William Branham

William Branham "Un Homme, envoyé de Dieu"

Gordon Lindsay

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Début du nouveau ministère

Chapitre 10



Après la visite de l’ange, frère Branham rentre chez lui. Le dimanche matin, il prêche dans son tabernacle à Jeffersonville. Les gens de son assemblée l’aiment et ont confiance en lui. C’est maintenant à eux que nous laissons la parole pour la suite de notre récit des événements qui se succèdent désormais rapidement, et qui vont bientôt propulser frère Branham vers un ministère à l’échelle nationale.

Frère Branham a reçu beaucoup de visions au cours de cette dernière année qu’il a passée avec nous, et elles se sont toutes avérées devant nos propres yeux. Le don spécial de guérison qu’il a reçu lors de la visite de l’ange, en revanche, il ne l’a annoncé que quelques jours avant de nous quitter pour se rendre à Saint-Louis-du-Missouri. Nous, ici à Jeffersonville, nous croyons que William Branham est un prophète envoyé par Dieu. Un des merveilleux côtés de notre frère, c’est son humilité. Nous le connaissons depuis qu’il était écolier, et il est vrai qu’il a toujours vécu une vie pure, morale et tranquille, et qu’il a toujours semblé un peu différent des autres. Bien des gens de chez nous ont assisté à ces épisodes où Dieu a dévoilé Ses mystères, dont certains étaient plus ou moins cachés depuis l’époque des apôtres.

Après sa conversion, quand il a commencé à prêcher ici, nous lui avons monté une grande tente, et les gens venaient de près et de loin. À sa première campagne, quelques trois mille personnes sont venues l’écouter annoncer l’histoire de Jésus de Nazareth. Nous avons alors pris conscience de ce que Dieu lui avait donné un phénomène particulier, mais nous ne savions pas au juste ce que c’était. Beaucoup de prodiges et de miracles l’accompagnaient au début de son ministère, des événements qu’on ne peut comprendre que si l’on est rempli de l’Esprit. Nous nous demandons encore sur quoi cela va déboucher, alors que le retentissement de ces choses se répand de par le monde, augmentant chaque jour.

C’est le soir du dimanche du Souvenir de l’année 1946, soir où il prêchait au tabernacle, qu’il nous a parlé de sa rencontre avec l’ange, et nous a raconté que l’ange lui avait parlé du don de guérison qu’il allait devoir apporter aux peuples du monde, que des milliers et des milliers de gens viendraient à lui pour être guéris, et qu’il s’adresserait à des foules de milliers de personnes dans des auditoriums bondés.

Or, pour quelqu’un qui aurait eu une tournure d’esprit charnelle, ceci semblait absolument impossible, car ce jeune homme était un humble ouvrier, un individu de souche paysanne, très pauvre et sans instruction. Mais nous avions vu s’accomplir d’autres visions qu’il avait eues, et il en parlait avec tant d’assurance, en le déclarant ouvertement à tous, que nous étions sûrs que cela s’accomplirait aussi. Il dit encore que l’ange lui avait affirmé qu’il allait pouvoir discerner les maladies par une puissance surnaturelle. Ensuite, s’il restait humble, il pourrait discerner les pensées du cœur des gens et leur parler de leur vie passée. Il se heurterait aussi à l’incompréhension de beaucoup de gens. L’ange lui dit encore que c’était là l’Esprit de Christ à l’œuvre à travers lui, qu’il avait été appelé dans ce but depuis sa naissance, et que les jours derniers étaient arrivés : c’était là le signe des jours derniers, et par ce don, Dieu appelait tout Son peuple à se rassembler dans l’unité de l’Esprit.

Nous savions que ces signes étaient conformes à la Bible, et nous repensions à la façon dont Jésus-Christ, quand l’Esprit était sur Lui, avait dit à Nathanaël qu’il l’avait vu sous le figuier avant que Philippe l’appelle, et que Nathanaël avait reconnu à ce signe que Jésus était le Fils de Dieu, le Messie d’Israël. De même, quand la femme Samaritaine a entendu Christ lui dire qu’elle avait eu cinq maris, elle a couru en ville dire aux gens : «Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ?» Moïse, également, le grand libérateur d’Israël, était choisi d’avance par Dieu, et il est né dans des circonstances particulières. Satan a essayé de le détruire, et plus tard, il a reçu deux signes, à la veille de la délivrance, pour que le peuple reconnaisse qu’il avait été envoyé par Dieu pour les délivrer. L’ange disait encore à frère Branham que ces signes lui avaient été donnés pour que les gens croient en Jésus, en Celui qu’il aimait. Ces signes ont aussi été donnés pour rassembler toute l’Église, afin que les gens ne soient plus séparés par des crédos et des dénominations. Assurément, le cœur de frère Branham accompagne ses frères qui se sont séparés les uns des autres. Il croit que Dieu va rassembler tous ceux de Son Église dans l’unité de l’Esprit, après quoi Jésus viendra chercher Son Église.

Nous croyons que la vie de notre frère est comparable à celle que Moïse a vécue. Notre frère est très humble, et il ne se présente pas comme quelqu’un d’important. II ne tire aucune gloire pour lui-même, mais il donne tout l’honneur à Jésus-Christ, qui l’a sauvé et qui l’a appelé.

Un télégramme arrive en pleine réunion

Ce dimanche soir qui suit l’apparition de l’ange à William Branham, alors que ce dernier est en train de prêcher dans son tabernacle, à Jeffersonville, quelqu’un entre pour lui remettre un télégramme en provenance de Saint-Louis-du-Missouri, lui demandant de venir prier pour une fille du nom de Betty Daugherty, qui était mourante. La nouvelle de ce qui s’était passé avait atteint Saint-Louis, et on l’appelait maintenant à s’y rendre. Comme il travaillait chaque jour pour gagner sa vie et n’avait pas d’argent pour voyager, nous avons fait passer une corbeille à offrandes dans ce but. Nous avons rassemblé assez d’argent pour lui payer l’aller-retour en train. Il emprunta un complet à l’un de ses frères, un manteau à un autre frère, et vers minuit, nous l’avons amené prendre le train à Louisville (Kentucky), pour Saint-Louis-du-Missouri.

Guérison de Betty Daugherty

En chemin, il semble être très calme, sachant que Dieu ne manquera pas à ce qu’il a promis. À son arrivée à la gare de Saint-Louis, il est accueilli par le pasteur Daugherty, qui a une assemblée dans cette ville, et qui a fait appeler frère Branham pour qu’il s’occupe de sa petite fille, qui est près de mourir d’une affection inconnue. Les plus éminents médecins de la ville ont été appelés à son chevet, et ils ont été absolument incapables de diagnostiquer ce qu’elle avait. D’une voix faible, frère Daugherty dit : «Nous avons fait tout ce que nous avons pu. Nos docteurs aussi. Nous avons prié et prié ; plusieurs prédicateurs et plusieurs assemblées de la ville ont jeûné et prié, mais apparemment sans résultat.» Ensuite, frère Branham accompagne le père chez lui, où gît l’enfant mourante. Il est accueilli par la mère et le grand-père de l’enfant. De nombreux amis se trouvent dans la maison, en train de prier. Il observe la scène pathétique, et les parents fatigués lui adressent un regard suppliant qui semble dire : «Aidez-nous, par pitié !» Les larmes coulent sur les joues de notre frère alors qu’il s’approche doucement du lit. Quel triste spectacle que cette petite fille aux cheveux bouclés, n’ayant que la peau sur les os, se griffant le visage comme un animal. Elle hurle à tue- tête, mais sa voix est toute enrouée, car elle hurle ainsi depuis trois mois. Frère Branham s’agenouille dans la pièce et prie avec les autres. Mais après avoir prié, il semble que l’enfant ne va toujours pas mieux.

Frère Branham demande un endroit calme, où il puisse prier tout seul, pour voir ce que Jésus-Christ veut qu’il fasse. Il a conscience que de lui-même, il ne peut rien faire. Vous pouvez repenser au cinquième chapitre de l’Évangile de Jean, où Jésus guérit le paralytique à la piscine de Bethesda, et laisse la foule des autres paralytiques, aveugles et boiteux sans les guérir. Il dit aux Juifs : «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.» Ceci est vrai dans le ministère de notre frère. Il lui arrive souvent de voir en vision ce qui doit se passer. D’abord, Dieu le lui montre, et ensuite frère Branham ne fait qu’exécuter la scène qu’il a vue.

Délivrance

Ils emmènent frère Branham à l’église. Le pasteur Daugherty, père de la petite fille, et frère Branham y passent trois heures en prière. Puis ils retournent à la maison, et retrouvent le même tableau qu’auparavant. Frère Branham se retire tout seul dans une chambre pour intercéder pour l’enfant. Ensuite, il va et il vient dans la rue, et finit par s’asseoir dans la voiture du pasteur, qui est garée près de là. Au bout d’un moment, la porte de la voiture s’ouvre, frère Branham en sort et s’avance vers la maison, avec cette fois-ci une expression grave et ferme. Quelque chose s’est passé !

À la porte, il est accueilli par le père et le grand-père qui comprennent, en voyant son visage, que quelque chose s’est passé. Il leur demande : «Croyez-vous que je suis le serviteur de Dieu ?

- Oui ! répond la famille.

- Alors faites ce que je vous dirai, ne doutez en rien.» À la mère, il dit : «Apportez-moi une casserole d’eau, et un linge blanc. Votre enfant vivra, car Dieu m’a envoyé Son ange pour me dire que votre enfant vivra.»

Pendant que la mère va chercher l’eau, frère Branham demande au père et au grand-père de s’agenouiller, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, au pied du lit. Quand la mère revient, il lui demande de passer le linge humide sur le visage, puis sur les mains, puis sur les pieds de la fille pendant que frère Branham prie. Ensuite, il dit : «Père, comme Tu m’as montré ces choses, je les ai faites conformément à la vision que Tu m’as donnée. Au Nom de Jésus-Christ, Ton Fils, je prononce la guérison de cette enfant.» Le mauvais esprit quitte la fille sur-le-champ. Elle est aujourd’hui une enfant normale, en bonne santé, vivant dans la même localité. Beaucoup de gens de la ville s’empressèrent d’aller voir frère Branham, mais ce dernier se retira, en promettant de revenir plus tard, ce qu’il fit quelques semaines après.

Témoignage du père, le pasteur Robert Daugherty

«Notre petite fille Betty était malade depuis trois mois. Nous avons fait venir deux éminents médecins de la ville, mais ils ne semblaient pas pouvoir trouver la cause de sa maladie. Nous avons également fait venir plusieurs célèbres prédicateurs de la ville et des environs pour qu’ils prient pour elle. Son état ne .cessait d’empirer. Puis nous avons fait venir de Jeffersonville (Indiana) un pasteur nommé William Branham, qui a le don de guérison divine.

Frère Bill, comme on l’appelle, s’est tout de suite rendu chez nous. Après des heures de prière, il est entré et nous a dit que le Seigneur lui avait donné une vision de ce qu’il fallait faire pour notre petite Betty. Elle n’avait plus que la peau sur les os, et elle était constamment secouée comme par une paralysie agitante. Frère Bill nous a demandé si nous allions croire Dieu et obéir à tout ce qu’il disait de faire. Après qu’il ait prié et invoqué le Nom de Jésus sur elle, notre petite fille a immédiatement été guérie. Il y a environ 10 mois de cela. Notre petite Betty est maintenant en parfaite santé, et bien potelée. Je répondrai volontiers à toute question au sujet de sa guérison, ou d’une des guérisons qui se sont produites au cours de la série de réunions de réveil que frère Branham a tenues ici à Saint-Louis-du-Missouri en 1946.»

Pasteur Robert Daugherty,

2009 Gano Ave.

St. Louis, Missouri



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