Los Angeles, California, USA
E-31 Et puis, monsieur Graham a dit une fois qu’il–il se demandait pourquoi (C’est quand il était à Louisville)... Paul allait... Et il avait pris la Bible, il L’avait soulevée comme ceci et a dit: «L’affai-...» C’était au petit-déjeuner des chrétiens, ce matin-là, le petit-déjeuner des prédicateurs plutôt, il a dit: «Vous savez, quand Paul allait faire un converti, il revenait l’année suivante trouver trente convertis à partir de ce seul. Mais, a-t-il dit, moi, j’entre dans une ville, je tiens une campagne de plusieurs semaines et je vais avoir, peut-être, pour le Seigneur, peut-être vingt mille convertis. Puis, je reviens une année après, je ne peux pas en trouver vingt.» Oh! Je me suis dit que c’était magnifique.
Et il a dit: «Savez-vous le problème?» Il a dit: «C’est à cause de vous, bande de prédicateurs paresseux qui, après que nous les avons amenés à Christ, restez assis là, les pieds sur le bureau, leur établissant des invitations plutôt que d’aller vers eux, leur serrer la main et les faire venir.»
C’était bien. C’était très bien, et c’était une bonne déclaration. Mais vous savez, je–je ne voulais pas être en désaccord, mais je me suis dit: «Frère Billy, qui allait prendre... Quel prédicateur allait chercher le seul converti de Paul? Quel pasteur, jadis, était si paresseux et avait ses pieds sur la table?»
Non. Voici la cause. C’est la façon dont on s’y prend aujourd’hui, leur distribuer des invitations en les expédiant. Mais, frère, cela ne se justifie pas. Vous ne les amenez pas suffisamment en profondeur. Vous ne les ramenez pas au point où ils font la véritable expérience de la nouvelle naissance. Paul amenait son converti au baptême du Saint-Esprit, et le Feu de Dieu brûlait dans son coeur. Il n’avait besoin de personne. Que le prédicateur ait été paresseux ou pas, lui était à l’oeuvre pour faire ce que Dieu... Son coeur brûlait du Saint-Esprit et du feu. Il était là à l’oeuvre. C’est vrai.