Fairfield, ME, USA
E-28 Il y a quelques semaines, dans ma ville, à Louisville, une dame circulait dans un bazar avec un petit garçon. Elle lui montrait des articles, en disant: «Regarde, chéri.» Et le petit garçon continuait à regarder fixement. Elle lui montrait autre chose: «Regarde, chéri.» Et le petit restait là, le regard fixe. Elle est allée directement à un comptoir où il y avait une petite babiole qui tintait. Elle a agité cela devant lui. Et le petit enfant avait le regard droit là dans le vide. Elle s’est écroulée en travers du comptoir, à bout de nerfs, et s’est mise à crier.
Et certaines personnes sont allées auprès d’elle voir ce qui n’allait pas. Elle a dit: «Il n’y a pas longtemps, il a adopté ce regard fixe, il regarde droit devant lui.» Elle a dit: «C’est un petit être humain; son attention devrait être attirée par des objets de cette vie humaine. Le médecin m’a dit, il n’y a pas longtemps, qu’il allait mieux. Mais, a-t-elle dit, ce n’est pas le cas.»
Et je me demande si ce n’est pas là pratiquement le cas de l’église aujourd’hui. Dieu agite chaque espèce de dons devant l’église, mais elle reste simplement assise, le regard fixe, disant: «Eh bien, je suppose que c’est très bien; si c’était dans ma dénomination, nous aurions pu accepter cela.»
Ne voyez-vous pas? L’église reste assise spirituellement, plutôt que mentalement, paralysée. Il y a eu des Billy Graham; il y a eu Oral Roberts, il y a eu de grands hommes, Jack Shulers, et que sais-je encore, pendant ces quelques dernières années, ils ratissent ce pays. Et cependant, eux donc, l’église reste tout bonnement assise: «Eh bien, je suis ceci; ou, mon église...» C’est le genre d’idées que vous avez.