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Cleveland, Ohio, USA

E-25 Effectuons un petit voyage, s’il vous plaît. J’aimerais simplement vous parler du fond de mon coeur. Effectuons juste un petit voyage. Je vais simplement oublier que je suis même un prédicateur, et vous parler simplement. Rentrons à la maison juste un moment. Tout le monde aime faire cela. N’aimeriez-vous pas reprendre le vieux sentier une fois de plus...?.. ou vous tenir là plutôt, commencer on dirait à vous en souvenir? Je peux bien revoir chaque petit sentier, quand j’étais un petit garçon.

Beaucoup parmi vous se souviennent de ces expériences, de petites filles...Vous vous en souvenez, la plupart de ces petites filles... Cette vieille mère qui avait l’habitude de tenir les cordons du tablier, elle s’en est allée pour être avec Jésus. Ces petites filles avec qui vous avez joué, et vous vous empruntiez des crayons l’une à l’autre à l’école, beaucoup d’entre elles ont traversé la frontière...?...

Le vieux papa et la vieille maman, ainsi que les autres, qui vous apprêtaient pour aller à l’école, ils s’en sont allés. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, nous en cherchons une qui est à venir.


Cleveland, Ohio, USA

E-28 J’étais assis... J’ai été tellement mal compris que lorsque je parlais à quelqu’un dans la rue et qu’un autre surgissait, eh bien, celui à qui je parlais s’éloignait, me laissant debout là. Et j’aime les gens, mais personne n’avait rien à faire avec moi. J’étais ce qu’on appelait la brebis galeuse. Je descendais en ville, quand j’étais un petit garçon... A l’école, les gens n’avaient rien à faire avec moi. Je ne fumais pas, et tout, avec les autres, ils n’avaient donc rien à faire avec moi. Quand j’étais un... j’ai atteint l’âge de fréquenter les jeunes filles, seize, dix-sept, dix-huit ans, eh bien, comme je n’allais pas aux danses, aux fêtes et aux choses de ce genre, je faisais tapisserie. Ils n’avaient donc rien à faire avec moi.

Quand je suis devenu prédicateur à l’Eglise missionnaire baptiste, j’étais un fanatique. Dieu m’a finalement amené là où Il m’amenait auprès (Voyez-vous?), auprès des gens qu’Il a appelés.


Cleveland, Ohio, USA

E-30 Vous l’avez entendu. C’était une photo d’un navire qu’on voyait venir sur l’eau, au coucher du soleil, une étoile apparaissait. Eh bien, j’ai regardé là, et j’ai dit: «Chérie, penses-y. Il y a quelques années, je descendais la rue, je parlais à quelqu’un. Eh bien, quelqu’un d’autre s’avaait et lui parlait; eh bien, ils s’en allaient.» Et j’ai dit: «Maintenant, je dois pratiquement me cacher quelque part dans les bois pour être à l’écart. Et si vous atterrissez quelque part, à bord d’un avion et qu’on sait que vous êtes de passage, il y aura des malades étendus là sur des rampes pour qui prier.» J’ai dit: «Penses-y donc.» J’ai dit: «Qu’est-ce qui est à la base de cela? Mon instruction? Je n’en ai aucune. Ma personnalité? Je n’en ai aucune. Qu’est-ce qui est à la base de cela? Le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui m’a racheté. C’est Lui qui m’a donné des amis.»


Cleveland, Ohio, USA

E-38 Et puis, quand... Un peu plus tard, je me rappelle aussi l’emplacement de la vieille maison. Je regardais cette vieille maison et je me disais: «Oh! la la! N’est-elle pas solide? Oh! Comme c’est merveilleux! Quelle construction!» Je disais: «Cette maison subsistera pendant plusieurs générations.» Je suis passé par là juste avant de venir ici, il y a un complexe d’habitations qui a été réalisé là maintenant. Rien pour représenter...

Je me rappelle un vieux champ là-bas où nous... mon frère et moi avions l’habitude d’attraper ces petites sturnelles; nous sortions et nous essayions de les attraper là dans le champ. On passait par là en courant. Et, oh! la la! Oh! la la! vous ne savez pas ce que je donnerais pour avoir l’occasion de courir une fois de plus dans ce sentier-là, pieds nus, rencontrer papa alors qu’il traversait le champ. Il prenait un enfant dans un bras, un autre dans l’autre, et marchait avec nous vers la maison. Oh! la la! Cette époque d’or!

Je me rappelle quand papa se tenait là. Et je me disais: «Oh! Que c’est glorieux! Oh! Comme tout ça est!» Beaucoup parmi vous ont des expériences semblables, mais ces villes disparaissent. Ces maisons n’existent plus. Ici où passait la vieille rivière, où j’avais l’habitude de m’étendre pour boire de l’eau fraîche...?... Il n’y en a plus là. Nous n’avons rien de terrestre ici qui durera très longtemps.


Cleveland, Ohio, USA

E-39 Remarquez, là vers l’école... Oh! Je me rappelle avoir fréquenté l’école à cette époque glorieuse. Je me souviens que papa et maman avaient l’habitude d’aller en ville le samedi soir. Nous les enfants, nous aimions les accompagner. Ils payaient leur facture de l’épicerie. Papa gagnait en tout soixante-quinze cents par jour. C’était beaucoup d’argent à l’époque, mais il devait nourrir cinq enfants avec.

Et, regardez, vous tous, vous savez cela à partir de mon témoignage, quand je raconte des choses, que ce soit bon ou mauvais, je dois être véridique et sincère. Vous le reconnaîtrez au Jugement; toutefois, je sais cela ici. Mon père buvait beaucoup, beaucoup. Un Irlandais, et il... En fait, c’est cela qui l’a tué.


Cleveland, Ohio, USA

E-40 Remarquez, je me rappelle quand il revenait, nous allions en ville le samedi soir. Nous nous entassions tous dans un petit wagon Jersey pour aller en ville payer la facture de l’épicerie. Nous nous enveloppions de couvertures si c’était en hiver. En été, nous nous asseyions sur de la paille. Nous nous arrêtions là au coin, la vieille alimentation...?... Et je me rappelle qu’après qu’on eut payé la facture de l’épicerie, papa recevait en cadeau un petit sachet plein de bonbons. Il sortait avec. C’était pour nous les garçons. Mon vieux, il y avait cinq petites paires d’yeux bleus posés sur ce sachet de bonbons, et chaque bâton... Ces anciens bonbons à la menthe étaient bons. Et chaque bâtonnet devait être découpé en parts égales. Et s’il arrivait qu’il y en ait un sans assez de bâtons, chaque oeil veillait à ce que ça soit tout à fait conforme. Oui, oui. Nous nous tenions là et on partageait ces bonbons, et nous les mangions. Et parfois, j’essayais de m’amuser, alors que je suçais mon bonbon un moment, je le mettais dans la poche, et je le conservais. Et le lundi, maman disait: «William.»

Je répondais: «Oui, maman.»

«Viens me puiser un sceau d’eau.»

Je disais à mon frère: «Humpy, je vais te laisser sucer ce morceau de bonbon si tu vas puiser ce sceau d’eau pour moi.» Oh! Je le laissais lécher cela à deux reprises. Et j’étais un manager. C’était une journée de loisir pour moi, si seulement je pouvais résister à la tentation de manger ce bonbon-là. Ces vieux bâtonnets à la menthe, vous en souvenez-vous? C’était bon. Oh! la la! Je pense, je pourrais sortir demain m’acheter un paquet des Hershey, mais cela n’aura jamais le goût de l’autre. C’est le meilleur bonbon que j’aie jamais mangé. Et nous conservions cela, vous savez. Et nous louions le service les uns des autres au sujet... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... une ration limitée de nourriture et de produits, ce que nous pouvions payer comme facture. Ecoutez...?... Maman...


Cleveland, Ohio, USA

E-41 Ecoutez, mes amis; ce n’est pas un péché que d’être pauvre. Non, ça ne l’est pas. Et peut-être que personne parmi vous n’a eu à passer par ce chemin-là; vous ne savez pas ce que c’est. C’est pourquoi je ne peux jamais devenir un homme riche alors que je vois dans la rue des petits enfants pauvres sans habits à porter et des gens sans charbon en hiver. Comment puis-je m’asseoir et garder de l’argent entre mes mains alors que pareilles choses se passent? Je ne pourrais pas faire cela. Personne ne peut faire cela avec un quelconque coeur. C’est vrai. Je ne vois pas comment les riches peuvent s’amasser des trésors comme cela. Non, non. Que Dieu ait pitié. Je cherche une cité à venir, dont Dieu est l’Architecte, le Constructeur et le Fondateur.


Cleveland, Ohio, USA

E-42 Et je me rappelle, juste un tout petit cas. Je me rappelle, une année, j’ai fréquenté l’école toute l’année sans chemise. Il y avait une femme riche pour qui mon papa travaillait, elle m’avait donné un manteau. Je n’oublierai jamais cela. Au début, quand je suis allé à l’école, maman m’avait confectionné une paire de... des habits, je pense que c’était fait à partir du manteau de mariage de papa [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... avait d’énormes boutons blancs dessus. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... une espèce de vêtement composé d’une chemise et un pantalon boutonné ensemble à la taille, vous savez. Tous les enfants se moquaient de moi, ils disaient que j’avais l’air d’un mollasson. Peu m’importait ce qu’ils disaient. Si c’était le manteau de mon papa, si cela avait été assez bon pour papa, c’était assez bon pour moi. J’aurais souhaité l’avoir aujourd’hui.

Je me rappelle cet hiver-là, je n’avais pas de manteau à porter pour aller à l’école. Je me rappelle un jour, en allant... C’était vers mars. Je portais ce vieux manteau et je l’attachais avec des épingles comme ceci. Qu’il pleuve ou quoique ce soit à l’école, je devais porter ce vieux manteau. Je ne portais rien, car je ne pouvais rien avoir. Je me rappelle, la monitrice m’a dit, elle a dit: «William, pourquoi n’enlèves-tu pas ce manteau-là?»

J’ai dit: «Monitrice, je–j’ai froid.» Je n’avais pas froid. Je ne pouvais pas l’enlever.

Elle a dit: «Va là-bas au poêle.» Elle a allumé ce poêle-là, la sueur me dégoulinait sur le visage. Elle a dit: «N’as-tu toujours pas chaud?»

J’ai dit: «Non, madame.» Eh bien, je ne pouvais pas l’enlever; je ne portais rien en dessous de cela (Voyez?), j’avais attaché cela en haut comme ceci.

Alors, elle a dit: «Eh bien, il te faut ... un rhume, il te faut rentrer à la maison.» Et elle m’a renvoyé à la maison.


Cleveland, Ohio, USA

E-43 Je me rappelle la première chemise que j’ai eue après cela. Les enfants de ma tante paternelle étaient venus chez nous. Et l’un d’eux était une fille d’à peu près mon âge. Ils sont restés deux ou trois jours, et quand ils sont rentrés, la jeune fille avait laissé une robe là, l’une de ses robes. Je me suis mis à examiner cette robe-là. Elle était à manches courtes. Je me suis dit: «Je peux en faire une chemise.» J’ai découpé une–une partie de la robe, je l’ai portée, vous savez, et je me suis débarrassé de mon manteau: ça avait un très bon air. Alors... Seulement les boutons étaient derrière. Mais je l’ai enfilée et je suis allé à l’école, et tous les enfants se sont mis à se moquer de moi. Je me rappelle cependant qu’ils avaient ce petit dugey-ma-flock dessus, vous savez, le petit je ne sais comment vous appelez cela. Qu’est-ce? Le rick-rat (C’est exact), rick-rat tout autour de cela, vous savez, sur tous les côtés comme cela, et–et cela... J’ai mal prononcé cela, n’est-ce pas? Rick-rack [Ganses en zigzag]? Rick-rack. C’est exact. D’accord. Alors, j’avais tout cela de haut en bas...

Et j’ai dit: «Vous vous en moquez, ai-je dit. Regardez, vous ne savez simplement pas. C’est une partie de mon costume indien.» Costume indien? La robe de ma cousine! Ils se sont tous moqués de moi et ils m’ont tellement raillé que j’ai dû rentrer à la maison en pleurant. Oh! la la! Ce qui traverse...?.. C’est vrai.


Cleveland, Ohio, USA

E-50 Je me rappelle qu’en ce temps-là, je voulais devenir soldat. Je voyais ces soldats venir d’Utica Pike: le drapeau flottait (Oh! la la!), on hissait la bannière, aux battements des tambours. Je me tenais là, un tout petit garçon, la bouche ouverte, les cheveux me pendant au visage. «Oh! Quand je deviendrai un homme, je deviendrai un soldat.» Je les voyais porter ces jambières et se tenir là. On criait: «Garde à vous!» Et tout le monde se tenait...?... Je disais: «Oh! la la!» Et quand j’étais devenu assez grand et que la guerre avait éclaté, ils n’ont pas voulu m’accepter. D’une part, j’étais un prédicateur et, d’autre part, je pense, je n’étais pas assez homme pour aller. Ils ne m’ont simplement pas accepté. J’ai essayé plusieurs fois, j’ai essayé d’être volontaire, et ils ont dit: «Nous vous appellerons si nous avons besoin de vous. Révérend Branham, retournez.»

Je me suis dit: «Bon.» Mais, mes amis, j’ai finalement revêtu un uniforme. C’est vrai.


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