William Branham

William Branham "Un Homme, envoyé de Dieu"

Gordon Lindsay

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Grands événements dans le ministère de frère Branham après la Visitation de l'Ange

Chapitre 12



Tout de suite après les événements racontés dans le chapitre précédent, de puissantes actions de Dieu et de grands signes se mirent à accompagner le ministère de frère Branham. En quelques mois, il se passa tellement de choses phénoménales qu’il faudrait plusieurs livres pour les raconter. On se demande encore comment la chose devint connue si loin en un temps si court. Dans l’espace de six mois, des gens venaient voir frère Branham ou lui écrivaient de l’étranger. Certains le voyaient en vision et venaient à Jeffersonville demander s’il s’y trouvait quelqu’un du nom de William Branham. Les gens de la ville leur indiquaient alors le tabernacle, où les membres de l’assemblée leur racontaient la chose d’un cœur joyeux. Voici le rapport de quelques uns des événements remarquables qui se sont produits pendant ces quelques mois qui suivirent.

Des morts ressuscités

Pendant l’été, frère Branham est invité à Jonesboro (Arkansas), au Bible Hour Tabernacle, dont Richard Reed est le pasteur. Dans cette ville se sont rassemblés des gens venus de vingt-huit États, ainsi que du Mexique. On estime à 25000 le nombre des participants aux réunions. Les gens logent dans des tentes, des camions et des caravanes, et certains dorment dans leur voiture. On dit qu’il n’y avait plus de chambre d’hôtel disponible à quatre-vingts kilomètres à la ronde. Le dernier soir de réunion, au moment où l’évangéliste monte sur l’estrade, alors que des milliers de gens se serrent dans le tabernacle et autour, un ambulancier hurle et gesticule pour attirer son attention. «Frère Branham, dit-il, ma patiente vient de mourir. Pourriez-vous venir la voir ?

- II y a environ 2 000 personnes debout entre lui et l’allée réservée aux ambulances, dit quelqu’un, il ne peut pas y aller.» Quatre hommes robustes s’avancent alors, et, pendant qu’ils emmènent frère Branham vers l’ambulance, on assiste au spectacle émouvant des gens qui se bousculent pour essayer de l’approcher.

On emmène donc l’évangéliste jusqu’à l’allée réservée aux ambulances, et il voit dans l’une des ambulances un vieil homme agenouillé par terre, vêtu d’une salopette toute rapiécée. Il tient à la main un vieux chapeau usé, raccommodé avec de la corde, et il dit : «Frère Branham, maman est morte.» L’homme de Dieu s’approche de la forme inerte et la prend par la main. Les yeux révulsés, elle gît immobile, sans souffle. Frère Branham, en lisant le diagnostic, se tourne vers le mari et lui dit : «Elle a le cancer.

- C’est vrai,» répond l’homme. À genoux par terre, il se met à crier : «Oh, Dieu, rends-moi maman !» Puis tout reste silencieux pendant quelques instants dans l’ambulance.

Puis on entend la voix de frère Branham qui prie : «Dieu tout-puissant, Auteur de la Vie éternelle, Dispensateur de tous les bienfaits, je Te prie au Nom de Ton précieux Fils bien-aimé Jésus-Christ de rendre la vie à cette femme.» Soudain, la main inerte se met à serrer celle de frère Branham, et la peau du front se ride. Puis, avec un peu d’aide de frère Branham, elle s’assoit. Le mari stupéfait voit ce qui s’est produit, et l’embrasse en disant : «Maman ! Dieu soit loué, tu es revenue avec moi.» Frère Branham se glisse vers la porte de l’ambulance pour retourner sur l’estrade. L’ambulancier lui dit alors : «Monsieur, il y a trop de gens massés dehors, on ne peut pas ouvrir la porte.» Puis il le fait sortir par un autre chemin, tout en bouchant la fenêtre avec son manteau pour que personne ne voie par où frère Branham sort.

La jeune fille aveugle qui a perdu son père

Il arrive sur le parking bondé de gens qui attendent debout sous une pluie battante. Il se fraye un chemin à travers la foule, qui ne fait pas attention à lui, car les gens ne l’ont jamais vu avant. Le tabernacle était plein jour et nuit, et peu de personnes quittaient l’édifice, à part pour aller chercher des sandwiches ou pour une autre nécessité. Soudain, il entend un cri pathétique. Quelqu’un appelle : «Papa ! Papa !» En regardant, il voit une jeune fille de couleur, aveugle, qui bouscule la foule. Elle a perdu son père, et personne n’essaie de l’aider à le retrouver. Ce pitoyable spectacle touche le cœur de l’évangéliste, qui se met sur son chemin de façon qu’elle le touche. «’scusez-moi, m’sieu, s’vous plaît, dit la jeune fille de couleur en se rendant compte qu’elle est rentrée dans quelqu’un, j’suis aveugle, j’ai perdu mon père et j’arrive pas à retourner au bus.

- D’où êtes-vous ? Lui demande frère Branham.

- De Memphis, dit-elle.

- Qu’est-ce que vous faites ici ? demande-t-il.

- J’suis v’nue voir le guérisseur, répond-elle.

- Et comment est-ce que vous avez entendu parler de lui ?

- Ce matin, en écoutant la radio, j’ai entendu des gens qui avaient été sourds-muets et qui parlaient. J’ai entendu un homme qui disait qu’il était du Missouri, y disait qu’il avait touché sa pension d’aveugle pendant douze ans et qu’maintenant y pouvait lire la Bible. Pis moi, j’suis aveugle depuis toute petite. C’est la cataracte qui m’a rendue aveugle. L’docteur y dit qu’y en a tout autour du nerf optique de mon œil. Si y essaie d’m’opérer, j’irai encore plus mal, alors mon seul espoir c’est d’arriver à trouver le guérisseur, et là, Dieu va me guérir. On m’a dit qu’c’est l’dernier soir qu’il est ici. Pis on m’a dit qu’j’arriverai pas à m’approcher du bâtiment. Pis maintenant j’ai perdu mon père dans la foule ; vous voulez bien m’aider à trouver le bus, m’sieu ?»

Évidemment, étant aveugle, la jeune fille, ne voit pas à qui elle parle, et les gens autour d’elle ne l’ont jamais vu avant. Ils se demandent qui est cet homme qui prête attention à cette jeune fille de couleur. Alors, pour éprouver sa foi, frère Branham lui dit : «Croyez- vous ces choses que vous avez entendues, surtout maintenant qu’il y a tellement de bons docteurs ?

- Bien sûr. Les docteurs, ils ont rien pu faire pour moi. Je crois qu’elle est vraie, l’histoire de l’ange qui a visité frère Branham. Si vous voulez bien m’aider à l’trouver, ensuite, j’pourrai trouver mon père.»

C’en est trop pour frère Branham. Il baisse la tête, alors que les larmes coulent sur ses joues. Puis, en relevant la tête, il lui dit : «Madame, c’est peut-être moi que vous cherchez.» Elle l’agrippe alors par le revers de sa veste : «C’est vous l’guérisseur ?» Lui dit-t-elle en pleurs. Les joues sillonnées de larmes, elle le supplie : «Laissez-moi pas comme ça, m’sieu ! Ayez pitié de moi, une femme aveugle.»

Cela nous rappelle Fanny Crosby qui écrivait, elle qui était aveugle : «Pense à moi, Sauveur si tendre, Écoute mon cri. Tout en visitant d’autres, ne me laisse pas !» Bien sûr, elle avait entendu que d’autres aveugles avaient été guéris, et elle était venue avec la foi qu’elle recevrait, elle aussi, la vue si elle arrivait à atteindre frère Branham. Mais l’évangéliste lui dit : «Ce n’est pas moi le guérisseur ; moi, je suis frère Branham. C’est Jésus-Christ qui vous guérit.» Puis, après avoir demandé à la jeune fille de courber la tête, il prie :

«Seigneur, il y a quelques 1900 ans, une croix rugueuse était traînée à travers les rues de Jérusalem, sur les traces ensanglantées de Celui qui la portait. En chemin vers le Calvaire, Son corps frêle est tombé sous le poids de la croix. Alors est venu Simon de Cyrène pour L’aider à la porter. Maintenant, Seigneur, voici une des enfants de Simon qui tâtonne dans l’obscurité, je suis sûr que Tu comprends.»

À cet instant, la jeune fille s’écrie : «J’étais aveugle, mais maintenant je vois.» Les hommes qui viennent chercher frère Branham approchent. Alors, à la lumière des lampadaires, tout le monde reconnaît que ce jeune homme est frère Branham. Alors qu’ils se précipitent vers lui, un autre spectacle émouvant se produit. Un vieil homme qui a une jambe tordue et qui s’appuie sur une béquille a vu la scène et s’écrie : «Frère Branham, je vous connais. Voilà huit heures que je suis debout ici, sous la pluie ; ayez pitié de moi.

- Croyez-vous que je suis le serviteur de Dieu, et m’acceptez-vous comme tel ? lui demande-t-il.

- Oui, répond l’homme.

- Alors au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vous êtes guéri ! Vous pouvez jeter vos béquilles.» Et immédiatement, sa jambe tordue redevient droite. Il saute et crie, attirant l’attention de toute la foule, qui commence à se presser pour toucher les vêtements de frère Branham.

Jusqu’alors, frère Branham a très rarement reçu une rémunération. Il est rare qu’une offrande ait été récoltée pour lui dans son propre tabernacle. Il a travaillé comme garde-chasse pour faire vivre sa famille. Le vieux costume qu’il porte ce soir-là est usé et rapiécé. Il s’est rendu compte qu’une des poches est très usée, et sa tentative de réparation a tout l’air de quelque chose d’improvisé. Il garde donc sa main droite devant la poche pour la cacher, et tend la main gauche aux autres prédicateurs qu’il rencontre. Mais ce soir- là, les gens ne remarquent pas la veste usée. Ils pleurent et se pressent pour essayer de toucher ce vieux vêtement, et sont alors guéris. Ils font penser à l’époque de Jésus, quand la foi était grande et que tous ceux qui touchaient le bord de Son vêtement étaient guéris.

Étrange phénomène à Camden (Arkansas)

Quelques jours après cette série de réunions, frère Branham se rend à Camden (Arkansas) pour y tenir des réunions dans l’auditorium municipal. Pendant qu’il explique aux gens son appel et son ministère, une grande lumière éclatante entre dans le bâtiment et s’arrête au-dessus de sa tête. Un photographe qui se trouve là en prend une photo, et voici, la lumière apparaît sur la photo ! Certains auraient pu croire que la photo avait été trafiquée, si des centaines de personnes, qui étaient présentes, n’avaient été elles-mêmes témoins de ce phénomène exceptionnel. Beaucoup de gens ont été conduits à Christ au cours de cette réunion. (Cette photographie se trouve ailleurs dans le présent livre.)

Le lendemain matin, alors qu’un groupe d’hommes l’emmènent de la salle vers sa voiture, tandis que des centaines de personnes se pressent pour le toucher, on entend une voix crier : «Aie pitié de moi, ô homme de Dieu.» En retrait de la foule se trouve un homme de couleur, aveugle, aux cheveux gris, accompagné de sa femme. Il tient son chapeau à la main, en signe de respect. Frère Branham s’arrête et dit : «Amenez-moi vers lui.

- Frère Branham, lui répond un des hommes, vous êtes dans le Sud ; ne quittez pas les Blancs pour aller vers les gens de couleur.» Frère Branham répond que l’Esprit de Dieu lui dit d’aller vers cet homme. Alors qu’il s’approche de l’homme de couleur, les hommes forment avec leurs bras une barrière autour de lui pour que la foule le laisse passer. La femme dit : «Via l’prêt’ qui s’approche de toi ; arrête de crier.»

L’homme de couleur lève deux bras faibles et tremblants, touche le visage de frère Branham et dit : «C’est-t-y vous, m’sieu l’prêt Branham ? J’ai jamais entendu parler d’vous d’ma vie jusqu’à hier soir. J’avais une brave maman qu’ça fait des années qu’elle est morte. Elle aussi, l’avait la r’ligion dans l’cœur. Elle m’a jamais dit un mensonge, jamais d’la vie, m’sieu l’prêt’. Là, moi, ça fait des années qu’j’suis aveug’, pis hier soir, y m’a semblé qu’elle était à côté d’mon lit, m’sieu l’prêt’, pis qu’elle disait : «Mon enfant, va à Camden, dans l’Arkansas. Là-bas, tu trouv’ras l’serviteur du Bon Dieu. Y s’appelle Branham et tu recevras la vue.» M’sieu l’prêt’, tout d’suite, j’me suis levé, j’me suis habillé, j’ai pris l’bus, pis la femme et moi on est venu de plus d’cent cinquante kilomèt.»

Frère Branham écoute l’histoire, lève des yeux maintenant remplis de larmes et dit : «Père, je Te remercie de Ta miséricorde envers les aveugles.» Puis il touche de ses mains les yeux de l’homme de couleur en disant : «Ouvrez les yeux. Jésus-Christ vous a guéri.» Et voici, l’homme de couleur voit !

Il se passe encore beaucoup de choses du même genre. Parfois, l’Esprit de Dieu lui parle d’un malade qui est sur un lit de douleur depuis des années. Dans de tels cas, invariablement, quand frère Branham va voir la personne, celle-ci est délivrée. Nombre de ces personnes se rendent à ses réunions à différents endroits, pour témoigner qu’ils ont maintenant retrouvé force et santé.

Une fois, alors que frère Branham est à Santa Rosa (Californie), un homme entre dans la salle, cherche frère Branham et lui demande d’épeler son nom. Celui-ci s’exécute et l’homme, qui tient un morceau de papier jaune à la main dit : «C’est ça, maman.» Il dit qu’il vient d’une église de pentecôte et affirme que 22 ans auparavant, pendant qu’il priait avec son épouse, le Saint-Esprit a parlé à travers lui, en disant : «Mon serviteur, William Branham viendra ici, sur la Côte Ouest, porteur d’un don de guérison divine à la fin des temps.» Ils ont cru que c’était une prophétie qui avait été donnée. Quand ils ont ensuite entendu le nom de frère Branham, ils ont ressorti cette ancienne prophétie, et c’était bien écrit, là.

C’est ainsi que se termine le récit que nous avons pu faire d’après les renseignements donnés par les personnes de l’assemblée de frère Branham à Jeffersonville. Nous pouvons encore ajouter qu’au cours de ces premiers mois, deux jeunes hommes du nom d’O. L. Jaggers et de Gayle Jackson ont assisté à plusieurs réunions. Récemment, lors d’une conférence spéciale à Dallas, ces deux jeunes hommes demandaient à frère Branham s’il se souvenait d’eux. Il s’en souvenait bien, mais il était fort surpris d’apprendre que ces frères, qui ont depuis lors été bénis avec un succès étonnant, et dont le ministère a touché des dizaines de milliers de personnes pour Christ, étaient les mêmes jeunes hommes qui avaient assisté à ses réunions lors de ses premières campagnes.

Le chapitre suivant, écrit par le pasteur Jack Moore, rédacteur en chef adjoint du journal la Voix de la guérison, est un excellent récit des scènes et des points forts des réunions de frère Branham au cours des mois qui suivent, dans le cours de notre narration.



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