Shreveport, LA, USA
E-18 Vous souvenez-vous comment vous avez reçu votre formation? Je me souviens du moment où j’ai reçu la mienne. Mon père avait un... Il croyait dans la règle d’or. Il la possédait, et il la gardait au-dessus de la porte, elle contenait tous les dix commandements, c’était une grosse verge en bois de noyer, d’à peu près cette longueur, avec une brosse au bout.
Je vous assure, lorsque les petits Branham se conduisaient mal, ils savaient ce qu’était la règle d’or. Papa prenait cela de...?... et disait: «Viens ici, fiston.» Et il pouvait dire: «Eh bien, demain, je vais vraiment m’occuper de toi.»
–Pourquoi ne le fais-tu pas maintenant papa, pourquoi n’en finis-tu pas avec cela?
–Non. Je vais simplement attendre jusqu’à demain.
Après avoir pris son dîner, il disait: «Viens ici, Billy.»
–Oui, papa.
Pour régler cela... Il faisait sortir son couteau et se mettait à tailler un bâton, disant: «Eh bien, tu étais plus avisé, n’est-ce pas?» Oh! j’aurais souhaité qu’il me fouettât tout simplement et qu’on en finît. Il disait: «Pourtant tu étais plus avisé, n’est-ce pas?»
–Oui, papa, je le suis.
–N’as-tu pas honte de faire cela?
–Si, papa, j’ai honte.
–Je dois te fouetter pour cela.
Il me disait tout. J’allais dans les champs, je prenais mon petit chapeau de paille et je le portais, j’allais dans les champs, j’avais une peur bleue. Ce soi-là, je me disais: «C’est ce soir que je vais recevoir ma correction.» Mais, frères, ne vous en faites pas, il ne l’oubliait jamais. Je la recevais. Et c’était une bonne formation.
Si nous avions davantage de personnes qui agissent comme cela aujourd’hui, nous n’aurions pas tant de délinquance juvénile. Vous parlez d’enseigner ce...