Oakland, CA, USA
E-11 Maintenant, juste avant d’ouvrir le Livre... En fait, je ne prétends pas être un théologien. Je ne le suis pas. En effet, je n’ai que l’instruction de l’école primaire.
Tenez, il y a quelque temps à Fort Wayne, dans l’Indiana, je parlais, et un homme est passé derrière les rideaux, après qu’on m’eut fait passer là-derrière, je me reposais un tout petit peu avant que je... J’étais très, très fatigué... C’est l’Onction qui me fatigue beaucoup. Alors, quand Cela quitte... Quand je suis ici, ça va. Mais c’est quand Cela vous quitte, que Ça vous bouleverse.
Et alors, pendant que j’étais là derrière, cet homme est venu vers moi. Il a dit: «Dites donc, prédicateur, oh! la la! a-t-il dit, votre grammaire est pauvre.»
J’ai dit: «Je le sais.» J’ai dit: «Je n’ai que l’instruction de l’école primaire.»
Et il a dit: «Oh! la la! a-t-il dit, ce n’est pas là une excuse, vous êtes un homme.»
J’ai dit: «Eh bien, nous étions tellement pauvres, si pauvres que je ne pouvais pas aller à l’école quand j’étais un garçon. Nous étions neuf garçons et une jeune fille en famille, et papa n’était plus très fort, j’ai donc dû travailler.»
Il a dit: «Oh! mais maintenant, a-t-il dit, vous êtes un homme.»
J’ai dit: «Eh bien, depuis que le Seigneur m’a appelé, je suis tellement occupé à prier pour Ses enfants que...»
Il a dit: «Eh bien, regardez, a-t-il dit, une partie de votre grammaire, et les foules que vous avez là...» Il a dit: «Votre grammaire est si piètre que vous devriez avoir honte de vous-même.»
J’ai dit: «Oui.»
Et il a dit–il a dit: «Eh bien, par exemple, a-t-il dit, vous avez dit: ‘Vous tous qui passez ce polepit. [chaire].»
J’ai dit: «N’était-ce pas correct?» Je ne connaissais pas la différence. Et il a dit... J’ai dit: «N’était-ce pas correct?»
Il a dit: «Non.» Il a dit: «Vous devriez dire pulpit [chaire], et votre assemblée vous apprécierait mieux.»
J’ai dit: «Frère, je ne voudrais pas vous blesser, mais, ai-je dit, il importe peu à cette assemblée-là que je dise polepit ou pulpit, pourvu donc que je mène la vie, que je prêche la Parole, que je manifeste Christ, c’est là l’essentiel.» C’est vrai; oui, oui. C’est vrai. Merci.
Je peux ne pas très bien connaître le Livre, mais j’En connais très bien l’Auteur, et c’est ça la chose qui est–qui est bien. Je pense donc qu’Il nous fera savoir juste dans le Livre ce dont nous avons besoin. Maintenant, inclinons la tête et parlons à l’Auteur, juste avant de lire Son Livre.