Jonesboro, Arizona USA
E-1 Merci. Merci, Frère Reed. Encore une fois, bonsoir, mes amis. C’est un heureux privilège d’être encore ici ce soir, pour servir au Nom de notre Bien-Aimé Seigneur Jésus-Christ. Ses nombreuses bénédictions qu’Il nous a accordées... Nous nous demandons simplement pourquoi nous sommes même à Jonesboro, mais c’est le Seigneur qui nous a envoyés par ici. Nous sommes donc contents d’être ici.
Je n’aimerais pas prendre plus de temps que nous le pouvons. Je dois écouter ce merveilleux cantique qui venait d’être chanté, tout à l’heure, par nos–nos soeurs: Ecoutez la Voix. J’espère que c’est ce que nous ferons tous ce soir: Ecoutez la Voix du Sauveur.
Eh bien, chaque soir, je disais, avant d’avoir ici une foule de gens que nous ne pourrons pas... Vous le savez, parfois, cela devient, on dirait, plein et nous... J’ai essayé de me maintenir bas le... ce que je pourrais appeler, peut-être, parler un peu. Nous avons essayé d’exalter Jésus-Christ devant les gens. Et moi... Quelqu’un a dit une fois, il a dit: «Frère Branham, vous Le vantez certainement trop.»
J’ai dit: «Il mérite tout cela.» C’est vrai. Je ne peux vraiment pas Le vanter trop: Il est la Vie; Il est mon unique Espoir; Il est–Il est le seul... tout ce que j’ai. Il est ma Joie, ma Paix, mon Salut, mon Guérisseur. Tout–tout ce que j’ai, je n’ai donc pas beaucoup à dire, je ne parle donc que de Lui.
L’autre jour, ma fillette chantait, elle a dit: «Papa, je connais un bon cantique pour toi.»
J’ai dit: «Lequel?»
«Je vais te le chanter.»
C’était un petit chant de l’école. Vous le chantez probablement par ici dans vos instituts bibliques, ou quelque chose comme cela: «Parlons de Jésus, Il est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Suprême, durant l’éternité, le Grand Je Suis, le Chemin, la Vérité, la Vie, la Joie...» Quelque... Vous savez, elle avait un–avait effectivement un cantique là-dessus: «Parlons davantage de Jésus, (Ainsi...), la Vérité, la Vie, la Porte. Parlons davantage de Jésus», c’était comme ça.
J’ai dit: «Eh bien, c’est bien, chérie. Continue simplement à parler de Lui.»
Eh bien, je suis... J’allais commencer ce soir et consacrer la plus grande partie de mon temps à prier pour les malades. Frère Reed a dit: «Ils... Ces gens aiment vous entendre parler un peu, de temps en temps.» Alors, je... Généralement, c’est l’organisateur qui prêche et parle, et je prie d’habitude pour les malades. Je n’ai jamais affirmé être tant soit peu prédicateur.
Je disais que frère Reed était... Il n’y a pas longtemps, je prêchais à Louisville dans l’église du docteur Cauble. C’était lui le doyen chez Ashbury, l’une des plus grandes églises fondamentalistes, dans le Sud. Je prêchais là un soir et je–et je pense, ce que j’appelle être béni. Je commençais à me sentir très bien. Et je n’ai aucune expérience théologique, vous savez, alors juste mes hit, hain’t, et carry, et ce qui marchera. Je faisais donc de mon mieux, et je me suis mis à prêcher si durement qu’après un moment, je me suis surpris en train de baver. Je me suis servi de mes manches pour essuyer cela comme cela et... Ma femme va s’en prendre à moi à cause de cela. Mais j’ai dit: «Vous tous, excusez-moi, ai-je dit, je reviens de Canaan; j’ai mangé des raisins là-bas et c’est ce qui m’a fait baver.» Donc... Je L’aime vraiment.
A Fort Wayne, dans l’Indiana, j’étais là au Rediger Gospel Tabernacle, et je tenais une réunion, il n’y a pas longtemps. C’est là que monsieur Lehman a été guéri, celui qui m’appelle son... C’est un ami au secrétaire particulier du roi George. Il avait été guéri de sclérose en plaques après être resté alité pendant dix ans: Je l’avais vu guéri en vision. Je me rappelle qu’un soir, je suis rentré. Je rentrais, j’étais assis au bureau de Paul Rader, j’ai entendu ce cantique retentir: Crois seulement, et je me suis dit que c’était juste dans ce même bureau-là que Paul Rader avait composé le cantique Crois seulement. J’ai simplement pleuré comme un enfant. Et après la réunion ce soir-là, je parlais.
C’est le service que We The People a rapporté, cette réunion dans ce célèbre magazine We The People, au sujet de la guérison d’une fillette aveugle. Et alors, ils... Il y a un homme, je pense, qui en savait autant que monsieur Webster, du moins, pensait-il, qui a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, votre grammaire est très pauvre.»
J’ai dit: «Oui, monsieur, je le sais.»
Il a dit: «Oh! Les–les fautes que vous avez commises ce soir!»
J’ai dit: «Oui, monsieur, ai-je dit, c’est–c’est vrai.» J’ai dit: «Je suis désolé.» J’ai dit: «J’ai grandi dans une famille nombreuse et je n’ai pas eu d’instruction.» Et j’ai dit: «Je... Mon père est mort et j’ai eu à travailler... j’ai eu à prendre soin de dix enfants.» J’ai dit: «Cela... Cela ne m’a pas donné l’occasion d’acquérir de l’instruction.»
Il a dit: «Oh! Mais ce n’est pas une excuse pour l’instant.»
J’ai dit: «Eh bien, c’est vrai, ai-je dit, mais depuis que ce ministère s’exerce, ai-je dit, je ne peux même pas avoir l’occasion de prendre mon dîner à la maison, ne parlons même pas d’étudier la grammaire.» J’ai dit: «Je suis juste... les gens... prier pour les malades.»
Il a dit: «Oh! Mais, a-t-il dit, vous pouvez suivre les cours par correspondance; vous pouvez faire quelque chose.» Il a dit: «J’ai relevé une–une faute que vous avez certainement commise que vous devriez corriger.»
J’ai dit: «Quoi?»
«Vous avez dit: ‘Que les gens qui passent par ce polepit.’» Il a dit: «Votre assemblée vous apprécierait davantage si vous disiez pulpit et non pas polepit.» Il m’a, on dirait, traité un peu durement.
J’ai dit: «Ecoutez, frère, je n’aimerais pas vous blesser, mais ces gens-là, ça leur importe peu que je dise polepit ou pulpit. Tout ce qu’ils aimeraient que je fasse, c’est prêcher l’Evangile clair et net en un langage courant et que je vive ce que je prêche. Et alors, si Dieu accomplit les signes et les prodiges, et s’occupe du reste de cela...» C’est donc en ordre. N’est-ce pas vrai? C’est vrai. Ainsi, l’essentiel, c’est de manifester ce dont vous parlez. C’est vrai. Si Dieu soutient votre parole, que le mot soit polepit ou pulpit, cela revient bien au même.
Ce soir, pendant quelques instants, si on peut disposer du temps, j’aimerais lire deux passages des Ecritures dans la Bible, et juste vous parler quelques instants, et puis, nous entrerons directement pour avoir la prière pour les malades. J’aimerais lire dans Actes, chapitre 1 des Actes, le verset 8. Jésus a commissionné Ses disciples:
Mais vous recevrez... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, ... Judée, ... la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.
Et là dans Exode, chapitre 4, Dieu commissionne Moïse:
Moïse répondit, et dit: Voici, ils ne me croiront point, et ils n’écouteront point ma voix. Mais ils diront: L’Eternel ne t’est point apparu.
L’Eternel lui dit: Qu’y a-t-il dans ta main? Il répondit: Une verge.
Inclinons la tête juste un instant.