E-27 Oui, Moïse avait failli. Mais un jour... Vous savez, Moïse n’avait jamais entendu la Voix de Dieu. Il avait seulement entendu sa maman parler et les enseignants de l’époque, tel et tel allaient venir, Dieu allait envoyer un libérateur. Sa maman disait: «Fils, je pense que ce sera toi.» Moïse ne savait pas si c’était vrai. Il ne pouvait pas comprendre. C’est pourquoi, à la toute première erreur qui a surgi, au tout premier petit défaut, à la petite menace, il a fui au désert.
Mais un jour, pendant qu’il paissait les brebis, il a vu un buisson ardent. Et de ce buisson ardent retentit une Voix, disant: «Assurément, Je serai avec toi.» Il était devenu persévérant. Pourquoi? Il avait eu foi: «Je serai avec toi.»
«Je–je suis un homme à la langue embarrassée.»
Il a dit: «Qui rend un homme sourd ou muet, ou qui fait parler un homme?»
«Oui, ils ne me croiront pas.»
«Je serai avec toi.»
Alors, il devint persévérant. Quand il alla devant pharaon et qu’il vit certains de ces gens essayer de...
J’ai fait quelque chose de mal ici, je pense. Je me déplace trop. C’est... Merci. Désolé, frère. Je pense que je vous abasourdis aussi. Veuillez descendre un peu cela, je... ce serait mieux, peut-être. Je...)
E-28 Là en Egypte, Moïse eut un conflit. Ainsi donc... Un homme doit savoir de quoi il parle s’il veut devenir persévérant. Il a donc eu un conflit. Il est tombé sur des imitateurs qui essayaient de faire la même chose que lui. Et ils le faisaient, dans une certaine mesure. Mais cela ne l’a pas arrêté. Il était persévérant. En effet, il a vu des imitateurs de la chose exacte... Il est allé simplement de l’avant, car il savait que Dieu l’avait envoyé. Et ce qui en résulterait, ça dépendait de Dieu.
Quand Israël a crié, il était persévérant. «Nous continuons.» Quand ils voulaient retourner, il a dit: «Nous continuons.» Il était persévérant. Oui, il était tenace. Tenace, oh! la la! ce que cela représente pour nous aujourd’hui! Des hommes de tous les âges qui ont foi en Dieu sont tenaces.
E-29 Regardez David. Le petit David, sans doute qu’il avait grandi dans un bon foyer de croyants, son père Isaï était un grand homme de Dieu, sans doute qu’il rassemblait tous ces jeunes gens le soir et priait en famille avant d’aller au lit: probablement qu’il lisait les rouleaux, qu’il parlait du grand Jéhovah qui avait ouvert la mer Rouge. Un puissant prophète, Moïse, les en avait fait sortir, il suivait la Colonne de Feu, toutes ces choses. Cela créait la foi. «La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de laParole de Dieu.» Le petit David s’est mis à y penser.
Oh! Évidemment, il était plutôt le plus petit de la famille, aussi l’avait-on envoyé surveiller les quelques brebis. Et il avait été chargé de ces brebis. Et un jour, un lion arriva et s’empara d’une. Alors, il s’est dit: «Eh bien, que vais-je dire à mon père au sujet de cette brebis qui va manquer?» Et il lui est arrivé de se rappeler: «Mon père lisait dans les rouleaux et me disait que Dieu était un Dieu puissant pour libérer Son peuple. Et qu’Il avait béni Israël, qu’Il était avec Israël. Et je suis l’un d’eux. Et que la bénédiction de Dieu repose sur tous les circoncis qui sont sous cette l’alliance. Et je suis l’un d’entre eux. Je suis circoncis, les bénédictions de Dieu reposent sur moi. J’ai le droit. L’une des brebis de mon père a disparu, je m’en vais donc à sa recherche.» Il a pris sa petite fronde, il a foncé, il a ramené cette brebis après avoir tué le lion. Pourquoi? Il était persévérant. Que faisait Dieu? Il le formait. Un ours arriva et s’empara d’une. Il alla et lui arracha la brebis.
E-31 Et si vous arrivez à découvrir votre place dans le plan de Dieu, même si vous êtes malade et pratiquement mort... Vous direz: «Je suis chrétien. Comment cela peut-il être dans le plan de Dieu?» C’est peut-être dans le plan de Dieu de vous guérir pour vous donner un témoignage qui amènera des âmes au Royaume de Dieu avec des secousses. Certainement. Il laisse ces choses arriver. Peut-être que vous avez vos hauts et vos bas et que l’ennemi vous écorche de part et d’autre. Ça peut être cette voie-là. Tout est dans le plan de Dieu.
Considérez Job, lorsqu’il a eu des ennuis, des ulcères sur tout le corps. Tout cela était dans le plan de Dieu. Mais Job aussi était persévérant, sachant qu’il gardait laParole de Dieu. Rien n’allait le déranger.
E-35 Il y a quelques instants, je parlais de Jean-Baptiste. J’aimerais dire autre chose avant de quitter cela. Vous savez, Jean était plutôt un enfant étrange. Nous ne connaissons pas beaucoup sur sa vie. Nous savons que son père, Zacharie, était un sacrificateur issu d’une école. Sa mère était Elisabeth, juste une ménagère ordinaire. Ils étaient vieux. Dieu lui est apparu un jour par l’ange Gabriel et Il lui a donné la promesse de l’enfant. Et çaa dû être un peu triste pour le vieux couple, parce qu’ils savaient que l’enfant deviendrait un conducteur pour Dieu. Il deviendrait l’homme du moment. Ils savaient qu’il connaîtrait toutes sortes d’épreuves et de tribulations, que les gens s’opposeraient à lui, et tout; en effet, ils sont toujours comme cela. S’ils ne le font pas, il y a quelque chose de faux avec le temps. C’est vrai.
Ainsi donc, nous voyons que çaa dû être un peu chagrinant pour le vieux couple de savoir qu’ils allaient devoir mourir et laisser ce jeune garçon, avant de voir leur fils recevoir la pleine onction pour être le–le précur-... le conducteur, ou plutôt le précurseur de la Venue du Messie. Ils croyaient cela, ils le lui avaient peut-être dit. Eh bien, alors que Jean était encore jeune, son père et sa mère moururent.
E-38 Jean ne voulait pas s’embrouiller avec de tels non-sens. Il avait un travail important. Qu’a-t-il fait? Il est resté là jusqu’à ce qu’il a entendu Dieu parler. Dieu a dit: «Je vais te dire Qui il est. Va simplement là. Mais Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre, c’est Celui-là. C’est cela le signe du Messie. Va simplement de l’avant et prêche. Prêche la repentance, baptise-les pour la repentance, et dis-leur que Je viens. Mais ne les laisse pas t’amener quelqu’un et dire: ‘Ordonne-le maintenant, fais de lui l’évêque en chef, fais de lui le Messie, ou n’importe quoi d’autres.’ Attends jusqu’à ce que tu voies ce signe. Quand tu verras ce signe, alors ça sera Celui-là donc. Dis à Israël: ‘C’est Celui-ci.’ Tu diras: ‘C’est Lui’, quand tu verras le signe que Je te montre.»
Ô Dieu, viens-nous en aide aujourd’hui. Pas «un million de plus en 44», et toutes ces autres espèces de folies que nous avons, du sang, du feu, de la fumée, de la vapeur et toutes sortes de choses. Accrochez-vous à laParole. Toutes sortes de sensations, le diable peut imiter tout cela. Accrochez-vous à laParole.
E-41 Cette pauvre femme grecque... Nous devons nous dépêcher et arriver très vite à elle, parler d’elle quelques minutes. Je m’imagine qu’elle avait aussi quelques difficultés. Pour commencer, nous voyons qu’elle avait entendu parler de Lui. C’est ça la première chose à faire. Vous devez entendre parler de Lui. Elle avait entendu parler de Lui. Elle avait entendu parler de quoi? De Sa réputation, qui Il était. Sans doute qu’une personne de bien avait répandu des nouvelles. Elle avait une enfant malade, et rien ne pouvait se faire pour la rétablir. Elle était possédée peut-être de l’épilepsie. Elle avait un esprit qui allait probablement la tuer, qui était sur elle toute sa vie. Elle avait entendu dire que les autres étaient guéris.
Eh bien, peut-être que quelqu’un a dit: «Un instant donc. Le premier... Tu ne peux pas fréquenter ce groupe-là. Il est un Juif. Il est membre d’une autre organisation. Tu–tu ne peux pas... Il est d’un autre groupe. Vous ne pouvez pas aller vers Lui.»
E-44 Oh! Mais la femme avait connu beaucoup d’obstacles, et vous connaissez beaucoup d’obstacles naturels et d’obstacles spirituels. Mais si votre foi croit en Dieu, il n’y a pas d’obstacles pour votre foi.
Quelqu’un pourrait dire: «Un instant donc. Eh bien, toi une Grecque, tu vas auprès d’un Juif.» «Toi baptiste, tu vas auprès d’un pentecôtiste.» Vous–vous savez, toutes ces choses.
Certains d’entre eux avaient peut-être dit: «Eh bien, juste une minute, ma chère. Tu sais bel et bien que les jours des miracles sont passés. Cela n’existe pas. Ce n’est que de l’émotion. N’avons-nous pas eu tout celaau cours des âges? Nous avons entendu parler de ce groupe de Juifs qui prétendent croire dans un Dieu surnaturel. Notre Dieu là-bas dans le temple fait exactement autant pour nous, plus que ce qu’il peut faire. Il n’y a rien à cela.»
«Vous ne voyez pas nos membres tout emballés par de telles illusions. Nous allons auprès de notre idole et nous nous prosternons devant elle, nous lui rendons hommage, et tout ça. Et nous retournons et nous menons une vie paisible. Nous ne sommes toujours pas tiraillés comme cette bande de saints exaltés. Ils sont toujours dans tous leurs états, ceci, cela et autre, vous savez. C’est juste un autre...»
E-47 Et alors, une fois arrivée auprès de Lui, elle Lui a exposé son cas, ce qu’elle avait à l’esprit. Sa fille était malade. Et alors, considérez la déception. Même Celui auprès de qui elle était venue, Celui qu’elle connaissait comme Dieu... Et elle... Il a dit: «Je ne suis pas envoyé à ta race.» Ouf! Quel coup c’était! «Je suis envoyé aux enfants de Dieu, et vous, vous n’êtes qu’une meute de petits chiens.» Eh bien, cela ne ferait-il pas exploser les pentecôtistes? Oh! la la! Hum. Oh! «Je suis envoyé à la race qui a cru en Moi. Je suis envoyé aux Juifs: les enfants. Ce sont eux que Je dois nourrir, pas vous, une meute de petits chiens.» Il l’a taxée de petite chienne, disant qu’Il n’était pas envoyé vers elle. Mais vous connaissez la foi. Elle a toujours tenu ferme. Elle était tenace, persévérante. Pourquoi? Elle avait foi. Elle savait que c’était Dieu. Elle savait que s’Il avait pu guérir un Juif... C’est Lui qui a créé l’homme des nations, au même titre qu’Il a créé un Juif. Elle pouvait Le toucher quelque part. Oh! Frère, j’aime ça. Continuez simplement à marteler. Amen.
E-50 Très bien. Sa foi à elle avait tenu ferme. Oh! la la! Oh! J’aime ça. «Oui, a-t-elle dit, c’est vrai, Seigneur. Je suis une chienne. Je suis une femme des nations. Je ne mérite aucune de ces bénédictions. Celaappartient en fait aux Juifs. Tu es Venu vers les Tiens. Je crois tout cela.» Mais cependant, cependant, au fond de son coeur, elle n’était pas blessée. Elle ne s’était pas mal sentie à ce sujet. Elle reconnaissait la vérité.
Eh bien, si Dieu venait vous dire, quelques-uns qui sont froids et formalistes, que vous allez périr dans vos péchés si vous continuez comme cela, eh bien, vous exploseriez. Oh! la la! Oh! la la! Oh! la la! Vous n’écouteriez pas cela. Vous diriez: «C’est un faux prophète.» Mais laParole vous dit que c’est la vérité. Mais vous n’écouterez pas laParole. Oh! Frère, j’aime cela.
Eh bien, elle n’était pas une plante de serre. Elle n’était pas une... qu’on devait asperger, une hybride comme certains produits que cette génération a produits, qu’on devait dorloter. Non. On doit prendre cela... Et, oh! elle accepterait cela tel qu’Il le lui donnait. C’est tout. Elle était là pour ça. Elle voulait cela. Pas: «Seigneur, maintenant, Tu–Tu arrêtes de me parler comme cela, viens chez moi.» Cela–cela n’était pas... Donc Il... Il voulait simplement entendre... Il... Elle voulait simplement L’entendre dire cela; c’est tout. C’est tout ce qu’elle voulait entendre: simplement L’entendre dire oui.