Jeffersonville, Indiana, USA
E-22 J’ai entendu un ministre ici, il n’y a pas longtemps dans la ville, qui a fait cette remarque, il a dit: «Le matin de Pâques, je souhaite à tous mes fidèles un joyeux Noël.» Il a dit: «Je ne les reverrai plus jusqu’à la Noël ou à la prochaine Pâques. Un ‘joyeux Noël’».
Et pendant que nous nous tenons ici, observant ces choses se dérouler, et chacun de nous les mortels, nous savons que quelque chose doit arriver; les choses ne vont simplement pas continuer comme cela. Personne n’a le temps de s’arrêter ne serait-ce que pour cinq minutes. Ils se bousculent, filent, se précipitent pour se retrouver bloqués dans un embouteillage sur la rue.
Lorsque les enfants venaient sur l’autoroute cet après-midi, je venais–ou plutôt, c’était à midi–je venais de New Albany. Et voilà qu’une dame dévalait la route, parmi ces enfants, roulant presqu’à... dans une zone où la vitesse est limitée à vingt miles [32 km–N.D.T.]; elle roulait à peu près à soixante [96,5 km] ou à soixante-dix miles à l’heure [112,6 km], roulant à tombeau ouvert. Et où allait-elle? Quelques minutes après, j’ai dit à la personne qui était avec moi: «Qu’en pensez-vous?» Deux autres voitures sont passées à vive allure, comme des bolides, juste au milieu de ces enfants. Sur notre avenue où nous habitons, le matin, cela ressemble à une piste de course. Il leur faut se précipiter en rentrant chez eux pour faire la vaisselle, ou écouter Arthur Godfrey, ou autre chose. Où allez-vous? Qu’est-ce qui ne va pas? La chose entière connaît un dérèglement, parce que les hommes et les femmes sont devenus des amoureux de ce monde présent. La chose glorieuse devrait être, serait de rentrer à la maison pour lire la Bible et de... le temps de prier.