E-58 Je suis retourné au sommet de la montagne une fois de plus, me frayant un chemin au travers des arbres qui se tordaient et se pliaient au vent. Je me suis assis, j’ai pris mon fusil, j’ai protégé le télescope de... debout comme ça. L’ours fuit dans pareil temps. Et alors, j’ai placé mon télescope derrière, sous ma chemise, comme ceci, je me suis assis un moment. Je me suis dit: «Qu’est-ce que je fais en étant assis ici?»
E-61 Et alors, je suis resté assis là un petit moment, j’ai ôté mon chapeau. Et cette Voix, venant de quelque part, je ne pouvais pas voir Ça. Seulement j’entendais Cela. C’était quelque part, là dans ces arbres. Je pensais. Généralement, on voit cette Lumière que vous connaissez tous. Généralement, Elle est là, mais j’ai regardé partout et je n’arrivais pas à voir la Lumière. J’ai dit: «Où es-Tu, ô Dieu, mon Créateur?» J’ai regardé tout autour. Je ne pouvais plus entendre Cela, entendre Sa Voix. J’ai attendu quelques minutes.
E-73 Exactement pareil à ce qui était arrivé en Allemagne. Vous vous souvenez de l’histoire de l’Allemagne. Lorsque ces sorciers, quinze de part et d’autre, coupaient, avaient pris des ciseaux et coupaient une plume, ils ont pointé cela dans cette direction; ils se sont tenus là, faisant des enchantements et disant qu’ils allaient faire s’envoler au vent la tente qui abritait trente mille personnes. Et frère Arganbright était là. Et l’orage a éclaté, un nuage apparaissait là. J’étais là à côté de frère Lowster. Beaucoup parmi vous le connaissent, c’est un Américain d’origine allemande, c’est lui qui m’interprète là-bas. Et il–il se tenait juste là. J’ai dit: «N’interprète pas ça.» Et j’ai dit: «Seigneur Dieu, c’est Toi qui m’as donné une–une vision et qui m’as envoyé en Allemagne. Ces sorciers ont fait éclater cet orage. Tu es le Dieu de la création, qu’on sache que Tu es Dieu!» Il n’y avait que ceux qui pouvaient comprendre l’anglais, et il n’y en avait pas une douzaine qui savaient de quoi je parlais.
E-83 Il est toujours Dieu, tout autant qu’Il l’a toujours été. Mais comment un homme peut-Il dire ces choses si Dieu ne lui a pas premièrement dit de les dire? Voyez, ce n’est pas par impression; mais vous savez ce que vous dites, alors faites-le. Mais, attendez, n’essayez pas de dire: «Oh! c’est comme ça!» Beaucoup de gens, je pense, et–et les dons de Dieu... Attendez de savoir ce que c’est, que vous soyez sûr que c’est Dieu, voyez. Attendez que la Voix se fasse entendre, que vous L’entendiez, que vous reconnaissiez Cela et que vous voyiez Cela; alors, vous pouvez dire: «C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Si ce n’est pas AINSI DIT LE SEIGNEUR, alors c’est une impression de votre part. C’est ce que quelqu’un d’autre pense.
Les gens demandent aux autres: «Dites ceci pour moi. Faites ceci pour moi.» Comment pouvez-vous le faire si vous êtes sincère avec Dieu, si Dieu ne vous l’a pas premièrement dit? Comment puis-je vous dire: «Ainsi dit Jack Moore», alors que Jack Moore ne m’a rien dit? Voyez? Ça doit premièrement provenir de Dieu, non pas que je sois impressionné. Il faut que ça soit Dieu, et alors, ça s’accomplira, car ça seraalors l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.
E-86 Et les frères là, eh bien, combien étaient là? Y a-t-il ici quelqu’un qui était là? Je sais que le frère Sothmann et les autres qui sont ici étaient là; non, Fred était avec moi à un autre endroit. Y a-t-il ici maintenant quelqu’un qui était là-haut? Est-ce que frère Banks Wood et les autres sont encore ici? Y a-t-il quelqu’un ici, à part Billy Paul, qui était là-haut? Ces jeunes gens avaient quitté peu avant, oui, et frère Wood, frère Taylor, ou j’oublie le nom de l’autre frère, quatre ou cinq d’entre eux étaient là. Ce frère ici, frère Martin, avait quitté avant, la veille, à cause de l’orage qui allait venir. Vous vous souvenez tous de cet orage, çaavait été annoncé à la radio, qu’il y aurait un orage. [Un frère dit: «Nous étions butés à ça.»–N.D.E.] Que dites-vous donc? Vous étiez butés à ça? [«Nous étions butés à ça.»] Vous étiez butés à ça.
E-90 Et, oh! la la! j’ai juste fait non de tête, car je–je savais que j’avais fait un voeu que je ne ferais plus cela, quatre ou cinq ans auparavant. En effet, cette année-là, j’avais abattu dix-neuf élans, moi seul. Rien que pour ces hommes d’affaires qui restent assis là à parler de leurs affaires. Je devais aller là tuer les gibiers pour eux. Et ça ne semblait vraiment pas... C’est comme si cela me rangeait parmi les meurtriers, mais je ne le ferais plus. Je les amènerai là où ça se trouve, mais moi, je ne tirerai pas dessus. J’avais donc promis à Dieu de ne plus le faire.
E-91 Ainsi donc, j’ai eu... j’ai quitté le lieu, je rentrais, m’étant engagé à descendre la colline, alors une Voix m’aparlé, disant: «Pourquoi ne marches-tu pas avec Moi?»
E-95 Alors, je me suis mis à penser: «Eh bien, peut-être que lorsque je suis à la maison, tout ce que je... toujours... tout ce que je sais, c’est Dieu et SaParole. J’en parle constamment.» Et je marchais là, une pensée m’est venue à l’esprit, c’était: «Eh bien, peut-être qu’elle te laisse simplement partir parce que cela–cela tient les gens éloignés, et tout comme cela. Elle peut être un peu plus en paix lorsque toi, tu es au loin.» Et j’ai commencé à cheminer avec cette pensée. J’ai fait: «Hum!», comme ça et–et alors, j’ai vu sur mon visage la moustache que j’avais depuis environ une semaine, et elle était presque mi-grisonnante. Je me suis dit: «Bill, tu es simplement... tu sais où tu vas. Tu vas à ta fin maintenant, tu vois, tu te fais vieux. Et tu as déjà dépassé la cinquantaine.» C’était donc ça l’objet de mes pensées pendant que je marchais avec mon fusil suspendu sur mon épaule, marchant comme ça.
E-108 Et alors, je me suis souvenu que j’avais promis à Dieu que je ne ferais plus cela. Et je m’en souviens. Je me suis dit: «Non, je ne peux pas faire ça. Ce n’est pas correct. J’avais promis à Dieu que je ne le ferais plus.» Et lorsque vous faites une promesse, tenez-vous-en à cela. Dieu s’attend à ce que vous le fassiez. Et là, je me suis dit: «Eh bien, elles sont parfaitement entre mes mains; mais cependant, je Lui avais promis de ne plus le faire.»
E-145 Et alors, lorsque j’étais sur le point de quitter encore, j’étais resté seul l’autre jour, je me suis agenouillé, avant-hier, je me suis agenouillé dans la pièce. J’ai regardé tout autour. J’ai passé là quelques jours, seul, personne à la maison. Et j’ai dit: «Père céleste, je–je Te prie d’être miséricordieux maintenant et de me venir en aide. Je vais à Shreveport pour faire tout mon possible pour aider Ton Royaume.» J’ai dit: «Que des fois ma femme et moi, nous nous sommes agenouillés dans la pièce comme ceci! Nous prions. Et aujourd’hui, je suis si solitaire, sans elle.» Et j’ai dit: «Demain, elle ira, et peut-être que je ne pourrai pas terminer mes réunions, parce qu’elle aura peut-être été amenée à l’hôpital, à cause de cette grosse tumeur que nous T’avons demandé d’enlever. Çaa grossi sans cesse, au point que maintenant ça doit être enlevé». J’ai dit: «Je–Je T’ai imploré.»