La Série Surnaturelle 
La vie de William Marrion Branham

La Série Surnaturelle
La vie de William Marrion Branham

Owen Jorgensen

Des sermons, telles des voix de tonnerres

Chapitre 90

Des sermons, telles des voix de tonnerres Été 1963



FIDÈLE À SA PAROLE, William Branham fit ses principaux sermons doctrinaux à Jeffersonville, là où sa congrégation l'aimait suffisamment pour rester assise pendant deux et même parfois trois heures d'affilée. Bill se permettait de prêcher d'aussi longs sermons parce que ceux-ci étaient enregistrés pour la postérité. Il se sentait poussé, voire obligé, à engranger cette nourriture spirituelle, croyant que Dieu la redistribuerait au moment opportun, selon Son grand dessein.

Le samedi matin, 7 juillet 1963, il prêcha : «J'accuse cette Génération». Il commença son sermon par la lecture du 33everset de Luc 23 : «Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé le crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. «À la suite de cette lecture, il prit les quatre mots «Ils le crucifièrent là «comme sujet de sa prédication. Ils — le peuple le plus religieux au monde ; Le — la Personne la plus sainte au monde ; crucifièrent — la mort la plus atroce au monde ;  — le lieu le plus saint au monde. Comment avaient-ils pu faire une telle chose?

Dans Actes 2:22-23, Pierre accusait sa génération en disant : «Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opéré par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies. «Dressant un parallèle entre hier et aujourd'hui, Bill ajouta : «Je porte une accusation contre les églises d'aujourd'hui. Je ne traîne pas les individus en justice ; j’inculpe l'église. J'accuse cette génération de crucifier Jésus-Christ à nouveau. «Impossible, dites-vous. Jésus ne peut pas être crucifié une seconde fois. Hébreux 6:4 affirme qu'Il le peut. «Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu' 'ils crucifièrent pour leur part le Fils de Dieu et l'exposèrent à l'ignominie.»

Voyons ce qui s’est passé au premier siècle. Luc a dit : Là, ils le crucifièrent. Pourquoi Jérusalem était-elle le lieu le plus saint au monde? C'était là que s'élevait le temple ; c'était là que les prêtres lévitiques sacrifiaient les bœufs, les chèvres, les agneaux et les tourterelles pour l'expiation des péchés du peuple. Souvenez-vous de l'enseignement biblique à ce sujet — il n'y a qu'un seul endroit où Dieu viendra rencontrer l'adorateur et c'est sous le sang versé d'une victime innocente. Le sang de ces agneaux naturels fut acceptable jusqu'à l'heure même où Jésus, l'Agneau de Dieu, mourut. Dès ce moment, à la seconde même, le vieux système devint périmé et fut remplacé par une nouvelle façon vivante — la foi dans la résurrection du Fils de Dieu. Pourtant, les Juifs continuèrent aveuglément avec leur vieux système, totalement inconscient du changement qui s'était opéré. Bill dit alors : «Les églises font la même chose aujourd'hui. À partir du moment où l'église renonce à la Parole de Christ et est reconnue coupable de L'avoir sacrifiée, cette Parole entre en vigueur et c'est uniquement Elle, la Parole seule, qui compte. Le jour de la crucifixion, le vieil agneau pascal est mort et Christ est devenu notre Agneau. Et le jour où les dénominations ont crucifié la Parole de Dieu pour accepter un credo au lieu de cette Parole, c'est précisément le jour où la Parole est pleinement entrée en vigueur. Ça s’est passé tout récemment. «(Il faisait référence ici à l'ouverture des sept sceaux trois mois plus tôt.)

Là, ils Le crucifièrent. Qui était ce «ils»? Ils étaient les érudits, les docteurs de la loi, les plus qualifiés de l'époque. S'il y avait un groupe de gens qui aurait dû savoir mieux, c'étaient bien ces pharisiens, ces sadducéens, ces prêtres et ces rabbins. Ils étaient les ministres et les membres du clergé du temps. Ils étaient responsables de conduire les gens à la vérité. Quelle contradiction! Ils prétendaient adorer Dieu alors qu'ils crucifièrent précisément le Dieu qu'ils disaient adorer. Mais n'est-ce pas la même chose aujourd'hui? Des ministres qui devraient savoir mieux, condamnent la Parole derrière la chaire en disant : «C'est du fanatisme! Tenez-vous-en loin. «C’est ainsi qu’ils crucifient Jésus-Christ en 1963, et qu’ils sont tous aussi coupables que ces gens à l'époque où Jésus marchait sur la terre.

Là, ils Le crucifièrent. D'abord, ils se sont moqués de Lui et L'ont battu de verges dans le privé, puis ils L'ont déshabillé et pendu sur une croix, à la vue de tous, pour l'humilier publiquement. Bill dit : «Ils font la même chose aujourd'hui avec leurs crédos. En essayant de placer l'évangile dans un autre âge, ils Lui retirent Sa bonté, Le déshabillent en fait, et Le crucifient à nouveau.»

Pourquoi l'ont-ils crucifié? La jalousie et les préjugés les ont poussés à le faire. Considérer seulement Son procès. Quelles étaient les accusations portées contre Lui? Ils le condamnaient parce qu'Il n'observait pas le sabbat et parce qu'Il s'était fait Dieu. (Il était Dieu alors Il n'observait pas le sabbat parce qu'Il était le Maître du sabbat.) En ces jours-là, ils trouvaient à redire à propos de l'Homme qui exprimait la Parole. De nos jours, ils trouvent à redire à propos de la Parole qui s'exprime à travers l'homme. Comment ces disciples-là avaient-ils su que Jésus était le Christ? Par les œuvres qui prouvaient Sa nature. La même chose s'applique aujourd'hui.»

Bill déclara : «J'accuse cette bande de ministres ordonnés. Avec leurs crédos des dénominations, ils sont en train de crucifier publiquement le Dieu même qu'ils disent chérir et servir. J'accuse ces ministres dans le nom du Seigneur Jésus parce qu'ils prétendent que les jours des miracles sont passés et que le baptême d'eau dans le nom de Jésus-Christ est erroné. Puisqu'ils substituent leurs crédos à la Parole, je les accuse de crucifier le Seigneur Jésus, une seconde fois. Le sang de Jésus-Christ est sur leurs mains. Ils sont en train de crucifier Christ, de soutirer du public précisément ce qu'ils devraient être en train de leur donner et de remplacer ça par autre chose — tout ça pour un peu de popularité et une bouchée de pain.»

Là, ils Le crucifièrent. Jésus-Christ était la manifestation de Dieu dans un corps physique afin de refléter la Parole de Dieu pour cet âge-là, afin que cet âge puisse voir la promesse de Dieu. Et aujourd'hui, le Saint-Esprit, c'est la même chose. Il est l'Esprit de Dieu dans la Parole écrite, essayant de trouver quelqu'un en qui faire Sa demeure afin de pouvoir Se manifester dans cet âge-ci et de prouver que Jésus-Christ est Le même hier, aujourd'hui et éternellement.1 Jésus a dit : «Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père.»2

Les gens ne réalisent pas qu'en rejetant, ne serait-ce qu'une seule portion de la Parole, ils rejettent alors Christ, parce que Christ est la Parole. Nombre de chrétiens acceptent un baptême initié par le catholicisme, dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit et rejettent l'ordre de Pierre qui dit : «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause de vos péchés ; et vous recevrez le baptême du Saint-Esprit»3 Comment une chrétienne fait-elle pour se couper les cheveux lorsqu'elle apprend que l'apôtre Paul interdisait de le faire?4 Comment une chrétienne peut-elle porter des pantalons, un vêtement d'homme, lorsque la Bible dit que quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel?5 Et je ne cite ici que quelques points parmi tant d'autres. Lorsque des gens religieux rejettent une partie de la Parole, «ils ont l'apparence de la piété, mais renient ce qui en fait la force.»6

«J'accuse donc cette bande de ministres», poursuivit Bill. «J'accuse cette génération au nom de Jésus-Christ, selon l'autorité qui m'est conférée par la Parole de Dieu : vous êtes en train de Le crucifier à nouveau. En surélevant vos propres crédos, vous crucifiez la Parole et En annulez l'effet escompté auprès des gens.»7

Pour terminer, il leur présenta la même solution que Pierre avait offerte, il y a déjà bien longtemps. Bill dit : «Je convoque cette génération à se repentir et à revenir à la vérité de la Parole de Dieu. Revenez à la foi des pères. Revenez au Saint-Esprit, puisque Dieu est immuable. Lorsqu'Il a dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, Il doit s'en tenir à cela éternellement.8 C'est Sa Parole.»

Sa prière finale montrait à quel point il s'était littéralement vidé pour les gens. Maintenant las et tendre, il pria : «Seigneur Dieu, puisse beaucoup retrouver le chemin de Ta Parole, puisque c'est le seul chemin de vie. Père, Tu sais que je ne dis pas ces choses pour être cruel. Je les ai dites par amour. Oh! Dieu, je prie qu'ils comprennent cela et qu'ils acceptent la correction. Lorsque Tu étais pendu là sur Ta croix, Tu avais prié : “Père, pardonne-leur, car ils sont aveugles et ne savent ce qu'ils font.9” Je prie pour tous ces ministres qui crucifient à nouveau la Parole de Vérité en y substituant leurs credo et leurs enseignements de dénominations et qui se permettent de critiquer la vérité que Tu authentifies. — Je prie pour ces ministres ainsi que leurs congrégations afin que Tu puisses les inviter de nouveau au souper des noces. Et puissent-ils venir cette fois, sans chercher d'excuse.»

«Je Te prie, Seigneur Dieu, que partout où ces paroles se feront entendre (que ce soit dans l'auditoire ici ce soir ou l'auditoire qui les entendra enregistrées sur cette bande), puisse le Saint-Esprit appeler chaque personne prédestinée depuis la fondation du monde dont le nom est écrit dans le Livre de Vie de l'Agneau. Puissent-ils entendre la voix de Dieu leur parler aujourd'hui cette douce petite voix qui appelle du fond de leurs cœurs : «Voici le chemin, marchez-y.” 10Accorde-le, Père, car je Te le demande dans le Nom de Jésus.»

Le 17 juillet 1963, Bill expliqua son motif dans un sermon intitulé «Paul, un prisonnier de Christ. «Paul avait utilisé cette expression dans la présentation de sa lettre à Philémon. Bien que Paul fût littéralement en prison lorsqu'il écrivit cette lettre à Philémon, il ne se référait pas à cet emprisonnement-là. Il voulait dire qu'il avait été fait prisonnier par les paroles de Jésus-Christ, parce que Christ est la Parole. L'amour gardait Paul dans les liens, l'attachant à Jésus-Christ, son Sauveur — un amour si profond que Paul ne pouvait faire autrement que ce que l'Esprit de Jésus lui disait de faire. On peut en dire autant de tout homme et de toute femme qui rencontre réellement le Seigneur Jésus.

MAINTENANT QUE LE FARDEAU de prêcher «J'accuse cette génération «était derrière lui, Bill pouvait savourer l'été. Il considérait même rester à Jeffersonville pour le reste de l'année. Ici, il jouissait d'une église qui appréciait ses sermons ; à Tucson, il n'y avait même pas d'église à laquelle il pouvait avoir un sentiment d'appartenance. Il était parti vivre à Tucson à la demande du Seigneur, mais il avait peut-être fini la tâche à laquelle le Seigneur l'avait appelé. Peut-être devait-il rester à Jeffersonville là où il pouvait prêcher librement. Il savait que sa femme et ses enfants seraient heureux ici parmi leurs nombreux amis.

Lorsque Bill en fit part à Meda, elle le mit en garde en disant : «Bill, je sais que le Seigneur t'a demandé d'aller en Arizona, mais, à ce que je sache, Il ne t'a pas encore demandé de revenir. Cela m'inquiète.»

Bill répondit : «Je pensais surtout à toi et aux enfants. Pour ma part, je peux servir le Seigneur peu importe où je me trouve.»

À peine quelques minutes plus tard, il vit la Colonne de Feu écrire quelque chose sur le mur de son salon. Si les lettres enflammées avaient finalement disparu du mur du salon, les mots restèrent gravés dans sa mémoire, comme brûlés au fer. Le Seigneur avait écrit : «Retourne en Arizona.»

Pendant la dernière semaine du mois de juillet, il projetait consacrer une journée entière à la vingtaine de personnes qui lui avaient demandé des entrevues personnelles. Il ne s'agissait pas de membres de son assemblée, mais bien d'étrangers venant de tous les coins du pays. Avant d'entreprendre la première rencontre, il prit une bonne heure pour prier, cherchant la sagesse. En réponse à sa prière, le Saint-Esprit lui ouvrit un merveilleux portail par lequel il put entrer dans une dimension plus rapide où Il lui dévoila chacune des questions qui lui serait posée ce jour-là. Il écrivit chaque question ainsi que la réponse qui lui était assortie sur des pages individuelles, puis il mit son bloc-notes de côté. Il s'était donné une demi-heure par personne. À la fin de la période allouée, il prenait son bloc-notes, en arrachait la page du dessus et la donnait à l'individu tout étonné. Comme la question et la réponse à cette question étaient déjà inscrites sur la page du bloc-notes, cela prouvait indéniablement que la réponse venait de Dieu.

Le 28 juillet 1963, il prêcha ce qui fut considéré comme son chef-d’œuvre personnel : «Christ, est le Mystère de Dieu révélé. «C’était le summum de tout ce que Dieu lui avait enseigné. Il leur dit : «Ce sermon explique pourquoi j'ai dit ce que j'ai dit, et que j'ai fait ce que j'ai fait.»

Pour son texte, il lut Colossiens 1:15 jusqu'à 29, qui parlent de Christ...

[15] Le Fils est l'image du Dieu invisible... [16] Car en lui ont été créées toutes les choses...[17] Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. [18] Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. [19] Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en lui ; [20] il a voulu par lui réconcilier avec Lui-même et en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix... [21] Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés... [22] pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche [23] Si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile... et dont moi, Paul, j'ai été fait ministre... [24]... pour son corps, qui est l'Église. C'est d'elle que j'ai été fait ministre... afin que j'annonce pleinement la Parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à tous ses saints. Dieu a voulu faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire. [28] C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. [29] C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi.

BILL ENSEIGNA qu' 'avant l'apparition du tout premier atome, Dieu avait déjà conçu un plan pour S'exprimer Lui-même en tant que Père, Fils et Sauveur pour l’humanité ; aussi bien qu’un Consolateur, un Guérisseur, un Ami, un Amoureux et ultimement un Mari pour son Épouse. Il avait développé ce plan sous forme de mystère, un mystère qui se dévoilerait lentement à travers l'histoire de l'humanité. D'un couvert à l'autre, la Bible n'est que le dévoilement du grand plan de Dieu : Se révéler Lui-même en Christ.

Bill dit : «Il est le thème principal de la Bible tout entière. Si vous manquez de voir Christ à chaque verset que vous lisez dans la Bible, lisez-le de nouveau, sinon vous aurez manqué de voir que la Bible est Christ Lui-même. C'est Lui la Parole. Lorsque vous lisez : “Au commencement Dieu créa...” c'est Christ, voyez-vous? Du premier verset au dernier “Amen” de l'Apocalypse — chaque mot témoigne de Jésus-Christ.»

Il expliqua comment les œuvres de chaque croyant de l'Ancien Testament typifiaient Christ d'une façon ou d'une autre. Par exemple, lorsque Moïse gravit le mont Sinaï pour recevoir les Dix Commandements de Dieu, cela préfigurait Jésus prêchant Son sermon sur la montagne de Galilée, lorsqu'Il disait : «Vous avez appris qu'il est dit : Tu ne commettras point d'adultère, mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.» 11Lorsque Jean-Baptiste baptisait Jésus dans le Jourdain, c'était l'accomplissement du type exprimé dans l'Ancien Testament à savoir que l'agneau du sacrifice devait être lavé. 12Jésus avait dit : «Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi.» 13

Lorsque Dieu créa l'univers, Il songeait à un plan qui se déroulerait en trois phases. D'abord, Il voulait Se révéler Lui-même aux gens en exprimant Ses attributs. Il ne pouvait pas y parvenir en tant que le Jéhovah Dieu qui englobait l’espace, le temps et l’éternité. Sous cette forme, Il était trop profondément mystérieux ; personne n'aurait jamais pu Le saisir. Comment pourraient-ils comprendre un Être qui a toujours existé? Alors, Il exprima Sa Paternité en devenant un Fils d'homme. Voilà pourquoi Jésus disait qu'Il était le «Fils de l'homme.» 14 Dieu voulait S'identifier avec les êtres humains en Se révélant dans la Personne de Christ.

Deuxièmement, Dieu voulait vivre dans les individus, afin d'avoir la prééminence dans un corps de croyants qu'Il appelle Son Épouse. À l'origine, Il pouvait le faire en Adam et Ève ; mais le péché les avait dissociés de Sa présence. Pourquoi Dieu n'avait-Il pas tout simplement gardé Adam et Ève purs? S'Il l'avait fait, Il n'aurait jamais pu exprimer tous Ses attributs. Il était un Fils, un Sauveur et un Guérisseur ; Il ne pouvait l'exprimer qu'à travers Christ. Voyez-vous? Toutes choses sont comprises en cette unique Personne, Jésus-Christ. Le grand dessein de Dieu a toujours été de Se révéler, d’abord en Christ, la plénitude corporelle de Dieu, ensuite à l'intérieur d'un peuple qui accepterait le Saint-Esprit de Christ et qui donnerait la prééminence à Jésus-Christ dans leur vie. Dès le commencement, Dieu s’est inlassablement affairé au but ultime d’être glorifié par des gens spéciaux qui donneraient la prééminence à Jésus-Christ dans leur vie, c’est-à-dire la suprématie avant et au-dessus de tout.

Troisièmement, le dessein de Dieu est de restaurer Son Royaume tel qu'il était en Éden, afin que Son peuple puisse marcher de nouveau, avec Lui, dans la fraîcheur du soir comme Adam et Ève le faisaient avant la chute. À cette fin, Dieu S'est exprimé tout au long des âges en tant que Père, Fils, et Saint-Esprit. Le Père et le Saint-Esprit sont un seul et même Esprit. Le saisissez-vous? Ils ne sont pas trois dieux ; c'est un seul Dieu se manifestant en Jésus-Christ qui est le Père, le Fils, et le Saint-Esprit — la plénitude de Dieu corporellement. 15 Maintenant, la plénitude de Dieu habite corporellement dans Son Église (Son Épouse), et elle Lui donne la prééminence. Tout ce que Dieu était, Il l'a versé en Christ, et tout ce qui est en Christ, Il le verse dans Son Église (individuellement et non collectivement.)

Le Père Lui-même a affirmé que Jésus-Christ devait avoir la prééminence. Lorsque Pierre, Jacques et Jean étaient avec Jésus au sommet de la montagne, les disciples virent apparaître Moïse et Élie s'entretenant avec leur Seigneur. Moïse représentait la loi, Élie, les prophètes. Puis Moïse et Élie disparurent, laissant Jésus-Christ seul, resplendissant comme le soleil. Une voix s'était fait entendre de la nuée avec ces paroles : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le.»16

Jésus-Christ est Dieu pleinement révélé. Vous souvenez-vous de la fois où Pierre a reçu sa grande révélation? Il avait dit : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! «Jésus lui avait répondu : «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc (cette révélation de qui Je suis), je bâtirai mon église et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle.»17 Remarquez que Jésus a dit : «Heureux es-tu, Simon. «La révélation ne vient qu'au croyant individuellement, jamais collectivement. Christ S'identifie avec un individu — un homme ou une femme qui est si totalement abandonné à la volonté de Dieu que la Parole se manifeste dans cette personne. L'enfer tout entier s'oppose à cet enseignement, n'empêche que c’est la vérité.

Qu'est-ce que la nouvelle naissance?18 C'est votre révélation personnelle que Jésus est le Christ. Vous naissez de nouveau lorsque Jésus-Christ (qui est la Parole) Se révèle personnellement à vous.

Le corps de Christ est composé de plusieurs membres et bien que chaque individu soit dirigé individuellement par le Saint-Esprit, ils marchent tous à l'unisson, au diapason de la Parole. Comment une personne devient-elle partie prenante de ce grand ensemble? «Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.»19

Puisque Jésus-Christ est la tête du corps (qui est Son Église, Son Épouse), ce corps-Épouse doit suivre les directives de Sa tête, car l'Église fait partie de Sa résurrection ; elle fait donc également partie du mystère. Tout comme Dieu S'est manifesté à travers Jésus-Christ et L'a ressuscité par la Parole, alors devra-t-Il Se manifester à travers Son Église et la ressusciter par la même Parole. L'Épouse est l'une des parties de son mystère tripartite. Par conséquent, le corps ne peut reconnaître une autre direction que celle donnée par la Tête, la Parole, puisque la tête et le corps sont liés l'un à l'autre.

Jésus-Christ était dans les prophètes ; Il était dans les Psaumes ; Il était dans l'histoire ; Il est ici maintenant ; Il sera dans les choses à venir : Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. S'Il est le thème principal de la Bible et que la Bible est en nous, Il devrait être le thème principal de ce que nous pensons, ce que nous disons et ce que nous faisons. Christ devrait être le thème principal de nos vies.

À la fin de ce sermon de quatre heures, Bill leur dit : «N'oubliez pas, petits enfants, que le commandement du Seigneur est de vous aimer les uns les autres. 20 Aimez tout le monde, qu'ils aient tort ou raison. Si un homme est dans l'erreur, aimez-le quand même. Ne prenez aucune part à ses péchés, mais dites-lui avec douceur — non pas avec aigreur ou sur un ton de reproche — avec douceur, dis-je, parlez-lui de l'espérance de vie qui demeure en vous par Jésus-Christ révélé en vous par le Saint-Esprit. Si vous avez de la difficulté à l'aimer, prier le Seigneur pour Lui demander de l'aide, car Dieu aima le pécheur.»

Puis, Bill conduisit l'assemblée dans un chant intitulé «Prends le Nom de Jésus avec toi. «À la fin du premier refrain, il leur dit : «Je vais vous livrer un petit secret. «À la fin du deuxième refrain, il ajouta : «Toutes choses sont manifestées en Christ : Dieu, la Bible, l'Église et tout ce qui a une valeur quelconque est manifestée en Christ. «À la fin du troisième refrain, il dit encore : «Si vous voulez regarder l'horloge, il est 2 h précises — c'est la fin du deuxième “pull” ; le troisième “pull” est à la portée de la main.»

LE LENDEMAIN (le lundi 29 juillet 1963), William Branham se rendit à Chicago en voiture. Il y prêcha sept fois, du 31 juillet au 4 août. Bien que ces réunions se voulaient principalement des occasions d'évangéliser et qu'elles comprenaient des lignes de guérison et du discernement surnaturel, ses sermons contenaient toujours des indices et des allusions aux choses qu'il avait apprises pendant l'ouverture des sept sceaux. Il ne pouvait ni refouler ni se soustraire à l'impact que ces sept révélations surnaturelles exerçaient sur sa vie.

Pendant le reste de l'été, il prêcha cinq autres sermons remarquables, telles des voix de tonnerre, depuis sa chaire au Branham Tabernacle : «Le temps et le signe de l'union», «Comment puis-je vaincre?», «La Foi parfaite», «Le Signe», et «Poussé à bout». Dans «La Foi parfaite», il revint au thème qui lui était devenu familier en Marc 11:23 où Jésus disait : «Si quelqu'un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et qu'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. «Depuis l'ouverture des sceaux, cette Écriture avait revêtu un sens plus profond dans sa pensée.

Le dimanche matin, 1er septembre 1963, il prêcha «Le Signe «à Jeffersonville. Bill lut le passage du chapitre 12 de l'Exode où les enfants d'Israël réussissent enfin à s'enfuir du pays d'Égypte et à se soustraire de l'esclavage. Moïse avait prescrit que chaque famille devait immoler un agneau et prendre de son sang pour en mettre sur les poteaux et les linteaux de leurs portes. Moïse leur avait dit que, cette nuit-là, l'ange de la mort passerait et frapperait tous les premiers-nés dans tout le pays d'Égypte, incluant chaque premier-né des Israélites. Le seul lieu de refuge serait la maison sur laquelle on aurait appliqué le sang de l'agneau. Dieu avait dit que le sang Lui servirait de signe ; et que lorsqu'Il voyait le signe, l'ange de la mort passerait par-dessus toutes les personnes qui s'étaient réfugiées dans la maison.

La définition du mot «signe «dans le dictionnaire stipule qu'il s'agit d'un indice, de quelque chose qui permet de donner une preuve, ou la représentation matérielle de quelque chose, un gage. Ce soir-là en Égypte, un agneau mourut à la place d'un premier-né israélite. Son sang sur les linteaux et les poteaux de portes était une représentation matérielle, un gage, une preuve que ceux qui s'étaient réfugiés à l'intérieur croyaient en Dieu, et grâce à leur foi, ils furent sauvés. Ils s'étaient identifiés au sang de l'agneau.

Les événements qui se déroulèrent pendant cette nuit-là au pays d'Égypte préfiguraient les animaux qui furent d'abord sacrifiés sur l'autel du tabernacle dans le désert, sous la tente, puis à Jérusalem, dans le temple en pierre. Ces sacrifices d'animaux servaient d'expiation pour les péchés de ceux qui croyaient en Jéhovah Dieu, mais en aucun cas, la vie de l'animal ne pouvait-elle revenir sur le croyant. Ils quittaient la cérémonie investis de la même nature avec laquelle ils étaient entrés, et les mêmes désirs pécheurs. À cette époque, le sang chimique de l'animal servait de signe, de preuve, que les péchés de l'adorateur avaient été pardonnés.

Lorsque Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, fut immolé sur la croix romaine en l'an 33, Son sang chimique ruissela sur le sol, mais la Vie de l'Esprit, celle qui vibrait dans Son âme, revint sur les croyants au jour de la Pentecôte. 21 De nos jours, le baptême du Saint-Esprit est le gage du croyant authentique. La vie de Jésus-Christ revient littéralement sur le croyant. La manifestation de cette vie dans la vie de l'individu prouve que le sacrifice du sang de Jésus a été appliqué par la foi et que cette foi a été acceptée par Dieu. Elle change la nature de l'adorateur, faisant de lui ou elle une nouvelle créature. Le Signe est le gage de la vie éternelle ; parce que c'est la Vie même de Dieu qui est placée à l'intérieur de la personne. Bill dit : «La pleine obéissance à tout le conseil de Dieu donne droit au signe. Premièrement, soyez baptisés au nom du Seigneur Jésus, puis continuez à avancer. La pleine obéissance à la Parole, qui est Christ, vous permettra d'entrer en Christ.»

Pour souligner à quel point cette instruction biblique était encore d'actualité, Bill insista sur le fait que chacun devait absolument venir sous le Signe. Le baptême du Saint-Esprit n'est pas optionnel, il est essentiel. Il est la Vie éternelle, parce qu'il est la Vie même de Dieu qui vient habiter dans le croyant. Bien des gens s'imaginent que Dieu est un bon vieux grand-père chouchoutant ses petits-enfants. C'est une erreur : oui, Il est un Père et Il a des fils et des filles. Mais Il n'a pas de petits-enfants. Pour devenir un fils ou une fille de Dieu, vous devez naître de nouveau. Vous ne pouvez pas vivre dans l'incrédulité et vous attendre à ce que la bonté de Dieu ferme les yeux sur vos péchés et vous laisse entrer au ciel quand même. Vous devez croire la Parole de Dieu, sinon vous périrez. En définitive, vous pourriez être une très bonne personne, aller à l'église régulièrement, chanter dans la chorale, parler en langues et même prêcher l'Évangile, mais si le signe n'est pas appliqué sur votre vie, vous périrez de toute façon. La fureur de Dieu est intense et Son jugement est éternel. Le seul lieu de refuge est sous le Signe. Dans 1Corinthiens 12:13, Paul nous dit comment faire partie du corps de Christ : «Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps... «Voici le message : venez en Christ. Lorsque vous croirez vraiment la Parole de Dieu, le Signe sera appliqué dans votre vie.

Au commencement de la réunion du soir, Bill dit : «Le message de ce matin était sans contredit le moment le plus fort de tout mon ministère. J'espère que vous avez bien saisi ce que le Signe voulait dire. Le Signe est la preuve que le sang a été appliqué. Dieu exigeait un sacrifice, et Jésus en a payé le prix par Son propre sang. Le Saint-Esprit est surgi de Sa Vie. Lorsque le sang est appliqué sur votre vie, le Saint-Esprit est le Signe que le prix a été payé. Dieu vous a accepté. Le Signe est que vous et Christ travaillez ensemble : Sa vie en vous, travaillant à travers vous par son Saint-Esprit. Il est disponible à tous, riches ou pauvres — quiconque le désire.»

Bill s'adressa ensuite à la question qui brûlait dans l'esprit de tous, savoir : «Comment puis-je être certain que j'ai le Signe. «Il insista sur le fait qu'il n'y a pas d'évidence spécifique et particulière. «Le parler en langues est un don du Saint-Esprit et non la preuve qu'Il a élu domicile. Les dons peuvent être imités par le diable et ses démons. Mais si quelqu'un suit les directives que Pierre a données en Actes 2 (repentez-vous et soyez baptisés au nom de Jésus-Christ), et si cette personne demande à Dieu d'appliquer le Signe sur sa vie, Dieu est obligé de s'en tenir à Sa Parole et d'exaucer la demande.»22 Bill exhortait chacun et chacune à faire un examen personnel : «Considérez vos désirs avant d'entrer dans les eaux du baptême, et ceux après votre baptême. Cela vous dira si le fruit de l'Esprit est en vous : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi.23 Invariablement, le Signe vous dirigera vers le message de l'heure. Bill expliqua ensuite que le message pour cette heure-ci se trouvait dans la révélation ou l’ouverture des sept mystères qui étaient auparavant scellés de sept sceaux. Un de ces mystères est que Jésus-Christ, le Signe Lui-même, est la Pierre faîtière de tout cela.»

Le dimanche soir, Bill prêcha sur «Poussés à bout». Dans ce sermon, il montra comment le désespoir d'une personne peut inciter le Seigneur à venir sur la scène pour lui venir en aide. Il démontra ce principe à travers plusieurs exemples tirés de la Bible et par le biais de faits vécus pendant les années de son propre ministère. Dans 2 Rois 4, il prit l'exemple du fils de la Sunamite qui était mort à la suite d'un coup de chaleur. Poussée à bout, elle alla retrouver le prophète Élisée et à cause de son désespoir, Dieu ramena son fils à la vie. Tout au long de ce sermon, le thème principal de Bill était quand même le Signe. Il voulait mettre en lumière le besoin pressant, voire désespéré, que le Signe soit appliqué dans la vie de chaque homme et de chaque femme. Bill disait : «Vous ne pouvez pas être poussés à bout tant que le Seigneur ne vous ait parlé. Oh église, tenez-vous debout et secouez-vous! Pincez votre conscience! Réveillez-vous à l'instant! Nous devons être poussés à bout ou nous périrons! Le Seigneur est sur le point de nous envoyer quelque chose! Je sais que c'est un “Ainsi dit le Seigneur.” Quelque chose est sur le point d'arriver et nous ferions mieux de nous sentir désespérés et poussés à bout. Pour chacun de nous, c'est une question de vie ou de mort.»

Le lendemain matin, Bill ramena sa famille dans l'Ouest, laissant derrière eux la chaleur humide de l'été, en Indiana, pour aller vers la chaleur sèche automnale de l'Arizona. Il continua cependant à mettre l'emphase sur le Signe à travers plusieurs sermons au cours des six mois suivants. De fait, il continua à le mentionner tout au long de sa vie. C'était vraiment le point fort de son ministère évangélique, parce que ce sermon expliquait comment recevoir le baptême du Saint-Esprit et pourquoi il était tellement important de l'avoir. Somme toute, il n'y a rien de plus important que d'avoir le Signe appliqué dans sa vie.

Avant que 1963 ne tire à sa fin, Bill retourna à Shreveport, en Louisiane, pour prêcher de nouveau au Life Tabernacle. À la demande de Jack Moore, Bill réussit à insérer huit sermons et un mariage à l'intérieur des cinq journées s'échelonnant entre le mercredi, 27 novembre et le dimanche, 1er décembre. Pendant cette semaine, il prêcha encore et encore sur «Le Signe». Ce sujet brûlait tant dans son cœur qu'il se sentait poussé à bout à en transmettre le message ; il voulait désespérément que les gens comprennent. Ils se devaient d'avoir le Signe!

Le samedi soir, il avait projeté de faire une ligne de prière rapide, où les gens défilaient simplement entre deux rangées de ministres qui priaient pour eux à leur passage. Afin d'éveiller la foi nécessaire pour une telle chose, Bill leur prêcha : «Allez, réveiller Jésus. «Il tira son texte de Marc 4:35 à 41, où Jésus s'était endormi à la poupe de la barque pendant un voyage qu'Il avait entrepris avec ses disciples, sur la mer de Galilée. Pendant son sommeil, une tempête s'éleva et menaça de renverser la barque. Ses disciples Le réveillèrent, afin qu'Il leur vienne en aide. Jésus fit cesser la tempête avec un seul commandement et réprimanda Ses disciples pour leur manque de foi. Faisant valoir le fait que Jésus était présent au moment même, Bill leur dit : «Touchez-Le avec votre foi et regardez bien les miracles se produire.»

Bill avait l'intention d'utiliser le don de discernement que Dieu lui avait donné afin de leur prouver que Jésus-Christ était présent parmi eux. Malgré les centaines d'auditeurs assis au Life Tabernacle ce soir-là, il ne pouvait nommer qu'une douzaine de personnes qu'il connaissait. Il les nomma donc par leur nom de famille (Blair, Dauch, Evans, Fritzinger, Maguire, Moore, Sothmann, Stadsklev et Wood) en leur demandant de ne pas prier pour eux-mêmes ce soir-là, mais plutôt de prier que Dieu parle à tous ceux que Bill ne connaissait pas.

Lorsque l'ange du Seigneur apparut, Bill dit : «Il est présent parmi nous... je le vois s'élever. Un homme, qui est assis le long du mur à ma gauche, est en train de prier pour ses poumons. Il a déjà subi quelques opérations aux poumons, mais cela n'a pas réglé son problème. Il est en train de prier pour ça. Croyez-vous, Monsieur? Votre nom est M. Buford. Jésus vous guérira si vous voulez le croire. Je n'ai jamais vu cet homme. Levez-vous, si ces choses sont vraies. «Un homme grisonnant, dans la cinquantaine, qui portait des lunettes se leva. Pendant ce temps-là, Bill surveillait l'ange qui se déplaçait vers l'arrière du bâtiment. Lorsqu'il s'immobilisa, Bill dit : «Une dame qui est assise tout au fond de l'auditoire, est en train de prier pour son mari. Il est alcoolique. Je le vois tituber. Elle prie pour sa libération. Son nom est Mme Morgan. Levez la main. «Elle leva sa main. «Je ne la connais pas, mais c'est la vérité. Dites-moi, à quoi a-t-elle touché?»

La lumière qui était l’expression visible d’un ange, se déplaça au-dessus de l’auditoire et s’immobilisa au-dessus d’une femme qui était assise dans une des premières rangées. Bill dit : «Il y a une femme ici à l'avant qui est bien plus malade qu'elle ne le pense. Elle souffre d'hémorroïdes qui sont devenues cancéreuses. Mme Anderson, si vous le croyez de tout votre cœur, Jésus-Christ vous guérira.»

Je vois un homme assis ici qui a eu un peu de difficulté dans la vie. Il a eu les oreillons lorsqu'il était plus jeune et cela a endommagé son cœur. Il n'a que des garçons et il aimerait avoir une fille. Il est prédicateur. Révérend Bird, c'est la vérité, n'est-ce pas? Le Seigneur vous accorde votre souhait, Monsieur.»

Ensuite, il parla à une femme assise dans la première rangée. «Vous avez perdu l'odorat, n'est-ce pas, Madame? «La dame acquiesça. Bill poursuivit : «Vous êtes femme de ministre. Vous priez en ce moment pour vos deux fils. Votre nom est Sœur Leggs.»

«C'est vrai», répondit Mme Leggs.

Se tournant vers l'auditoire, Bill dit : «Je ne l'ai jamais vue de ma vie. Croyez-vous maintenant qu'Il est présent ici même? Hébreux 4:12 ne dit-il pas que la Parole de Dieu juge les sentiments et les pensées du cœur? Jésus est dans la barque. Il est juste ici, Sa Parole faisant exactement ce qu'Il a dit qu'Elle ferait — discernant les pensées du cœur et les faisant connaître. Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.»24


1 Hébreux 13:8

2 Jean 14:12

3 Actes 2:38

4 1 Corinthiens 11:5-15

5 Deutéronome 22:5

6 2 Timothée 3:5

7 Matthieu 15:1-9

8 Marc 16:17-18

9 Luc 23:34

10 1 Rois 19:11-13 ; Ésaïe 30:21; Jérémie 7:23; Colossiens 2:6

11 Exode 20:14; Matthieu 5:27-28

12 Exode 29:15-18; Matthieu 3:13-15

13 Jean 5:39

14 Exemples de Matthieu 8:20; 9:6; 12:8,32,40; 16:13,27,28; 17:9,12,12,22; 18:11; 20:18,28; 24:27,30,37,39,44; 25:13,31; 26:24,45,64. Il y a de nombreuses references supplementaires dans Marc, Luc et Jean.

15 Colossiens 2:9

16 Matthieu 17:1-5 ; Marc 9:2-8

17 Matthieu 16:13-18 ; Marc 8:27-29

18 Jean 3:1-21 ; 1 Pierre 1:23

19 1 Corinthiens 12:12-14

20 Jean 3:11, 18, 23-24 ; 1 Jean 4:7, 11-12;2 Jean 1:5

21 Jean 14:16-27; 15:26-27; 16:7; Actes 2

22 Luc 11: 9-13 ; Actes 2:38-39

23 Galates 5:22-23

24 Hébreux 13:8



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