E-2 Je–je vois un... comme cet homme qui est assis ici dans un fauteuil roulant. Si je savais qu’il y... Si je pouvais prendre une pièce de vingt-cinq cents et la pousser avec mon nez à travers cette ville afin que cet homme se lève de ce fauteuil et qu’il soit rétabli, je le ferais. Assurément, je le ferais certainement. Et alors, peut-être qu’il mènera une vie ordinaire en étant assis dans ce fauteuil. Mais peut-être qu’il y a un homme assis là quelque part, qui souffre du coeur, et qui va mourir dans quelques heures, à moins que quelque chose ne lui vienne en aide. Il est dans une situation plus critique que cet homme qui est assis dans le fauteuil. Je pousserais donc certainement la pièce de vingt-cinq cents à travers la ville avec mon nez, ce qui me prendrait des jours pour y parvenir, si... Mais... Et je n’aurais probablement plus de nez quand j’aurai fini de pousser cette pièce à travers la ville. Mais je le ferais afin de voir ce pauvre mortel guéri.
Je–je ne peux donc guérir personne. Je n’ai jamais guéri personne, mais j’ai vu des dizaines de milliers de gens guéris. Et ainsi, je... c’est... La seule chose que j’essaie de faire, c’est de les amener à avoir la foi dans ce qui a déjà été acquis pour eux. Ainsi quand vous voyez... Pensez-y tout simplement. Si Jésus venait ici ce soir et qu’Il portait ce complet qu’Il m’a donné, et que vous vous avanciez vers Lui et Lui disiez: «Seigneur, veux-Tu bien me guérir?» Peut-être qu’Il vous regarderait avec étonnement. Il dirait: «Crois-tu en Moi? Ne lis-tu pas les Ecritures?»
«Si, Seigneur.»
«Eh bien, n’as-tu pas lu là où il est dit que J’ai acquis ta guérison au Calvaire? Vois-tu, Je l’ai déjà fait, Mon...» Si vous...
E-3 Voici ce qu’il en est. Si vous voyiez donc quelque chose dans une boutique de prêteur sur gages et que vous alliez alors racheter cela de cette boutique de prêteur sur gages, vous ne pouvez pas racheter cela une seconde fois. La chose a déjà été rachetée. Si quelqu’un vous remet un reçu montrant que le prix a été payé, et que cet article a été racheté, il est racheté. Vous n’avez pas à payer pour cela une seconde fois.
C’est là que Moïse a commis son péché, en frappant le rocher la seconde fois, au lieu de parler à celui-ci. Voyez-vous? Il l’a frappé la première fois. Qu’est-ce que cela symbolisait? La faiblesse du Sang de Jésus-Christ, comme quoi Il devrait être frappé pour chaque individu. Christ fut frappé pour notre guérison. Nous parlons donc tout simplement au Rocher maintenant, et Il donne Sa guérison.
E-5 Au cours d’une réunion, si je ne me trompe pas, c’était juste ici dans l’Illinois. N’y a-t-il pas un petit endroit par ici appelé Vandalia, ou quelque chose comme ça? Vande-... Van. Je pense que c’était là-bas, Vandalia, ou–ou juste de l’autre côté de la rivière Missouri. C’était quelque part ici à...?... dans l’Illinois; un soir, une dame est venue dans la ligne de prière. Et alors...
Vous devez faire attention à ce qu’Il dit. Or, dans ces visions que vous voyez se produire ici à l’estrade, ce n’est pas moi qui les provoque. Savez-vous qui fait cela? C’est vous qui les provoquez. Vous ne le savez pas, mais c’est vous qui les provoquez. Vous direz: «Frère Branham...» C’est tout à fait exact, ma classe. C’est vous-mêmes qui provoquez cela. C’est simplement... J’aurais souhaité être capable d’expliquer cela, mais il n’y a pas moyen de le faire. C’est juste comme faire passer votre voiture d’une vitesse à une autre. Voyez-vous? Et c’est juste comme le Saint-Esprit, c’est juste un don par lequel vous savez vous mettre à l’écart, pour Le laisser parler. Voyez-vous? Vous vous mettez à l’écart, alors ce n’est plus vous qui parlez, c’est Lui. Et c’est vous qui provoquez cela.
E-6 Pour essayer d’en donner une petite explication (J’ai dit «explication») je dirais ceci: Supposons que nous soyons tous dans... que nous nous rendions tous à un carnaval. Il y a ce carnaval qui aura lieu dans la ville, un cirque. Et nous tous qui nous trouvons ici, nous les ministres, supposons que nous soyons–nous soyons des jeunes gens et que nous voulions entrer pour voir cela. Il se fait donc que moi, je suis une personne très élancée et mince; ce frère-ci est trapu. Eh bien, il pourrait avoir plus de chance de... Il est plus fort que moi. Eh bien, maintenant, il pourrait transporter de l’eau. Il est robuste et fort. Et il pourrait faire des choses que moi, je ne saurais pas du tout faire. Eh bien, je ne peux rien au fait que je sois élancé et mince; il ne peut rien au fait qu’il soit de petite taille et fort. Voyez-vous?
«Qui, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?», a dit Jésus. Nous sommes ce que nous sommes.
Et s’il y a une chose qui a causé du tort à notre mouvement pentecôtiste et aux autres mouvements, c’est de voir quelqu’un qui cherche à être quelque chose qu’il n’est pas. Les gens cherchent à imiter quelqu’un d’autre. Vous ne pouvez pas y arriver. Vous n’êtes que ce que vous êtes; c’est tout. Et quand vous faites ça, Dieu ne vous utilisera que selon ce que vous êtes. Et vous êtes tout aussi important que n’importe qui d’autre.
Comme je l’ai dit l’autre soir, la minuscule spirale qu’il y a dans cette montre est aussi important que le ressort moteur, car il faut toutes ces parties mises ensemble pour indiquer l’heure. Et cela... Lorsque nous prenons conscience de notre position en Christ et qu’alors nous y demeurons, même s’il s’agit d’une petite ménagère, restez juste dans cette position. C’est ce que Dieu veut que vous fassiez. Voyez-vous? Soyez juste ce que vous êtes.
E-7 Et beaucoup d’entre vous se souviennent de la guérison du membre du congrès Upshaw qui avait passé soixante-six ans dans un fauteuil roulant, et qui a servi pendant dix-sept ans dans le gouvernement des Etats-Unis en tant qu’un–en tant qu’un membre du congrès américain et ainsi de suite. Je ne l’avais jamais vu de ma vie... Et le docteur Roy E. Davis de l’Eglise Baptiste Missionnaire qui m’a baptisé dans la foi baptiste était un... ou plutôt nous appelons cela la Communion baptiste. Nous croyons que l’Eglise baptiste, que le Saint-Esprit vous baptise dans le Corps, mais nous sommes baptisés... Si vous aviez été un campbellite, que vous aviez été immergé comme vous voulez, et que vous aviez été à l’Eglise baptiste, vous deviez vous refaire baptiser dans cette communion-là. C’est pourquoi nous appelions cela se faire baptiser dans la communion de l’Eglise baptiste.
Ce fut lui qui envoya là-bas le membre du congrès américain Upshaw qui était... Et il était... Je ne l’avais jamais vu, je suis tout simplement entré là dans cette salle, à Los Angeles, où il y avait partout des milliers et des milliers de personnes dans des fauteuils roulants. Et je l’ai vu dans une vision et je me suis mis à parler. Et il fut guéri ce soir-là. Pour la première fois il a quitté ce fauteuil sans béquilles et tout, depuis soixante-cinq ans: le membre du congrès américain William D. Upshaw. C’est un brave ami de Churchill et de tous les autres.
Et comme vous le savez, quand je suis allé là et que j’ai prié pour le roi George qui souffrait de la sclérose en plaques et qu’il fut guéri instantanément, le jour suivant il a joué au golf sur un parcours à 18 trous, alors qu’auparavant il ne pouvait même pas se tenir debout pendant quelques minutes.
E-10 Bon, tenez, je vais en revenir à mon sujet. Excusez-moi de m’en être écarté. Mais nous nous rendons à un carnaval. Et il y a un très grand–ou plutôt un cirque entouré d’une grande clôture en planches. Et nous–nous ne savons pas comment la franchir. Nous voulons donc voir ce qui se passe à l’intérieur.
Et il n’existe point d’homme au monde qui ne désire savoir d’où il vient, ce qu’il est, et où il va. Il n’existe qu’un seul Livre qui puisse vous le révéler, et c’est Celui-ci; ce que vous êtes, qui vous êtes, d’où vous venez, et où vous allez. Mais tout être humain désire regarder de l’autre côté du rideau pour voir ce qu’il y a de l’autre côté. Mais nous allons le faire maintenant sous forme de parabole.
Et maintenant, nous continuons, et je regarde ce frère. Et je suis plus fort... il est un homme grand et fort, et moi, je suis un petit homme mince. Eh bien, je pense que peut-être il peut jouer son rôle pour parvenir à voir le–le–le spectacle, ce qui se passe à l’intérieur. Eh bien, comment je vais m’y prendre?
E-12 Savez-vous que les poètes, ou les prophètes et les autres, quand l’inspiration les saisit, parfois ils ne savent plus où ils en sont. Avez-vous déjà lu ce que Stephen Foster a écrit? Ma vieille patrie du Kentucky, Tout là-bas sur la rivière Swanee; il a donné à l’Amérique ses meilleurs chants folkloriques. Il était considéré comme un névrosé. Chaque fois qu’il écrivait une chanson sous l’inspiration, ensuite il allait s’enivrer. Une fois, quand il a fini d’écrire, il est sorti, il est tout simplement sorti, et alors, il a pris un rasoir et il aappelé un serviteur, et il s’est suicidé, il s’est coupé la gorge.
Avez-vous déjà entendu parler de William Cowper? Certainement. Tout récemment je me suis tenu près de sa tombe et j’ai pleuré. En Angleterre il–il était considéré comme un–un idiot, un fou. La science déclare que toute personne qui est vraiment spirituelle est juste à un pas de la folie pour le monde. C’est donc l’esprit humain qui essaie de s’accorder avec cet esprit-là (Voyez-vous?), vous ne le réalisez pas. Personne ne saura jamais de ce côté-ci de l’éternité ce que cela représente.
E-14 Considérez le prophète Jonas. Aussitôt qu’il est sorti du ventre de la baleine et qu’il est allé donner sa prophétie, aussi longtemps qu’il–que l’inspiration était sur lui et qu’il donnait sa prophétie, les choses allaient bien pour lui. Mais quand l’inspiration l’a quitté, il s’est assis au sommet de la montagne et il a prié Dieu de lui ôter la vie.
Le prophète Elie sous l’impact d’une–une vision du Seigneur, il aarrangé les choses et il aappelé le feu du ciel, il aappelé la pluie du ciel, c’est pareil, et lui-même il a tué quatre cents prêtres. Et ensuite, quand l’inspiration l’a quitté, il a fui à la menace d’une femme et il a passé quarante jours et quarante nuits dans le désert, sans savoir où il en était, en train d’errer. Et Dieu l’a trouvé alors qu’il s’était retiré dans une caverne. Eh bien, n’est-ce pas l’Ecriture?
E-16 Eh bien, maintenant, quand vous venez à l’estrade, c’est vous qui provoquez cela, c’est comme la femme qui toucha Son vêtement. C’est votre propre foi qui fait cela. Je n’ai rien à voir là-dedans. Pour ce qui me concerne, je–je ne peux rien faire... J’ai demandé moi-même à Dieu quelque chose plusieurs fois durant les cinq dernières années, et Il ne veut même pas me dire un seul mot à ce sujet. Ma propre mère était étendue là mourante et disait: «Mon fils, quelle sera ma fin?» Et ma douce vieille mère, je ne pouvais pas lui dire quoi que ce soit tant que Dieu ne m’avait rien dit. Voyez-vous? Je... Il faut que Lui parle. Ce n’est pas moi qui parle; c’est Lui. Et ce n’est pas moi qui produis ces visions ici à l’estrade.
Demandez à mes frères qui m’accompagnent. Cette semaine je n’ai rien mangé si ce n’est des biscuits salés et du lait. C’est vrai. Je jeûne, j’attends, j’observe dans quelle direction l’Esprit me conduira... Les garçons à la porte ont dit: «Il y a un grand buffet à la scandinave par ici, Frère Branham. Combien vous aimez aller à un buff-...»
E-17 J’ai dit: «J’aime ça, mais pas pendant les services de guérison.» Et je m’attends au Seigneur. Cela ne vient que par le jeûne et la prière. Demain soir, des estropiés, des malades hospitalisés, des personnes mourantes seront ici. Soyez prêts pour cela. Vous aimez les gens. Et si vous ne les aimez pas, vous feriez mieux d’abandonner le ministère; c’est tout. En effet, si votre coeur ne brûle pas pour eux... Je préférerais que vous disiez quelque chose de bien au sujet de mon fils plutôt qu’à mon sujet, parce que c’est mon fils.
Et si nous ne pouvons pas nous aimer les uns les autres, comment allons-nous aimer Dieu que nous ne voyons pas? Voyez-vous? Nous devons trouver le filon. Nous devons nous aimer les uns les autres. Quoique nous soyons différents, vous devez vous aimer de toute façon. Vous ne pouvez pas simuler cela. Vous devez réellement le faire. Vous êtes tenu de le faire. Et c’est la plus grande puissance que l’on trouve pour la guérison, c’est l’amour, quand vous avez de la sympathie et de l’amour pour les gens, et que vous essayez de les aider.