Jeffersonville, Indiana, USA
E-1 ...?... à nos précieux amis, nous sommes heureux d'être de retour, ici à l'église, ce soir. Il fait un peu chaud, aussi, nous allons essayer de faire le plus vite possible, d'aborder sans tarder le message.
D'abord, nous avons quelques annonces à faire, et une - une requête de prière spéciale. J'ai eu vos lettres là-bas, qui ont été données, il y a aussi cette soeur qui pense avoir une tumeur au cerveau. Et il y en avait une autre dans le même cas à Louisville; et il y a le frère d'un prédicateur aussi, dont le père a connu une crise cardiaque; et il y a beaucoup, beaucoup de gens qui sont malades, partout dans le monde aujourd'hui. Beaucoup d'entre eux appellent, et nous prions certainement pour eux de tout notre coeur, que Dieu nous vienne en aide.
Généralement, mon ministère, à quatre-vingt-quinze pour cent, c'est toujours ça, de prier pour les malades, vous voyez, mais je suis - je suis un peu - je suis un peu d'avis que... Je prie encore pour les malades, à présent, ne l'oubliez pas. Ça, ça va toujours de pair avec. Mais, oh! si nous pouvons amener la - l'église à prendre sa position, et à se mettre en ordre pour que nous puissions vraiment nous mettre à l'oeuvre. Voyez-vous? Nous devons nous organiser, vous voyez, que tout soit bien coordonné.
Il y a autre chose qui a touché mon coeur, il y a quelques instants. C'est quand un brave vétéran dont le bras a été presque emporté, dont la jambe a été presque emportée par un éclat d'obus... Il n'est pas là pour écouter ce que je dis en ce moment. Mais c'est vraiment un chic type, il s'appelle Roy Roberson, c'est l'un des administrateurs de notre église, ici, et un brave gentleman chrétien. Il s'est avancé juste là et a dit: "Frère Branham, n'oubliez pas le Président." Il a dit: "Ça m'a tellement apitoyé, quand il est descendu..." Il l'avait vu à la télévision, il l'avait vu descendre de l'avion, les larmes qui lui coulaient sur les joues, la bouche toute tordue..." Vous savez, il était là-bas avec Roy et les autres, sur le champ de bataille là.
Peu importe, même si vous n'êtes pas d'accord avec lui sur le plan politique, n'empêche qu'il est notre Président. Oui, oui. Moi, je - je ne suis ni démocrate ni républicain. Je suis chrétien. Mais je - je vous assure, j'avais beaucoup d'admiration pour - pour le président Dwight Eisenhower. Oui, oui, il a vraiment été un homme très remarquable, à mon avis à moi. S'il posait encore sa candidature aux élections présidentielles, et que je votais, je voterais encore pour lui. C'est vrai. Même s'il avait - s'il avait cent ans, peu importe, je voterais quand même pour lui, parce que je l'aime. Alors, pensons à lui dans nos prières ce soir.
J. T., j'ai vraiment apprécié cette belle réunion que vous tous - vous et Frère Willard, avez tenue cette semaine. Si j'étais entré, vous auriez tous dit: "Bon, Frère Branham, eh bien, vous savez, telle et telle chose", mais ce serait mieux que je reste dehors et que je vous écoute, n'est-ce pas? [Frère Branham rit. - N.D.E.] Bien. Alors, c'était très bien.
J'ai reçu des offres de quelques églises, si jamais vous êtes tous intéressés, si vous êtes prêts à devenir pasteurs maintenant, si vous avez reçu votre formation, et je crois que c'est le cas, et que vous êtes bien affermis. J'en ai une dans l'Oregon, quelques-unes dans l'Etat du Washington, en Californie, en Arizona, et à différents endroits. Si jamais vous voulez prendre une église en charge, ou quelque chose comme ça, eh bien, ici même, ce serait un bon point de départ, ici même. Partout il y a des âmes qui crient, même dans les réserves indiennes, et partout où vous voudriez aller. Vous n'avez qu'à nous le faire savoir; en effet, je crois, vous le jeunes gens, que vous êtes bien ancrés à présent. C'est vrai. J'aime vraiment les voir faire ça.
Il y a frère Ruddell, là-bas sur la route. Je tiendrai bientôt une réunion dans son église. Frère Ruddell va tenir des réunions de réveil. Je - je me souviens qu'autrefois il fallait que je pousse ce jeune homme-là partout, cherchant à ce qu'il s'attelle à la tâche, qu'il prêche. Il était tellement timide. Il disait: "Je ne saurai pas parler." Ah! ah! Il vous fallait l'entendre! Voyez, voyez? Vous ne savez pas ce que vous pourriez être capable de faire quand vous laissez le Saint-Esprit s'emparer de vous. C'est vrai.
Il y a aussi frère Graham Snelling à Utica, et frère Junior Jackson là-bas. Nous - nous les considérons toutes comme nos petites églises soeurs, qui sont avec nous. Nous sommes tous ensemble. Nous n'avons aucun désaccord côté doctrines, nous - nous partageons les mêmes espérances, les mêmes ambitions, les mêmes doctrines. Nous nous serrons les coudes, nous partageons tout. Nous ne formons qu'une seule église. Et nous aimerions vraiment en voir disséminées un peu partout; nous en avons quelques-unes en Afrique, quelques-unes en Inde, et partout dans le pays. Nous... ce que nous voulons, les voir disséminées partout répandant la Nouvelle.
Et je vois ces jeunes gens qui s'élèvent comme Frère J. T. Parnell, ici, et - et frère Willard, et les autres, là, qui s'élèvent, des jeunes gens, alors que moi, je prends de l'âge. S'il y a un lendemain, ce sera eux les hommes de demain. Je ne veux pas que ce Message meure, jamais. Il ne le peut pas. Il doit continuer à vivre. Et je ne crois pas qu'il nous reste encore beaucoup de temps pour L'apporter.
Le petit bébé dont on disait qu'il allait mourir, je vois que vous l'avez eu avec vous toute la journée, à l'église, soeur. C'est très bien. Nous remercions le Seigneur pour ça, de ce que le Seigneur est bienveillant et plein de miséricorde. Continuez simplement à croire ce qui vous a été dit ici même, vous voyez, tout ira bien.
Maintenant, est-ce que vous appréciez l'enseignement? Vous aimez l'enseignement? [L'assemblée dit: "Amen." - N.D.E.] Oh! je - je - je trouve vraiment que ça nous fait du bien. Ça nous repose un peu de la prière pour les malades, des visions et de la guérison Divine. Naturellement, là, ce soir, nous... après la réunion, nous allons encore prier pour les malades ce soir. Nous voulons toujours le faire, et baptiser tous ceux qui le veulent, à n'importe quel moment.
Combien se souviennent de l'époque où je partais à pied faire l'inspection des lignes de haute tension? Eh bien, j'ai souvent fait la tournée d'inspection des lignes de haute tension, je devais marcher trente milles [50 km - N.D.T.] par jour dans la forêt. J'avais des lignes à inspecter, sur une distance de deux cent quatre-vingts milles [450 km]. Je marchais là-bas, ma chemise à la main, et, oh! j'étais tellement fatigué; à marcher dans ces jungles, et les ronces qui me blessaient. Je rencontrais un vieux cultivateur, et je m'asseyais sous un arbre pour lui parler du baptême au Nom du Seigneur Jésus. Il me disait: "Eh bien, j'ai toujours voulu être baptisé."
Je disais: "Le ruisseau n'est pas très loin." Et il disait...
Et j'en ai emmené beaucoup là-bas, pour les baptiser au Nom de Jésus. Et je repartais inspecter la ligne, à toute vitesse. C'est vrai. Souvent j'avais encore mes vieux vêtements de travail, je baptisais quelqu'un; je descendais du poteau. J'étais en haut, sur le poteau, à faire mon travail; j'ai aussi été monteur de lignes. Je faisais mon travail sur le poteau avec un homme, en lui parlant du Seigneur. Il disait: "Eh bien, Billy, un de ces jours j'irai à ton église me faire baptiser."