Jeffersonville, Indiana, USA
E-81 «Oh, a-t-il dit, chérie, je–je n’arrive simplement pas à comprendre cela.» Il a dit : «J’ai vu… C’est… Eh bien, nous voyons cela chaque jour, mais aujourd’hui c’était particulier.» Il a dit : «Oh, je–j’ai vu la scène la plus horrible que j’aie jamais vue.» Il a dit : «Nos pauvres garçons, certains parmi eux n’ont pas plus de douze ans, ils étaient en train de tirer un vieux et grand wagon, avec des cordes attachées à leurs cous, comme ça. Et ces pauvres enfants ont tiré cela jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus, gravissant cette forte montée, ces grosses pierres là derrière, et ils ne pussent plus aller plus loin. Et peu après, le wagon a commencé à craquer et à aller très lentement; et peu après, ça s’est arrêté. Un homme descendait dans la rue, oh, c’était un fou. Il a vociféré : ‘Pourquoi arrêtez-vous ce wagon ?’ Wham ! Avec ces très gros fouets comme des serpents, il les fouettait au dos, et le sang coulait de leur dos et tombait comme cela. Et ces pauvres petits enfants rattachés simplement à cette corde, criaient.» Il dit : «Ô Jokébed, que pouvons-nous faire, maman ?» Il dit : «Nous sommes le peuple de Dieu. Dieu nous a bénis. Nous sommes les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Et pourquoi devons-nous être des esclaves ici pour de telles choses ? Oh! c’est horrible à voir comment ces pauvres petits garçons pleuraient ! Oh! Et je prie, et je prie, et je prie, Jokébed, et on dirait que Dieu ne m’entend même pas. Et je prie, et je prie, et on dirait qu’Il a fermé Son oreille, Il ne m’entend pas du tout. Et il semble simplement ne plus s’en occuper.»