Bangor, Maine, USA
E-4 Et le docteur Vayle et moi-même, monsieur Sweet, Billy Paul, Léo et Gene, les jeunes gens chargés des bandes, frère Sothmann et son fils, nous aimerions tous vous remercier pour votre gentillesse et votre communion. Je n’en ai jamais vu de meilleur au monde. Et je pensais quand j’allais... je suis arrivé en Nouvelle Angleterre, qu’il y aurait un groupe de gens très raides, indifférents, des prétentieux, des conservateurs. Mais j’ai découvert que c’est faux.
Comme je suis quelqu’un du Sud, on a toujours eu une espèce de petit ressentiment au sujet du Sud; évidemment, vous savez tous, nous avions gagné la guerre. Voyez? Vous le savez. Il ne restait plus de Yankees, juste un seul du Sud. Je l’ai dit à quelqu’un dans un restaurant, ici l’autre jour; il s’est arrêté et m’a regardé. De penser à ce problème-là: «Avez-vous vu ce que quelqu’un du Sud avait dit au Yankee quand il se mourait? Il lui avait envoyé un télégramme, disant: ‘Que Dieu te bénisse, Yankee, j’espère te revoir.’ Pourquoi cela ne pouvait-il pas avoir lieu au début? C’est vrai. C’est vraiment dommage que nous ayons eu à avoir cela.
Mais j’ai été très bien traité, et on parle de l’hospitalité des gens du Sud, il vous faut venir au Nord voir cela; c’est vrai, on est vraiment sérieux là-dessus, c’est très agréable. Donc: «Que Dieu vous bénisse», c’est la meilleure chose que je puisse dire, et je suis sûr que s’Il le fait, nous nous rencontrerons tous de nouveau un jour. Si pas peut-être dans cette vie-ci, nous nous rencontrerons dans la vie à venir. C’est celle que nous attendons impatiemment.