Montre-nous le père, et cela suffit
1 [L’assemblée chante Seigneur, je crois. – N.D.E.] Merci, Frère Borders. Soumettons maintenant nos requêtes à Dieu. Faites-le savoir en levant la main : « Ô Dieu, souviens-Toi de moi. »
Notre Père céleste, nous abordons maintenant la dernière réunion de cette petite et courte campagne. Nous Te remercions, Père, de tout notre coeur pour ce que Tu as fait pour nous, ce groupe de gens. Et sur nos coeurs, il a été écrit à l’encre indélébile de Dieu que Jésus-Christ est toujours vivant, toujours vivant pour intercéder. Nous T’en remercions.
Nous prions, ô Père, qu’il n’y en ait aucun qui soit oublié, que chaque personne qui est dans la Présence divine puisse recevoir ce que son… ce pourquoi il a levé la main. Romps maintenant davantage pour nous le Pain de Vie, Père, alors que nous attendons, pour encourager notre foi. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.
2 Il y a toujours quelque chose au sujet d’une réunion qui fait que c’est difficile d’arrêter. Nous nous battons, nous combattons, nous luttons à travers les pays, mais après, quand on en arrive à se connaître réellement et absolument les uns les autres, on arrête et on doit partir ailleurs. Des frères venaient de me parler il y a quelques instants, les frères là-bas, vous m’avez tous invité à revenir. Je vous en remercie. Cela montre que vous aimez toujours la Parole ; je vous remercie beaucoup.
Et je vais maintenant à l’île de Vancouver ; je commencerai là le mardi soir, là dans une ville appelée Port Alberni–Alberni. Port Alberni, je pense, là de l’autre côté de l’île de Vancouver. Je serai là le mardi, le mercredi et le jeudi. Et puis, vendredi, samedi et dimanche, je retournerai à Victoria, sur une île. Alors, si vous avez des membres de famille là, eh bien, nous serons certainement contents de vous voir. Et je… je voyagerai demain.
3 Les frères m’ont proposé de m’amener pêcher ici. Oh ! la la ! comme ’aurais aimé faire cela ! J’aime vraiment cela. Et frère Rasmusson, la dernière fois que j’étais ici, il m’a amené ici à Coos bay, ou quelque part comme cela. Et, oh ! j’avais attrapé un très gros poisson que… j’étais sur le point… je–je peux encore sentir cette saccade au bout de la ligne. Mais j’aime beaucoup cela si bien que, mais…
Vous savez, je–j’ai toujours souhaité pouvoir le faire, et donc, juste m’asseoir à bord d’un bateau et parler aux frères et tout. Ce serait vraiment un moment merveilleux, j’en suis sûr. Mais je ne peux simplement pas le faire, parce que ces bateaux font des navettes, bondés de gens. Nous pouvons avoir à attendre peut-être un jour pour aller là. Et les bateaux sont très bondés, dit-on ; parfois ils embarquent 400 et plus de véhicules à la fois. Quelqu’un m’a dit qu’il vous faut faire une réservation la veille pour traverser et aller à divers endroits. J’aurais donc bien voulu pouvoir effectuer ce voyage, frères. Oh ! la la ! J’espère que vous aurez à le faire. Et je serai content de ce que vous l’aurez fait. Voyez ?
4 Mais un jour, là loin de l’autre côté, quand le train-train de la vie sera complètement terminé et que tout sera devenu calme et… J’espère rencontrer chacun de vous. Je sais que beaucoup parmi vous ici, frères, vous êtes des chasseurs et des pêcheurs, et vous connaissez la prière des Indiens. Quand tout sera terminé, j’espère, là loin sur les grandes pistes de gibiers, dans la Gloire, nous nous rencontrerons pendant que nous serons en train de nous débattre là. Ils sont sans fin. Cela ne s’arrêtera jamais. Et tout homme qui aime le bois et autre, comme vous ici en Oregon devriez aimer ça, ici même à ce bel endroit du monde, il y a une très grande piste de gibiers là qui ne connaît pas de fin. Je vous chercherai là le long de la route quelque part…?... Mais je vous verrai Là, par la grâce de Dieu.
Et nos soeurs, je m’imagine voir quelqu’un là aux fontaines, là, jaillissant, voir nos aimables soeurs là, assises en train de frotter la crinière d’un lion, ou d’un tigre ou quelque chose comme cela. Rien ne nuira là. Vous pourriez vous asseoir là un million d’années, et vous n’aurez pas moins de temps que vous en aviez à votre arrivée. Ça sera glorieux, quand nous arriverons là. Je désire ardemment voir ce jour-là. Aujourd’hui, je combats, je fournis des efforts, je me débats, je m’empresse, je pleure, je réprimande, tout ce que je peux faire, parce que j’aimerais voir tout le monde là. Je fournis simplement des efforts de tout mon coeur.
5 Ceux qui me parrainent, combien j’apprécie ces hommes ! Dieu seul sait combien je les apprécie. Evidemment, ils comprennent que je sais ce par quoi ils sont passés. Je prie pour eux. Et non seulement maintenant, je prierai constamment pour eux. Ils ont mené une grande bataille. Des hommes qui peuvent faire cela, faire venir quelque chose qu’ils croient être de Dieu pour encourager leurs peuples et leurs églises, j’ai du respect pour eux. Ils sont probablement membres de différentes organisations. Peut-être que certains sont membres des assemblées de Dieu, d’autres de l’Eglise de Dieu, d’autres des indépendants, et d’autres, oh ! l’une ou l’autre chose. Mais nous sommes ensemble. Nous sommes frères.
6 J’ai des enfants. Quand je vais acheter la glace pour les enfants, je vous assure, l’un dit : « Apporte-moi une glace à la vanille. »
L’autre dit : « Apporte-moi une glace au chocolat. »
L’autre dit : « Apporte-moi une glace à la fraise. »
A mon retour, on dirait que j’ai un arc-en-ciel, en voyant toutes ces diverses couleurs. Mais savez-vous quoi ? Ils sont tous mes enfants, ils mangent tous de la glace. Le goût importe peu. Vous savez ce que je veux dire, n’est-ce pas, frères ? Le goût ne compte pas. Nous mangeons de la glace. Nous croyons le même Dieu, la même expérience. Et vous savez, après tout, l’arc-en-ciel est une alliance. C’est vrai.
Ainsi, nous avons une alliance dans nos coeurs, d’être des frères, de travailler ensemble pour le Royaume de Dieu et pour la gloire de Dieu. Puissiez-vous faire flotter cette bannière de Sa gloire pendant longtemps, frères. Que Dieu soit toujours avec vous. A des heures sombres et de détresse, je prierai pour vous, et vous, priez pour moi ; et nous continuons à pêcher à la seine, jusqu’à ce que nous nous rencontrerons de l’autre côté.
7 Notre jeune frère, le président là, je me disais… La première fois que j’ai entendu son nom, j’ai dit : « Il doit être un Italien. » Finalement, j’ai découvert que c’est un Russe. Et quand j’étais là en Finlande, tenant une série de réunions, j’étais là juste à la frontière avec la Russie. Eh bien, écoutez, quand les gens vous disent… Je ne dis pas ceci au sujet de ce précieux frère ici. Vous savez ce qu’il est ; il habite ici parmi vous ; mais tout le monde vous parle, et vous entendez beaucoup de propagandes, que la Russie est totalement communiste, et vous allez là…
Ne croyez pas ce non-sens. Il y a des millions de chrétiens en Russie. Eh bien, vous savez quoi ? La Russie, dans l’ensemble, n’a qu’un pour cent, en Russie, de communiste, selon les statistiques officielles : Un pour cent. Ce dont la Russie a besoin, c’est d’un réveil. Ils ont besoin des hommes de Dieu qui s’avancent avec quelque chose de réel.
8 Quand ce petit garçon a été ressuscité des morts en Finlande (ce qui avait été annoncé deux ans auparavant ici, qu’il ressusciterait des morts), quand ce petit garçon était ressuscité des morts… On m’amenait à–à Helsinki, passant par là. Et on avait… J’avais toujours… Le seul auditorium où j’avais été auparavant, depuis lors, cela avait l’alphabet, cela offrait environ, je pense, vingt-cinq à trente mille places assises. Et on faisait entrer un groupe, je lui parlais, ensuite on les faisait sortir ; on faisait entrer un autre groupe, un nouveau groupe.
Quand je descendais la–la route, j’ai vu des jeunes soldats Finlandais. C’était juste après la guerre qui les avait opposés à la Russie, certainement qu’ils avaient… Beaucoup de leurs hommes avaient été tués. Et ces jeunes gens, certains d’entre eux si jeunes qu’ils ne s’étaient jamais rasés, leur visage était lisse, portant d’énormes bottes, de grandes et bizarres baïonnettes suspendues à leurs côtés, ils descendaient la route ; et ils me mettaient au milieu d’eux.
Pendant que je passais par là, les soldats communistes (Eh bien, je n’ai pas à croire ce que quelqu’un d’autre a dit à ce sujet, j’ai été là ; les soldats communistes, pendant que je passais à côté d’eux, se sont tenus là et ont exécuté le salut russe, les larmes leur coulant sur les joues. Ils ont dit : « Nous recevrons un tel Dieu, qui peut ressusciter les morts. » Cela s’est répandu dans toute la Russie.
9 Ce qui a rendu la Russie communiste, c’est la faiblesse de l’Eglise catholique là-bas, elle a arraché aux gens tout l’argent sans leur rien donner en retour. Ils ne menaient pas une vie différente et tout le reste. C’est ce qui a rendu le monde entier communiste. C’est vrai. Dès qu’ils voient quelque chose de réel, ils sont prêts à s’avancer pour recevoir cela.
J’ai vu des soldats communistes russes faire passer leurs bras autour des soldats chrétiens finlandais et les tapoter au dos. Ecoutez, frère, tout ce qui amènera un Russe et un Finlandais à s’embrasser mettra fin aux guerres pour toujours. Christ est la réponse à chaque problème. Mais c’est… Pour eux, ça doit être réel.
10 Je n’oublie jamais cette nuit-là, une petite Finlandaise… Je… On m’avait fait entrer dans un dortoir, quelque chose comme cela. Je ne connaissais pas la petite fille. Et sa photo se trouve dans le livre là derrière. Alors, elle avait une jambe d’environ quatre ou cinq pouces [10 ou 12 cm] plus courte que l’autre. Elle portait un gros soulier en dessous de cela. Elle avait un appareil orthopédique autour d’elle, à ce niveau, ici, et une lanière au bout de son pied infirme, qui remontait jusqu’à son épaule, et elle avait deux béquilles. Et elle venait de sortir des toilettes pour dames au moment où je passais et que ces jeunes soldats finlandais entraient.
Je regardais, cherchant à leur parler, mon doigt pointé vers ces Russes là, combien ils respectaient la Divinité. Et alors, quand nous sommes entrés, cette petite femme... cette petite fille est sortie des toilettes pour dames.
On avait interdit à quiconque de me toucher. J’aime les enfants, et je les avais pris eux tous un après-midi pendant que les frères tenaient des réunions, ils sont tous entrés. Je prenais un peu d’argent, en monnaie finlandaise, et je sortais là. J’ai cherché toute une foule d’enfants çà et là dans la rue, je leur ai acheté des bonbons. Je–j’aime les enfants.
11 Et alors, cette petite fille s’était avancée… Elle pensait avoir mal agi, elle s’était avancée là où j’étais, puis s’était arrêtée. Elle a gardé la tête inclinée ; elle avait les cheveux un peu défaits et portait une petite jupe en lambeaux. J’ai appris plus tard que c’était une petite orpheline finlandaise. Elle n’avait ni père ni mère, et alors… Ils avaient été tués pendant la guerre.
Et quand elle m’a vu, j’avançais dans cette direction, et elle se tenait de ce côté-là ; elle a incliné sa petite tête. Et je me suis arrêté. Les deux soldats derrière moi ont fait signe qu’on chantait déjà Crois seulement ; mais j’ai un peu attendu. Je savais que cette enfant avait besoin de quelque chose. Et elle m’a une fois de plus regardé, elle a relevé son petit visage et m’a regardé. Je ne parlais pas sa langue, je lui ai alors fait signe du doigt. Elle est venue là où j’étais.
Et quand elle a commencé… Elle était obligée de marcher comme ceci : elle avançait ces deux béquilles, soulevait sa petite épaule, soulevait son pied et avançait comme ça, puis marchait ; alors, elle a soulevé sa petite épaule et a fait avancer son pied estropié. Je me suis dit que j’allais juste observer cette enfant-là. C’est merveilleux d’observer des enfants ; et je l’ai observée, elle a continué à s’approcher davantage.
12 Je me tenais bien tranquille, et ces soldats s’étaient retournés pour voir. Et quand elle s’est vraiment approchée, près de moi, elle s’est arrêtée. Elle m’a regardé, elle a tendu sa petite main, a pris mon manteau, a baisé la poche de mon manteau et l’a lâché. Je l’ai simplement observée. Elle a levé les yeux, et les larmes lui coulaient de ses petits yeux. Et elle a pris ses petites béquilles, elle s’est tenue elle-même, et elle a déployé sa petite jupe (C’est vraiment le propre des Finlandais), elle a dit : « Kiitos. », ce qui veut dire : « Merci. »
Je l’ai regardée, et je me suis dit : « Même si j’étais le plus grand hypocrite du monde, Dieu aurait honoré la foi de cette enfant. » J’allais me retourner, je l’ai alors vue partir en vision, marchant normalement. Je me suis retourné. J’ai dit : « Chérie », et elle continuait à dire : « Kiitos. » Elle n’entendait pas un mot de ce que je disais. J’ai dit : « Chérie, Jésus-Christ te rétablit. »
Elle disait : « Kiitos, kiitos », et on continuait à m’entraîner.
Je me suis dit : « Eh bien, un jour, elle le découvrira. »
13 Après que j’eus tenu une très longue, une longue ligne de prière, des béquilles et autres étaient entassés partout ; le Seigneur apportait la révélation des choses aux gens et les appelait dans l’auditoire. Mon frère a dit : « Tu en as eu assez maintenant. Nous aurons encore à prêcher demain. » Alors, il est venu me prendre et j’ai dit : « Fais encore venir quelques cartes de plus. » Et alors, la personne suivante sur l’estrade, c’était cette petite fille. Elle avait–elle avait ses béquilles.
J’ai dit à madame Isaacson (peut-être qu’elle est assise ici aujourd’hui), j’ai dit : « Madame Isaacson, dites exactement ce que je dis. » J’ai dit : « Chérie, là dans le hall, Jésus t’avait rétablie. Dis à certains ministres de t’enlever cet appareil orthopédique. Observe ce qui arrive. » Et lorsqu’ils se sont retirés là pour enlever cela, j’ai prié pour environ une autre personne. Et la voilà venir, ses deux jambes tout aussi normales que possibles, ses mains en l’air, glorifiant Dieu. A ce que je sache, cette petite fille vit aujourd’hui en Finlande, parce que…
14 Les enfants–les enfants sont merveilleux, n’est-ce pas ? La simplicité de la foi ! J’ai deux fillettes. Elles grandissent maintenant. Elles sont toujours mes filles. J’avais l’habitude de raconter une petite histoire. Une fois, j’attendais… leur maman attendait mon retour à la maison. J’avais été dans une série de réunions, et les fillettes étaient restées éveillées à attendre avec moi, ou plutôt à m’attendre. Et puis, le vendeur du sable est passé par là et elles se sont endormies, et vers une heure, la maman les a mises au lit.
Et l’avion était en retard. A mon arrivée, j’étais trop fatigué pour me reposer. (C’est comme hier soir, je n’arrivais même pas du tout à dormir.) Alors, je me suis simplement réveillé vers… je me suis couché pendant environ deux heures. Je me suis réveillé, je suis allé au salon et je me suis assis sur un fauteuil.
J’en ai toujours fait une parabole. Rebecca est ma fille aînée, la petite Sharon étant rentrée à la maison avec sa maman, vous le savez, il y a des années. Mais Rebecca est ma fille aînée. Elle est de quatre ans plus âgée que Sarah. Sarah était alors âgée d’environ quatre, oh ! d’environ deux ans, je pense, et Becky avait environ six ans. Alors, pour moi, Becky représentait l’église qui est ici depuis longtemps. Elle a de longues jambes et elle est mince. Et Sarah est un peu toute petite, elle a des yeux bruns, et elle est potelée.
15 Ainsi donc… Je ne sais pas. Je pense que vos enfants sont comme les miens. Les vieux vêtements (ce sont des habits usagés)... Sarah portait donc le pyjama de Becky, et c’était trop grand pour elle. A l’époque, on avait des pyjamas aux pattes de lapin, vous savez. Et alors, c’était trop grand pour Sarah.
Ainsi, ce matin-là, après l’aube, eh bien, tout d’un coup, vous savez, je–j’ai entendu du bruit. Quelqu’un s’est retourné dans l’autre chambre, celle des enfants, et c’était Rebecca qui s’était réveillée. Elle s’est rendue compte : «Papa doit être à la maison. » Elle est sortie du lit aussi vite que possible. Cela a réveillé Sarah. Sarah a essayé de la suivre.
Becky pouvait courir plus vite que Sarah, ses jambes étant plus longues. Elle a donc couru, elle a sauté et s’est mise à califourchon sur ma jambe, elle a jeté ses deux bras autour de mon cou et s’est mise à crier : « Papa ! Papa ! » La petite Sarah venait en pyjama de Becky aux longs pieds et elle titubait. Elle était trop courte. Elle ne pouvait pas rattraper Becky.
16 Alors… et Becky s’est retournée et a regardé Sarah descendre le couloir. Elle a dit : « Sarah, ma soeur, j’aimerais que tu saches une chose. » Elle a dit : « C’est moi qui étais ici la première, et j’ai pris tout papa ; il ne te reste rien de lui. » Vous savez, c’est comme certains d’entre eux qui essayent de nous dire cela aujourd’hui, ils pensent avoir pris tout cela, vous savez. Ils sont ici ça fait longtemps, ils ont commencé il y a quatre ou cinq cents ans, vous savez.
Et la pauvre petite Sarah, ses petites lèvres rabattues, ses petits yeux bruns rougis, commençait à se retourner. Je regardais de côté pendant que Becky avait la tête sur moi, comme ceci. J’ai fait signe à Sarah comme cela, j’ai dégagé l’autre genou. Elle est venue, elle a sauté là-dessus. Elle était–elle était… Ses jambes ne pouvaient pas toucher le plancher. Elle n’était pas très élancée, vous savez, elle–elle était alors plutôt toute chancelante et je craignais qu’elle ne tombe. Alors, j’ai simplement tendu les bras, et je les ai fait passer autour de Sarah ; elle a alors placé sa petite tête sur moi, comme ceci.
Elle s’est retournée, elle a roulé ses gros yeux noirs, les a levés vers Rebecca et a dit : « Rebecca, ma soeur, j’ai quelque chose à te dire. » Elle a dit : « C’est peut-être vrai que tu as pris tout papa, mais j’aimerais que tu saches que papa m’a prise, moi, toute entière. »
17 Je me suis donc–donc dit que si seulement nous nous abandonnons nous-mêmes et que nous adorions le Seigneur… Il se peut que nous soyons un tout petit peu chancelants. Tant qu’Il m’a pris tout entier, c’est tout ce dont je me soucie. Si seulement je peux m’abandonner si complètement qu’Il peut m’avoir tout entier… Peut-être que je ne connais pas les tenants et les aboutissants, que je ne sais pas faire le duel avec des crédos et tout le reste comme cela. Mais une seule chose…
Un homme m’a parlé une fois. Je faisais un commentaire et il a dit (c’est un homme très intelligent), il a dit : « Vous ne connaissez simplement pas votre Bible. »
J’ai dit : « Mais j’En connais très bien l’Auteur. » C’est donc un… Le connaître, c’est la Vie. Ne le pensez-vous pas ? Oui, oui. Je–je… Si je Le connais, Il me révélera Son Livre juste comme Il voudra que je Le connaisse.
18 Les frères m’ont dit tout à l’heure que vous avez prélevé une offrande pour moi. J’apprécie cela. A vrai dire, je ne suis pas venu pour cela, je… mais j’apprécie cela. Je demande toujours… Si toutes les dépenses sont couvertes et tout, et qu’on prélève une offrande, alors, savez-vous ce que j’en fais ? J’amène cela moi-même dans des champs missionnaires. Et je sais que vous donnez une partie de vos subsides. Maintenant, cela se trouve entre mes mains. J’en suis responsable maintenant. Cela a quitté vos mains. Mais, au mieux de mes capacités, j’utiliserai cela pour le Royaume de Dieu et pour l’avancement du Royaume.
Je prie que cela vous revienne par millier. Vous êtes assis dans cette salle surchauffée ; vous avez parrainé la série de réunions ; vous avez–vous avez tout bien fait. Je vous en remercie. Il n’y a pas… rien que je puisse faire si ce n’est dire : « Que Dieu bénisse chacun de vous. » J’espère qu’Il satisfera chaque besoin que vous aurez au cours de ce pèlerinage ; je suis sûr qu’Il le fera.
19 Maintenant, j’aimerais vous poser une question et vous demander une faveur ; je suis donc sur le point de quitter tout de suite. Peut-être que mon… J’ai environ… Je dois aller chez frère Leeming (beaucoup parmi vous tous le connaissent, là en Floride, là chez les Hommes d’Affaires Chrétiens) pour quelques réunions. Et ensuite, je vais outre-mer, là où on ne peut pas rester assis comme ceci. Les sorciers se tiennent là et vous défient. Tout… vous–vous ne… Ici, vous n’êtes pas sur un champ de bataille, mais là, vous y êtes.
Et quand tout va très mal et tout, puis-je compter sur mon peuple, mes amis, en Oregon, qui seront en train de prier pour moi ? Allez-vous le faire ? Priez simplement pour moi. Je compterai sur vous. Je prierai toujours pour vous.
Et si jamais je ne vous revois plus de ce côté de la rivière, je vous verrai de l’autre côté avec ce même témoignage : Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je crois qu’Il est le Fils de Dieu qui sauve toujours du péché. Il a souffert sous Ponce Pilate, Il a été crucifié, Il est mort, Il est ressuscité le troisième jour, et Il vit à jamais pour intercéder sur base de notre confession. Je crois qu’Il est vivant.
20 J’aimerais profiter de ce moment pour remercier le–l’homme, le capitaine, ou le général, ou je ne sais qui, qui nous a permis d’avoir ce beau bâtiment. J’apprécie cela, j’espère que Dieu bénira richement cette unité de je ne sais quoi pour nous avoir permis d’avoir ça. Que personne parmi eux ne soit perdu. Que chacun d’eux apparaisse avec les saints de Dieu en ce jour-là, c’est ma sincère prière. Merci, gentleman, et je crois en Dieu de tout mon coeur que tout ira bien pour vous pendant le pèlerinage de la vie.
Et, bon, j’espère revenir un jour, Dieu voulant, si mes frères sont disposés à le faire, revenir tenir des réunions ici, alors nous pourrons tenir une longue série de réunions. J’aimerais avoir un temps où je pourrais, un matin, parler avec mes frères pasteurs, et–et parler des choses du Seigneur.
Mes remerciements à cette gentille dame ici qui a joué à l’orgue ainsi qu’à la pianiste ; nous vous remercions. Tous les huissiers et tout. Que Dieu soit toujours avec vous.
Maintenant, cet après-midi, nous allons prier pour chaque personne, et je n’aimerais pas vous garder longtemps. Je vous ai gardés longtemps chaque soir. Je pourrais dire : « Pardonnez-moi », mais, frère, soeur, je ne sais trop comment, je garde le Message tout aussi simple que possible, je sais que cette semence a été plantée. Elle produira en sa saison. Alors, priez pour moi alors que je pars. Je prierai toujours et je demanderai que Dieu vous aide.
21 J’aimerais lire, cet après-midi, un verset comme texte dans cette Sainte et vieille Bible. Je ne parlerai pas longtemps, car je dois prier pour tous les malades. L’aimez-vous ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Croyez-vous en Lui ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E.] Combien ont déjà entendu le petit chant Amen ? Oh ! Assurément. C’est bon. C’est bien. J’aime ça. Amen ! Frère Epp le chante très bien. J’aimerais lire dans Saint Jean au chapitre 14, le verset 8 seulement. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Peut-être que je lirai le verset suivant : Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et–tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : montre-nous le Père ? J’aimerais en tirer ce sujet : Montre-nous le Père, et cela suffit. En d’autres termes, cela veut dire, cela satisfait. Si Tu me montres le Père, cela nous satisfera.
22 Eh bien, ça a été le cri du coeur humain pendant tous les âges : voir Dieu. Jadis, Job s’était écrié : « Si seulement je… », lors de sa détresse, « si seulement je savais où Il habitait ! Si je pouvais aller frapper à Sa porte et Lui parler… » Chaque homme a désiré connaître Dieu et voir Dieu. Job voulait Le voir. Moïse voulait savoir qui était dans le buisson ardent. Par la suite, il a dit : « Montre-moi Ta gloire. » Il voulait voir une manifestation, pour savoir que c’était Dieu. Et c’est ce que nous faisons nous tous. Nous désirons tous ardemment voir quelque chose de réel, quelque–quelque chose qui prouve que Dieu existe.
Et, à mon humble avis, il plaît au Père de se montrer, de se manifester. Il aime Ses enfants. Combien j’aime dire à mes enfants quelque chose et en faire une exigence, et ensuite voir ces enfants vivre à la hauteur de cela ! Alors, je peux leur témoigner de la bonté.
23 C’est comme je dis à mon petit garçon Joseph : « Si seulement tu deviens un bon garçon, là, et–et que tu écoutes ta maman, tu sais, à mon retour le samedi, je t’amènerai à la pêche. »
Et de voir ce petit garçon… sa mère me dit : « Bill, cette semaine, il a été tout obéissant au possible. »
Je suis content de témoigner à ce petit garçon… de l’amener à la pêche. J’aime lui témoigner de la bonté, parce qu’il est une partie de moi. Je veux–je veux qu’il soit comme je veux qu’il soit : un chrétien. J’aime manifester ce que je voudrais qu’il soit par moi-même.
Et Dieu veut se manifester à Ses enfants. Mais Il exige une chose, c’est tout : « Si tu crois. » C’est tout ce qu’Il demande : Il donne Sa Parole et Il demande que vous croyiez Cela.
24 Maintenant, je vais parler… Eh bien… Cependant, n’était-ce pas étrange ici que Philippe, ce vaillant guerrier, qui avait vu ces puissants miracles de Christ, qui était allé chercher Nathanaël et l’avait ramené là à cet endroit, qui avait vu la manifestation de l’évidence scripturaire qu’Il était le Messie, dise par la suite : « Maintenant, montre-nous le Père, et cela satisfera. »
Eh bien, avez-vous remarqué le–le verset suivant, le verset 9 ? Il y est dit : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu, Philippe ? » Oh ! comme je pense que cela pourrait être notre cas cet après-midi, Dieu dans Sa miséricorde s’est très souvent manifesté envers nous, et cependant nous ne reconnaissons pas cela.
25 Maintenant, je vais parler de quatre possibilités de voir Dieu. Eh bien, beaucoup de gens cherchent à Le situer là loin, comme quelque chose d’historique, mais voyons Dieu sous quatre angles. Et je pense que si Dieu peut être vu très clairement, sans l’ombre d’un doute, que Dieu se tient ici même cet après-midi, sous quatre différentes manifestations, cela devrait être convaincant, n’est-ce pas ? Quatre possibilités de voir Dieu. Je vais parler de Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, et Dieu dans Son peuple. Et maintenant, je peux en prendre une autre douzaine, mais j’aimerais me baser sur ces quatre choses pendant les trente prochaines minutes, Dieu voulant.
Prenons d’abord maintenant Dieu dans Son univers. Qui a créé l’univers ? On nous dit qu’il est suspendu dans l’espace. Comment cela peut-il tourner si parfaitement, plus parfaitement que n’importe quel appareil ?
26 Je porte une montre de 300 dollars qui m’a été offerte par docteur Guggenbuhl en Suisse. Il me l’a donnée parce qu’elle a une alarme, pour m’en servir lors des interviews et autres. Et c’est une… la Vulcain Cricket, l’une des meilleures que la Suisse fabrique. Mais cependant, elle connaît du retard, elle prend de l’avance. Ce n’est pas parfait. Tout ce que l’homme fait est imparfait ; mais tout ce que Dieu fait est parfait. Voyez ?
27 Remarquez, comment peut-Il amener ce monde à tourner parfaitement ? Le soleil, toujours à temps, il avance comme ça, année après année, jour après jour ; il tourne autour de l’Equateur, il tourne sur son orbite. Et tout, Il a créé ces étoiles et autres, de telle manière qu’on peut prédire l’éclipse de la lune à la minute près vingt ans avant. Si parfait…
Et qu’est-ce qui maintient cela là-haut ? Le haut, c’est où ? Le bas, c’est où ? Que savons-nous ? Ceux qui sont au pôle Sud par rapport à nous, ils regardent en cette direction-là, disant que c’est le haut. Et nous, au pôle Nord, nous regardons dans cette direction-là, et là, c’est le pôle Sud. Qu’est-ce qui est vrai ? Combien cela évolue parfaitement ! Jetez n’importe quoi en l’air et voyez si ça fait deux tours sur place sans quitter son orbite. Mais Dieu maintient tout l’univers si parfaitement sous Son contrôle. Nous croyons cela, que c’est Dieu qui le fait. Aucune autre puissance, rien d’autre ne peut le faire en dehors de Dieu, c’est Dieu seul.
28 Et êtes-vous déjà allé ici en mer, pour contempler cette vaste mer en furie, ces grandes vagues blanches qui viennent se fracasser là, furieuses ? Vous savez, presque les quatre cinquième de la terre sont couverts par l’eau ; et une fois, toute la terre était couverte par l’eau. Combien cela aimerait passer là si c’était possible ! Mais, remarquez, cela ira jusque là.
Pourquoi ? Dieu a placé un surveillant sur ça. C’est la lune. La lune contrôle… Dieu l’a placée là pour contrôler la mer. Si jamais cette lune quittait son orbite de quelques pouces, le monde entier serait couvert d’eau en un instant. Observez quand elle détourne la tête pour voir ce qui se passe de l’autre côté de la terre, le soir, quand… les matins et autres, comment la marée monte.
Et ça vient une fois de plus ici avec furie, mais quand le surveillant dit là : « Voici tes limites. Tiens-toi là même. » Et cependant, il y a assez d’eau là, avec la courbure de la terre, pour couvrir le tout. Mais Dieu exerce un contrôle. Amen. Oh ! Que Tu es grand, que Tu es grand. Comment Il s’y prend ! Comment Il… c’est au-delà de notre entendement. Oh ! comme nous pouvons passer des heures là-dessus !
29 Passons à autre chose. Observons les fleurs, comment elles vivent, meurent et ressuscitent. Vous pouvez prendre l’herbe en hiver et couler un béton dessus. Où trouve-t-on le plus d’herbes l’été prochain ? Juste autour des bordures de cette marche. Pourquoi ça ? C’est cette vie qui est… que vous avez cachée sous ce béton. Mais quand ce soleil qui contrôle cette vie botanique, s-o-l-e-i-l, se met à briller, vous ne pouvez pas cacher cette vie-là. Elle apparaîtra directement, elle se frayera un chemin, redressera la tête pour la gloire de Dieu. Est-ce vrai ?
Vous ne pouvez pas cacher la vie. Peu importe… On peut vous enterrer sous la mer, on peut… Où que vous soyez, vous allez de toute façon répondre. Quand le F–i–l–s apparaît, le Fils de Dieu, toute la Vie Eternelle va se lever avec Lui, parce qu’Il est la Vie Eternelle, et Il la donne à ceux à qui Il veut La donner.
30 Et maintenant, observez comment Dieu vit dans la fleur, comment Il vit dans les feuilles de l’arbre ; comment ça tombe, celles-ci se détachent, descendent (c’est la sève qui descend dans les racines), il y a une Intelligence qui contrôle cela. Elle descend se cacher dans les racines pendant l’hiver pour revenir au printemps, produisant des fruits et autres. Comment cela se passe-t-Il ? Cela dépasse ma connaissance. Ce que… Il doit y avoir une Intelligence quelque part qui contrôle cela. Ça ne peut pas se faire de soi.
Il n’y a rien qui dira à ce pêcher-là, à ce poirier : « Dis donc, l’hiver arrive, on est mi-août ; vous, toutes les feuilles, détachez-vous de là très vite. Vie, descends te cacher dans les racines, sinon tu mourras. » Elle ne sait pas faire cela de soi. Il y a une Intelligence qui contrôle cela, la plus haute Intelligence qui existe : Dieu.
Eh bien, si Dieu peut dire à une feuille, à la vie de cette feuille-là de la quitter, de descendre là et d’y rester, ou à la vie de quitter le sommet de l’arbre et de descendre dans les racines, ne peut-Il pas révéler les secrets des coeurs de gens à Son serviteur ? L’intelligence de Dieu ! Eh bien, tout a été fait avec intelligence. Dieu est la super Intelligence.
Observez les canards, les–les animaux, comment ils sont tous contrôlés par Dieu.
31 Mon fils et moi étions récemment à Bombay pour une série des réunions. Quand nous y sommes arrivés, je lisais un journal. C’est un pays bilingue, et ainsi c’était publié en anglais. Et il y était dit : « Je pense que le tremblement de terre est terminé. »
Quelques jours avant cela… Vous savez, l’Inde, ce n’est pas comme notre pays. Nous, nous avons de belles clôtures en treillis. Eux utilisent des pierres pour faire leurs clôtures, et ils se construisent des tours et autres. Il fait très chaud, c’est proche des zones là-bas, vous savez, de l’Equateur. Alors, les–les brebis et les troupeaux, l’après-midi, viennent se tenir autour de ce mur, et ils se mettent à la–à l’ombre. Et les petits oiseaux construisent leurs nids dans les murs.
32 Alors, un jour, quelque chose est arrivé. Tous les petits oiseaux se sont envolés (personne ne savait pourquoi), ils se sont éloignés de ces murs : ils sont allés on ne savait pas où, ils se sont perchés dans des arbres quelque part. Ils n’étaient pas revenus à leurs nids, et le bétail n’était pas rentré.
Tout le monde disait : « Il y a quelque chose qui ne va pas ; ce bétail et ces brebis se tiennent là, appuyés les uns contre les autres sous ce soleil ardent, là loin au milieu des champs. » Ils ne voulaient pas rentrer. On se demandait pourquoi.
Et le lendemain, c’était la même chose. Le troisième jour, ils ont fait la même chose. Puis, un tremblement de terre a secoué cet endroit, le faisant voler en éclats. Les murs se sont écroulés. Si ce bétail et ces brebis s’étaient tenus sous cela, ils seraient morts. Les petits oiseaux auraient été écrasés. Le lendemain, rien n’était arrivé ; et puis, le cinquième jour, alors les petits oiseaux et autres ont commencé à revenir. Le tremblement de terre était terminé.
33 Ne voyez-vous pas ? C’est… Le même Dieu qui avait pu les conduire à entrer dans l’arche, du temps de Noé, est le même Dieu qui peut les amener à s’éloigner du danger. Eh bien, si Dieu, par l’instinct dont Il dote un oiseau, avertit celui-ci de s’éloigner de ces murs qui vont s’écrouler, combien devrons-nous, par l’inspiration du Saint-Esprit, fuir loin de ces murs ecclésiastiques très élevés qui sont tenus de s’écrouler. Eloignez-vous-en. Allez vite auprès de Dieu. N’inscrivez pas votre nom dans un registre. Soyez né de nouveau, rempli du Saint-Esprit.
Dieu dans la nature. C’est Dieu qui donne cette nature aux petits oiseaux. Il croit en cela, il–il se confie en cela.
34 Il n’y a pas longtemps, j’étais là au Canada, et il y avait ces canards là-bas, là dans un étang, et comment ils–ils tournoyaient dans cet étang. Ils peuvent être là maintenant. Le Seigneur voulant, dans environ–dans environ un autre mois, j’entreprendrai une tournée de chasse là. Cela… De petits canards viennent du Sud, là loin de la Louisiane, de l’Alabama, du Texas, des champs de riz, et ils s’envolent jusqu’au Canada. Ils ont leurs canetons là dans les marées, les marécages, ou plutôt–ou plutôt les lacs.
35 Eh bien, voici un petit canard. Il est né là même sur ce lac, né un printemps. Il n’a jamais quitté cet étang. C’est tout ce qu’il sait : Il est né là même. Mais une nuit, une crête blanche apparaîtra là sur une montagne là, la neige frappera cette montagne, cette brise froide traversera la vallée.
Ce petit canard s’avancera là en plein milieu de cet étang, il redressera son petit bec en l’air, il criera quatre ou cinq fois, et chaque canard sur l’étang s’avancera droit vers lui. Pourquoi ? Il se lèvera du coup de cet étang et partira, sans boussole ni rien d’autre, droit vers le Texas, de toutes ses forces, vers les champs de maïs. S’il reste plus longtemps, il gèlera. Ils mourront.
Il n’a jamais quitté cet endroit-là. Comment sait-il où aller ? Il se confie à l’instinct dont Dieu l’a doté. Et si un canard a assez de sens pour s’éloigner du danger et du froid, combien l’église, par la puissance du Saint-Esprit et la résurrection de Christ, devrait-elle s’éloigner d’un credo mortel ! Voyez-vous ce que je veux dire ? L’instinct.
36 Une fois, je labourais avec papa. Les chevaux continuaient à s’ébrouer, alors j’ai demandé : « Papa, c’est quoi ? Y a-t-il un coyote là derrière ? »
Il a répondu : « Non, fils. L’orage arrive. »
J’ai dit : « L’orage ? » J’étais monté sur un vieux tracteur. Beaucoup parmi vous savent ce que c’est.
J’ai demandé : « L’orage ? » J’ai dit : « Il n’y a aucun nuage nulle part. »
Il a dit… Il s’est arrêté (je n’oublierai jamais ce vieil homme), il a fait sortir son mouchoir rouge, il s’est essuyé la sueur au front. Il a dit : « Billy, tu as beaucoup à apprendre, fils. » Il a dit : « Tu vois, le Tout-Puissant a doté ce cheval d’un instinct de sorte qu’il puisse se protéger. » Il a dit : « L’orage arrive quelque part, et il peut flairer cet orage-là. »
Je me suis dit : « Papa, ha ! » Je–j’ai dit : « Très bien. » Et je n’avais pas fait deux tours de labour de plus qu’il nous était difficile de faire avancer les–les chevaux assez vite : Les éclairs, les tonnerres et tout, l’orage était là. Ils avaient perçu cela avant que cela arrive.
Et si Dieu peut doter un cheval (vous parlez du sens d’un cheval), peut doter un cheval d’un instinct et d’assez d’intelligence pour savoir comment se protéger du danger, combien devrions-nous, par l’inspiration du Saint-Esprit, fuir pour nous mettre en sécurité quand nous voyons un temps comme celui-ci arriver! Oui. « Montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Oh ! la la ! Comme je pourrais m’attarder là-dessus !.
37 Prenez une vieille truie, elle amène ses petits sur le flanc nord d’une colline. Et vous lisez le reporteur–le reporteur des nouvelles à la radio, ou plutôt dans les journaux, il dira : « Demain, il fera beau, ce sera une belle journée. » Et cette vieille truie déplacera ses petits du flanc nord vers le flanc sud de la colline. Faites attention. Il en sait plus à ce sujet que tous les journaux et tous les reporteurs du monde. Faites attention, il fera froid.
Observez quand vous vous mettez à chasser les lapins et que vous les voyez s’enfoncer sous un tas de broussailles et autres comme cela, se trouver une cachette, se terrer dans des trous ; et le reporteur dit qu’il fera un beau temps. Ne croyez pas cela. Ce lapin en sait plus à ce sujet que tous ces gars mis ensemble. Il se confie en l’instinct dont Dieu l’a doté. C’est Dieu qui fraye une voie pour Sa création. Combien plus élevée est la créature humaine par rapport à la créature animale ! Combien plus agissant est le Saint-Esprit pour l’église que l’instinct ne l’est pour un canard, ou pour un cheval, ou n’importe quoi. Je peux passer deux heures là-dessus.
38 Encore une chose que j’aimerais aborder. C’est là que j’ai trouvé Dieu au départ. C’était ma première Bible, de voir qu’il devait y avoir quelque chose à la base de cela. Dieu est dans Son univers. Combien j’aime les couchers du soleil : je me tiens là, j’observe le coucher du soleil et je pleure ; je le vois se lever et je pleure. J’aime ça.
Hier soir, j’ai fait remarquer que j’étais un chasseur. J’aime la chasse. J’ai chassé depuis ma tendre enfance. J’ai chassé dans le monde entier : En Afrique, en Inde et partout. Beaucoup parmi vous connaissent Bud Branham dans le Rainy Pass Lodge à Anchorage, Alaska ; seize avions y vont. C’est mon cousin. Nous descendons d’une lignée de chasseurs et nous aimons ça. Cela est bien en nous. Nous aimons la chasse.
Autrefois, j’allais dans le Colorado, là où je rassemblais du bétail pendant longtemps dans un ranch. Et là, on les faisait entrer et sortir lors des rassemblements… Monsieur Jefferies, peut-être qu’il est assis ici même cet après-midi, il habite juste ici dans l’Idaho pour le moment.
Ainsi donc, lui et moi, nous avions l’habitude d’aller là ensemble chasser, chasser l’élan. J’aime les chasser. Nous en avions environ 80 dans un troupeau là derrière. Nous abattions juste ce que… un chaque année, selon que nous en avions besoin, et le troupeau grandissait. Ainsi donc, monsieur Jefferies est un véritable homme de bois. Il savait comment chasser. Il connaissait tous les coins et recoins.
J’aidais à donner du sel au bétail, je les faisais entrer là, les rassembler et tout. Je connaissais chaque coin là dans le Continental Divide [Ligne de partage des eaux dans les montagnes Rocheuses], on contournait là, on traversait le Berthoud Pass, on descendait, puis on traversait le Rabbit Ear Pass. On a une vue panoramique du Continental Divide. Le Troublesome River fait paître de ce côté-ci, et l’Association Hereford fait paître dans cette vallée, et il y avait une fourche à l’est et une autre à l’ouest.
Nous remontions la fourche de l’est, nous attachions nos chevaux, nous nous séparions, et nous descendions directement la fourche de l’ouest, étant séparés par des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres ; peut-être que nous ne nous voyons pas plusieurs jours durant, pendant qu’on chassait.
39 Il y a une année, je chassais là-bas. J’étais monté très haut, aussi haut que possible, j’étais assis là un soir, alors que le soleil se couchait. Et, oh ! la la ! Vous parlez de Dieu ! J’étais là-haut un jour. Il faisait sec. L’élan n’était toujours pas descendu. Il n’y avait pas assez de neige et autres pour les contraindre à descendre. Ce sont des animaux sauvages. Ils restent là-haut parce qu’ils ne veulent pas descendre près de la civilisation. Parfois, il faut la neige et autres pour les contraindre à descendre.
Alors, quand… j’étais là-haut, me promenant et contemplant. Et j’avais attaché mon cheval là loin ce matin-là, j’ai gravi jusqu’à la lisière de la forêt, décrivant un grand cercle, je suis descendu vers ce que nous appelons le Lost Canyon, descendant dans cette direction-là. Aucun novice n’y arrive ; eh bien, c’est trop éloigné pour lui.
Alors, je me promenais là très loin. Et j’avais mon fusil, je marchais là, et un–un orage a éclaté. Vous savez comment ça se passe là-haut dans les montagnes. L’orage éclate, et ensuite il neige, et puis il dégèle, et le vent souffle, le soleil brille. Toutes sortes de temps en octobre, là-haut ; ça change tout le temps. Il n’y avait donc pas assez de neige pour faire descendre les élans ; alors, je me tenais près de la lisière de la forêt.
40 Et je suis arrivé là où il y avait des arbres abattus par le vent, là où un ouragan avait tordu les arbres et les avait entassés. Je suis monté dessus. Puis, il y eut un très puissant orage et il s’est mis à pleuvoir. Je me suis caché derrière un arbre, je me suis abrité comme ceci, derrière un arbre, jusqu’à la fin de l’orage. Et je me tenais là, je commençais pratiquement à dormir. Les vents soufflaient et tout, et… On pouvait entendre Dieu parler dans le mugissement de ces pins. Je me suis dit : « Ô Dieu ! que Tu es grand ! » Et après l’orage, je me suis tenu un tout petit peu là, on dirait un enfant. J’ai failli m’écrouler à deux ou trois reprises. J’étais un peu mouillé.
Alors, je… Il soufflait un vent très fort, alors j’ai quitté de derrière… Je me suis dit : « Gloire à Dieu ! Oh ! comme c’est merveilleux d’être ici en haut, d’être seul avec Dieu ! » Ça faisait alors deux jours que je n’avais vu personne là, alors… Des centaines… On était de toute façon à quarante miles [64 km] du chemin de fer. On est loin des automobiles, de l’essence, des cigarettes, de toutes ces histoires puantes qu’on appelle « civilisation. » Je me suis dit : « C’est merveilleux de se retrouver ici. »
41 Je contemplais le coucher du soleil ici en Oregon, de ce côté-là. Et il y avait un très gros et bel oeil placé là. Et je me suis dit : « C’est vrai. Son oeil veille sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. » Vous pouvez voir Dieu partout, si seulement vous regardez tout autour. Il est tout autour de vous, partout. Il est dans les fleurs, dans la nature, partout. Je L’ai vu là.
Alors, il m’est arrivé de regarder, et j’ai entendu un vieux coyote hurler là sur une colline. Son compagnon lui a répondu là tout en bas. Eh bien, vous parlez de la profondeur qui appelle la profondeur ! On entend ce cri du coyote ou ce loup des bois, cela enflamme simplement mon âme. Je l’entends hurler là. Il avait perdu sa compagne, et celle-ci lui répondait, là tout en bas.
Et je me suis dit : « Ô Dieu, moi aussi, j’ai un Compagnon. Un jour, je L’appellerai et Il me répondra. » Je me tenais là et je me suis dit : « Ô Dieu, Te voilà ! »
J’ai entendu un sifflet là, c’était le troupeau d’élans que je cherchais à attraper. Le gros et vieux mâle a lâché un long cri, un sifflet comme cela. Ce que… L’orage avait séparé les élans là-haut, et il s’était égaré de son troupeau ; alors il l’appelait. Je me suis dit : « Ô Dieu, Tu habites ici. C’est vrai. Te voici. » Il était là dans le troupeau d’élans, Il était là dans l’appel du loup.
42 Puis, il m’est arrivé de regarder. Et là, le soleil était apparu, et les arbres à feuilles persistantes avaient gelé, à ce vent froid ; il y avait un arc-en-ciel à travers le canyon. J’ai dit : « Il est là dans l’arc-en-ciel. Amen ! Il est là. Voilà l’alliance. Il ne détruira plus jamais cela par l’eau. Il l’a promis. »
Et il y a aussi un arc-en-ciel, dans Apocalypse 1, au dessus du Fils de Dieu ; et les sept chandeliers d’or au-dessus de l’Eglise, c’était un arc-en-ciel. Il avait l’aspect de la pierre de jaspe et de sardoine, le Premier et le Dernier, Celui qui était, qui est et qui vient. Oh ! la la ! Oh ! la la ! Oh ! la la ! Partout où vous regardez, vous pouvez voir Dieu si seulement vous ouvrez vos yeux. Regardez tout autour. Il est partout.
43 Je me tenais là, et tout d’un coup, un drôle de petit écureuil de pin… Combien parmi vous de l’Oregon connaissent ce que c’est ? C’est un policier de bois, mais il fait trop de bruit pour rien. Il est monté là d’un bond et s’est mis à jacasser : « Chat, chat, chat. Chat, chat, chat. »
Alors, je me suis dit : « Qu’y a-t-il, toi, petit animal ? Je ne vais pas te faire du mal. » Ainsi donc, l’arc-en-ciel, j’ai de nouveau regardé cela, et j’ai dit : « Gloire à Dieu ! » et je contournais et contournais l’arbre de toutes mes forces tout en criant. Et il m’a simplement regardé et a juste jacassé : « Chat, chat, chat. »
Je me suis dit : « T’ai-je dérangé ? J’adore ton Créateur. N’aimes-tu pas cela ? Laisse-moi te montrer encore comment ça se fait. » Et je contournais une fois de plus l’arbre. Si… On penserait qu’on avait là quelqu’un sorti d’un asile de fous, je pense, si quelqu’un était… Cela m’importait peu. J’adorais Dieu. Je L’avais vu, je L’avais entendu partout. Vous pouvez Le voir si seulement vous regardez tout autour. Il est réel.
Et je contournais et contournais cet arbre de toutes mes forces, louant Dieu, avec les mains levées et criant : « Alléluia ! » Je martelais la terre tout en contournant l’arbre, je contournais comme un fou, mais je passais, je laissais échapper une grande pression. Je passais un bon moment.
Je me suis dit : « Oh ! Il fait bon être ici. ‘Construisons trois tabernacles.’ Restons bien ici en haut, c’est un merveilleux endroit où rester, dans la Présence de Dieu, dans Son univers. » L’observer dans Son univers, Son coucher du soleil, Son arc-en-ciel, l’appel de l’élan. Tenez, Dieu est partout ici.
44 Et je me suis dit : « Toi, petit audacieux, pourquoi m’as-tu interrompu alors que j’adorais mon Dieu ? » Je le voyais perché sur cette souche, ou sur cet arbre abattu par le vent, jacassant : « Chat, chat, chat », sa petite queue dressée sous lui, comme cela. « Chat, chat, chat, chat. »
Je me suis dit : « Qu’y a-t-il avec toi ? Tu–tu penses que j’agis drôlement ? » Mais je l’observais. Il avait sa petite tête penchée vers le bas, les yeux ressortis, regardant en bas dans ce buisson-là.
Il ne criait pas du tout à mon intention. Le vent avait fait descendre un aigle là, un de ces gros aigles bruns de Colorado. Et il était… Cet aigle pouvait l’emporter, vous savez ; alors, il–il avait peur de cet aigle-là. Il ne faisait pas cas de moi, mais il avait peur de cet aigle-là.
Ce gros aigle a fait un bond là, et je me suis dit : « Oh ! la la ! Maintenant, je Te vois là, ô Dieu ! Je Te vois, je T’entends là en bas, je T’entends dans l’appel, je Te vois tout autour, partout, je Te vois dans le ciel, je Te vois dans l’arc-en-ciel, je Te vois partout. Mais maintenant, je me demande si Tu peux être dans cet aigle-là. Pourquoi a-t-il interrompu mon adoration ? »
45 Et j’ai observé cet aigle pendant un petit instant. Je me suis dit… Eh bien, j’ai vu ses gros yeux gris me regarder, il a regardé ce drôle de petit écureuil de pin, puis il m’a regardé. Je l’ai admiré parce qu’il était brave. Il n’avait pas peur. Je déteste un lâche. Je déteste quelqu’un… non pas détester la personne, mais son attitude, qu’elle peut prendre dans l’église, crier comme les autres et sortir. Et quand la véritable confrontation arrive, vous avez honte de vous dire pentecôtiste ; vous avez honte d’accepter que vous avez été guéri par la guérison divine. Oh !
Dieu ne peut pas utiliser pareille chose. Il veut des soldats. Il veut quelqu’un qui peut dire, comme Paul : « J’adore le Dieu de nos pères selon la voie qu’ils appellent une secte. » Il veut des soldats, des gens qui ont une colonne vertébrale, pas un bréchet. Il veut quelqu’un qui a assez de courage et assez de bravoure pour se tenir debout.
46 J’ai dit : « Oui, je vois Dieu dans cet aigle-là. Il n’a pas peur. Il n’a pas du tout peur. » Je me suis dit : « Je verrai combien il a peur. » J’ai dit : « Dis donc, ami, tu sais que je peux te tirer dessus ? » Quand ma voix a retenti, il m’a regardé de très, très près et a roulé ses gros yeux. Je commençais à le voir bouger ses plumes, vous savez, avec son… les redresser. Je me suis dit : « Te voilà. Te voilà. Dieu lui a donné deux ailes pour se tirer d’affaires, s’éloigner du danger, et il a confiance dans ces ailes, ce moyen pour s’échapper que Dieu lui a donné. Il vérifie que ces ailes sont tout à fait en état pour s’enfuir. » Très bien.
Quelqu’un m’a dit une fois : « Frère Branham, n’avez-vous pas peur de commettre une faute là sur l’estrade ? N’avez-vous pas peur que quelque chose vous arrive là sur l’estrade ? »
Oh ! non ! Tant que tout est en bon état de fonctionnement (voyez ?), c’est parfait. Ne vous en faites pas. C’est Lui qui donne la promesse.
47 Ce vieil aigle bougeait ses ailes, les battait comme cela ; je me suis dit : « Oh ! Oui, et voilà. » Et j’ai tendu la main pour prendre mon fusil. Il a sauté, il m’a regardé comme cela, fixant son regard droit sur moi. Eh bien, il savait que, grâce à son habilité, il pouvait se servir de ces ailes et se retrouver dans cet arbre avant que je puisse le viser. Il le savait, et il avait confiance en cela. Il n’avait donc pas peur.
Pourquoi devrions-nous avoir peur, quoi qu’il advienne ? Dieu nous donne le Saint-Esprit. « Voici, Je suis avec vous tous les jours, même jusqu’à la fin du monde. » De quoi avons-nous peur ? Dieu vous a appelé avant la fondation du monde, Il a inscrit votre nom dans le Livre de Vie de l’Agneau. L’Agneau a été immolé avant la fondation du monde. Votre nom a été inscrit dans le Livre avant la fondation du monde. C’est la Bible qui le dit.
La Bible dit que l’antichrist, dans les derniers jours, séduirait tous les habitants de la terre dont le nom n’était pas inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau depuis la fondation du monde, non pas depuis le dernier réveil, mais depuis la fondation du monde. Vous y êtes. Vous savez donc que vous vivez au-dessus. Vous êtes dans quelque chose. Vous avez reçu le Saint-Esprit. De quoi avez-vous peur ? Amen. Dieu dans Son univers, je crois cela, pas vous ?
48 J’ai observé cet animal-là pendant quelques minutes, ce petit tamia perché là, faisant… ou un petit ta-… C’est comme ça que nous les appelons chez nous. C’est un petit, à vrai dire, un petit écureuil de pin, jacassant : « Chat, chat, chat. Chat, chat, chat. »
Cet aigle en avait eu marre. Il ne voulait simplement plus passer son temps avec lui ; alors, il a simplement fait un très grand bond, comme cela, il a battu ses ailes à deux reprises environ, et il était au-delà des arbres. Il a simplement disposé ses ailes. Il ne les a plus battues. Il les a simplement disposées. Et, à chaque coup de vent, il montait plus haut. A chaque coup de vent, il montait plus haut. Sans bouger une plume, il savait bien comment disposer ses ailes. Je l’ai observé. J’ai laissé tomber mon fusil. Je l’ai regardé. Il devenait de plus en plus petit jusqu’à disparaître de ma vue.
49 Je me suis dit : « Ô Dieu, c’est ça. C’est ça. Il n’est pas question d’adhérer à ceci, retirer vos papiers de tel endroit, par ici, d’adhérer à tel endroit, d’adhérer à ceci, d’adhérer à cela, de passer par une ligne de prière. Et Oral est de passage, vous passez par sa ligne, vous passez par celle d’un autre, vous passez encore par celle d’un autre. Ce n’est pas ça.
Il s’agit simplement de savoir comment disposer vos ailes de foi dans la puissance de Sa résurrection et, à chaque coup du Saint-Esprit, naviguez au-dessus de cela. Vous naviguez au-dessus de ce tamia perché là : « Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas » Cette créature terre à terre. Nous sommes des aigles. Alléluia ! A chaque coup du Saint-Esprit, nous nous éloignons du danger, naviguant du coup jusqu’à ce que nous ne puissions même plus entendre cela.
« Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. C’est de la télépathie mentale. Il y a quelque chose qui cloche. Notre église peut faire ça. C’est nous les plus grands. C’est nous la plus grande organisation. » Continuez simplement à naviguer au-dessus de cela. » Disposez simplement vos ailes et dites : « Jésus-Christ, je T’aime. J’ai confiance en Toi. » Et gardez ce saint et vieux Livre à deux ailes ici et continuez simplement à vous envoler (Alléluia !), car Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Amen.
50 Dieu dans Son univers… Croyez-vous qu’Il est dans Son univers ? Vous Le voyez dans Ses oiseaux, vous Le voyez partout. Il nous faudra quitter très vite ce sujet pour aborder les autres. Nous pourrons passer tout l’après-midi sur « Dieu dans Son univers. »
Maintenant, abordons Dieu dans Sa Parole. Combien croient que Dieu est dans Son univers ? Levez la main. Très bien. Vous croyez maintenant que Dieu est dans Son univers. Maintenant, prenons Dieu dans Sa Parole.
Maintenant, la Bible dit, Jésus a dit que la Parole était une Semence qu’un semeur avait semée. Est-ce vrai ? Eh bien, vous d’ici, dans l’Oregon, quand vous semez vos produits de champ, que se passe-t-il ? Vous n’avez pas à sortir chaque matin déterrer cela, si vous les avez semés.
Si vous plantez du maïs et que chaque matin vous alliez déterrer cela pour regarder et dire : « Qu’est-ce qu’il y a dedans ? Je ne vois rien se passer. », cela ne croîtra jamais. Vous ne pouvez pas… vous déterrez cela. Vous devez confier cela à la terre. C’est sa place. Chaque fois que vous déterrez cela, vous lui causez du retard.
51 Ecoutez-moi. Je vais faire une forte déclaration. Chaque fois que vous regardez à vos symptômes, vous retardez votre guérison. Ne déterrez pas non plus cela. C’est confié à Celui qui a promis de guérir, Celui qui guérit les autres.
Quand vous passez par une ligne de prière et qu’on vous impose les mains, la Bible dit : « La prière de la foi sauvera les malades. » Ne dites pas : « Eh bien, voyons si je me sens un peu mieux, si mon coeur va un peu mieux, mes mains… » Ne faites pas ça. Vous retardez cela. Confiez cela à la terre, parce que c’est une semence.
Que fait une semence ? Regardez ce petit–regardez ce petit–ce petit pommier ici, vous qui cultivez beaucoup de pommes. Regardez ce petit pommier alors qu’il n’est pas plus que ce que nous appelons à l’est un brin, un petit arbre à peu près comme ça. Savez-vous que chaque pomme qui sera jamais sur cet arbre est là-dedans en ce moment-là même ? Si ce n’est pas le cas, d’où cela est-il venu ? D’où cela est-il venu ? Et ce pommier qui a… qui va vous produire des centaines de paniers de pommes, d’où cela est-il venu ?
Quand vous placez là cette petite plante d’à peu près cette taille, provenant juste d’une semence de pomme, et que vous placez cela là, chaque pomme qui sera jamais produite là-dessus s’y trouve alors potentiellement, chaque… des centaines de paniers de pommes que vous allez en cueillir, et ça n’a pas 1,7 cm de hauteur. Amen. Vous y êtes. D’où cela vient-il ? Ça se trouve donc dans le pommier.
52 Et quand vous êtes planté dans Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, planté en Christ, et que vous recevez en vous la Vie de Son Saint-Esprit, tout ce dont vous avez besoin tout au long du pèlerinage se trouve en vous en ce moment-là même, car vous devenez la Semence. Voyez-vous cela ? Dieu dans Sa Parole.
Maintenant, que doit faire un arbre ? Quand vous le plantez, tout ce que vous devez faire, c’est l’arroser, et puis, il doit s’abreuver. Les feuilles sont là-dedans, les pommes sont là-dedans ; les… tout est juste dans l’arbre. Mais il doit s’abreuver. Il doit s’abreuver outre sa mesure. Et au fur et à mesure qu’il s’abreuve, il pousse, il fait pousser des feuilles, il fait pousser des bourgeons, il porte des pommes. Mais il doit continuer à s’abreuver, s’abreuver, s’abreuver, pour faire pousser.
Et quand nous recevons une promesse de Dieu, qu’elle descend dans notre coeur, et que nous continuons à l’abreuver avec la foi, cela continue à pousser, à pousser. Alléluia ! Quand Christ est planté dans notre coeur, le Saint-Esprit, tout ce que nous faisons, c’est nous abreuver de la Parole de Dieu. Et cela porte le salut ; cela porte la guérison divine ; cela porte la gloire, cela porte tout ce dont nous avons besoin, et cela est juste en nous une fois que nous sommes plantés en Jésus-Christ.
53 Voilà mon entendement de Christ, comme étant de l’Eau. Il est l’inépuisable Fontaine de la Vie. Vous ne Lui demanderez jamais trop. Vous ne pouvez jamais croire en Lui pour une chose trop grande. Il prend plaisir à vous voir croire en Lui pour de grandes choses. Vous ne pouvez jamais dépasser cela.
Pouvez-vous vous représenter un petit poisson d’environ 1,7 cm, là en plein milieu de cet océan, disant : « Eh bien, un instant. Je ferais mieux de réfléchir là-dessus. Je ferais mieux de boire cette eau avec beaucoup de parcimonie parce que je pourrais l’épuiser cette année. » Eh bien, si vous pouvez vous représenter cela, alors essayez d’épuiser la Fontaine de la bonté de Dieu pour vous.
Pouvez-vous simplement vous représenter une petite souris d’environ 1,7 cm, dans de grands greniers de–de l’Egypte, disant : « Je ne mangerai qu’un grain par jour. Je ferais mieux de m’allouer un grain par jour, parce que je risque d’être à court avant la prochaine récolte » ? Eh bien, oh ! la la ! que fait-il ? Il se prive lui-même.
C’est exactement ça le problème de l’église aujourd’hui, en adoptant les crédos et les dogmes de l’église, en essayant de sucer de cela, plutôt que de recevoir la Parole de Dieu et se réjouir de la plénitude du baptême du Saint-Esprit et des choses de Dieu. Pourquoi ? Sa Parole est une semence, et cette Parole se reproduit selon Son espèce.
54 Eh bien, nous venons de connaître un grand réveil qui a balayé le pays. Ça fait pratiquement 15 ans qu’il est en cours. Qu’avons-nous récolté ? Nous avons récolté une bande de nouveaux membres. Oui. Pourquoi ? C’est l’espèce de semence que nous avons semée.
Rappelez-vous, la pluie tombe sur la terre pour l’abreuver, la préparer pour ce pour quoi elle est préparée. Et maintenant, rappelez-vous, si vous aviez un champ de blé ici, qu’il poussait et que ses petits épis s’inclinaient, chaque fois que vous verrez quelque chose de très robuste, c’est un prétentieux. Un épi plein et lourd s’incline toujours. J’espère que vous comprenez cela. Ainsi donc, observez…
Eh bien, mais la petite ivraie est là, pendant que la sécheresse sévit. Les gens prient pour avoir la pluie. Eh bien, ce petit blé fait : « Hein, hein ! » [Frère Branham imite le soupir. – N.D.E.] Cela ne peut simplement pas–cela ne peut simplement pas durer longtemps. Ça va mourir. La petite ivraie est tout aussi heureuse d’avoir de l’eau que possible.
Dieu envoie la pluie, et vous savez quoi ? Quand il pleut, ce petit blé se redresse et fait : « Gloire à Dieu ! » Il crie simplement les louanges à Dieu parce qu’il vient à la vie. Et la même eau fait pousser l’ivraie, la rend tout aussi heureuse, peut la faire crier tout aussi fort.
Eh bien, c’est ce que Jésus a dit dans… Si vous voulez lire cela, c’est dans Hébreux, chapitre 6. Je n’ai pas le temps d’aborder cela, car le temps nous échappe. « La pluie qui tombe souvent sur la terre, a dit Jésus. La pluie tombe sur les jutes et les injustes. »
55 Nous pouvons voir des gens crier, parler en langues, danser par l’Esprit et tout comme cela. Ça ne veut cependant pas dire qu’ils ont la chose. Oh ! non ! J’en ai vu beaucoup parmi eux faire cela et sans avoir la chose. Mais c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Le fruit : le Saint-Esprit, croire la Parole de Dieu et manifester la Parole de Dieu.
Cela nous conduit à la pensée suivante : Dieu dans Son Fils. Croyez-vous que Dieu est dans Sa Parole ? Oh ! comme nous pourrons… J’ai noté ici une douzaine de passages des Ecritures sur la façon dont Dieu s’est manifesté par Abraham, par différentes personnes comme cela, montrant qu’Il existait. Mais de peur que nous… Combien croient que Dieu est dans Sa Parole ? A vrai dire, Il est la Parole. Maintenant, Dieu dans Son Fils. Croyez-vous que Dieu était dans Son Fils. Il était la manifestation… [Espace vide sur la bande – N.D.E.]
56 Il est écrit : « Vous sondez les Ecritures, car vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle : ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. » Que de fois cette semaine nous avons examiné cela, à plusieurs reprises, pour montrer qu’Il était la Parole. Vous voyez donc la nature, la Parole, le Fils. Tout cela aboutit au même Dieu ; en fait, c’est le même Dieu oeuvrant par divers canaux.
Jésus était Dieu manifesté dans la chair. Il était Dieu, la Parole. Chacun de nous croit que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même. Jésus est le Fils de Dieu, c’est-à-dire le corps, et Dieu était l’Esprit qui habitait dans ce Tabernacle qu’Il s’était créé dans le corps d’une vierge. Dieu…
C’est pourquoi Il a dit ici : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu ? Celui qui M’a vu a vu le Père. » En d’autres termes : « Vous voyez le Père agir au travers de Moi. Dieu est Esprit. Ceux qui L’adorent doivent L’adorer en Esprit et en Vérité. » Voyez ? Dieu est Esprit. Et nous voyons ici que la Parole a été rendue manifeste. Nous trouvons cela dans I Jean, aussi dans Jean 11, il y est dit que… et aussi dans Jean 5:24, nous trouvons plusieurs passages. Jean 14, Jésus a dit : « Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. » Pourquoi ? C’est la Parole rendue manifeste en eux.
57 Il y a quelque temps, je prêchais, j’exaltais… Et une femme, membre d’une autre église… Je n’aimerais pas mentionner les noms des églises, des dénominations ; mais cette femme était membre d’une église qui croyait dans la guérison mentale. Ils croient que le–que le diable est une pensée, et que Dieu est une pensée, que vos–vos pensées, c’est tout ce qu’il y a. Ils nient la divinité de Jésus-Christ en ce jour-ci où les gens cherchent à faire de Lui juste un homme.
Eh bien, Il était plus qu’un homme. S’Il n’était qu’un homme, nous sommes tous perdus. Il était Dieu, rien de moins que Dieu. Il était Dieu manifesté dans la chair : Jéhovah, le Père, habitant dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même.
C’est pourquoi nous avons reçu la commission là, dans Saint Matthieu : « Baptisez-les au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Suivez. Non pas trois dieux, trois manifestations du même Dieu. Dieu le Père était la Colonne de Feu. Cela a été fait chair et a habité parmi nous : Dieu le Fils. Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, maintenant, le même Dieu, le Saint-Esprit en nous. Trois offices : Père, Fils et Saint-Esprit. C’est le même Dieu, non pas trois Dieux ; un seul Dieu qui a accompli trois offices, trois manifestations. Amen !
Oh ! dans quel monde nous vivons ! Remarquez, c’est parfait. Eh bien, quand Il était ici sur terre…
58 …?... Cette femme a dit : « Monsieur Branham, a-t-elle dit, j’apprécie vos prédications, mais je trouve un seul défaut chez vous. »
J’ai dit : « Lequel ? » Elle a dit : « Vous vantez trop Jésus. »
« Oh ! ai-je dit, si c’est ça mon unique défaut, je–je vous remercie assurément, madame, si c’est tout le mal que vous pouvez trouver en moi. » J’ai dit : « J’espère qu’il en sera de même pour Dieu, lorsque j’irai à Sa rencontre et qu’Il ne trouvera que ça, que je vante trop Son Fils, que c’est unique défaut que j’avais. »
Et elle a dit : « Eh bien, vous avez dit que vous étiez fondamentaliste, que vous ne dites que ce que dit la Bible et que vous n’ajoutez rien… »
J’ai dit : « C’est exact. Je le soutiens encore. »
Elle a dit : « Si je peux vous prouver par votre propre Bible qu’Il n’était pas Dieu… Vous faites toujours de Lui Dieu. »
J’ai dit : « Il–Il était… S’Il n’était pas Dieu, Il était le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu, et nous sommes tous dans le péché. Et s’Il n’est qu’un homme ordinaire, alors n’importe quel homme aurait pu mourir, l’un pour l’autre. Il n’était rien de moins que Dieu. » C’est exact.
59 Lorsqu’Il montait au Calvaire ce jour-là, ces petites taches rouges sur Son manteau ont toutes formé une seule tache ; l’abeille de la mort Le piquait, bourdonnant : « Cette fois-ci, je L’ai eu. » On a placé un lambeau sur de Son visage et on L’a frappé à la tête. Vous savez, Il pouvait discerner les pensées. Ils ont dit : « Dis-nous qui T’a frappé et nous croirons en Toi. » Ils Lui ont craché au visage, ils Lui ont arraché une poignée de barbe.
Le diable disait : « Cette fois-ci, je L’ai eu. » Et pendant qu’Il gravissait la colline, il a dit : « Ça ne peut pas être Dieu », disait le diable. « Ça ne peut pas être Dieu. Il ne tolérerait jamais pareille chose. »
Et je peux Le voir monter, Son petit corps frêle tombant comme cela alors qu’Il gravissait en titubant la colline, cette abeille bourdonnant autour de Lui, le bourdonnement de la mort juste dans Ses veines, sachant que dans peu de temps, Il allait mourir. Cette abeille a dit : « Cette fois-ci, je L’ai eu. »
Le diable disait : « Vas-y, mort ; attrape-Le. C’est tout ce qu’il y a. Il n’est rien. Il est juste comme tous les autres. Il va mourir. Enfonce ton aiguillon là-dedans, et Il mourra. »
60 Mais regardez, frère, une fois que l’abeille enfonce donc son aiguillon très profondément, elle ne le retirera plus jamais. Elle n’aura plus d’aiguillon. On lui arrachera cet aiguillon. Chaque fois que l’aiguillon de la mort pouvait s’enfoncer dans un homme ordinaire, comme c’était un pécheur, l’abeille pouvait retirer cet aiguillon et piquer un autre homme.
Mais cette fois-là, elle a enfoncé son aiguillon dans la chair d’Emmanuel. Alléluia ! L’aiguillon de la mort a été arraché. Une abeille peut bourdonner et faire toutes sortes de bruit, ce vieux… et tout insecte qui enfonce donc assez profondément son aiguillon le perd. Et lorsque la mort a piqué le Fils de Dieu, elle a perdu son aiguillon. Il n’est pas étonnant que Paul ait pu dire : « Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô mort, où est ta victoire ? » Assurément, Il était plus qu’un homme. C’était Emmanuel, Dieu avec nous.
61 Et elle a dit : « Je vais vous prouver par votre Bible qu’Il n’était pas Dieu. »
J’ai dit : « Eh bien, faites-le-nous entendre. »
Elle a dit : « Dans Saint Jean, chapitre 11, la Bible dit que quand Jésus se dirigeait à la tombe de Lazare, Il pleura. »
Et j’ai dit : « Est-ce là votre Ecriture ? »
Elle a dit : « Oui. Il ne pouvait pas être Dieu et pleurer. »
J’ai dit : « Plus tard… Madame, vous savez quoi ? Votre argument est moins épais qu’un bouillon fait à base de l’ombre d’un poulet mort de faim. »
J’ai dit : « Eh bien, ça ne tient pas. »
J’ai dit : « Vous avez manqué de voir qu’Il était à la fois Dieu et homme. Il était Dieu-Homme. Dieu était en Lui. C’est exact. »
J’ai dit : « Laissez-moi vous poser une question. Il se dirigeait vers la tombe en pleurant. C’était un homme. Il pleure avec ceux qui pleurent. Il est triste avec ceux qui sont tristes. Il est heureux avec ceux qui se réjouissent. »
Mais quand Il est arrivé à la tombe, Il s’est tenu là, Ses petites épaules affaissées… La Bible dit : « Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards. » Il a dit : « Ôtez la pierre. » Il a redressé Ses petites épaules. « Lazare, sors. » Et un homme mort depuis quatre jours, pourri dans la tombe, revint à la vie et se tint debout. Ça, c’était plus qu’un homme. Amen ! C’était Dieu dans Son Fils. » Alléluia ! L’homme ne peut pas faire ça.
62 Il… J’admettrais qu’Il était un Homme lorsqu’Il descendait de la montagne ce soir-là ; Il avait eu faim là-haut. Il descendait chercher quelque chose à manger, Il a cherché partout dans l’arbre quelque chose à manger. C’était un Homme quand Il avait faim. Mais quand Il a pris cinq petits pains et deux poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans Son Fils. Croyez-vous cela ?
Il était un Homme quand Il était couché là à la poupe cette nuit-là et que la barque était agitée sous l’orage comme un bouchon de liège, alors que dix mille démons de la mer juraient de Le noyer. C’était un Homme qui était étendu là, endormi, fatigué, la vertu étant sortie de Lui. C’était un Homme. Mais quand Il s’est réveillé, qu’Il s’est avancé vers le bastingage, qu’Il a placé son pied là-dessus, qu’Il a levé les yeux et a dit : « Silence, tais-toi », et que les vents et les vagues Lui ont obéi, là, C’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans Son Fils. Amen ! Alléluia !
Il était un Homme quand Il criait sur la croix : « J’ai soif. Donnez-moi à boire. » Mais le troisième jour, quand Il a brisé les sceaux de la mort, du séjour des morts et de la tombe, et qu’Il est ressuscité, Il a prouvé qu’Il était Dieu. Amen !
63 Tout homme ou toute femme qui ait jamais abouti à quelque chose croit cela. Cela a ravi les coeurs des poètes au cours des âges. Si je pouvais faire venir sur la scène aujourd’hui quelqu’un qui avait cru cela… Je pense à Eddie Perronet. Vous tous, vous connaissez ce poète : Eddie Perronet. Personne ne voulait acheter ses poèmes. On ne voulait rien avoir à faire avec. Un jour, il pleurait, il est entré dans son bureau et a dit : « Ô Dieu, que puis-je faire ? » Il a saisi un stylo, il a composé le chant inaugural. Que dis-tu, Eddie Perronet ? Il a dit :
Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus
Que les anges se prosternent
Apportez le diadème royal,
Et couronnez-Le Roi de tous. Amen.
Un autre a dit :
Vivant, Il m’aima, Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin ;
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours
Un jour, Il viendra, ô glorieux jour.
Amen. Dieu dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même. Amen !
Vivant, Il m’aima; Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin.
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours.
Et un jour, Il viendra, ô glorieux jour.
Hoskins a écrit :
Quand je regarde la merveilleuse croix,
Où le Prince de gloire mourut ;
Je considère toute ma réputation comme une perte.
L’aveugle Fanny Crosby s’est écriée :
Ne me passe pas, ô Doux Sauveur,
Ecoute mon humble cri ;
Pendant que Tu appelles les autres,
Ne me passe pas.
Car c’est Toi la Fontaine de tout mon réconfort,
Plus que vie pour moi,
Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi ?
Ou qui d’autre au Ciel en dehors de Toi ? Amen. Amen.
64 Dieu dans Son Fils, croyez-vous qu’Il y était ? Il ressemblait à Dieu ; Il agissait comme Dieu ; Il a dit qu’Il était Dieu. Il a crié comme Dieu ; Il a guéri comme Dieu. Il est mort comme un homme, Il est ressuscité comme Dieu. Il était Dieu manifesté dans la chair ; Dieu était dans Son Fils. Croyez-vous cela ? Dieu était dans Son univers. Croyez-vous cela ? Dieu est dans Sa Parole. Croyez-vous cela ? Dieu est dans Son Fils. Croyez-vous cela?
Pouvez-vous Le voir en Christ ? Jésus a dit : « Quand vous Me voyez, vous voyez le Père. Pourquoi dites-vous : Montre-nous le Père ? » Dieu était dans le Fils, réconciliant le monde–le monde avec Lui-même. Maintenant, Dieu dans Son univers, croyez-vous cela ? Dieu dans Sa Parole, croyez-vous cela ? Dieu dans Son Fils, croyez-vous cela ?
65 Maintenant, Dieu dans Son Fils. Amen ! Là, vous avez Père, Fils et Saint-Esprit, le même Dieu tout le temps, condescendant. Autrefois, Il était Saint, l’homme se tenait loin de Lui, il ne pouvait pas s’approcher. Même si une brebis touchait la montagne, ou un veau, elle devait être transpercée. Quand Il s’est tenu au sommet du Sinaï et qu’Il a grondé de Sa voix, rien ne pouvait s’approcher, parce qu’il n’y avait pas de sacrifice en dehors de l’animal. Là, c’était Dieu au-dessus de nous.
Puis, Dieu condescendant, Il est descendu et nous L’avons touché. Dans I Timothée 3.16 : « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : car Dieu a été manifesté dans la chair, vu des anges, cru et reçu dans la Gloire. » Nous avons vu Dieu s’exprimer au travers de Son Fils, Jésus-Christ.
Maintenant, Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, maintenant Dieu en nous. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ, et tout ce que Christ était, Il l’a déversé dans l’Eglise : « Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je (et Je, c’est un pronom personnel) Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la consommation. » Alléluia ! Gloire ! « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »
Vivant, Il m’aima ;
Mourant, Il me sauva ;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin.
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours ;
Il n’est pas étonnant qu’il soit la Racine et le Rejeton de David, l’Etoile du matin, Celui qui était, qui est et qui viendra, Celui qui était mort et qui vit aux siècles des siècles, se manifestant après deux mille ans ; ça prouve qu’Il est ici. Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »
66 « Montre-nous le Père et cela satisfera. » C’était Dieu dans Son peuple à la Pentecôte. C’était Dieu dans Pierre, alors que l’ombre de celui-ci passait sur les malades et qu’ils étaient guéris. Dieu dans Paul : Ils–ils prenaient des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de Paul. Alléluia ! Dieu est ici aujourd’hui. Croyez-vous cela ? Dieu… Croyez-vous qu’Il est dans Son univers ? Croyez-vous qu’Il est dans Sa Parole ? Croyez-vous qu’Il est dans Son Fils ? Croyez-vous qu’Il est dans Son peuple ?
Nous avons vu cela cette semaine à plusieurs reprises, les mêmes oeuvres que Dieu avait accomplies au travers de Salomon ; c’était Dieu. Les mêmes oeuvres qu’Il avait faites là, Il les avait accomplies au travers de Jésus, Son Fils. La même chose que nous L’avons vu faire par Son Fils, nous Le voyons faire cela par Son Eglise, cela fait de Lui le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son Peuple. Amen ! Amen !
67 Inclinons la tête. Je reviendrai une autre fois, je pourrais alors prêcher aussi longtemps que je le veux. Alléluia ! Croyez-vous cela ? « Montre-nous le Père, et cela nous satisfera. Montre-nous simplement le Père, et cela nous satisfera. »
Oh ! combien nous remercions le Seigneur de ce qu’Il reste Dieu, pendant que nous Le remercions de ce qu’Il–Il a donné Son Fils unique, Son Fils unique, afin qu’Il puisse susciter beaucoup de fils dans le monde, afin qu’Il puisse se manifester vivant aujourd’hui, Jésus qui était mort, le Fils unique de Dieu, afin qu’Il puisse faire de nous des fils adoptés et qu’Il puisse accomplir Sa volonté par nous !
Oh ! combien nous devrions avoir honte de dire que nous sommes les enfants de Dieu et laisser le diable nous mener comme il le fait ! Nous avons des droits ; nous sommes déjà ressuscités avec Lui. Vous direz : « Avez-vous la puissance ? » Non, non. Nous n’avons pas la puissance, mais nous avons l’autorité. Il y a une grande différence entre la puissance et l’autorité. Christ avait la puissance.
Quelqu’un m’a posé une question il y a quelque temps, un précieux frère qui m’a rencontré sur la route, il a demandé : « Frère Branham, êtes-vous du Nom de Jésus ? »
J’ai dit : « Je suis serviteur de Jésus. Je suis Son serviteur. »
68 Remarquez. Je voudrais vous poser une question. Il demeure le même hier, aujourd’hui et éternellement. Voudriez-vous qu’Il soit votre Sauveur cet après-midi ? Voudriez-vous savoir que ce Dieu qui est proche peut devenir votre Sauveur ? Si vous le voulez, levez la main et dites : « Je veux L’accepter, Frère Branham. » Juste là où je suis, je vais croire. » Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Là aux balcons, partout. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Plusieurs mains ont été levées.
Oh ! Voyez, alors que nous nous réchauffons bien dans la réunion maintenant, regardez Satan chercher à prendre l’emprise. Ce vieux démon… Croyez maintenant même. C’est maintenant l’heure, c’est maintenant le temps où, dans votre propre église, vous pouvez commencer un réveil et faire les oeuvres de Dieu. Jésus a dit : « Celui qui croit en Moi… Celui qui… Celui que Dieu a envoyé accomplit les oeuvres de Dieu. » Amen. Croyez cela maintenant. N’en doutez pas. Ayez foi. Ne doutez pas. Soyez vraiment respectueux, juste un instant, et priez. Soyez vraiment calmes maintenant. [Il y a des parlers en langues et leurs interprétations. – N.D.E.] Amen ! Grâces soient rendues à Dieu ! Nous croyons tous… et nous croyons dans le parler en langues et dans l’interprétation des langues. Nous croyons que c’est Dieu qui fait cela, et Il le fait pour édifier Son Eglise. Eh bien, si j’ai bien saisi le message, il a été dit quelque chose comme croire que le Seigneur se manifestera et fera quelque chose dans le… pour Son peuple.
69 Eh bien, juste pendant que vous êtes assis, avant que nous formions la ligne de prière, j’aimerais vous poser une question. Chaque âme qui a accepté Christ, voudriez-vous me faire cette promesse ainsi qu’à Dieu, à Dieu d’abord et à moi ensuite, que tout celui, ici, qui croit au Seigneur Jésus-Christ se rendra à l’une de ces bonnes églises ici et exigera un baptême chrétien, si vous n’êtes pas encore baptisé dans l’eau et que vous resterez là jusqu’à ce que vous receviez le Saint-Esprit, et–et que vous consacriez votre vie à Christ pour le service ? Il est… « Tous ceux qui avaient cru ont été ajoutés à l’Eglise. » Est-ce vrai ?
Combien promettront cela, ceux qui ne l’ont jamais fait, promettront à Dieu maintenant même que, par Sa grâce, ils feront cela ? Si vous pouvez voir Dieu se manifester parmi Son peuple cet après-midi, levez la main et dites : « Je le ferai. » Que Dieu vous bénisse. Levez la main, dites simplement : « Je vais… » Que Dieu vous bénisse. Un autre, que Dieu vous bénisse. Vous, vous, vous, vous. Regardez simplement les mains.
Partout ici dans la salle maintenant. Combien diront : « Si je peux voir Dieu se manifester et confirmer qu’Il est ici même parmi Son peuple… Je Le vois dans Son univers, je crois qu’Il est dans Sa Parole, dans Son Fils ; et Son Fils est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si je peux voir Son Fils entrer en action, avec exactement la même chose aujourd’hui que ce qu’Il faisait autrefois quand Il était sur terre, je croirai cela de tout mon coeur, et je confesserai, j’irai à la réunion me faire baptiser, et j’invoquerai le Nom du Seigneur. »
70 Ici aux balcons et à ma gauche, puis-je voir des mains là derrière ? Je promets cela à Dieu, que jamais Il...?... Et vous ne pouvez jamais…?... De ce côté-ci, levez la main afin que je puisse les voir. Dieu peut voir. Il saura. Il connaît votre coeur. Là au balcon, de ce côté-ci ; je n’arrive pas à voir là derrière, il fait très sombre, mais levez la main vers Dieu et dites : « Je le ferai. Je le ferai. » Si seulement je peux être touché ou quelque chose comme cela. Je ne peux pas distinguer ce que c’est.
Ici, de ce côté, levez la main. Je crois que vous êtes sincère ; vous le ferez. Levez la main. Que Dieu vous bénisse. Partout. Y en a-t-il encore dans la salle maintenant, en bas ici ? Dites : « Je lèverai ma main vers Dieu. » Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse ici, monsieur. C’est très, très bien.
Quelqu’un d’autre ? Eh bien, Dieu connaît votre coeur. Soyez sérieux là-dessus. Exact… Ça ne prendra pas beaucoup de temps. Ce soir, allez à l’une de ces églises ici, ici même quelque part, et faites-vous baptiser en invoquant le Nom du Seigneur parce que, rappelez-vous…
71 Croyez-vous que je suis Son serviteur ? Levez la main. Ai-je trouvé grâce à vos yeux cette semaine ? Levez la main, tous ceux qui veulent être sincères et dire : « Je crois réellement cela, Frère Branham. » Ecoutez. La Venue du Seigneur est plus proche que vous ne le pensez. Je n’ai pas enseigné la doctrine ici, je m’en suis strictement tenu au message du jour
Rappelez-vous le dernier signe d’Abraham. Vous rappelez-vous qui était celui qui était allé là ? Le dernier signe d’Abraham ? Regardez la même chose ici du temps des Juifs, quand ils furent rejetés. Le voici, à la fin du temps des Gentils.
72 Comme je vous l’ai dit toute cette semaine, et je l’ai exposé minutieusement et vous l’ai prouvé, qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire un évangéliste sur le champ de mission (Sankey, Moody, Knox, Calvin) envoyé à cette église froide et formaliste là, aux églises de Lot à Sodome ; celles-ci n’ont jamais reçu le Saint-Esprit, elles ne sont jamais nées et ne sont jamais sorties de cela. Mais là, on a un merveilleux messager là, aujourd’hui du nom de Billy Graham : G–r–a–h–a–m, comme Abra–ham. Saisissez-vous cela ?
Il y a une Eglise élue. Il y a… Considérez quel genre de message a été proclamé et leur a été prêché : « Sortez, sortez, sortez, sortez ! » Mais qu’a fait cet Homme là-haut ? Il leur a simplement montré un signe avec Son dos tourné à la tente. Voyez ? C’était l’Eglise élue.
Oh ! ne dormez pas, amis ! Réveillez-vous donc, vous les saints du Seigneur. Pourquoi somnoler alors que la fin est proche ? Mais soyez prêts pour cet appel final. Et cet appel est en cours. Ayez foi.
73 Père céleste, je suis Ton serviteur. Je–je Te confie ce service. J’ai prêché Ta Parole au mieux de ma connaissance, en ce peu de temps, avec nervosité, étant fatigué et épuisé. Et, Seigneur, les gens ont suivi. Soirée après soirée, ils sont revenus comme s’ils–ils voulaient entendre davantage.
Maintenant, ô Dieu, je prie que tout celui que Tu as appelé vienne à cette réunion. Accorde-le, Père. Que ces églises soient remplies de ces gens. Qu’ils puissent venir confesser leurs péchés et être baptisés, recevoir le Saint-Esprit. Accorde-le, Seigneur.
Place Ta… Ceux qui sont en séjour ici maintenant, qui sont en route vers la Terre promise, ils n’affirment pas être de ce monde. Nous sommes des pèlerins et des étrangers. Nous avons confessé que nous venons d’un autre Royaume. Nous sommes morts à ce vieux royaume et nous sommes ressuscités avec notre Roi. Il est Esprit, vivant parmi nous, manifestant Sa Vie par nous, nous donnant l’autorité de prêcher Sa Parole. Et en vivant au travers de nous, Il accomplit Ses propres miracles alors qu’Il se meut, affirmant et montrant que la nature de Son Esprit demeure toujours la même aujourd’hui qu’elle l’était quand Il était ici sur terre : Dieu dans Son peuple. Bénis-nous maintenant.
74 Tu vas… Ce sera à Toi, Père, de faire le reste. Moi, j’ai prêché, j’ai fait l’appel à l’autel ; des mains se sont levées. Je Te les ai confiés. Ô Dieu ! accorde qu’ils soient les trophées de cette série des réunions, qu’ils n’oublient jamais. Partout où ils regardent, qu’ils soient capables de voir Dieu, partout. Accorde-le. Bénis-nous ensemble maintenant.
Maintenant, nous nous attendons à Te voir venir, Père, chevauchant sur une vague. Viens, comme Tu l’avais fait cette nuit-là en T’avançant vers cette petite barque agitée, où ceux qui s’y trouvaient n’avaient plus d’espoir d’être sauvés. Les gens ont eu peur de Toi, Il a dit : « N’ayez pas peur. C’est Moi. Ayez bon courage. »
Ô Dieu, accorde-le aujourd’hui, que les gens sachent, ceux qui ont affirmé que Tu es leur Sauveur, qu’ils n’ont pas à s’inquiéter. Tu es ici, le même hier, aujourd’hui et éternellement, Dieu dans Son peuple. Accorde-le, Père, par le Nom de Jésus. Amen.
75 Combien parmi vous ont des cartes de prière ? Eh bien, levez la main. Y en a-t-il ici sans carte de prière ? Levez la main, ceux qui sont cependant malades. Oh ! la la ! Eh bien, vous n’avez point atteint le tiers. J’avais dit à Billy de distribuer les cartes de prière à ceux-là. Très bien. Vous qui n’avez pas de carte de prière, levez une fois de plus la main. Laissez-moi voir où vous êtes. Hum ! C’est vraiment partout. Très bien, regardez-moi.
Hier soir, j’ai dit quelque chose que je n’aurais pas dû dire. Je l’ai dit vite, puis je me suis ressaisi. J’ai dit que le peuple américain ne reçoit pas le discernement. Ils ne le font pas comme on le fait outre-mer, évidemment pas ; là, le réveil est encore en cours. Mais j’ai ajouté : « A moins que Dieu me conduise encore, je n’utiliserai plus le discernement. Après ces campagnes, je vais arrêter. Si je reviens, je prierai pour les malades. » Mais avez-vous remarqué ? J’ai dit : « Si le Seigneur me conduit. » En effet, je ne peux pas contrôler cela. C’est Lui qui contrôle cela ; je ne suis qu’un instrument.
C’est juste comme ce microphone, vous m’entendez au travers de ce microphone. Ce n’est pas le microphone que vous entendez ; c’est moi. Et cela... Je suis tout à fait muet. Et si un bruit ne percute pas ce cristal, ce microphone restera silencieux. Moi aussi, je suis muet concernant ces choses à moins que Dieu ne parle par moi. Croyez-vous cela ? A-t-Il promis de faire ces choses dans ces derniers jours ? Nous le savons. Rien que cette petite partie temporaire que nous avons vue cette semaine, nous croyons cela.
76 Que quelqu’un dans cette section, sans carte de prière, lève une fois de plus la main et prie. Que Dieu l’accorde. Cette dame assise ici au bout, en train de me regarder, je vous avais vue lever la main pour dire que vous n’avez pas de carte de prière. Eh bien, vous êtes près de moi, de telle sorte que l’Esprit peut commencer.
Croyez-vous que je suis Son prophète, ou Son serviteur ? Croyez-vous cela de tout votre coeur ? Si Dieu me révèle votre maladie, me croirez-vous alors ? Vous saurez–vous saurez si c’est la vérité ou non. Vous avez eu des ulcères saignants. Vous avez subi une intervention chirurgicale pour cela. Vous vous inquiétez. Si c’est vrai, levez la main. Levez la main si c’est vrai. Qu’a-t-elle touché ? Je vais demander à cette dame de se lever. Levez-vous juste une minute, madame.
Pour que cette dame le sache, j’aimerais lui poser une question. Elle est assise là, sans carte de prière, sans rien ; c’est juste une femme qui est entrée et s’est assise. Mais elle était assise là avec foi, parce qu’elle est dans un état critique. Tout ce qui vous a été dit, c’est la vérité. Est-ce vrai, madame ? Levez la main. Si ce qui a été dit concernant tout ce qui clochait en vous… levez la main. Vous, ce… Oui, c’est vrai. Que Dieu vous bénisse. Très bien.
Maintenant, je ne connais pas cette dame. Voici la Bible. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Elle est plus âgée que moi. Nous avons un écart d’âge, nous sommes nés à des endroits distants, c’est notre première rencontre. Mais qu’a-t-elle fait ? Elle priait pour quelque chose, elle a touché le Souverain Sacrificateur. Et aussitôt que cela s’est passé, cela est revenu me toucher et ça lui a parlé. Eh bien, ne vous inquiétez plus. Vous allez vous rétablir. Votre foi vous a sauvée. Amen.
77 Combien croient maintenant que Dieu est dans Son peuple ? Croyez-vous cela ? Voici une femme assise ici même, inquiète, se posant des questions, inquiète au sujet d’un cancer. Croyez de tout votre coeur. Ne doutez pas. Ayez simplement foi. Croyez que le Fils de Dieu vous rétablit et vous pourrez rentrer chez vous rétablie. Croyez-vous cela ?
Mademoiselle Staub, c’est ça votre nom. Si c’est vrai, levez la main. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, mais Jésus-Christ vous connaît. C’était juste pour que vous ne ratiez pas cela. Vous sentez-vous bien maintenant ? Cessez de vous inquiéter ; tout est fini. Votre foi vous guérit.
Voici un homme assis là derrière, dans cette rangée, assis juste derrière là. Cet homme souffre de la hernie. C’est un étranger. Avez-vous une carte de prière ? Vous n’en avez pas. Vous n’en avez pas besoin, si vous croyez de tout votre coeur. Si nous sommes inconnus, levez la main. Très bien. Vous êtes juste un homme, vous êtes venu et vous vous êtes assis. Est-ce vrai ? Mais vous êtes intéressé à guérir de cette hernie. Très bien. Si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez avoir cela. Amen.
78 Dieu dans Son peuple, Dieu dans Son univers, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple. Croyez-vous cela ? Laissez-moi vous montrer quelque chose que vous ne… que vous ne savez peut-être pas. Voici une femme assise ici, assise juste ici, elle me regarde. Elle veut faire ce qui est bien. Elle essaye de faire ce qui est bien. Elle a une habitude, fumer la cigarette. Elle essaye de s’en débarrasser. C’est vrai. Si vous… Est-ce vrai, madame ? N’ayez pas honte. Levez-vous juste un instant. Je vous suis inconnu. Avez-vous une carte de prière ? Vous n’en avez pas une. Vous n’en avez pas besoin. Croyez-moi. Au Nom de Jésus-Christ, je maudis ce démon. Puissiez-vous ne jamais avoir une envie furieuse d’en fumer une autre ! Allez et soyez rétablie au Nom de Jésus-Christ. Je vous demande de croire le Seigneur Jésus-Christ. Croyez-vous en Lui ?
79 La dame assise juste là derrière : l’hypertension et la maladie de coeur. Si vous croyez de tout votre coeur, madame, Dieu vous rétablira. Que Dieu vous bénisse. Rentrez chez vous, soyez rétablie. Dieu vous rétablit. Croyez-vous cela ? Ne doutez surtout pas.
La dame assise juste ici, elle me regarde (Alléluia !), elle souffre. Elle se demande ce qui ne va pas. Elle a un cancer. Elle est dérangée aussi par un kyste ou une tumeur. Oh ! J’espère qu’elle ne manque pas cela. Dieu, aie pitié. Mademoiselle Knorr, croyez de tout votre coeur. Amen ! Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je ne l’ai jamais vue de ma vie. Si nous sommes inconnus, levez la main, madame. Vous étiez là en train de prier, sachant que vous devriez mourir si quelque chose n’arrivait pas. N’ayez pas peur. Vous ne mourrez pas. Croyez au Seigneur Jésus-Christ et vous vivrez.
Dieu dans Son univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu dans Son Fils, Dieu dans Son peuple, croyez-vous cela ? Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il parcourt tout l’auditoire. Croyez-vous de tout votre coeur maintenant ?
80 Combien parmi vous croient que vos pasteurs ici sont des hommes de Dieu ? Levez la main, si vous croyez vos pasteurs. Vous le devriez. Il a autant que moi le droit de prier pour les malades. Frères, descendez directement ici avec moi. J’aimerais que vous priiez avec moi pour ces gens aussi. Venez directement ici, venez ici, Roy. Prenez ceci.
J’aimerais que tout le monde ici, dans cette ligne, qui a une carte de prière se tienne debout de ce côté-ci, juste ici. Tenez-vous debout ici même. Tout le monde. Que dit la Bible ? « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Croyez-vous cela ? Croyez-vous que je suis un croyant ? Dites : « Amen. » Croyez-vous que votre pasteur est un croyant ? Dites : « Amen. » Très bien.
Maintenant, nous allons vous faire venir, rangée par rangée, section par section ; cette section d’abord, celle-ci ensuite, cette autre, cette autre. Ne venez pas de deux côtés. Vous allez tout embrouiller sur l’estrade, on ne sera pas en mesure de–de… Suivez donc frère Roy ici.
81 Et les pasteurs, combien d’autres pasteurs y a-t-il ici qui croient, ceux qui croient réellement l’Evangile, les pasteurs du Plein Evangile ? Beaucoup parmi vous peuvent être des étrangers. Voudriez-vous vous avancer et vous tenir avec nous, frères ? Nous n’excommunions personne. Nous croyons que si vous êtes un croyant en Christ… C’est–c’est correct, n’est-ce pas ? Ça va, mes frères ?
Si votre pasteur est ici et qu’il croit dans la prière pour les malades, peu importe… Si vous êtes un croyant en Christ et que vous croyez que ceci vient de Christ, venez, mettez-vous en ligne ici. Et accomplissez votre devoir en tant qu’homme de Dieu, vous mettre ici et m’aider à prier pour les malades et les affligés. Venez ici, pasteurs. Formez deux lignes par ici.
Je vais descendre là à côté de vous juste dans un instant. Nous allons prier pour chaque personne malade. Je n’aimerais pas me tenir là et parler longtemps. J’aimerais que vous passiez pendant que cette onction est encore sur moi. Croyez-vous maintenant de tout votre coeur ? Venez directement ici, pasteurs ; la moitié… que certains parmi vous viennent de ce côté ici ; mettez-vous au milieu de l’allée, juste ici même, et formez deux lignes. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Très bien. Chantons encore ce cantique. Tous ensemble.
Crois seulement, crois seulement,
Maintenant, tout est possible, crois seulement ;
Crois… seulement
82 Maintenant, la ligne va venir de ce côté-ci, mes amis. Vous pouvez amener ce fauteuil roulant. Faites passer ce fauteuil roulant de cet autre côté, car elle – elle devra passer de ce côté-ci. Vous serez tout embrouillés.
Oh ! Tout est possible, crois seulement.
Maintenant, inclinons la tête, fermons les yeux, levons les mains.
Seigneur, je crois ;
(Tout le monde maintenant. Honorez-Le…?...)
Tout est possible, Seigneur, je crois ;
[Espace vide sur la bande – N.D.E.]…
Seigneur, je crois, Seigneur, je crois ;
Tout est possible, Seigneur, je crois.
83 Je crois de tout mon coeur. Je pense que vous vous demandez, beaucoup parmi vous, pourquoi je suis allé d’un bout à l’autre de la rangée. Et beaucoup parmi vous m’ont vu tenir leur main dans la mienne. Avez-vous remarqué cela ? Combien ont remarqué cela ? Levez la main. Je vérifiais ce qui se passait après que ces prédicateurs avaient imposé les mains aux malades. Je dirai ceci, de tout mon coeur, qu’au moins quatre-vingt pour cent d’entre eux ont été guéris avant même qu’ils arrivent là où j’étais. Il n’y avait pas de vibration sur eux, pas du tout. C’est tout à fait vrai. C’est ce que je vérifiais. Vos pasteurs ont la foi, mes amis. Croyez simplement en eux.
Je vous aime. Je crois que vous êtes les enfants de Dieu. Priez pour moi, je prierai pour vous, et j’espère que nous nous rencontrerons. Avant ce temps-là, avant que nous nous rencontrions… Jusqu’à ce que nous nous rencontrions, tout le monde ensemble maintenant… Aimez-vous le Seigneur ? De tout votre coeur. Très bien. Tous ensemble maintenant. Je prierai pour vous ; priez pour moi. Très bien.
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions aux pieds de Jésus ;
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Dieu soit avec vous
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions
84 Inclinons maintenant la tête, pendant que cette belle musique… Souvenez-vous de bons moments que nous avions passés. Il y a une foire internationale ici maintenant, où le monde entier expose ses réalisations scientifiques. Mais l’église sait qu’ici même, Dieu a une foire internationale, où Il expose Ses réalisations, ce dont Il est capable, avec Son Eglise.
J’en ai apprécié chaque minute, chaque minute. Je suis venu vers vous fatigué, comme d’habitude, mais je vous reverrai un jour. Que Dieu vous bénisse maintenant. Pendant que nous fredonnons ce cantique ensemble, murmurez une petite prière les uns pour les autres jusqu’à ce que nous nous rencontrions.
Dieu soit avec vous jusqu’à ce que nous nous rencontrions.
Jusqu’à ce que nous nous rencontrions !
Seigneur Dieu, sois avec eux et aide-les, jusqu’à ce que nous nous rencontrions, Père, au Nom de Jésus, pour la gloire de Dieu.
E-1 Thank you, Brother Borders. Let us ask God now for our requests. Make it known by lifting up your hand, "God, remember me."
Our heavenly Father, we have now approached the closing service of this little short campaign. We thank Thee, Father, with all of our heart for what You've done for us, this group of people. And on our hearts has been written the indelible ink of God, that Jesus Christ is still alive, and ever living to make intercessions. We thank Thee for this.
We pray, Father, that there will not be no one left out, that every person that's in Divine Presence may receive that what their--lifted their hands for. Break the Bread of Life to us now further, Father, as we wait, to encourage our faith. In Jesus' Name we ask it. Amen. May be seated.
E-2 There's always something about a meeting that's hard to leave. We battle, fight, struggle across the lands, but then about time we get to a place to where you really begin to know one another, stop and have to go somewhere else. Brethren just told me a few moments ago, the brother over there, you all invited me back. I thank you for that. That shows that you still love the Word. I thank you very much.
And I'm going now to Vancouver Island. I begin there Tuesday night, over at a place called Port Alberni--Alberni. Port Alberni, I believe it is, over on the other end of Vancouver Island. I'm there for Tuesday, Wednesday, and Thursday. And then Friday, Saturday, and Sunday, I'm back to Victoria, on the island. So if any of your people live around there, why, we'd sure be glad to see you. And I got... Tomorrow I'll be traveling.
E-3 The brethren offered to take me out here fishing. Oh, my. How I would like to do that. I just love that. And brother Rasmusson, the last time I was up here, taken me out here at Coos Bay, or something like that. And, oh, I caught a great big fish that... I was about... I--I can still feel that tug on the end of the line. But I just love that so well, but...
You know, I--I wished I could do that, and then just set around on the boat and talk to the brethren, and everything. It'd be such a wonderful time, I'm sure. But I just can't do it, because them boats going back and forth are crowded with people. We may have to wait for maybe a day to get over there. And the boats are so crowded, they say, sometimes bringing four hundred and better cars at one time. Someone told me you have to have a reservation the day before to get across in many places. So wished I could take that trip, brethren. Oh, my. I hope you get to go. And I'll be enjoying it because you are. You see?
E-4 But sometime, way across on the other side, when the rush is all over, and everything's got settled down, and... I hope to meet each one of you. I know a lot of you brethren here are hunters and fishers, and you know the Indian prayer. When it's all over, I hope, way down along the big game trails down through glory, that we run across one another again while we're struggling down through there. They're endless. They'll never stop. And any man who loves the woods and things, like you people here in Oregon should do, right here in a beautiful spot of the world, there's a great big game trail over there that just don't end. I'll be looking for you down along the road somewhere...?... But I'll see you There, by the grace of God.
And our sisters, I'd imagine seeing someone down around the springs down there, them bubbling up, see our lovely sisters down there, that, setting down rubbing the mane of a lion, or a tiger, or something. There'll be nothing to harm there. You might set there a million years, and you'll have no less time than you did when you first come there. It'll be glorious when we get There. I'm longing for that day. Today I'm struggling, trying, pulling, pressing, crying, rebuking, everything that I can do, because I want to see everybody there. I'm just trying with all my heart.
E-5 My sponsors, how I appreciate them men. Only God alone knows how I appreciate them. Of course they understand that I know what they've gone through. I pray for them. And not only now, but I'll constantly pray for them. They've went through a great battle. Men that will do that to bring in something that they believe to be of God to encourage their people and church, I got respects for them. They belong to probably different organizations. Maybe some belong to the Assemblies of God, some the Church of God, and some the independents, and some, oh, one thing and another. But we are together. We are brothers.
E-6 I've got some children. When I go to get ice cream for them kids, I tell you; one says, "Bring me a vanilla."
Other one said, "Bring me a chocolate."
Other one said, "Bring me strawberry."
When I come back, I look like I got the rainbow, when I see all the different colors. But you know what? They're all my children. They're all eating ice cream. The taste doesn't matter. You know what I mean, don't you, brethren? The taste doesn't count. We're eating ice cream. We believe the same God, the same experience. And you know, after all, rainbow's a covenant. That's right.
So we have covenant in our hearts to be brethren, working together to the Kingdom of God, and to the glory of God. Long may you wave that banner of His glory, brethren. May God ever be with you. When the hours are dark and hard, I'll be praying for you, and you be praying for me: still seining, until we meet at the other side.
E-7 Our little chairman brother there, I thought... When I first heard his name, I said, "He must be Italian." Come to find out, he's a Russian. And when I was up in Finland and having a meeting, I was right on the Russian border. Now, listen, when people tell you... Not saying that about this precious brother here. You know what he is--he lives here with you. But everybody tells you, and we hear a lot of propaganda, that Russia's all communist, and you go in there...
Don't you believe that nonsense. There's millions of Christians in Russia. Why, you know what? Russia, there's only one percent of Russia in the whole that's communist. That's government statistics: one percent. What Russia needs is a revival. They need men of God to stand out with something real.
E-8 When that little boy was raised from the dead in Finland (which was told two years before here, he was going to raise from the dead), when that little boy was raised from the dead... And they was taking me into--to Helsinki, going down through there. And they had... I've always... Only auditorium I was ever in before, since then, that's got the alphabet, only they seated about, I think, twenty-five, thirty thousand. And they'd let one group come in, let me speak to them, then turn them all out, and bring another group, fresh group in.
When I was coming down the--the way, I noticed little Finnish soldiers. It was right after the war that they'd had with Russia, and they'd certainly got... A lot of their men was killed off. And them little boys, some of them so young they'd never shaved--slick-faced. Them great big old boots on, them big old knives hanging and--on their side, they come down the street; and they'd have me in between them.
When I passed down there, the communist soldiers (Now, I don't have to take anybody's word for this--I was there), the communist soldiers, when I passed by them, would stand there with that Russian salute, tears rolling down their cheeks. They said, "We'll receive a God like that, that can raise the dead." It went all through Russia.
E-9 The thing of it is, what made Russia communist is because of the weakness of the Catholic church there, that took all the money from the people and give them nothing back. And they didn't live any different lives and everything else. That's what's turning the whole world to be communist. That's right. When they see something real, they're ready to step out and receive it.
I seen Russian communist soldiers put his arm around a Christian Finnish soldier and pat him on the back. Listen, brother, anything that'll make a Russian and a Finn hug one another will settle wars forever. Christ is the answer to every problem. But it's... To them it's got to be real.
E-10 Never forget that night, a little Finnish girl...I... They took me into the dormitory, and such as it was. And I didn't know the little thing. And her picture's in the book back there. So she'd had one leg about four or five inches shorter than the other one. She had a big shoe built up beneath it. She had a brace around her here, and a strap in the end of her bad foot went across her shoulder, and she had two crutches. And she'd just come out of the ladies' rest room when I was going through, and these little Finnish soldiers coming in.
I was remarking, trying to talk to them, pointing my finger to them Russians there, how they were respecting Deity. And so when we got inside, this little woman, little girl, come out of the ladies' rest room.
They'd been saying, "Don't nobody touch." I like kids, and I'd get all of them of an afternoon when the brethren was holding the meetings, and they'd all get in. I'd get some of that Finnish money and get out there. I had a drove of kids all the way up and down the street, buying them candy. I--I like kids.
E-11 And so this little girl had stepped out... She thought she'd done wrong, she stepped out to where I was, and she stopped. And she held her head down, a little ragged looking hair, and her little skirts ragged. I learned later that she was a little Finnish orphan. She had no father or mother, and so... They'd been killed in the war.
And when she seen me, I was going in this way, and she was standing on that side, and she ducked her little head down. And I stopped. The two soldiers behind me motioned on, and they was already singing, "Only Believe." But I just waited. I knowed that kid wanted something. And she looked over to me again, raised up her little face and looked. I couldn't speak her language, so I motioned my finger to her. She come over there where I was at.
When she started... The way she'd have to walk, she'd set these two crutches out, take her little shoulder and raise up that foot and set it out like that, then walk; then raise her little shoulder up and set that crippled foot out. I thought I'd just watch that child. It's amazing to watch children. And I watched her, and she kept getting closer, closer, closer.
E-12 I just stood still, and them soldiers just turned around to watch. And when she got real close to me, she stopped. She looked at me, and she took her little hand and reached down, picked up my coat, kissed the pocket of my coat, let it down. I just watched her. She looked up, and the tears standing in her little eyes. And she took her little crutches, and held herself, and pulled her little skirt out (which is very Finnish), said, "Kiitos." That means, "Thank you."
I looked at her, and I thought, "If I'd be the biggest hypocrite in the world, God would answer that child's faith." I started to turn. I seen her going then in a vision walking away from me, normal. I turned around. I said, "Sweetheart," and she kept saying, "Kiitos." She couldn't hear a word I was saying. I said, "Honey, Jesus Christ makes you well."
She said, "Kiitos, kiitos," and they kept pushing me.
I said, "Well, someday she'll find it out."
E-13 After I'd had a great big, long prayer line, crutches and things piled everywhere, the Lord revealing to the people and calling them out through the audience, my brother said, "You've had enough now. We've got to preach again tomorrow." So he come to get me, and I said, "Just call just a few more cards." And when he did, the next one on the platform was that little girl. She had--she had her crutches.
I said to Mrs. Isaacson (and she may be setting here today), I said, "Mrs. Isaacson, just say what I say." I said, "Honey, out there in the hall Jesus made you well. Have some of the ministers take that brace off of you. Watch what happens."
And when they went over there to take it off, I prayed for about another person, and here she come with both legs just as normal as she could be, her hands up in the air, glorifying God. Far as I know, the little thing lives in Finland today, because...
E-14 Children--children's amazing, aren't they? The simplicity of faith...
I've got two little girls. They're getting big now. They're still my girls. I used to tell a little story about, one time I was waiting--mother was, for me to come home. I'd been out on a meeting, and the little girls was waiting up with me, for me, rather. And so the sand man come along and they got sleepy, and about one o'clock mother put them to bed.
And the plane was late. When I got in I was too tired to rest. (Like last night, I couldn't even sleep at all.) So I just got up about--laid down for about two hours. I got up and went out in the living room, set down in a chair.
And I always made a parable out of it. Rebekah is my oldest daughter. Little Sharon went home to--with her mother, you know, years ago. But Rebekah is my oldest. She's four years older than Sarah, and Sarah was then about four, oh, about two years old, I guess, and Becky was about six years old. So Becky to me represented the church that's been here a long time. She was long-legged and skinny. And Sarah is a little bitty tot, brown-eyed, chubby.
E-15 And so... I don't know, I guess your children's like mine. The hand-me-downs (it's clothes that comes down), so Sarah was wearing out Becky's pajamas, and they were too big for her. They had them rabbit-feet pajamas, you know, in them days. And so, they were quite too big for Sarah.
So that morning after it got daylight, why, the first thing you know, I--I heard a noise. Somebody turned over back in the other room, the children, and Rebekah woke up. She realized, "Daddy must be home," and out of the bed she come as hard as she could. That woke Sarah up. Sarah tried to follow her.
Becky could outrun her; she was longer-legged. So she run and jumped astraddle my leg, throwed both arms around my neck, and begin to holler, "Daddy, daddy." And little Sarah, coming with them, Becky's long-footed pajamas, and she was stumbling. And she was too short. She couldn't keep up with Becky.
E-16 So... And Becky turned around and looked at Sarah coming down the hall. And she said, "Sarah, my sister, I want you to know one thing." She said, "I was here first, and I've got all of daddy, and there's none of him left for you." You know, like some of them try to tell us today, they think they've got it all, you know. They've been here a long time, started four or five hundred years ago, you know...
And poor little Sarah, her little lip dropped down; her little, brown eyes colored up. She started to turn around. I looked over to one side while Becky had her head against me, like this. I motioned like that and stuck the other knee out. Here she come, jumped right up on it. She was--she was... Her legs wouldn't reach the floor. She hadn't been around very long, you know, so she--she was kind of tottery; and I was afraid she was going to fall. So I just reached and took both arms and put them around Sarah, and she put her little head up against me, like this.
She turned around, and rolled those big, dark eyes, and looked up to Rebekah, and said, "Rebekah, my sister, I've got something to say to you." She said, "It may be so that you've got all of daddy, but I want you to know that daddy's got all of me."
E-17 So--so I think if we just turn ourself loose, and worship the Lord... We may get a little tottery. As long as He's got all of me, that's all I care for. If I can just surrender myself so completely that He can have all of me... I might not know all the ins-and-outs, know how to duel the creeds, and so forth like that. But one thing...
A fellow said to me one time. I made a remark, and he said (a very brilliant man), and he said, "You just don't know your Bible."
I said, "But I know the Author real well." So that's a... To know Him is Life. Don't you think so? Yes, sir. I--I... If I know Him, He will reveal His Book to me just as He wants me to know It.
E-18 The brethren told me just there that you'd taken an offering for me. I appreciate it. Really, I didn't come for that, I... But I appreciate it.
I always request... If all expenses is made and everything, and they take up an offering, then you know what I do with that? I take it to the foreign fields myself. And I know you give a portion of your living. Now, it's in my hands. I'm responsible now. It's off of your hands. But by the best of my ability I'll use it to the Kingdom of God and the upbuilding of the Kingdom.
I pray that it'll return to you a thousandfold. You set in this hot building; you sponsored the meeting; you've--you've done everything well. I thank you. There's not a--nothing I can do but say this, "God bless every one of you." I hope He does with all that you have need of in this journey, and I'm sure He will.
E-19 Now, I want to ask you a question and a favor. I'm fixing to leave right away now. Maybe my... I have about... I've got to go to Brother Leeming--many of you all know him, down in Florida there with the Christian Business Men, a couple of meetings. And then I'm heading overseas, where you can't set like this. Witch doctors standing there challenge you. Everything... You--you just... You're not on the battlefield here; but you are there.
And when everything's going real hard and everything, can I depend on my people, friends, in Oregon praying for me? Will you do that? Just pray for me. I'll be depending on you. I'll always pray for you.
And if I never see you no more this side the river, I'll see you on the other side with the same testimony: Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. I believe He's the Son of God that still saves from sin. He suffered under Pontius Pilate, crucified, died, rose the third day, and ever living to make intercessions upon our confession. I believe that He lives.
E-20 I want to take this time to thank the--the man, the captain, or general, or whoever it was, that let us have this fine building. I appreciate it, trusting that God will richly bless this unit of whatever it is that let us have this. May there not be one of them lost. May every one of them appear with the saints of God at that day is my sincere prayer. Thank you, gentlemen, and I trust to God with all my heart that everything will go well for you through life's journey.
And now, I hope someday to return. God willing, my brothers willing to do it, to return to the meetings here, where we can have an extended meeting. I'd like to have a time where I could talk with my pastor brothers of a morning, and--and talk about the things of the Lord.
Thanks to this nice lady here that's played the organ, and the pianist, we thank you. All the ushers, everything. God ever be with you.
Now, this afternoon we're going to pray for every person, and I don't want to keep you long. I've kept you long each night. I would say, "Forgive me." But brother, sister, somehow, keeping the message just as simple as I could, I know that seed has been planted. It'll bring forth in its season. And you pray for me as I go along. I'll always be praying and asking God to help you.
E-21 I want to read one verse out of this blessed old Bible this afternoon for a text, not speaking long, 'cause I got to pray for all the sick. Do you love Him? Say, "Amen." [Congregation says, "Amen."--Ed.] Do you believe Him? Say "Amen." How many ever heard the little "Amen" song? Oh, sure. That's good. That's fine. I love that. Amen. Brother Epp sings it so well.
I want to read out of Saint John 14th chapter and the 8th verse alone.
Philip saith unto him, Lord, shew us the Father, and it will sufficeth us.
Maybe I'll read the next verse.
Jesus said unto him, Have I been so long time with you, and yet... thou knowest me not, Philip? he that hath seen me hath seen the Father; and how sayest thou... Shew us the Father?
I would like to take this text: Show Us The Father And It Will Sufficeth. In other words, it means "satisfies." "If you'll show me the Father, it will satisfy us."
E-22 Now, that's been the cry of the human heart through all ages, is to see God. Job of old cried out, "If I only..." in his distress, "If I only knew where He lived. If I could go knock on His door and speak to Him..." Every man has wanted to know God and to see God. Job wanted to see Him. Moses wanted to know Who that was in the burning bush. Then he said, "Show me Your glory." He wanted to see some manifestation to know that it was God. And all of us do that. We all long to see something that's real, some--something to prove that God is.
And it's to my humble way of thinking, that it pleases the Father to show Himself, to manifest Himself. He loves His children. How I like to tell my children something and make a requirement, and then see those children live right up to that; and I can show them something good.
E-23 How I tell my little boy, Joseph, "If you'll just be a good boy now, and--and mind mother, you know Saturday when I get back, I'm going to take you fishing."
And to see that little boy, his mother say, "He was just as obedient, Bill, as he could be this week."
I'm happy to go show that little boy, take him fishing. I like to show him that I want to be kind to him, because he's part of me. I want--I want him to be like I want to be, a Christian. And I love to manifest what I want him to be through myself.
And God wants to manifest Himself to His children. But He asks one requirement is all: if thou will believe. That's all He asks: gives His Word and asks if you will believe It.
E-24 Now, I'm going to speak... Now... Yet, wasn't it strange here that Philip, that great warrior who'd seen those great mighty works of Christ, went and got Nathanael and brought him up there to the place, and saw the manifestation of the Scriptural proof that He was the Messiah, and then he said, "Now, You show us the Father and it'll satisfy."
Now, did you notice the--the next verse, the 9th verse, said, "I have been so long with you, Philip, and you know Me not?" How I think that would be for us this afternoon, that God in His mercy has manifested Hisself so many times to us, and yet we don't recognize it.
E-25 Now, I'm going to speak on four ways to see God. Now, a lot of people try to place Him way off as a historical affair, but let's just look at God in four ways. And I think that if God can be shown positive, without one shadow of doubt, that God in four different ways is standing right here this afternoon, that ought to be convincing, oughtn't it? Four ways of seeing God, I'm going to speak of, God in His universe, God in His Word, God in His Son, and God in His people. And now, I could take a dozen more; but those four things I want to rest upon for the next thirty minutes, God willing.
Let's take first now, God in His universe. Who made the universe? We're told that it stands in space. How can it revolve around so perfect, more perfect than any instrument?
E-26 I'm wearing a three hundred dollar watch that was give to me by Dr. Guggenbuhl in Switzerland. He give it to me 'cause it's got an alarm, for interviews and so forth. And it's a--the Vulcain Cricket, one of the best that Swiss makes. But yet, it'll lose time, gain time. It isn't perfect. Anything that man makes is imperfect; but all that God does is perfect. See?
E-27 Notice, how He can make that world turn just around; the sun ever exact, gaining so much, year after year, day after day; moving around the equator, moving around, its orbit. And everything, and make those stars and things, till they can predict the eclipse of the moon twenty years away to the minute. So perfect...
And what's holding it up? Which is up and down? How do we know? Them on the South Pole to us, is looking that way, saying it's up; and we on the North Pole is looking this way, and that's down to South Pole. Which is right?
How perfect it floats. Spin anything in the air and see if it'll stand there two revolutions without moving out of its orbit. But God perfectly holds the whole universe in His control. We believe that, that God does that. No other power, nothing else could do it but God, God alone.
E-28 And did you ever go out here to the sea, and watch that big angry sea, those big white waves dashing in there, angry? You know, almost four-fifths of the earth is covered in water, and one time it covered the whole earth over. How it would like to get a past there if it could. But you notice, it'll just come so far.
Why? God's got a watch dog watching it. That's the moon. The moon controls... God set it there to control the sea. If that moon would ever move a few inches out of its orbit, the whole world would be covered with water just in a moment. Watch when he turns his head to see what the other side of the earth is, in the evening when--the mornings, and so forth, how the tide goes out.
And here it comes in angrily again, but the watch dog there says, "That's your boundaries. Stay right there." And yet there's enough water out there, with the curvature of the earth, to wash the whole thing around. But God has a control. Amen. Oh, how great Thou art, how great Thou art. How He does it, how He--it's beyond our means. How we could spend hours on that.
E-29 Let's drop down to something else. Let's watch the flowers, how they live, die, raise again. How that you could take your grass in the wintertime, and pour a slab of concrete across it. Where is the most grass the next summer? Right around the edge of the walk. Why is it? It's that life that's--you hid under that concrete. But when that botany-controller sun, s-u-n, begins to shine, you can't hide that life. It'll come right out, and weave its way out, and stick its head right up to the glory of God. Is that right?
You can't hide life. No matter... You can bury you in the sea, you can... Wherever you are, you're going to answer anyhow. When the S-o-n comes, the Son of God, all Eternal Life is going to rise with Him, 'cause He has Eternal Life, and gives it to those who He will.
E-30 And now, notice how God lives in the flower, how He lives in the leaves on the tree; how they'll drop off, go down, the sap will, into the roots, some intelligence controlling it; going down in the roots to hide through the winter, come back again in the spring, bringing forth fruit, and so forth. How does it do it? Beyond my knowing. What... There's got to be an Intelligence somewhere that controls it. It can't do it itself.
There's nothing will say to that peach tree out there, that pear tree, "Say, it's coming on wintertime, around about the middle of August, all you leaves, get off of there right quick. Life, jump down in the roots and hide. If you don't, you'll die." It don't know it to do it itself. It's some Intelligence controls it, the highest Intelligence that there is: God.
Well, if God can tell a leaf, the life of that leaf to leave it and go down there and stay; or life to come out of the upper part of the tree and go into the roots; can't He reveal the secrets of the hearts of the people to His servant? The intelligence of God? Why, the whole thing is made up of intelligence. God is the super intelligence.
Look at the ducks, the--the animals, how they're all controlled by God.
E-31 Recently my son and I were in Bombay to a meeting. When we got there, I was reading the newspaper. It's a bilingual country, and so it had it in English. And it said, "I guess the earthquakes are over."
A few days before that... You know, India is not like our country. We have fine woven fences. They pick up rocks and make their fences, and they build their towers and so forth. It's very hot, close to the zones there, you know, and the equator. So the--the sheep and the cattle in the afternoon, come and stand around these walls, and they get in the--the shade. And the little birds build their nests in the walls.
E-32 And one day something happened. All the little birds took off (No one knowed why.) got away from them walls: went out, didn't know where they went, set in the trees somewhere. They wouldn't come back to their nests, and the cattle wouldn't come in.
Everyone said, "What's the matter, them cattle, them sheep, standing out there, leaning against one another in that hot sun, way out in the middle of the field. They wouldn't come in. They wondered why.
And the next day, it did the same thing. And the third day they did the same thing. Then a earthquake shook the place into pieces. The walls fell. If the cattle and sheep had been standing under there, they'd have died. The little birds would been crushed. The next day nothing happened, and then on the fifth day, then the little birds and things begin to come back again. The earthquake was over.
E-33 Don't you see, it's... The same God that could lead them into the ark in the days of Noah is the same God Who can take them away from danger. Well, if God, by the instinct He gives to a bird to know to flee away from falling walls, how much more ought we to flee away from these big high ecclesiastical walls that's bound to crush, by the inspiration of the Holy Ghost. Get away. Go to God quickly. Don't put your name on a book. Get borned again, filled with the Holy Ghost.
God in nature. God give that little bird nature. He believes in it; he--he trusts it.
E-34 Here not long ago I was up in Canada, and there was them ducks up there, up there on a pond, and how they--milling around on the pond. They'll be there now. In about, Lord willing, in about another month I take a hunting trip there. That... Little ducks come out of the south, way down in Louisiana, and Alabama, Texas, the rice fields, and they fly all the way into Canada. And they have their little ducklings up there on those marshes, swamps, or--or lakes.
E-35 Now, here's a little drake. He was born right there on that lake, born that spring. He's never been off of that pond. That's all he knows: born right there. But one night there'll come a white cap across the mountain up there, there'll be snow strike that mountain, that cold breeze will sweep down through the valley.
That little drake will get right out there in the middle of that pond, stick that little honker up in the air, and honk four or five times, and every duck on the pond will come right to him. Why? He will raise right off of that pond and go, without a compass or anything else, just as straight to Texas as he can go to the rice fields. If he stays any longer, it'll freeze over. They'll die.
He's never been off of there. How does he know where to go? He trusts in the God-given instinct. And if a duck has got sense enough to get away from danger and coldness, how much ought the church, by the power of the Holy Ghost and the resurrection of Christ, to get away from a dying creed. See what I mean? Instinct.
E-36 One time I was plowing, papa and I. The horses kept snorting, and I said, "Pop, what's the matter? Is there a coyote back there?"
He said, "No, son. It's coming a storm."
I said, "A storm?" I was on an old riding cultivator. Many of you know what they are. Said, "A storm?" I said, "There's not a cloud nowhere."
He said... stopped (never will forget the old fellow), pulled out his red handkerchief, and wiped the perspiration from his brow. He said, "Billy, you got a lot to learn, son." He said, "You see, the Almighty has give that horse an instinct so he can go to safety." Said, "There's a storm coming somewhere, and they can smell that storm."
I thought, "Daddy..." I--I said, "All right." And I hadn't plowed two more rounds till we could hardly get the--the horses out quick enough: lightning, thundering, and everything, and here was the storm. They caught it before it got there.
And if God can give a horse (talk about horse sense), can give a horse instinct and intelligence enough to know how to protect itself from danger, how much more ought we, by the inspiration of the Holy Ghost, to flee to safety when we see a time like this arriving. Yes. "Show us the Father, it will sufficeth us." Oh, my, how I could dwell on that.
E-37 You take an old sow hog, and she's got her shucks over on the north side of the hill. And you read the commentator--news commentator, on the radio or in the paper, says, "Tomorrow it's going to be a fair, pretty day." And that old sow will take them shucks off that north side of the hill around to the south side of the hill. You watch. She knows more about it than all the newspapers and commentaries in the world. You watch it turn cold.
You watch when you go to hunt rabbits, and see them getting way back under the brush piles and things like that, and getting a hiding place, and setting back in the holes; and the commentary says it's going to be fair weather. Don't you believe that. That rabbit knows more about it than all them guys put together. He's trusting a God-given instinct. It's God making a way for His creation. And how much higher is a creation of a man than a creation of a beast. How much more is the Holy Ghost to the church, than instinct would be to a duck, or a horse, or anything. I could take two hours on it.
E-38 One more thing I'd like to strike. That's where I first found God. That was my first Bible to see there had to be something do these things. God is in His universe. How I love sunsets: stand and watch the sunset and cry; watch it raise, and cry. I love it.
I made a remark last night about being a hunter. I like to hunt. I've hunted since I was a little boy. I've hunt the world over: Africa, India, and everywhere. Many of you know of Bud Branham in the Rainy Pass Lodge at Anchorage, Alaska, sixteen planes flying in. That's my cousin. Come from a line of hunters and we love it. It's right in us. We love to hunt.
I used to go up in Colorado, where I herd cattle up there for a long time on a ranch. And there, bringing them roundups in and out... Mr. Jefferies, may be setting right here this afternoon: just lives right over here in Idaho now.
And so he and I used to go up there together and hunt, hunt elk. I love to hunt them. We had about eighty in a herd back there. We just took what--one each year for what we needed, and the herd built big. So therefore, Mr. Jefferies is a real woodsman. He knowed how to hunt. He knowed all the ins-and-outs.
I'd helped salt the cattle, and drive them in there, and round them up, and so forth. I knowed every angle back over on the Continental Divide, coming around where you cross Berthoud Pass, go down, then cross Rabbit Ear Pass. The Continental Divide comes in a panoramic. The Troublesome River feeds down this way, and the Hereford Association grazes this valley, and there's a east and west forks.
We'd go up the east fork, tie our horses, and separate, and come plumb down the west fork, miles and miles and miles away, maybe not see one another for several days, hunting.
E-39 One year I was up there hunting. I'd get way up, just as high as I could climb, set there of an evening when the sun goes down. And, oh, my. You talk about God. I was up there one day. It was dry. The elk hadn't come down yet; not enough snow and stuff to bring them down. They're a wild critter. They stay high, 'cause they don't want to get down around civilization. It takes snow and stuff to drive them down sometimes.
Then when... I was up there walking around, looking. And I tied my horse way down that morning, went plumb up around the timberline, making a big circle, coming down to what we call Lost Canyon, and down through that way. No tenderfoot gets in there, why, it's too far for him.
So way back in there, I was walking. And I had my rifle, and I was walking along there, and it come up a--a storm. You know how it is high in the mountains. It'll storm, and then snow, and then melt off, and the wind will blow, and the sun will shine. All kinds of weather in October up there, changing all the time. So it hadn't had enough snow to drive them down, so I was near the timberline.
E-40 And I got into a blow-down, where a hurricane had twisted up the timber and blowed it together. And I was climbing through this, and there come a great, heavy, storm, raining. And I got back behind a tree, and I stood like this, behind a tree, till the storm was over. And I was standing there; almost went to sleep. The winds blowing and things and... You could hear God speaking through the roar of them pines. I thought, "O God, how great Thou art." And after the storm was over, I stood there a little bit, kind of "noddy." I almost fell over two or three times. I got a little wet.
So I... Been a awful hard blow and I walked out behind... I thought, "Glory to God. How wonderful it is to be up here, to be alone with God." Two days now I hadn't seen nobody here, so... Hundred... You're forty miles anyhow from a railroad. You're way away from automobiles, no gasoline, cigarettes, all stinking carry on of what's called civilization. I thought, "This is wonderful to be standing here."
E-41 I watched the sun setting over here in Oregon, across that way. And there's great big, pretty eye setting through there. And I thought, "That's right. His eye is on the sparrow, and I know He watches me." You can see God anywhere, if you'll just look around. He's all around you, everywhere. He's in flowers, nature, everywhere. I seen Him there.
Then I happened to look, and I heard an old coyote hollering up on the hill there. His mate answered him down in the bottom. Now, you talk about deep calling to the deep. Hear that squall of the coyote or timber wolf, that just sets my soul aflame. I hear him over there, hollering. He'd lost his mate, and she answered him, way down there in the bottom.
And I thought, "O God, I got a Mate too. I'll call and He will answer me one day." I stood there and I thought, "God, there You are."
I heard the bugle over here, the elk herd I was trying to catch up with. Big old male let out that long whistle, bugle, like that. What... The storm had separated the elk up high, and he'd lost his herd, and he was calling for them. I thought, "O God, You live up here. That's right. Here You are." There He was in the elk herd, there He was in the call of the wolf.
E-42 Then I happened to look. And where the sun come out, and the evergreens had froze, that cold wind, there was a rainbow across the canyon. I said, "There He is in the rainbow. Amen. There He is. There's the covenant. He will never destroy it again with water. He promised it."
And a rainbow also is, Revelations 1, where over the Son of God; and over the church, the seven golden candlesticks, was a rainbow. He was to look upon as jasper and sardine stone, the First and the Last, He that was, which is and shall come. O my, my, my. Everywhere you look, you can see God if you'll just open up your eyes. Look around. He's everywhere.
E-43 I was standing there, and all at once a little old pine squirrel... How many of you Oregon people know what they are? He's the blue coat policeman of the woods, but all noise and no squirrel. He jumped up on there and went, "Chatter, chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter, chatter."
And I thought, "What's the matter with you, little fellow? I'm not going to hurt you." So then the rainbow, I looked at it again, and I said, "Glory to God," and around and around the tree I went just as hard as I could go, shouting. And he just looked at me, and just "Chatter, chatter, chatter."
I thought. "Did I excite you? I'm worshipping your Creator. You don't like that? Let me show you how it's done again," and around the tree I went again. If... They'd have thought they had somebody out there was out of the insane institution, I guess, if somebody was... I didn't care. I was worshipping God. I saw Him, I heard Him everywhere. You can see Him if you'll just look around. He's real.
And I was around and around that tree as hard as I could go, and praising God, and throwing up my hands, and hollering, "Hallelujah." Stomping the ground around and around the tree I went again, like an insane person, but I was having a--letting off a lot of steam. I was having a good time.
I thought, "Oh, it's good to be here. 'Let's build three tabernacles.' Let's just stay up here, a wonderful place to be in the Presence of God, in His universe." Watch Him in His universe, His sunset, His rainbow, the call of the elk. Here, everywhere, there's God.
E-44 And I thought, "You little snicklefritz, why did you interrupt me from worshipping my God?" I seen him setting on this stump, or the place where the tree had blowed down, going, "Chatter, chatter, chatter," little tail drawed up under him like that. "Chatter, chatter, chatter, chatter."
I thought, "What's the matter with you? You--you think I'm acting funny?" But I noticed him. He was cocking his little head down, his eyes bugged out, looking down in that brush.
He wasn't hollering at me at all. The wind had blowed an eagle down in there, one of them big old brown eagles in Colorado. And he was... That eagle would pick him up you know, so he--he was afraid of that eagle. He wasn't paying no attention to me, but he was afraid of that eagle.
That big eagle jumped up there, and I thought, "My. Now, I see You out there, God. I see You, hear You down there, hear You in the call, see You all around everywhere, see You in the sky, see You in the rainbow, see You everywhere. But now, wonder if you could be in that eagle. Why did he interrupt my worship for?"
E-45 And I watched that eagle for a little bit. I thought... Now, I seen his big, gray eyes looking at me, and he'd look over at that little old pine squirrel, then look at me.
I admired him because he was brave. He wasn't afraid. I hate a coward. I hate somebody to--not hate the person, but the attitude that they can stand in church and shout like the rest of them and go outside. And when the real showdown comes, you're ashamed to say you're a Pentecostal; you're ashamed to admit you got healed by Divine healing. Oh.
God can't use something like that. He wants soldiers. He wants somebody that can say like Paul, "In the way that's called heresy, that's the way I worship the God of our fathers." He wants soldiers, backbone, not wishbone. He wants somebody that's got spunk enough and spirit enough to stand up.
E-46 I said, "Yes, I see God in that eagle. He's not afraid. He's not a bit scared." I thought, "I'll just see how afraid he is." I said, "Say, fellow, you know I could shoot you?" When my voice rang out, he looked at me real close and rolled them big eyes.
I begin to see him feeling them feathers, you know, with his... straighten them out. I thought, "There you are. There you are. God give him two wings to get away from trouble, get away from danger, and he's trusting those wings, his God-given escape. He feeling them wings was all in running order." All right.
Someone said to me one time, "Brother Branham, ain't you afraid you'd make a mistake up there? Aren't you afraid something will happen up there?"
Oh, no. As long as everything's in running order (See?), it's all right. Don't worry. He's the One give the promise.
E-47 This old eagle, fooling his wings, messing them up and down like that, I thought, "Oh, yeah, there you are." And I reached to grab my gun. He jumped, and looked at me like that, and kept his eye right on me. Now, he knowed, by his ability, that he could take those wings and get in that timber before I could get that sight on him. He knew that, and he trusted it. So he wasn't afraid.
Why should we be afraid, no matter what comes along? God give us the Holy Ghost. "Lo, I am with thee always, even to the end of the world." What are we scared about? God called you before the foundation of the world, put your name on the Lamb's Book of Life. The Lamb was slain before the foundation of the world. Your name was put on the Book before the foundation of the world. The Bible said so.
Bible said the antichrist in the last days would deceive all that dwelt upon the earth whose names were not written in the Lamb's Book of Life since the foundation of the world, not the last revival, but the foundation of the world. There you are. So you know you're living above. You're in something. You've received the Holy Ghost. What are you scared of? Amen. God in His universe, I believe it, don't you?
E-48 I watched that fellow there for a few minutes, that little chipmunk setting there, going--or little chip... That's what we call them at home. They're little, actually, a little pine squirrel, was going, "Chatter, chatter, chatter. Chatter, chatter, chatter."
That eagle got enough of it. He just didn't want to fool with him any more, so he just made a great big bounce, like that, flopped his wings about two times, and he was above the timber. He just set his wings. He didn't flop anymore. He just set his wings. And every time the wind would come in, he'd rise higher. The wind would come in, he'd rise higher. Not moving a feather, he just knowed how to set his wings. I watched him. I dropped my gun. I looked at him. He got smaller, smaller, until he got plumb out of sight.
E-49 I thought, "O God, that's it. That's it. It's not join this one, and take your papers from this one over here, join this, join this, join that; run through one prayer line. And Oral come through, you go through his, and go through another one, go through another. That's not it.
It's just knowing how to set your wings of faith in the power of His resurrection. And when the Holy Ghost comes in, ride up above it. Ride above that chipmunk setting there, "Days of miracles is past; no such a thing as Divine healing," that earth-bound creature. We're eagles. Hallelujah. The Holy Ghost comes in, and we ride out of the way of danger, plumb till it becomes so we don't even hear it no more.
"Days of miracles is past. No such a thing as Divine healing. It's mental telepathy. There's something wrong. Our church would do this. We got the biggest. We're the greatest organization." Just ride on above it.
Just set your wings and say, "Jesus Christ, I love You. I trust You." And hold this blessed old two-winged Book here and just fly away (Hallelujah.), for He's the same yesterday, today, and forever. Amen.
E-50 God in His universe... You believe He's in His universe? See Him in His birds, see Him everywhere. We'll have to leave right quick from that subject to get the rest of them. We could stay all afternoon on God in His universe.
Now, let's say God in His Word. How many believes that God's in His universe? Raise your hand. All right. You believe now God is in His universe. Now, let's take God in His Word.
Now, the Bible said... Jesus said that, the Word was a Seed that a sower sowed. That right? Now, you people here in Oregon, when you sow your crops, what does it do? You don't have to go out every morning and dig it up if you sow.
You plant a crop of corn, and every morning you go out and dig it up, look at it, and say, "What is in that? I don't see a thing going on"; it never will grow. You can't--you dig it up. You've got to commit it to the ground. That's the place for it. Every time you dig it up, you delay it.
E-51 Listen to me. I'm going to say something big. Every time that you look at your symptoms, you're delaying your healing. Don't dig it up again. It's committed to Him that promised to heal, Him that heals the rest of them.
When you pass through the prayer line and hands is laid upon you, the Bible said, "the prayer of faith shall save the sick." Don't say, "Well, let's see if I feel any better, my heart any better, my hands..." Don't do that. You're delaying it. Commit it to the ground because it is a seed.
What does a seed do? Look at a little--look at a little--little apple tree out here. You people raise a lot of apples. Look at a little apple tree when it's no more than what we call in the east, a sprig, a little tree about like that. Did you know that every apple, that'll ever be on that tree is in it right then? If it isn't, where did it come from? Where did it come from? And that apple tree that's got--going to produce you hundreds of bushels of apples, where did they come from?
When you set that little plant out, about like that, just out of an apple seed, and set it out there, and every apple that'll ever be on there, it's got in it then, potentially every--hundreds of bushels of apples that You'll collect off of it, and it ain't a half-inch high. Amen. There You are. Where does it come from? It's in the apple then.
E-52 And when you are planted into His death, burial, and resurrection--planted in Christ, and receive His Holy Spirit Life in you, everything that you've got need of all the way through the journey is in you right then, for you become the Seed. See it? God in His Word.
Now, what does a tree have to do? When you plant it, the only thing you have to do is water it, and then it's got to drink. The leaves are in it; the apples are in it; the--everything's right in the tree. But it's got to drink. It's got to drink more than its portion. And as it drinks, it pushes out, pushes out leaves, pushes out blossoms, pushes out apples. But it's got to keep drinking, drinking, drinking, in order to push out.
And when we take a promise of God, drop it into our heart, we keep watering it with faith; and it keeps pushing out, pushing out. Hallelujah. When Christ is planted in our heart, the Holy Ghost, the only thing we do is drink in the Word of God. And it pushes out salvation; it pushes out Divine healing; it pushes out glory; it pushes out everything that we have need of; is right in us when we're planted in Christ Jesus.
E-53 Here's my interpretation of Him, about being the water. He is the inexhaustible Fountain of Life. You'll never ask Him too much. You can never believe Him for too great a thing. He delights in you believing Him for great things. You can never overdo it.
Could you imagine a little fish about a half inch long, way out there in the middle of that ocean, saying, "Now, wait a minute. I better think this thing over. I'd better drink very sparingly of this water because I might run out this year." Well, if you could figure that out, then try to exhaust the fountain of God's goodness to you.
Could you just imagine a little mouse about a half-inch long, under the big garners of--of Egypt, saying, "I'll just eat one grain a day. I better allowance myself to one grain a day, because I might run out before the new crop comes in." Well, my. What's he doing? He's depriving himself.
That's exactly what's the matter with the church today, in taking church creeds and dogmas and trying to suck off of them, instead of taking the Word of God, and enjoying the fullness of the baptism of the Holy Ghost and the things of God. Why? His Word is a Seed, and this Word brings forth of its kind.
E-54 Now, we've just passed a great revival, swept the land. Fifteen years nearly it went on. What have we reaped out? We've reaped out a bunch of new members. Yeah. Why? That's what kind of seed we sowed.
Remember, the rain falls upon the earth to water it, dress it, for which it's prepared for. And now, remember, if you had a field of wheat out here, and it was growing, and its little heads was hanging over. When you see anything too sturdy, it's self-styled. A heavy, full head always bows. I hope you got that. So now notice...
Now, but a little weed standing there, and it's a drought on. People are praying for rain. Well, that little wheat's going, "Huh, huh" [Brother Branham imitates a panting sound--Ed.] It just can't--it just can't hardly get along any longer. It's going to die. The little weed is just as happy to get water as it would be.
God sends the rain, and you know what? When the rain falls, that little wheat straightens up and goes, "Glory to God." It just shouts the praises of God 'cause it comes to life. And the same water makes the weed grow, just as happy, can shout just as loud.
Now, that's what Jesus said in... If you want to read it, Hebrews 6th chapter. I haven't got time to go into it, 'cause it's getting away from us. "The rain cometh oft upon the earth," Jesus said. "The rain falls on the just and unjust."
E-55 We can see people shouting, speaking in tongues, dance in the Spirit, everything like that. That don't mean yet they got it. Oh, no. I've seen many of them do it and didn't have it. But by their fruits you shall know them: fruit--the Holy Spirit, believing God's Word, and manifesting God's Word.
That leads us to the next thought, God in His Son. You believe God is in His Word? How we could... Over here I got a dozen Scriptures wrote out here about how God manifested through Abraham, through different ones like that, proving that He was. But lest we... How many believe God's in His Word? Frankly, He is the Word. Now, God in His Son. You believe God was in His Son? He was the manifestation... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-56 Said, "Search the Scriptures, for in Them you think you have Eternal Life. They are They which testify of Me. If I do not the works of My Father then believe Me not." How many times this week we've went through that, back and forth, to show that He was the Word. So you see nature, Word, Son. It's all coming to the same God, actually the same God working in a different channels.
Jesus was God manifested in the flesh. He was God the Word. Every one of us believe that God was in Christ reconciling the world to Himself. Jesus is the Son of God, that is the body, and God was the Spirit that dwelt in that Tabernacle that He created for Himself, a virgin body. God...
That's the reason He said here, "I've been so long with you and you don't know Me? He that's seen Me hath seen the Father." In other words, "You see the Father working through Me. God is a Spirit. They that worship Him must worship Him in Spirit and truth." See? God is a Spirit. And here we find the Word being made manifest. In I John we find it; also in John 11, it says here that... And also in John 5:24, We find many places. John 14, Jesus said that, "He that believeth on Me, the works that I do shall he do also." Why? It's the Word made manifest in them.
E-57 Here some time ago I was preaching, exalting... And a woman, belongs to another church. I don't like to call churches, denominational names; but this woman, she belonged to a church that believed in mental healing. They believe that the--that the devil is a thought, and God's a thought, and your--your thoughts is whatever it is. They deny the Deity of Jesus Christ in this day that when people try to make Jesus just a man.
Why, He was more than a man. If He was just a man, we're all lost. He was God, nothing less of God. He was God manifest in the flesh: Jehovah, the Father, dwelling in His Son, reconciling the world to Himself.
That's the reason we was commissioned by Saint Matthew there, "baptize them in the Name of the Father, Son, Holy Ghost." Watch. Not three Gods, three manifestations of the same God. God the Father was a Pillar of Fire. It was made flesh and dwelled among us: God the Son. God above us, God with us, now, the same God, the Holy Ghost in us. Three office: Father, Son, and Holy Ghost. It's the same God, not three Gods; the one God made Hisself three offices, three manifestations. Amen.
Oh, what a world we're living in. Notice, perfect. Now, when He was here on earth...
E-58 ...?... This woman said, "Mr. Branham," she said, "I enjoy hearing you speaking, but there's one fault I find with you."
And I said, "What's that?" She said, "You brag too much on Jesus."
"Oh," I said, "if that's the only fault I got. I--I sure thank you, lady, if that's all you can find wrong with me." I said, "I hope God's that way when I come to meet Him, and just find just bragging on His Son too much is the only fault I had."
And she said, "Well, you said that you were a fundamentalist. You just spoke with the Bible and you didn't put nothing..."
I said, "That's exactly. I still say that."
She said, "If I can prove to you by your own Bible that He wasn't Divine... You're always making Him Divine."
I said, "He--He was... If He wasn't Divine, He was the biggest deceiver the world ever had, and we're all in sin. If He's just an ordinary man, then any other man could've died, one for the other one. He could be nothing short of God." That's right.
E-59 When He was going up Calvary that day, them little red spots on his coat, they all went into one; the bee of death stinging around Him, humming, "I got him now." They just put a rag around His face and hit Him on the head. You know He could discern the thoughts. They said, "Tell us who hit you and we'll believe you." They spit in His face, pulled handfuls of beard out.
The devil said, "I got him now." And when He was going up the hill, he said, "That couldn't be God," the devil said. "That can't be God. He'd never put up with nothing like that."
And I can see Him as He goes up, His little frail body falling like that as He staggered up the hill, that bee humming around Him, that buzz of death right in His veins, knowing in a little bit He was going to be gone. That bee said, "I got him now."
The devil said, "Go on, death, get him. That's all there is. He's nothing. He's just like all the rest of them. He's going to die. You sting him right on down there, and he will die."
E-60 But look, brother, when a bee ever anchors his stinger real deep, he will never pull a stinger again. He will have no more stinger. He will pull the stinger out... When sting of death could come upon an ordinary man, because he was a sinner he could pull that stinger out and sting another one.
But that time he anchored his stinger in Emmanuel's flesh. Hallelujah. It pulled the stinger out of death. A bee can buzz and make all kinds of noise, that old... And any insect that ever stings deep enough, it loses its stinger. And when death stung the Son of God, he lost his stinger.
No wonder Paul could say, "Death, where is your sting? Grave, where is your victory?" Sure. He was more than a man. That was Emmanuel, God with us.
E-61 And she said, "I'll prove to you by your Bible that He wasn't Divine."
I said, "Let's hear you do it."
Said, "Saint John the 11th chapter, the Bible said that when Jesus went to the grave of Lazarus He wept."
And I said, "Is that your Scripture?"
She said, "Yes. He could not be Divine and weep."
I said, "Later--Lady, you know what? That argument you've got is thinner than the broth made out of the shadow of a chicken that's starved to death." I said, "Well, you haven't got a room for nothing there." I said, "You failed to see He was both God and man. He was the God-man. God was in Him. That's right." I said, "Let me ask you something. He went down to the grave a weeping. He was a man. He weeps with those who weeps. He's sad with those who's sad. He's happy with those who's full of joy."
"But when He went down to the grave, standing there, His little shoulders stooped down... The Bible said, 'There's no beauty we should desire Him.' Said, 'Take ye away the stone,' straightened up them little shoulders. 'Lazarus, come forth.' And a man had been dead four days in the grave, rotten, come to life and stood on his feet. That was more than a man. Amen. That was God in His Son." Hallelujah. Man can't do that.
E-62 He... I'll admit He was a Man when He come down off the mountain that night, been up there hungry. He come down looking for something to eat, looking all around over a tree for something to eat. He was a man when He was hungry. But when He took five biscuits and two fish and fed five thousand, that was more than a man. That was God in His Son. Believe it?
He was a Man when He laid out there on the back of that ship that night, it tossed about like a bottle-stopper in a storm; when ten thousand devils of the sea swore they'd drowned Him. He was a Man laying there asleep, tired, virtue gone from Him. He was a Man. But when He was aroused, walked up to the brail of the boat, put His foot on it; looked up and said, "Peace be still," and the winds and waves obeyed Him, That was more than a man. That was God in His Son. Amen. Hallelujah.
He was a Man crying on the cross, "I thirst. Give Me drink." But on that third day when He broke the seals of death, hell, and the grave, and rose again, He proved He was God. Amen.
E-63 Any man-- any man or woman that's ever amounted to a hill of beans believe that. It's thrilled the hearts of poets down through the years. If I could call on scene today somebody that believed that...
I think of Eddie Perronett. All of you know the poet, Eddie Perronett. No one would buy his poetry. They didn't want nothing to do with it. One day he was crying, and he went into his study, and he said, "O God, what can I do?" And he grabbed his pen, and he wrote the inauguration song. What did you say, Eddie Perronett? He said,
All hail the power of Jesus' Name.
Let Angels prostrate fall;
Bring forth the royal diadem,
And crown Him Lord of all. Amen.
Another one said,
Living, He loved me; dying, He saved me;
Buried, He carried my sins far away;
Rising, He justified freely forever;
Someday He's coming--oh, glorious day. Amen.
God in His Son, reconciling the world to Himself. Amen.
Living, He loved me; dying, He saved me;
Buried, He carried my sins far away.
Rising, He justified freely forever;
And someday He's coming--oh, glorious day.
Hoskins wrote,
When I survey the wondrous cross
Where on the Prince of glory died;
I count all my fame to be but loss.
Blind Fanny Crosby screamed out,
Pass me not, O gentle Saviour,
Hear my humble cry;
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.
For Thou, the stream of all my comfort,
More than life to me,
Whom have I on earth beside Thee?
Or whom in heaven but Thee?" Amen. Amen.
E-64 God in His Son, do you believe He was? He looked like God; He acted like God; He said He was God. He cried like God; He healed like God; He died like a man; and He rose like God. He was God manifested in the flesh. God was in His Son. Do you believe it? God was in His universe. You believe it? God is in His Word. You believe it? God is in His Son. You believe it?
Could you see Him in Christ? Jesus said, "When you see Me you see the Father. Why sayest thou, Show Me the Father?" God was in the Son, reconciling the world--the world to Himself. Now, God in His universe, you believe it? God in His Word, you believe it? God in His Son, you believe it?
E-65 Now, God in His people. Amen. There you get Father, Son, Holy Spirit, same God all the time, condescending. Once holy, man away from Him, he couldn't come near. Even a sheep touch the mountain, or a ox, must be thrust through. When He stood on top of Sinai and roared out His voice, nothing could come near, because there was no sacrifice but the animal. That was God above us.
Then God condescending, He came down and we felt Him. I Timothy 3:16, "Without controversy great is the mystery of godliness: for God was manifested in the flesh, seen of Angels, believed on, received up into glory." We seen God express Hisself through His Son, Christ Jesus.
Now, God above us, God with us, now God in us. All that God was He poured into Christ, and all Christ was He poured into the church. "Yet a little while and the world seeth Me no more; yet you shall see Me, for I (and 'I' is a personal pronoun), I'll be with you, even in you, to the end of the consummation." Hallelujah. Glory. "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever..."
Living, He loved me; dying, He saved me;
Buried, He carried my sins far away.
Rising, He justified freely forever.
No wonder He's the Root and Offspring of David, the Morning Star, He that was, which is, and shall come. He that was dead is alive forevermore, manifesting Hisself after two thousand years, proves that He's here. God in His universe, God in His Word, God in His Son, God in His people: Jesus Christ the same yesterday, today and forever.
E-66 "Show me the Father and it'll satisfy." God in His people on Pentecost. God in Peter when his shadow passed over the sick, healed them. God in Paul they--they took from his body handkerchiefs and aprons. Hallelujah. God is here today. You believe it? God... You believe He's in His universe? You believe He's in His Word? You believe He's in His Son? You believe He's in His people?
We've watched it this week time after time, the same works that God did through Solomon, it was God. The same works that He did through there, He did through Jesus, His Son. The same thing we seen Him do through His Son, we see Him do through His church, making Him the same yesterday, today, and forever; God in His universe, God in His Word, God in His Son, God in His people. Amen. Amen.
E-67 Let's bow our heads. I'm going to come back some time when I can preach as long as I want to. Hallelujah. You believe it? "Show us the Father, and it will satisfy us. Just show us the Father, and it will satisfy us."
How we thank the Lord that He's remains God; while we thank Him because He--He gave His only Son, His only begotten Son, that He might bring many sons into the world, that He might show Himself alive today, Jesus died, the only begotten Son of God, that He might make us adopted children, that He might work His will through us.
How shameful we should be, of claiming to be children of God and letting the devil push us around like he does. We've got the rights; we're already risen with Him. You say, "You have power?" No, sir. We don't have any power, but we have authority. There's a lot of difference between power and authority. Christ has the power.
Someone asked me awhile ago... A precious brother met me on the street. He said, "Brother Branham, are you Jesus' Name?"
I said, "I'm Jesus' servant. I'm His servant."
E-68 Notice. I want to ask you something. He remains the same yesterday, today, and forever. Would you like Him to be your Saviour this afternoon? Would you like to know that this God that's close could be your Saviour? If you would, raise up your hand, say, "I want to accept Him, Brother Branham. Right where I am, I'm going to believe." God bless you. God bless you. That's good. God bless you. God bless you. God bless you. That's good. Up in the balconies, all around everywhere, God bless you. That's good. Several hands went up.
Oh, see, when we're just getting warmed into the meeting now, see that Satan trying to ward off. That old devil... You believe right now. This is the hour, this is the time that in your own church you can start a revival and do the works of God. Jesus said, "He that believeth on Me... He that--He who God has sent does the works of God." Amen. Believe it now. Don't you doubt it. You have faith. Don't doubt. Be real reverent just for a minute and pray. Be real quiet now. [Tongues and interpretation are given--Ed.]
Amen. Thanks be to God. We all believe--and believe in speaking in tongues and interpretation of tongues. We believe that God does that, and He does it to edify His church. Now, if I noticed the message just right, it said something about believe that the Lord would manifest Himself and do something in the--for His people.
E-69 Now, right while you're setting, 'fore we call the prayer line, I want to ask you something. Every soul that accepted Christ, will you make this promise to me and to God, God first and then me, that every one here that believes on the Lord Jesus Christ will go to one of these good churches here and ask for Christian baptism, if you haven't been baptized yet by water? And there stay until you have received the Holy Ghost, and--and will give your life to Christ for service. He's... "As many as believed was added to the church." Is that right?
How many will promise that, that's never done it, will promise God right now by His grace you'll do it? If you can see God manifest Hisself amongst His people this afternoon, raise your hand, say, "I will do it." God bless you. Raise your hands, just say, "I'll..." God bless you. Another one, God bless you. You, you, you, you. Just look at the hands.
All down here on the bottom floor now. How many will say, "If I can see God manifest Himself and prove Himself right here amongst His people... I see Him in His universe, believe He's in His Word, in His Son; and His Son's the same yesterday, today, and forever. And if I can see His Son come on action, just the same thing today as He did when He was here on earth, I'll believe it with all my heart, and I'll make a confession and go to the service and be baptized, and call upon the Name of the Lord."
E-70 To the balconies over here to my left, could I see some hands back there? I promise God that; that He never...?... And you may never...?... Along in this way raise up your hands so I can see them. God can see. He will know. He knows your heart. Back in the balcony this way. I can't see back there, it's so dark, but raise your hands to God and say, "I will. I will." I can just see fan me or something like that. I can't tell which it is.
Back over in this way, raise your hands. I believe you're honest; you'll do it. Raise your hand. God bless you. All around. Anymore on the floor now, down here, say, "I'll raise my hand to God." God bless you, lady. God bless you over here, sir. That's very, very fine.
Someone else? Now, God knows your heart. You mean that. Right... Not going to take longer. Tonight you go to one of these churches here, right here somewhere, and to be baptized, calling on the Name of the Lord because, remember...
E-71 Do you believe that I am His servant? Raise your hands. Have I found grace in your sight this week? Raise your hands, all that wants to be honest and say, "I really believe it, Brother Branham." Listen. The coming of the Lord is closer than you think. I haven't taught doctrine here; just simply staying right with the message of the day.
Remember Abraham's last sign. You remember who it was that went down into there? Abraham's last sign? Look at the same thing here in time of the Jews, when they were rejected. Here it is at the end of the Gentile's time.
E-72 As I've told you all this week, and laid it in close, and proved to you, about never in history have we ever had an evangelist on the field: Sankey, Moody, Knox, Calvin, to that cold formal church out there, to Lot churches out in Sodom, they never received the Holy Ghost and been born and come out of it. But out in there we've a wonderful messenger out there today by the name of Billy Graham: G-r-a-h-a-m, like Abra-ham. Get it?
There's a church elected. There's... Look what kind of a message went down and preached to them, "Come out, come out, come out, come out." But what did this Man do up here? He just showed them a sign with His back turned to the tent. See? That was the church elected.
Oh, don't be sleeping, friends. "Then awake ye saints of the Lord. Why slumber when the end is nearing? But get ready for that final call." And the call is on. Have faith.
E-73 Heavenly Father, I'm Your servant. I--I commit this service to You. I've preached Your Word the best that I know how, what little time, nervously, and tired, and wore out. And, Lord, the people's attended. Night after night they've come back like they--they've wanted to listen more.
Now, God, I pray that every one that You've called, they'll come at this meeting. Grant it, Father. May these churches be filled up with the people. May they come confessing their sins and being baptized, receive the Holy Ghost. Grant it, Lord.
Lay Your... These that's sojourning here now, that's on their road to the promised land, they don't claim to be of this world. We are pilgrims and strangers. We've professed that we're from another Kingdom. We died in the old Kingdom and we're raised with our King. He's a Spirit, living among us, working His Life in us, giving us the authority to preach His Word. And living through us performs His own miracles as He goes, claiming and showing that the nature of His Spirit when He was here on earth is still the same thing today: God in His people. Bless us now.
E-74 You'll... It'll be up to You, Father, to do the rest. I've preached, made the altar call; hands has went up. I've trusted them to You. God, grant that they'll be trophies of the meeting, they'll never forget. Everywhere they look, they'll be able to see God, everywhere. Grant it. Bless us together now.
Now, we're waiting to see You come riding in, Father, on the wave. Come, like You did that night to the little troubled ship, where all hopes was gone that they could ever be saved. The people were afraid of You, and He said, "Be not afraid. It's I. Be of a good courage."
God, grant it today that the people might know, who has claimed You as their Saviour, that they don't have to worry. You're here, the same yesterday, today, and forever, God in His people. Grant it, Father, through Jesus' Name. Amen.
E-75 How many of you have prayer cards? Now, raise up your hands. Is there any here without prayer cards? Raise up your hands, still sick. Oh, my. Why, you never got to a third of them. I told Billy to give prayer cards out to those. All right. You without prayer cards, raise your hand again. Let me see around where you're at. Hm, just everywhere. All right, look to me.
I said something last night I shouldn't have said. I said it quickly, then caught it back. I said the American people don't take the discernment. They don't like they do overseas; 'course not, the revival's moving there yet. But I said, "Until God leads me again, I won't use discernment. After these campaigns are over, I'm going to stop. If I come again, I'd be praying for the sick." But did you notice? I put "if the Lord leads me," 'cause I can't control it. He does the controlling; I'm just the instrument.
Just like this microphone, you hear me through this microphone. It isn't the microphone you're hearing; it's me. And it--I'm just a mute. That microphone without a noise to hit that crystal would be a mute. So am I a mute for these things unless God speaks through me. Do you believe that? Did He promise in the last days He would do these things? We know it. Just what little temporary part that we have seen this week, we believe it.
E-76 Somebody in this section without a prayer card, raise up your hand again and pray. God grant it. This lady setting on the end here, looking at me. I seen you had your hand up, you didn't have a prayer card. Now, you're close to me, so that the Spirit will start.
Do you believe me to be His prophet, or His servant? You believe that with all your heart? If God will reveal to me your trouble, will you believe me then? Know--you know whether it's the truth or not. You've had bleeding ulcers. You've had an operation for it. You're worried. If that's right, raise up your hand. Put up your hand if that's so. What did she touch? I'm going to have the lady to stand up. Stand up just a minute, lady.
That the lady would know, I want to ask her a question. There she sets there, no prayer card, no nothing, just a woman come in and set down. But she was setting there with faith because she's in a serious condition. Everything was told you is the truth. Is that right, lady? Raise up your hand. If what was said about whatever was wrong with you, raise up your hand. You, this... Yeah, that's right. God bless you. All right.
Now, I do not know the lady. Here's the Bible. I've never seen her in my life. She's older than I. We were born years apart, miles apart, the first time we meet. But what did she do? She was praying for something, and she touched the High Priest. And as quick as it did, it touched right back here to me and told her. Now, don't worry no more. You're going to get well. Your faith has saved you. Amen.
E-77 How many believe now, God is in His people? You believe it? Here sits a woman right here, worried, wondering, cancerous condition she's worried about. Believe with all your heart. Don't doubt. Just have faith. Believe that the Son of God makes you well, and you can go home and be well, You believe it?
Miss Staub, that's your name. If that's right, raise up your hand. We're strangers one to another, but Jesus Christ knows you; just so you wouldn't miss it. You feel good now? Stop worrying; it's all over. Your faith makes you well.
There sets a man setting right back there in the row, setting right behind here. That man suffers with a hernia. He's a stranger. Do you have a prayer card? You don't. You don't need one, if you'll believe with all your heart. If we're strangers, raise up your hand. All right. You're just a man come in and set down. Is that right? But you are interested in this hernia being healed. All right. If you believe with all your heart, you can have it. Amen.
E-78 God in His people, God in His universe, God in His Son, God in His people. You believe it? Let me show you something that you won't--might not know. Here sets a woman, setting right here looking at me. She wants to do what's right. She's trying to do what's right. She's got a habit, smoking cigarettes. She's trying to get rid of them. That's right. If you'll...
Is that right, lady? Don't be ashamed. Stand up on your feet just a minute. I'm a stranger to you. Do you have a prayer card? You don't have one. You don't need one. You believe me. In the Name of Jesus Christ, I curse that devil. May you never crave another one. Go and be well in the Name of Jesus Christ. I ask you to believe the Lord Jesus Christ. You believe Him?
E-79 Lady setting right back there: high blood pressure, heart trouble. If you'll believe with all your heart, lady, God will make you well. God bless you. Go home, be well. God makes you well. Do you believe it? Just don't doubt.
Lady setting right over here looking at me, Hallelujah. She's suffering. She wonders what's wrong. She's got a cancer. She's also got a cyst or growth she's bothered about. Oh, I hope she don't miss it. God have mercy. Miss Knorr, believe with all your heart. Amen. We're strangers to one another, never saw her in my life. If we're strangers raise up your hand, lady. You standing there, praying, know you got to die if something don't happen. Fear not. You won't die. Believe on the Lord Jesus Christ and you shall live.
God in His universe, God in His Word, God in His Son, God in His people, do you believe it? "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever," sweeping across the whole audience. Do you believe with all your heart now?
E-80 How many of you believe your pastors out here to be a man of God? Raise up your hands, if you believe your pastors. You ought to. He's just as much right to pray for the sick as I am. Brethren, walk right down here with me. I want you to pray with me, and for these people too. Come right down here come here, Roy. Take a hold of this.
I want everybody in this line here that's got prayer cards, stand up over on this side, right over here. Stand up right here. Everybody. What does the Bible say? "These signs shall follow them that believe. If they lay hands on the sick they shall recover." Do you believe that? Do you believe that I'm a believer? Say, "Amen." Do you believe your pastor's a believer? Say, "Amen." All right.
Now, we're going to call you row by row, section by section, that section first, this section next, that one next, that one next. Don't come both ways. You'll get all mixed up there, and you won't be able to--to... Listen to Brother Roy here now.
E-81 And the pastors, how many more believing pastors that's here, that really believe the Gospel, full Gospel pastors? Many of you may be strangers. Would you like to come up and stand with we brethren? We don't excommunicate no one. We believe if you're a believer in Christ... Is that--that not correct? Is that right, my brethren?
If you're pastor's here, and believe in praying for the sick, no matter... If you're a believer in Christ and believe this is of Christ, come here and line up here. And do your duty as a man of God, to stand here and help me pray for the sick and afflicted. Come up here, pastors. Make a double line along here.
I'm going to get down there with you just in a moment. We're going to pray for every sick person. I don't want to stand and talk long. I want you to pass through while this anointing is still upon me. You believe now with all your heart? Come right up here, pastors; half--some of you come this way. Get out in the middle of the way, right in here, and form a double line. That's good. God bless you. All right. Let's sing this song again all together.
Only believe, only believe,
Now, all things are possible, only believe;
Only be...
E-82 Now, the line will be coming from this way, folks. You can bring that wheelchair. Bring it around this other way, 'cause it--it'll have to come through this way. You'll get all mixed up.
Oh, all things are possible, only believe.
Now, let's bow our heads, close our eyes, raise up our hands.
Lord, I believe; (Everybody now. Honor Him...?...)
All things are possible; Lord, I believe; [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Lord, I believe; Lord, I believe;
All things are possible;
Lord, I believe.
E-83 With all my heart, I believe. I guess you wonder, many of you, why I would go from one end of the row to the other one. And many of you noticed me taking your hand in mine. Did you notice that? How many noticed it? Raise up your hands. I was checking what was happening after them ministers was laying hands on the sick. And I'll say this with all my heart, that at least eighty percent of them were healed 'fore they even got to where I was at. There wasn't a vibration on them at all. That's exactly right. That's what I checked it for. Your pastors have faith, folks. Just believe in them.
I love you. I believe you're God's children. You pray for me; I'll pray for you, and I hope we meet again. Until that time, until we meet... "Till We Meet Again," everybody together now... You love the Lord, all your heart? All right. All together now. I'll pray for you; you pray for me. All right.
Till we meet! till we meet!
Till we meet at Jesus' feet;
Till we meet! till we meet!
God be with you till we meet again.
E-84 Let's bow our heads now, while that beautiful music... Think of the good times we've had. They've got a World's Fair going on up here, where all the world is displaying its scientific achievements. But the church realizes that right here God's got a World Fair, showing His achievements, what He's been able to do with His church.
I've enjoyed every minute of it, every minute. I come to you tired, as usual, but I'll see you again someday. God bless you now. While we hum that song together, breathe a little prayer for one another till we meet.
God be with you till we meet again.
Till we meet!...
Lord God, be with them and help them, till we meet, Father, in Jesus' Name, for God's glory...