E-5 Maintenant, nous allons lire les Ecritures dans Hébreux chapitre 13, à partir du verset 10 jusqu'au verset 14. Maintenant, suivez attentivement ce passage des Ecritures. Et mon sujet se trouve au verset 14. [L'interprète lit dans la langue locale Hébreux 13.10 - 14
Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger.
Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp.
C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre Sang, a souffert hors de la porte.
Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre.
Car nous n'avons point ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. - N.D.E.]
E-9 Prions. Père céleste, aide-nous maintenant, nous qui connaissons Ton Fils bien-aimé. Et comme je m'approche de la fin de cette route où j'ai voyagé, et je repasse ces choses dans mon esprit et dans mon coeur une fois de plus, puissent toutes mes fautes servir de tremplin à ceux qui sont ici aujourd'hui. Et puissent-ils venir à Christ et être sauvés au Nom de Jésus. Amen. [Frère Branham parle à l'interprète - N.D.E.] Eh bien, vous pouvez aller et boire quelque chose maintenant, si ça ne dérange pas.
Je vais essayer de ne vous garder que peu de temps. C'est l'après-midi, juste avant la fin de la série de réunions. On dit qu'il y a un débordement dans l'autre arène, et - et j'espère que vous qui êtes là vous sentirez le Saint-Esprit et que vous viendrez au Seigneur Jésus.
Eh bien, la Bible dit: "Nous n'avons pas ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir." Vous qui êtes ici aujourd'hui en provenance de l'Allemagne, peu importe que vos villes aient été détruites pendant la guerre, mais c'est toujours votre patrie. Certains viennent de la France, peu importe combien mauvaise est la ville, c'est toujours leur patrie. Certains d'entre vous viennent des montagnes et des fermes, peu importe combien la maison était petite, ça reste un souvenir d'enfance. Nous tous, nous aimons penser que nos villes sont les meilleures. L'homme se bat pour essayer de prouver cela, mais tout cela est vain. Car nous n'avons pas ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. C'est celle-là que je cherche. C'est celle-là que nous tous nous cherchons. Nous habiterons la même ville. Il n'y aura plus de coups de feu ni de morts. [Espace vide sur la bande - N.D.E.]... habiter ensemble pour toujours.
E-12 Quand j'avais environ huit, dix jours, ma mère m'aamené à une petite église baptiste. Quand je... C'était l'unique église de la région. C'était ma première visite à la maison de Dieu. Plus tard, nous sommes allés dans l'Indiana. C'était dans l'Etat de Kentucky. Et plus tard, à l'âge d'environ sept ans, un jour, je transportais de l'eau à partir du puits. Et je suis passé près d'un arbre. Je pleurais. Je ne voulais pas transporter de l'eau. Je voulais aller pêcher avec les autres enfants. Mais quand j'ai entendu quelque chose dans l'arbre, comme un vent qui mugissait, j'ai levé les yeux. Je n'ai rien vu, sinon un endroit dans l'arbre d'à peu près cette circonférence, où il y avait un mugissement. Et j'ai continué à regarder, et je me suis demandé pourquoi la chose était toujours là comme un petit tourbillon, et toutes les autres feuilles ne bougeaient pas. Alors, j'ai entendu une voix d'homme là haut, qui disait: "Ne bois jamais. Ne bois point, ne fume jamais, et ne te souille pas avec les femmes, car tu auras une oeuvre à faire quand tu seras plus âgé." Oh! j'ai eu peur. J'ai laissé tomber mon seau, et j'ai couru à la maison en criant. Et j'ai sauté dans les bras de ma mère. Et elle... J'ai dit: "Il y a un homme dans cet arbre là." Et elle est allée voir: il n'y avait personne là. Elle a fait venir le médecin, et celui-ci a dit que j'étais tout simplement nerveux. J'ai dit - j'ai dit: "Non, j'ai vu, et je L'ai entendu parler." Et je ne voulais plus passer près de cet arbre-là.
E-13 Un peu plus tard, environ deux semaines plus tard, je jouais aux billes avec mon frère, et j'ai senti quelque chose venir sur moi. Nous habitions sur une colline, et en bas de chez nous il y avait une rivière; il y avait des brousses aux alentours. Et j'ai vu un pont s'élever des brousses, et il a enjambé la rivière. Seize personnes sont tombées dans - dans l'eau et se sont noyés. Et j'ai vu un grand écriteau, il y était mentionné: "Vingt-deux ans." Je suis rentré à la maison en courant pour le dire à ma mère. "Oh, a-t-elle dit, fiston, tu es nerveux! Tu t'es endormi et tu as fait un rêve."
J'ai dit: "Non. Non. J'ai vu cela." Elle a donc noté cela sur un bout de papier. Et vingt-deux ans plus tard, un grand pont a enjambé traversé la rivière, et vin-... seize personnes en sont tombées et - et se sont noyées dans la rivière. C'est parfait, chaque fois.
E-14 Quand je suis allé à l'école, j'étais un petit garçon, beaucoup d'enfants étaient nés dans ma famille; mon père et ma mère avaient neuf garçons et une fille (neuf garçons et une fille.). Et en ce temps là, la fille était bébé. C'est moi l'aîné.
Nous devions travailler très dur. J'allais à l'école pauvrement habillé. J'y allais parfois, portant le soulier de mon père à un pied, et à l'autre celui de ma mère, nous étions très pauvres. Nous... Quand j'emportais quelque chose à manger, je prenais un petit pain emballé et je prenais un - un pot des légumes verts. Mon frère et moi avions honte de manger avec les autres enfants. Nous allions dans le bois, nous nous asseyions, nous prenions une cuillère, et nous mangions tous dans le pot et chacun à tour de rôle, prenait une bouchée de ce pain.
E-15 Je me rappelle qu'une fois à la Noël, ma mère avait fait des pop-corn. Et elle nous les a donnés dans un petit pot. Et je - je - nous l'avons amené à l'école. J'avais alors malagi. Je me suis excusé aux heures de cours, et quand je suis allé dans le vestiaire, j'ai pris une grande poignée de pop-corn de la boîte, je suis sorti et j'ai mangé cela pour être sûr d'avoir mapart. Nous n'en avions pas très souvent, peut-être chaque deux ou trois ans. Et ensuite, quand mon frère est sorti, et que nous sommes allés manger, il s'est aperçu qu'une partie manquait. Je - j'étais désolé.
Quelque - il y a environ deux ans, je me suis tenu au même endroit. Mon frère est au ciel maintenant. Je ferais tout mon possible, si je pouvais lui donner cette poignée de maïs aujourd'hui. Je ne le peux pas maintenant, ainsi ne faites jamais quelque chose de mal, parce que cela vous reviendra un jour.
E-18 Mais quand j'ai commencé à l'allumer, j'ai entendu Quelque Chose tournoyer tout autour. Cet arbre-là m'est encore revenu à l'esprit. Et je savais que Dieu avait dit: "Ne fume jamais." Alors j'ai jeté celapar terre, je me suis enfui, et je suis allé dans les champs, et je me suis mis à pleurer. Et j'ai demandé à Dieu de me laisser mourir. Personne ne voulait de moi, ma famille non plus. Les jeunes gens ne voulaient pas de moi, on ne voulait donc pas de moi.
Mais Il est venu vers moi, Il a dit: "Je te donnerai des amis, suis-Moi tout simplement." J'ai continué la vie... J'étais très timide à l'époque, j'étais réservé.
Et - et je - je - je pense que vous vous demandez comment je me suis donc marié. Un - un jour, j'ai rencontré une belle jeune fille. Elle était Allemande, et elle était une chrétienne. Et j'ai commencé à la fréquenter. Eh bien, faites attention un instant, je voudrais que vous saisissiez cette partie de l'histoire. J'étais alors devenu chrétien. Je sortais avec une jeune fille, quelque temps après, nous nous sommes mariés.
E-19 Nous ne possédons rien de ce monde, mais chacun possédait l'autre. Le jour où nous nous sommes mariés, nous avions un vieux réchaud (vieux réchaud), un vieux lit, et une vieille petite table. Mais nous nous aimions l'un l'autre, et c'est l'essentiel. Je - je travaillais dur pour lui trouver de quoi vivre. Quelque temps après, Dieu nous a donné un petit garçon, mon petit Billy Paul. Et puis, plus tard une petite fille est venue.
Et alors un jour, en revenant du Michigan, j'ai rencontré un groupe de gens d'une église. On les appelait les pentecôtistes. J'étais devenu un ministre de l'église baptiste. Mais j'ai entendu ces gens, ils étaient heureux, et ils se réjouissaient. Et je me suis demandé pourquoi ils étaient si heureux. Je n'avais jamais entendu parler de ce genre de religion. Je me suis arrêté pour écouter, et je les ai entendus prêcher. Je suis resté toute la nuit. Le lendemain, ils m'ont demandé de prêcher. Et je me suis levé et je me suis mis à prêcher; des centaines et des centaines sont venues à Christ. Et les ministres sont venus et ont dit: "Tu es un baptiste?"
E-20 J'ai donc noté toutes les invitations, je me suis dépêché de rentrer chez moi auprès de ma femme. Et quand elle est venue à ma rencontre, je lui ai parlé de ces gens heureux. Elle a dit: "Oh! Billy, j'aimerais avoir cette expérience-là."
Elle a dit: "Comment appelle-t-on cela?"
Et j'ai dit: "Ils disaient que c'était le baptême du Saint-Esprit." J'ai dit: "Allons chercher Jésus comme cela." Nous sommes donc allés, et nous avons tous deux reçu cette bénédiction. J'allais donc quitter en ce temps-là pour aller faire l'évangélisation.
Alors, nous sommes allés en parler à nos parents. Eh bien, sa mère était ce genre de femme raffinée, elle était membre d'une très grande église. Elle a dit: "Eh bien, Billy, ces gens ne sont rien d'autre que de la racaille. Ils ne valent rien. Ne les approche pas. Je ne veux pas que ma fille les côtoie."
J'ai dit: "Oh! mais ce sont des vraies gens."
Elle a dit: "Non. Non."
Et j'ai dit: "Je crois qu'ils le sont. Ainsi, je... Ma femme s'est mise à pleurer. Et c'est là que j'ai commis mon erreur fatale."
E-21 Maintenant, à partir d'ici, suivez. J'ai écouté ma belle-mère au lieu d'écouter Dieu, j'ai abandonné l'église, et je suis retourné chez les baptistes. Aussitôt les fléaux ont frappé mon foyer. Ma femme est tombée malade; mon père est mort dans mes bras, mon frère a été tué. Et tout est arrivé dans l'espace de quelques jours. Une grande inondation a frappé le pays et a emporté des maisons. Ma femme était hospitalisée, et j'étais sorti pour apporter du secours avec mon canot. Et une nuit, là dans l'eau, mon canot a été pris par le courant d'eau et se dirigeait vers de grandes chutes. Je n'arrivais pas à faire démarrer le moteur, et j'ai levé les mains et j'ai dit: "Ô Dieu! ne me laisse pas me noyer. Je ne mérite pas de vivre, mais pense à ma femme et à mon enfant."
Et j'ai encore essayé, mais ça ne démarrait pas, et j'ai de nouveau crié à Dieu. Et alors, juste avant d'atteindre les chutes, le moteur a démarré, et j'ai regagné la terre ferme.