La Série Surnaturelle 
La vie de William Marrion Branham

La Série Surnaturelle
La vie de William Marrion Branham

Owen Jorgensen

La révélation de Jésus-Christ

Chapitre 82

1960-1961



Dimanche matin, le 8 mai 1960, William Branham vécut une des expériences les plus étranges de sa vie extraordinaire. Vers 7 h du matin, il se réveilla d'un rêve qui lui faisait penser au paradis. Ceci le poussa à se demander combien d'années il lui restait pour servir le Seigneur Jésus. Il n'avait que 51 ans, mais son père était décédé à 52 ans. En effet, Charles Branham avait été un alcoolique, ce qui avait largement contribué à son mauvais état de santé et à sa mort prématurée. Bien que Bill n'eut jamais pris d'alcool de sa vie, il savait bien que la meilleure moitié de sa vie s'était déjà écoulée. Avait-il accompli tout ce que Dieu avait voulu de lui?

Comme il se demandait ce que ce serait d'être mourant, il entendit une voie désincarnée lui demander : «Aimerais-tu voir l'autre côté du rideau du temps?»

Bill répondit : «Cela m'aiderait tellement !»

En un clin d’œil, il fut soulevé de son lit et il fut transporté à travers le mince voilage qui sépare les deux mondes. Il vit alors un paradis où des centaines de milliers de jeunes gens l'entouraient en s'écriant à l'unisson : «Notre précieux frère! «Bill fut étonné d'apprendre que tous ces gens étaient ses convertis, morts en Christ et qu'ils attendaient le moment où Christ les ramènerait sur terre - bien entendu, une terre améliorée où règnent la paix et la bonté. Bill ne voulait pas quitter ce paradis pour retourner à son ancienne demeure, mais Dieu avait encore du travail pour lui sur terre, alors il devait y retourner.1

Deux semaines après cette expérience, il parla à son église du contraste qui existe entre ces deux mondes. «Cet endroit-là est tellement plus agréable que celui-ci», disait-il. «Honnêtement (et je parle en connaissance de cause, car je l'ai vu de mes yeux vu), je peux vous dire qu'au moment où cette vie-ci se termine, nous entrons dans un pays plus merveilleux que tout ce que vous pourriez imaginer. S'il se trouvait des étrangers parmi nous ce soir, la prière de mon cœur est que vous ne me preniez pas pour un fanatique. Je veux être honnête et vous dire la vérité. Que me vaudraient de vous raconter des mensonges? Paul fut ravi au troisième ciel et il vit des choses qu'il ne lui était pas permis d'exprimer.2 Il nous a tout de même fait part de ceci : “Ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui n'ont point monté au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment.” 3»

«Comparativement à ce paradis-là, nous vivons dans un dépotoir, tout simplement dans une décharge d'ordures remplie d'immondices fumantes et malodorantes. Même si nous ne sommes pas contaminés comme tel, nous vivons au milieu de cette décharge respirant la fumée des cendres fumantes du péché. Lorsque j'étais jeune homme, je travaillais pour la compagnie d'électricité et je devais parfois aller lire les compteurs situés près du dépotoir municipal. Je redoutais cet itinéraire, car l'odeur était horrible, surtout lorsque les déchets étaient en train de brûler. Si l'on compare cette vie-ci au paradis que j'ai eu l'occasion de contempler, la vie sur cette vieille terre sent tout aussi mauvais qu'un vieux dépotoir municipal. Spirituellement parlant, le péché empeste de toutes parts. Mais là-bas, dans cette autre dimension, souffle un vent de fraîcheur. Tout n'y est qu'amour, joie et vie éternelle ; juste là, de l'autre bord de la rivière.»

«Mais comme nous sommes actuellement au combat, nous ne devons pas nous relâcher en disant : “Je suis pressé de me retrouver de l'autre bord.” Amenons plutôt avec nous autant d'individus que possible.»

Inspiré par cette expérience au-delà de la mort, Bill prêcha quatre sermons consécutifs traitant de l'héritage chrétien : «L'épître aux Éphésiens est comparable au livre de Josué», «Les Fils de Dieu manifestés», «La position en Christ «et «L'adoption». Ce n'était pas sur l'avenir qu'il insistait. Il mettait plutôt l'accent sur les ressources que Dieu avait déjà données à Ses enfants qui vivent de ce côté-ci du voile ; ressources qui leur permettaient de se préparer pour leur demeure future. Il insistait aussi sur la sécurité et l'assurance dont le croyant jouissait en Christ. Il prêcha chacun de ces quatre messages en mai 1960, au Branham Tabernacle de Jeffersonville, le seul endroit où il se sentait vraiment à l'aise pour traiter les questions plus profondes de la doctrine chrétienne. Il disait : «Je veux que vous vous souveniez, vous qui écoutez les bandes, que ceci s'adresse à mon église. Lorsque je suis ailleurs et que je prêche un sermon évangélique devant un public mixte, je tâche d'être un gentleman et de les dorloter un peu en restant avec leurs idées de petit-lait écrémé. Mais quand il s'agit d'établir la vérité toute crue, ici, je me permets de l'établir.

Au mois de juillet 1960, il commença une série de campagnes de guérison par la foi dans les états du Nord-Ouest, en bordure de l'océan Pacifique. Il prêcha huit soirs à Klamath Falls, en Oregon, puis quatre soirs à Lakeport, en Californie. Il conduisit ensuite 400 milles [environ 640 km] pour se rendre à Yakima, dans l'état de Washington, pour y tenir une campagne de huit jours. Comme Dieu lui avait maintenant procuré la force nécessaire pour tenir bon et endurer la pression de son don spécial, il était capable de discerner les cœurs d'un plus grand nombre de personnes dans la ligne de prière chaque soir. Par conséquent, il se mit à se surmener comme autrefois. Chaque soir, il s'enlisait un peu plus dans un gouffre de lassitude. Parfois, il ne se souvenait même plus dans quelle ville il était en train de prêcher. À la fin de cette tournée éreintante des états du Nord-Ouest, il avait sombré dans un tel état d'épuisement qu'il ne savait même pas s'il arriverait à s'en sortir.

Sur le chemin du retour, Gene Goad et Leo Mercier, qui l'avaient accompagné pour enregistrer ses réunions, conduisaient la voiture à tour de rôle afin de permettre à Bill de dormir. Cependant, Bill n'arrivait pas se reposer du tout. Lorsqu'ils entrèrent dans l'état de Washington, il demanda à Leo de s'arrêter sur le bord de la chaussée. Bill sortit de la voiture et s'éloigna un peu de l'autoroute. Il s'agenouilla sous un arbre et pria : «Seigneur, si Tu me permets de revenir à mes sens et de reprendre tous mes esprits, je Te promets de réexaminer mon ministère. Aide-moi à reconnaître la vérité afin que je puisse m'acquitter correctement de la commission que Tu m'as confiée auprès des gens.»

Comme d'habitude, à son retour à Jeffersonville, il ne pouvait pas se reposer à la maison à cause du grand nombre de personnes qui sollicitaient ses prières. Il partit donc le lendemain, direction Elkhorn City, au Kentucky, à quelque 200 milles [environ 320 km] au sud-est, pour séjourner quelque temps chez ses amis Charlie et Nellie Cox. Charlie Cox était le beau-frère par alliance de Banks Wood, Ruby Wood étant la sœur de Charlie. La famille Cox habitait à la campagne à quelques milles [kilomètres] à peine de la frontière entre le Kentucky et la Virginie. Bill passa plusieurs jours à parcourir les contreforts du massif des Appalaches, chassant l'écureuil, se délassant, réfléchissant et priant.

Il se remémora cette nuit de 1946 où l'ange du Seigneur l'avait rencontré face à face pour la première fois et lui avait annoncé qu'il était ordonné pour apporter un don de guérison divine aux peuples de la terre. L'ange lui avait dit qu'il lui serait donné deux signes pour prouver qu'il était vraiment commissionné par Dieu. Il avait rapidement découvert que le premier signe était, en raison de la nature même de celui-ci, physiquement épuisant — de tenir les mains des malades et de sentir les vibrations de leurs maladies mortelles se propager le long de son bras jusqu'à son cœur. À cette époque-là de son ministère, il priait pour des centaines de personnes chaque soir, jusqu'à ce qu'il devienne étourdi et qu'il manque de s'évanouir sous l'effet de la fatigue. Le deuxième signe s'était avéré encore plus exigeant physiquement que le premier. Lorsque l'onction du Saint-Esprit commençait à discerner les maux des gens, chaque vision lui siphonnait tellement d'énergie qu'il ne pouvait pas prier pour plus de 15 à 20 personnes par soir. Au fil des ans, il avait souvent demandé à Dieu de retirer cet obstacle et de lui donner la force nécessaire pour prier pour plus de personnes chaque soir de ses réunions de campagnes de guérison. Au mois de février 1955, Dieu lui avait donné une vision d'une femme portant une robe brune qui tenait un bébé mourant dans ses bras. La vision montrait que l'enfant serait guéri. À ce moment-là, l'ange du Seigneur lui avait dit : «Lorsque tu verras ces choses se produire, ton ministère changera.»

Au printemps de 1959, pendant une réunion de guérisons par la foi qu'il tenait à Chicago, cette femme à la robe brune s'avança dans la ligne de prière exactement comme la vision avait prédit qu'elle le ferait. Dès que son bébé fut guéri, Bill sentit son énergie monter en flèche. La prochaine vision ne lui sapa pas autant d'énergie et à partir de ce moment-là, il put prier pour plus de gens à chacune de ses soirées de réunion.

Mais cette bénédiction ne s'avéra pas être ce qu'il avait espéré. Il était vrai qu'avec une plus grande endurance il pouvait prier pour plus de gens à chaque réunion. Cependant, on aurait dit que les lignes de prière s'allongeaient à n'en plus finir. Inévitablement, il en arrivait toujours à un point où ses forces le quittaient. Pendant sa dernière campagne à Yakima, il avait reçu pas moins de cinquante visions par soir! Cinquante discernements surnaturels... et chacun d'une parfaite exactitude. Est-ce que cinquante miracles avaient réussi à affermir la foi des gens pour croire aux promesses de Dieu plus que ne l'avaient fait quinze miracles? Non, pas du tout. Lorsqu'il finit par manquer de forces pour continuer la ligne de prière à Yakima, il y avait encore des centaines de personnes qui réclamaient des discernements surnaturels supplémentaires.

À présent, assis à flanc de coteau, au Kentucky, pour contempler le soleil qui se levait au-dessus du massif des Appalaches, il réalisait qu'il s'était trompé à propos de sa commission originelle. Au départ, Dieu l'avait commissionné à prier pour les malades. L'ange lui avait dit que s'il parvenait à amener les gens à le croire, aucune maladie ne pourrait tenir contre ses prières. Lorsqu'il avait contesté le fait que les gens ne le croiraient pas à cause de son humble statut social, Dieu lui avait alors ajouté deux signes pour prouver que sa commission venait bel et bien de Lui. Mais un signe [le mot «sign», en anglais, signifie également un panneau indicateur] n'est pas la destination elle-même. Le panneau indicateur ne fait qu'indiquer le chemin à parcourir pour parvenir à sa destination. Il pouvait voir son erreur maintenant : il avait mis l'accent sur le signe au lieu de le mettre sur la commission elle-même. Il était temps de corriger le tir. Bill pria : «Dieu, pardonne-moi. Donne-moi la chance de me relever et d'essayer à nouveau. Aide-moi, Seigneur. Permets-moi de conduire ce peuple et de l'établir dans Ta Parole afin que nous puissions traverser le Jourdain et entrer dans la Terre Promise, là où la grande Église rachetée de Dieu sera sauvée et ne péchera plus.»

Bill passa le reste de la journée à se promener à travers les fourrés épais et les collines verdoyantes. Il marchait un peu, s'assoyait un bout de temps, marchait encore un peu, puis se rasseyait encore un bout de temps, priant, réfléchissant, se délassant. Il arriva à la maison de Charlie à peu près au moment où Nellie s'apprêtait à servir le dîner. Bill avait l'intention de retourner chez lui dès le lendemain.

Cette nuit-là, il eut de la difficulté à dormir. Il se leva vers les 3 h du matin pour prier. À la lueur feutrée d'une lampe incandescente, il arpenta lentement la chambre de long en large. Soudainement, il se mit à frissonner. Levant les yeux, il fut surpris de voir un sinistre individu à la peau noire se tenant debout devant lui. Il n'était pas noir comme un Africain ; sa peau était plutôt gris charbon et plissée comme du fer forgé. L'homme bondit sur Bill et lui empoigna le cou de ses grandes mains semblables à des griffes. Bill se débattit pour échapper à sa poigne de fer, mais il n'y arrivait pas. Ainsi étranglé, il sentait sa vie s'écouler lentement. Puis il réalisa qu'il tenait un couteau dans la main droite. En désespoir de cause, il enfonça la lame dans l'abdomen de l'homme noir, mais la lame était trop courte et ne parvenait pas à percer cette peau métallique. À la dernière des dernières minutes, lorsqu'il lui semblait ne pouvoir survivre que quelques secondes de plus, une lumière vive passa comme un éclair à travers la pièce faisant reculer l'homme noir. Bien que Bill ne sut jamais comment le Seigneur Jésus avait fait pour le sortir de cette impasse, force est d'admettre qu’Il était intervenu en sa faveur et qu’Il l’avait sauvé.

Le cœur encore tambour battant sous l'effet de l'adrénaline, Bill s'assit sur le bord du lit, et considéra longuement la vision. Il croyait bien que l'homme noir à la peau hideuse et métallique représentait la poursuite judiciaire du fisc américain. Le gouvernement fédéral disait qu’il devait payer des impôts sur toutes les contributions perçues lors de ses campagnes même si celles-ci n’étaient utilisées que pour défrayer les coûts inhérents aux campagnes et qu’aucuns fonds n’étaient versés à son compte personnel. Bien qu’il n’avait rien fait de malhonnête ou d’illégal, les enquêteurs gouvernementaux essayaient toujours de prouver qu’il en avait commis. Cette affaire s’éternisait depuis bientôt cinq ans et spirituellement parlant, elle brimait son ministère. À présent, il savait que le Seigneur le libérerait de cette poigne de fer gouvernementale.

Tandis que l'été se muait graduellement en automne, septembre ne semblait pas vouloir se départir des chaleurs du mois d'août. Lors d'une de ces nuits chaudes et humides, Bill se tournait et se retournait dans son lit pendant des heures, incapable de dormir. Vers 3 h du matin, en ce mardi 6 septembre 1960, il sortit du lit pour aller se chercher un verre d'eau. Puis il se mit à arpenter lentement la salle de séjour, priant, les yeux fixés sur le plancher pendant qu'il faisait les cent pas. Comme cela lui était si souvent arrivé auparavant, il sentit une présence surnaturelle entrer dans la pièce avant même qu'il ne la voie. Un frisson lui parcourut le dos. Cette fois-ci, lorsqu'il leva les yeux, il vit un Homme resplendissant, semblable à une éclatante lumière blanche. Ce n'était pas l'ange du Seigneur qui avait coutume de le visiter pendant qu'il priait. Bill ne savait pas de Qui il s'agissait, mais Sa présence le terrifiait tout autant que celle de l'homme noir qui l'avait visité deux semaines auparavant... mais d'une autre manière. Dans la présence de cet Homme-ci, Bill ne se sentait pas menacé. La pièce avait tremblé à la voix de cette Présence Divine. Bill était tellement abasourdi qu'il n'arrivait pas à bien saisir les mots qu'Il avait prononcés. Soit que l'Homme avait dit : «Encore sept jours, et tu te tiendras comme Moïse s'était tenu «ou encore avait-il dit : «Tu seras tel que Moïse était», enfin, quelque chose concernant Moïse.

Le dimanche suivant, le 11 septembre 1960, Bill prêcha un sermon intitulé : «Je serai avec toi comme J'ai été avec Moïse. «Il voulait prêcher ce sermon depuis 1952 déjà, depuis la fois où la main désincarnée était descendue dans sa chambre, avait ouvert les pages de sa Bible au chapitre premier du livre de Josué et lui avait montré du doigt les versets 2 à 9. Au fil des ans, Bill avait relu ces versets fréquemment, croyant qu'ils devaient certainement receler une signification spéciale pour son ministère. Ce dimanche était cependant la première fois qu'il les utilisait en tant que texte d'un sermon. Il lut : «Moïse mon serviteur est mort. Maintenant, lève-toi, passe le Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël... Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras, comme j'ai été avec Moïse, je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j'ai juré de leur donner.»

«Josué savait qu'il s'agissait d'une grande commission, leur dit-il, mais c'est avec assurance qu'il pouvait être audacieux, voire téméraire, tant et aussi longtemps qu'il se dirigeait dans la bonne direction. De même, l'église du Dieu Vivant peut être audacieuse et téméraire dans sa foi, si elle se dirige, elle aussi, dans la bonne direction. Dieu a dit : “Comme J'ai été avec Moïse, Je serai avec toi. Je ne te délaisserai point, Je ne t'abandonnerai point.” Il n'a pas abandonné ni Moïse ni Josué. Il ne nous abandonnera pas non plus. Il sera avec nous.»

Bill enseigna que Josué avait même eu plus à faire que Moïse. Josué avait dû conquérir la terre promise progressivement, étape par étape, tout en la partageant équitablement entre les gens de son peuple. Lorsque Moïse avait conduit les Israélites hors d'Égypte, il était le type de Jésus-Christ libérant Ses enfants de la servitude du péché. Lorsque Josué avait conduit les Israélites dans la Terre Promise, de l'autre côté du Jourdain, il était le type du Saint-Esprit conduisant les chrétiens vers une vie remplie de l'Esprit, là où ils peuvent vivre victorieusement malgré tous les efforts déployés par Satan pour les vaincre. La Terre promise où Josué entra n'était pas un type du paradis, ni même un type du règne de Christ lors du millénium ; cela ne se pouvait pas, puisque les Israélites devaient se battre pour chaque pouce (cm) de terrain. La conquête de la Terre Promise était bien plus un type du chrétien devant lutter pour hériter de toutes et de chacune des promesses de Dieu, depuis le baptême du Saint-Esprit, jusqu'à l'enlèvement de l'Épouse de Jésus-Christ.

Bill fit remarquer que même si Moïse avait commis des erreurs, Dieu avait continué à l'utiliser puisqu'il avait été ordonné pour cette tâche. Puis, Bill admit sa propre erreur en expliquant à son assemblée comment le Seigneur lui avait révélé qu'il avait trop insisté sur le signe [le panneau indicateur] au détriment de la destination en tant que telle. Dieu lui avait assigné trois commissions spécifiques au cours de ses années consacrées à l'évangélisation. La première avait été d'apporter un don de guérison aux peuples de la terre. Sa deuxième avait été de faire l'œuvre d'un évangéliste, en mettant l'accent sur la saine doctrine. Sa troisième commission serait de faire connaître l'héritage spirituel qui revenait à l'église, ajout qui ne venait en rien modifier les deux autres commissions. Sans trop savoir comment il avait fait son compte, il s'était légèrement éloigné de la commission originelle par laquelle il devait prier pour les malades... simplement prier pour eux. Bill dit : «Dieu ne peut jamais S'éloigner de Sa commission. En effet, cela fait maintenant quatorze années consécutives que j'apporte des discernements à travers le monde entier. J'ai dû recevoir des dizaines de milliers de visions, peut-être même un million, et je vous demande ceci : avez-vous déjà vu une seule fois où un discernement n'ait pas fonctionné? Non, monsieur. Alors, si le panneau indicateur n'a même pas été capable d'échouer, à plus forte raison, la véritable commission ne le pourra pas non plus. Le signe n'est qu'accessoire. Si le panneau de signalisation (qui ne fait qu'indiquer la direction à prendre pour se rendre à bon port) ne faillit jamais à la tâche de vous indiquer que la ville se trouve bel et bien par-là, comment ne pourriez-vous pas être certains que la ville est vraiment là, si vous y mettez les pieds vous-mêmes? La voilà la commission!»

«Mon ministère est en train de changer. En fait, les changements ont déjà commencé à se faire sentir. J'utiliserai encore le discernement lorsque je sentirai que Dieu me conduit à en faire usage, mais de plus en plus, je ne ferai qu'imposer les mains aux malades et je prierai. Je désire respecter la commission qui m'a été donnée. J'ai longtemps patienté pour ce jour, mais là je crois que nous sommes prêts à prendre possession de la Terre Promise.»

«Croyez-le et vivez! Croyez-le, et que votre santé soit rétablie! Je ne peux pas forcer quiconque à le croire. Vous devrez y croire vous-mêmes. Je vous ai dit la vérité. Dieu a authentifié que c'était la vérité : par Sa Parole, par Son Ange, par Ses signes et Ses miracles au cours de ces 14 longues années. S'ils ne le croient pas maintenant, ils ne le croiront jamais. Mais je suis las de rester sur cette montagne. Je veux traverser le Jourdain. Je veux entrer dans la totalité des promesses de Dieu.»

UN PEU PLUS TARD À L'AUTOMNE, William Branham et Banks Wood se rendirent à Elkhorn City, au Kentucky. Charlie Cox les avait invités à passer quelques jours chez lui. Bill voulait prendre un peu de temps pour chasser l'écureuil avant la fin de la saison de chasse de 1960. Un matin, Banks le déposa près d'un petit boisé à environ quatre milles [6,5 km] de la demeure de Charlie. Comme Banks repartait en voiture, Bill entendit un chien japper au loin, à l'autre extrémité du bois. Le jappement fort et discordant s'éloigna graduellement, devenant de plus en plus faible au fur et à mesure que les minutes passaient.

«Si quelqu'un est passé ici avec un chien, pensa-t-il, il ne me sert à rien d'essayer de chasser pour quelque temps. Les écureuils seront blottis dans leurs cachettes. Je vais juste m'asseoir ici un petit moment et attendre qu'ils s'activent de nouveau»

Il sortit sa Bible de sa gibecière, s'assit dans l'herbe sèche et s'adossa à un poteau de clôture. Avant même qu'il n'ait eu le temps d'ouvrir sa Bible, une Voix se fit entendre, disant : «Lève-toi et rends-toi à l'endroit que tu appelles le creux du sportif. C'est là que Je te parlerai.»

Obéissant à la Voix, il se leva et marcha vers le creux du sportif qui se trouvait à environ un mille [1,5 km] plus loin. Vous n'auriez pas pu trouver le creux du sportif sur aucune carte topographique. C'est Bill qui l'avait ainsi surnommé. Un jour, alors qu'il était à la chasse à cet endroit, il avait vu 16 écureuils dans un seul et même arbre. Il avait tué le quota réglementaire qui lui revenait et il avait laissé les autres indemnes, ce qui était la chose franc-jeu et «sportive «à faire. De là, le nom qu'il lui avait donné.

Mais il n'y avait pas d'écureuils dans le creux du sportif ce jour-là. Bill s'assit sous un chêne, s'attendant à ce que le Seigneur lui adresse la parole immédiatement. Les minutes passèrent, mais il n'entendait que le sifflement du vent à travers les branches dénudées ou encore le bruissement des feuilles mortes que le vent faisait tourbillonner au ras du sol. Le froid lui pinçait les oreilles. Il s'allongea de tout son long sur un tapis de feuilles, face contre terre, et pria. Au bout d'une demi-heure, il s'assit de nouveau et s'adossa au chêne. Un silence mystérieux régnait, comme si la forêt abritait un secret. Il pouvait ressentir la présence du Saint-Esprit qui se rapprochait graduellement en résonance avec la nature, comme un écho lointain qui répétait une équation parfaite :


Deux fois deux font quatre ;

(puis en s'approchant)

Deux fois deux font quatre ;

(puis en se rapprochant encore)

Deux fois deux font quatre ;

Deux... fois... deux... font... quatre ;

Deux fois deux font quatre!

Soudainement, Bill entendit encore cette voix aussi clairement qu'il pouvait entendre le bruissement des feuilles dans le vent. C'était une voix grave dont la tonalité et l’inflexion étaient parfaites. Et elle disait : «Lis le chapitre quatre de Malachie.»

Bill ouvrit sa Bible au quatrième chapitre de Malachie, appuyant légèrement son pouce sur la page pour la retenir et l'empêcher d'être emportée par le vent frisquet de l’automne. C'était un chapitre très court, ne contenant que six versets. Il lut le cinquième et le sixième verset à voix haute : «Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit.»

«Oui, dit-il songeur, je crois cela. Mais que signifient ces deux expressions : “ramener le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères?”»

Il tourna alors dans Luc 1:17 et lut la prophétie de l'ange concernant Jean-Baptiste : «Il (Jean) marchera devant Dieu (Jésus) avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et... et... (il sentait l'excitation le gagner) les rebelles à la sagesse des justes... Elle était là, sa réponse! Telles des fleurs déployant leurs pétales pour révéler leur splendeur, ces versets s'ouvraient maintenant pour révéler la vérité. Jean-Baptiste avait effectivement ramené les cœurs des pères à leurs enfants en dirigeant l'attention des Juifs au-delà de la foi de leurs pères, vers une nouvelle foi libératrice en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Mais dans Luc 1:17, lorsque l'ange citait Malachie 4:6, il s'était arrêté à mi-verset. L'ange n'avait pas terminé le verset parce que la suite de Malachie 4:6 ne s'appliquait pas au ministère de Jean. Il était en réserve pour le futur Élie, celui qui ramènerait les cœurs des enfants vers les cœurs de leurs pères. En d'autres mots, cet Élie de l'arrière-saison tournerait l'attention des chrétiens des derniers jours vers la foi que les pères apostoliques avaient établie dans l'Église du Nouveau Testament.

Cela expliquerait pourquoi, lorsque les pharisiens avaient demandé à Jean s'il était Élie, Jean leur avait répondu que non.4 Jean voulait leur indiquer qu'il n'était pas l’Élie de Malachie 4:6b. Non, il n'était pas l’Élie qui devait être le précurseur de la seconde venue de Christ. Cet Élie-là viendrait juste avant le grand et redoutable jour du Seigneur, après quoi la terre brûlerait comme un four.

Jésus aussi avait parlé de ces deux venues distinctes d'Élie. «Les disciples lui posèrent cette question : pourquoi donc les scribes et les pharisiens disent-ils qu'Élie doit venir premièrement? Il répondit : il est vrai qu'Élie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même, le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'Il leur parlait de Jean-Baptiste.5 «Au moment où Jésus leur avait dit ces choses, Jean était déjà mort. Alors, lorsque Jésus disait : «Élie doit venir premièrement et rétablir toutes choses.», Il se référait à un événement futur. Qui plus est, Jean n'avait pas rétabli quoi que ce soit. Il était un messager, annonçant la venue du Messie. Ce futur Élie, lui, aurait un ministère de restauration tout juste avant la seconde venue de Christ.

Puis, pour une dernière fois ce jour-là, il entendit la Voix caractéristique faire écho dans le creux. Elle disait : «Lis dans l'Apocalypse, chapitres un, deux et trois.»

Tournant dans le dernier livre de la Bible, Bill commença à lire tel que la Voix le lui avait ordonné. Versets après versets, de nouvelles révélations semblaient lui sauter aux yeux, comme si le soleil s’était suffisamment élevé pour dissiper la brume matinale... Il pouvait maintenant saisir le sens de chaque verset très clairement.

De retour à Jeffersonville, il programma une semaine de réunions spéciales pour le début du mois de décembre afin de partager ce que le Seigneur lui avait révélé. Entre-temps, il consolida ses connaissances d'histoire en révisant les écrits de Josèphe et de Broadbent, ainsi que Les deux Babylones de Hislop, Le livre des martyrs de Fox, L'histoire de l'Église de Hazeltine, Comment cela est-il arrivé? Et beaucoup d'autres encore sur l'histoire du christianisme, tels que Les pères anténicéens, Les pères nicéens et Les pères post-nicéens, ainsi que le traité catholique, Exposé de notre foi.

Dimanche matin, le 4 décembre 1960, Bill amorça cette série de réunions au Branham Tabernacle en prêchant sur l'Apocalypse, chapitre premier. Il développa soigneusement le contexte ainsi que la raison d'être de la vision de Jean. Le reste de la semaine, il prêcha sur les chapitres 2 et 3, en expliquant un nouvel âge de l'église chaque soir.

Bill enseigna que c'était Jésus-Christ le véritable auteur du livre de l'Apocalypse ; Jean n'avait que transcrit ce qu'il avait vu lors d'une série de visions reçues pendant les années 95 et 96 de notre ère. Durant ces années-là, Jean était prisonnier à Patmos, une petite île dans la mer Égée près de la frontière entre la Grèce et la Turquie actuelles. Jean avait dit : «Je fus saisi par l'Esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette.»6 Bill expliqua que, dans ce contexte-là, le jour du Seigneur ne se référait pas au septième jour de la semaine. Plutôt, le jour du Seigneur évoquait ce moment dans l'histoire de l'humanité où Jésus-Christ vient régner physiquement sur ce monde, accomplissant ainsi Apocalypse 11:15 : «Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles.»

Dans sa première vision, Jean, qui était un disciple de Jésus, avait vu Jésus-Christ comme il ne L'avait jamais vu auparavant. Jean avait vu Jésus marchant au milieu de sept lampes, tenant sept étoiles dans Sa main droite. Ses cheveux blancs et Son visage étincelaient de pureté, mais Sa langue ressemblait à une épée et Ses yeux étaient comme des flammes de feu. En Le voyant, Jean était tombé comme mort à Ses pieds.

Le dimanche soir, Bill leur dit : «Ce matin, nous avons parlé de la révélation [en anglais, le livre de l'Apocalypse s’appelle “La Révélation”] de Jésus-Christ. Dieu nous a ainsi révélé que c'était Jésus-Christ qui était la Divinité suprême, le grand “Je Suis”, en toute circonstance et à jamais. Nous constatons ceci dès le premier chapitre de La Révélation (l’Apocalypse). De quelle révélation s'agit-il? De Jésus-Christ. Et que révèle-t-Il de Lui-même en premier? Il nous révèle qu'Il est le Dieu du Ciel —pas une trinité, mais bien un seul Dieu. Il le dit quatre fois dans le premier chapitre afin d'écarter toute possibilité d'erreur. En premier lieu, vous devez savoir que Jésus n'est pas simplement un prophète. Il n'est pas un dieu amateur ni un dieu secondaire. Il est Dieu! La révélation nous ayant été dévoilée, nous continuerons à l'appliquer ce soir tandis que nous étudierons les sept facettes de Sa personnalité. Puisse Dieu nous aider pendant que nous prêchons ces choses. Je l'ai étudié du point de vue historique avec ma compréhension personnelle, mais attendez un peu que je me tienne derrière cette chaire pour recevoir l'inspiration!»

«La plus grande de toutes les révélations c'est que notre Seigneur Jésus-Christ est le Dieu Suprême. Vous ne gagnerez jamais la première manche si vous ne croyez pas cela. Pierre a dit : “Repentez-vous, reconnaissez la Divinité, et soyez baptisés au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et vous serez prêts à entrer dans l'Esprit.”7 Vous devez d'abord et avant tout être au courant de la Divinité de Christ. Jésus a dit : “Je suis l'Alpha et l'Oméga. Je suis de A à Z. Il n'y en a pas d'autres que Moi. J'étais dès le début et Je serai à la fin. Je suis Celui qui était, qui est et qui vient — le Tout-Puissant.”8 Mais pensez-y donc! C'est ce que la trompette disait. Prends garde, Jean! Tu es entré dans l'Esprit. Quelque chose va sûrement t'être révélée. Et de quoi s'agissait-il? La toute première révélation était que : “Je suis l'Alpha et l'Oméga.” (Ô pécheur, courbe l'échine, repends-toi maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.) Tout d'abord, Il a révélé à Jean l'identité de Celui qui s'approchait. S'agissait-il du Roi Jésus? Du Roi Dieu? Du Roi Saint-Esprit? Il a dit : “Je suis le premier et le dernier. Je suis de A à Z. Je suis tout en tout. Je suis Celui qui est Immortel, Je suis l'Éternel!” Un peu plus tard, nous L'étudierons en tenant compte des sept facettes de Sa personnalité. Vous verrez bien qui Il est à ce moment-là.»

«Une fois qu'Il eut révélé Sa Divinité suprême à Jean, Il lui apprit que les sept lampes étaient les sept églises, et que les sept étoiles qu'Il tenait dans Sa main étaient les sept anges de ces églises en question. Puis, Il lui dicta une lettre pour chaque église. Elles faisaient partie des églises des Gentils de l'Asie Mineure.9 Les conditions qui prédominaient, à ce moment-là, dans chacune de ces églises, correspondaient aux sept périodes distinctes que le christianisme devait franchir avant la fin des temps. Par conséquent, ces lettres prophétisaient que l'église païenne traverserait sept âges. Jésus s'adressa aux disciples de chaque âge, leur promulguant encouragement ou réprimande selon le cas. Il s'était également adressé aux gens de la fausse église de chaque âge, c'est-à-dire à ceux qui professaient être chrétiens, sans l'être pour autant.»

Jésus avait commencé Sa dictée en disant : «Écris à l'ange de l'Église d'Éphèse... «Ce qui voulait dire qu'un ange était attribué à chaque âge de l'église. Le mot ange veut dire messager. Il ne s'agissait pas d'anges célestes. Jean n'avait pas besoin d'écrire une lettre à un ange céleste. Non, ces anges étaient des hommes, un messager pour chaque âge. Bill dressa un tableau des âges de l'église et de leurs messagers dans l'ordre historique qui leur revenait :

1. Apoc. 2:1-7

Éphèse

53-170 apr. J.-C.

Paul

2. Apoc. 2:8-11

Smyrne

170-312 apr. J.-C.

Irénée

3. Apoc. 2:12-17

Pergame

312-606 apr. J.-C.

Martin

4. Apoc. 2:18-29

Thyatire

606-1520 apr. J.-C.

Colomba

5. Apoc. 3:1-6

Sardes

1520-1750 apr. J.-C.

Luther

6. Apoc. 3:7-13

Philadelphie

1750-1906 apr. J.-C.

Wesley

7. Apoc. 3:14-22

Laodicée

1906-??? apr. J.-C.

«Élie»




Le messager pour le premier âge de l'église était Paul. Tout de suite après sa conversion au christianisme, le Seigneur avait dit de Paul que : «... cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom, devant les nations...»10 Au début, Paul ne prêchait qu'aux Juifs. Puis, lorsqu'ils rejetèrent son message, il leur dit : «C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur : je t'ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu'aux extrémités de la terre.»11 Paul avait établi des églises des Nations à travers toute l'Asie Mineure. Et à travers ses lettres, il précisait ce qu'était la foi chrétienne. Dans sa lettre aux Romains, il avait dit : «Je vous le dis à vous, païens : en tant qu'apôtre des païens, je glorifie mon ministère...»12

Le premier âge avait commencé autour de l'an 53 de notre ère, lorsque Paul avait établi l'église d'Éphèse en enseignant les fondements de la doctrine chrétienne à dix convertis, commençant par le baptême au nom de Jésus-Christ et le baptême du Saint-Esprit.13 Le nom «Éphèse «signifie «se relâcher et se laisser aller à la dérive». Initialement, le premier âge de l'église s'attachait fidèlement à l'évangile que Paul avait reçu de Jésus-Christ par révélation, ultérieurement cependant, les chrétiens s'en étaient écartés s'attachant de préférence aux enseignants qui prêchaient un autre évangile.14C'est pourquoi Jésus avait dit au premier âge de l'Église : «Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.»15 Il faisait cependant également l'éloge de certaines de leurs qualités : «Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.»16

Le terme nicolaïtes est un mot composé à partir de deux mots grecs nikao, signifiant conquérir ou renverser, et laos qui veut dire les laïcs, c’est-à-dire les chrétiens ordinaires, ceux qui n’occupent aucun poste officiel en tant que ministres. Les Nicolaïtes subjuguaient graduellement les laïques en remplaçant la conduite du Saint-Esprit par la gouverne des hommes. Comment de tels changements avaient-ils réussi à s'introduire dans une église qui avait pourtant été fondée par Dieu Lui-même? Pour répondre à cette question, Bill se servit du livre de la Genèse pour montrer que, dès le début, les faits et gestes de Dieu généraient toujours deux sortes de frères, ayant chacun des intentions personnelles bien différentes — comme Caïn et Abel, Ésaü et Jacob, Ismaël et Isaac. Dans chaque cas, un des deux frères était une véritable semence de Dieu, tandis que l'autre ne l'était pas ; pourtant, les deux prétendaient aimer Dieu. Pour sa part, le ministère de Jésus produisit autant Simon Pierre que Judas Iscariote. De même, le premier âge de l'église donna le jour à toute une foule d'assemblées de frères aux intentions très diversifiées, souvent secrètes et non déclarées.

Que vous les appeliez «croyants et soi-disant croyants», ou «chrétiens spirituels et chrétiens charnels», ou «vraie et fausse vigne», ou «le blé et l'ivraie», ou encore «les vierges sages et les vierges folles», cela revient toujours à dire que pendant qu'un frère est né de nouveau par une expérience spirituelle, l'autre se convainc de la chose par le fruit de ses pensées. Au lieu d'avoir une expérience spirituelle, certains deviennent chrétiens pour des raisons intellectuelles, ou pour des motifs politiques. Et certains d'entre eux établissent des hiérarchies administratives pour dominer leurs frères. Satan a utilisé de tels chrétiens charnels et leurs systèmes politiques pour s'insinuer dans l'église.

En étudiant pieusement l'histoire, Bill réussit à identifier les messagers des six premiers âges de l'église, Paul lui servant de référence biblique. Puisque Paul était le messager du premier âge de l'église, un homme dont le ministère s'apparenterait étroitement à l’évangile de Paul, devait forcément être l'ange pour l'âge de l'église de son temps. Selon cette norme, Irénée, évêque de Lyon, était manifestement le messager du second âge de l'église. Irénée était un érudit paulinien. Son livre intitulé Contre les Hérésies, avait influencé plusieurs chrétiens de son époque à rester fidèles aux enseignements de Paul, plutôt que de s'égarer en suivant des enseignements contraires.

Pendant l'âge de Smyrne (de 170 à 312 de notre ère.) Satan utilisa deux tactiques pour attaquer l'église de Smyrne — la persécution à l'externe et la déception à l'interne. La déception était assurément l'arme la plus puissante entre toutes. Malgré les efforts d'Irénée et beaucoup d'autres, la fausse vigne s'était développée à un tel point qu'elle avait réussi à se doter d'un véritable champion, l'empereur Constantin, qui n'adhérait au christianisme que par ambition politique et qui en avait fait la religion d'État.

Ce qui n'avait commencé que par des œuvres nicolaïtes dans le premier âge de l'église, était devenu une doctrine bien structurée lors du troisième âge, l'âge de Pergame.17 À présent, l'église d'état était organisée en une hiérarchie cléricale : un pape, des cardinaux, des évêques et des prêtres. Constantin appela cette religion d'état «l'Église catholique», ce qui veut dire «l'église universelle». À compter du concile de Nicée en 325, la doctrine de l'église était légiférée de la tête aux pieds et, en utilisant toute la puissance politique de l'état, elle avait force de loi. Le pire était que Constantin avait réussi à influencer l'église à combiner christianisme et paganisme afin de mettre sur pied une religion qui plairait à tous les sujets de son empire. En réalité, le catholicisme n'est qu'une forme païenne de christianisme. Martin de Tours, qui était le messager pour l'âge de Pergame, avait vaillamment résisté à cette forme d'hybridation de l'église. Comme l'Église catholique contrôlait les centres d'enseignement, la vraie vigne avait de plus en plus de difficultés à préserver les enseignements apostoliques. Tous les décors étaient mis en place pour l'entrée en scène du ténébreux Moyen Âge.

L'âge de l'église de Thyatire commença autour de l'an 606 et dura plus de 900 ans. Les historiens font bien de décrire ce Moyen Âge comme étant une époque ténébreuse. En effet, la lumière de la Parole de Dieu allait tellement en déclinant, qu'elle s'était presque totalement éclipsée. L'Église catholique romaine s'était développée en une organisation étroitement unie, tricotée serrée comme on dit, et dominait l'Europe en empêchant les masses d'avoir accès à la Parole de Dieu utilisant les dogmes, les superstitions et la peur pour gouverner le peuple. Pourtant, même cette grande obscurité trouvait sa place dans le plan d'ensemble de Dieu. Jésus avait dit : «... si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruits.»18 La semence de la Parole de Dieu qui avait été semée dans le premier âge de l'église était maintenant morte et s'était corrompue, mais de cette semence originelle une église clandestine avait germé et avait développé des racines. Le messager pour ce quatrième âge de l'église, Colomba d'Écosse, avait prouvé que même si elle était enveloppée de ces épaisses ténèbres, la véritable Église, la véritable semence de Dieu, pouvait et avait réussi à persévérer et à vaincre contre toute attente.

Finalement, de ce grain de vérité enfoui sous terre, jaillit une belle jeune pousse verte. L'âge de Sardes commença autour de l'an 1517 lorsque son messager, un jeune prêtre dénommé Martin Luther, mit ses revendications contre l'Église catholique romaine par écrit et les afficha sur la porte de l'église de la Toussaint de Wittenberg, en Allemagne. Les débats publics qui en découlèrent ébranlèrent toute la chrétienté. Pendant des siècles, l'Église catholique avait enseigné que les gens gagnaient leur salut en faisant certaines œuvres. Luther protesta. Il lisait dans les lettres de l'apôtre Paul : «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.»19 Luther se rangeait du côté de Paul : le salut venait seulement par la foi en Jésus-Christ.20 Malheureusement, les partisans de Luther firent la même erreur qui avait condamné l'Église catholique, à savoir : s'organiser en un système de direction qui excluait le Saint-Esprit. À cause de cela, Jésus avait dit à l'âge de Sardes : «Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.»21 Finalement, l'âge de l'Église luthérienne devint tout aussi spirituellement mort que l'Église catholique romaine, étranglé par les motifs politiques des hommes qui étaient à sa tête.

L'âge de l'Église de Philadelphie débuta autour de 1750. Son messager était John Wesley, un ministre de l'Église d'Angleterre. En 1738, Wesley écoutait la lecture de la préface de Martin Luther à la lettre de Paul aux Romains. Paul et Luther inspirèrent Wesley d'adopter une «foi qui sauve «en Jésus-Christ. Grâce aux programmes missionnaires, Wesley passa le reste de sa vie à transmettre cette «foi qui sauve «à des milliers de personnes en Angleterre et ailleurs. C'est pour cela que Jésus avait dit à l'âge de Philadelphie : «Je connais tes œuvres. Voici... j'ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer.»22 Toutefois, Wesley avait ajouté une dimension supplémentaire au message de Luther : la sanctification. En effet, Wesley prêchait qu'après avoir reçu le salut par la foi en Jésus et de L'avoir vraiment accepté comme Sauveur personnel, l'individu se devait de vivre une vie pieuse, sanctifiée.23 À cause de l'approche systématique et méthodique de Wesley concernant la sainteté, ses partisans se nommaient les méthodistes. En fin de compte, ils formèrent eux aussi une dénomination en adoptant une variante du système de gestion de l'Église catholique. L'Église méthodiste permit alors que le leadership des hommes puisse restreindre, voire supplanter la véritable conduite de l'Esprit de Dieu.

L'âge de l'Église de Laodicée commença en 1906, lorsque Dieu restaura les dons du Saint-Esprit à un groupe de gens qui se réunissait à la Mission californienne de la rue Azusa, à Los Angeles.24 En commençant par ce petit groupe de chrétiens, les dons de l'Esprit se répandirent rapidement d'une église à une autre, provoquant le réveil mondial qui donna naissance au mouvement pentecôtiste actuel. Hélas, ce qui avait commencé de façon si prometteuse finit par suivre l'exemple des âges précédents : ils formèrent une dénomination en érigeant des clôtures doctrinales. En consolidant les pieux de ces clôtures doctrinales avec du ciment, ils en avaient en quelque sorte barricadée tous les accès. Conséquemment, le Saint-Esprit ne pouvait plus les conduire à un niveau plus élevé. Jésus réprimanda l'âge de l'Église de Laodicée en disant : «Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. ... tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et... tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.»25 Pour ce qui est du septième âge de l'Église, il est si hermétiquement organisé que Jésus se décrit comme étant à l'extérieur, incapable d'entrer à l'intérieur. «Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.»26

Laodicée est le dernier âge de l'église avant le retour de Jésus-Christ sur la terre, pour le jugement. Dieu nous a dit dans Malachie : «Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur... des enfants à leurs pères... «Le messager du septième âge de l'église sera donc investi de l'esprit d'Élie, tout comme Jean-Baptiste l'avait été.

Bill enseigna : «Lorsque ce grand Élie viendra à la fin de cet âge, il prendra le message de la Pentecôte pour tourner le cœur des enfants à la foi de leurs pères. «Il réprimandera les chrétiens de Laodicée de ne pas avoir gardé la foi du début.»

«Je me suis souvent demandé : «alors, cet homme, allait-il n'être qu'un simple prédicateur? «Élie ne faisait que des miracles, aucun sermon. Mais lorsque son esprit fut sur Jean, l'Esprit ne faisait que des sermons et aucun miracle. Pourquoi donc? Jésus devait le suivre et c'était Lui qui ferait tous les miracles. Malachie avait dit : «Mais, pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes. «Jean n'avait pas besoin de faire des miracles, il ne faisait qu'annoncer la venue de Christ.»

Par déduction, Bill en concluait que non seulement cet Élie du temps de la fin allait-il prêcher, mais qu'il ferait également des miracles. Bill continua à étoffer son Élie.

«Tout comme Jean, cet Élie du temps de la fin sera incompris. Il sera tellement grand et puissant devant Dieu que certains le prendront pour le Messie.27 Et quelle sera la nature de cet Élie? Tout d'abord, il sera un puissant prophète qui se tiendra fidèlement avec la Parole de Dieu, tout comme Élie et Jean qui étaient tous deux restés fidèles à la Parole. Accomplissant signes et miracles, il tournera les cœurs des enfants à la foi de leurs pères de la Pentecôte. Il détestera les femmes aux mœurs relâchées, comme Élie détestait Jézabel et Jean, Hérodias. Tous deux, en tant que prophètes investis du même Esprit, détestaient les religions organisées, telles ces dénominations chrétiennes que nous avons aujourd'hui. Quelque Chose dans leur Esprit s'écriait contre ces choses.»

«Pareillement à Élie et à Jean-Baptiste, ce prophète du temps de la fin ne sera pas un érudit et il préférera les régions sauvages. Élie le Tishbite n’était pas un érudit, ni Jean-Baptiste.»28

«Ce prophète sera également d'humeurs changeantes. Élie et Jean connurent tous deux des périodes de sautes d'humeur. Élie avait connu une période de découragement après avoir fui devant Jézabel. De son côté, Jean s'était senti découragé lorsqu'il fut incarcéré dans la prison d'Hérode.»29

«Le premier Élie était venu sur la scène au moment où Israël était prêt à être délivré des mains du paganisme. Jean était également venu à un moment de délivrance. Jean avait dit : “Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'Épouse, c'est l'Époux ; mais l'ami de l'Époux qui se tient là et qui L'entend éprouve une grande joie à cause de la voix de l'Époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse et que je décroisse., 30 Jean avait prêché, et s'était fait connaître juste avant la venue du Seigneur, exactement au moment de la manifestation du Seigneur.»

Tout au long de la semaine, Bill utilisa un tableau noir et de la craie blanche pour illustrer la quantité de lumière (la vérité spirituelle) qui était disponible pendant chaque âge de l'église. Dessinant sept cercles et les disposant à l'horizontale sur le tableau noir, il tira ensuite une diagonale à travers chaque cercle et remplit les portions supérieures des cercles ainsi divisés avec sa craie blanche pour illustrer la lumière disponible à chaque âge. Le premier cercle, qui représentait le premier âge de l'église, était rempli aux trois quarts de lumière et n'avait qu'un quart d'obscurité. Pour sa part, le deuxième cercle était à moitié rempli de lumière et à moitié rempli d'obscurité. Le troisième cercle contenait seulement un quart de lumière et trois quarts d'obscurité. Rendu au quatrième âge de l'église, le cercle était presque entièrement obscurci, n'ayant qu'un petit trait de craie blanche dans sa portion supérieure. Il y avait à peine plus de lumière dans le cinquième âge et juste un tout petit peu plus dans le sixième, mais au septième âge, la lumière avait tellement diminué que le cercle était totalement ombragé.

Le dimanche matin 8 janvier 1961, Bill prêcha son troisième sermon tiré du quatrième chapitre de l'Apocalypse, un sermon intitulé : «Le Trône de miséricorde et de jugement». Au moment où il terminait son message et s'apprêtait à prier, la Colonne de Feu apparut dans les airs, à l'arrière de la salle, se contractant ensuite en une boule de Lumière, tel un soleil miniaturisé. Comme Bill se tenait face à son auditoire, il fut le premier à l'apercevoir. Environ 350 personnes étaient assises dans les bancs. Elles se mirent alors à bouger nerveusement et à murmurer anxieusement, sentant la présence de Quelque Chose de surnaturel. Puis certains virent une lumière apparaître sur le mur derrière la chaire. Gladys Dauch cria d'une voix perçante. Bill se retourna et regarda par-derrière. Bien que la lumière qui se trouvait sur le mur derrière lui n'était pas aussi vive que Celle qui se tenait à l'arrière de la salle, elle en retenait toutefois toutes les caractéristiques. Bill expliqua à ses auditeurs que la lumière qu'ils voyaient sur le mur derrière lui était la réflexion de la Lumière surnaturelle qu'il voyait à l'arrière de la salle. «Vous, vous en voyez une et moi, j'en vois deux.»

Une série de visions déferlèrent par la suite. Bill parla pendant qu'il observait les visions lui révéler des choses. Il dit : «Il y a un homme assis un peu en bordure par là-bas, sous cette ligne, fixant les regards sur cette Lumière. Cela l'a frappé. Il est de Seymour, en Indiana, et il souffre des séquelles d'un accident vasculo-cérébral. Monsieur, si vous croyez, Dieu vous guérira de ces séquelles. Amen! Croyez maintenant.»

«Madame, croyez-vous de tout votre cœur? Si le Seigneur notre Dieu, Créateur du ciel et de la terre, me permet de faire quelque chose qui vous prouvera qu'il s'agit bien de Dieu, croirez-vous alors de tout votre cœur? Vous souffrez d'une affection nerveuse reliée à la ménopause. Jésus vous guérit.»

«La dame assise à côté d'elle... vous n'êtes pas d'ici, vous non plus ; vous venez de Somerset, dans le Kentucky. Bien que je vous sois étranger, je sais que ce n'est pas vous qui avez besoin d'être rétablie — c'est votre fils. Il habite en Virginie. Il souffre d'ulcères, par ailleurs, sa santé est bonne — mais il n'est pas sauvé. Vous êtes en train de prier pour lui à l'instant même. Mme Baker, retourner chez vous à Somerset et croyez de tout votre cœur et Jésus rétablira la santé de votre fils.»

Il continua ainsi pour environ quinze minutes, entrant et sortant régulièrement des visions. Entre chaque vision, il observait les modulations et variations de la sphère de Lumière surnaturelle qui restait à l'arrière du sanctuaire. Graduellement, elle s'obscurcissait telle une éclipse du soleil. Sa réflexion, derrière lui sur le mur, subissait les mêmes transformations progressives, ressemblant à une éclipse de lune. Chaque fois que Bill sortait d'une vision, il remarquait qu'une plus grande surface du disque s'était obscurcie. Lorsqu'il sortit de la troisième vision, il vit que ce petit soleil à l'arrière de la salle était maintenant presque totalement obscurci par une ombre qui ne laissait briller qu'une minuscule fraction de sa lumière initiale. Après deux autres visions, le disque s'éclaircit un peu, mais après la vision suivante, il s'obscurcit de nouveau et s'éteignit complètement. Chacune de ses sept phases ressemblait exactement aux sept cercles représentant les sept âges de l'église que Bill avait dessinés au tableau. Bill expliqua que le soleil représentait symboliquement Christ et que la lune représentait l'église. La lune n'émane aucune lumière d'elle-même, elle ne reflète que la lumière du soleil. Pareillement, l'église ne fait que refléter la lumière de Christ.

Plusieurs membres de l'assemblée, incluant Gladys Dauch, avaient observé la progression de l'éclipse de cette lumière sur le mur derrière la chaire. Ils avaient pu en observer chacune des sept étapes, jusqu'à l'éclipse totale de la dernière étape. Bill garda toujours cet évènement dans son cœur, comme un signe venant de Dieu pour confirmer l'authenticité de son enseignement sur les sept âges de l'église.

1 William Branham a vu des centaines de milliers de visions durant sa vie et il relata que cette expérience a été différente de toutes les autres visions qu’il a vues. Voir Surnaturelle : Livre 5 au chapitre 81 pour un compte-rendu plus détaillé de cet incident.

2 2 Corinthiens 12:2-4

3 1 Corinthiens 2:9

4 Jean 1 :19-23

5 Matthieu 17:10-13

6 Apocalypse 1:10

7 Actes 2:38

8 Apocalypse 1:8

9 Le mot « gentils » veut dire « non-juifs »

10 Actes 9:15

11 Actes 13:46-47

12 Romains 11:13

13 Actes 19:1-12

14 Galates 1:6-24, 2:1-10

15 Apocalypse 2:4

16 Apocalypse 2:6

17 Apocalypse 2:15

18 Jean 12:24

19 Éphésiens 2:8-9

20 Romains 1:17 ; Galates 3:11 ; Hébreux 10:38

21 Apocalypse 3:1

22 Apocalypse 3:8

23 Jean 17:17 ; 1 Thessaloniciens 4:3-4, 5:23 ; 2 Thessaloniciens 2:13 ; Jacques 2:17-20 ; 1 Pierre 1:2

24 Actes 2:3, 19:6 ; 1 Corinthiens 12:10

25 Apocalypse 3:16-17

26 Apocalypse 3:20

27 Luc 3:15 ; Jean 1:19-20, 3:28

28 Luc 1:80

29 1 Rois 19:1-4 ; Matthieu 11:2-3, respectivement. Note : Avant que Jean ne soit accablé de doutes en prison, il avait déclaré que Jésus était l’Agneau de Dieu (Jean 1:29-36)

30 Jean 3:22-30



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