New York, New York, USA
E-45 Après des jours, Marie, ou Jean naquit. Et aussitôt qu’il est né, il est allé au cimetière théologique, ou au séminaire théologique, n’importe comment que vous voulez appeler cela. C’est tout pareil. Eh bien, une place des morts. C’est exact. Vous savez, j’ai toujours considéré un prédicateur de séminaire comme un poulet de couveuse. Vous savez, un poulet de couveuse, il ne fait que piauler, piauler, piauler, il n’a pas de maman, pas du tout. C’est pratiquement pareil avec un prédicateur de couveuse aussi, il sort de ces séminaires, où il y a la lecture, l’écriture et l’arithmétique, il ne connaît pas plus au sujet de Dieu qu’un lapin ne le sait au sujet des raquettes de neige. C’est vrai. C’est exact. La lecture, l’écriture... J’espère que j’écorche quelqu’un. Je crois que je le fais, mais c’est en ordre.
Frère, laissez-moi vous dire quelque chose: Si cela ne vous rend pas malade, cela ne vous fera pas de bien. Ma mère me le disait au sujet des médicaments. Quand j’habitais dans le... là, nous étions très pauvres, il nous fallait faire bouillir des peaux de viande, ou les mettre dans le... un vieux récipient... un vieux... une casserole, les mettre là au fond, les faire bouillir, vous savez, ou les chauffer, et on fait fondre ces peaux de viande, on en tire de la graisse à mettre sur les–sur les gâteaux de maïs. Et chaque samedi soir, je savais ce qui arrivait. On avait une vieille cuve en bois de cèdre, et une grosse vieille cruche en fer, elle y déversait de l’eau. Tous les enfants, nous devions prendre bain dans cette cuve en bois de cèdre, et elle pouvait frotter plus durement que jamais vu avec ces anciennes serviettes en sac de farine. Elle nous frottait, vous savez, et puis, la chose suivante, c’était une dose d’huile de ricin chaque samedi soir. Vous savez, j’en avais vraiment marre de cette affaire, je n’arrive même pas à en parler maintenant, à peine. Chaque fois que j’entrais dans la pièce, j’avais un haut-le-coeur; et je me pinçais le nez. Elle en déversait dessus. Je disais: «Maman, ça me rend tellement malade que je n’arrive pas à supporter cela.»
Elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.» Donc, frère, tenez bon. C’est vrai. Si cela ne vous dérange pas un peu, cela ne fera pas fonctionner correctement vos organes digestifs, cela peut vous aider un peu. C’est vrai. Amen.