Edmonton, Alberta, Canada
E-41 Le lendemain matin, je suis sorti vers six heures, ce pauvre opossum était toujours étendu là, couvert de rosée, la patte couverte de mouches. Eh bien, je me suis dit: "Je ne puis tuer cette pauvre brave créature", ces petits continuaient à la téter. Je me suis dit: "Je pense qu'il est mort." Et je lui ai donné quelques coups avec mon pied; je l'ai vu bouger un petit peu; elle vivait encore. Je me suis dit: "Oh! la la!"
Et juste à ce moment-là, j'ai entendu ma fillette, Rebecca, qui est ici. Elle sera une jeune fille spirituelle. Elle a eu sa première vision, récemment, à l'école.
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... fille de onze ans. Elle est sortie sous le porche, la petite Rebecca, elle l'a regardée et s'est mise à pleurer. Elle a dit : "Papa, c'est une véritable mère, n'est-ce pas?"
J'ai dit : "Oui." Je lui ai donné un coup avec mon pied. Elle était couverte de rosée et les mouches à viande étaient toujours sur elle.
Elle a dit : "Papa, que vas-tu faire de cette mère opossum?"
J'ai répondu : "Chérie, papa ne sait pas."
Elle a demandé : "Papa, tu vas la tuer?"
J'ai répondu : "Papa ne peut pas faire cela, chérie." J'ai ajouté : "Chérie, tu t'es levée trop tôt (elle avait son petit pyjama)." J'ai dit : "Rejoins maman au lit." Je l'ai fait donc entrer en chambre à la hâte. Puis, je suis entré dans le cabinet de travail et me suis assis.
Et je me suis dit : "Ô Dieu, combien cette pauvre brave mère opossum a souffert. Combien elle doit aimer ces petits!" Et pendant que j'étais là, je me suis dit : "Eh bien, j'espère que je n'aurai pas à la voir être tuée."
Et pendant que j'étais là, Quelque Chose m'a dit : "Hier, tu prêchais à son sujet. Tu l'as utilisée comme sujet."
J'ai dit : "C'est exact."
Tu as dit qu'elle est une véritable mère.
J'ai dit : "C'est exact."
Il a dit : "Je l'ai envoyée à ta porte. Et elle s'est couchée à ta porte comme une dame pendant vingt-quatre heures, attendant son tour pour qu'on prie pour elle, et tu n'as pas dit un seul mot."
J'ai dit : "Eh bien, je n'ai pas..." Je me suis dit : "A qui suis-je en train de parler? Suis-je en train de parler à moi-même?" Je me suis levé d'un bond. Je me suis dit : "Oh! Est-ce Toi, ô Dieu?"
(35) Et je suis sorti sous le porche, et la petite Rebecca était encore là à regarder cette mère opossum. Elle était venue droit de la maison. Je suis sorti pour aller vers l'opossum. J'ai dit : "Ô Dieu, je sais que Tu connais chaque fleur. Tu connais chaque passereau. Et il y a cette chose vraiment horrible qui est arrivée aux femmes, ce qui est arrivé à cette ravissante jeune fille qui a tué son bébé. Et Tu voulais montrer que Tu conduis même les animaux. Et elle est venue et est restée étendue à ma porte, attendant son tour pour qu'on prie pour elle." J'ai dit : "Je suis désolé, ô Dieu, d'avoir fait cela." J'ai dit : "Je ne le savais pas, ô Dieu. J'aurais dû le faire. Mais, ai-je dit, si c'est Ta divine providence, si Tu as cherché ceci, si Tu veux que je prie pour cet opossum, je le fais au Nom de Christ. Viens-lui en aide, Père, vu que son amour pour ses petits a été si grand." Je me suis dit : "Ô Dieu, ce que... Voudrais-Tu bien le faire?" Et quand j'ai dit cela...
Bon, ça peut paraître étrange. C'est allé partout... J'ai reçu des lettres d'Afrique, de l'Inde, du monde entier à ce sujet. L'Associated Press (je pense), a publié cela. Et cette pauvre mère opossum s'est levée, elle a mis ses petits dans sa poche, a descendu cette allée, marchant aussi normalement que n'importe quel autre opossum, avec sa queue en l'air. Arrivée à la porte, elle s'est retournée comme pour dire : "Merci, gentil monsieur." Et ayant traversé la route, elle s'est enfoncée dans les bois, et autant que je sache, ce soir, elle est heureuse avec ses petits.
(36) Si Dieu a pu avoir de la considération pour un opossum, combien plus Il peut vous accorder de la considération quand vous avez produit l'amour et que celui-ci a été projeté vers le coeur du Dieu vivant? Si Dieu... Uniquement par instinct, cet opossum n'avait pas d'âme; c'était un animal muet. Et si cela a pu se faire de cette façon par instinct, et que le Saint-Esprit a pu conduire là une pauvre mère opossum, sachant qu'Il m'amènerait à prier pour cet opossum et que sa vie serait épargnée, combien valez-vous plus qu'un opossum? Qu'est-ce qui a fait que vous êtes venus ici ce soir pour qu'on prie pour vous? Ma question c'est de savoir où en est votre âme avec Dieu.
[ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.] Je crois que ce sera le cas.
(37) Il n'y a pas longtemps, là, j'étais absorbé par un grand cas en rapport avec M. Krause des Hommes d'Affaires Chrétiens du Plein Evangile; beaucoup parmi vous le connaissent. C'est un très grand ami à notre très honorable et bien-aimé frère Oral Roberts. Et ainsi, quand... M. Krause était un très grand ami d'Oral Roberts. "Oh, a-t-il dit, si jamais quelque chose m'arrivait, je suis l'ami d'Oral Roberts." Enfin un jour, M. Krause a contracté une maladie des reins. Il est donc allé dîner avec frère Roberts.
Et frère Roberts a dit : "Oh, Frère Krause, ce n'est qu'une petite chose pour Dieu." Il a levé les mains et frère Oral avec cette véritable (excusez-moi l'expression, mais...) foi de bouledogue [c'est-à-dire tenace N.D.T.], lui a imposé les mains et a dit : "Je réprimande cette chose." Il a dit: "Ne vous inquiétez pas, Frère Krause; vous allez vous rétablir."
Et frère Krause a dit : "Je me suis senti vraiment mieux."
Mais quelques jours après, c'est revenu. Il a dit : "Je suis retourné chez frère Roberts, a-t-il dit, la même chose avait repris." Il a dit : "J'ai ensuite pensé que j'irai donc chez William Branham que je connaissais." Et il a dit : "Il voit des visions. Je me tiendrai donc devant William Branham; c'est un cher ami à moi, et alors, William Branham pourra m'aider."
Il a donc téléphoné çà et là et a appris que j'étais à Shreveport en Louisiane. M. Krause et son épouse ont pris l'avion jusqu'à Shreveport, et ils sont venus à la réunion. Et il a dit : "Frère Branham, je n'ai que peu de temps. Allons à l'écart, je veux voir ce que le Seigneur me dira."
J'ai dit : "D'accord, Frère Krause, allons à l'écart." Je suis resté là pendant quarante-cinq minutes, et le Seigneur n'a rien dit. J'ai dit : "Je vais prier, Frère Krause."
Il a dit : "Si le Seigneur vous montre quoi que ce soit, téléphonez-moi." J'ai prié pour lui. Il a dit : "Vous savez, je me sens mieux. Je crois que le Seigneur m'a guéri sans me révéler la maladie."
J'ai dit : "Bien, nous sommes reconnaissants à Dieu."
(38) Ainsi, ce soir-là, étant un cher ami à frère Krause, j'ai prié pour lui, j'ai prié pour lui continuellement. Et environ quelques semaines après, il est revenu. Il a dit : "Tenons-nous dans la Présence du Seigneur, et voyons ce qu'Il me dira. Je suis dans un état critique." Je me suis tenu là pendant une heure ou plus, mais le Seigneur ne m'a rien dit.
Alors, il est donc allé chez le médecin. Le médecin a dit : "Cela me dépasse; vous feriez mieux d'aller chez Mayo." Il est allé chez Mayo.
Mayo l'a examiné, et il a dit : "Monsieur, vous avez une chance sur mille de vivre. Il faut une opération dans l'immédiat."
Il a dit : "Eh bien, je la subirai."
(39) Et il est sorti, et il a dit : "Je me disais qu'étant si près de la mort, je ferais mieux de consulter Dieu." Il a donc dit : "Seigneur, Tu sais que je T'aime. Et j'ai essayé de tout mon coeur de soutenir tout ce qui est correct." (C'est un homme riche.) Et il a dit... Il fabrique des charrues; il se peut que vous le connaissiez, vous qui êtes du Kansas. Et il a dit : "J'ai essayé de vivre correctement, et Tu sais, Seigneur, que je T'aime. Eh bien, si Tu veux que je rentre à la maison, je suis disposé à venir. J'ai vécu beaucoup de jours et je suis disposé à venir. Mais, Seigneur, si Tu peux m'utiliser pendant que je suis disposé..." Il a dit : "Je me suis tenu devant Tes serviteurs, Oral Roberts et William Branham, et on dirait que leurs prières n'ont pas pu me guérir." Et il a dit : "Il se peut qu'il y ait quelque chose que j'ai fait, et sûrement que Tu l'aurais révélé quand je m'étais tenu là pendant le discernement." Il a dit: "Mais si c'est le moment pour moi de venir, je suis prêt à partir, et je T'aime. Je vais donc à la salle d'opération, la seule chance que j'ai."
(40) Et les médecins l'ont encore examiné Et ils ont dit : "M. Krause, êtes-vous sûr de vouloir la subir?"
Il a dit : "J'ai prié, et je suis sûr de vouloir la subir." Ils sont donc entrés dans la salle d'opération. Et il a dit que la dernière chose dont il se souvient, c'est qu'il disait : "Seigneur, si c'est Ta volonté pour moi, je T'aime, Seigneur. Je T'aime, Seigneur." Et ils l'ont endormi. Et quand il est revenu à lui-même, la salle entière commença à s'éclairer. Et il a vu les médecins se tenant tout autour.
(41) Et ils se sont rués vers lui, et ils ont dit : "Monsieur Krause, quelque chose est arrivé. Nous n'avons jamais vu une opération aussi parfaite. Et nous pensions que vous alliez mourir, mais tout à coup, vous étiez normal." Qu'était-ce? Quand l'amour divin a été projeté, la grâce souveraine est venue prendre place. Elle le doit. [ Espace non enregistré sur la bande - N.D.E.]
(42) Pourquoi êtes-vous venus ici ce soir pour qu'on prie pour vous? Ma question c'est où en êtes-vous avec Dieu? Inclinons la tête juste un moment.
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