Grande Prairie, Alberta, Canada
E-94 Maintenant, remarquez cet aigle. Je me suis dit: «Pourquoi n’as-tu pas peur? Tu sais quoi? Je pourrais prendre mon fusil et t’abattre.» Bien sûr, il savait que je l’admirais bien trop pour faire cela. Il me regardait, et je me suis dit: «Eh bien, il n’a pas peur de moi; car s’il savait...» Je le regardais. Il ne cessait de remuer ses ailes, vous savez, pour voir si ses plumes étaient...?... Je me suis dit: «Certainement, c’est la raison pour laquelle il n’a pas peur. Il a un don de la part de Dieu: des ailes. Il a confiance dans ce don de la part de Dieu. Il savait qu’il se retrouverait dans ces arbres avant que ma main puisse atteindre ce fusil.» Il avait confiance.
Si un aigle peut avoir confiance dans ses ailes comme un don de la part de Dieu, à combien plus forte raison devrions-nous avoir confiance que le don du Saint-Esprit de la part de Dieu peut nous emporter aujourd’hui. J’observais ses plumes alors qu’il les remuait. Je me suis dit: «Frère, je suis... Je–je t’aime trop pour t’abattre.» Voyez-vous? Je l’observais.
(95) Au bout d’un moment, j’ai remarqué que ma présence ne le dérangeait pas. Il observait ce vieux petit tamia qui faisait: «Tchat, tchat, tchat, tchat, tchat, tchat.» Au bout d’un moment, il en a eu assez de cela. Il a fait juste un grand bond, il a battu les ailes peut-être deux fois, et il était au-delà de ces arbres. Et alors, à ce moment-là j’ai compris ce que Dieu était en train de faire. Ce grand gaillard n’a plus battu des ailes. Il savait parfaitement disposer ses ailes, et chaque fois que le vent venait, il se laissait porter par celui-ci. Au bout d’un moment, il a continué à monter, monter, monter (sans bouger une seule plume), à monter, monter, monter, jusqu’à ce qu’il est devenu un tout petit point.
J’étais là debout, les mains levées vers le ciel, disant: «Oh! gloire à Dieu. C’est ça. Il n’est pas question de battre les ailes et de dire que je suis un pentecôtiste aujourd’hui. Battre les ailes et dire que je suis un baptiste demain. Battre les ailes et dire que j’irai aux réunions d’Oral Roberts. Battre les ailes et dire que j’irai aux réunions de frère Branham. Battre les ailes et dire que j’irai chez Tommy Hicks.» Non, il est question de savoir comment disposer vos ailes, vos ailes de la foi dans la puissance de Dieu. Chaque fois que les vagues de la gloire viennent, on se laisse porter par celles-ci. Il a laissé là ce vieux petit tamia lié à la terre, qui faisait: «Tchat, tchat, tchat: le temps des miracles est passé; la guérison divine n’existe pas; le Saint-Esprit n’existe pas.» Il en a eu assez d’entendre cela, il a donc tout simplement disposé ses ailes et s’en est allé. Oh! la la! disposez simplement vos... C’est ça, les amis, disposez simplement vos ailes dans la foi.