Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

19. Elevant un homme



Une des accusations les plus courantes avancées par ceux qui ne suivent pas le Message de Frère Bran ha in consistent à dire que nous élevons un nomme. Pour légitimer leur accusation, pour prouver que nous sommes hors de l'Ecriture, ils utilisent ce verset de Jean 12:32 : « Et moi, quand j'aurais été élevé de la terre, j'attirerai à moi tous Les hommes. » Mais cette citation est hors de son contexte. Jésus déclare : « Quand j'aurais été élevé, j'attirerais à moi tous les hommes. »

Je veux dire ceci en vue d'attirer l'attention des gens quand ils lisent ce chapitre, je n'ai aucun désir Mon désir est de glorifier Jésus-Christ. Parce que, si vous lisez le verset, suivant, il déclare : « En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. » Jésus disait : « Quand j'aurais été élevé de la terre... » Accomplissant les Ecritures, crucifié sur !e bois, élevé, pendu à la Croix. J'espère que je ne crucifie pas Jésus-Christ à nouveau, comme ceux qui refusent d'entendre Sa Parole cl rejetant la Vérité quand ils l'entendent  car :! Est possible de Le crucifier de nouveau d'après le 6e chapitre des Hébreux.

Mais il y a ceux qui nous accusent d'élever le Frère Branham. Je n'ai aucun désir d'élever Frère Branham. Je désire glorifier Dieu en Frère Branham, comme ils glorifiaient Dieu en Paul.

Il est intéressant de remarquer dans la vie de ce prophète de Dieu que, dans son ministère, il a été appelé de tous les noms, depuis Dieu jusqu'à Satan. Certains disaient qu'il était du diable. Alors il en venait d'autres qui l'appelaient Dieu. Ce soir, je voudrais parler sur ce sujet : Faire d'un homme... Dieu.

Les mahométans ont déclaré qu'en Arabie, Mahomet, qui vécut de 570 à 632, était leur Sauveur. Ils ont pris un homme et en ont fait leur Messie. Les chrétiens ont déclaré que Jésus-Christ de Nazareth, né de la vierge Marie, est leur Sauveur et leur Seigneur, leur Messie, leur Rédempteur, l'Agneau. Mais ils croient également qu'il fut élevé de la terre parce qu'il s'était fait lui-même Dieu.

Dans les jours de Jésus, on interdisait aux disciples de l'appeler Jésus parce que Son Nom même signifie : « Jéhovah le Sauveur » ; il leur était interdit de l'appeler Emmanuel parce que cela signifie : « Dieu avec nous ». En vérité, Jésus-Christ du Nouveau Testament était Jéhovah  Dieu de l'Ancien Testament. Tout ce qui était en Dieu, Il l'a déversé en Christ ; et tout ce qui était en Christ, Il l'a déversé en Son Eglise.

Mais alors, nous découvrons dans la Bible, des hommes de Dieu qui ont été considérés par le peuple comme le Messie. Le premier que je voudrais citer ce soir, c'est Jean le Baptiste. Les Juifs, en ce temps-là, attendaient leur Messie. Et nous savons, sans l'ombre d'un doute, que Jean le Baptiste était un avant-coureur du Messie, dans l'esprit du prophète Elie, accomplissant le chapitre 3 du livre de Malachie : « Voici, J'enverrais Mon Messager ; il préparera le chemin devant Moi. » Et de même que l'Ange du Seigneur a parlé à son père derrière le voile et lui a dit : « II tournera les cœurs des pères vers les enfants. » Nous savons que Jean le Baptiste l'a fait parce que Jésus Lui-Même a témoigné que Jean était Elie qui devait venir pour ramener le cœur des pères vers les enfants.

Mais, avez-vous remarqué en Jean 1: 19-20 que ceux qui s'attendaient à l'apparition du Messie vinrent près de Jean et lui demandèrent : «Es-tu le prophète ? » Or, ils savaient que Moïse leur avait promis un prophète semblable à lui en Deutéronome 18. Il leur répondit : « Non ! » Mais alors ils lui demandèrent : « Es-tu le Messie ? » Remarquez ce qu'il leur confesse : « Il déclara, et ne le nia point qu'il n'était pas le Christ. »

Maintenant Christ signifie oint. Jean-Baptiste était oint mais il nia qu'il était le Messie. Plus tard, au Jourdain, il baptisa Jésus et vit l'Esprit descendre du Ciel comme une colombe. Plus tard, il témoigna qu'il avait vu ce signe ; et de Celui sur qui Il avait vu le Signe, il dit « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Voici un cas où les gens ont déclaré que Jean de Baptiste était le Messie car ils attendaient la première apparition de Jésus-Christ.

Nous découvrons dans le livre des Actes au 28e chapitre que l'Apôtre Paul après avoir été sauvé du naufrage, par un Ange de Dieu se tenant près de lui et lui donnant ses instructions.  Paul avait été mordu par une vipère. Dans un chapitre précédent, nous avons vu comment l'Ange du Seigneur se tint près de notre Frère Branham le 7 mai 1946, juste comme il s'était tenu près de Paul à bord du vaisseau. Mais quand Paul fut sur l'île, et quand les gens le virent mordu par cette vipère, les indigènes dirent : « Ce doit être un très méchant homme pour que les dieux lui ôtent la vie. Il a échappé au naufrage mais voyez ! » Ils appelaient Paul un démon, un méchant. Mais quand ils virent qu'il n'enflait pas et qu'il ne mourrait pas, ils lui firent de grands honneurs et l'Ecriture déclare qu'ils le considérèrent comme dieu.

Quand Pierre vint à la maison de Corneille, ce dernier s'agenouilla devant Pierre parce que Corneille avait eu une vision de Pierre et quand Pierre entra, Corneille s'agenouilla devant lui. Mais Pierre refusa celte marque de respect, respect qui était réservé à Dieu seul.

Dans le 19e chapitre de l'Apocalypse, il y a là un Ange, un Messager  Jean le Révélateur veut s'incliner devant lui, mais l'Ange lui dit : « Non, ne lais pas cela car je suis l'un de tes frères ; adore Dieu : car le témoignage de Jésus est l'Esprit de la Prophétie. »

Nous pouvons lire également dans le 14e chapitre du Livre des Actes que Paul, un soir, alors qu'il prêchait, perçut qu'un boiteux de naissance avait la foi pour être guéri. Il lui dit : « Monsieur, je perçois que vous avez la foi pour être guéri. Levez-vous droit sur vos pieds. » Et quand l'homme marcha et sauta, la foule déclara : « Les dieux sont descendus parmi nous. » Et ils se rendirent à la porte de la ville et voulurent offrir un sacrifice à Jupiter et à Mercure. Ils appelaient Paul Mercure et celui qui était avec lui Jupiter parce que Paul était le prédicateur. L'Ecriture déclare qu'ils leur donnèrent les noms de ces Dieux. Et le prêtre de la ville, prêtre de ces deux dieux sortit de la ville et Paul dut à nouveau les reprendre et les corriger en disant : «Non, nous sommes vos frères. » Que c'était-il passé ? Ils avaient vu la puissance de Dieu manifestée en des hommes et avaient voulu faire de ces hommes des dieux.

Jésus Lui-Même déclare en Jean 10:34 : « N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai dit : vous êtes des dieux ? Et si Elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée. Et si l'Ecriture ne peut pas être anéantie. » Or, Jésus Lui-Même se référait à la déclaration du psalmiste, Psaume 82, verset 6 : « J'avais dit : vous êtes des dieux. Vous êtes tous des Fils du Très-Haut. » Et Jésus déclare : « L'Ecriture ne peut être anéantie. Ceux à qui la Parole a été adressée. Elle leur a dit : vous êtes des dieux. » Maintenant, Frère Branham, comme je l'ai dit, a été appelé de tous les noms, de Dieu à Satan. Frère Branham Lui-Même nous dit dans un message qu'il a eu une vision concernant un serpent meurtri. Je pense que cette bande est intitulée : « Qui est William Branham ?e». Dans cette bande, le Frère nous dit qu'il se trouvait dans la partie sud de la nation et qu'un homme vint à lui en disant : « Je crois que vous êtes le Fils de Dieu. » Un peu plus tard, il se rendit au Canada et un homme vint à lui et lui présenta une carte de visite qui portait ces mots : « William Branham est mon Seigneur. » Dans ces régions, il rencontra des gens qui baptisaient et étaient baptisés au nom de William Marrion Branham. Rappelez-vous que Paul dit dans les Ecritures : « Je remercie Dieu pour n'avoir baptisé aucun d'entre vous si ce n'est Crispus et Gaïus afin que personne no dise que vous avez été baptisés en mon propre nom. »

Etant typifié par Jean le Baptiste, étant un avant-coureur de la première Venue, et nous avons dit que nous croyions que frère Branham était l'avant-coureur de la seconde Venue  pour que le type soit vrai, il faut qu'il soit appelé Messie par quelqu'un. Pour qu'il puisse être le Messager du 7e Age de l'Eglise, pour qu'il puisse faire la même chose que Paul qui, lui qui était le Messager du 1" Age de l'Eglise, il doit présenter le même type et Paul fut aussi accusé d'être Dieu.

Frère Branham dit, dans sa vision intitulée « Serpent meurtri », que Dieu lui a montré un serpent qui rampait et il frappa ce serpent au milieu. Il ne le tua pas, mais il le blessa et alors quelque chose a distrait son attention dans la vision et ce serpent rampa dans l'eau. Nous savons que frère Branham enseigne toujours que l'eau représente le peuple. Il ne l'avait pas tué. C'est pourquoi, cet esprit, cette croyance que frère Branham est le Fils de Dieu, le Messie, le Seigneur Jésus-Christ, Dieu, existe encore parmi le peuple. Et notre frère dit : « Ne faites pas cela. N'ayez rien à voir avec cela. C'est antiChrist » parce que c'est faire de lui Jésus-Christ. Quand il dit comme Jean-Baptiste : « Il faut qu'il croisse et que je diminue. » Il dit : « Avant que vienne Celui qui est Tout en Tout, il viendra un prophète dans l'esprit d'Elie. » Il n'a pas nié être celui-là. Dans « Questions et réponses », il déclare : « Si vous me substituez à Jésus-Christ et si vous déclarez que je suis le Seigneur Jésus-Christ, vous me faites antiChrist. » Il ajoute : « Je préfère être jugé par Dieu pour L'avoir quitté que d'être jugé par Lui comme antiChrist. »

« Mais, dit-il, si l'esprit de Beethoven était en moi, je ferais de la musique comme Beethoven. » Il ajoute : « Si vous dites que Christ habite en moi, vous êtes 100 % dans la vérité. »

A la page 328 du Livre des Ages de l'Eglise (en anglais), frère Branham dit : « J'aimerais faire une comparaison complémentaire entre le 7e Messager, avant-coureur de la seconde Venue du Seigneur, et Jean le Baptiste qui était l'avant-coureur de la première Venue du Seigneur. » Il déclare : « Ce messager du 7e Age aura une telle puissance, une telle autorité avec Dieu qu'il y en a qui le prendront pour le Messie. » Il dit : « Exactement comme ils le firent aux jours de Jean lorsqu'ils sont venus le trouver et lui ont demandé s'il était le Messie et il répondit : « Non ! » Mais frère Branham déclare : « Souvenez-vous que, dans les derniers jours, il y aura un esprit qui séduira certains leur faisant croire que le 7e Messager est le Messie » ; mais, dit-il, il ne séduira pas les élus parce qu'il est impossible que les élus soient séduits. Croyez-vous cela ?

Il n'est pas le Seigneur Jésus-Christ. II n'est pas le Messie. Il est votre frère. Il est un serviteur du Seigneur ; Il est un prophète de Dieu et il ne réclame pas de plus grande place d'honneur que celle qu'avait Jean-Baptiste, quand il disait : « Il faut qu'il croisse et que je diminue. »

Frère Branham déclare : « Le tragique de cette situation c'est que les gens qui y croient ne sont pas nos ennemis, mais sont nos amis ; si c'étaient nos ennemis qui agissaient ainsi, je pourrais facilement les oublier mais ce sont de braves gens, mes frères, ceux qui m'aiment »  des gens qui feraient tout ce que je leur demanderais excepté une chose, quand je leur demande de ne plus recommencer. « Quand frère Branham prêcha « Serpent meurtri », ces gens vinrent à lui et s'excusèrent promettant de ne plus recommencer. J'étais là quand frère Branham le leur demanda et qu'ils promirent de ne plus recommencer. Mais ils ont continué.

C'est pourquoi il y a ceux qui sont en opposition totale au Message de frère Branham et qui refusent de croire qu'il est le prophète de Dieu venu dans l'esprit d'Elie et accomplissant Malachie 4. Ils s'en vont et disent : « Savez-vous que ces gens croient que William Branham est Dieu ? » Ils en disent toutes sortes de mal. Ils sous-estiment plutôt que de surestimer. Pour être honnête vis-à-vis des deux parties, je dois ajouter que frère Branham disait : « Il est préférable de surestimer plutôt que de sous-estimer dans ce Message. » Pour prouver que ceci est bien un esprit, j'aimerais vous citer quelques choses qui m'ont été rapportées personnellement et d'autres que j'ai expérimentées moi-même dans la vie de frère Branham.

Il y avait en voyage dans le pays une famille qui croyait que frère Branham était Dieu. Ils s'arrêtèrent dans une certaine ville et passèrent la nuit dans un motel qu'ils quittèrent le jour suivant. Une autre famille qui croyait que frère Branham était le prophète de Dieu traversa la ville et, par coïncidence, la nuit suivante, s'arrêta dans le même motel et logea dans la même chambre. Au milieu de la nuit, à plusieurs reprises, l'homme et sa femme furent éveillés mais pas en même temps. Ils en parlèrent le lendemain et furent troublés dans leur esprit parce que toute la nuit, quelque chose ne cessait de venir à eux comme une révélation disant : « William Branham est Dieu ; William Branham est Dieu. »

Cela les troubla tellement que lorsqu'ils eurent l'occasion de visiter un ami intime de frère Branham, ils lui firent part de cette expérience. A son tour, cette personne en informa frère Branham, lui demandant ce que c'était. Or, la seconde famille ignorait que la première famille avait séjourné dans ce même motel et quand l'ami intime du frère Branham l'informa de l'expérience de la deuxième famille, frère Branham déclara : « Voici ce qui s'est passé. Le frère Untel et sa famille avaient séjourné dans ce motel la nuit précédente et ils avaient cet esprit. Cet esprit est encore dans cette chambre. Et c'est cet esprit que la seconde famille entendait. » Tout ceci prouve bien qu'il s'agissait d'un esprit.

Une autre preuve qu'il s'agissait d'un esprit, c'est que lors de la première visite que frère Branham effectua, le 21 novembre, dans ce Tabernacle, il m'avait demandé, la veille, de lui accorder cinq minutes d'entretien avec mon assemblée. Il voulait expliquer aux gens que c'était lui qui m'avait demandé de venir ici. Il considérait ce Tabernacle comme l'assemblée où il pouvait venir au culte avec les siens. Le jour même où il m'ordonna dans le ministère et dédicaça cette Eglise au Seigneur, frère Branham nous dit alors que le vendredi précédent le jour où j'ai loué le bâtiment que Dieu lui avait montré, il était passé par cette même rue où se trouve notre église. Il y avait ce jour-là des musiciens qui défilaient dans la rue en jouant leurs marches. Arrivés devant l'église, ils cessèrent de les jouer et les remplacèrent par : « En avant, soldats du Christ ! » et ils disparurent au coin de la rue. Mais frère Branham quand il vint ici ce matin attira naturellement tous ceux qui croient qu'il est Dieu ; sachant qu'il allait être présent au service, ils vinrent en grand nombre. Ce matin-là, frère Branham m'avait demandé d'aller de l'avant et de prêcher. Je désirais qu'il prêche mais il me dit qu'il me fallait prêcher puisque j'étais le pasteur de l'assemblée. Il viendrait et se tiendrait avec moi.

Il prêcherait quand il s'y sentirait poussé. Et il me le dirait. Mais d'un autre côté, il me demandait d'aller de l'avant, pour prendre position comme pasteur, de prêcher, de reprendre et d'exhorter le peuple.

Mais ce matin-là comme je prêchais (je me souviens très bien de ce sermon), c'était intitulé : « Dieu, comme II est grand ! » utilisant l'écriture des Hébreux au sujet de la Parole de Dieu plus tranchante qu'une épée à deux tranchants et quand j'en vins à ce verset de l'Ecriture disant qu'il discernait les pensées et les sentiments du cœur quelque chose me parla qui disait, là, au pupitre, « Un qui discerne les pensées et les sentiments du cœur  frère Branham fait cela. Cela c'est Dieu. Trois fois cette chose revint. Je ne l'ai pas dit mais cette pensée m'est venue là pendant que je prêchais.

Ce matin-là immédiatement après la réunion, je me tenais devant le pupitre et notre frère Branham se leva juste là où est assise notre sœur Donna Carney, il monta ici en face du pupitre et me félicita pour le message. Frère Roy Roberson se leva de ce coin-ci et me félicita de mon ordination et il a été témoin de ce qu'a dit frère Branham en ces mots : « Frère Pearry, dit-il, savez-vous que dans le Psaume 22 (j'attirerais votre attention sur le fait que cette conversation avait lieu directement en face de ce pupitre) vous vous souvenez-vous que dans le Psaume 22, David dit " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? " Il me demanda : « Qui était-ce ? » Je dis : « C'était Christ sur la Croix. » J'ajoutai : « Frère Branham, vous avez saisi quelque chose dans mon esprit ? » Il me répondit : « Trois fois. » Je répliquai : « Frère Branham, David était une bouche. Et vous êtes, vous, une bouche de Dieu. » Il me répondit : « Frère Pearry, vous voyez, je suis obligé de dire les choses à la première personne. Ce n'est pas moi : c'est Lui ! » Je repris : « Frère Branham, vous êtes un prophète. Vous êtes une bouche de Dieu. Je le vois bien. » Il me répondit : « Mais frère Green, n'oubliez jamais (tels sont ses mots et je ne voudrais pas être irrespectueux à son égard, mais ce sont ses mots même) il me dit : « N'oubliez jamais que je suis né au Kentucky. »

J'ai essayé de ne pas l'oublier parce que je crois que c'est un prophète de Dieu qui m'a parlé. Je crois que c'était un prophète en qui Dieu demeurait, visitant cette génération. Je crois que c'était la voix de Dieu à cette génération, Jésus-Christ le Même aujourd'hui, révélant le Fils de l'homme  exactement comme II l'avait révélé autrefois dans le ministère de Jésus, exactement comme II fut révélé devant la tente d'Abraham avec l'attribut de pouvoir tourner le dos à la tente et dévoiler les secrets du cœur de Sarah, quand elle riait dans la tente.

Mais je commençais à réfléchir à cette déclaration. Pourquoi frère Branham me demandait-il de me souvenir qu'il était du Kentucky ? Alors j'ai écouté des bandes et des sermons (comme « L'Enlèvement ») où il nous parle de son langage et je me demandais : « Y a-t-il dans son langage quelque chose qui doit être pris en considération ? » J'ai remarqué que ces hommes qui continuent à déclarer qu'il était Dieu emploieraient de telles choses pour le prouver : « Frère Branham, se tenant dans une ligne de prières, discernant et révélant les secrets du cœur. Puis il prierait et instantanément cette personne serait guérie. Il se tournerait alors vers la congrégation et dirait : « Vous savez bien qu'aucun homme ne peut faire cela, excepté Dieu. » Ils considéreraient la chose et diraient : « Il l'a fait. Aussi ce n'est pas un homme ; il est Dieu. »

Frère Branham dit : « C'était une interprétation charnelle d'une révélation spirituelle. : Pour moi, frère Branham disait : « Ce n'est pas moi qui ai fait cela, c'est Dieu qui l'a fait. » Alors ils ont dit que frère Branham parlerait comme s'il était mû par le Saint-Esprit comme il le fit dans le Message « Dieu dévoilé devant nous » quand il utilisait les mots : « En Jésus, Dieu habitait dans un homme mais depuis la Pentecôte, Il a habité dans l'homme. » Et il emploierait le singulier plutôt que le pluriel. Mais plus tard, employant la même déclaration, il dirait : « Depuis la Pentecôte, Dieu a demeuré dans les Réformateurs. »

Alors, j'ai entendu le Message : « Mettez-vous du côté de Jésus » que frère Branham a apporté aux frères de son assemblée. Il se leva et fit une déclaration comme ceci : « Ce soir, nous ne sommes qu'une poignée d'hommes (en anglais, hommes au singulier). Ceci me rappelle qu'une fois, trois frères se tenaient ensemble et frère Branham nous dit : « Vous, hommes (en anglais au singulier), venez avec moi. » Et je me suis demandé s'il voulait dire « Humanité, viens avec moi » ou s'il parlait à un homme seul? En fait, il nous parlait à tous les trois.

Et je considérais les bandes et je vis que notre frère Branham n'employait pas le mot « Hommes » au pluriel. Comme à la fin du message « Les oints du Temps de la Fin », quand il parlait de Jannès et Jambrès, deux hommes, il dit : « Sans doute, comme il en était alors, en est-il aujourd'hui. Il y aura homme (en anglais au singulier); «(Non pas «hommes» avec un « s » mais « homme » sans « s » même là, il n'employait pas le pluriel. Il n'a pas dit des hommes.) Où il essaye de mettre l'accent sur le fait que ce ne serait pas un homme mais deux hommes qui viendraient en ce jour et imiteraient le ministère avec lequel s'est présenté Frère Branham.

Alors j'ai remarqué la bande qu'ils ont intitulé0: « Un Dieu appelé homme » mais frère Branham dit : « Ce soir, mon message est : « Dieu appela homme ». Il n'a pas mis le mot « un » en avant de ce titre. Dans le cas présent, les responsables ont ajouté le mot « un » ; s'il dit « un homme » je dirais qu'il parle au sujet d'un homme. Mais s'il dit « homme » il faudra lire tout le contexte pour savoir s'il parle d'un ou de plusieurs. Mais, si vous dites cela : « Un Dieu appelé homme » vous pouvez parler concernant un Dieu que les hommes appellent un homme. Mais frère Branham dit": « Mon message, ce soir, est « Dieu appela homme » ; et alors il parle de David, Joseph, Moïse, Jean, Paul, Pierre, il parle d'hommes. Pour moi, frère Branham disait : « Dieu appela des hommes » ; « des hommes que Dieu appela ». Pour moi ceci n'est pas interpréter la Parole. Ceci n'est pas être ignorant, comme ils l'étaient quand Pierre déclare : « Il y a beaucoup de choses que notre frère Paul a écrites qui sont difficiles à comprendre et dont les ignorants tordent le sens comme ils le font des autres Ecritures pour leur propre perdition. »

Et pour moi, prendre le Message de frère Branham quand il dit : « Ceci est antiChrist » et d'en faire Jésus-Christ c'est profaner le Sang de Jésus-Christ. C'est un esprit qui prévaut parmi ceux qui suivent frère Branham en tant qu'homme de Dieu. Il doit en être ainsi pour que le type se maintienne tel quel.

Le jour où je me suis tourné vers frère Branham et lui ai dit : « Monsieur, je perçois que vous êtes un prophète », les premiers mots qu'il m'a répondus étaient : « Frère Pearry, gardez votre équilibre dans les Ecritures. » Il y a un mot dont je me sens responsable dans le Message, c'est le mot « équilibre ». Sans tenir compte de ce que vous entendez dans ce Message, il y a un pour et un contre que vous devez entendre, puis vous prenez la vérité qui se trouve dans le milieu. Plutôt que d'aller aux extrêmes comme le font les Unitaires avec le baptême dans le Nom de Jésus-Christ. Comme l'Eglise de Christ l'a fait avec l'organisation. Comme les baptistes l'ont fait avec la Sécurité Eternelle. Comme les Méthodistes l'ont fait avec la méthode épiscopale de sanctification.

Je voudrais glisser cette pensée. C'est la même chose avec « L'ordre de l'Eglise » aussi. Vous pouvez légaliser cela, la lettre seule ; ou vous pouvez avoir l'Esprit. Mais si la lettre parle, l'Esprit donne l'accroissement et la vérité se tient au milieu.

Quand frère Branham dit : « Gardez votre équilibre »  je commençais à remarquer certains qui lisaient dans les Ecritures là où Jésus déclare : « Aucun homme ne le sait excepter Celui qui est descendu du Père » et alors vous les entendrez dire : « Combien de fois, frère Branham ne nous a-t-il pas dit, je suis descendu pour vous prêcher ce matin ? » Frère Branham vivait sur la colline Utica Pikc. Pour moi, il voulait dire qu'il était descendu de son presbytère à l'assemblée pour y prêcher. Mais eux, parce qu'ils sont déséquilibrés, ils prennent ceci et doivent inventer une autre chose pour la prouver. La chose suivante, comme Jésus n'avait pas de père terrestre, puisque de naissance virginale, ils sont venus me trouver moi-même et ont tenté de me persuader que frère Branham était né d'une vierge.

Et je me souviens quand grand-maman Branham vivait encore, certains allaient vers elle, dans une épicerie, et l'appelaient « Marie » et cette petite femme au teint bronzé avec les cheveux roulés sur la nuque se mit en colère, ses yeux flamboyèrent, ses oreilles pâlirent et vivement elle leur dit qu'elle n'était pas une vierge  que Charles Branham était le père de son fils, de son fils aîné, William Branham.

Et le jour où je me suis approché pour la première fois de cette doctrine de la naissance virginale de notre frère Branham, je secouais la tête ne pouvant croire que ceux qui déclarent aimer frère Branham puissent dire et croire qu'il était né d'une vierge. Je dis : « Je ne trouve pas cela dans les Ecritures et frère Branham déclare que tout ce qui est dans le Message doit être dans les Ecritures « Ils répliquèrent : « Mais Frère Branham ne nous a-t-il pas enseigné que l'Ecriture a plusieurs sens ? » Je leur dis : « Voulez-vous dire que la prophétie d'Esaïe " Une vierge concevra " signifie Jésus-Christ, aussi bien que frère Branham ? » Ils me répondirent : « Oui. » Je repris : « Mais Monsieur, frère Branham nous a dit que Jésus reprenait Marie (quand il était resté trois jours à Jérusalem à la fête) quand elle vint lui dire : " Ne savais-tu pas que ton père et moi nous te cherchions ? " et il reprit : " Je dois m'occuper des affaires de mon père " ; mais je répliquais : « J'ai entendu frère Branham appeler Charles Branham son père, parlant de ce père qui chiquait une carotte de tabac et la rejetant chaque 1er janvier de chaque année et prenant une résolution qu'il était incapable de tenir, j'ai entendu frère Branham s'appeler un « cocklebur » (un piquant). J'ai entendu frère Branham s'appeler lui-même pécheur sauvé par la Grâce de Dieu ».

Celui qui tentait de me persuader reprit : « N'avez-vous jamais entendu qu'il devait s'occuper des affaires de son père ? » Je lui répondis : « Oui, Monsieur, mais il m'a dit de m'occuper des affaires de mon Père mais ce que je sais c'est que P. O. Green est mon papa. »

Je dis : Regardez, Monsieur, la seule raison pour laquelle Jésus-Christ est né d'une vierge c'était pour surmonter la semence du serpent, pour qu'il soit un parfait Sacrifice, pour qu'il meure pour le péché des hommes. Et frère Branham disait que Jésus-Christ mourut pour les péchés de Moïse. Et frère Branham disait encore que Jésus-Christ était mort pour ses péchés. Si frère Branham dut avoir une naissance virginale afin d'être sans péché et de pouvoir mourir pour nos péchés, alors Jésus-Christ a été pendu au Calvaire en vain. C'est profaner le Sang de Jésus-Christ. C'est antiChrist. Pourquoi frère Branham dit-il : « N'ayez rien à voir avec cela ? » Parce que pour en maintenir l'équilibre, vous devez sortir des Ecritures. Et qu'est-ce qui est antiChrist ? C'est ce qui est antiParole. » J'ajoutais : « Oublions sa naissance. Je ne suis pas ici pour prouver que frère Branham était un pécheur mais, voyez-vous, vous êtes persuadé de cette espèce de naissance. Voyons, frère, ne savez-vous pas qu'il a eu des enfants ? Ignorez-vous que pour avoir des enfants il a dû avoir des relations avec sa femme cl cela fit de lui un pécheur ? » Il me regarda et dit: « Mais, il pouvait les appeler lui-même à l'existence. » Je répliquai : « Monsieur, vous pouvez vous convaincre vous-mêmes de cela et vous pouvez en convaincre d'autres, mais il y a dans ce monde une personne que vous ne convaincrez jamais de cela et c'est sœur Branham ». Et je le laissai là. Je vous dis cela car je veux que ceux qui liront ce livre soient convaincus que je n'esquive pas la question. Je ne nie pas qu'il existe des personnes qui croient cela mais sachez que je suis persuadé que frère Branham n'a jamais été d'accord avec cela. Quand il m'a demandé de devenir pasteur de cette église, il m'a dit : « Frère Green, ces gens-là se trompent. Mais ce sont de braves gens. La raison de leur erreur c'est qu'ils ont pris une interprétation charnelle pour une révélation spirituelle parce qu'ils n'avaient pas de pasteur. » Je lui dis alors : « Mais frère Branham, vous avez été leur pasteur. » Il répondit : « Frère Green, je ne suis pas pasteur, je suis prophète, je suis censé monter sur ces montagnes entendre Dieu et redescendre avec le « Ainsi dit le Seigneur », faire demi-tour et repartir.

Il dit : Mais ces gens sont pendus si étroitement à mes trousses que je ne peux même pas parquer ma voiture et recevoir une Visitation de Dieu parce que quand je redescends il y en a un plein car assis là qui demandent : « Qu'est-ce qui est arrivé, frère Branham ? Qu'est-ce qui est arrivé ? » Et moi, étant ce que je suis, je leur raconte cela et je ne devrais pas agir ainsi. »

Cela me fait hocher la tête et pleurer comme je le fis le jour où frère Branham m'en parla mais sachez que ceux qui ne croient pas que frère Branham est le prophète de Dieu ne réalisent pas le compliment que représente le fait de l'appeler Jésus-Christ. Un homme, le frère Julius Stadsklev le dit ainsi : « La plupart des prédicateurs prêchent Jésus-Christ, William Branham vivait Jésus-Christ. »

Oh ! Combien j'aimerais vivre une telle vie, vivre de telle sorte que les gens ne puissent distinguer Pearry Green de Jésus-Christ. Oh ! Ces hommes verraient Jésus-Christ et non moi-même. Ils ne pourraient pas faire la différence. Quant à moi quand j'entends dire qu'il était Jésus-Christ, je m'arrête et je dis : « Quel homme de Dieu il était ! » Ces hommes ne pouvaient voir la différence.

Pour ceux qui voudraient utiliser cela contre le Message de frère Branham et dire qu'il était faux, je voudrais me référer au 4e chapitre de l'Exode, versets 10 à 16 où Dieu invite Moïse à être sa bouche et où Moïse réplique : « Seigneur, je-je-je ne peux pas faire cela. » Mais Dieu dit à Moïse : « Ne dis pas cela, Moïse, je t'ai fait ce que tu es. » Je crois que Dieu a fait frère Branham ce qu'il était  si un homme est digne de quelque chose, c'est seulement parce que Dieu l'a fait ; Dieu dit à Moïse : « Vois-tu ton frère Aaron qui vient ? » Moïse répondit : « Oui. » Dieu dit : « Je mettrai, Moïse, mes paroles dans ta bouche et tu les diras à ton frère Aaron qui les dira au peuple. Aaron sera ton prophète et tu seras pour Aaron comme Dieu. »

Ceci, c'est l'Ecriture. Aaron n'avait pas de message. C'était la Parole de Dieu qui vint à Moïse. Moïse le disait à son frère Et Aaron allait et le disait au peuple. Et Aaron n'était pas prophète de Dieu mais il était prophète de Moïse qui était prophète de Dieu, la bouche de Dieu. C'est la raison pour laquelle je n'hésite pas à dire dans le monde entier que je n'ai pas de message ; je témoigne seulement de ce que j'ai vu et entendu dans la vie de cette bouche de Dieu, frère Branham. Si je suis prophète, je suis prophète de frère Branham et pas de Dieu. C'était frère Branham qui était le Prophète de Dieu. Or, je suis une bouche du Messager alors ce Messager est pour moi ce que Moïse était à Aaron « à la place de Dieu ». Je n'ai pas été baptisé en son nom. Le baptême chrétien est au nom du Seigneur Jésus-Christ, Celui qui est mort pour mes péchés, les vôtres et ceux de frère Branham. Et frère Branham était un homme envoyé de Dieu, un homme en qui Dieu habitait, un saint homme sous l'inspiration du Saint-Esprit, qui apporta la Parole de Dieu à cette génération.

Mais, comme Jean le Baptiste était plus qu'un homme, de même notre frère Branham était plus qu'un homme. De même que Jean le Baptiste était plus qu'un prophète, de même frère Branham était plus qu'un prophète, il était le Messager pour le 7e âge de l'Eglise. Il était une étoile dans la main de Jésus-Christ. Il était un des sept yeux de l'Apocalypse qui s'en va pour révéler Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, immolé avant la fondation du monde.

Il est aussi un Messager de l'Alliance que Dieu fit avec Son peuple : « Si je m'en vais, je reviendrais de la même manière. » Préparez-vous à rencontrer le Seigneur !

Il fut aussi l'un de ceux à qui la Parole du Seigneur est venue. C'est pourquoi il n'y a pas de mal à l'appeler Dieu scion Jean 10:34 car l'Ecriture ne peut être brisée.

Et de même qu'il en était aux jours de Jésus-Christ, quand II marchait parmi le peuple en Galilée et accomplit beaucoup de signes, de merveilles et de miracles, enseigna sa doctrine et son message de la résurrection, le Chemin, la Vie, la Vérité, et apporta l'Espérance, la Réalité et la Vie au Peuple  quand une grande crainte descendit sur eux et qu'ils dirent : « En vérité, Dieu a visité cette génération dans la vie d'un prophète. » Ainsi puis-je dire aujourd'hui que Dieu a visité cette génération car II a envoyé un puissant prophète.

Mon Père, je Te remercie de m'avoir donné la vie et d'être avec moi dans cette série de réunions. Oui, bien que j’aie marché dans la vallée de l'ombre de la mort, j'ai essayé de ne pas craindre.

Maintenant, Seigneur, je demande si cela est de Toi, que Tu prennes ceci et que Tu l'emploies. Dis au monde que Tu as visité cette génération dans la vie d'un puissant prophète, que ce n'étaient ni ses actes, ni ses œuvres, mais que c'était les Actes de Dieu dans la vie de Ton serviteur. Ne Laisse aucun homme, aucune chair en recevoir la Gloire mais que Tes Œuvres soient glorifiées. Puisses-Tu arracher celui qui périt des cryptes des dénominations.

Puisse ce collyre ouvrir les yeux des aveugles. Que la Lumière puisse briller sur leur sentier. Qu'ils puissent en tant que membres de l'Epouse se préparer eux-mêmes car le cri a été entendu : « Voici l'Epoux, viens ! » Toi-même, Tu as parlé, Seigneur, à cette génération par le moyen de cet homme de Dieu. Que Tes Paroles soient entendues et comme nous avons déclaré nos convictions et rappelé au peuple ces choses que nous avons vues et entendues, puissent-elles leur apporter l'encouragement que ceci est bien le Chemin, la Voie. Suivez-la donc. Vendez tout ce que vous possédez et marchez dans Ses Statuts. Merci, Seigneur, une fois de plus de nous avoir donné un fardeau et de nous juger digne de le porter. Puissions-nous être trouvés fidèles, à la fin, de peur qu'après avoir prêché aux autres, nous ne soyons nous-mêmes rejetés.

Sois près de nous. Nous T'en prions au Nom de Jésus ! Amen !

 

 

Nous remercions du fond du cœur, et au Nom de notre Seigneur, tous ceux qui se tiennent derrière cette œuvre, pour la soutenir de leurs prières et de leurs dons.

Que le Seigneur Dieu vous récompense cent fois, déjà dans ce temps, et aussi dans l'Eternité.

Pour les pays de langue française, toute correspondance, ainsi que les commandes d'autres exemplaires sont à faire à l'adresse suivante :

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