La Série Surnaturelle
La vie de William Marrion Branham
Owen Jorgensen
Sa dernière grande tentation
Chapitre 89
1963
PENDANT QUE William Branham prêchait sur les sept sceaux, son beau-frère, James Fletcher Broy, fut impliqué dans un accident. Avant de quitter Jeffersonville, Bill alla prier pour son beau-frère. Fletcher faisait vraiment pitié à voir. Il avait commencé à boire alors qu'il était adolescent, et depuis ce temps, l'alcool avait mené sa vie. Il s'était marié et avait engendré deux enfants, mais son problème d'alcoolisme avait fini par ruiner son mariage. En gros, il était devenu un bon à rien. Dernièrement, il habitait à la ferme des Wiedner, où on lui permettait de dormir dans la grange en échange de services rendus.
Après avoir prié pour son beau-frère, Bill lui dit : «Fletch, laisse-moi te donner de l'argent.»
«Non, ne fais pas ça, frère Bill, tu devines bien ce que j'en ferais.»
«Alors, laisse-moi te donner des vêtements. J'ai deux ou trois habits au presbytère. Je n'en ai pas besoin. J'aimerais te les donner.»
«Ne le fais pas, Frère Bill «Lui répondit-il en secouant pathétiquement la tête. «Je ne ferais que les apporter au prêteur sur gages, et je prendrais la liquidité pour me soûler.»
Voir Fletcher dans ce triste état, lui rappela un rêve qu'il avait fait au mois d'octobre dernier, à l'époque où il prêchait sur «La stature de l'Homme parfait». Dans ce rêve, Bill était devenu un vagabond, errant çà et là dans un désert sombre et aride. Il n’avait nulle part où aller, et nul ne se faisait du souci pour lui. Il grelotait de froid et avait eu peur de mourir de froid, quant au loin, il avait vu un feu. Il s'en approcha jusqu'à ce qu'il arrive à une décharge publique. On brûlait les ordures dans les deux tranchées parallèles au dépotoir. Des centaines de sans-abri dormaient sur une bande de terrain entre les deux tranchées fumantes.
Bill se tenait debout aux abords de cette frange d'exclus sociaux en se cherchant une place pour dormir, mais il ne trouvait aucun espace libre. Son avenir semblait sombre et sans espoir. Puis quelqu'un se leva et vint vers lui. C'était Fletcher Broy.
Fletcher dit : «Billy, je vais te dénicher une place. Tu as pris soin de nourrir mes enfants lorsqu'ils avaient faim. Maintenant, c'est à mon tour de te trouver une belle place pour te reposer au chaud.»
Bill suivit Fletcher, enjambant des douzaines de personnes, jusqu'à ce qu'il parvienne à un petit endroit, à peine plus grand que la largeur de son corps. Fletcher repartit. Bill regarda fixement le néant, vers la nuit noire et froide au-delà des brasiers fumants, et se mit à penser : «Comme c'est étrange. Il y avait une époque où le Dieu Tout-Puissant me permettait de conduire Son église. À une époque, Il me laissait prêcher Son Évangile et voir des centaines de personnes recevoir leur salut. Des hommes et des femmes venaient des quatre coins du monde pour m'entendre prêcher quelques minutes. Et maintenant, je suis devenu un bon à rien dont personne ne veut. Et j'ai tellement froid. Que devrais-je faire?»
À son réveil, il s'était demandé si ce rêve ne renfermait pas un sens caché. Aujourd'hui, assis là en train de parler à Fletcher Broy, son rêve étrange du mois d’octobre dernier lui revenait à l'esprit. Il n'arrivait toujours pas à en dégager le sens, mais, sous peu, tout deviendrait évident par le biais d'une expérience qui lui servirait de leçon...
Bill retourna en Arizona avec Gene Norman. Bill fut le seul à conduire pendant tout le trajet. Il ne parla pas beaucoup pendant le voyage, mais dès qu'ils eurent traversé la frontière de l'état de l'Arizona, il s'était mis à chanter une chanson chrétienne après une autre, jusqu'à ce qu'ils arrivent à Tucson. Il ne fit pas grand-chose pendant les deux premières semaines suivant le voyage ; il était exténué, voire légèrement déprimé. En effet, après avoir passé une semaine entière dans la présence de sept anges majestueux, revenir au train-train quotidien était bien difficile ; c'était un peu comme essayer de reprendre le boulot au retour d'un merveilleux voyage exotique — difficile à encaisser. Pendant une semaine presque enivrante, il avait eu l'impression de se tenir au sommet d'une montagne et d'assister à la révélation de Jésus-Christ Lui-même, en tant que Divinité Suprême, Celui qui a créé toutes choses pour Son bon plaisir. Christ lui avait montré qu'en fin de compte, toutes choses allaient concourir à l'accomplissement de Son grand dessein, celui d'épouser une collectivité de gens qu'Il appelait Son Épouse. Ces sept Esprits de Dieu lui avaient révélé des secrets qui avaient intrigué les saints de tous les âges depuis que la Bible était écrite. Revenir sur terre pour s'occuper de tâches quotidiennes, après une telle expérience au sommet, était semblable à devoir aller peindre la maison à la sortie d'une bonne réunion de réveil. Le contraste était marqué à ce point.
Bill pria quotidiennement, demandant à Dieu de lui montrer ce qu'il devait faire maintenant. Mais aucune réponse définitive ne lui parvenait. C'était démoralisant. En avril, il prêcha deux fois à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, une fois à Sierra Vista, en Arizona, et une fois à Phoenix, en Arizona également. Puis il partit plus au nord avec Billy Paul, pour des vacances en Colombie-Britannique. Roy Roberson, Fred Sothmann, et Banks Wood allèrent les rejoindre à la cabane de Bud Southwick ; avec Bud comme guide, ils partirent à cheval pour une semaine de pêche en montagne.
Lors du voyage de retour sur les routes canadiennes, les cinq voyageurs se suivaient à bord de leurs deux camionnettes. Puis, ils se séparèrent juste avant de franchir la frontière américaine — Roberson, Sothmann, et Wood continuèrent en direction est pour prendre le chemin le plus court vers Jeffersonville, tandis que Bill et son fils virèrent au sud vers l'Arizona. Après avoir franchi les douanes canado-américaines, ils mirent encore quatre heures pour se rendre à Helena, au Montana, où ils s'arrêtèrent pour passer la nuit. Ils se levèrent à 4 h du matin pour réchauffer le pick-up [camionnette] et quitter Helena avant l'aube. Bill prit le volant, alors Billy Paul se fit un oreiller avec son manteau, l'appuya contre la fenêtre de l'auto et s'endormit profondément.
Bill sombra de nouveau dans le même état mélancolique qui le tenaillait avant de partir en vacances. Il pria : «Dieu, pourquoi n'as-Tu pas appelé un homme compétent pour faire ce travail? Je suis désolé Seigneur, j'ai failli à la tâche. Je n'arrive pas à faire écouter les gens. «Pendant que les montagnes, les champs et les prés défilaient à côté de la voiture, il pensait : «Cela fait maintenant 30 ans que je prêche l'Évangile. Depuis les dernières 16 années, je n'ai fait que ce que le Seigneur m'a demandé de faire. J'ai tâché de vivre si près de Lui, que je n'ai fait aucun déplacement, ni prononcé aucune parole sans Son approbation. À chaque action, Jésus-Christ a prouvé qu'il était le même, aujourd'hui, que Celui qu'Il était hier. Malgré cela, la majorité des églises ne veulent rien savoir de moi. Eh bien, s'ils ne veulent pas entendre mon message, qu'ils ne s'y sentent pas obligés... je vais tout simplement quitter le champ. Je vais monter dans le nord de la Colombie-Britannique et devenir un guide professionnel aux côtés de Bud. Je vais convaincre Meda et les enfants d'aller passer des vacances là-bas, et lorsque nous serons rendus à la cabane, je leur dirai : “J'aime tellement cet endroit que nous n'avons pas besoin de chercher ailleurs... restons juste ici.” Je me laisserai pousser une barbe et je deviendrai un vrai montagnard : à la pêche au printemps et en été, à la chasse durant l'automne, et pratiquant la trappe pendant l'hiver.»
«Les gens me disent que je suis prophète. Je ne me suis jamais considéré prophète en tant que tel, mais ils persistent à l'affirmer. Eh bien, si je suis prophète, je devrais vivre dans les contrées sauvages comme Élie et Jean-Baptiste l'ont fait. Si Dieu veut que j'aille porter un message au peuple, je retournerai à la civilisation pour le leur prêcher, mais en dehors de ça, je suis aussi bien de m'en tenir à la pêche.»
L'aiguille de la jauge à essence du camion descendait graduellement au fur et à mesure que le réservoir à essence se vidait. Vers les 7 h du matin, Bill s'arrêta à une station d’essence dans un des petits hameaux de montagne. Après avoir fait le plein, il se gara devant le restaurant et réveilla son fils pour aller prendre le petit-déjeuner. Il y avait déjà une quinzaine de clients : quelques-uns étaient assis sur les tabourets au comptoir, les autres avaient pris place sur les banquettes à haut dossier, de sorte qu'on ne voyait que quelques têtes dépasser. Bill et Billy Paul prirent une banquette. Pendant que Billy Paul versait du sirop sur ses crêpes, Bill remarqua un robuste gaillard qui traversait l'autoroute pour venir au restaurant. Il passa la porte, se dirigea vers le comptoir en marchant fort du talon avec ses grandes bottes d'équitation noires, et s'assis. Selon Bill, il devait bien être dans la cinquantaine avancée. Il portait des salopettes et un blouson de jeans bleu ainsi qu'un chapeau noir qui cachait à peine son ample chevelure blanche. Une épaisse barbe blanche de plusieurs jours recouvrait son visage.
Cet étranger impressionna Bill fortement. Bill pensait : «Voici un vrai homme. Pas comme ces dadais de l'est qui s'assoient autour des piscines, flasques, paresseux et bedonnants, portant des shorts et fumant des cigares. Ce type a l'air fort et robuste, comme s'il vivait une vie d'homme selon les standards de Dieu.»
L'étranger venait à peine de commander ses crêpes lorsqu'il laissa échapper un «Arr-que-tchou! «tonitruant, sans faire la moindre excuse.
Bill donna un petit coup de coude à son fils : «Billy, ce gaillard est un homme selon mon cœur. De fait, c'est précisément comme ça que je veux être à l'avenir.»
«Voyons donc Papa, tu ne veux pas être comme ça! «lui répondit Billy Paul tout en enfonçant le dernier morceau de crêpe dans sa bouche. Les deux vieux, qui étaient assis sur la banquette d'à côté, se levèrent en chancelant et se rendirent en titubant jusqu'à la caisse pour payer la note. Paul donna un petit coup de coude à son père et lui dit : «Papa, ces deux-là ressemblent à oncle Fletcher et à toi.»
C'était vrai! Bill fut stupéfait de la ressemblance. Les deux hommes ressemblaient effectivement à Bill et à Fletcher Broy ; du moins ce à quoi ils pourraient ressembler dans une vingtaine d'années ; à la différence près que ces deux hommes-là ressemblaient à des vagabonds qui avaient passé la nuit blottis auprès d'un feu de camp. Leurs vêtements n'étaient plus que des haillons souillés. L'un d’eux déposa bruyamment deux pièces de dix centimes pour leurs deux tasses de café et leurs deux beignets. Puis ils sortirent chétivement du restaurant sur des jambes fluettes.
Perspicace, Billy Paul examina son père attentivement : «Qu'est-ce qui se passe avec toi?»
«Rien. «lui répondit Bill. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur quelque chose de précis afin d'en tirer une conclusion.
De retour à leur véhicule, Billy Paul lui demanda : «Ça te dérangerait de conduire? J'ai encore sommeil. «À peine un mille [1,5 km] plus loin, Billy Paul dormait à poings fermés. Bill roulait allègrement à cinquante-cinq milles à l'heure [environ 90 km/h] sur l'autoroute qui sillonnait les montagnes. Quelque cinquante milles [90 km] plus loin, quelqu'un lui adressa la parole — pas une voix imaginaire, mais bien une véritable voix dont les vibrations se faisaient sentir entre les quatre fenêtres de l'habitacle de son camion. Ce n'était pas la voix de Billy Paul. De toute façon, Billy Paul roupillait tout affalé contre la porte du camion, la tête blottie dans son manteau transformé en oreiller, essayant de récupérer chaque minute d'une nuit trop courte.
La voix lui dit : «Si tu mets tes projets à exécution, tu aboutiras comme les deux hommes que tu as vus au restaurant. Tu deviendras un vagabond, comme celui que tu étais dans le rêve que je t'ai donné. Ta femme te quittera. Elle ne voudra jamais vivre comme ça, là-haut dans les montagnes.»
«Seigneur, ce n'est pas que je veuille devenir un vagabond, mais je ne suis pas heureux de la façon dont ma vie se déroule en ce moment. Je voudrais qu'il en soit autrement. Si Tu m'as appelé à être prophète, pourquoi ne pourrais-je pas vivre dans les grandes régions sauvages comme l'ont fait nombre de Tes prophètes avant moi?»
«Il s'agissait des prophètes de l'Ancien Testament. Toi, tu as été appelé à un bien plus grand ministère qu'eux. Chose certaine, tu as reçu plus de dons qu'eux. Tu as été appelé à prêcher l'Évangile et à prier pour les malades dans la forme apostolique. Pourquoi attends-tu toujours que Je te pousse à faire quelque chose? Où y trouve-tu ta récompense? Comme Moïse, tu es en danger de perdre tout sentiment pour Mon peuple et d'oublier la tâche pour laquelle Je t'ai appelé.»
Bill roula encore un mille [1,5 km] en gardant le silence. Puis, il commença à neiger. Bill actionna les essuie-glaces.
«Billy? «appela-t-il. Pas de réponse. «Billy? «dit-il de nouveau en haussant le ton.
«Que me veux-tu? «lui répondit Billy Paul encore tout endormi.
«Me parlais-tu il y a quelques minutes?»
«Non. Pourquoi?»
«Quelqu'un me parlait. Je pensais que ça pouvait être toi.»
Billy Paul le regarda d'un air bizarre, puis referma les yeux. Bill roula un autre mille [1,5 km] en silence, réfléchissant au fait qu'il était venu à un cheveu d'esquiver les responsabilités de sa tâche. Jamais plus! «Seigneur, qu'est-ce que ça veut dire? «demanda-t-il.
«Retourne à ton ministère. «Lui répondit la voix «Lorsque Je t'ai appelé, tout au début, ne t’avais-je pas demandé de faire l'œuvre d'un évangéliste? Je t'ai dit : “Tel Jean-Baptiste fut envoyé pour préparer la première venue de Jésus-Christ, tu es envoyé avec un message comme précurseur de Sa seconde venue. ” Jean était plus qu'un prophète. Il était également le messager de Mon Alliance.» 1
Un trop plein de pensées étranglait son esprit. Tandis que les champs et les poteaux de clôtures passaient à vive allure à l'extérieur de l'auto, il commençait à mettre de l'ordre dans les pensées qui déferlaient à l'intérieur de son esprit et à en saisir le sens. Comment Moïse aurait-il pu atteindre le peuple de Dieu s'il était resté isolé dans le désert? Il en aurait été incapable. Moïse avait dû descendre en Égypte pour exercer ses fonctions efficacement pour Dieu. Bill réalisa qu'il ne pourrait être efficace, lui non plus, s'il déménageait en régions sauvages. Il se remémora alors la vision qu'il avait vue le jour de l'inauguration du Branham Tabernacle. Dieu lui avait montré un verger où croissaient deux rangées d'arbres ; l'une représentait la conception des Unitaires par rapport à la Divinité, et l'autre, la vision des Trinitaires. Bill s'était tenu dans la brèche entre ces deux visions extrémistes ; il avait ensuite cassé une branche d'arbre de chaque rangée et les avait plantées près de la croix. Instantanément, les deux branches s'étaient mises à croître si rapidement qu'elles touchèrent jusqu'au ciel, pour ensuite déverser une abondante pluie de fruits sur Bill. Dieu lui avait alors montré du doigt les écritures en 2 Timothée 4:1-5, lui ordonnant de «faire l'œuvre d'un évangéliste. «Ce même passage des écritures l'avertissait aussi qu’ «il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine... «Bill pouvait maintenant reconnaître le fait que cette écriture s'appliquait aussi dans son cas. Dieu lui disait... remplis bien ton ministère. Il devait continuer à prêcher et à enseigner. Quelqu'un quelque part finirait par entendre son message et croirait à l'Évangile.
Dès qu'il arriva à cette conclusion, la voix lui dit : «Voilà, Je te donne un signe perpétuel. Regarde vers l'ouest.»
Bill regarda par la fenêtre de droite et vit une chaîne de montagnes qui dominaient le flanc ouest de l'autoroute. «Je ne vois aucun signe perpétuel là-dedans.»
«Ton nom y est inscrit partout.»
La température à l'intérieur de l'habitacle du camion semblait maintenant excessive. Bill remarqua qu'il transpirait des mains. Il ralentit le véhicule et commença à étudier les crêtes de montagnes.
Billy Paul s'éveilla juste assez pour demander : «Que fais-tu?»
«Quelque chose est en train de se produire, Billy. Je sais où j'ai fait erreur, et comment j'ai bien failli manquer à l'appel de Dieu.»
Soudainement, la route ainsi que les montagnes étaient recouvertes de milliers de gens — certains étaient aveugles, d'autres étaient infirmes, d'autres encore étaient malades ou dans le besoin. En arrière-plan, Bill pouvait entendre une voix parfaite chanter :
Impur! Impur! Pleurait le pauvre lépreux,
Sourds et muets, à ses côtés restaient.
Fièvre et terreur enserraient leurs victimes.
Puis, Jésus vint et bannit toute crainte.
Quand Jésus vient, pièges et tourments sont vaincus.
Quand Jésus vient, larmes et chagrins s'envolent.
Tristesse et peine sont changées par sa gloire.
Tout est nouveau, quand Jésus vient rester.
Pendant que la vision s'estompait, Bill immobilisa le camion sur la voie d'accotement. Il baissa sa fenêtre et scruta les montagnes qui se déployaient à l'ouest. Il y avait deux petits pitons, puis un plus gros sommet, puis encore un autre petit, et encore un autre gros, puis un dernier petit pic avant la dernière montagne qui s'élevait, imposante, jusqu'aux nues. Bill dit alors : «Seigneur, je n'en saisis pas le sens.»
«Combien y a-t-il de pics?»
«Sept.»
«Combien y a-t-il de lettres à ton nom?»
«W-i-l-l-i-a-m M-a-r-r-i-o-n B-r-a-n-h-a-m — chacun des trois noms comporte sept lettres.»
«Observe bien les trois pics qui s'élèvent plus haut que les autres. Ils représentent les premier, deuxième et troisième “pull” de ton ministère. Si jamais tu te mettais à douter de ton appel, reviens à cet endroit et remémore-toi ce que Je t'ai dit.»
Les sept pics pres de Lima, dans le MontanaLes
Les flocons de neige qui entraient par la fenêtre ouverte fondaient au fur et à mesure qu'ils atterrissaient. Les yeux de Bill étaient rivés sur le sommet le plus élevé. Billy Paul se redressa et se frotta les yeux : «Papa! Regarde vers l'est. «Dit-il.
Détournant le regard vers l'est, Bill vit qu'aux abords de l'autoroute une décharge fumante dégageait une grosse volute de fumée gris pâle qui s'élevait jusqu'aux nuages remplis de neige : le gris pâle de l'un se mélangeant et s'harmonisant graduellement au gris foncé de l'autre. Il trembla à l'intérieur en pensant qu'il était venu à un cheveu de commettre une très grave erreur.
PENDANT SON SÉJOUR à Tucson, William Branham se rendait souvent à l'église centrale de l'Assemblée de Dieu, sise au 2555 avenue North Stone, là où le révérend Spencer Weddle était pasteur. À l'occasion, Bill et Meda Branham passaient prendre Gene et Mary Ann Norman pour les amener à l'église avec eux. Un dimanche matin du mois de mai, Bill et Meda arrivèrent tôt chez les Norman, alors Gene invita Bill à entrer pour faire un brin de conversation avant de se rendre à l'église. Bill s'assit sur le canapé du salon et Gene prit place au fauteuil qui lui était assorti. Le numéro de la revue Life, en date du 17 mai 1963 (celui qui arborait, en page couverture, la photo du gouverneur de l'état de New York, M. Nelson Rockefeller souriant à son épouse, Happy) était ouvert sur la table basse qui se trouvait entre eux.2 Gene le prit, l'ouvrit à la troisième page et glissa son index le long de la table des matières jusqu'à ce qu'il arrive au titre :
Curiosités et autres bizarreries
Photographies fantomatiques d'un arc-en-ciel lunaire et d'un nuage annulaire plus grand que nature Page 111
Feuilletant les pages de la revue pour trouver la page 111, il fit une courte pause pour regarder la photo d'un arc-en-ciel nocturne à Hawaï. Le texte expliquait que des arcs-en-ciel lunaires étaient rarement observés (encore bien moins photographiés) puisqu'ils nécessitaient des conditions atmosphériques particulières pour leur formation. En sous-titre, on lisait : «Arc-en-ciel de rayons de lune... «En tournant à la page 112, Gene lut le sous-titre de la photo de cette page : «... et un mystérieux nuage annulaire. «Cette page contenait quatre photos du même nuage photographié à partir de divers emplacements en Arizona. Trois petites photos en noir et blanc étaient réunies dans le coin inférieur droit alors qu'une quatrième photo dominait tout le reste de la page. Sur cette grande photo couleur, on distinguait un nuage dont le pourtour nébuleux était si brillant sur le fond bleu minuit, qu'on aurait dit qu'il était phosphorescent. Le sous-titre faisait mention d'un «anneau», mais dans son texte, le rédacteur utilisait le terme de façon générale simplement pour indiquer que le nuage laissait entrevoir beaucoup de ciel en son centre. Si le nuage décrivait un cercle à son origine, il s'était maintenant allongé pour prendre une forme plutôt angulaire. Le nuage flottait au-dessus d'un désert aride. Il n'y avait aucun autre nuage sur les photos.
Gene lui tendit la photo et demanda : «As-tu jamais vu une chose pareille?»
Bill étudia la photo un moment avant de répondre : «J'imagine que tu as remarqué sa forme pyramidale.»
Puis, en silence, il lut le texte qui accompagnait la photo :
Tel un anneau de fumée exhalé par un géant, un imposant nuage qui planait au-dessus de Flagstaff au moment du coucher du soleil, le 28 février dernier, constitue toujours un mystère scientifique. Plusieurs observateurs, dispersés à travers l'état de l'Arizona, furent saisis par l'énormité du nuage ainsi que par sa forme singulière et ils le capturèrent en photos, comme les quatre reproduites ici, sur cette page. Se basant sur plusieurs de ces photos pour faire des calculs trigonométriques, un météorologue de l'Institut de la Physique atmosphérique à Tucson, le Dr James McDonald, est arrivé à la surprenante conclusion que ce nuage était situé à environ 26 milles [42 km] dans les airs et qu'il mesurait au moins 30 milles [48 km] de largeur. «Beaucoup plus gros et plus élevé qu'un nuage normal», nous affirme-t-il. À cette altitude élevée, la formation d'un nuage ne peut pas résulter d'émissions gazeuses d'avion à réaction. Qui plus est, selon les vérifications du Dr McDonald, aucun test scientifique d'avion-fusée, de bombe ou autre projectile n'avait été effectué dans les environs ce jour-là. Toute personne possédant des photos de cette curiosité scientifique est priée de les faire parvenir au Dr McDonald qui est toujours à la recherche d'indices permettant d'élucider ce nuage énigmatique à 26 milles [42 km] d'altitude — en effet, il n'y a pas de vapeur d'eau à une telle altitude permettant la formation d'un nuage.
Refermant la revue, Bill demanda : «Frère Gene, puis-je avoir ce document?»
«Certainement, Frère Bill, allez-y, prenez-le.»
À son appartement, un peu plus tard au courant de la semaine, Bill se leva, prit la revue Life, l’ouvrit à la page 112 et étudia soigneusement les photos de l’étrange nuage qui s’était formé à une altitude où il n’y avait même pas de vapeur d’eau. La page contenait quatre photos du même objet, chacune prise dans des villes éloignées les unes des autres. À droite, en marge de la page, on y avait dressé une colonne contenant trois photos en noir et blanc telles que prises depuis Prescott, Phoenix et Winslow, en Arizona, entre 18 h et 18 h 30. À gauche se trouvait une photo couleur de ce mystérieux nuage faisant les trois-quarts de la page ; elle avait été prise aux environs de Flagstaff, en Arizona. La forme annulaire du nuage était bien démontrée dans chacune des quatre photos (une circonférence duveteuse blanche qui laissait paraître le ciel bleu en son centre), bien qu’elle ne fût pas tout à fait circulaire. La photo prise depuis Winslow faisait en sorte que le nuage avait une forme oblongue, tandis que les trois autres mettaient en évidence sa forme distinctement pyramidale.
Certains trouvaient cela peut-être bien mystérieux, mais Bill savait exactement ce dont il s’agissait. Il avait sous les yeux quatre photos de la constellation des sept anges qui l’avaient rencontré au sommet du mont Sunset le 8 mars dernier. En effet, dès qu’ils lui eurent révélé que les sceaux seraient ouverts, ils s’étaient élevés dans les cieux, jusqu’à la stratosphère, et avaient épousé une forme exactement comme celle capturée par les photos de la revue Life. Il relut le texte qui accompagnait les photos. Les photos avaient été prises le 28 février, soit huit jours avant qu’il ne le voit lui-même sur le mont Sunset3. Ceci était scripturaire, puisque Dieu choisit souvent d’annoncer Ses grandes œuvres dans le ciel avant de les accomplir sur terre. 4 L’emplacement du nuage était également significatif, puisqu’il était à l’ouest du mont Sunset et qu’il a observé que les anges étaient venus en provenance du ciel occidental.
Mais il y avait quelque chose à propos de cette grande photo couleur qui le captivait : quelque chose de complémentaire qu’il n’arrivait pas à décoder clairement. Puis il entendit la voix surnaturelle qui lui était devenue familière lui dire : «Tourne-la à l'endroit.»
Le 28 février 1963, un mystérieux nuage d’une remarquable beauté à 26 milles [41,84 km] d’altitude et mesurant 30 milles [48,27 km] de large. Le phénomène céleste suscita des tourbillons de publicité. Des articles parurent dans les deux journaux, le The Arizona Republic ainsi que le The Phoenix Gazette. Science Magazine en fit état dans sa revue du 19 avril 1963 et LIFE fit un article le 17 mai de la même année. Aucune publication ne réussissait à élucider sa signification.
«Mais, je croyais la regarder à l'endroit «répliqua Bill, songeur. Il tenait la revue en position verticale, comme on le fait habituellement pour lire. «La voix voulait peut-être dire de la tourner vers la droite. «[En anglais, turn it right peut vouloir dire tourne-la à droite ou tourne-la à l'endroit.] Bill tourna alors la photo d'un quart de tour vers la droite et fut tout étonné de voir que, de cette façon, le nuage laissait paraître la silhouette de Jésus-Christ qui regardait vers la terre. Il porta rapidement les yeux sur son mur, vers la toile d’Heinrich Hoffman de «Christ à 33 ans». Il gardait toujours une reproduction de cette toile afin de se souvenir de la vision où il avait vu Jésus, en 1933. Il n'avait jamais vu une toile de Jésus qui Lui ressemblait autant que «Christ à 33 ans «de Hoffman. Et voici que cette même tête de Christ, peinte par sept anges dans le ciel au-dessus de l'Arizona, avait été photographiée et publiée dans la revue Life, afin que le monde entier puisse la voir.
Bien plus tard, en se référant à cette photo lors d'un sermon à Shreveport, en Louisiane, il avait fait remarquer que «Jésus-Christ est coiffé d'une perruque d'anges blancs pour prouver la véracité de mon message à l'effet que c'est Lui le seul Dieu. «Il est le Juge suprême de cet univers, le Juge suprême du ciel et de la terre. Il est Dieu, entièrement Dieu. Il est Dieu exprimé dans une forme humaine appelée Fils de Dieu, le Fils n'étant que le masque qu'Il portait. Notre message est parfaitement conforme : établi dans les Écritures, authentifié dans le ministère, confirmé par Sa présence, Le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Par conséquent, mes frères, ces sept sceaux sont la vérité. Vous pouvez ne pas être en accord, mais prenez le temps de vous asseoir avec ouverture de cœur et d'esprit, et laissez le Saint-Esprit vous guider.»
EN JUIN, à la fin de l'année scolaire, William Branham ramena sa famille à Jeffersonville pour y passer l'été. Sans contredit, sa femme et ses enfants avaient le mal du pays : ils s'ennuyaient beaucoup de leur ancienne maison et de leurs bons vieux amis. Dimanche matin, le 23 juin 1963, Bill prêcha «Se tenant dans la brèche «au Branham Tabernacle, et expliqua comment Dieu l'avait empêché d'abandonner son ministère. Il dit à sa congrégation : «Je reviens au champ. J'obéirai à Dieu jusqu'à ce que la mort me remette en liberté. Permettez-moi d'ajouter ceci — je désirais voir Jésus-Christ manifesté sans faille ni faiblesse, et c'est précisément ce qui s'est produit à travers mon ministère de discernement. Mais que l'on sache dans cette église-ci comme dans l'église à venir que : si Dieu pousse un homme à passer par un tuyau étroit et qu'il ne bouge pas d'un brin tant et aussi longtemps que Dieu ne lui dit d'avancer, il fait preuve d'un manque de foi. C'était Dieu qui poussait l'homme à faire quelque chose. Et cela a bâti mon ministère à un point tel que nul ne peut rien dire contre. Dorénavant, je dois avancer par la foi. Je prierai et je ferai des choix au meilleur de ma connaissance, puis je passerai à l'action. Nous savons que les êtres humains font des erreurs, mais Dieu n'en commet aucune. Peut-être sommes-nous rendus au glorieux moment que nous anticipions tant. C'est peut-être cela qui nous permettra d'accéder à notre prodigieuse victoire concernant l'amour divin. Je sais que cela prend l'amour de Dieu pour se précipiter à la ligne de front et se tenir dans la brèche pour les gens.»
La semaine suivante, il prêcha quatre sermons pendant les réunions d'un camp pentecôtiste à Hot Springs, en Arkansas. À la réunion du vendredi soir, il tira de nouveau son enseignement de Matthieu 12:42, où Jésus dit : «... et voici, il y a ici plus grand que Salomon.»
Ce sermon fit en sorte que Salomon resta présent à son esprit, si bien que le samedi matin, pendant le voyage de retour à Jeffersonville, Bill continua à penser à ce grand roi de l'ancien temps. Le roi Salomon, avec ses nombreuses femmes et son royaume de paix, typifiait le règne de Jésus-Christ pendant le millénium. D’un point de vue spirituel, Jésus prendra de nombreuses épouses parmi les véritables croyants issus de chacun des sept âges de l'église. Les pensées de Bill allaient du tout premier mariage cité dans la Genèse aux révélations que Dieu lui avait données concernant le mariage et le divorce, révélations qui l'avaient tellement ébranlé, que même après son retour au presbytère de Jeffersonville, elles occupaient encore presque toutes ses pensées. Il passait des nuits blanches à ressasser les idées qui s'y rapportaient, se demandant comment la proclamation de la vérité affecterait ses bons amis et ceux qui avaient accepté son message. Le Saint-Esprit semblait lui dire : «Prêche sur le mariage et le divorce, enregistre ton sermon et mets-le de côté. «Néanmoins, au lever du soleil en ce dimanche matin du 30 juin 1963, Bill ne se sentait pas encore prêt pour prêcher cette matière.
Il prêcha plutôt un sermon intitulé «Le Troisième Exode. «Il avait basé son texte sur Exode 3, des versets 1 à 12, là où la Colonne de Feu était apparue à Moïse dans le buisson ardent et lui avait dit de retourner en Égypte pour libérer les Israélites de l'esclavage. Lorsque Moïse lui avait répondu qu'il en était incapable, Dieu lui avait donné un signe. Bill lut : «Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Égypte mon peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. «Interloqué, Bill fit ici une pause. Il n'avait encore jamais réalisé que Dieu avait donné une montagne à Moïse, en guise de signe perpétuel. Dieu venait de lui donner sept sommets de montagnes en signe perpétuel. Retrouvant son aplomb, il poursuivit son sermon.
Le mot exode signifie : une sortie, une fuite, un départ en foule ou une émigration en masse. De nombreux groupes de personnes ont émigré tout au long de l'histoire. Bill parla des trois grands exodes où Dieu, sous la forme d'une Colonne de Feu, était descendu pour appeler un peuple à sortir de l'esclavage. Bien sûr, le premier exode avait été une émigration naturelle, où Moïse avait conduit les Israélites hors de l'esclavage dans le pays d'Égypte, pour les mener vers la liberté dans le pays de Canaan. Pendant ce premier exode, Moïse (un prophète appelé de Dieu) était conduit par le signe surnaturel de la Colonne de Feu, ne laissant planer aucun doute sur l'identité du véritable Guide. Ils avaient commencé leur exode en sacrifiant des agneaux et en enduisant leurs linteaux de porte du sang ainsi versé. C’était un signe qu’ils croyaient que Dieu les protègerait de l’ange de la mort qui devait passer cette nuit-là et tuer tous les premiers nés en Égypte.5 Bill mit l'accent sur le fait que le seul lieu de rencontre pour un homme ou une femme avec Dieu était sous le sang versé d'un agneau. Cela en avait été ainsi en Éden, et il en serait toujours ainsi. Le seul endroit où Dieu acceptait de rencontrer quelqu'un, dans l'antiquité, était sous le sang d'un agneau sacrifié. Ceci n'était pourtant que le type naturel du spirituel qui devait venir. Jésus-Christ avait été l'accomplissement de ce type spirituel. Aujourd'hui, le seul lieu de rencontre avec Dieu est non dans les dénominations (le soi-disant christianisme saturé de traditions d’église, ou encore l'intellectualisme), mais bien sous le sang de l'Agneau de Dieu offert en sacrifice. Il n'y a que sous le sang de la victime propitiatoire, Jésus-Christ, que le croyant peut recevoir la vie éternelle. C'est là que les croyants peuvent communier.
Le deuxième était un exode spirituel. Jésus (le Dieu-prophète) appelait un peuple à sortir du système religieux que les Juifs avaient développé autour des commandements de Moïse. Jésus invitait ceux qui étaient fatigués et chargés à venir se reposer en Lui.6 Il est la Terre Promise pour le croyant. Il a dit : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.»7 Jésus savait qu'Il venait de Dieu et qu'Il retournait à Dieu.8 Après la mort, l'enterrement et la résurrection de Jésus, un homme, du nom de Saul de Tarse, était en chemin vers Damas lorsqu'il vit la même Colonne de Feu qui était apparue à Moïse. Puisque Saul était un érudit des Écritures hébraïques, il avait su demander : «Seigneur, qui es-Tu? «et la Colonne de Feu répondit : «Je suis Jésus.»9 Le second exode était commencé. Tout comme le premier exode, ce deuxième exode était précédé par l’apparition de la Colonne de Feu. Et tout comme Moïse avait été choisi par Dieu pour conduire le premier exode, l'apôtre Paul avait été choisi pour mener le second exode.
Bill leur dit : «Dieu a promis qu'il y aurait un troisième exode au temps de la fin. Et nous le voyons s'actualiser aujourd'hui, tant par la science que par les œuvres et le témoignage de l'Esprit : la grande Colonne de Feu qui se meut parmi nous, avec les signes et les miracles de Jésus-Christ ressuscité, appelant un peuple à sortir des dénominations pour entrer dans la présence de Jésus-Christ ; pour entrer dans un pays meilleur et avoir la vie sauve.»
«Amis, je ne suis que votre frère. Ne me croyez pas seulement sur parole ; croyez-le parce que Dieu vous l'a prouvé. Cette même Colonne de Feu qu'Il a utilisée pour les deux premiers exodes, Il l'a rapporté à nouveau parmi vous et l'a prouvé scientifiquement. Comme vous le savez, la revue Life vous en a même publié la photo, le mois dernier.»
Ce soir-là, il prêcha «Votre vie est-elle digne de l’Évangile? «Démontrant que notre dignité ne nous vient pas par nos œuvres, mais bien de notre foi en ce que Jésus-Christ a fait pour nous. Dans un sermon antécédent à celui-ci, il avait déclaré : «S'il me faut faire quoi que ce soit, Jésus-Christ est mort en vain. Je suis sauvé par grâce. «La grâce qui vient, bien entendu, lorsque nous plaçons notre foi en Christ.10
1 Matthieu 11:7-11; Luc 7:24-28
2 Revue Life, 17 mai 1963 (Vol. 54, No. 20)
3 La date de la prise en photo du nuage mystérieux en Arizona et le moment réel où les sept anges sont apparus à William Branham ont généré une certaine confusion. Dans mes notes de la fin et les sources de référence, j’explique pourquoi j’ai écrit ce compte-rendu de cette façon-ci et pourquoi cela me semble être la seule explication plausible, compte tenu de tous les faits dont nous disposons. -Owen Jorgensen
4 Exode 13:21; 24:15-18; 34:5 ; 40:34-38; Lévitique 16:2; Nombres 9:15-22; 2 Chroniques 5:13-14; Psaumes 19:1; 50:6 ; 97:6; Matthieu 2:2; 24:30; 26:64; Marc 13:26 ; 14:62 ; Actes 1:9 ; Hébreux 12:1 ; Apocalypse 1:7 ; 10:1-7
5 Exode 12
6 Matthieu 11:28-30
7 Jean 14:6
8 Jean 13:3
9 Actes 9:5 ; Actes 26:15
10 Ephésiens 2:7-8