Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

1. Introduction



Ce soir, j'ai sur le cœur un autre fardeau que je veux commencer à porter avec vous, à partager avec vous pour que vous le portiez avec moi. Je désire que vous sachiez ce que Paul a dit : « De vous, je remercie Dieu, car, alors, quand j'ai quelque chose à dire, j'ai quelqu'un à qui le dire. »

Depuis que je suis à TUCSON j'ai eu à cœur de faire une certaine chose. Mais, cette semaine, j'ai vu tout à coup qu'il y avait une manière différente de la faire et je veux commencer ce soir. Voici de quoi il s'agit : Je veux dire toutes ces choses en une sorte de série ininterrompue, dans le détail, tout ce que j'ai vu et entendu concernant le prophète de cette génération.

Dans une période d'environ dix semaines, chaque mercredi soir, j'aimerais vous apporter une série de sermons ou causeries d'environ trente minutes sur le sujet « Frère Branham dans ma vie ». Je vais certainement redire bien des choses que vous m'avez déjà entendu dire. J'essaierai de ne pas les répéter chaque semaine et de ne pas vous ennuyer avec mon témoignage. Je désire enregistrer ces choses sur bandes magnétiques car je voudrais les imprimer. Or, je suis incapable de m'asseoir et de les taper à la machine. Mais, je peux les dire et quelqu'un d'autre peut les enregistrer, puis les extraire de la bande pour que je puisse les éditer.

Je sais que si j'édite quoi que ce soit, je serai critiqué. Si je ne savais pas que Dieu a déjà utilisé cela dans mon approche pour présenter le messager tout autour du monde à des gens qui n'en avaient jamais entendu parler, je ne le ferais pas. Mais, j'ai pu voir et cela m'a convaincu. Il y a eu des résultats. Je sais bien que le monde entier ne pourra pas recevoir les bandes ou lire les livres. Mais si je peux seulement relater ce qui s'est passé et en rendre témoignage, peut-être qu'en ce jour-là, IL dira : « C'est bien ! »

Je veux commencer au tout début si je le peux et, progressivement, chaque semaine, je partagerai avec vous les expériences que j'ai eu le privilège de faire et, non seulement cela, mais encore partager avec vous les choses que j'ai entendues ainsi que celles que j'ai comprises dans le message. Je voudrais faire cela dans la même attitude que celle des disciples.

Dans le quatrième chapitre des Actes, quand ils furent arrêtés, ils furent battus d'un grand nombre de coups. On leur défendit de parler de Jésus-Christ et d'enseigner en ce nom. Et Pierre et Jean répliquèrent à ceux qui leur avaient donné cet ordre : « Jugez s'il est juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu'à Dieu... », et il y en aura qui me condamneront pour ce que j'entreprends. Je dirai que si je me sens conduit par Dieu d'agir ainsi et si vous dites que je ne le suis pas, alors vous jugez. Moi pas. Mais, je dirai ceci : « Je ne peux pas ne pas parler des choses que j'ai vues et entendues. » Et c'est là mon seul désir.

Et l'une des raisons est que je n'ai pas vécu aux jours de Jésus-Christ. Je ne l'ai pas vu marcher sur les rives de Galilée. Je n'ai pas entendu les paroles qu'il a prononcées. Mais je remercie le Seigneur pour ceux qui y étaient et qui nous ont raconté les événements et en ont rendu témoignage. Pour moi, ils accomplissaient ainsi les paroles de Jésus en Luc 24/48 : « Vous êtes témoins de ces choses. » A d'autres endroits, Jésus leur dit : « Vous serez mes témoins. » Et si j'avais vécu du temps de Jésus et qu'au lieu de vivre en Israël, j'avais vécu à Rome ou en quelque endroit du monde connu d'alors, je crois que j'aurais particulièrement apprécié si quelqu'un était venu et m'avait parlé de LUI.

De la même manière, je crois que DIEU a visité cette génération. Il nous a envoyé un prophète et j'ai eu le privilège d'être le témoin de ces choses. En conséquence, je me sens responsable de dire ce que j'ai vu et entendu, accomplissant une mission de témoin des œuvres de Jésus-Christ dans ma génération.

Les disciples, même après l'Ascension du Seigneur Jésus, dans Actes, chapitre 1, versets 4 à 8, hésitaient à le faire. Mais l'Ecriture nous dit : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d'eau mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors, les apôtres réunis lui demandèrent : « Seigneur, est-ce en ce temps, que tu rétabliras le royaume d'Israël ? » Il leur répondit : « Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. »

Et, à la lecture de ce passage des Ecritures, je crois que quiconque a reçu la plénitude du baptême du Saint-Esprit dans sa vie a le pouvoir d'aller et de rendre témoignage des choses que Dieu lui a permis de voir, d'expérimenter et d'apprécier au cours de son existence.

Sans aucun doute, il y a eu des gens qui, lorsque Pierre, Jacques ou Jean et les autres apôtres leur parlèrent de certaines choses, refusèrent de les croire, car ils disaient : « Et bien, nous n'avons pas vu cela. » Mais, je me souviens des paroles de Jésus, lorsqu'il disait : « Vous serez mes témoins. » Et quand Thomas lui-même vint à LUI et qu'il crut parce que Jésus lui dit : « Voici mes mains. » Or, Thomas avait dit : « Si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, je ne croirai point. » Jésus dit alors ces mots : « Plus heureux sont ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. »

Il y a des choses qui sont plus difficiles à croire quand on les voit que celles que l'on croit sans les avoir vues.

Quand les disciples rendirent témoignage des choses que Jésus avait faites : marchant sur la mer, rompant le pain, multipliant les poissons, guérissant les aveugles, ressuscitant les morts, il y avait ceux qui disaient : « Je ne l'ai pas vu. Je n'y crois pas. » En même temps, il y avait ceux qui disaient : « C'est tellement fantastique que je n'y crois pas. » De même, en cette génération, il y eut des choses que certains croiront, mais pas tout le monde.

Aussi, n'est-ce pas ma responsabilité de persuader tous les hommes et de les amener à croire. Mais je suis responsable de dire à tout homme ce que je crois et ce que j'ai vu, entendu et de lui donner la raison de l'espérance qui est en moi à cette heure et que je défends.

Sans doute, quand les disciples témoignèrent en leur jour, des gens étaient offensés parce qu'on leur parlait de Jésus-Christ. Ils parlaient de Jésus et les gens considéraient Jésus comme un homme de leur génération. S'ils avaient parlé de David, les gens n'auraient pas été offensés. S'ils avaient parlé de Moïse ou de Noé ou de n'importe quel prophète..., si Pierre avait parlé et témoigné au sujet de ceux qui étaient entrés dans l'histoire, les gens n'eussent pas été offensés. Pierre, sans nul doute, aurait pu parler de Pharaon et personne n'aurait été offensé. Mais, quand il commença à parler de quelqu'un de leur génération, ils en furent offensés.

Or, aujourd'hui, c'est la même chose. Si je parle de Paul, de Pierre ou de Jacques ou de Jean, aussi loin qu'on peut aller ou de quelqu'un plus près de nous, disons comme Luther, Wesley, Calvin, les gens ne sont pas aussi offensés.

Je peux même parler de ceux que l'Ecriture présente comme méchants, tels que Judas, Hérode ou Ponce Pilate, ou encore comme « Démas qui m'a abandonné par amour pour le siècle présent ». Je peux même parler de Satan lui-même et les gens ne s'en offenseront pas. Mais quand vous parlez de quelque chose d'actualité, dans notre génération, les gens sont aujourd'hui de la même nature qu'au temps de Jésus, quand les disciples parlaient d'événements de leur temps.

Mais, avant que nous n'entrions dans le présent, il y a des époques que je vous souhaite de considérer et qui sont passées.

Hébreux 11 : 6 déclare: «Sans la foi, il est impossible de LUI être agréable (parlant de Dieu) car il faut que celui qui s'approche de Dieu croit que Dieu existe et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Je ne vais pas essayer de convaincre les gens qu'il y a un Dieu ou que Dieu a fait quelque chose dans cette génération. Je ne peux pas faire cela. A moins que cette personne soit, comme dans les Actes 13 :48, destinée à la vie éternelle, elle ne croira pas. Parce que, premièrement, avant que vous puissiez venir à Dieu, il vous faut croire qu'il y a un Dieu. Et, avant que vous puissiez croire que Dieu a fait quelque chose dans cette génération, vous devez croire que Dieu a fait des choses dans la génération passée. Donc, si vous pouvez croire qu'il y a un Dieu et que ce Dieu agit dans cette génération, alors l'Ecriture déclare, sa Parole dit qu'il est un Dieu qui ne change pas. Ainsi, si vous désirez voir ce que Dieu fait dans notre génération, voyez donc ce qu'il a fait dans les générations précédentes. IL ne change pas et II accomplira, dans cette génération, les mêmes choses qu'il a accomplies dans les générations passées.

Dans les Ecritures, un grand nombre de témoins, l'un des premiers étant NOE, déclarent en Hébreux 11 :7 que : « C'est par la foi que NOE, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille. C'est par elle qu'il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi. » Remarquez d'abord que c'est par la foi que NOE fit toute chose. Il crut que c'était Dieu qui lui parlait. Mais pensez à ces gens qui vivaient aux jours de NOE. Or, NOE n'était qu'un homme. Il n'était pas une église. Il n'était pas une dénomination.

En fait, 1e message qu'apportait NOE était entièrement nouveau un n'en avait jamais entendu parler. NOE annonçait des choses qui devaient se produire et qui n'avaient jamais eu lieu. Il disait : « Il va pleuvoir. » Or, il n'était jamais tombé d'eau du ciel. Dieu avait toujours arrosé la terre par une rosée montant du sol. Et il commença à prêcher en disant : « Dieu va inonder le monde. Il va pleuvoir. » Et il commença à construire une arche. Sans nul doute, les gens rirent de lui, le ridiculisèrent et se moquèrent de lui, disant : « Nous n'avons jamais entendu parler de cela. »

C'est ainsi que Dieu agissait dans la génération de NOE. Il envoya un homme, avec un message, et ceux qui l'écoulèrent furent sauvés. Si Noé avait cherché quelqu'un à qui prêcher ce message, il ne l'aurait jamais prêché. Mais, Noé croyait que Dieu lui avait parlé et il agit. Et, par la foi, Noé crut à Dieu et condamna le reste du monde, mais il sauva sa famille. Si vous aviez vécu aux jours de Noé, auriez-vous cru que Noé était hors de sens ? Ou l'auriez-vous pris pour un fanatique ou un cinglé ? Ou bien auriez-vous considéré Noé comme un prophète de Dieu ?

Si vous trouvez trop difficile de vous imaginer aux jours de Noé, revenons aux jours d'Abraham dont parlent les Ecritures en Hébreux 11/8, vous souvenant qu'Abraham n'avait pas été élevé selon ce que certains appellent « la justice de Dieu », sa famille étant d'ascendance païenne. Mais, un jour, Dieu parla à Abraham et dit : « Quitte ce pays, cette contrée d'UR où tu vis, et va-t-en dans un nouveau pays. » Et la Bible nous dit qu'Abraham s'en alla et voyagea sans savoir où il allait. Mais il croyait que Dieu lui avait parlé. Et il dit à sa famille : « Je m'en vais d'ici pour aller là-bas et tout lieu que mes yeux verront, toute terre que foulera la plante de mes pieds, Dieu me le donnera. » Et, il crut en Dieu.

Si vous aviez été membre de la famille d'Abraham, auriez-vous cru Abraham ? L'auriez-vous suivi ou auriez-vous dit : « Bien ! Mais attends une minute. Nous t'aimons, Abraham, mais personne ne nous a jamais parlé ainsi jusqu'à présent. Comment sait-tu que c'est Dieu qui t'a parlé ? » Ou l'auriez-vous « catalogué » et dit : « Rien à faire. Le prêtre ne nous enseigne pas ainsi. Tu n'as aucune recommandation. Quelle preuve avons-nous que tu as même entendu Dieu ? »

Nous savons que, plus tard, alors qu'Abraham voyageait dans la contrée, il avait un neveu du nom de Lot qui abandonna les tentes d'Abraham et descendit demeurer à Sodome, le chemin du monde.

Et l'Ecriture nous dit que Lot, un homme juste, était assis à la porte de la ville quand Dieu envoya des messagers vers les tentes d'Abraham. Deux de ces messagers vinrent à Sodome et Gomorrhe pour témoigner. Aussi, quand les deux messagers s'avancèrent par la porte, Lot ne vit pas en eux deux hommes mais il les reconnut comme des messagers, des anges de Dieu (pas avec des ailes froufroutantes ou avec des plumes), car les autres habitants de la cité ne virent en eux que deux hommes.

Mais ces deux hommes-messagers vinrent avec le message. Et ce message disait : « Sors de Sodome et Gomorrhe. Quitte la ville ! Ne regarde pas en arrière. Dieu va la détruire pas le feu ! »

Si vous aviez vécu dans la cité de Lot, avec Lot, auriez-vous écouté ces deux hommes, les auriez-vous reconnus ces hommes qui ressemblaient tellement aux autres hommes ? Les auriez-vous reconnus comme messagers de Dieu, les auriez-vous suivis hors de la ville, sans un regard en arrière ? Rappelez-vous alors que vous n'auriez pas eu d'exemple antérieur pour vous aider à comprendre.

Dans le Nouveau Testament, nous pouvons voir comment Dieu a accompli toutes choses dans les générations passées. Dans les écrits de Saint-Jean, chapitre 1, versets 19 à 23, on nous dit que « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : « Toi, qui es-tu ? » Il déclara et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. Ils lui demandèrent : « Quoi donc, es-tu Elie ?» Et il dit : « Je ne le suis point. » « Es-tu le prophète ? » et il dit : « Je ne le suis point. »

Ils lui demandèrent : « Tu es quelque chose de différent. Tu es venu prêcher un message de repentance. Tu es vêtu de peau de chameau. Et tu manges des sauterelles rôties et du miel. Tu ne vas pas au temple pour y prêcher. Mais ton ministère est efficient. Qui es-tu ? Es-tu Elie ?» Et Jean-Baptiste répondit : « Non ! »

Or, en Malachie, chapitre 4, versets 5 et 6, l'Ecriture dit : « Voici, je vous enverrai Elie le Prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable ! » A cause de cette prophétie de Malachie, aux jours de Jean-Baptiste, le peuple s'attendait à un prophète nommé Elie. Et quand Jean se présenta en homme du désert, ils lui demandèrent : « Es-tu Elie ?» Et il dit : « Non ! » Alors, ils dirent : « Es-tu ce prophète ? » Or, Moïse avait dit, dans Deutéronome 18, qu'il y aurait un Prophète, qui leur serait envoyé et qui lui ressemblerait. Et, une fois de plus, Jean avait répondu « Non ». Ils demandèrent : « Es-tu le Christ ? » Il confessa (et ne le nia point) qu'il n'était pas le Christ. Or, CHRIST veut dire « Oint ». Ils ne lui ont pas demandé s'il était le MESSIE. Ils ne lui ont pas demandé s'il était Jésus. Ils dirent : « Es-tu le Christ ? » Il était un « oint », mais parce qu'ils lui demandaient s'il était le Christ et qu'étant prophète, il savait qu'ils lui demandaient : « Es-tu le Messie ? », il leur dit : « Je ne le suis point. » Mais il ne nia point qu'il fût oint. Vous comprenez ? Mais il nia qu'il était Elie. Il nia qu'il était ce prophète. Mais il ne nia point qu'il fût oint. Ils lui dirent alors : « Qui es-tu, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés ? » Et il répondit : « Je suis la Voix de celui qui crie dans le désert. »

Or, Esaïe, chapitre 40, verset 3, annonçait qu'il en viendrait un, qui crierait comme une voix dans le désert. De même, Malachie, chapitre 3, verset 1, disait : « Voici, j'enverrai mon messager. Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, Il vient », dit le Seigneur des Armées. Ceci, Jean-Baptiste déclare hautement l'accomplir, étant le Messager avant-coureur. Mais, alors, le Seigneur entrera soudain dans son saint temple. Jean-Baptiste connaissait sa place dans le ministère.

Nous pouvons lire en Mathieu, chapitre 17, depuis le verset 1, les paroles mêmes de Jésus, quand II se révèle à ses disciples comme étant le Fils de l'homme : « Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la Lumière. Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s'entretenant avec lui. Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Ecoutez-le. » Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face et furent saisis d'une grande frayeur. Mais, Jésus s'approchant, les toucha et dit : « Levez-vous, n'ayez pas peur ! » Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts. »

Ils avaient vu et réalisé que Jésus-Christ était le Fils de Dieu. Et, au verset 10, ses disciples lui demandèrent (ils connaissaient l'enseignement déclarant qu'avant que ne vînt le fils de l'homme, il y aurait la venue d'Elie — avant que ne vînt le SEIGNEUR — et ils ne pouvaient comprendre) disant : « Si tu es le Fils de Dieu, comme nous l'avons vu ici, sur la Montagne de la Transfiguration, pourquoi alors les scribes (ceux qui copient les Ecritures) disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ? »

Au verset 12, Jésus leur répond : « Elie est déjà venu. Ils ne l'ont pas reconnu et ils l'ont traité comme ils ont voulu. » Au verset 13, les disciples comprirent « qu'il leur parlait de Jean-Baptiste ».

Jean-Baptiste était un homme avec l'esprit d'Elie, avant-coureur de la première venue du Seigneur Jésus-Christ. Et le monde religieux de ce temps-là, les scribes et les pharisiens qui attendaient sa venue, ne le reconnurent point. Jésus déclare qu'ils ne le reconnurent pas — signifiant ainsi qu'il est possible que Dieu envoie sur terre un homme puissant, que les gens et les religieux ne le reconnaissent pas ni ne sachent qui II est.

Mais, si Jean-Baptiste était l'avant-coureur de la première venue du Seigneur, ce que l'Ecriture enseigne clairement (et je ne connais personne qui réfute ceci, même dans les séminaires théologiques) alors, si Dieu n'est pas un Dieu vain et qu'il envoie un avant-coureur, il est indispensable de reconnaître cet avant-coureur et la chose qu'il est en train d'accomplir, sinon Dieu a fait quelque chose en vain.

Je peux vous le prouver. Même Paul, dans les Actes 19/3, quand il découvrit à Ephèse ces douze hommes : ils avaient, premièrement, entendu le message de Jean. Paul leur dit : « De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? » Ils dirent : « Du baptême de Jean. » Alors, Paul leur prêcha Jésus et ils furent baptisés dans le Nom de Jésus-Christ.

Dans l'Evangile de Jean, chapitre 1, verset 25, Jean se trouve sur la rive du Jourdain, lui, l'avant-coureur, et ils lui posent cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise d'eau mais, au milieu de vous, il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas », voulant dire que Jésus-Christ, celui qu'ils attendaient, était justement là, au milieu d'eux, et ils l'ignoraient. Mais celui qui, avec l'esprit d'Elie, avait été envoyé comme avant-coureur, leur dit : « Il est ici et vous ne le savez pas. Il vient après moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. »

Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Au verset 29 : Le lendemain, Jean vit Jésus venant à Lui et il dit : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » C'est celui dont j'ai dit  « Après moi vient un homme qui m'a précédé car il était avant moi (depuis la fondation du monde). Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël, que je suis venu baptiser d'eau. » Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur Lui. Je ne le connaissais pas mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : « Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j'ai vu et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu. »

Personne, même pas Jean, ne savait qui était le Messie, jusqu'à ce que Dieu envoyât le signe qu'il avait déclaré que Jean verrait. Et, quand Jean le vit, il déclara : « Voici le Fils de Dieu. » Et si Jean lui-même n'avait pas su cela jusqu'au moment où il vit le signe et que quelqu'un ait reconnu le Messie avant Jean, alors la Parole de Dieu n'aurait pas été accomplie. Maintenant, souvenez-vous qu'à la première venue de Jésus-Christ, Dieu avait envoyé un homme dans l'esprit d'Elie pour dire au peuple qui était le Messie. Et si quelqu'un avait été capable de reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu, sans le message de Jean-Baptiste, alors Dieu aurait fait une chose vaine en envoyant Jean-Baptiste.

Et voyez ce qui est arrivé au verset 35 : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles et ils cessèrent de suivre Jean pour suivre Jésus.

L'avant-coureur, que fit-il ? Il amena les gens à quoi ? Au baptême et à la repentance. Mais pour quoi faire ? Pour leur montrer l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Et alors, même les disciples de Jean commencèrent à suivre l'Agneau.

Mais ces gens qui avaient vécu avec Jésus, qui le connaissaient le mieux... selon Marc, chapitre 6, verset 1 à 3, il est dit que : « Jésus partit de là et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. » Beaucoup de gens qui l'entendirent furent étonnés et dirent : (souvenez-vous que c'est là qu'il avait été élevé) « D'où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N'est-ce pas le charpentier, le Fils de Marie, le frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. »

Les gens qui connaissaient Jésus personnellement ignoraient qu'il était l'Agneau de Dieu. Ils ne croyaient pas qu'il l'était. Vous savez, si Jésus-Christ était descendu du ciel en adulte, vêtu de robes royales, avec dix mille légions d'anges derrière Lui et s'il avait chassé les Romains et tous ceux avec qui le peuple n'était pas d'accord, et s'il avait pris les Pharisiens pour en faire des dirigeants, alors, ils l'auraient accepté comme Messie. Mais, non, il était seulement venu comme les Prophètes avaient dit qu'il viendrait : né à Bethléem dans une mangeoire, élevé en fils de charpentier à Nazareth, marchant au milieu du peuple dans la rue et dans le temple. Et aussi longtemps qu'il accomplissait des miracles, amenait des signes, les nourrissant de poissons et de pain, ils l'acceptaient.

Mais, quand il commença à parler de son étrange doctrine, l'Ecriture dit que « beaucoup cessèrent de le suivre ». Quand II commença à déclarer qu'il venait du Père et disait « Celui qui m'a vu a vu le Père », « Moi et le Père nous sommes un » ; et encore : « Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père. Personne non plus ne connaît le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Matthieu 11/27).

La Voie de Dieu, c'est qu'il a envoyé un avant-coureur, exactement comme il avait envoyé Noé avec un étrange message, exactement comme il avait traité avec Abraham, comme II l'avait fait pour Lot à Sodome et Gomorrhe, juste comme II envoya Jean-Baptiste.

Est-il possible que, dans notre génération, Dieu fasse quelque chose qu'il n'a jamais accomplie auparavant ? Mais, s'il le fait, Il doit le faire de la même manière qu'il a fait les autres choses. Il enverra un homme qui parlera au monde et le plus grand nombre refusera de l'entendre. Mais, ce sera par la foi, et venant de la Parole, afin que vous puissiez contrôler si c'est Dieu qui se déclare Lui-Même à cette génération. Amen.



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