Chicago, Illinois, USA
E-40 Et des fois, lorsque les chiens sauvages attrapent le petit cerf, et que ce dernier est assez rapide pour manoeuvrer, il peut rapidement sauter d’un côté, le chien perd son emprise, parce qu’avec la secousse, il arrache un morceau du flanc du petit cerf. Alors le sang se met à gicler. Si le loup a manqué l’artère ici, et qu’il a coupé juste un peu en bas, le petit cerf, peut-être s’il est rapide et peut manoeuvrer, il peut échapper au chien. Alors, le voilà qui le poursuit, il le poursuit en suivant les traces de sang.
Et ce petit cerf... Tout chasseur qui est ici sait que si vous blessez un cerf, et s’il arrive à trouver de l’eau, vous ferez mieux d’arrêter de suivre sa trace. Il peut vivre du moment qu’il trouve de l’eau; mais s’il n’arrive pas à trouver de l’eau, ç’en est fait de lui.
Et pouvez-vous vous imaginer, alors que David se tenait là, observant ce petit cerf, et ce dernier est blessé par la meute de chiens sauvages, et il a soif d’un courant d’eau. Il lui faut trouver cette eau, sinon il va périr. S’il n’arrive pas à atteindre ce courant d’eau, il va mourir. La meute est juste à ses trousses. Il doit soit trouver ce courant d’eau, soit périr.
David a dit: «Comme une biche soupire après le courant d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»
Je dois T’avoir, sinon je vais mourir. Je ne peux pas continuer. Je suis au bout du rouleau. Si je n’arrive pas à Te trouver, Seigneur, je vais mourir. «Heureux ceux qui ont faim et soif du courant d’eau, car ils le trouveront.»