Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

2. Celui dont le monde n'est pas digne



Ce soir, j'aimerais lire les huit premiers versets du chapitre 18 du Livre de Luc. J'aimerais l'intituler : CELUI DONT LE MONDE N'EST PAS DIGNE. Jésus leur adressa une parabole pour montrer qu'il faut toujours prier et ne point se relâcher. Il dit : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps, il refusa. Mais, ensuite, il dit en lui-même : quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?

Il y a beaucoup de gens dans le monde qui se vantent d'avoir la foi. Ils prétendent croire Dieu pour ces choses qu'ils n'ont pas vues. Cependant, quand Dieu fait quelque chose dans leur génération, vous voyez que la majorité refuse ou n'est pas capable d'accepter ceci comme venant de Dieu. Les gens peuvent examiner le passé, les prophètes de l'Ancien Testament et ces hommes de la Bible, et ils peuvent voir qu'Henoc plut à Dieu. Et ils peuvent dire qu'Henoc marcha avec Dieu et qu'il ne fut plus parce que Dieu le prit. Ils peuvent croire ceci. Ils peuvent regarder Noé. Et ils peuvent dire que Noé crut à Dieu pour quelque chose qui n'avait jamais été et, par sa foi, il condamna le monde.

Ils peuvent regarder à Abraham. Et ils peuvent dire qu'il a suivi Dieu dans un pays étranger. Ils peuvent croire cela, quoiqu'il ait été élevé par des parents païens. Ils peuvent croire que, quand le Dieu Tout Puissant lui parla et se révéla à lui, il quitta sa patrie, attendant une cité. Ils peuvent croire que Sarah, dans son grand âge, reçut la force de concevoir une postérité. Ils peuvent lire l'histoire d'Isaac, que Dieu avait promis à Abraham et Sarah, dans leurs vieux jours et qu'ils ne considérèrent point l'usure de son sein ou l'âge de son corps. Et alors, quand Dieu parla à Abraham et lui dit d'offrir son fils promis Isaac, par lequel Abraham sentait qu'il deviendrait le père de nombreuses nations, Dieu changea son nom d'Abram en Abraham pour témoigner de la véracité de la promesse. Ils peuvent lire qu'Abraham fut appelé par son nouveau nom d'Abraham durant vingt-cinq ans, alors qu'il n'avait toujours pas de Fils par Sarah.

Cependant, quand Dieu parla et dit : « Offre-le en sacrifice. » Paul nous dit, dans les Hébreux, qu'Abraham croyait que, même s'il offrait le fils de la promesse en sacrifice, Dieu le ressusciterait des morts. Les gens peuvent regarder en arrière et admirer la foi d'Abraham. Ils peuvent admirer Isaac pour son humilité d'enfant, acceptant, en présence de son père, la Volonté de Dieu dans sa propre vie. Ils peuvent regarder en arrière et admirer quand Isaac a bénit Jacob pour les choses à venir. Quand ils étaient au pays d'Egypte, ils étaient en esclavage. Mais, avant de mourir, Isaac dit à Jacob : « Dieu vous bénira et vous gardera dans la terre promise. »

JACOB alors, mourant, se souvenant de la promesse de son père et de son grand-père bénit les fils de Joseph pour ce qui devait arriver aux enfants d'Israël. Joseph, mourant, parla du retour des Israélites dans la terre d'Israël quand il semblait que c'était impossible. Moïse étant un bel enfant, ses parents avaient la foi et n'étaient pas effrayés du commandement du Roi. Et quand Moïse lui-même grandit, devint un homme, il refusa d'être appelé le fils de la fille de Pharaon. De nombreux prétendus chrétiens pleuvoir voir ces choses et admirer ceux qui ont pu prendre une telle position car ils accomplissaient des choses, en ce temps-là, des choses complètement différentes de l'idée orthodoxe de ce que devait être la religion.

Nous pouvons examiner plus loin dans les Ecritures et voir la Gloire de Josué, quand il conduisait les enfants d'Israël autour des murs de Jéricho. Pendant six jours, ils firent une fois le tour de la ville ; le septième jour, ils en firent sept fois le tour. Si certains avaient vécu en ces jours, beaucoup se seraient demandé ce que cela signifiait. Mais nous considérons ces lointains événements maintenant et nous disons : « Béni soit le Dieu de foi, le Dieu qui fait jaillir des choses ordinaires, des choses qui n'ont jamais été accomplies auparavant. Nous pouvons même regarder cette ville où Josué et les autres sont allés comme espions et nous pouvoir voir cette pécheresse nommée RAHAB qui avait foi en Dieu qu'elle ne comprenait pas réellement et qui, cependant, les avait reçus comme espions. Dieu la sauva, elle et toute sa maison.

Les témoins, dit Paul, sont trop nombreux pour être mentionnés. Mais, il y a eu Gédéon, Samson, David, Samuel et tous les prophètes. Certains ont vaincu des royaumes, beaucoup exercèrent la justice, obtinrent des promesses. Certains fermèrent la gueule des lions. Les trois enfants hébreux éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée. Certains, arrachés à leur faiblesse, furent rendus forts. D'autres furent vaillants à la guerre. En levant la main, un seul homme mit en fuite une armée entière. Dans l'Ancien Testament, des femmes virent leurs morts ramenés à la vie par les actions et les vies des prophètes de Dieu.

Nous pouvons lire également que d'autres furent torturés. D'autres n'acceptèrent point de délivrance afin d'obtenir une meilleure résurrection. D'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison. Ils furent lapidés, sciés, torturés. Ils allèrent, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres. Ils furent persécutés, maltraités, errant dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et l'apôtre Paul nous dit, dans les Hébreux, que le monde n'était pas digne d'eux ».

Or, en Jean, chapitre 20, verset 31, on trouve des choses écrites par les apôtres, qui furent les témoins oculaires, aux jours de Jésus, afin que nous puissions croire que Jésus est le Christ et qu'en croyant en lui, nous ayons la vie. Ces choses, dont je vous parle, je vous les dis pour que vous puissiez croire ce que Dieu a fait dans cette génération. Or, les gens ne peuvent recevoir la Vérité que si elle est portée à leur attention. Et, dans les Ecritures, il en est certaines sur lesquelles je voudrais attirer votre attention, des choses que, peut-être, vous n'avez jamais remarquées auparavant.

Je voudrais lire, dans le chapitre 4 de Malachie, deux versets de l'Ecriture, les deux derniers versets de l'Ancien Testament : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant le jour grand et redoutable du Seigneur. » Elie était un prophète par lequel une veuve recouvra son mort rendu à la vie. Mais, ici, l'Ecriture nous promet que, avant le jour grand et terrible du Seigneur, il enverra Elie, « qui ramènera le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit. Selon moi, l'Ecriture dit ici que deux choses arriveront quand Elie viendra,  1°) ce sera avant la venue du jour grand et terrible du Seigneur ;    2°) il ramènera le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à leurs pères.

Or, si vous prenez Luc chapitre 1, versets 15 à 17, nous lirons quelque chose qui arriva dans le Nouveau Testament. C'est quand le père de Jean-Baptiste reçut la promesse de Dieu selon laquelle lui et sa femme auraient un fils. Et il dit : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur forte et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu. Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie. »

Cette promesse fut faite au sujet de Jean-Baptiste, avant sa naissance : Il devait aussi tourner les cœurs des pères vers les enfants et les rebelles vers la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Or, nulle part, dans cette portion de l'Ecriture, je ne découvre que celui qui devait naître d'Elisabeth et de son époux tournerait le cœur des enfants vers leurs pères. Ceci m'amène à me demander si Jean-Baptiste a accompli toute la prophétie de Malachie, chapitre 4, versets 5 et 6.

De même, quand je lis Matthieu, chapitre 17, verset 11, je vois que Jésus Lui-même laisse ouverte la question de savoir si Jean-Baptiste a accompli ou non la prophétie de Malachie. Les disciples lui avaient demandé : « Si tu es le Fils de l'homme, pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ?» Et Jésus leur répondit : « Il est vrai qu'Elie doit venir et rétablir toutes choses. »

Quand je lis Actes 3/21, je vois que Pierre, dans sa prédication, disait « Jésus, que le ciel doit recevoir » — ou c'est Actes 3 : 20-21 : « Il enverra Jésus-Christ que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. »

Alors, si Malachie a dit que, avant le jour grand et terrible du Seigneur, Dieu enverrait Elie et que les gens ont cru que Jean-Baptiste était dans l'esprit d'Elie (ce que l'Ecriture atteste elle-même), alors nous devrions examiner et voir si Jean a accompli les œuvres de cet Elie qui devait venir, d'après la prophétie, de Malachie.

1° Je poserai la question : « Quand Jean-Baptiste vint, y eut-il un jour grand et terrible du Seigneur ?» La réponse devrait être « NON ».

2° Est-ce que Jean-Baptiste restaura toutes choses ? — Selon Actes 3/21, nous devrions dire « NON ». Ainsi, il est possible qu'il reste encore à venir un prophète dans l'esprit d'Elie, juste avant la venue du jour grand et terrible du Seigneur, un prophète qui doit restaurer toutes choses.

Maintenant, des gens diront : « Si un prophète vient, comment saurons-nous qu'il est prophète ? »

Je vais vous poser une question sincère : « Si un prophète apparaissait, quel signe de revendication réclameriez-vous pour le reconnaître ? Qui, selon vous, devrait certifier que tel homme est un prophète ? Le croiriez-vous prophète parce que le Pape l'aurait déclaré prophète ? Le croiriez-vous prophète parce que le Conseil Mondial des Eglises l'aurait déclaré tel ? Le diriez-vous prophète parce que je l'aurais reconnu comme tel ? Dieu n'a toujours employé qu'une seule méthode pour reconnaître quelqu'un et je voudrais vous l'expliquer. Cette Bible, c'est la Parole de Dieu. Vous pouvez me dire : « Comment le savez-vous ? La Bible elle-même déclare être la Parole de Dieu. Elle se confirme elle-même.

Venez avec moi au 22e chapitre du livre de l'Apocalypse, versets 18 et 19, et je vous montrerai comme la Bible est sûre d'être elle-même la Parole de Dieu : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un en retranche quelque chose, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre. » Autrement dit, si vous ne croyez pas ce qui est écrit dans ce livre, pour chacune des paroles que vous y ajoutez ou en retranchez, alors votre nom ne peut pas rester écrit dans le livre de vie, fût-il là depuis la fondation du monde.

Regardez 2 Timothée, chapitre 3, verset 16. Cette Parole est terriblement sûfi d'elle-même, dans le langage qu'elle emploie : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruite dans la justice. » Ceci ne vous donne nulle part l'autorisation d'en retirer une portion, mais vous devez tout croire.

Si vous voulez lire 2 Pierre, chapitre 1, versets 20-21, nous trouvons : « Sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Ecriture ne peut être un objet d'interprétation particulière. » Vous n'avez même pas le droit d'interpréter cette Parole pour l'adapter à ce que vous croyez. Car la Prophétie, dans l'ancien temps, ne vint pas par la volonté de l'homme, mais par de saints hommes de Dieu. Elle ne fait même pas confiance à l'homme pour apporter cette prophétie : « Mais de saints hommes de Dieu ont parlé car ils étaient poussés par le Saint-Esprit. » Vous n'avez pas d'autre preuve que c'est la Parole de Dieu. Elle-même déclare être inspirée de Dieu. Maintenant, le fils de l'homme trouvera-t-il la foi quand il reviendra sur la terre ? Pouvez-vous croire que c'est la Parole de Dieu ? Non, à moins que vous n'ayez la foi, car la foi elle-même est un don de Dieu.

Vous pourriez dire : « D'accord, c'est la Parole de Dieu, mais un prophète, c'est différent. » Très bien. Regardons donc à Moïse. Voyons Exode, chapitre 3, versets 13 à 15 et nous verrons qui a déclaré que Moïse était prophète quand il l'envoya aux enfants d'Israël. Exode 3/13-15 : « Et Moïse dit à Dieu (quand il était devant le buisson qui brûlait et ne se consumait point) ». J'irai dons vers les enfants d'Israël et je leur dirai « Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. » Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Et Dieu dit à Moïse : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. » Et II dit : « Tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers vous. »

Quand Moïse vint délivrer les enfants d'Israël des chaînes égyptiennes, qui déclara que Moïse était prophète ? Procédèrent-ils par un vote en disant : « Nous sommes tous d'accord qu'il est prophète ? » Pharaon s'est-il levé et a-t-il déclaré : « Et bien, c'est un prophète. Vous tous, écoutez-le. » Moïse était recommandé par ce que Dieu lui avait dit et c'était tout l'avoir de Moïse. Mais les enfants d'Israël avaient reçu la promesse d'un libérateur. Et, après que Moïse les eût conduits hors d'Egypte, à travers la Mer Rouge, après que Dieu les eût nourris de cailles et de manne, après qu'ils curent reçu les 10 commandements et la Parole du Seigneur, il y en eût encore qui ne croyaient pas que Moïse était l'homme de Dieu. Pourquoi ? Parce qu'ils désiraient que quelqu'un recommandât Moïse. Ils disaient : « Comment savons-nous que la Parole de Dieu est venue à Moïse ? » Mais, nous savons que ce sont les incrédules qui agirent ainsi. Ces murmures n'auraient pas dû être. Des gens qui avaient la foi en Dieu en un Dieu qui accomplit sa Parole qui connaissaient la promesse de Dieu, ces gens auraient dû croire que Moïse était le libérateur des enfants d'Israël en voyant les œuvres qu'il accomplissait.

Regardons Jean-Baptiste. Qui le recommanda ? Jésus lui-même déclara que c'était un prophète et, certainement, des gens étaient d'accord de le recevoir. Mais, voyez le verset 21 du livre de Jean, chapitre premier. Ils désiraient savoir qui était Jean-Baptiste et ils vinrent lui demander : « Qui es-tu ? » Et il confessa et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. Et ils lui répliquèrent : « Quoi donc, es-tu Elie ? » Or, ils connaissaient les Ecritures de Malachie qui disent : « Avant la venue de ce jour grand et terrible du Seigneur, je vous enverrai le prophète Elie. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants. »

Or, avant la naissance de Jean-Baptiste, son père avait reçu de Dieu une parole disant que Jean irait dans l'esprit d'Elie et qu'il tournerait le cœur des pères vers les enfants. Cependant, quand ils lui demandèrent : « Es-tu Elie ? », il répondit : « Non ! » Or, il doit y avoir une raison pour laquelle il répondit « Non ». Il ne peut y avoir que deux raisons. L'une, qu'ils lui demandaient s'il était l'Elie d'une autre Ecriture que celle qu'il était en train d'accomplir, ou vous pourriez dire : « Il ne connaissait pas l'Ecriture. » Mais, je vais vous prouver que celle-ci est fausse. Car ils continuèrent à l'interroger et ils lui demandèrent : « Es-tu le Prophète ? » Or, Moïse avait promis en Deutéronome 18 que Dieu enverrait un Prophète comme lui et Jean connaissait suffisamment la Parole pour répondre : « Non, je ne suis pas le Prophète que Moïse vous a promis. »

Ils insistèrent et dirent : « Qui es-tu que nous puisions donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? » Verset 23, il dit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. » Et il connaissait suffisamment la Parole pour savoir que le prophète Esaïe avait dit au chapitre 40, verset 3, qu'il enverrait quelqu'un comme la voix de celui qui crie dans le désert. Il connaissait assez la Parole pour savoir que Malachie avait dit, chapitre 3, verset 1, qu'il préparerait le chemin du Seigneur » comme a dit Esaïe le prophète.

Maintenant, quand ils le lui demandèrent, Jean nia être ELIE. Je voudrais vous demander « pourquoi » ? Il savait qu'il devait ramener le cœur des pères vers les enfants, parce que son père avait reçu cela, dans le premier passage de l'Ecriture que je vous ai lu ce soir en Luc 1 :15 à 17. Il savait qu'il était dans l'esprit d'Elie. Cependant, il est possible qu'ils lui demandent s'il était l'Elie de Malachie 4, « avant la venue de ce jour grand et terrible du Seigneur ». Et il leur répondit « NON ». Maintenant qui avait recommandé Jean ? Ils désiraient vraiment savoir qui était Jean. Ils désiraient le connaître. Mais qui s'était levé et leur avait dit qui était Jean ? Il leur dit lui-même qui il était : « Je suis la voix de celui qui cric dans le désert: « Préparez le chemin du Seigneur » ... et, soudain, entrera dans son saint Temple le SEIGNEUR.

Regardons Jésus-Christ lui-même. Dans Luc, chapitre 9. Nous lirons du verset 18 à 20 inclus. Un jour que Jésus priait à l'écart, ayant avec lui ses disciples, il leur fit cette question : « Qui dit-on que je suis ? » Jésus-Christ Lui-même désirait savoir ce que les gens disaient de lui. Ils lui répondirent : « Elie, Jean-Baptiste, d'autres dirent que l'un des anciens prophètes était ressuscité. » Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre répondit « LE CHRIST DE DIEU. » Et nous savons que, dans un autre passage, Jésus dit à Pierre : « Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est l'Esprit de mon Père qui est dans les cieux et sur ce roc de révélation, je bâtirai mon église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. »

Ceci nous donne le premier indice de ce qu'est la recommandation d'un prophète. Cela vient par révélation. C'est le prophète qui se recommande lui-même. La Parole de Dieu se déclare elle-même être la Parole de Dieu. Moïse déclara lui-même être envoyé de Dieu. Jean-Baptiste dit : « Je suis la voix de celui qui cric dans le désert. » Et Jésus Lui-même enseigna à ses disciples qu'il était le Fils de l'homme.

Venons à Matthieu, chapitre 26, et nous y verrons un incrédule s'efforçant de découvrir et de recevoir une preuve de « qui était Jésus » au verset 63 et du verset 62 à 65 « Le Souverain Sacrificateur se leva et lui dit : (c'était quand Jésus se tenait devant le grand-prêtre) : Ne réponds tu rien ? Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi ? » Jésus garda le silence. Et le Souverain Sacrificateur, prenant la parole, lui dit : (écoutez cela, écoutez ces voix justes, béates, c'était le Grand-Prêtre) : «je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. » Jésus lui répondit : « Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel. » Les incroyants, ceux qui clamaient avoir eux-mêmes la lumière, cherchaient à savoir « Qui es-tu ? » Je voudrais vous demander : Si Jésus lui avait répondu « Je suis le Fils de Dieu », le grand prêtre l'aurait-il cru ? Il n'avait pas la foi.

Venons au quatorzième chapitre de Marc et nous allons voir la version de Marc. Marc, chapitre 14, verset 60. Marc le raconte ainsi : Alors le Souverain Sacrificateur, se levant au milieu de l'Assemblée, interrogea Jésus et dit « Ne réponds-tu rien ?» Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ? Jésus garda le silence et ne répondit rien. Le Souverain Sacrificateur l'interrogea de nouveau et dit : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » Jésus répondit : « Je le suis. » « Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel. » Jésus leur avait déclaré publiquement, à plusieurs reprises, comme en Jean 10 :30 : « Moi et le Père nous sommes un. »

Quand Jésus s'identifia lui-même et leur dit qui il était, savez-vous ce qu'ils firent ? Ils prirent des pierres pour le lapider. Mais quand Jésus commença à se révéler lui-même, essayant d'amener les gens à croire en lui, comme il le fit en Jean, chapitre 2, verset 23, nous voyons qu'il se référa, non à ce qu'il était mais à ce qu'il faisait. Verset 23 : « Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la Fête de Pâques, plusieurs crurent en son NOM, voyant les miracles qu'il faisait. »

Voyons Marc, chapitre II, pardon, Matthieu 11, Jean-Baptiste lui-même fit demander à Jésus : « Es-tu Lui ? » Et voyez quelle réponse lui donna Jésus : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » Jésus dit : « Allez dire à Jean que vous avez vu ces choses », voulant dire par là que Jean connaîtrait que les œuvres accomplies par Jésus témoignaient de Lui. En Jean 8/24, Jésus n'a-t-il pas dit : « Si vous ne croyez pas aux œuvres que je fais et si vous n'entendez pas mes paroles, vous mourrez si vous n'y croyez pas. »

Mais en Jean, chapitre 10, versets 36 à 38, Jésus dit ces mots : Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : « Tu blasphèmes !» Et cela parce que j'ai dit : « Je suis le Fils de Dieu. » Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais, si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à ces œuvres afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. Jésus dit : « Si vous ne pouvez croire ce que je vous dis, alors croyez à ce que vous me voyez faire. »

Maintenant, il n'y a pas d’autres justifications d'un prophète de Dieu. Premièrement, il vous dira qui il est. Il saura qui il est. Deuxièmement, il accomplira les œuvres qu'il a été envoyé faire. De plus, s'il doit y avoir un prophète avant la venue de ce jour grand et terrible du Seigneur, dans l'esprit d'Elie, il y aura des œuvres qu'il devra faire. Il fera les œuvres d'un prophète, dans l'esprit d'Elie. Il ramènera les cœurs des enfants à leurs pères. Il accomplira Matthieu 17/11, les paroles de Jésus. Il rétablira toutes choses. Dans la Bible allemande, il est dit : « Il corrigera toutes choses qui sont tombés dans l'erreur. »

Nous pouvons lire maintenant, dans le livre de l'Apocalypse, dans lequel il y a le septième âge de l'Eglise dont nous nous occuperons quand nous atteindrons l'âge de l'Eglise de Laodicée  qu'il devra y avoir un messager (pour cet âge) qui leur dira qu'ils sont malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus et ne le sauront même pas. Nous pouvons également lire dans l'Apocalypse 10 :7 concernant ce même septième âge que, lorsque sa voix se fera entendre, le Mystère de Dieu s'accomplira, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. Un tel prophète, comme mentionné en Malachie 4, doit accomplir une œuvre bien définie : il ne sera pas soutenu par une dénomination, il n'aura pas l'approbation de la majorité. Mais il saura lui-même qui il est. Il connaîtra la Parole et il accomplira les œuvres que les Ecritures le déclarent devoir faire.

Il y aura ceux qui le verront et ne le connaîtront pas. Mais il y aura ceux qui diront, comme l'ont dit ceux qui virent les œuvres de Jésus, en Jean 7/31 : « Si ce n'est pas le Christ, quand Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait cet homme ? »

Et quand ce prophète de Malachie 4 viendra dans l'esprit d'Elie, pour restaurer toute chose cl  pour accomplir le Mystère de  Dieu, le monde n'en sera pas digne. La plupart des gens se vanteront de tant de religion et de tant de lumière qu'ils en seront aveugles. Cet homme viendra pour ne faire que du bien. Il viendra accomplir les Ecritures. Il apportera un message à l'Epouse. Il sera haï des conducteurs religieux. Il y aura parmi eux le même esprit que parmi ceux qui se tenaient au pied de la croix de Jésus et disaient : « Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. » Chaque geste qu'il fera sera pour servir l'humanité et, cependant, ils le critiqueront. Il sera incompris. Il sera rejeté, à cause de la doctrine qu'il apporte.

Et il ne pourra rien changer à ce qu'il est, car il sera ordonné prophète dès sa naissance, comme l'étaient tous les prophètes. Et II viendra pour être l'avant-coureur de la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ et II viendra dans l'esprit d'Elie. Amen!



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