Richmond, VA, USA
E-50 Eh bien, prenons ici en Amérique, si je disais que–que ce frère que voici, que l’un de ces frères et moi allions conclure un–un contrat ou un accord. (Une alliance, c’est un accord). Si nous allions conclure une alliance l’un avec l’autre, nous nous assiérons et nous en parlerions, peut-être que nous rédigerions notre contrat, quoi que ce soit, on mangerait un petit rien ensemble; et nous nous serrerions la main, en disant: «Signe-la ici. Nous–nous allons–nous allons nous accorder de faire cela.» Ça, c’est l’alliance en Amérique.
Or, si nous étions au Japon, une alliance au Japon, ils concluent un accord, et ensuite ils prennent du sel et se le jettent l’un à l’autre. C’est ça la coutume au Japon, pour conclure une alliance. Mais du temps d’Abraham, en Orient, la façon dont ils concluaient une alliance, c’était qu’ils découpaient... ils tuaient un animal, le coupaient par le milieu, ensuite, ils rédigeaient l’accord sur ce–ce parchemin, ou sur la peau d’un agneau. Et après, ils se tenaient là et juraient par le corps mort de ce sacrifice que si jamais l’un violait cela, que son corps soit comme le corps de cet animal découpé. Et ensuite, ils déchiraient cela. L’un prenait un morceau, l’autre, un autre. Et là où il y avait des écrits, cela ne pouvait jamais être réajusté, à moins d’être le même document qu’on remettait ensemble. En effet, quand cela était déchiré, c’était déchiré de part et d’autre, et tout, lorsqu’on déchirait cette peau de l’agneau, là où il y avait des écrits.