Chicago, Illinois, USA
E-30 Eh bien, il y avait une fois un aveugle assis aux portes de Jéricho, il appelait et implorait miséricorde. Dans la foule de gens, certains Le maudissaient, d’autres se moquaient de Lui, d’autres Le huaient, et d’autres L’acclamaient, pendant qu’Il passait par cette porte. Et ce pauvre mendiant aveugle, alors que les gens essayaient de le faire taire là-bas, ils disaient: «Il ne peut pas t’entendre.» Il passait loin de cet endroit, là sur la route, c’était une–à une bonne distance sur la route, et Jésus se dirigeait vers le Calvaire, son attention fixée sur le Calvaire, Sa crucifixion se trouvait juste devant Lui. Et Le voici qui remonte cette route. Et ce pauvre mendiant aveugle qui était contre le mur, repoussé par les gens, criait cependant: «Jésus, aie pitié de moi. Aie pitié de moi!» Il implorait miséricorde. Eh bien, ce n’est pas la voix du mendiant qui a arrêté Jésus sur Son chemin; c’est la foi du mendiant qui a arrêté Jésus sur Son chemin. Il s’arrêta, parcourut Son assistance du regard, et dit: «Que puis-Je faire pour... Que veux-tu que Je fasse pour toi?»
Il a jeté de côté son manteau, et il a dit: «Seigneur, que je recouvre la vue.»
Il a dit: «Ta foi t’a sauvé.» Non pas, «Je t’ai guéri. Ta foi.» En d’autres termes, il avait suffisamment de foi en Dieu pour tirer de Jésus-Christ, ou plutôt pour L’arrêter, dans Sa marche vers le Calvaire avec sur Lui les fardeaux de toute l’humanité; chaque mort qui se soit jamais produite dans ce monde ou qui se produira, dépendait de Sa décision au Calvaire. Et ces choses se pressaient dans Son Esprit, et les prêtres qui criaient après Lui, et qui Le querellaient, étaient en tête d’une multitude de gens, et ceux-ci se moquaient de Lui, Le tournaient en dérision et tout, mais Lui continuait carrément Son chemin, sur la même route qu’Elie et Elisée avaient parcourue ensemble bras dessus bras dessous, la même route sur laquelle Josué avait conduit les enfants d’Israël bien des années auparavant, sur ces vieilles pierres datant de l’époque où ils avaient marché autour de Jéricho, avaient crié, faisant effondrer les murailles. Sur cette même route, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se rendait directement au Calvaire pour être crucifié, et la foi d’un mendiant aveugle L’arrêta sur Son chemin. Il se retourna, regarda autour de Lui, et dit: «Que veux-Tu que Je fasse pour toi?»
«Que je recouvre la vue.»
Il a dit: «Ta foi suffit.»
Et je peux voir le mendiant aveugle se tenir debout, dire: «Oh! Il m’a parlé. Il m’a parlé. Il ne me connaît pas, et ma foi L’a arrêté là sur la route.» Je peux voir la multitude de gens faire des histoires, se moquer, pendant qu’Il descendait la route. Il...?... dire: «Je sais que je vais recouvrer la vue.» Après un moment, il commence à voir. Ses yeux s’ouvrent. Le voilà qui Le suit sur la route, chantant Ses louanges à tue-tête. C’était Jésus hier. C’est Jésus aujourd’hui.