E-76 Remarquez. Après... Oh! la la! Un jour, elle s’est décidée d’aller voir d’elle-même. C’est ça. Ne restez pas à la maison à critiquer; allez voir. Elle–elle s’est donc préparée. Eh bien, souvenez-vous, cette petite fille avait eu des difficultés. (Eh bien, je vous réprimandais, vous les soeurs. Maintenant, je vais vous parler d’une vraie femme. Voyez?) Remarquez. Cette petite femme avait des difficultés. Eh bien, la première chose, comme elle était une païenne, elle devait aller voir le saint père de son église (Voyez?), pour voir si elle aurait la permission ou pas. Elle était une reine, rappelez-vous.
Je peux donc la voir descendre chez le saint prêtre. Et elle a dit: «Oh! Très révérend saint père, j’ai appris que là en Israël, ils ont un réveil là-bas. Et des signes et des prodiges se produisent, de lapart d’un Dieu surnaturel qui a oint un homme de Son Esprit, et il parle comme Dieu.»
E-77 Je peux voir le saint père, il dit: «Maintenant, regarde, mon enfant. Tu es une reine. Tu jouis du prestige. Tu es membre de cette grande église. Il ne te faudra jamais y aller. Tu ne dois pas avoir un quelconque... C’est le saint exalté. Oh! Eh bien, tu sais, c’est... Il ne te faut pas te mêler dans ce genre de groupe. Il n’y a rien là. Ils ont... Tu entends cette affaire tout le temps. Nous avons toujours entendu parler des mers Rouge qui s’étaient ouvertes et tout. Il n’y a rien là. Si quelque chose allait se passer, cela se passerait dans notre dénomination ici. Ça serait ici même que nous aurions cela. C’est ici que ça se passerait. Vois-tu le grand saint Dagon là?»
«Oui, je l’ai vu. Je le contemple. Ma grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-arrière-arrière grand-mère l’a contemplé. Il n’a jamais bougé. On me dit que ce Dieu-ci se rend réel dans un homme.»
Vous savez ce que–vous savez ce qu’est l’adoration d’une idole? L’adorateur se prosterne lui-même devant l’idole, et avec un dieu imaginaire dans l’imagination de son esprit, il se représente un dieu qui lui répond. Oh! Comme c’est vice versaavec le christianisme. Il prend un homme vivant, se déverse Lui-même dans l’homme et fait de lui une idole. Amen! Alléluia! C’est ce qu’Il a fait le jour de la Pentecôte.
Vous pensez que je suis fou en criant alléluia, cela veut dire: Gloire à notre Dieu. Alors... Mais remarquez. Je ne suis pas excité. Eh bien, je sais bien exactement où j’en suis. Voyez? Je me sens simplement bien.
E-78 Remarquez. Puis, quand nous trouvons... Et ceci... Il a dit: «Eh bien, regarde, ma fille, si tu vas perdre ton temps avec un tel fanatisme, je vais devoir te remettre ta carte d’adhésion à l’église.»
Je peux me l’imaginer; elle s’est tenue là un petit instant, elle a dit: «Eh bien...» Vous savez, si Dieu aparlé à votre coeur, rien ne va vous arrêter, car la foi vient de ce qu’on entend. Vous vous emparez de la foi, et rien ne va vous arrêter. C’est tout. Vous y allez malgré tout. La foi vient donc de ce qu’on entend. Et elle en avait entendu parler, et son coeur brûlait en elle de voir cela. Elle voulait voir si c’était réel ou pas.
Je peux me l’imaginer dire, elle a dit: «Vous feriez tout aussi mieux de me remettre mes titres.»
«Tu es une reine. Tu perdras ta dignité. Tu habites un quartier meilleur que celui de ces gens-là.» Tu roules dans une meilleure voiture, vous savez, et toutes sortes de choses, vous savez. Et alors, elle avait beaucoup à affronter.
Elle rentre donc à la maison et se dit: «Maintenant, je ne sais pas. J’ai lu certains rouleaux que ces hommes m’ont remis. Et on dirait donc que si c’était Dieu... Si c’est Dieu, s’Il s’identifie tel qu’Il écrit Ses Paroles ici, dans cet homme-là, eh bien alors, assurément ça doit être Dieu.»
E-80 Je suis pentecôtiste, et je crois dans le Saint-Esprit de la tête aux pieds, de tout mon être, coeur, âme et corps. Je crois en Dieu. Je crois laParole. Je crois que c’est la vérité. Et je n’aimerais pas soutenir cela. Elle pourrait donc nous enseigner quelque chose.
Eh bien, elle a fait charger ses chameaux. Eh bien, elle ne pensait jamais... Rappelez-vous, traverser ce désert-là avec tout ce trésor. Et, écoutez, ce n’est pas un voyage court. Vous savez combien de temps celaa pris à dos de chameaux? Quatre-vingt-dix jours. Eh bien, elle n’avait pas une Cadillac climatisée pour... Elle devait traverser le Sahara. Elle a donc passé quatre-vingt-dix jours sur le dos du chameau.
Il n’est pas étonnant qu’elle condamne cette génération. Il y en a qui ne traverseront pas la rue, ils n’iront pas au coin à bord d’une Cadillac climatisée. C’est vrai. Voyez? Non, ils ne le feront pas. Mais elle a effectué un voyage de quatre-vingt-dix jours. Et en plus, les fils d’Ismaël étaient dans le désert à l’époque, des voleurs; avec tout ce trésor-là.
Mais d’une façon ou d’une autre, quand vous êtes déterminé à voir Jésus, il n’y a rien qui vous fera obstacle. Vous allez de l’avant de toute façon. Vous ne faites pas cas du danger. On vous dit que votre mari partira de votre maison; votre femme ne vous acceptera plus; papa, maman vous rejetteront; on vous chassera de l’église? Vous ne faites pas cas de ces choses-là. Vous cherchez à arriver auprès de Lui. Vous cherchez simplement de toutes vos forces à arriver là; en effet, il y a quelque chose qui brûle dans votre coeur.
E-87 Mais Burt faisait cela rien que pour faire le méchant. C’était un homme cruel. Chaque fois que je montais là et qu’il voyait un faon, il faisait simplement retentir un sifflet, rien que pour me faire... Il ne le prenait même pas peut-être, rien que pour faire le méchant.
Une année, je suis monté là un peu tard. J’avais quitté le travail tard, et nous avions eu une mauvaise saison. Et la saison de chasse tendait dans les deux ou trois semaines, c’était dans le New Hampshire. C’était–c’était juste là dans la ferme présidentielle, c’était une–c’était une très bonne contrée pour la chasse à la biche à la queue blanche. Je pense que vous avez le mulet ici, et il est lent et maladroit à côté de l’une d’elles.
Vous parlez de Houdini qui était expert de l’évasion, vous devriez voir la biche à la queue blanche lorsqu’elle a peur. Elle peut simplement disparaître. Il vous faut donc être un vrai sportif et un tireur. Ne la rendez pas infirme. Tuez, si vous allez le faire. Sinon, laissez-la tranquille. Alors, il faut vraiment un bon chasseur habile pour attraper sa biche. J’aime donc faire cela.
Ainsi donc, quand nous allons chasser... Nous étions allés chasser. Il a dit: «Billy, tu as environ deux semaines de retard.» Il a dit: «Il ne nous reste qu’une semaine environ.»
J’ai dit: «Oui. Mais Burt, assurément, nous pouvons en trouver une quelque part.»
E-88 La neige était tombée cette nuit-là, environ six ou huit [15 ou 20 cm] pouces de neige, et cela offrait une bonne piste pour repérer la trace des animaux. Et nous amenions toujours avec nous un thermos plein de chocolat chaud, là, et si nous nous écartions dans le bois et que nous devions rester toute la nuit, eh bien, cela ne nous dérangerait pas (Voyez?), on allumait un feu.
Ainsi donc, Burt a dit: «J’ai quelque chose pour toi, Billy.»
J’ai dit: «Qu’est-ce?»
Il a dit: «Je vais te montrer.» Il a enfoncé la main et a fait sortir un petit sifflet, il l’a fait retentir. Et celaa retenti comme le petit d’une biche réclamant sa maman, vous savez, le–le petit faon. Vous savez comment ils font retentir un petit bruit drôle.
J’ai dit: «Burt, tu–tu n’utiliseras pas cela.»
Il a dit: «Oh! C’est comme çaavec vous les prédicateurs. Vous êtes des poules mouillées.» Il a dit: «Tu ne feras jamais un chasseur.» Il a dit: «Tu es trop poule mouillée.»
J’ai dit: «Burt, être poule mouillée, c’est une chose, et être insensé c’en est une autre.» Voyez? Et j’ai dit: «C’est insensé de ta–ta–tapart de faire pareille chose. Ne fais pas ça.» J’ai dit: «C’est cruel.»
Il a dit: «Oh! Ressaisis-toi, prédicateur. Voyons, partons.»
E-90 Ainsi donc, je pensais qu’il s’apprêtait à se séparer là même, car nous arrivions bien haut. Il n’y avait pas–il n’y avait pas grand-chose au-dessus de la lisière là. Il s’est donc assis. Il a renfoncé sa main comme ceci, et il a fait sortir ce petit sifflet. Et j’ai dit: «Ô Burt, ne fais pas ça.» J’ai vu ces yeux de lézard se lever vers moi, il a simplement souri comme un je ne sais quoi. Il a mis ce petit sifflet à la bouche et il l’a fait retentir. Et celaa émis un son exactement semblable à celui d’un petit faon, vous savez, comment il crie pour réclamer sa maman.
Et alors, juste de l’autre côté de cette clairière, une très grosse biche s’est levée (Une biche, c’est la femelle d’un cerf. Voyez?), elle s’est levée. Je pouvais voir ces gros yeux bruns regarder tout autour, ces très grosses oreilles pointues.
Qu’était-ce? Elle était une mère. Un petit avait appelé. Il était en difficulté. Elle s’est levée. Que ça soit la journée ou pas la journée, qu’il y ait danger ou pas, elle était une mère. Elle est de par la naissance une mère. Il y a en elle quelque chose. C’est pareil même à une petite fille qui est en train de jouer avec une poupée; qu’est-ce? Elle est de par la naissance une mère. Voyez? C’est en elle. C’est par la naissance. Elle n’était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant. Elle était une mère.
E-94 Le silence, je n’ai point entendu le fusil faire feu; je me suis dit: «Qu’y a-t-il?» J’avais tourné le dos comme ceci, car je ne pouvais pas voir cela. Je me suis retourné et j’ai regardé, le canon du fusil allait comme ceci, en tremblant. Il a regardé tout autour, les larmes lui coulaient sur les joues. Il a pris le fusil et il l’a jeté sur l’amoncellement de neige, il m’a saisi par les jambes du pantalon comme ça, il a dit: «Billy, j’en ai marre. Conduis-moi vers ce Jésus dont tu parles.»
Là, sur cet amoncellement de neige, je me suis agenouillé à côté de là, je l’ai pris par la main. Il est diacre dans une église maintenant. Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel, quelque chose qui n’était pas artificiel, le véritable amour maternel réclamant son petit. Il avait vu quelque chose qui n’était pas artificiel, pas hypocrite, quelque chose d’inné en elle.
E-96 Inclinons la tête pendant un moment. Avant que nous formions la ligne de prière, j’aimerais poser une question. Soyez sincère avec moi juste... Nous terminons maintenant, peut-être, pour certains, c’est la dernière fois de nous voir les uns les autres, certains parmi vous. Juste–juste une petite prière en silence dans votre propre coeur...
Combien ici aimeraient devenir chrétiens autant que cette biche était une mère? Ne le voudriez-vous pas? C’est bien. Au balcon? Voudriez-vous devenir chrétien autant que cette biche était mère, de sorte que vous puissiez démontrer votre amour pour Dieu tout aussi loyalement que cette biche? Pourquoi? Elle était mère de par la naissance. Elle était une mère. Aimeriez-vous devenir un vrai chrétien comme cela? «Que je vive ou que je meure, advienne que pourra, j’aimerais devenir un chrétien, un vrai.» Quelqu’un au balcon. Seulement deux ou trois mains alors qu’il y a une centaine dans la salle en bas. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Je–je sais que Dieu est tout autant là-haut. Pensez-vous que vous êtes très loin de Dieu? Non, Il est partout.
E-104 Maintenant, prenez la vie d’une vigne, ou d’un pêcher, mettez-la dans un pommier, quel genre de fruit cela produirait-il? Si c’était la vie du pêcher dans un pommier, il produirait des pêches. Assurément. A leur fruit... Maintenant, placez Sa Vie ici, alors Elle produira ce qu’Il était. Comment avons-nous vu cette semaine que les gens avaient reconnu qu’Il était le Messie? C’est parce qu’Il était le Prophète dont Moïse avait parlé. Il leur avait montré Ses signes... Et nous avons examiné cela... Eh bien, Il est toujours le même Christ aujourd’hui. Croyez-vous cela?