, of the appearing of the Lord Jesus in this last day, making the church ready to be caught away in the Bride. Oh, my.
E-44 What if Shamgar had said, "Now, wait a minute. I've got to wait till... I see them coming, but I better go away to school a little while, and learn how to make a denominational creed duel--duel with them." No. If he had done that, that's all he would've knowed. So he would've never done the job with his dueling.
He just took God at His promise, that he would possess the gate of his enemy. And he stood there with that ox goad, what was in his hand, and chopped his way through to victory (Amen.) 'cause he was convinced that if God ever was God, He was still God.
Aren't you convinced tonight that the God that was in the Old Testament is the God of the New Testament, and the same God today? The Bible said in Hebrews 13:8, "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever."
E-45 Moses esteemed the reproach of Christ greater riches than the treasures of Egypt. Therefore he sook--forsook a throne, took his choice with the poor, ignorant, illiterate slaves. Why? He esteemed the riches of Christ greater treasures, Eternal Life, than to have his glory in this world at that time.
Have all the glory they want, but what God wants today is men and women who isn't interested in great big fineries, and all these other things, and building a million more for some organization; but somebody that'll take the simple Word of God and preach It with all that's in them; and wait on God for the power of God to manifest Himself, and shows Himself the same God that He ever was. Amen.
If Shamgar had waited till he'd learned all the creeds and things, that's all he'd been able to meet the Philistines with. But he never waited. No, sir.
E-46 Oh, we send our missionaries today. Look at the difference in trying to send missionaries, even in our Pentecostal ranks. Why, some of our Pentecostal churches, or Pentecostal denominations, has to...
Our missionaries, before they leave to go overseas, has to stand before psychiatrists and get a mental examination. That's right. I've been right in the school when it was done. Have to stand before a mental test, to let a doctor tell you. And maybe the doctor's an unbeliever (See?): stand before a doctor, a psychiatrist, to get a mental test.
What we need today is not the mental test. The mental test is whether we'll believe the Word of God or not. If you don't believe the Word of God, then there's something wrong with you, sure enough. You may have all kinds of degrees: Ph.D's, D.D.D., and double L.D., whatever you might have, but if you don't believe the Word of God, you're an unbeliever. That's right.
E-47 Oh, ten years in school to learn to be a missionary: ten years, have to go to school to learn to be a missionary. Oh, my. That's terrible. Ten years to find out whether you can learn the language. What do you do when you try to speak the language? You gaum it up like some German did, over here six weeks, in trying to speak English. You don't know what he's talking about: same way. Some of them, they don't even have anything to learn by. How you going to know the language? What good's it going to do unless you got something to prove to them after you got there. You just become one of them, the same fix they're in. That's right.
We don't need to learn a language; we need to learn a heavenly language that's brought down from heaven by the power of the Holy Ghost, language of the Gospel: Jesus Christ the same yesterday, today, and forever.
How different these are today than they was on the day of Pentecost. They didn't put them through a psychic test. They didn't put them through a school. There's no sign of them ever being there. But they didn't have to wait ten years; they waited ten days. And they were all filled with the Holy Ghost. They stayed there until they was convinced that that was the promise.
E-48 What if they'd been there for seven days? Andrew might've said to Philip: "Say, don't you know what? He told us to come up here and wait. I believe we've already got it. Let's accept it by faith."
What if Peter would've said to John, "You know what? He told us to come up here. So we've already been here nine days. I--I believe we just ought to accept it and go on about our ministry." If they would, they'd have had no ministry.
But He said, "I'll send the promise." What is the promise? They could go back over and over in Isaiah 28:19, and said, "Precept must be upon precept; line upon line; here a little, and there a little. Hold fast that what's good. For with stammering lips and with other tongues will I speak to this people. And this is the sabbath that I said that they should hear." That's right.
Joel said in 2:28: "It shall come to pass in the last days," saith God, "I'll pour out My Spirit upon all flesh; your sons and your daughters shall prophesy. Upon My handmaids and maid servants will I pour out of My Spirit. Your old men will dream dreams; your young men shall see visions. How there'll be pillars of fire, and smoke and vapor; what the things would do to come to pass; but whosoever would call upon the Name of the Lord shall be saved."
E-49 They waited until God sent down the convincing power of the evidence that the Holy Ghost was there; a fire set upon each of them like licks of fire flaming upon them. When they got out into the street, they couldn't even speak their own language, and spoke in the language of those people standing out there listening to them. Amen.
They was convinced, and that's the reason they burnt the earth up in that day. And the Gospel went everywhere because they was fully convinced that it was the resurrected Christ, for they seen Him performing miracles among them as He promised He would do. They were convinced because the Word of God was made manifest in them. How different it is today with the Pentecostal. How different it was.
They never took them before a psychiatrist or something to see if they could really stand the mental test or not. They didn't do it. Here's the mental test: see how far they are along with This. Yes. Yes. Some of them people didn't even have enough education to write their name. That's right. They couldn't even write their name. But they were convinced, and they were concerned.
E-50 If they were convinced and had God in their heart, they'd have to be concerned, for Christ was so concerned about the sins of the world, that He gave His Life for it. And if that same Christ was in you, and then you're convinced that it is Christ, you'll be concerned too. That's right.
We're not concerned about take--taking the Gospel. A ministers, maybe the Lord called him into a little place where he can preach, or do some work for the Lord. If they don't pay him just well, somebody offers him a better charge over there, for the money's sake he will leave here where God sent him, and go over there where there's more money, not convinced yet it was God called him there.
If you're thoroughly convinced, if you have to eat corn-bread and drink branch water, you don't care that the other preachers can have three chicken meals a day and ride in an air-conditioned Cadillac. You don't care. For if you're convinced that it's the power of God unto salvation, and you're called to that Spirit that raised up Jesus from the dead, and you see Him working with you, then you're concerned about your brother's salvation.
Not give him a handshake, and put his name on a book; he's got to be borned again by the Spirit of God. He's got to have the power of Christ in his life that changes him from a dead man to a living creature, a lively stone, raised up, and joint heirs with Christ in the Kingdom, setting in heavenly places. You got to be convinced first.
E-51 You'd never come to a meeting and make fun of a meeting where the Holy Ghost was falling. You would until you're convinced. And then when you're convinced, then you become concerned. But now, wait till you get convinced, and then you will be concerned.
E-52 They didn't wait for an education. They didn't wait till they had a great school. They didn't wait till you give them some papers. They didn't wait for these things. They had Him. That's all they needed. And the people they were going to, they were thoroughly convinced that that's all the people needed. And I'm still convinced of the same thing.
We don't need all this here stuff that's so-called Christianity today, walking together, trying to unite together like the World Council of Churches. What the world... When unbelief, and unbelievers, and everything mixed up together in, how we ever go on? What we need is an old fashion, back woods, sky-blue, sin-killing religion... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... Gospel power, and the Holy Ghost preached in the power of the resurrection. Get a dose of Saint Paul's revival and the Bible Holy Ghost, convincing the men. We need to see Christ come among us and perform, and do just exactly where He said, "He that believeth in Me, the works that I do shall he do also. More than this shall he do, 'cause I go to My Father."
E-53 Where is the doctor back here, where it was quoted awhile ago, "I am with you always, even to the end of the earth." And I'm convinced He's here. He said He would be here. "Where two or more are gathered in My Name, I'll be in their midst." If that isn't so, then the rest of it isn't so. It's all right, or it's all wrong.
I believe it's every Word right. I believe He's here now. I believe the same Holy Ghost that fell on the day of Pentecost is in Chicago tonight. I hold part of it in my heart, and I'm convinced that it's the same Holy Ghost, the same thing. That makes me concerned about getting this message to my brother or sister somewhere, my Baptist brother, my Methodist brother, my Catholic brother, wherever they are.
E-54 I'm convinced that this is God, and I'm convinced that Jesus is coming. I'm convinced that this is His first appearing in the form of the Holy Ghost in the last days, because the prophet said, "It shall be Light in the evening time." I'm convinced that the Scripture's fulfilled. I'm convinced. I am convinced that the world's on the threshold of destruction, the world order, cosmos. But I do... I'm convinced that the coming of the Lord is at hand. I'm convinced that what we have is the Holy Ghost.
I'm convinced that Chicago has been shook, not the cannon fodder out here, these buildings, and up and down the street these women dressed immorally, and these men carrying on, drunks and carry... I going to church, and taking old light bread, loaf bread, making kosher out of it; I don't believe in that stuff. Belching whiskey and stuff on their breath, and then go out and take communion and their name on some church book, and call themselves a Christian; I don't believe that.
I believe the church of Jesus Christ is a called out group that's been sanctified by the Blood of Jesus Christ, and set aside for service. I believe this thing that we see doing is the appearing of the Lord Jesus in our midst, as He said.
E-55 Remember, in the days of Sodom that was a Man standing there that could eat and drink. But it was God in the Man, showing that God would appear in the last days in the form of human flesh in His Church, which is His Bride. And they'd do the same things He did. Amen. I believe it.
Some one said, "You're crazy, preacher."
"Well," I said, "leave me alone then. I'm happier this way than I was the other." All right.
They were convinced. They were convinced that all they needed was Jesus, and they were convinced that all the people needed was Jesus.
E-56 What do we do in Africa? Here sits an Afrikaans man here. We go over there and teach them fellows reading, writing, and arithmetic. What do we do? Send them down there, and what do they become? A two child fold--more child of hell than they was to start with. They got their own tribal sins, and when they come in they take the white man's sins. That's right. Makes him worse than he ever was... Out in the compounds, and so forth... That's right.
Why, he's a murderer; he becomes a raper; he's everything else. He drinks the white man's whiskey; he takes his own sins. When he's out in the tribe, if he done something like that, he'd be put to death for it. That's right. Why, he don't need education; he needs salvation. He needs the power of the resurrection to change that heart...?... Amen. That's right. Yes, sir.
E-57 He was convinced that that's all they needed, and they only needed Him. And they knowed that He would meet all their needs. They didn't have to have a identification card. They didn't have to have an organization behind them. They had Jesus, and He met all they had need of. I think if the church would forget a lot of this here stuff when a revival's coming to town... "What credentials? Who can back you up?" Christ is our backup. Christ is our Witness. We are His witnesses. That's all Chicago needs: not a great big cooperation with something. They need the power of Christ, the identification of the Holy Ghost to change men's hearts and make them new creatures. Convinced, and they're concerned in this age.
Others, all they needed was Christ. That's all they need today. You don't have to wait and go to school and take thirty-five years before you're ever... You're too old, hardly, then to get around. What are you going to do? Preach the Gospel. Yes, sir. Not education, don't go out and educate them; go out and save them, Jesus said. That's right.
E-58 Like Hudson Taylor, the great missionary, many of you know, to China. There was an Indian boy, or not a--a Chinese boy one day got up, got saved, and the Holy Spirit come upon him. He went to Mr. Taylor, and he said, "Mr. Taylor, what shall I do? What school shall I enter? What shall I do?" And he said, "Shall I take these years of schooling that--that the church requires and so forth?"
Mr. Taylor said, "Don't take your candle out and burn it halfway down before you find out whether it's burning or not." He said, "Go when it's first lit."
Oh, I'll say the same thing. You don't need to wait and see it tested and tested and tested, and take a lot of trials, and tribulations, and all this schooling, and get your Bachelor of Art, and your Ph. and D.D., and everything like that. If you haven't got all that, that's all right.
But if you haven't got that, go when--when it's lit. If you can't do no more then tell them it got lit, tell them how it got lit. That's all you have to do. God lit your little candle; go tell them how it got lit. Amen. Let them alone. Just tell them how the candle lit. Let them... Then God will take care of the rest of it. The thing of it is, is lighten that candle with the fire off the altar and God sanctions with the power of the Holy Ghost, and the resurrection of Christ.
E-59 Let them alone. Don't educate them. Don't try to teach all this stuff into them. You see what it's got us: bunch of half-baked infidels. That's right, denying God's Word with a form of godliness. It be better off not to hear about it at all. That's right. What we need is candles lit. What we need is lives lit, a-flame with the power and the resurrection of Christ, shining forth the same kind of a Light that He gave. I believe it.
Don't wait till you're half-burned out, trying to learn some language, or get favor with some organization. When He lights you, get going. Amen. Just tell them what kind of an experience you had when you got lit. Then maybe they'll get lit, light off of your Light. Yes, sir.
E-60 The blind man that was born blind, he's a good example for us all. Now, he was born blind. Jesus come by and made him--give him his sight. And here comes all the doctors of philosophy up, and--and all the doctors, and the priests of the temple come up, and the Pharisees. And they were trying to argue theology with him.
Now, he--he couldn't argue theology. He didn't know nothing about it. But, brother, he had one thing. He had an experience. Try to argue him out of that. Try to tell him he couldn't see. He would show you right quick he can see. That's right. He might not understand all the--the argument they had to put up, but he sure did cook them when he said, "It's a strange thing that this Man can open the eyes of a blind man, and yet you claim to be what you are, and don't know nothing about Him." I believe he had some good common sense, if he didn't have a lot of theology baked into him, or something like that. He sure did.
He said... He said, "Well, this man's a sinner."
He said, "Whether He's sinner or not, I don't know. But this one thing I do know. Where I was once blind, I can now see."
E-61 Well, you can say I'm crazy if you want to. You can say I'm out of the will of the Lord if you want to. But just one thing: where I once was a sinner, I've been saved. Where I was once gloomy and glum, I'm happy in the Lord Jesus. I know there's something happened to me.
Like a colored sister said one time in a meeting. She said, "I want you all to know one thing." Said, "I'm not what I want to be, and I'm not what I ought to be. But there's one thing sure; I'm not what I used to be."
I tell you. That's a good thing. You know when you're passed from death unto Life, when God takes a hold of you and shakes you till your life changes; and changes everything there is in you, and makes you a new creature. Amen. That's what we need, some lighted candles. Yes, sir.
E-62 Yeah, he could see. That's one thing. You couldn't argue him out of that. You--you might've told him one thing or another. He might not have understood all the doctrine of the temple, and so forth, but he had a--a good testimony, a good experience, more than they could produce.
With all their theology yet they could not produce one case at any time, a man born blind would ever see. So they couldn't argue that down. So they had to let him go on. So they just picked him up, and throwed him out of the building. That was their attitude then. It's the same thing today they're...?... to this.
But there's still, "I once was blind, and now I see." Amen.
Amazing grace! how sweet the sound,
That saved a wretch like me!
I once was lost, and now I'm found,
I was blind, but now I see.
It was grace that taught my heart to fear,
And grace my fears relieved;
How happy did that grace appear
The hour I first believed! (Oh, my. Let that be my story.)
E-63 Right here in Chicago, Dwight Moody, the great evangelist that did have a great revival here one time in Chicago... You know, he was an uneducated man. They didn't... hated him too. Why, sure, they did. He had no education at all.
And he went over to London, England, to speak to the cockneys whose... Oh, my. Everything has to be just so-and-so. And Mr. Moody, standing before thousands of them one night, started to read the Bible. And he'd practiced on a word to try to pronounce it right, and he mispronounced it. He rubbed his head and went again. He tried again, and mispronounced it again. Looked over there, and all them fellows, you know, was just about to burst out in a big laugh. He tried it again; he missed it again. Closed up the Bible, and looked up towards heaven, and said, "God, I don't know what it means, but You reveal it to me."
Brother, he got something, and he shook the whole country around, everywhere. Yes, sir. He might not have been able to pronounce the word, but God give him the power that the Word meant. I'd rather have that anyhow. Yeah. God gave him something that shook England. That's right. We need some of that tonight that he had then. He couldn't pronounce his words right, but he--he sure had... The--the--the God come on the scene that had said the Word, that had wrote the Word. Yes, sir.
E-64 Now, like old Buddy Robinson, many of you remember him? Why, he was--he was so concerned about the people. Why? He was convinced. I was reading of Uncle Buddy (We called him Uncle Buddy.), the old pillar of the Nazarene church. I was reading his book here not long ago.
He had an old mule, called him Ellie. And he practiced--wanted to practice sanctification. And he believed that we should abstain from sin. And he said he was plowing his corn, and he couldn't make Ellie walk the straight line. And he got mad at Ellie, 'cause she wouldn't walk the straight line. And he found out Buddy wasn't walking the straight line either.
So then, he come to find out she tramped his corn down. And he got so angry with the old mule he jerked her around and around a few times. And his temper got up, and he run out there and bit her on the ear just as hard as he could. The old mule ran off a piece and stopped. He went over, and set on a little pile of rocks.
E-65 He said he got setting there, and, "Am I not a sight, out here preaching sanctification with mule hair in my teeth from biting the mule's ear?" You know, Uncle Buddy had a sense of humor.
He said, "Ellie?" He said she reeled her big, brown eyes around. Said, "I'm sorry I done that. Forgive me."
Said, "Old Ellie looked at me as if to say, 'No, I won't forgive you, 'cause if you don't get more religion than you got now, you do me that way again.'" And so that's about the way it is. No need joining up with him. He might as well just stay away...?...
He couldn't talk very good. His speech was bad. But, brother, he was convinced that Jesus Christ was the Son of God. He was convinced that He suffered without the gates that He might sanctify the people with His own Blood. And he was concerned about the people in his day 'cause he was convinced. Yes, sir.
First, you have to be convinced before you can be concerned. Don't you believe that? Yes, sir.
E-66 One time we was having a revival in the country. There was an old country fellow come in, pair of overalls on. Made an altar call one night, and he come up to the altar. He got down. He said, "You mean that this Holy Ghost is for me?"
"Yes, sir."
Said, "How will I ever get it?"
I said, "Just the way the Bible says to get it."
And so he said, "All right. Here I come." He said, "I want It." He got down and prayed a little while. Looked up, said, "I ain't getting nowhere."
I said, "You're the cause of it, not God's promise."
And he got down there and prayed; about two o'clock in the morning here he come. He had it. He changed.
Now, he didn't have no education. He didn't have nothing but an old Ford truck and an experience. I'm going to tell you what he did. He was convinced that it was God. He was concerned about his community. And that old boy with that experience and a Ford truck got twenty other people saved during the revival. All he had was an experience and a Ford truck, and he was convinced that it was right. We got more than that tonight. I wonder if we can be concerned about it, just as that farmer was: convinced.
E-67 Samson? Oh, sure. Samson one day... He was convinced that God was God. He was convinced that God was with him when he could hold his seven locks back there, and knowed it was the promise that God give him. He was concerned about his people. He didn't have a thing to fight with but the jawbone of a mule, but he slayed a thousand Philistines. Why? He was convinced, and then he was concerned.
David, with a slingshot... But what was the matter? He was convinced that God was God. He was concerned about his father's sheep. And he didn't have very much to fight with, but he was convinced and concerned. So he went after his father's sheep, and he brought it back. Yes, sir.
E-68 Now. We could stay here for an hour or more, but we're not going to do it. I want to say one thing. How about Brother Boze here? He's not underwritten. That's right. He isn't underwritten. He isn't sponsored by anybody. But he's convinced that those people need the Gospel, and he's concerned about it. Therefore, he's trying to take the Gospel to them. I think if he's concerned, we ought to be concerned too. Don't you think so?
If he's convinced that they need it, and we're all convinced, and brother doctor come up here's convinced, these other missionaries are convinced, then if we're convinced, we ought to be concerned. Don't you think so? We ought to be concerned.
You say, "Well, what part's that to me?"
E-69 Reminds me of a little cartoon I seen not long ago in a paper. (In closing I might say this.) That cartoon inside a newspaper (our home's just across the river), the Courier Journal, and there was a--a picture of a father and mother, been out drinking all night. And on Sunday morning it was up about nine o'clock. And they had pictures of Christ all over the house and Bibles in the drawer. And--and around where they had been laying there, sleeping all night, cigarettes were laying on the floor, and everything else, and bottles setting up; a little boy got up and washed his face, and eat his breakfast, and got ready, and knocking at the door. And said, "Which one of you all going to take me to Sunday school?" That's right. No one concerned.
E-70 I think we should be concerned. I think we ought to support Brother Boze, and any other missionary with all we've got. The first thing we have to do, is be convinced that Jesus is coming. This is His program. We ought to be concerned about our brother, whether he's black, yellow, brown, or white. We ought to be concerned about those people over there. And if we cannot go, we ought to dig down, and do everything we can to support those that God has called to go. Let us bow our heads.
When the coal of fire had touched the prophet,
Making him as pure as pure could be,
When the voice of God said, "Who will go for us?"
Then he answered, "Master, here. Send me."
Speak, my Lord, Oh, speak, my Lord,
Speak and I'll be quick to answer Thee;
Speak, my Lord, speak, my Lord,
Speak and I will answer, "Lord, send me." (Look out over this city. Look out over the nation.)
Millions now in sin and shame are dying;
Listen to their sad and bitter cry;
Hasten, brother, hasten to their rescue;
Quickly answer, "Master, here..." (If you can't go, send someone else.)
Speak, my Lord, speak, my Lord,
Speak, and I'll be quick to answer Thee;
Speak, my Lord, speak, my Lord,
Speak, and I will answer, "Lord, send me."
E-71 [Brother Branham begins humming the song--Ed.]
"Who will go and work for Me today?"
Remember while the music's playing, and you're humming, are you convinced? Are you convinced that God is here? Can you are convinced that this is the Holy Spirit? Are you concerned? Look at the millions in sin and shame are dying.
Oh, speak, my Lord, (What do you want me to do, Lord?), speak, my Lord.
Speak, and I'll be quick to answer Thee.
Speak, my Lord, speak, my Lord,
Speak, and I will answer, "Lord, send me."
[Brother Branham begins humming the song--Ed.]
E-72 Heavenly Father, we're thinking of Isaiah, of which the poet wrote this beautiful song. He'd been leaning on the good king's shoulder for a long time, but God took the support out from under him. Then he went to the altar. God, sometimes you have to take the support from under us, let the world turn us down, sometimes our friends. Then we get down.
Then he seen the Cherubims flying through the building. He seen he was living amongst unclean people, with unclean lips. He didn't see it 'till God spoke. Oh, God, speak.
... my Lord, speak, my Lord,
Speak, and I will answer, "Lord, send me."
E-73 Father, we dedicate ourselves to You tonight in the service. We--we sincerely call with all of our hearts for the voice of God to speak us. Try us now, Lord. Purge us. Let us go through a purgatory right now, where we can cleanse our souls from unbelief, separate ourselves from creeds and fashions of this world.
We realize we haven't got much longer to go. It's at the door. We see Israel a--a nation. We see as it was in the days of Israel, very much parallel to this nation: how that they'd come in, and took the country away from another people, and drove the occupants out, as we did. We see they had great men at the beginning. They had a Joshua, then they had a David. Then they had a Solomon. But finally they got a Ahab with a Jezebel to rule him.
Father, we had a--a Washington and a Lincoln. But I wonder where we're going to. O God, we need Elijah today. I pray, Father, that You'll speak to us quickly. Bless our hearts together, interpret Your will to us, Lord, that we might know what to do.
E-74 Bless these ministers here, Lord, many of them coming from different walks, different organizations, denominations. God, when they return back there, may they be a light that cannot be put out; neither can it be hid under some creed. But may they shine the Light of God that's been lit up in their hearts by the Holy Spirit.
Bless every one. We're wait upon Thee. Bless our precious and lovely little brother. I can think of about three years ago setting out here on this peninsula, his little arms around me crying. And You spoke to us there, Lord. And now, he just can't be satisfied here no more. He's got to go. God, be with him. Be with Brother Joseph. Protect him and bless him. Give him souls, Lord.
God, bless those young men. When I see them ride on those bicycles, some of them out in there without even shoes on their feet. Then we think we sacrifice. Their hearts are burning for their people, because they're convinced and they're concerned.
God, help us to all be concerned together to see the Kingdom of God come. And may we continue to believe what Jesus told us, that He prayed that we might all be one in Him. Bless our efforts in trying to bring this prayer to pass. We ask in Jesus' Name. Amen.
Sorry to have held you so long. God bless you. All right, Brother Boze.