E-37 Ce fut certainement un paradoxe à Sodome, un peu avant donc, quand Saraavait ri en écoutant un Homme dans la chair humaine, là, qui était Dieu. Et Il avait le dos tourné à la tente, cet Ange-là. Il parla à Abraham, et l’appelapar son nom, Abraham, Il appela Sara, Sara, alors qu’Abraham venait de recevoir ce nom-là quelques jours auparavant. Et l’Ange lui dit: «Abraham, Je te visiterai au temps de la vie.» Et Saraa ri dans la tente. Et l’Ange, avec Son dos tourné vers la tente... Non pas–non pas l’un de ces...juste comme une théophanie. C’était un Homme avec Son dos tourné à la tente, Il a dit: «Pourquoi Saraa-t-elle ri dans la tente, disant: ‘Ceci ne peut pas se faire?’» C’était un paradoxe.
E-38 Une fois, alors que les armées d’Israël se tenaient là, vaincues... Et il y avait de vaillants soldats là, des hommes forts–Joab, Saül (qui dépassait d’une tête son armée)–tous armés de puissantes armes et d’épées, des hommes qui avaient appris à faire la guerre depuis leur jeunesse. Mais du fait qu’ils voyaient une très grande opposition, ils avaient peur de relever le défi de l’orgueilleux Goliath des Philistins, ils avaient peur de l’affronter.
Mais vint un petit garçon blond aux épaules voûtées. Sa maman avait cuit des tartes aux raisins, et il les aapportées à ses frères. Et pendant qu’il allait çà et là, cherchant ses frères dans le camp, ce Philistin s’avança et fit parade, en disant: «Choisissez-vous un homme, et venez vous battre avec moi ici. Si... Nous ne voulons pas que le sang coule entre les nations.» Evidemment, c’est ainsi que l’ennemi aime se vanter, quand il pense avoir le dessus sur vous. Il a dit: «Faites-le venir ici, et puis nous ferons notre choix. Et nous nous battrons. Et alors, si je le tue, vous serez nos serviteurs; s’il me tue, nous deviendrons vos serviteurs.»
E-42 Moïse, après avoir suivi une très bonne formation (un soldat) savait de quoi il parlait; il savait comment conduire une armée, il savait combattre et il avait éprouvé ses armes, mais ça n’avait pas marché. C’était un paradoxe. Après avoir parlé à Dieu sous forme de feu dans un buisson et ramassé un bâton sec dans le désert, il descendit vaincre une armée, envahir une nation avec un bâton sec. Il a vaincu une armée, il a envahi une nation à l’âge de quatre-vingts ans rien qu’avec un bâton en main. Alléluia!
Qu’était-ce? Ce n’était pas Moïse, ni le bâton. C’était le Dieu de la création là-dedans, c’est ce qui accomplissait cela: Dieu dans ce vieux bâton sec. «Prends ce bâton qui est dans ta main et descends là», comme je l’ai dit l’autre soir, l’invasion par un seul homme. Eh bien, alors que Moïse avait eu des ennuis dans la chair pour avoir tué un seul homme, cela l’avait constamment hanté, mais il est descendu là, dans l’Esprit, il a massacré toute une nation. C’était une gloire. Assurément. Il suivait les commandements du Seigneur. C’est ce qui fait ça.
E-43 J’ai toujours pensé combien celaa pu paraître ridicule à l’esprit charnel: Un vieil homme avec une barbe lui descendant à la poitrine, probablement que sa tête chauve brillait au soleil, ses cheveux pendaient. Il tirait derrière lui un petit âne sur lequel sa femme était assise avec un petit à la hanche, ce vieux bâton, ses yeux levés vers les cieux; il descendait là.
«Où allez-vous, Moïse?»
«Je descends faire l’invasion de l’Egypte.»
Ce qu’il en est, c’est qu’il a fait ça, car il a pu y aller au Nom du Seigneur. Dieu n’a besoin que d’un seul homme entre Ses mains. Il peut faire le reste. Il a cherché à trouver des hommes. Il Lui arrive parfois d’avoir un homme entre Ses mains. Alors, il est descendu et a envahi toute une nation avec un bâton en main.
E-44 Eh bien, dites-moi seulement si c’est normal, si c’est de la routine ordinaire qu’un homme tienne un bâton en main et aille envahir la Russie. Si c’est Dieu qui l’a envoyé, il le fera, car le Dieu qui l’a envoyé seraavec lui. Jésus a dit: «Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie.» Et quand Il... Le Père qui L’avait envoyé était en Lui. Et quand Dieu envoie un homme, Christ entre en lui. Assurément. «Comme le Père M’a envoyé...» Le Père qui L’avait envoyé allait avec Lui. Et le Christ qui envoie un homme vaavec lui. Voyez? Il n’y a que des paradoxes partout. Bon. Un bâton sec... Mais il est descendu et il a envahi cela: comme c’est ridicule, comme çaparaît étrange.
E-45 Il semblait ridicule, alors qu’il n’y avait de puits nulle part, là, dans des vallées; ils n’arrivaient même pas à flairer l’eau là tout autour des collines. Et le point le plus sec qu’il y avait au désert, c’était ce vieux rocher. Sortez ici au désert, regardez et voyez. On dirait que là, sous un bel arbre du désert, palo verde, ou ailleurs, on trouverait une petite source. Descendez dans une vallée où coulent toutes les eaux et creusez-y, vous trouverez vite de l’eau. Mais Dieu l’a envoyé là sur la colline, vers la chose la plus sèche là-bas. C’est ainsi que Dieu s’y prend. Il aime prendre quelque chose qui n’est rien pour montrer qu’Il est Quelque Chose. Comme je l’ai souvent dit: «Dieu prend des gens qui ne sont rien pour en faire quelqu’un. Mais dès qu’ils pensent être quelque chose, alors ils deviennent des vauriens aux yeux de Dieu.»
E-46 Eh bien, nous voyons que Moïse prit ce bâton sec et frappa le rocher. Et alors, l’eau jaillit. Eh bien, prenez un bâton, allez aujourd’hui au désert et mettez-vous à frapper les rochers. Ce fut un paradoxe. C’était un paradoxe quand Dieu faisait pleuvoir la manne du Ciel. Oui. C’était un paradoxe. Sans doute... Je me demande s’Il n’avait pas de grands fours là-haut pour cuire cela. Il n’en avait pas besoin. Il est Créateur, et Il a créé la manne qui tombait de nouveau chaque nuit. Il n’avait pas besoin de fours; Il est Créateur.
E-47 Une fois, un croyant fréquenta une mauvaise compagnie... (Nous en avons tout le temps.) Un croyant du nom de Josaphat fréquenta une mauvaise personne, Achab, un soi-disant croyant. Et quand un soi-disant croyant et un croyant s’associent, vous avez des ennuis. Eh bien, si vous amenez un croyant dans un séminaire où il y a un tas de soi-disant croyants, vous aurez également des ennuis. Ainsi, Josaphat défendait ses propres intérêts, ou plutôt Achab, il a envoyé chercher Josaphat. Il lui a présenté toute la gloire de son royaume. Et Josaphat, comme un croyant... Parfois, en voyant l’enthousiasme, quelque chose d’extraordinaire, ça vous excite. Et c’est alors que l’homme doit faire attention. C’est là que vous, les jeunes filles, vous devez faire attention au petit gars à la chevelure lisse et... Faites attention. Et certains parmi vous, jeunes gens, doivent faire attention à cette petite... (vous petite Jézabel), vous savez, qui vous dérouterait. Faites attention. Ayez de bonnes fréquentations. Observez.
E-48 Voici donc un croyant en compagnie d’un soi-disant croyant. Il défendait donc ses propres intérêts, évidemment. Et il a dit: «Eh bien, nous allons vous dire ce que nous ferons. Vous savez, nous sommes des frères. Nous sommes tous les mêmes.» Mais nous ne sommes pas les mêmes. Absolument pas. On ne mélange pas l’huile avec l’eau. Non. «Nous sommes tous vraiment les mêmes, que vos chars soient comme nôtres, et les nôtres comme vôtres. Et nous monterons à Guilgal livrer cette bataille et repousser ces...l’ennemi.»
Eh bien, Josaphat avait assez de bon sens pour dire: «Ne pensez-vous pas qu’il nous faut d’abord consulter l’Eternel? Je peux me représenter le grand président Achab dire: «Hmph... Eh bien, bien sûr que oui. Assurément. Nous sommes–nous sommes une grande nation, ici, qui croit en Dieu. Savez-vous quoi donc? Je viens de recevoir une réponse.» Oh! oui. «J’en ai un séminaire bien plein par ici. J’ai là quatre cents prophètes parmi les mieux formés du pays. J’en ai les meilleurs. Vous devriez les entendre dire ‘amen.’ Vous devriez entendre les courtes et douces prières qu’ils sont capables d’offrir. Faites-les venir. Consultons-les.»
E-50 Et apparemment, c’était tout à fait vrai, car le pays appartenait effectivement à Israël. Voyez, la chose peut avoir l’air très réelle et très exacte. Mais si vous voulez un paradoxe, il ne vous faut pas du tout vous écarter de laParole de Dieu. Vous devez vous en tenir juste à laParole. Jésus a dit: «Si vous demeurez en Moi, et que Mes Paroles demeurent en vous, demandez alors ce que vous voudrez.» Mais c’est sous une condition.
Eh bien, on dirait... «Ce territoire-là nous appartient. Pourquoi ne pouvons-nous pas aller le récupérer? C’est à nous. Ça nous appartient.» Et ces gens-là n’étaient pas du tout des païens; c’étaient des prophètes juifs. Ils ont dit: «Monte. L’Eternel est avec toi.» Mais le problème était qu’ils s’étaient mêlés au monde. Pendant le règne d’Achab et de Jézabel, cette dernière les avait égarés et–et les avait complètement mêlés au monde. Et, à vrai dire, l’Esprit du Seigneur n’était pas avec eux.