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San Fernando, California, USA

E-10 Maintenant, Père céleste, nous venons humblement à Toi au Nom de Ton Bien-Aimé Fils, le Seigneur Jésus, pour Te rendre grâces et Te louer pour tout ce que Tu as fait pour nous.

Ce petit voyage de quelques années de communion avec Toi, combien nos coeurs sont heureux parce que nous T’avons vu sauver des pécheurs et les remplir de Ton Saint-Esprit; Tu as fait d’eux des ministres de l’Evangile, Tu as pris des prostituées de la rue et Tu en as fait de véritables et authentiques dames. Oh! combien nous T’en remercions!

Nous T’avons vu prendre ce cas des gens qui étaient cloués au lit, alors que Tes bien-aimés médecins les avaient tout simplement abandonnés et avaient dit: «On ne peut plus rien faire, ils vont mourir.», et de Te voir les relever en parfaite santé, des gens bien portants, nous sommes reconnaissants, Père, et nous n’avons pas suffisamment de mots pour exprimer cela avec des termes humains. Mais reçois simplement l’adoration de nos coeurs alors que nous répandons nos âmes à Toi en actions de grâces.

Et maintenant, Père, ne veux-Tu pas nous ouvrir Ta Parole ce soir et venir rester avec nous pendant un moment. Sauve ceux qui ne sont pas sauvés, et remplis du Saint-Esprit ceux qui ne L’ont pas ce soir. Et nous Te prions aussi, Père, de guérir chaque malade qui est au milieu de nous.


San Fernando, California, USA

E-15 Très bien. Dans le Livre de Saint Luc, au chapitre 18, et le verset 35, juste pour un passage à lire, juste pour un petit moment d’entretien. Je vais surveiller ma montre ici, et aussitôt que cela indiquera vingt et une heures, nous allons arrêter et commencer la ligne de prière, afin que nous puissions partir à vingt et une heures trente, si possible: le verset 35 maintenant du chapitre 18 de Saint Luc.

Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.

Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à Sa Parole.


San Fernando, California, USA

E-16 Nous connaissons tous ce passage des Ecritures. Et dans une soirée comme celle-ci, vous n’allez pas essayer de prêcher, parce que cela... l’onction... J’ai passé tout l’après-midi à prier rien que pour l’onction afin de voir les visions approcher. Et ensuite–ensuite lorsque je viens ici et que je me mets vraiment à prêcher, alors aussitôt, vous savez, ça disparaît. Et à ce moment-là je suis... Vous passez un moment terrible.

Alors je dois juste parler un peu, pour sonder l’atmosphère de la foule et les amener tous à se calmer, ainsi que chaque esprit. Ce qui compte ce n’est pas tellement que les gens qui sont ici se calment, mais l’esprit. A ce moment-là, vous pouvez commencer la ligne de prière. Voyez?


San Fernando, California, USA

E-17 Et maintenant, tournons nos pensées vers cette scène ce soir. Faisons un retour en arrière, ceci s’est passé juste à la fin du ministère de Jésus.

Hier soir nous avions parlé du début de Son ministère, comment Dieu Lui avait donné une vision pour se déplacer et s’en aller. Ensuite, parce que Son ami allait mourir, Dieu allait manifester Sa puissance à travers Son Fils, Christ, pour ressusciter cet homme...

Maintenant, ce soir nous allons aborder cela sous un autre angle, à la fin de Son ministère. Et il avait accompli beaucoup de miracles dans le pays; toutefois il en était en ce temps-là comme il en est aujourd’hui. Peu importe le nombre de miracles qui pouvaient être accomplis, il y aura toujours des gens qui ne croiront pas.

Et ainsi, notre scène de ce soir s’ouvre sur une affaire vraiment triste. C’est un aveugle. Et il était assis, déprimé.


San Fernando, California, USA

E-18 Imaginons tout simplement, alors que nous... Abordons cela sous forme de drame. Et imaginons que le soleil est en train de se coucher. On est après quinze heures, peut-être, et les très hautes murailles de Jéricho...

Eh bien, cet aveugle s’est recroquevillé sur le côté de ces murailles. Et il est–comme nous avons appris, il était un mendiant. Et il s’appelait l’aveugle... Il s’appelait Bartimée. Beaucoup parmi vous prononcent cela Bartimée. L’une ou l’autre appellation, c’est en ordre. Et il était... Ses chances... Peut-être qu’il gagnait difficilement sa vie. Les historiens nous ont appris qu’il était un homme marié, il avait un foyer. Mais il gagnait difficilement sa vie parce qu’il mendiait, et il y avait beaucoup de mendiants en ces jours-là.

Il y avait... Les lépreux étaient des mendiants. Oh! cet horrible fléau de lèpre, personne ne pouvait passer près d’un lépreux sans éprouver un drôle de sentiment.

Je les ai vus. Autrefois, je pensais que la lèpre était contagieuse, que vous pouvez attraper cela par contagion. Mais vous ne pouvez pas attraper la lèpre par contagion. Je les ai étreints et je les ai embrassés, et tout. Vous ne pouvez pas attraper la lèpre par contagion. C’est un... Cela est dû à une mauvaise alimentation.

Et j’ai eu des lépreux qui n’avaient que des moignons en guise de bras, et ils agitaient leurs petits moignons de part et d’autre, essayant de m’embrasser dans les lignes de prière et tout. De pauvres vieilles femmes sur les rues et... Parfois la lèpre ronge les orteils à tel point que ça se dresse là juste comme une grosse verrue, d’à peu près cette taille, tout blanc. Mais simplement... Oh! la lèpre est une chose horrible à voir! Quelle chose horrible que d’avoir la lèpre! La science médicale n’a encore aucun remède pour cela. Et c’est une maladie vraiment horrible. Ce n’est pas une chose pénible, mais c’est... C’est tellement pathétique de voir quelqu’un qui perd les mains et ainsi de suite; et peut-être une partie de leur visage et leurs oreilles sont rongées par la lèpre. Et c’est blanc, c’est très horrible à voir.

Et il y avait beaucoup de lépreux en ces jours-là, et les gens... Les gens sortaient le matin. Peut-être qu’un homme ne pouvait donner une pièce de monnaie qu’à un seul mendiant; peut-être qu’il... Le premier homme qu’il rencontrait, c’est à lui qu’il donnait cette pièce de monnaie. C’était fini pour toute la journée. Il ne pouvait pas en donner à tous, parce qu’il y avait des mendiants à chaque coin: des mendiants aveugles, des mendiants boiteux, des mendiants, et il y avait des lépreux, et toutes sortes de malades qui étaient simplement couchés là, en train de mendier. C’était la scène que notre Seigneur avait vue pendant qu’Il était ici sur terre.


San Fernando, California, USA

E-19 Dans l’oriental–en Orient plutôt, les choses n’ont pas beaucoup changé. J’ai été en Orient, et j’ai vu des astrologues, des mages, assis dans la rue, en train de scruter le ciel, pratiquement comme cela se faisait au temps où Jésus était venu. Ils portent toujours leurs pagnes et des turbans sur la tête et ainsi de suite, toujours curieux, et ils veulent poser des questions, et parler des choses surnaturelles, et ainsi de suite.

Et ainsi, ce pauvre vieil aveugle était assis là, peut-être que c’était pendant l’automne et peut-être qu’il se demandait comment il allait gagner de l’argent pendant l’hiver. Et il fait très frais là-bas.

Et il était assis au bord de la route, en train de mendier. Peut-être qu’il mangerait aujourd’hui, et demain il ne pourrait pas manger. Peut-être que le jour suivant il ne pourrait pas manger, et qu’ensuite il pourrait en avoir encore assez.

Je me souviens de Bombay... Je n’oublierai jamais lorsque nous sommes arrivés là-bas. C’était à Bombay, en Inde: c’est vraiment un endroit où il y a beaucoup de nécessiteux. Vous savez qu’ils venaient de recouvrer leur liberté à la suite de la faillite il y a quelques... ça fait environ cinq ou six ans.


San Fernando, California, USA

E-20 Et il y a quatre cent soixante-dix millions d’habitants en Inde; mais plusieurs millions d’entre eux sont des mendiants. Ils s’étendent là sur la rue comme un tas de bois, juste là à Bombay.

Et je me souviens qu’après la première soirée... Et les gens savaient où nous logions, à l’hôtel Taj Mahal. Le lendemain matin...

J’avais un peu d’argent, c’était en monnaie américaine. J’avais reçu des offrandes pour les missions outre-mer, et j’avais mis cela là jusqu’à ce que nous ayons suffisamment d’argent pour partir là-bas; alors nous allions prêcher l’Evangile, et puis nous revenions et tenions d’autres réunions en Amérique, ensuite nous rassemblions suffisamment d’argent et nous allions là-bas prêcher et ensuite nous revenions.

Et ainsi, j’avais un peu d’argent que les gens m’avaient donné pour remettre à ces gens-là. Et alors je suis sorti. Je me suis dit: «Eh bien, je vais simplement changer cela en–en monnaie indienne, le roupie. Et alors je suis sorti là sur la rue. Et je vous assure, on devait presque avoir chaque... l’armée pour me tirer de la rue. Les gens vous marcheront dessus et tout, ils vous écraseront, des mendiants, lorsqu’ils ont su que j’étais là. C’était pitoyable.


San Fernando, California, USA

E-21 Le lendemain matin, lorsque monsieur Baxter et les autres sont venus me chercher pour aller déjeuner, et je suis allé là-bas... Et je... Arrivé là, j’ai regardé à l’extérieur, et il y avait des mendiants qui s’étaient alignés partout.

Et je me suis tenu là, et j’avais tout un tas de ces pièces de monnaie, ces roupies. Elles valent environ vingt-quatre cents la pièce, ce qu’un homme qui va travailler, une femme ou un homme, l’un ou l’autre, ira au travail vers quatre heures du matin et il va travailler jusqu’à vingt-deux heures portant un panier sur sa tête, il va transporter du béton en montant de grands escaliers et il va déverser cela quelque part; tout leur corps sera recouvert de la poussière du béton et tout, pour gagner une roupie par jour, et ils sont heureux de gagner cela.

Et ils peuvent acheter un peu de curry, et c’est presque ça. Les gens qui marchent dans les rues, et de petits singes affamés les suivent, cherchant partout pour voir s’ils peuvent trouver quelque chose à manger. Ils sont vraiment nécessiteux.

Et ainsi j’avais tout un tas de ces roupies, je me suis tenu là à la fenêtre et je me suis mis à les jeter dehors comme ça. Et je vous assure, c’est un miracle qu’ils ne se soient pas fait tuer, juste à cause de ces roupies. Et les gens criaient et tombaient les uns sur les autres, car les Américains m’avaient donné cela pour que je les leur donne, pour m’assurer que cela n’irait jamais dans une société et, ou que quelqu’un dépense cela et ainsi de suite. Mais cela est allé directement aux individus. C’est de cette manière que j’aime donner cela, juste à la personne à qui cela est destiné.


San Fernando, California, USA

E-23 Et de voir tous ces mendiants, je me tenais là à la fenêtre et j’ai reculé. On m’apportais mon petit déjeuner là: une orange et deux gâteaux. Aussitôt que ces gens...

Ce thé amer... Je prenais tellement de thé que c’était du thé–du thé... Je pense que vous devriez y mettre le...?... des feuilles de thé. Cela... Tout le temps c’était du thé, du thé, du thé, à chaque heure. Et ils apportaient cela. Et je ne disais rien parce que c’était compris dans la note d’hôtel. Vous voyez? Alors je prenais ces oranges et ces gâteaux, et j’allais là à la fenêtre, et je les jetais à ces mères et à ces enfants. Oh! la la! Et j’ai vu un...

Et j’ai dit à Billy, mon fils, j’ai dit: «Je me demande comment cet homme qui n’a pas de bras va donc prendre cela.» Il ne se tenait que sur les moignons à la place de ses orteils comme cela, sur ses pieds qui n’étaient que des moignons. La lèpre lui avait rongé les pieds. Et, finalement, nous l’avons fait passer d’un côté, où nous avons pu lui jeter une roupie.

Savez-vous comment il a pris cela? Et ces rues par où passe le bétail, et, oh! la la! c’est difficile d’y passer sans retenir votre souffle... Il a pris cela à l’aide de sa langue, et il a descendu la rue avec ces prothèses de toutes ses forces...?... Peut-être qu’il était allé se procurer un peu de curry aux pattes de mouton et le reste pour manger.

Frère, je vous assure, je suis un humain. Cela–cela a failli me tuer de voir ces petits bébés. Et je me suis dit: «Miséricorde! Ô Dieu, combien de temps cela va-t-il durer?»


San Fernando, California, USA

E-24 Et nous sommes ici–nous sommes ici, nous jetons dans la rue beaucoup de nourriture, de quoi nourrir presque tous ces gens. Mais écoutez.

Je sais que ceci sort du sentier battu, de mon sujet. J’aimerais vous dire quelque chose, vous le dire juste en passant.

La semaine passée je devais prêcher. Mais j’aimerais dire ceci. Ecoutez, allons là-bas et disons à cet homme-là qu’il est notre frère. Très bien. C’est ce que nous faisons. Nous envoyons des gens là-bas, et il voit l’Américain sortir de la voiture, du bateau, conduire une très grosse et belle voiture et passer.

Et cet homme-là s’installe sur une vieille flaque de boue, quelques tiges d’une certaine plante qu’il cultive là. Son–ses petits-enfants... Son arrière grand-père avait grandi dans l’ignorance. Son père est là, ses enfants grandissent de la même manière. Sa femme se lave dans cette mare, et lui ira là à pas chancelants pour boire l’eau de cette même mare.

Et si nous sommes frères, sur un pied d’égalité, comment se fait-il que telle personne vient très bien habillée, et si... J’ai honte de le dire, mais bien des fois, il est prétentieux, et approchez cet homme, et ensuite, essayez de lui parler du christianisme, il se posera des questions.


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