Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

4. Naissance et courte biographie



Je vous ai déjà apporté trois chapitres. J'ai donné une introduction attestant que ce que Dieu a déjà fait dans le passé, il le fera encore. Et, si nous avions vécu dans les générations de Noé, d'Abraham et de Lot, de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ, aurions-nous reconnu les choses les plus spirituelles prenant place alors sur la surface de la terre ? Alors, si je crois que Dieu a visité cette génération en envoyant un prophète, vous aimeriez me demander par quelle autorité je puis déclarer cela ?

Le second chapitre était : qui voudriez-vous entendre dire qu'il était prophète ? La Bible déclare elle-même être la Parole de Dieu. Moïse n'avait personne pour voter pour lui. Il n'avait aucun Concile pour dire qu'il était un prophète de Dieu. Ni Jérémie, ni Jean-Baptiste n'avaient quelqu'un pour les déclarer prophètes. On demandait : « Toi, qui es-tu ? » Il répondait : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. » Esaïe 40, verset 3. La Bible déclare elle-même être la Parole de Dieu.

Si vous ne croyez pas que frère Branham est un prophète parce qu'il n'y a aucune organisation publique qui l'ait déclaré tel, alors je vous demanderai de considérer ceci. Le croiriez-vous prophète parce que le pape le déclarerait tel ou que le Concile des Eglises le déclarerait ainsi ou que cette Assemblée voterait et le déclarerait prophète ? NON ! Il faut que ce soit une révélation dans votre cœur. Vous devrez voir qu'il est mentionné, dans la Parole de Dieu, qu'avant le jour grand et terrible du Seigneur, celui qui a l'esprit d'Elie viendrait et restaurerait toute chose, de peur qu'il ne vienne frapper le pays d'interdit.

Dans le troisième chapitre, j'ai raconté comment j'en vins à cette révélation que le frère William Branham était le prophète de Dieu, la voix de l'âge de l'Eglise de Laodicée, le messager du septième âge de l'église. J'ai raconté cela, pas à pas, en toute simplicité. Comment je l'ai vu faire les œuvres d'un prophète et comment, en 1950, quand je l'ai vu agir pour la première fois, je ne l'ai pas reconnu.

Mais, en l'an 1964, une chose toute simple est arrivée : il m'a dit qu'il m'avait vu en vision quelques heures plus tôt. Sachant qu'il pouvait même entendre les paroles que je disais dans ma chambre, je J'ai reconnu comme ayant l'esprit d'Elie, me suis tourné vers lui et lui ai dit : « Monsieur (comme la femme du puits dit à Jésus) je vois que vous êtes un prophète avec, sur vous, l'esprit d'Elie. » Il me répondit qu'il n'en parlait pas en public, parce que les gens ne comprenaient pas ce qu'était un prophète. Mais, il dit qu'il ne niait pas ce qui s'était passé sur la rivière Ohio en 1933, et cette étrange étoile descendant des cieux en tourbillonnant, en présence de centaines de personnes. Ils virent cette Lumière. II entendit une voix qui disait : « Comme Jean-Baptiste a été envoyé pour annoncer la première venue de Jésus-Christ, ainsi tu es envoyé pour annoncer sa seconde venue. »

Maintenant, je désire continuer ce soir. J'ai fait maintenant une déclaration par laquelle je reconnais personnellement que notre frère William Branham était le Prophète de Dieu pour notre génération, envoyé pour apporter la Parole de Dieu et mettre fin aux Mystères de Dieu, pour restaurer toutes choses et corriger ce qui avait glissé dans l'erreur. Et, pour le cas où certains d'entre vous n'auraient jamais entendu, ne connaîtraient pas les détails de sa vie, j'aimerais partager ces choses avec vous maintenant, afin que vous profitiez de la même occasion que moi quand j'ai lu un livre intitulé : « Un homme envoyé de Dieu. » C'est alors que j'ai commencé à réaliser que ce n'était pas quelque chose qui avait éclaté soudain dans la vie de cet homme, mais qu'il s'agissait de quelque chose qui avait eu lieu dès sa naissance.

J'avais aussi pu le voir dans les Ecritures et j'aimerais partager ceci avec vous ce soir. Si vous regardez au troisième chapitre du premier livre de Samuel, vous verrez qu'avant que Samuel soit né, sa mère avait prié et l'avait donné au Seigneur et que Samuel n'avait pas été conduit au temple pour sa consécration jusqu'à ce qu'il fut sevré par sa mère qui, alors, le quitta et ELI, un homme spirituel, l'éleva. Et, alors qu'il n'était qu'un enfant, selon le chapitre 3, verset 1, le jeune Samuel fut au service de l'Eternel devant ELI. La Parole de l'Eternel était rare en ce temps-là ; les visions n'étaient pas fréquentes.

J'aimerais faire une pause ici et transposer cette pensée dans le vingtième siècle. Dites-moi où et par qui venait la Parole de Dieu sous forme de vision, avant la venue de notre frère William Branham sur la scène des champs mondiaux d'évangélisation. Or, il y avait des gens qui avaient des visions, mais il n'y avait pas de grand mouvement de guérison divine dans le monde. Il n'y avait pas de réveil comme le monde l'a expérimenté depuis lors, commençant vers 1946 et continuant jusqu'à environ 1957. Et, depuis, il a retrouvé le niveau atteint dans les dernières années 1940. Premières années 1950.

Mais, comme aux jours de Samuel, il n'y avait pas de vision ouverte car aucun prophète de Dieu n'était en scène. Mais, nous découvrons qu'alors que Samuel n'était encore qu'un enfant, Dieu lui parla pour la première fois. 11 l'appela une fois ; il l'appela deux fois ; il l'appela trois fois. Samuel pensa que c'était ELI. Finalement, ELI lui dit : « Vas, couches-toi et, si l'on t'appelle, tu diras : « Parle, Eternel, car ton serviteur écoute. » Et, au verset 11, vous pouvez lire que l'Eternel dit à Samuel: «Voici, je vais faire en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque entendra. » La Parole ou dirais-je Dieu fut révélé à Samuel, selon le verset 7 par la Parole du Seigneur, quand la Parole du Seigneur vint à Samuel enfant. L'Ecriture dit que Dieu lui fut révélé. Et Dieu promit à Samuel enfant qu'il ferait par Lui une chose qui étourdirait les oreilles de ceux qui l'entendraient. Et si vous voulez écouter les choses que Dieu a faites dans cette génération, vos oreilles entendront ce dont vous n'avez jamais eu connaissance, des choses arrivées dans votre génération à travers la vie de notre frère William Branham.

Je voudrais vous montrer que, exactement comme Dieu prit Samuel jeune garçon et commença à lui montrer des choses, ainsi fit-il avec notre frère Branham. La première chose que Dieu ait montré à Samuel, c'est qu'ELI faisait quelque chose de faux. Et Samuel, parce qu'il aimait ELI, ne désirait pas le lui dire. Mais ELI, qui avait assez d'Esprit de Dieu en lui, demanda à Samuel de le lui dire. Le verset 19 déclare : « Samuel grandissait. L'Eternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. » Ce que Samuel disait, Dieu l'accomplissait. Alors, au verset 21, « L'Eternel continuait à apparaître dans Silo car l'Eternel se révélait à Samuel dans Silo, par la parole de l'Eternel.

Chaque fois que Dieu s'est manifesté Lui-Même, révélé lui-même, totalement, il l'a fait en envoyant sa Parole au moyen d'un prophète de Dieu.

Si vous croyez peut-être que Samuel est seulement un cas isolé (appelé par Dieu comme prophète, alors qu'il n'était qu'un enfant), je vous demanderai de prendre avec moi le premier chapitre de Jérémie et nous verrons quel âge avait Jérémie quand Dieu l'appela à être prophète. Commençons au verset 4 : La Parole me fut adressée, disant (c'est Jérémie qui parle) : « Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations. »

Je vous demande maintenant de vous arrêter et d'être honnêtes avec vous-mêmes. Les prophètes ne sont pas des hommes qui viennent sur cette terre, grandissent, accomplissent des sacrifices, cherchent la Face de Dieu ou qui crient, pleurent, prient et jeûnent jusqu'à ce que Dieu les exauce. Mais les prophètes sont choisis par Dieu dès le sein maternel et Dieu Lui-Même se charge de leur éducation, les amenant à être tellement libérés du péché qu'il n'y a plus de péché, pour que ce péché ne puisse point mener dans l'erreur la Parole de Dieu. « Si le Fils vous libère, vous serez réellement libres. » Et, plus ils sont séparés du péché, plus ils sont en servitude vis-à-vis du Dieu Tout-Puissant.

Ainsi, Dieu élèvera un homme comme  Il l'a fait pour Moïse. Dieu avait mis dans le cœur de la mère de Moïse, quand il n'était qu'un bébé, de le mettre à part, un vase choisi, le fils attendu et Dieu l'avait entraîné dans la maison de Pharaon. Puis II l'avait conduit dans le désert pendant quarante ans, prolongeant l'entraînement et enfin le renvoyant en Egypte pour être le libérateur de la nation d'Israël. Dieu n'a pas fait cela quand Moïse avait cinquante ans. Dieu savait et commença à agir dans la vie de Moïse quand il n'était même pas bébé : le jour de sa naissance.

L'Ecriture nous dit qu'avant qu'il sortît du sein maternel, Jérémie fut établi prophète des nations. Ecoutez ce que dit Jérémie: «Ah! Seigneur Eternel, voici je ne sais pas parler, car je suis un enfant. » Mais l'Eternel me dit : « Ne dis pas, je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t'enverrai et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer », dit l'Eternel. Puis, l'Eternel étendit sa main et toucha ma bouche et l'Eternel me dit : « Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que du bâtisses et que tu plantes. »

C'est une nécessité absolue d'écouter un Prophète de Dieu, si Dieu en envoie un. Il est la voix de Dieu parlant au monde à l'heure où Dieu l'envoie sur la terre.

Dieu prit ici Jérémie tout enfant et dit : « Les paroles que tu dis ne sont pas tes paroles. Ce sont mes paroles et je t'ai donné autorité sur les nations. Si tu dis « démolis », je démolirai. Si tu dis « construis », je construirai. » Pouvez-vous vous arrêter et considérer que c'est là le moyen que Dieu a toujours employé pour parler ? Le chapitre 3 des Actes ne nous dit-il pas combien c'est nécessaire et de quelle condamnation, de quel jugement seront punis ceux qui auront refusé d'entendre les Prophètes de Dieu ?

Voici la question qui se pose : est-ce possible que Dieu envoie un prophète au vingtième siècle ? Je crois personnellement qu'il le fît, gardant sa Parole, accomplissant sa Parole. Et je remercie Dieu d'avoir gardé sa Parole, faute de quoi je me serais promené en plein dénominationalisme aveugle. J'aurais suivi les traditions des hommes, croyant qu'elles sont doctrines de Dieu. Mais quand je vis que Dieu avait agi ainsi tout au long des âges, alors je réalisai que Dieu faisait aujourd'hui la même chose, les mêmes œuvres, que faisaient autrefois les prophètes. J'ai vu alors le même Esprit présent maintenant. J'ai vu que les Ecritures disent qu'il doit en être ainsi.

Je dis : « Monsieur, je perçois que vous êtes prophète de Dieu. » Je n'hésitai pas, car c'était une révélation clans mon cœur. Jean-Baptiste fut rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère.

Le 6 avril 1909, au Kentucky, une jeune mère de quinze ans donna naissance à un petit garçon. Son père et sa mère le nommèrent William Marrion Branham. Et le jour où il naquit, il y eut une étrange atmosphère de crainte, comme une présence, dans cette cabane de bois. Et il vint une Lumière tourbillonnant à travers la fenêtre, qui demeura en suspens au-dessus du berceau. Et les gens qui le virent dirent : « Quelle sorte d'enfant sera donc ce bébé ? »

Ce bébé grandit et, quand il eut six mois, lui et sa mère faillirent périt-dans une tempête de neige, abandonnés dans cette petite cabane. Tandis que son père était au loin pour son travail, une grande tourmente de neige vint et isola la cabine et, quand la nourriture et le bois de chauffage manquèrent, la maman s'enveloppa avec le petit garçon dans toutes les couvertures et se mirent au lit, attendant la fin.

Mais, il y avait dans les environs un voisin qui, par un étrange phénomène qu'il ne pouvait expliquer, se sentait poussé, depuis plusieurs jours, à aller voir ce que devenaient ses voisins. Et, debout, il regardait de loin cette petite cabane au-delà des collines. Un jour, celte impulsion devint si forte qu'il ne put plus y résister. Il alla et découvrit le spectacle. Il se hâta de faire un bon feu, rassembla du bois. Il redescendit chez lui, s'approvisionna de nourriture et les nourrit jusqu'à ce qu'ils soient à nouveau en bonne santé. Ainsi, c'est seulement par une étrange présence dans la vie d'un homme, présence qu'il ne pouvait pas expliquer, que cet homme fut poussé à venir à cette heure pour sauver la vie d'un jeune garçon qui n'avait que six mois.

Notre frère Branham se souvient de la première vision qu’il n’ait jamais eue, alors qu'il n'était âgé que de trois ans seulement. Il dit à sa mère qu'ils vivaient au Kentucky mais, qu'un jour, ils iraient vivre près d'une ville appelée New Albany. C'est peu après cela que son père déménagea du Kentucky en Indiana. Et la famille traversa la rivière Ohio et, quelques mois plus tard, ils déménagèrent à quelques miles au sud, à Jeffersonville, Indiana, et qui est située juste à quelques kilomètres de New Albany, Indiana.

Notre frère Branham fut élevé dans une famille très pauvre. Dans la biographie écrite par le frère Gordon Lindsay « un homme envoyé de Dieu » que vous pouvez obtenir au bureau du frère Billy Paul, vous pourrez lire plus de détails concernant sa pauvreté et les difficultés de sa première jeunesse.

Quand notre frère Branham n'avait encore que sept ans, il fit une autre expérience étrange, qu'à l'époque il ne comprit pas.

Mais, un jour qu'il aidait son père, il passa sous un peuplier. Un vent étrange secouait les feuilles de l'arbre et le jeune garçon se rendit compte que le vent ne soufflait nulle part ailleurs. Et, comme il sortait de dessous l'arbre, il dit qu'une partie de l'arbre de la dimension d'une barrique était agitée par un tourbillon, et quand il s'en aperçut, une voix se fit entendre de là et dit: Ne fume, ni ne bois jamais, ne souille ton corps d'aucune manière car, quand tu seras plus âgé, tu auras une œuvre à accomplir. »

Il ne comprit pas. Cela l'effraya. Il courut vers sa mère. Elle pensa qu'il avait été mordu par un serpent ou quelque chose. Puis, elle réalisa qu'il avait peut-être en un choc nerveux. Elle le mil au lit, s'apprêtant à appeler le docteur.

Quand notre frère Branham lut âgé de neuf ans, il eut la vision d'un pont, alors qu'il jouait avec des amis. Et ce pont, qui n'existait pas, enjambait la rivière Ohio de Louisville à Jeffersonville. Il dit à ses camarades qu'il voyait là un pont et qu'une partie de ce pont tombait dans la rivière entraînant dans la mort seize hommes. Ceci fut répété dans la communauté et, vingt-deux ans plus tard, ce pont fut construit. Il existe aujourd'hui à Jeffersonville, entre les villes de Louisville et de Jeffersonville. Et pour moi, ce n'est pas une coïncidence si deux grands aigles se tiennent à chaque extrémité du pont, ce que j'espère vous exposer un jour, concernant les aigles de cette génération.

Un jour qu'une jeune fille se moquait de frère Branham parce qu'il refusait de fumer, son témoignage dit qu'au moment où il allait saisir la cigarette, il entendit à nouveau le bruit du tourbillon de vent. Et comme il continuait à persévérer dans cette tentation offerte par ces gamins, le vent devint si fort qu'il les effraya eux et lui. Et il ne fuma pas.

Un jour, un homme lui prêta son bateau et cet homme lui offrit à boire. Comme il s'apprêtait à se saisir de la boisson, la même chose se produisit. Le tourbillon arriva et il put en entendre le rugissement. Comme frère Branham continuait à vouloir mettre le goulot de la bouteille à la bouche, le vent devint plus fort, jusqu'à ce qu'il les effrayât, eux et lui. Et son propre père se leva et le traita de fillette. Mais il ne pouvait pas désobéir. Il ne le pouvait pas. Dieu avait un plan pour sa vie et Dieu voulait amener ce plan à l'existence.

Quand il n'était encore qu'un jeune garçon, un adolescent, il se rendit à un carnaval ou à une foire. Et il y avait là un diseur de bonne aventure ou un astrologue, qui sortit au-devant de lui et dit : « Jeune homme, saviez-vous qu'il y a un signe qui vous suit ? » Remarquez que c'était comme avec Jésus Lui-Même, quand les mauvais esprits lui disaient : « Nous savons qui tu es. Tu es le Christ, le Fils de Dieu. » Mais les prêtres, les conducteurs religieux, le peuple le plus religieux de la terre ignoraient qui II était, mais les esprits méchants savaient.

Quand Paul vint prêcher à Philippes, il y avait une jeune fille. Paul ne fut pas reçu avec beaucoup d'enthousiasme, mais il fut arrêté et mis derrière les barreaux. Cette jeune fille dit : « Celui-ci est Paul, qui nous prêche le Christ, la voie du salut. » Il y avait en elle un mauvais esprit qui reconnaissait qui était Paul, alors que les autres voulaient le persécuter.

Ainsi, en était-il dans notre génération. Les esprits mauvais ont pu reconnaître qu'il y avait en frère Branham, quelque chose de différent, avant que ne l'admettent les gens religieux de ce monde. Ils continuent à refuser de l'admettre. Ils n'ont même pas reconnu qu'il y a quelque chose de différent. Serait-ce parce qu'ils ne sont pas spirituels ?

A l'âge de 14 ans, il passa presque par la mort. On lui tira dessus accidentellement. Baignant dans son sang, les jambes blessées par le coup de feu, il eut une vision ou une expérience au moment où il s'évanouissait, et il vit les gens en enfer. Concernant les femmes du monde, il vit des choses qui ne se réalisèrent que dans les premières années 1960; mais il sut alors qu'il y avait un lieu qu'il fallait éviter, à tout prix. Mais, je veux que vous sachiez que, même dans sa première jeunesse, il résista à cet appel. Mais Dieu ne le laissa pas aller, car il avait une œuvre à accomplir, quand il serait plus âgé.

Quand il eut 19 ans, en 1927, il partit vers l'ouest, à Phœnix, Arizona. Il travaillait dans un ranch quand il apprit la mort de son frère Edward, celui qui le suivait en âge. Et, quand il reçut ce mot, il regarda à travers le désert et dit : « Je me demande si Edward était prêt à rencontrer Dieu ? ». Alors la question vint à lui : « Es-tu prêt ? » De retour à Jeffersonville pour l'ensevelissement, il se rappelait combien son père et sa mère avaient pleuré, et le choc que cela amena dans sa propre vie.

Et il commença à s'interroger au sujet de cette voix, de cette présence, comme si quelqu'un voulait lui parler à tout moment et qu'il avait expérimenté depuis qu'il n'était qu'un bébé. Il savait que c'était là et que les autres garçons ne voulaient pas de lui, parce qu'il voulait leur parler de ces choses et qu'il ne voulait ni fumer, ni boire, ni danser, ni courir à droite et à gauche, ni faire ce qu'ils faisaient tous. Cependant, il ne savait comment se livrer lui-même à Dieu.

Mais, au travers de la mort de son frère Edward, l'Esprit de Dieu continua à s'occuper de lui, jusqu'au moment où il commença à essayer de prier. Ne sachant comment prier et aimant le désert, il se dit qu'il allait prendre un morceau de papier et écrivit : « Oh Dieu, je sais que tu habites ici, dans le désert ; montre-moi, révèle-toi pleinement à moi. » Et il colla le papier sur un arbre et le laissa là, car il savait que Dieu était dans la nature.

Mais le jour vint où il se rendit à un certain lieu où il s'agenouilla. Il ne savait comment prier mais, simplement, il dit : « Seigneur, aide-moi. » Et dit-il : « C'était comme si on avait déchargé ses épaules d'un fardeau de 500 kilos. » Il ne sut pas comment exprimer sa joie si ce n'est de sauter sur ses pieds, de sauter et de courir. Tout courant, il rentra dans la maison et sa mère lui dit : « Billy, qu'est-ce qui ne va pas ? » Il répondit : « Je n'en sais rien, mais je me sens si léger. » Et il dit qu'il sortit de la maison à toute vitesse, se ruant sur le chemin. C'était sa seule façon d'exprimer sa joie.

Puis il travailla pour une compagnie de service public et il fut exposé à certains gaz. Il s'ensuivit qu'il devint très malade. Il fallait avoir recours à une opération. Et, comme le docteur opérait et que lui reposait là, il fut sur le point de trépasser. Cependant, une chose surnaturelle survint et il vint une lumière qui resta suspendue devant lui. Les médecins eux-mêmes furent sidérés ; ils ne pensaient pas qu'il s'en sortirait.

Et quand il s'en sortit, en dépit de tout ce qui était contraire, le docteur vint dans sa chambre immédiatement après l'opération et déclara : « Vraiment, Dieu a visité ce garçon. » Frère Branham dit, lui-même, qu'à cette époque, il ne savait pas ce qui arrivait. Il dit que s'il avait su alors ce qu'il apprit par la suite, il aurait sauté de son lit fou de joie, et il serait parti, guéri dans le Nom du Seigneur.

Réalisant que Dieu avait fait quelque chose, après sa sortie de l'hôpital, il désira faire une expérience plus profonde avec Dieu. Un jour, il se rendit dans un bûcher pour prier et s'y agenouilla. Comme il commençait à prier, une lumière en forme de croix entra. Et quelque chose vint sur lui ; ce fut pour lui une expérience encore jamais réalisée. Il m'a dit une fois, personnellement, que c'était comme si la pluie avait battu son corps. Et il dit qu'il sut alors que Dieu l'avait baptisé de son Saint-Esprit.

Il entendit parler d'un groupe de gens qui croyaient à la guérison pat l'imposition des mains. Il se rendit à une église et quelqu'un lui imposa les mains et il fut instantanément guéri de ces ennuis d'estomac dus au gaz.

Il commença alors à prêcher. Sa première réunion fut un tel succès, c'était quelque chose de si inhabituel, que 130 personnes furent baptisées. Et c'est le 11 juin 1933 qu'arriva cet événement dont nous vous avons parlé et que nous traiterons plus en détail dans un autre chapitre. Mais, quelque chose venait de prendre place dans sa vie et l'année 1933, en elle-même, est tout un livre. C'est l'histoire d'une vie complète et nous allons essayer de vous la dire.

Mais, comme frère Branham commençait à prêcher et à bâtir son église, Dieu commença à lui donner des visions. Et je peux dire que Dieu commença à être révélé, parce que la Parole de Dieu arrivait par le moyen de visions, chose qui ne s'était pas produite sur cette terre depuis des siècles.

Mais, Dieu, une fois de plus, avait visité cette génération par un prophète. II avait envoyé un prophète, choisi dès le sein maternel. Dieu avait commencé à mettre en ordre cette vie d'homme dès sa jeunesse et à le modeler, comme II le fit des hommes de Dieu dans les Ecritures.



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