E-25 Et peu importe combien notre dénomination est grande; les gens peuvent dire: «Un million de plus en 1954,» ou quel que soit le slogan que vous pouvez avoir, si ce sont des gens qui se contentent d’adhérer à l’église, nous sommes en train de rejeter le principe même de Christ. C’est vrai.
Nous sommes allés par tout le monde, et nous avons fait ce que Dieu ne nous a pas dit de faire. Nous avons bâti des églises, des séminaires, des hôpitaux. Toutes ces choses sont merveilleuses. Nous les apprécions. Et elles sont bonnes quand elles sont à leur place, mais Christ n’a jamais ordonné de faire cela. Il a dit: «Allez par tout le monde, et prêchez l’Evangile.» Voilà la raison pour laquelle nous ne sommes pas... Il ne s’agit pas de citer l’Ecriture, de ne pas faire ceci, ou de faire cela, mais de prêcher l’Evangile.
Alors, vous direz: «Qu’est-ce que l’Evangile?»
Paul a dit: «L’Evangile n’est pas venu en parole seulement, mais avec la puissance et la démonstration du Saint-Esprit.» Il ne s’agit pas d’aller par tout le monde pour distribuer des tracts. J’ai vu cela en Afrique, en Inde, et partout ailleurs, ainsi que chez les mahométans; et n’importe quoi prospère des centaines de fois plus que le christianisme.
E-27 Maintenant, eh bien, l’homme, sous la dispensation où on immolait l’agneau, ne pouvait jamais être sauvé. Il exprimait seulement sa foi en attendant le moment où le véritable Agneau viendrait.
Maintenant, l’ancien adorateur, prenait l’agneau et allait après avoir commis le péché, il allait chez le sacrificateur et l’agneau était immolé. Et il posait ses mains sur l’agneau alors que celui-ci mourait, et que la petite créature gigotait et bêlait, et que le sang giclait sur sa main, et il sentait la vie quitter l’agneau. Alors il levait les yeux vers Dieu, cela lui était imputé à justice, parce qu’il reconnaissait que cet agneau innocent prenait sa place à lui le coupable. Il devait y avoir...
L’antidote, c’est l’innocent à la place du coupable. Voilà la seule façon dont cela pouvait se faire. Les bonnes oeuvres ne pouvaient jamais vous sauver. Cela est impossible. Ainsi l’homme, se rendant compte que l’agneau prenait sa place en mourant... Eh bien, l’adorateur repartait avec dans le coeur le même désir de pécher qu’il avait en venant. Pourquoi? Cela ne... La vie–la vie est dans le sang.
E-31 Remarquez, Dieu... Voici la raison pour laquelle le sang de l’agneau n’était qu’une ombre du Sang du véritable Agneau: c’est parce qu’à l’intérieur de cette cellule de sang, cette vie qui était là, c’était une vie animale. Ainsi lorsque l’adorateur était aspergé du sang de cet animal qui avait été immolé, cela ne constituait qu’une ombre. En effet, lorsque la cellule de sang était brisée et que la vie sortait, l’esprit de l’animal ne pouvait pas revenir et être compatible avec la vie humaine. En effet, la vie animale est différente de la vie humaine.
La vie animale n’a pas d’âme. La vie d’un homme a une âme. Ainsi, cela ne pouvait pas se faire. L’adorateur s’en allait donc avec dans son coeur le même désir de commettre le mal. Alors, il était conscient que s’il commettait le mal, il se procurerait encore un autre agneau qu’il ferait mourir à sa place comme une ombre.
E-36 Et voici ce que j’ai remarqué chez la colombe: la colombe est un oiseau qui n’a pas de bile, la colombe n’a pas d’amertume. Et il n’y a pas d’amertume en Dieu. C’est une petite créature docile, douce et paisible. Et elle ne peut pas manger quelque chose qui est contaminée.
Maintenant, un vieux corbeau, c’est un oiseau charognard. Et il peut voler autant que la colombe. Et il peut se poser là sur un cadavre et manger tout ce qu’il veut, et s’envoler et aller droit dans le champ et manger aussi le blé et le maïs.
Mais une colombe ne peut manger que les grains et les semences, parce qu’elle n’a pas de bile pour digérer ces autres choses. Et si la colombe mangeait cela, cela la tuerait. Mais le vautour peut se poser ici et manger de la charogne et venir manger aussi du maïs.
E-40 Et un agneau est le genre d’animal qui ne peut pas retrouver son chemin. Et je me pose vraiment des questions. Un agneau n’est pas difficile. Un agneau est un animal qui renonce à ses droits. Un... Prenez un agneau, il porte sur lui de la laine. Et c’est pour lui un droit que Dieu lui a donné. Dieu lui a donné cette laine. Elle lui appartient. Mais il est disposé à être étalé sur la table de tonte et de se laisser tondre complètement. Et il ne va pas gigoter et faire des histoires à ce sujet. Etendez-le simplement là, et liez-lui les pattes avec des boucles, et il reste étendu là, et vous lui ôterez tout ce qu’il a, et il abandonnera cela sans murmurer là-dessus.
Et aujourd’hui, je me pose des questions, pour nous qui sommes censés être des agneaux de Dieu. Qu’on essaie simplement de nous contrarier une fois et observez à quel point on est agneau. Oh! Oh! la la! vous parlez de faire des histoires! Eh bien, je vous assure, que quelque chose ne marche pas dans l’église, on dira: «Eh bien, je vais simplement quitter maintenant même, je vais aller et me joindre aux méthodistes. Absolument. Je ne peux pas supporter cela.» Cela montre de quoi vous êtes fait.
Au jour où Jean a baptisé Jésus, l’Agneau, Jean a dit: «Voici venir la douceur de Dieu. Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Et quand Jean a baptisé Jésus et que Celui-ci est sorti de l’eau, Dieu, le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe, est descendu sur Lui et a demeuré en Lui (Amen.), Il a demeuré en Lui.
E-42 Et vous vous posez des questions sur ce qui vous est arrivé. Voilà ce qui est arrivé. Il vous faut changer de nature. Vous êtes devenu un loup ou un bouc plutôt qu’un agneau. Et voilà le problème qu’a l’Eglise pentecôtiste aujourd’hui. Les gens grognent, s’enflent d’orgueil, et ils sont assez colériques pour affronter une scie circulaire, et ensuite on se demande ce qui est arrivé au Saint-Esprit. Il y a des médisances, des luttes et que sais-je encore au sein de l’Eglise chrétienne et on se demande où est allé le Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit ne demeurera pas sur une telle chose. C’est vrai. C’est impossible. Si cet agneau avait poussé un grognement comme le loup, la colombe se serait envolée. Et aujourd’hui, eh bien, nous faisons toutes sortes de choses. Nous allons partout, et nous agissons comme le monde, nous faisons de sales plaisanteries, et toutes sortes de choses; nous fumons, nous buvons, nos comités des diacres, et mêmes nos pasteurs vont aux bals dansants et font des histoires, et ensuite on s’attend à ce que le Saint-Esprit demeure dans un lieu pareil. Jamais! C’est vrai.
E-43 Il n’y a pas que ça, mais vous vous disputez, vous vous battez, vous vous combattez, vous vous mettez dans tous vos états et vous vous disputez entre vous, en disant: «Moi, je suis un unitaire. Je suis un trinitaire, alléluia. Vous n’avez rien.» Vous non plus n’avez rien, tant que vous agissez comme cela. «Je suis des assemblées. Je suis de ceci, je suis de cela.» Pourquoi n’êtes-vous pas de Christ? Certainement.
Mais vous érigez de petites barrières dénominationnelles et vous brisez la communion, vous divisez les frères et ensuite vous vous demandez pourquoi les miracles et autres ne s’accomplissent pas dans votre église. Celui qui accomplit les miracles est déjà parti. C’est vrai. Ce n’est pas étonnant que vous ne puissiez pas croire dans l’oeuvre divine du Saint-Esprit. Vous n’avez plus celaau milieu de vous.
E-45 Souvenez-vous seulement que très loin là, quelque part à l’intérieur du pays, quelqu’un est en train de se mortifier et en train de se punir, essayant d’apaiser un dieu quelque part. Lorsque nous voyons certaines personnes aller à une église, des gens qui sont censés être des chrétiens, et qui sortent pour mener toute sorte de vie, ne paient pas leurs dettes, maltraitent leurs voisins, font des histoires, et se battent, qu’est-ce? Ils... Et ils continuent d’aller à l’église... Ils ne font qu’imiter un produit authentique du Saint-Esprit qui est là quelque part.
J’ai vu des gens sautiller et parler en langues comme des pois qu’on déverse sur une peau de vache sèche; et juste à la sortie, c’était des gens très dangereux à côtoyer. C’est vrai. Qu’est-ce que cela veut dire? Il y a un véritable produit quelque part. Amen. Ne vous laissez pas inquiéter par l’épouvantail. C’est vrai. S’il y a un épouvantail, cela veut tout simplement dire qu’il y a quelque chose de bon derrière cela. C’est vrai.
E-46 Une fois j’étais en train de planter des haricots blancs, et une pauvre petite marmotte (un woodchuck, c’est comme ça qu’on l’appelle ici, je pense) est sortie en courant et a dévoré celaaussi rapidement que j’avais pu les planter. Je ne voulais pas abattre le petit animal. Ainsi je suis allé prendre un sac, et j’ai dessiné dessus une très grosse image ayant de grandes oreilles, et j’ai mis des haricots blancs à l’intérieur du sac, et je l’ai attaché à un bâton, et je suis allé à distance avec ma longue-vue pour l’observer.
La voici sortir du terrier et elle a couru pour prendre les haricots blancs. Elle s’est arrêtée et a regardé le sac, elle a observé pendant quelques instants. La petite bête s’est dressée et l’a regardé, et a reculé. Elle a sauté dessus et d’un bond elle a reculé, essayant de voir ce qui arriverait. Après quelques instants, le vent a soufflé, et çaa fait un cliquetis, parce que j’avais mis à l’intérieur des haricots. Et elle s’est enfuie et ensuite elle s’est arrêtée et a regardé en arrière. Et elle s’est dit: «Ce n’était qu’un cliquetis.» Elle s’est approchée du sac et a donné un coup dessus avec sa patte, et elle s’est rendu compte de ce cliquetis, elle est passée carrément derrière le sac et s’est mise à manger les haricots.
Certainement, vous avez la jugeote d’une marmotte d’Amérique, certainement. Lorsque vous voyez toutes ces contrefaçons et ce qui est faux, souvenez-vous toutefois qu’il y a derrière cela un véritable baptême du Saint-Esprit, il y a un véritable produit de Dieu. C’est vrai.
E-47 Oui, Le voilà venir. Observez-Le, maintenant. Il était un Agneau étendu sur cette table de tonte. Nous sommes Ses agneaux à Lui. Eh bien, vous pourriez dire: «Frère Branham, vous avez dit l’autre soir que les chrétiens restaient à la maison pour voir Qui est allé avec Lucy ou Nous aimons Lucy, ou un programme quelconque de ce genre, et que tout le monde reste à la maison le mercredi soir pour voir cela et–et ces autres comédiens et ainsi de suite comme cela, et vous étiez en train de parler de ce... Eh bien, Frère Branham, c’est notre privilège en tant qu’Américains.» C’est vrai. C’est tout à fait vrai. Mais êtes-vous disposé à abandonner cela pour Dieu? Oui, oui.
Je m’en suis pris à vous les femmes du fait que vous vous coupez les cheveux, et du fait que vous sortez là, vous qui êtes censées être des chrétiennes, et par votre tenue vous donnez l’air d’être des filles effrontées qui descendent la rue. C’est vrai. Je crois dans cet Evangile du Seigneur Jésus-Christ simple, sassafras et à l’ancienne mode, qui vous purifie complètement. C’est vrai.