Jeffersonville, Indiana, USA
E-18 Et ce qui m’avait poussé à dire cela, c’est que je parlais de frère Bosworth. Quand je suis allé voir ce vieux saint, quand nous avons appris qu’il se mourait à quatre-vingt et quelques années... Ma femme et moi, nous sommes allés là le voir avant sa mort, je devais bien lui dire quelque chose. J’aime observer les saints quand ils entrent dans la Gloire. Alors, il me fallait le voir. Et nous avions brûlé les pneus de la voiture.
Mais une fois arrivé là, j’ai vite franchi la porte, et là, dans un petit coin, était couché ce vieux patriarche. Il a redressé la tête quand il m’a vu venir, ses pauvres et faibles bras tendus, avec une chair suspendue, il me les a tendus. Je l’ai saisi par le cou et je me suis écrié: «Mon père, mon père, char d’Israël et sa cavalerie.» En effet, c’était un saint homme pieux.
Et j’ai dit: «Frère Bosworth, j’aimerais vous poser une question. Croyez-vous que vous allez vous rétablir?»
Il a dit: «Eh bien, je ne suis même pas malade.»
J’ai dit: «Eh bien, qu’y a-t-il?»
Il a dit: «Je rentre à la Maison.» Il a dit: «Je suis fatigué et je suis épuisé; et je désire simplement rentrer à la Maison.»
J’ai dit: «Vous rendez-vous donc compte que vous êtes mourant?» J’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. Tout au long de vos soixante-dix et quelques années de ministère, quel a été le moment le plus glorieux? Pouvez-vous me dire, monsieur, me raconter l’expérience que vous avez eue tout au long, que vous pouvez considérer comme le moment le plus glorieux?»