E-89 Il ne pouvait naître nulle part ailleurs qu’à Bethléhem. C’était le lieu de provenance du pain pour la nation. Le pain de toute la maison d’Israël provenait de là. Et Lui, Il était le Pain de Vie qui est descendu du Ciel, la Manne spirituelle. Il devait venir de Bethléhem, l’endroit où on allait faire la queue pour avoir du pain, l’endroit où se trouvait le pain. Bethléhem, l’endroit où on cuisait le pain. Eh bien, Jésus, étant le Pain de Vie, a dit: «Celui qui en mange, a-t-il dit, ne mourra jamais.»
E-97 David était assis là, la gorge lui–lui brûlait; c’était en plein été. Les Philistins profitaient de la division entre David et Saül. Saül cherchait David partout; les Philistins aussi. Et puis, les Philistins cherchaient les Israélites. Vous parlez d’un temps de confusion! C’était à peu près comme aujourd’hui. Et David se réfugiait dans tel petit endroit, tel petit abri, partout où il pouvait aller, dans de petites forteresses où il pouvait rester. Puis il est monté sur la montagne, en plein coeur d’été chaud, sous une chaleur extrême, sa gorge toute desséchée et son coeur en proie aux frustrations et aux craintes; et il se demandait: «Ô Dieu, comment est-ce possible? Tu as versé cette huile sur moi, non pas parce que j’en avais moi-même décidé ainsi, mais parce que c’est Toi qui m’avais choisi. Pourquoi m’as-Tu appelé, alors que j’étais là-bas en train de garder les brebis, et Tu m’as dit que Tu me donnerais ceci pour servir Ton peuple, et voici que Tu m’as environné de feux de toutes parts? C’est ce qui traversait son coeur.
E-112 Lorsque David s’est retrouvé dans le feu du combat, il s’est mis à penser: «Oh! je me rappelle ces nuits où je m’allongeais là-bas sur le flanc de cette colline-là. Je me rappelle lorsque je contemplais les étoiles qui se déplaçaient là-haut, et que Dieu parlait à mon coeur de petit garçon. Je me rappelle ce jour-là où je suis tellement entré dans l’Esprit en contemplant les nuages et les verts pâturages que, poussé par l’Esprit, j’ai chanté à plein gosier:
L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Quand je marche dans la vallée des ombres de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi...
E-117 David, tout frustré, faisait les cent pas, pensant: «Oh, quelle chaude journée! Fiou! Oh! comme il fait chaud! Oh! Saül pourrait surgir de ce côté-ci, et les Philistins de cet autre côté; les armées nous entourent de toutes parts, et nous voici assis ici, à l’entrée d’une caverne. Mais pourtant l’huile d’onction est sur moi. Comment est-ce possible, ô Dieu! Comment est-ce possible? Oh! comme j’aurais aimé avoir à boire!» C’est alors qu’en pensée il retourne tout au loin là-bas aux portes de Bethléhem. Il y avait là un puits. Aucune eau n’était comparable à cette eau-là.
E-118 Vous savez, la Palestine a une mauvaise eau. Leurs eaux sont contaminées et transmettent même l’hématurie [fièvre bilieuse hémoglobinurique causée par la bilharziose–N.D.T.] et toutes sortes de maladies. Leurs eaux, en grande partie, sont alcalines, et vous tueraient.
E-121 Or, Ses guerriers ne pouvaient pas interpréter sa pensée, mais, frère, ils l’aimaient avec tout ce qu’il y avait en eux. Le moindre de ses désirs était pour eux un ordre. Trois de ses puissants guerriers ont donc dégainé leurs épées, se sont glissés hors du camp, et se sont frayé un chemin sur une distance de 25 miles [40 km]. Après leur départ, David s’est sans doute demandé: «Où sont-ils? Qu’ont-ils fait? Où sont-ils allés? Ne savent-ils pas qu’ils risquent leur vie?» Ils étaient en plein entre les griffes de la mort, avec des embuscades dressées partout sur une distance de 25 miles, avec les épées qui tournoyaient et les boucliers qui s’entrechoquaient; néanmoins leur homme, leur frère qui, à ce qu’ils le croyaient, allait devenir roi, désirait à boire.
E-123 Qu’ont-ils fait? Ils ont lutté pour frayer un chemin, jusqu’à ce qu’ils sont arrivés à ce puits. Ils y ont plongé leur seau, et sur leur chemin du retour, ils combattaient, se frayaient un chemin de droite à gauche jusqu’à ce qu’ils sont arrivés devant David, et ils ont dit: «La voici, mon seigneur.» Oh! la la! Quoi? Un homme qui était en disgrâce, un homme qui était haï de l’église, un homme qui était haï du roi, un homme qui était haï des Philistins, un homme qui était haï presque partout, excepté un petit groupe qui le suivait; eux savaient qu’il allait revenir comme roi.
E-126 David a pris ce seau d’eau, l’a considéré, et la Bible dit qu’il a répandu cette eau par terre. Il a dit: «Eternel, loin de moi la pensée de boire cela, parce que mes... Tes guerriers ont risqué leur vie en allant là-bas me chercher cette eau. Elle représente le sang des hommes. Je ne peux pas le faire.» Et cette eau pure, pour laquelle ils avaient risqué leur vie, en faisant une percée à travers les lignes ennemies pour aller là-bas la chercher, David l’a répandue par terre, comme offrande volontaire à l’Eternel. Ce n’était pas méchant de sapart, c’était simplement pour accomplir les Ecritures.
E-143 Il y avait un certain jeune homme–(il est assis là présentement et il est en train de me regarder)–qui était cloué au lit pendant plusieurs jours. Sa gorge était tellement enflée qu’il ne pouvait même pas manger ni rien faire d’autre; et il faisait une très forte fièvre. Et il avait dit à son père et à sa mère: «Envoyez chercher frère Branham pour qu’il vienne prier pour moi.» Et, pour une raison ou une autre, ils ne voulaient pas me déranger, parce que j’étais occupé. Mais Quelque Chose m’a conduit à aller chez eux.
E-145 J’étais assis là, je n’ai pas prié. Et il y avait un petit quelque chose. On ne peut pas dire à tout le monde ce qui se passe. Non. J’ai dit: «Seigneur, Seigneur, nous sommes presque à la fin de l’année maintenant. Quelque chose de nouveau arrive. Permets-moi, Seigneur... Est-ce cela? Est-ce cela?» Et, aussitôt que je me suis mis à dire cela et à dire alors (dans mon coeur alors): «Je sais que Tu es ici», le jeune homme a tendu la main et a pris une autre bouchée, puis une autre, puis une autre, puis une autre et, finalement, il a nettoyé toute son assiette; il est ensuite entré dans sa voiture, puis il est parti.