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E-294-3 “Celui qui a la clef de David.” Cette belle proposition suit et provient de la précédente : “le Véritable”. Christ, laalisation parfaite, par rapport à laalisation partielle. C’est bien cela. Moïse était un prophète de Dieu, mais Jésus (dont Moïse est l’image) était LE Prophète de Dieu. David (un homme selon le coeur de Dieu) était roi d’Israël, mais Jésus est le Grand David : le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs, Dieu, Dieu Lui-même. Or, David était de la tribu de Juda, tribu qui ne fournissait pas de sacrificateurs, et pourtant il mangea des pains de propositions réservés aux sacrificateurs. Il était un grand guerrier, triomphant de ses ennemis et affermissant son peuple. Il était roi, et à ce titre il s’assit sur le trône. Il était prophète. Il était un type merveilleux de Christ. Or, il est dit dans Ésaïe 22.22 :

“Je mettrai sur Son épaule la clef de la maison de David; quand Il ouvrira, nul ne fermera; quand Il fermera, nul n’ouvrira.”

L’Esprit utilise cette référence tirée de l’Ancien Testament concernant le Seigneur Jésus-Christ et Son ministère dans l’Église. La signification de la clé de David pour ce temps-là n’est qu’une ombre, mais elle a maintenant son accomplissement, alors que Jésus se tient au milieu des chandeliers. Tout cela se rapporte à notre Seigneur APRÈS Sa résurrection, et non pas au temps de Son pèlerinage terrestre. Mais que signifie cette clé? La réponse se trouve dans la POSITION de la clé. Elle n’est PAS dans Sa main. Elle n’est pas suspendue à Son cou. Elle n’est pas remise entre les mains d’autres hommes, sinon le verset ne pourrait pas dire que LUI SEUL A L’USAGE DE CETTE CLÉ, CAR LUI SEUL OUVRE ET FERME, ET PERSONNE n’a ce droit, à part Jésus Lui-même. Pas vrai? Mais où est la clé? ELLE EST SUR SON ÉPAULE. Mais pourquoi L’ÉPAULE? Lisez Ésaïe 9.6 :

“Et le gouvernement sera sur Son épaule.” [version Darby]

Qu’est-ce que cela signifie? Voici la réponse : l’expression “le gouvernement sur Son épaule” vient de la cérémonie du mariage, telle qu’elle est pratiquée en Orient. Au moment où la mariée est confiée au marié, elle enlève son voile, et le place sur les épaules du marié. Ce geste signifie non seulement qu’elle se soumet à lui – c’est-à-dire qu’elle lui abandonne ses propres droits – qu’il est le chef – mais aussi qu’il porte la responsabilité, qu’il prendra soin d’elle et que LUI ET LUI SEUL – PERSONNE D’AUTRE – AUCUN AUTRE HOMME – AUCUNE AUTRE PUISSANCE – N’A SUR ELLE AUCUN DROIT NI AUCUNE RESPONSABILITÉ. Et la CLÉ de David, bien-aimés, c’est cela. Comme Il est souverain, Dieu, par un décret Divin, connaissait à l’avance très précisément ceux qui feraient partie de Son épouse. Il l’a choisie. Ce n’est pas elle qui L’a choisi. Il l’a appelée. Elle n’est pas venue d’elle-même. Il est mort pour elle. Il l’a lavée par Son propre sang. Il a payé le prix pour elle. Elle Lui appartient et n’appartient qu’à Lui seul. Elle Lui appartient complètement, et Il en accepte la responsabilité. Il est son chef, car Christ est le chef de Son Église. De même que Sara appelait Abraham “Seigneur”, ainsi l’épouse est heureuse qu’Il soit son Seigneur. Il parle, et elle obéit, car cela fait sa joie.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 287


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E-296-1 Mais les hommes ont-ils pris garde à cette vérité? Ont-ils eu quelque considération pour Sa Personne qui, Elle seule, possède toute autorité souveraine sur Son Église? Je dis : “NON.” Car, dans chaque âge, l’Église a été gouvernée par une hiérarchie – un clergé – une succession apostolique – qui fermait la porte de la grâce et du pardon à qui elle voulait, et qui, au lieu d’assumer avec amour la responsabilité de l’Église, a fait de l’Église sa proie, et l’a détruite dans son ardeur mercenaire. Le clergé vivait dans le luxe, alors que la pauvre Église n’avait pour se nourrir que les résidus de leur violence. Et tous les âges ont fait de même. Chacun s’est mis sous le joug de l’organisation, remettant le gouvernement à des hommes et livrant l’Église à ce gouvernement. Si des gens osaient se soulever, on usait de violence pour les faire taire, ou on les exilait. Chaque dénomination est animée du même esprit. Chaque dénomination jure que c’est elle qui a la clé du gouvernement de l’Église. Chaque dénomination prétend que c’est elle qui ouvre la porte. Mais ce n’est pas vrai. C’est Jésus, et Jésus seul. C’est Lui qui place les membres dans le Corps. C’est Lui qui suscite les ministères parmi eux. Il met Ses dons à la disposition de Son épouse. Il prend soin d’elle, et Il la conduit. Elle n’appartient qu’à Lui seul, et Il n’en a pas d’autre.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 288-1


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E-297-3 Or, vous vous rappellerez qu’au début du verset 7, j’ai dit que le verset 9 nous aiderait à le comprendre. J’espère que vous avez vu ce que je voulais dire. Jésus S’est présenté comme Celui qui est saint, véritable (ou la seule réalité), Celui qui a la clé de David, Celui qui ouvre et qui ferme. Et c’est l’exacte vérité. Ces mots Le décrivent parfaitement. Mais les Juifs de ce temps-là L’ont refusé, Lui et tout ce qu’Il était. Ils ont rejeté leur Sauveur, et tout ce qu’Il était pour eux. Et les Chrétiens de nom ont fait la même chose aujourd’hui. Ils ont fait exactement comme les Juifs. Les Juifs L’avaient crucifié et s’étaient ensuite attaqués aux vrais croyants. Les Chrétiens de nom L’ont crucifié à nouveau, et ils ont attaqué la vraie Église pour la détruire. Mais Dieu est fidèle, et Celui qui est au-dessus de tout reviendra. Alors Il montrera Qui est le seul Souverain. Et alors même qu’Il démontrera ce qu’Il est au monde, et que le monde entier se prosternera à Ses pieds, le monde entier se prosternera en même temps aux pieds des saints, démontrant ainsi que les saints avaient raison dans leur position à Son égard. Que Dieu soit béni à jamais!

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 289-2


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E-299-3 Comme il aurait été merveilleux que cette “porte ouverte” ait suivi l’exemple Divin de la Pentecôte, qui nous est présenté dans Hébreux 2.1-4 : “C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. Car, si la Parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon Sa volonté.” Or, vous savez que c’est là l’exemple à suivre, car Jésus Lui-même l’a affirmé. Marc 16.15-20 :

“Puis Il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et Il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les miracles qui l’accompagnaient. Amen!”

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 291-3


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E-300-1 Il ne leur a jamais dit d’aller par tout le monde établir des écoles bibliques; Il ne leur a pas non plus dit de distribuer de la littérature. Ces choses sont bonnes, mais ce que Jésus leur a dit de faire, c’est de PRÊCHER L’ÉVANGILE – de s’en tenir strictement à la PAROLE – et alors, les signes suivraient. C’est quand Il envoie les douze que nous voyons pour la première fois comment le Royaume de Dieu doit être prêché. Dans Matthieu 10.1-8, Il leur a donné le mandat et les instructions suivantes :

“Puis, ayant appelé Ses douze disciples, Il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère; Philippe, et Barthélémy; Thomas, et Matthieu, le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; Simon le Cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus. Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.”

Le ministère qu’Il leur a donné était en réalité Son propre ministère, qu’Il a partaavec eux, car il est dit dans Matthieu 9.35-38 :

“Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la Bonne Nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant la foule, Il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors Il dit à Ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson.”

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 292-1


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E-300-2 Or, beaucoup de gens pensent que seuls les apôtres ont reçu ce ministère de la part de notre Seigneur Jésus, et qu’ainsi le ministère s’est achevé quand ils sont morts. Il n’en est rien. Dans Luc 10.1-9, nous voyons que, pendant Son séjour sur terre, Il avait déjà commencé à donner aux Siens des ministères de puissance :

Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant Lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où Lui-même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson. Partez; voici, Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison. Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous.”

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 292-2


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E-302-1 Un après-midi, alors que je commençais mon service, une femme musulmane monta sur l’estrade (il y avait des milliers de musulmans présents à cette réunion). Comme elle se tenait devant moi, un missionnaire qui travaillait parmi les musulmans se mit à implorer doucement le Seigneur : “Oh, pour cette chère âme! Oh, pour cette chère âme!” Il était dans le pays depuis bien des années, et selon son propre témoignage, il n’avait vu qu’UN SEUL musulman s’avancer pour recevoir Jésus-Christ comme son Sauveur. Ce sont des descendants des Mèdes et des Perses, dont les lois ne changent pas. Ils sont vraiment difficiles à gagner. Il semble que : “Musulman un jour, musulman toujours” est un principe qui fait loi chez eux. Eh bien, pendant que cette femme se tenait devant moi, je commençai à lui parler à travers les interprètes, à elle et aux milliers de musulmans qui étaient là. Je dis : “N’est-il pas vrai que les missionnaires vous ont parlé d’un JÉSUS qui est venu pour vous sauver?” Vous auriez dû voir les regards que les gens échangeaient quand je dis cela. Ils me répondirent que c’était vrai; alors, je continuai et leur dis : “Mais les missionnaires vous ont-ils lu dans ce Livre (j’élevai ma Bible pour qu’ils puissent la voir) que ce même Jésus était un puissant guérisseur, et qu’Il vivrait dans Son peuple à travers les âges jusqu’au jour où Il viendrait de nouveau pour les prendre avec Lui? Vous ont-ils dit que le même Esprit qui était en Jésus était en eux, et qu’à cause de cela, ils pourraient faire les mêmes oeuvres puissantes que Jésus? Vous ont-ils dit que vous pouviez être guéris, tout comme vous pouvez être sauvés? Combien d’entre vous aimeraient voir ce même Jésus descendre parmi nous, et faire les mêmes choses qu’Il a faites quand Il était sur la terre, il y a bien longtemps?” Ils le désiraient tous. Voilà une chose sur laquelle ils étaient tous bien d’accord.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 294-1


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E-303-1 Je dis : “Mais Jésus est réellement mort et ressuscité. Il a envoyé Son Esprit sur l’Église. Cet Esprit qui était en Lui est le même Esprit qui est maintenant dans l’Église; Il a le pouvoir de faire ce que Jésus a fait, et Il le fera. Il a dit dans Jean 5.19 :

‘Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.’

Par conséquent, si Jésus vient et me révèle la nature de votre maladie, ou la raison pour laquelle vous êtes ici – s’Il peut me dire quel a été votre passé, alors vous pourrez sûrement croire pour ce qui est de l’avenir, n’est-ce pas?”

Elle dit, par l’interprète : “Oui.”

Je dis : “Très bien, puisse-t-Il me parler.”

Ces musulmans étaient là qui observaient attentivement. Ils se penchaient tous en avant pour voir ce qui allait se passer.

Alors, le Saint-Esprit parla : “Votre mari est un homme court et trapu; il a une moustache noire. Vous avez deux enfants. Il y a environ trois jours, vous êtes allée chez le médecin, et il vous a examinée. Vous avez un kyste de l’utérus.”

Elle inclina la tête, et dit : “C’est vrai.”

Je lui demandai : “Comment se fait-il que vous soyez venue vers moi, un Chrétien? Pourquoi n’êtes-vous pas allée chez votre prophète musulman?”

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 295-1

Elle dit : “Je pense que vous pouvez m’aider.”

Je dis : “Je ne peux pas vous aider, mais si vous recevez Jésus-Christ comme votre Sauveur, alors Lui, qui est ici en ce moment même, et qui sait tout sur vous, Il vous aidera.”

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 295-2


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E-304-3 Allons un pas plus loin, je vais vous montrer ce qui peut se passer dans les champs de mission. Je ne dis pas que tout se passe ainsi, mais il faut reconnaître que c’est trop souvent le cas. Un jour, au cours de ce même voyage, je visitais Durban avec le maire, et je vis un indigène qui avait une étiquette accrochée au cou, et qui portait une idole. Je demandai à mon ami la raison de cette étiquette; il me répondit que lorsqu’un indigène se faisait Chrétien, on lui mettait une étiquette. J’étais vraiment étonné, car nous avions là un homme qui se prétendait Chrétien – et qui portait une idole. Je demandai comment c’était possible.

Il dit : “Je connais sa langue. Allons lui parler.”

Nous y sommes donc allés, et le maire me servit d’interprète. Je demandai à l’indigène s’il était Chrétien. Il l’affirma. Je lui demandai alors pourquoi il transportait cette idole, s’il était Chrétien. Il répondit qu’elle lui venait de son père, qui l’avait portée avant lui. Quand je lui dis qu’aucun Chrétien ne doit porter d’idole, il répondit que cette idole avait été très utile à son père. Je lui demandai en quoi. Il dit qu’un jour, son père, étant traqué par un lion, fit un feu, et parla à l’idole comme le sorcier le lui avait enseigné : le lion s’en alla. Je lui dis alors que c’était le feu qui avait chassé le lion, parce que toutes les bêtes sauvages ont peur du feu. Je n’oublierai jamais sa réponse. Il dit : “Eh bien, voici : si Amoyah (l’Esprit) échoue, alors cette idole réussira.”

(On peut trouver un compte rendu détaillé de cette campagne d’évangélisation en Afrique dans le livre Un prophète visite l’Afrique du Sud.)

Voilà bien à quoi se résume la force des multitudes chrétiennes, parce qu’elles n’ont pas reçu la Parole par la porte ouverte originelle, de la Pentecôte.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 296-2


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E-305-4 C’est dans cet âge qu’est apparu celui qu’on appelle souvent le père des missions. William Carey, un cordonnier de village, qui était pasteur de l’Église baptiste particulariste de Moulton, en Angleterre, suscita de profonds remous dans la population en prêchant sur le sujet suivant : “L’ordre donné aux Apôtres d’aller enseigner toutes les nations n’était-il pas obligatoire pour tous les prédicateurs suivants, jusqu’à la fin du monde, vu que la promesse accompagnant ce commandement s’étendait également jusqu’à la fin du monde?” Il fut combattu par les calvinistes, qui avaient poussé la doctrine de l’élection à l’extrême, croyant que tous ceux qui doivent être sauvés SERONT sauvés, et que le travail missionnaire était contraire à l’oeuvre de l’Esprit. Mais Andrew Fuller aida Monsieur Carey par ses prédications et ses collectes. Leur effet fut tel qu’une société fut fondée en 1792, dans le but de répandre l’Évangile dans toutes les nations. Cette société envoya Carey, que Dieu bénit particulièrement en lui permettant de gagner des âmes en Inde. En 1795, une Chrétienté mise en éveil créa la Société Missionnaire de Londres, qui, comme nous le savons tous, recueillit des millions de livres sterling, et envoya des milliers de missionnaires d’année en année, pour accomplir les désirs du Seigneur. L’Esprit de Dieu était à l’oeuvre. “Encore d’autres brebis!” aurait bien pu être le cri du coeur de ces croyants fervents.

EXPOSÉ DES SEPT ÂGES CHAP.8 PG. 297-2


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