Columbia, SC, USA
E-22 Vous ici aujourd’hui, vous croyez à la guérison divine, n’est-ce pas? Qu’est-ce qui fait cela? Voyez? Il doit y avoir quelque part une fontaine ouverte de la guérison divine, sinon vous n’auriez jamais éprouvé ce désir-là dans votre coeur. Voyez? Il doit y avoir une profondeur pour répondre à la profondeur qui appelle l’autre profondeur. En d’autres termes, s’il y a dans votre coeur une faim d’être guéri par Dieu, il doit y avoir un Dieu qui a suscité cette faim-là. Autrement dit, laissez-moi présenter cela comme ceci: Avant qu’il y ait une création, il doit y avoir un Créateur pour créer cette création-là. Comprenez-vous cela? Amen.
Si vous voulez donc être guéri par Dieu, il doit donc y avoir une fontaine ouverte quelque part. Eh bien, il y a des choses que vous pouvez présenter du côté psychique. Par exemple, je–j’aime la nature. Ma mère est mi-Indienne. Il y a assez de cela en moi au point que, quand je suis né, j’ai grandi dans les bois. Je ne connaissais que le plein-air et la chasse. C’est la raison pour laquelle j’ai été garde-chasse, j’ai travaillé dans–dans le service de conservation de la nature, j’ai toujours erré dans les bois. Et souvent, ce n’est pas pour les animaux, mais c’est pour... Il y a quelque chose dans la nature qui fait que quand je vois le coucher du soleil ou le lever du soleil...
Je me lève tôt dans des montagnes, je monte au sommet de la montagne, rien que pour contempler le lever du soleil. Je me rappelle un jour, pendant que je paissais le bétail dans une ferme, j’ai fait bien un peu d’équitation. Et dans une ferme Tripod, à Denver, dans le Colorado, depuis Denver jusqu’à environ cent-vingt miles [193 km] sur la rivière Troublesome, l’Assosciation Hereford, là où nous faisions paître, là... J’ai fait là un an dans une tournée de chasse. Et le responsable de la ferme et moi, nous connaissions tous très bien la contrée, et nous chassions l’élan. Il a pris un secteur, allant dans ce qu’on appelle la fourche occidentale de la rivière et moi, j’avais pris la fourche orientale. Et environ cinq jours plus tard, nous nous retrouvions. J’étais au moins à soixante-dix miles [112 km] de toute civilisation, là loin, seul avec un cheval de bât.