Résultats de la recherche pour: «al a par» Total trouvé: 30081

Toledo, Ohio, USA

E-19 Et vous les jeunes gens, ici, vous ne savez quel meilleur ami vous avez dans votre mère et dans votre papa avant leur mort. Quand ils seront partis, c’est alors que vous reconnaîtrez réellement qui ils étaient. Et j’ai entendu beaucoup... les enfants de ces jours-ci dire: «Le vieil homme et la vieille femme.» Oh! la la! Ne faites jamais cela. Vous–vous ne vous rendez pas compte de qui est-ce. Ils savent ce qui est le meilleur, et vous, vous ne le savez pas.

Quand je l’ai vu, quand il était étendu dans son cercueil et que j’ai vu cela commencer à grisonner un peu au bout, à cinquante-deux ans, je me suis dit: «C’est à force de se faire beaucoup de soucis à cause de moi que ces cheveux ont grisonné là.» Et combien j’aurais souhaité les brosser en arrière, mais c’est trop tard alors. Ne faites donc rien maintenant que vous regretterez dans le futur. Si vous ne comptez que sur aujourd’hui, vous serez une personne misérable; regardez la fin là-bas, et alors vivez en fonction de cela, de la fin.


Toledo, Ohio, USA

E-24 Et je me rappelle le... Papa avait fabriqué une table, il avait placé une planche, une banquette derrière, il avait fabriqué un banc, là toute cette ribambelle de petits Irlandais allaient en passant en vitesse sous la table, ils occupaient leur place, se débarbouillaient, lissaient leurs cheveux au possible, vous savez, votre drôle de visage comme cela, lissé comme de l’oignon épluché. On s’asseyait derrière cette table là. Et nous avions un pot à dîner où on préparait tout, le ragoût. Combien savent ce que c’est que le ragoût? Oh! la la! C’est quand on fait cuir tout, même le torchon à vaisselle. Je pense, on met cela ensemble et–et on déverse cela dans une assiette, vous savez, ça fait le tour. Avez-vous déjà mangé du pain de maïs cuit dans une poêle? Oh! la la! C’est magnifique, n’est-ce pas? On est bien à la maison, là. Ça ne vous dérange pas que je dise: Hit et hain’t et carry et fetch, tous ces mots de la campagne alors, n’est-ce pas? Ainsi donc, on est bien à la maison.

Et...? Maman découpait cela, à moitié, et–et du pain de maïs, vous savez, et plaçait cela dans–dans l’assiette, et je m’asseyais à côté de papa, et chacun rompait son propre morceau de pain alors que cela passait. Je prenais toujours le bout, parce qu’il y avait beaucoup de croûtes là, et j’aimais cela avec la soupe de haricots. Vous savez–vous savez, un grand bol de soupe de haricots avec un morceau d’oignon à peu près comme ça, et un pain de maïs, et un grand verre de babeurre de la source, ce serait délicieux cet après-midi, n’est-ce pas? Hum! Oh! la la! Ça serait vraiment délicieux. Nous descendions à la source prendre ce babeurre froid, vous savez, là où les eaux passaient en dégringolant sur la–la vieille boîte. C’était merveilleux.


Toledo, Ohio, USA

E-26 Le problème était qu’il y avait environ huit petits Branham, et peut-être qu’il en donnait environ six bâtonnets, vous savez. Il y avait juste huit paires de petits yeux d’Irlandais qui surveillaient, que ces bonbons soient découpés en parts égales pour chacun. Nous nous asseyons là, vous savez, il faisait froid. Nous nous couvrions de couvre pieds; nous prenions ces bonbons-là, tous les petits garçons se mettaient à manger leurs bonbons. Et moi, je faisais une petite tactique. Bon, n’essayez pas cela, vous les jeunes gens, car cela pourra ne pas marcher. Je prenais donc mon bonbon et je faisais semblant de le manger, et puis, je prenais un petit morceau de sachet de... quelque chose comme cela, vous savez, je l’enroulais, je le mettais dans ma poche. J’attendais jusque lundi. Et maman disait: «William.»

Je répondais: «Oui, maman.»

Elle disait: «Va à la source chercher un seau d’eau.»

Un gros seau en cèdre et une gourde, vous savez, je devais descendre à la source; cette histoire pesait. Alors, je disais: «Edward», je l’appelais Humpy, c’était son sobriquet, le frère qui venait après moi. Je disais: «Je vais te dire ce que je vais faire; je vais te laisser lécher ce bonbon à bâtonnet pendant que je compte jusqu’à dix, si tu vas puiser un seau d’eau pour moi.» Ha-ha-ha. J’avais très peu de corvées à faire le lundi, tant que durait ce bonbon-là. J’étais un homme d’affaires. Ha-ha-ha. Il léchait ce bonbon, et je... oh! je comptais, je disais: «Un, deux, trois...»

«Pas si vite»

Je disais: «Deux, trois.»

«Eh bien, tu comptes trop vite.»

Je reprenais, et il léchait davantage, vous savez, et alors, puis il gardait ce bonbon-là, on l’enroulait encore jusqu’à ce que j’aie autre tâche à accomplir, vous savez. Je m’en tirais donc bien le lundi; je menais une vie de rentier. Oh! la la! Revivre ces jours-là! C’était bon, le bonbon. Vous savez, peut-être que demain, je pourrais sortir me procurer une boîte de bonbons Hershy, mais cela n’aurait pas le même goût que les autres, vous savez, c’était très bon.


Toledo, Ohio, USA

E-28 Il n’y a pas longtemps, on est arrivé quelque part; j’allais prier pour une personne malade. Un petit garçon est entré, et une petite Marie, vous savez, martelant son pied, elle a dit: «Je ne vais pas manger ça.» Elle a dit: «Eh bien, maman...»

Le petit garçon a dit: «Je ne sais que faire avec cette orange.» Et il a saisi cela et l’a lancée contre le...

Elle a dit: «Ça va, fiston.»

Oh! la la! Ha-ha-ha. Il aurait dû être le fils de Charles Branham. Ha-ha-ha. Il n’aurait pas été à mesure de manger une orange pendant une semaine ou deux. Il l’aurait salé; il prendrait une baguette d’arme à feu d’un vieux mousquet, comme il l’appelait: «Faire sortir de nous le diable à force de battre.» Je pense donc que c’est peut-être ça qui se passait. Nous pensions que cela sortait de toutes les façons quand... Mais il était... je l’aime. Jamais–jamais il–il ne m’a fouetté quand je ne le méritais pas, et je l’aime aujourd’hui. C’est vrai. Je souhaiterais pouvoir m’asseoir et lui parler. J’espère le faire un jour. Je crois que quand nous serons de l’autre côté, nous nous reconnaîtrons, pas vous? Je crois que je vous reconnaîtrai tout autant que vous... je vous connais maintenant, seulement nous serons immortels, nous nous reconnaîtrons.


Toledo, Ohio, USA

E-30 Je me rappelle cette année-là, je–je voulais étudier, mais je–je n’en avais simplement pas l’occasion: Les livres et autres pour étudier avec. Je me rappelle qu’on était entré au printemps; j’avais passé tout l’hiver sans chemise. Et le temps chaud avait commencé là, et avant que l’école sorte, la monitrice m’a dit un jour, elle a dit: «William, n’as-tu pas chaud dans ce manteau-là?» Elle a dit: «Enlève ce manteau-là.» Je ne pouvais pas l’enlever, je n’avais pas de chemise, et c’était juste la peau. Alors, j’étais... j’ai dit: «Non, madame. J’ai un peu de frissons.»

Elle a dit: «Tu as des frissons par un jour pareil?»

J’ai dit: «Oui, madame.»

Elle a dit: «Tu ferais mieux de venir par ici et de t’asseoir au feu.» Oh! la la! Cette grosse et vieille poêle! Alors, elle a allumé le feu dans cette histoire et la sueur ne faisait que couler de mon visage. Elle a dit: «As-tu toujours froid, frissonnes-tu toujours?»

J’ai dit: «Oui, madame.»

Elle a dit: «Tu ferais mieux de rentrer à la maison; tu es malade.» Je n’étais pas malade, mais je ne portais pas de chemise; et je ne pouvais pas enlever ce manteau-là.


Toledo, Ohio, USA

E-31 Je me demandais donc comment j’allais retourner à l’école; j’ai attendu quelques jours. Ma tante paternelle qui habitait de l’autre côté de la colline, là à une certaine distance de chez nous, ainsi nous... Ils avaient l’habitude de venir; il avait une fille... elle avait une fille d’à peu près mon âge; celle-ci avait oublié sa robe là. Je me suis donc imaginé un jour que je pourrais en faire une chemise. J’en ai donc découpé la partie inférieure, et ici, je–j’ai pris l’autre partie et je l’ai simplement enfilée dans mon pantalon, et je suis allé à l’école avec ça. Ses petites manches retroussées comme ceci, vous savez, et cela avait donc tout cela là... je ne sais pas comment vous appelez cette histoire qui contourne cela comme cela. Oh! Oui, les ganses en zigzag. J’avais toutes sortes d’histoires tout autour comme cela, vous savez. Et alors, je–je... on a dit: «Ça, c’est une robe de fille.»

Et j’ai dit: «C’est mon costume d’Indien.» Ha-ha-ha. Un costume d’Indien, il y avait ces ganses en zigzag tout autour de sa robe, vous savez. Les enfants s’étaient moqués de moi.


Toledo, Ohio, USA

E-32 Et je me rappelle, cet hiver à l’école, tous les enfants... C’était en 1917, il y a eu une forte neige dans l’Indiana, je pense que vous en avez eu par ici en Ohio aussi; certains parmi vous peuvent s’en souvenir, jusque là. Il y avait donc un... Il y avait la pluie mêlée de neige, et parfois des amoncellements qui s’élevaient jusqu’à dix-sept, dix-huit pieds [51 cm, 54,8 cm]. Et alors, la plupart des enfants avaient des traîneaux, et ils pouvaient patiner. Mon frère et moi, nous n’avions pas de traîneau. Nous nous sommes donc procuré une vieille bassine à vaisselle ramassée dans une décharge publique. Et nous entrions dans cette bassine à vaisselle. Il y avait de la neige mêlée à la pluie au sommet, vous savez, et je... nous nous asseyions et nous enroulions nos jambes l’un autour de l’autre et nous descendions la colline, simplement. Eh bien, nous n’avions pas de la classe comme les autres, mais nous patinions malgré tout. Ainsi, nous... cela–cela marchait très bien jusqu’au moment où le fond de la bassine cédait. Alors, nous devions chercher un autre traîneau.

Nous prenions donc un rondin, nous le découpions en petits morceaux. Nous devrions donc découper, tirer notre bois de la rivière et des bois pour brûler. Chaque soir, quand nous rentrions à la maison après l’école, on devait scier du bois jusqu’à ce qu’il fasse sombre. Puis, je me rappelle que nous prenions le vieux rondin, nous descendions en patinant sur les glaces. Et il y a un garçon qui a fréquenté l’école là.


Toledo, Ohio, USA

E-35 Et je me rappelle que nous allions à l’ancien tableau noir. Avez-vous déjà fréquenté une école de campagne? Combien ont fréquenté l’école de campagne où on avait huit niveaux...?... Et je me suis tenu au tableau noir comme ceci, pour résoudre un problème, vous savez. Je portais cette jambière, de ce côté-là, et je me suis tenu comme ceci, je travaillais de côté, comme ceci. J’ai vu tout le monde regarder cette unique jambière. Tous les petits enfants ont éclaté de rire, se moquant de moi, et je me suis mis à pleurer; la monitrice m’a fait rentrer à la maison. Ha-ha. Oh! C’était un combat rude dans le passé.

Je me rappelle un jour, vers Noël, maman avait fait des pop-corn. C’était vraiment quelque chose de rare. Nous ne pouvions pas, mon frère et moi, nous ne pouvions pas amener notre repas comme les autres enfants; leurs mères faisaient cuire du pain dans des fours et, oh! la la! c’était délicieux. Mais nous... Eux avaient des sandwiches, faisaient des sandwiches. Ou, ce que nous avions, nous avions un petit seau de mêlasse à peu près de cette hauteur et, d’un côté, il y avait un petit pot de légumes, peut-être de l’autre côté, un petit pot plein de haricots, un morceau de pain, et chaque morceau encadrant cela, et une cuillère. Nous avions honte de manger devant les autres enfants, parce qu’eux pouvaient avoir des sandwiches, des gâteaux, des biscuits, et autres. Alors, nous gravissions la colline, à une certaine distance de l’école, et nous nous asseyions là. Et nous déposions ces petits pots entre nous. Et, que Dieu bénisse son coeur, il est dans la Gloire aujourd’hui. Mais nous nous asseyions et mangions ensemble, comme cela.


Toledo, Ohio, USA

E-39 Je me suis tenu là, et je–je me suis mis à pleurer. Je me suis souvenu du jour où j’avais pris une poignée des pop-corn à mon frère là-bas. Donc, je... La première fois que j’étais donc... quand j’étais dans le besoin, je pouvais même manger un talon; c’est la vérité. Je ne raconte pas des histoires, mais c’est la vérité. J’ai toujours... Quelqu’un pouvait m’acheter un sandwich ou quelque chose comme cela, j’aurais voulu avoir les moyens de l’acheter dans le passé, mais je ne le pouvais pas. Et j’avais tenu quelques réunions; j’avais reçu une ou deux offrandes. Et je disais: «Ô Dieu, combien je souhaiterais que Tu m’élèves ici et que Tu me permettes de lui restituer cette poignée de pop-corn aujourd’hui. Je donnerais tout, Seigneur, tout, si seulement Tu me permettais de lui rendre cette poignée de pop-corn.» Il est mort à dix-neuf ans, quand moi, j’étais à l’ouest en train de travailler dans une ferme de boeufs, il est mort en me réclamant. On pouvait l’entendre depuis l’hôpital jusque dans des rues, disant: «Laissez-moi voir mon frère Bill une fois de plus avant que je parte. Dites-lui d’être un bon garçon.»

Lui s’en est allé là, et moi, je suis resté avec cette tache sur moi, d’avoir pris cette poignée de pop-corn à mon frère. Je pense à sa tombe, quand nous l’ensevelissions. Oh! Nous étions vraiment des frères. Je me rappelle, j’avais pris l’une des couvertures de maman, quand la première neige est tombée; je suis monté là et j’ai jeté cela sur sa tombe, car je pensais qu’il avait froid. C’est avant que je devienne un chrétien. Mais maintenant, je sais qu’il n’est pas là; il s’en est allé.


Toledo, Ohio, USA

E-41 Et je pense que vous vous demandez comment je me suis donc marié. Mais je me rappelle le premier rendez-vous que j’aie jamais eu, après avoir eu environ dix-sept, dix-huit ans. Comme tous les jeunes gens, vous savez, on fait connaissance avec cette première chérie, vous savez; des yeux comme une colombe, des dents comme des perles, un cou comme le cygne, vous savez comme cela est: La plus belle créature qu’on ait jamais vue de la vie. Et je–j’en ai rencontré une. Je pensais donc qu’elle était très jolie. Oh! la la! Ainsi donc, le jeune garçon qui habitait tout près de moi a dit: «Je vais te dire quoi...» Il avait lui aussi une amie, et il a dit: «Nous allons les rassembler.» Ils étaient à l’école, vous savez. Il a dit: «Nous allons les rassembler, et je vais prendre la vieille Ford de mon papa.» Et nous avons dû mettre la partie arrière de la Ford sur un cric, mettre un peu de carburant, et démarrer cela à la manivelle. Vous vous rappelez comment on faisait d’habitude... Nous en avions donc assez pour acheter deux galons d’essence. Et nous pouvions rouler longtemps avec ça. Nous avons donc pris nos amies, et nous allions les amener dans une promenade. Je n’oublierai jamais cette nuit-là, quand nous sommes sortis. Je me suis arrêté à un petit kiosque pour acheter des sandwiches et des coca-cola. Et alors, je me rappelle quand je suis entré, j’ai acheté des sandwiches et nous en sommes ressortis, nous avons pris le coca et mangé les sandwiches. J’ai ramené les bouteilles. Et c’était juste au moment où les jeunes filles commençaient à se gonfler, se mettaient à fumer et tout. Quand je suis ressorti, à ma grande surprise, ma petite reine était là en train de fumer une cigarette.


Up