Le livre "Les Hébreux"
Contenu du livre
• 57-0825M Hébreux chapitre 2, première partie
• 57-0825E Hébreux chapitre 2, deuxième partie
• 57-0828 Hébreux Chapitre 2, Troisième Partie
• 57-0901M Hébreux chapitre 3
• 57-0901E Hébreux chapitre 4
• 57-0908M Hébreux chapitres 5 et 6 - première partie
• 57-0908E Hébreux, chapitre 6, deuxième partie
• 57-0915M Hébreux chapitre 6, Troisième Partie
• 57-0915E Hébreux chapitre 7, première partie
• 57-0922 Hébreux chapitre 7, deuxième partie
1 …soir, et d’entendre Joyce chanter. Savez-vous que ça, c’est un miracle en soi? Cette fillette, comment peut-elle penser à tout ça? Et chaque soir, elle nous en sort un nouveau. Comment elle peut penser à tout ça – c’est vraiment un petit génie. Que le Seigneur bénisse cette enfant.
2 Bon, demain, à quatorze heures trente, au centre funéraire de Charlestown, dans l’Indiana. Notre chère soeur qui s’en est allée, Soeur Colvin, nous allons lui rendre un dernier hommage, au–au centre funéraire et au lieu de sépulture, demain après-midi. Une personne qui, à un moment donné, a vécu comme vous ce soir, et qui est passée de l’autre côté du voile comme vous le ferez un jour. Tous ceux qui souhaitent assister au service, eh bien, ils sont les bienvenus. Ça fera certainement beaucoup de bien à la famille Colvin de savoir que le Tabernacle ici, l’église qu’ils ont tous fréquentée pendant si longtemps, et tout, va… Nous serions heureux que vous veniez. Et je pense que le…notre cher Frère McKinney, qui a prêché aux funérailles de mon frère il y a bien des années, se chargera de la partie principale des funérailles, et on m’a demandé de venir le seconder dans ces–ces funérailles.
3 Bon, je suis arrivé un peu en retard ce soir. Je mène tellement de choses de front que je ne sais pas quelle direction prendre. Il y a tellement d’appels, et des accidents de voiture, des accidents, et les gens qui appellent, qui viennent. Au point que j’ai quitté Louisville, il y a seulement quelques instants, pour vite revenir ici, laissant en attente plusieurs visites vraiment pressantes, qu’il faudra encore faire ce soir, je pense. Alors, priez pour nous, pendant que nous allons de l’avant.
4 Et ce matin, je–je n’ai pas réussi à aborder mon–mon texte, le chapitre 7 de l’Épître aux–aux–aux Hébreux. Et pendant que nous cherchons ce passage, ce soir, je veux annoncer les réunions de Frère Graham Snelling, ici sous la tente, au bout de l’avenue Brigham. Si le Seigneur le veut, j’aimerais revenir mercredi soir. Et là, nous fixerons un soir pour nous rendre en délégation, dans le courant de la semaine, aller voir Frère Graham à la réunion. Et il…dit “qu’il y a bien du monde”. Et–et il appréciera notre venue, pour apporter cette aide. Frère Graham Snelling, ceux d’entre vous qui assistent aux réunions, ou qui aimeraient y assister, c’est juste ici, au bout de l’avenue Brigham. Tout le monde peut vous dire où c’est. Au bout des terrains de jeu, la tente se trouve là. Il apprécie votre collaboration. En effet, nous, en tant que tabernacle, nous nous sommes engagés à collaborer avec lui à cent pour cent, c’est pour ça que nous essayons de l’aider.
5 Bon, alors, bientôt nous allons arriver, si le Seigneur le veut, au chapitre 11 d’Hébreux, dans quelques soirs, si Dieu le veut, et je pense que là aussi nous passerons des moments merveilleux.
6 Oh, ce matin, le Seigneur nous a bénis d’une manière merveilleuse, oh, Il a vraiment répandu Son Esprit sur nous! Et maintenant, ce soir, nous nous attendons à ce qu’Il le fasse de nouveau; puis mercredi soir, et ainsi de suite. Et–et les soirs que je manquerai, Frère Neville sera ici pour prendre la relève, si je suis à l’extérieur.
7 Je ne sais jamais ce que je vais faire: on peut être ici à cette heure-ci, et une heure plus tard être appelé en Californie. Voyez, on ne sait pas exactement où le Seigneur va nous envoyer. C’est pour ça que j’ai de la peine à préparer des itinéraires et à dire que nous–nous ferons telle chose. Je peux commencer à faire une certaine chose, et là le Seigneur m’envoie ailleurs. Voyez? Donc, nous ne savons pas exactement ce qu’Il va faire. Mais: “Si le Seigneur le veut”, c’est ce que nous disons. Et je crois que c’est le mandat, ou l’ordre que nous avons reçu, dans la Bible: “Si le Seigneur le veut, nous ferons telle et telle choses.” Alors, si nous n’arrivons pas à donner des rendez-vous que nous…ou à honorer des rendez-vous, nous sentons que peut-être le Seigneur ne voulait pas que ça arrive.
8 L’autre jour, nous avons été retardés, Frère Roberson, Frère Wood et moi. Et nous nous demandons: “Pourquoi?” J’étais assis là, en train de regarder la carte, nous suivions la route, et nous avons roulé de nouveau cinquante milles [80 km] en direction du nord. Et je parcours ces routes depuis l’âge d’environ quatorze ans. Je me demande comment j’ai bien pu faire ça. Nous étions là, tous les trois. Nous avons tous parcouru ces routes. Nous regardions bien la carte, nous suivions la 130 en traversant l’Illinois, et nous avons tourné légèrement, sans remarquer que le soleil était derrière nous plutôt que devant nous. Nous allions vers le nord plutôt que vers le sud. Tout à coup, à un croisement de la route, j’ai dit: “Ce n’est pas la bonne route.” Là nous avons regardé, et nous avons constaté que nous avions dévié de notre chemin sur cinquante milles [80 km]. On retournait directement là-bas…?…
9 Alors, en rentrant, nous–nous avons discuté. J’ai dit: “Savez-vous pourquoi? Nous… Le Seigneur nous a peut-être fait faire ce détour pour nous éviter un horrible accident ici quelque part, sans ça quelque chose serait peut-être arrivé. Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment le Seigneur. C’est tout ce que nous devons garder à l’esprit.”
10 Maintenant, ce soir nous commençons une petite leçon d’enseignement. Et si je… Là je ne pense pas que nous y arriverons ce soir, mais peut-être que oui, au… C’est le grand chapitre d’enseignement sur la dîme, pour l’église. Et c’est un grand sujet, nous pourrions rester là-dessus pendant des semaines et des semaines, rien que sur ce point-là, Abraham qui a payé la dîme à Melchisédek, et voir si c’est une chose indispensable ou pas.
11 Est-ce que ce ventilateur incommode quelqu’un là-bas? Préféreriez-vous qu’on l’arrête? Si ça incommode quelqu’un, que ça vous souffle sur le visage, n’importe lequel des ventilateurs. Si c’est le cas, levez simplement la main. Et, ou envoyez simplement un des huissiers, envoyez quelqu’un vers le frère ici, il l’arrêtera immédiatement. Je veille à ce qu’il ne souffle pas sur moi; j’ai chaud et je me mets à transpirer, et alors, tout de suite, je–je suis enroué. Donc, c’est sur vous, ça ne va donc pas du tout me déranger. Nous voulons que vous soyez bien, là.
Nous allons essayer de ne pas prendre trop de votre temps, alors, sans tarder, nous allons regarder dans la Parole. Et, avant de le faire, parlons un instant à Son auteur.
12 Maintenant, Père Céleste, nous ne savons pas ce qu’il y a en réserve. Mais tout ce que nous savons, et dont nous sommes persuadés, c’est que de bonnes choses nous attendent. Car il est écrit: “Ce que l’oeil n’a point vu, ce que l’oreille n’a point entendu, ce qui n’est point monté au coeur des hommes, c’est ce que Dieu réserve à ceux qui L’aiment.”
13 Nous Te prions d’ouvrir les écluses des Cieux ce soir, dans Ta maison du trésor, et de nous donner Ta Parole, ce qui sera quelque chose d’approprié, quelque chose qui servira à augmenter notre foi de Chrétiens, et à nous rendre plus–plus solides dans l’Évangile que ce que nous étions en entrant ici. Accorde-le, Père. Puisse le Saint-Esprit prendre la Parole de Dieu et La transmettre à chaque coeur, selon nos besoins. C’est au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé, que nous prions. Amen.
14 Donc, ce matin, avant de partir, nous avons pris le dernier verset du chapitre 6, pour pouvoir aborder sans tarder le chapitre 7. Là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.
15 Maintenant nous allons lire les trois premiers versets, ou, les deux premiers versets, ou plutôt les trois premiers versets du chapitre 7, pour pouvoir commencer sans tarder. En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, – qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, Et à qui Abraham donna la dîme de tout (la voilà, la dîme), – qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix, – Qui est sans père, sans mère, sans généalogie…ni commencement…qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, – mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, – ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
16 Quelle merveilleuse déclaration! Maintenant nous allons devoir retourner dans l’Ancien Testament pour déterrer ces précieuses pépites. Et, oh, comme je les aime!
17 Vous savez, là-bas en Arizona, autrefois, nous faisions de la prospection. Nous allions sur un terrain qui semblait propice, M. Mc Anally et moi. Nous voyions un endroit où il y avait comme des petits fossés où, des petits passages où l’eau pouvait s’écouler, ce qu’ils appellent des “ravines”. Et je… Il me faisait m’accroupir, frotter le sable et, “wououhh”, souffler dessus. Et encore le frotter et, “wououhh”, souffler dessus. Et je me demandais pourquoi il faisait ça. Il se trouve que, vous voyez, quand on souffle, le sable, c’est léger. Et tout, même le plomb, est plus léger que l’or. L’or est plus lourd que le plomb. Alors, quand on souffle, tous les autres métaux, le sable, la terre, s’envolent, mais l’or reste sur le sol. Par conséquent, si on a là des lavures qui viennent de plus haut, ça montre qu’il y a une veine d’or quelque part plus haut. La pluie en a détaché ces parcelles. Et donc, là on prend les pioches et tout, et on creuse presque toute la colline pour essayer de trouver cet or. On fore le sol, on creuse. On fait sauter ça à la dynamite. On continue à creuser des puits, à descendre jusqu’à ce qu’on trouve, on cherche le filon principal. Donc, c’est ce qu’on appelle “faire de la prospection”.
18 Et ce soir, nous essayons de prendre la Parole de Dieu et de L’utiliser, par la puissance du Saint-Esprit, pour souffler toute l’indifférence et tous les doutes loin de nous, toutes ces choses légères, frivoles, qui n’ont aucun fondement, ces choses futiles dans notre vie, nous voulons souffler tout ça au loin, afin de trouver ce glorieux Filon. Ce Filon, c’est Christ.
19 Et maintenant, que Dieu nous aide, alors que nous lisons et étudions Sa Parole. Dans les trois derniers chapitres que nous avons vus, ou presque, nous avons parlé de, entendu parler ici et là de Melchisédek.
20 Maintenant, je pense que Paul donne la signification juste. En effet, ce Melchisédek, roi de Salem,… “Roi de Salem.” Et n’importe quel spécialiste de la Bible sait que Salem était anciennement…que Jérusalem était anciennement appelée “Salem”. Il était le Roi de Jérusalem. Observez-Le. …sacrificateur du Dieu Très-Haut (c’est-à-dire intercesseur), – qui alla au-devant d’Abraham… Je veux examiner Sa généalogie, à ce grand Homme, pour que, premièrement, vous sachiez qui Il est, après quoi vous…nous continuerons le récit. …lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, Et à qui Abraham donna la dîme…d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom,… Maintenant observez: “justice”. Maintenant on a sa propre justice, on a la justice fabriquée, on a la justice pervertie, on en a de toutes sortes. Mais il y a une seule vraie justice, et cette justice-là vient de Dieu. Et cet Homme était le Roi de justice. Qui pouvait-Il bien être?
21 Donc, Il était le Roi de justice – le Roi de Jérusalem, le Roi de justice, le Roi de paix. Jésus a été appelé “le Prince de paix”. Et un prince, c’est le fils d’un roi. Alors, comme cet Homme était le Roi de paix, Il devait donc être le Père du Prince de paix. Vous saisissez? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.]
22 Maintenant voyons, examinons un peu plus Sa généalogie, voyons où nous allons en venir. Qui est sans père,… Or, Jésus a eu un Père. Le croyez-vous? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Bien sûr que oui. …sans mère,… Jésus a eu une mère. Mais ce Personnage n’avait ni père ni mère. …sans généalogie,… Il n’avait jamais eu d’ancêtre dont Il soit descendu, pas de généalogie. Il avait toujours existé. “Sans généalogie.” …qui n’a ni commencement de jours… Il n’y a jamais eu de temps où Il ait commencé. …ni fin de vie,… Ça ne pouvait être que Dieu. Personne d’autre que Lui.
23 Bon, maintenant, si vous remarquez, alors que nous lisons le verset suivant. Voyez? “Qui est d’abord Roi de justice, d’après la signification de son nom.” Ce n’est pas celui-là que je voulais. Le–le verset 3:
…ni fin de vie, – mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu,…
Or, Il n’était pas le Fils de Dieu, car, s’Il avait été un Fils, Il aurait eu un commencement. Et cet Homme n’a pas eu de commencement. S’Il avait été un Fils, Il aurait nécessairement eu un père et une mère. “Et cet Homme n’a eu ni père ni mère. Mais Il a été rendu semblable au Fils de Dieu.”
…demeure sacrificateur à perpétuité.
24 Bon, le Dr Scofield avance l’hypothèse que “c’était un sacerdoce, appelé ‘le sacerdoce de Melchisédek’”.
Mais j’aimerais prendre quelques instants pour examiner ça avec vous. Si ç’avait été un sacerdoce, il aurait nécessairement eu un commencement, et eu une fin. Mais “Ceci n’a pas eu de commencement et n’a pas eu de fin”. Et il n’a pas dit qu’il avait rencontré un sacerdoce. Il a rencontré un Homme et il L’a appelé “Melchisédek”. Il était une Personne, pas une dénomination, pas un–un–un sacerdoce ni une paternité. Il était vraiment un Homme, qui s’appelait Melchisédek, qui était le Roi de Jérusalem. Pas un sacerdoce, mais un Roi qui était sans père. Les sacerdoces n’ont pas de père. “Et cet Homme était sans père, sans mère, sans commencement de jours ni fin de vie.” Maintenant, le Fils de Dieu…
25 Qui c’était: c’était Jéhovah. C’était le Dieu Tout-Puissant Lui-même. Ça ne pouvait être personne d’autre.
26 Maintenant remarquez: “Il demeure à perpétuité.” Il est attesté ici “qu’Il vit. Il ne meurt jamais.” Il n’est jamais…Il n’a jamais été autre chose que vivant. “Il demeure à perpétuité.”
27 Maintenant, Jésus a été rendu semblable à Lui. Or, la raison pour laquelle il y a une différence entre Dieu et Jésus: Jésus a eu un commencement; Dieu n’a pas eu de commencement. Melchisédek n’a pas eu de commencement, et Jésus a eu un commencement. Mais Jésus a été rendu semblable à Lui: “Un sacrificateur, qui demeure à perpétuité.”
28 Maintenant, quand Melchisédek était sur terre, Il n’était nul autre que le–le Dieu Jéhovah, manifesté grâce à une création, ici Il était sous forme de théophanie. Abraham L’a rencontré une fois, dans sa tente. Et comme nous l’avons dit ce matin: “Abraham L’a reconnu. Et Il a dit à Abraham ce qu’Il allait faire, parce qu’Il ne voulait pas cacher à l’héritier du monde les choses qu’Il allait faire.”
29 Puis-je m’arrêter ici un instant pour dire que Dieu a toujours la même opinion de Son Église. Vous n’êtes pas des enfants des ténèbres. Vous êtes des enfants de la Lumière. Et les…nous qui… “Heureux les humbles de coeur, car ils hériteront la terre.” Et, est-ce que le Dieu qui a agi de la sorte envers–envers Abraham, qui devait hériter la terre… Et Il a dit: “Je ne cacherai pas ces choses à l’homme qui va hériter la terre.” À combien plus forte raison va-t-Il révéler Ses secrets à Son Église qui va hériter la terre!
30 Daniel a dit: “En ce jour-là, on courra çà et là, et la connaissance augmentera.” Et il a dit: “Les sages connaîtront leur Dieu en ce jour-là, et ils accompliront de grands exploits en ce jour-là. Mais les méchants ne connaîtront pas le Dieu du Ciel.” Ils Le connaissent sous une certaine forme et d’après un ensemble de rites, comme on l’a vu dans notre première leçon, mais ils ne Le connaissent pas par le moyen de la perfection.
31 Et Dieu peut seulement agir à travers la perfection, parce qu’Il est parfait. Béni soit Son Nom! Le canal à travers lequel Dieu agit doit être parfait, parce qu’Il ne peut agir qu’à travers la perfection, rien d’autre. Il ne Se salira en aucun cas. Et c’est d’ailleurs pour ça que Jésus est venu ôter nos péchés, afin que nous soyons amenés à la perfection, pour que Dieu puisse agir à travers Son Église. Voilà le secret.
Voilà ce à quoi le monde est aveugle. Voilà ce qui leur fait prétendre que “vous avez perdu la raison”. Voilà ce qui leur fait prétendre que “vous ne savez pas de quoi vous parlez”.
En effet: “Les choses du Seigneur sont une folie pour la sagesse de ce monde. Mais les choses du monde sont charnelles pour le croyant.” Alors, vous êtes une personne différente, vous vivez dans une sphère différente. Vous n’êtes plus de ce monde. Vous êtes passé de cette vie à une nouvelle Vie.
32 Par conséquent, Dieu révèle, non pas au monde, non pas aux psychologues, non pas aux ministres instruits, mais aux humbles de coeur, – à Son peuple qui est doux, – c’est à eux qu’Il révélera les secrets des grandes choses de Dieu. Vous voyez? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.]
33 Bon, alors, Abraham devait hériter le monde. C’est en la Postérité d’Abraham que toutes les nations devaient être bénies. Donc, Dieu est descendu et lui a parlé sous la forme d’un Homme.
Or, Dieu a toujours été sur la terre. Dieu n’a jamais quitté la terre. S’Il quittait la terre, je ne sais pas ce qu’il adviendrait d’elle. Mais Dieu a toujours été ici sous une forme ou sous une autre. Oh, que Son Nom soit loué!
34 À leur sortie d’Égypte, Il était avec les enfants dans le désert, sous la forme d’une Lumière. Il a parlé à Abraham sous la forme d’un Homme. Il a parlé à Moïse sous la forme d’un Homme. Il a parlé à l’Église sous la forme d’un Homme: Son Fils, Jésus-Christ.
Et Il parle par Son Église aujourd’hui, par l’Église ointe du Dieu vivant, par des vases d’argile. “Vous êtes les sarments. Je suis le Cep.” Dieu parle, encore aujourd’hui, et le monde ne voit Jésus que dans la mesure où vous Le leur présentez. C’est comme ça que le monde voit… “Vous êtes des lettres écrites, lues de tous les hommes.” Votre vie témoigne de ce que vous êtes.
35 Donc, voilà Abraham en route, revenant de là-bas. Nous allons retourner lire à son sujet pendant quelques instants, dans le Livre de la Genèse. Je crois que c’est au chapitre 14 de la Genèse. Oh, quelle belle histoire on a ici! Maintenant, nous connaissons tous Abraham, nous savons que Dieu l’a appelé hors de Chaldée et de la ville d’Ur, et lui a dit de se séparer des gens qu’il côtoyait.
Quand Dieu appelle des hommes et des femmes, Il appelle à une séparation.
36 Maintenant, c’est ça le problème avec les églises aujourd’hui, elles ne veulent pas se séparer des croy-…des incroyants charnels. C’est pour ça que nous ne pouvons plus avancer. Nous entrons dans ce courant, qui est charnel, et nous–nous disons: “Oh, Jim est un bon gars, même s’il boit. Même s’il… Et je vais avec lui au billard, mais je ne joue pas au billard. Je–je–je vais avec elle à la fête. Ils font des plaisanteries grossières et tout, mais pas moi.”
37 “Sortez du milieu d’eux.” C’est vrai. “Séparez-vous. Ne touchez pas à leurs choses impures, et Je vous accueillerai”, dit le Seigneur. “Ne vous mettez pas sous un joug avec les infidèles, avec eux sous un joug étranger.” Ne le faites surtout pas. Séparez-vous.
38 Et Dieu a appelé Abraham à se séparer de toute sa parenté, et à marcher avec Lui. Frère, parfois, cela signifie quitter une église. C’est ce que cela a signifié pour Paul. Il a dû quitter son église. C’est ce que cela a signifié pour beaucoup. Parfois, cela signifie quitter la maison. Parfois, cela signifie quitter père et mère, et tout abandonner. Je ne dis pas que c’est ce qui arrive chaque fois, mais parfois, c’est ce qui arrive. Cela signifie que vous devez enlever tout ce qu’il y a entre vous et Dieu, et marcher avec Lui seul. Oh, cette douce communion bénie, cette communion avec Lui que vous avez quand vous vous séparez des choses du monde et des croyants charnels qui se moquent de vous, et que vous marchez seul avec Christ!
39 Que de fois j’ai remercié Dieu! Il a dit: “Je vous donnerai des pères et des mères dans ce siècle présent. Je vous donnerai des amis et des camarades. Je ne vous délaisserai point, et Je ne vous abandonnerai point. Même si le monde entier vous tournait le dos, Moi Je ferai route avec vous jusqu’au bout du chemin.”
40 Quel privilège béni: l’homme est invité à relever ce défi, à suivre le Seigneur Jésus, à se séparer de tous ses camarades charnels, pour suivre le Seigneur. Si des gens semblent ne pas se conduire correctement et ne pas bien se présenter comme Chrétiens, mais qu’au contraire, ils aiment les choses charnelles, le mieux est que vous cherchiez tout de suite un autre compagnon. C’est vrai. Et si personne ne veut marcher avec vous, il y a Quelqu’un qui a promis de marcher avec vous. C’est le Seigneur Jésus béni, Lui Il marchera avec vous.
41 Dieu a dit à Abraham: “Sépare-toi.” Et Abraham, tout humain qu’il était, il a pris avec lui son papa, il a pris avec lui le fils de son frère, son neveu; tous accrochés à lui. Et Dieu ne l’a jamais béni, tant qu’il n’a pas fait ce que Dieu lui avait dit de faire.
42 Je ne dis pas que vous n’êtes pas Chrétien. Ça non, je ne rejette personne du Christianisme. Mais je dirai ceci: si Dieu vous a dit de faire quelque chose, Il ne vous bénira jamais, tant que vous ne l’aurez pas fait. Je suis en chaire, ce soir, avec une de ces choses-là retenue contre moi. Au cours des deux dernières années, mes réunions n’ont pas été ce qu’elles auraient dû être. C’est parce que j’ai manqué à mon devoir envers le Seigneur. Il m’avait dit “d’aller en Afrique, puis en Inde”. Voici, c’est encore écrit, ici même, à la fin de ce Livre.
43 L’organisateur m’a téléphoné, il a dit: “Les Afrikaners, laisse tomber. L’Inde est prête.”
44 Le Saint-Esprit est venu me trouver, Il a dit: “Tu iras en Afrique, comme Je te l’ai dit.”
45 Une autre année s’est écoulée. Et les organisateurs… J’avais oublié Ça. Il a dit: “Nous allons en Inde. Les billets sont déjà là.”
46 Je suis parti, j’avais oublié Ça – jusqu’à ce que j’arrive à Lisbonne. Là-bas, une nuit, j’ai cru mourir. Le lendemain matin, je me suis dirigé vers la salle de bains, pour prendre un bain. Oh, j’étais tellement malade que j’avais de la peine à me tenir debout. Cette Lumière était là, suspendue dans la salle de bains – Il a dit: “Je t’avais pourtant dit ‘d’aller d’abord en Afrique’.”
47 Depuis ce moment-là, petit à petit, mes réunions ont perdu du terrain. Bien que je sois allé en Inde, avec une assistance de près d’un demi-million de personnes, n’empêche que je ne faisais pas ce que Dieu m’avait dit de faire. Je sens que mes réunions ne seront jamais un succès, tant que je ne serai pas retourné là-bas rectifier cette chose. Quoi que je fasse, c’est l’Afrique d’abord, parce qu’il le faut. Voilà, c’est là la Parole Éternelle de Dieu. Pourtant je savais à quoi m’en tenir. Mais il faut que je retourne là-bas. Et je sens que l’année prochaine sera le temps où je sortirai de ma coquille, avec l’aide du Seigneur.
48 Ce vieil Évangile glorieux, il a grandi doucement comme un chêne, mais je crois qu’il est maintenant sur le point d’étendre ses branches. Je le crois, que ce grand Message et cette grande chose, je crois que le Seigneur va nous faire secouer de nouveau le monde pour la gloire de Dieu.
49 Il faut faire ce que Dieu vous a dit de faire. Et Abraham est parti comme ça, en prenant sa famille avec lui. Il les aimait. Ça, c’est le côté humain. Mais, un peu plus tard, après un certain temps, son père est mort, et il l’a enterré. Et puis, il avait son neveu, alors des querelles et des disputes ont éclaté. Finalement, Lot a fait son choix et est descendu à Sodome. Et vous remarquerez qu’Abraham, il ne s’est pas chamaillé avec Lot. Il a dit: “Nous sommes frères. Nous ne devons pas nous disputer. Mais, lève la tête et va où tu voudras. Si tu vas à l’est, j’irai à l’ouest. Tu vas au nord, j’irai au sud.” Voilà l’attitude chrétienne: être prêt à donner à l’autre homme la plus belle part du gâteau. Toujours: offrez-la-lui, laissez-le faire son choix.
50 Pourquoi donc? Qu’est-ce qui a poussé Abraham à faire ça? Il savait que, de toute façon, Dieu lui avait promis qu’il hériterait de tout. Amen. Et donc, une tente ou une maison, que nous importe? Tout nous appartient. “Heureux les humbles de coeur, car ils hériteront la terre.” Tout cela nous appartient. Dieu l’a dit. Alors, donnez à l’autre le privilège de choisir ce qu’il y a de mieux, si c’est ce qu’il veut. Peut-être qu’il n’aura jamais rien d’autre. Mais tout cela vous appartient, à vous, les héritiers du salut en vertu de la promesse. Tout cela est à vous.
51 Donc, Sara, la plus belle femme du pays, elle est restée là-haut, sur la colline, avec son mari, comme il se doit. Elle, toute simple, eh bien, elle portait peut-être des robes toutes simples, en calicot, ou peu importe le nom que vous donnez à ça. Tandis que Mme Lot était habillée comme une millionnaire. Et son mari était maire de la ville. Il était juge, il siégeait à la porte. Elle avait tout; elle participait à tous les cercles de couture et à toutes les parties de cartes qui se tenaient à Sodome et à Gomorrhe. Mais Sara, elle, préférait vivre avec son mari, d’une maigre pitance, en sachant qu’elle était dans la volonté de Dieu, plutôt que de jouir des richesses de, ou, que d’avoir la jouissance des richesses pour un temps. C’est vrai. C’est à ce moment-là que Dieu visite.
52 Et un jour, vous qui avez pris la mauvaise voie, ça va vous rattraper un jour, c’est certain. Vous pensez peut-être que tout ira bien pour vous. Vous pensez peut-être vous en tirer comme ça, mais ce n’est pas le cas. Les traces semblent peut-être avoir été bien effacées, mais elles ne sont pas effacées. Dieu sait tout. Il sait si vous êtes vraiment sincère dans votre confession ou pas. Il sait si vous êtes vraiment sincère, que vous croyez en Lui, que vous êtes sauvé, que vous êtes mort aux choses du monde et vivant en Christ. Il le sait.
53 Maintenant, nous remarquons Abraham: je veux vous faire remarquer cet esprit authentique. Oh, cette chose bénie, d’un bout à l’autre, ici, c’est la grâce. Maintenant, je veux que vous lisiez avec moi, au chapitre 14 de l’Exode, pendant un instant.
54 Bon, la première chose qui s’est produite, quand ils sont arrivés là-bas, Lot a eu des ennuis. Pourquoi? Il était en dehors de la volonté de Dieu. Et si vous avez des ennuis quand vous êtes dans la volonté de Dieu, Dieu vous aidera à vous en sortir. Mais, si vous avez des ennuis en dehors de la volonté de Dieu, il n’y a qu’une seule chose à faire, c’est de revenir dans la volonté de Dieu.
55 Alors, les rois se sont tous rassemblés, ils se disaient que les plaines là-bas devaient certainement être bien arrosées, qu’ils allaient donc simplement descendre s’emparer de ces petites villes-là, Sodome et Gomorrhe, en prendre possession. Et ils l’ont fait. Et quand ils sont allés là-bas en prendre possession, ils ont enlevé Lot.
56 Je veux vous faire remarquer ici l’Esprit de Christ en Abraham. Maintenant remarquez le verset 14. Dès qu’Abraham eut appris que son frère… (Vous saisissez?) …que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan.
57 Oh, quelle pensée bénie, quelle grâce! Abraham, quand son frère, bien que déchu de la grâce, bien qu’il fût dans cet état rétrograde; quand il a appris que le monde l’avait attrapé, l’avait capturé et enlevé pour le tuer, Abraham a agi par l’Esprit de Christ. Il est allé armer tous ses hommes qui étaient nés dans sa maison, et il s’est lancé à la poursuite des rois, et les a poursuivis jusqu’à Dan. Et Dan se trouve aux confins de la Palestine, – “depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba”, – d’une extrémité à l’autre. Et c’est un type de Christ: quand Il a vu que le monde avait enlevé…ils étaient déchus, alors Il a poursuivi l’ennemi jusqu’au bout, pour reprendre auprès de Lui la race déchue d’Adam.
58 Je veux vous faire remarquer le verset suivant, c’est vraiment attendrissant, l’Esprit parle ici à travers lui. Très bien, le verset 15 maintenant. Il ramena toutes (toutes) les richesses; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple.
59 Quand Abraham s’est lancé à la poursuite de l’ennemi qui avait enlevé son frère, il l’a poursuivi d’un bout à l’autre du pays, jusqu’à Dan, et il a ramené tout ce qu’il avait perdu dans la chute.
60 Quelle magnifique image de Christ qui, au Ciel, a appris que nous étions perdus, et qui est venu et a poursuivi l’ennemi jusqu’en enfer, et Il a capturé les âmes perdues, Il nous a ramenés et nous a redonné tout ce que nous avions avant la chute! Nous, des rétrogrades, nous qui étions nés pour être des fils de Dieu, nous sommes devenus par perversion les fils du diable, et avons été faits…avons recherché les choses du monde, nous avons fait le mal, et, avides de gain, comme Lot, nous avons vendu notre droit d’aînesse et avons recherché les choses du monde. Christ est descendu. Bien que déchus; Dieu savait au commencement qui serait sauvé et qui ne le serait pas, c’est pourquoi Il est descendu et a poursuivi l’ennemi, dans la vie, dans la mort, dans le paradis, et jusqu’en enfer. De tout là-bas, dans la Gloire, jusqu’en enfer, et Il a pris le contrôle des–des puissances de l’enfer, Il a ôté les clés au diable, Il est ressuscité et a redonné à l’espèce humaine le pouvoir d’être de nouveau des fils et des filles de Dieu.
61 Voyez-vous l’Esprit en Abraham, là, l’Esprit de Christ qui l’accompagnait?
62 Maintenant je veux vous faire remarquer ce qu’il y a un peu plus loin, alors que nous lisons. Après qu’Abram fut revenu vainqueur de ce roi Kedorlaomer et des rois…étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi.
63 Ils sont sortis. Le roi de Sodome avait été ramené. Son frère avait été ramené. Les enfants avaient été ramenés. Et voici les rois qui sortent à sa rencontre. Et aussi, voici où je veux en venir: le message maintenant. Regardez bien, ici. Melchisédek, roi de Salem (Roi de Jérusalem, Roi de paix), fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abraham, et dit: Béni soit Abraham par le Dieu Très-Haut, maître des cieux et de la terre!
64 Melchisédek, le Roi de Salem, s’est aussi présenté Lui-même parmi les autres rois. Et remarquez, la bataille était terminée, l’Esprit de Dieu en Abraham, l’Esprit de Christ, avait ramené son frère déchu, puis lui avait rendu sa situation légitime, tout ce qu’il avait perdu. Il l’avait ramené. Et à ce moment-là, Il a apporté du pain et du vin, la communion. Ne voyez-vous pas qui était ce Melchisédek? C’était Dieu. Il a apporté la communion, après la bataille.
65 Maintenant prenons aussi Matthieu 26.26, en vitesse, et voyons ce que Jésus a dit à ce sujet, ici. Dans l’Évangile de Matthieu, le chapitre 26 et aussi le verset 26, nous voulons lire un peu ici. Très bien, Matthieu 26.26.
Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Golgotha, Golgotha…ou, Gethsémané, je veux dire, et il dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier.
66 Je crois que j’ai le mauvais passage. Matthieu, vingt-…le verset 26 du chapitre 26. Si quelqu’un l’a, lisez-le pour moi, si vous–si vous pouvez le trouver. Un instant. C’est un très beau type, ici. Je ne veux pas que vous le manquiez. Voilà, nous y sommes. C’est ça, soeur. Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces,… Qu’est-ce qu’il y avait? La bataille était terminée. …il le rompit, et le donna à ses disciples, en disant: Prenez, et mangez, ceci est mon corps.
67 Vous voyez ce Melchisédek? Des centaines d’années plus tôt, quand Il était allé au-devant d’Abraham, une fois la bataille terminée, Il avait donné du pain et du vin. Et ici, Jésus donne aux disciples, une fois Sa dure bataille terminée, Il leur a donné du pain et du vin. Regardez bien. Regardez bien la Venue future. Il prit ensuite une coupe; et–et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour…les péchés et la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
68 Nous sommes dans la bataille maintenant. Nous sommes à la recherche de notre frère déchu, que Dieu, avant la fondation du monde, avait vu et prédestiné à la Vie Éternelle. Et les choses du monde l’ont pris dans un tourbillon. Il fréquente les associations et les gens de la haute, lui et sa femme, il déambule dans les rues, fumant, buvant, faisant la bombe, essayant de trouver la paix. Et l’Esprit de Christ en nous, comme c’était le cas en Abraham, nous fait partir à sa recherche. Avec toutes les armes de Dieu, les Anges de Dieu qui campent tout autour, nous partons pour ramener notre frère déchu.
69 Et quand la bataille sera enfin terminée, nous rencontrerons de nouveau Melchisédek, – Dieu soit béni, – qui a béni Abraham là-bas, lui a donné la bénédiction, et lui a donné du pain et du vin, la communion. Quand la bataille sera terminée, nous Le rencontrerons. Nous qui sommes les héritiers de la promesse d’Abraham, cohéritiers de Christ dans le Royaume, nous Le rencontrerons au bout de la route, et nous prendrons le pain et le vin de nouveau, quand la bataille sera terminée.
70 Qui est ce Melchisédek? “Celui qui n’avait pas de père, qui n’avait pas de mère, qui n’avait ni commencement de jours ni fin de vie.” Il sera Là pour donner de nouveau la communion. Vous saisissez? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.]
71 Quand nous nous approchons, certains soirs, que nous nous réunissons et que nous recevons des mains des ministres la communion: cela représente que nous croyons à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection du Seigneur Jésus, que ce voile, Son corps, dans lequel Lui, Dieu, était voilé – nous prenons cela, ce qui représente que “nous sommes morts aux choses du monde et nés de nouveau de l’Esprit”. Et nous marchons avec le Corps de Christ, tous les croyants ensemble.
72 Quand la grande bataille sera terminée et que nous reviendrons avec Christ, nous prendrons de nouveau la communion, avec Lui dans le Royaume de Dieu; nous mangerons la chair et boirons le sang du raisin, de nouveau, dans le Royaume de Dieu. Oh! Voilà Melchisédek. Voilà qui Il était.
73 Maintenant, lisons encore un peu à Son sujet ici, le verset 18. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin… (Vous saisissez?) …il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abraham, et dit: Béni soit Abraham par le Dieu Très-Haut, maître des cieux et de la terre! Il bénit Abraham, …Il bénit… Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abraham lui donna un dixième de tout. Il a payé la dîme à Melchisédek. Abraham Lui a donné un dixième du butin.
74 Alors que Paul poursuit, ici, je veux vous faire remarquer ceci, en guise de toile de fond pour la leçon qui vient maintenant. Le roi de Sodome dit à Abraham: Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses. Donc, le roi de Sodome a dit: “Maintenant, rends-moi simplement mes sujets, et prends pour toi les richesses.” Abraham répondit au roi de Sodome: Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut,… El Elyon, “le maître des cieux et de la terre”, là. …Dieu Très-Haut, maître des cieux et de la terre: Je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier,… Il n’a pas fait une grande campagne pour récolter de l’argent. Il voulait seulement son frère déchu. …et afin que tu ne dises pas: J’ai enrichi Abraham. Rien pour moi! Seulement, ce qu’ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi,…
75 Maintenant, je veux vous faire remarquer, Abraham a dit: “Je ne prendrai pas même un fil ni un cordon de soulier.” Il n’a pas fait cette guerre pour gagner beaucoup d’argent. Et les vraies, les véritables batailles ne se livrent pas pour des motifs égoïstes. On ne fait pas la guerre pour de l’argent. On fait la guerre pour–pour des motifs, pour défendre des principes. Les hommes font la guerre pour défendre des principes. Et quand Abraham est parti chercher Lot, il n’est pas parti parce qu’il savait qu’il pourrait battre les rois et prendre tous leurs biens, il est parti pour défendre un principe: “sauver son frère”.
76 Et tout ministre qui, sous l’inspiration du Roi du Ciel, est envoyé, il n’ira nulle part pour de l’argent; il n’ira pas non plus pour faire de grandes églises, il n’ira pas non plus pour inspirer des dénominations. Il ira seulement pour défendre un principe: pour “ramener son frère déchu”. Qu’il reçoive une pièce de dix cents dans l’offrande ou pas, ça ne changera rien pour lui.
77 Comme je l’ai dit: “Les vraies guerres se mènent et se font pour défendre des principes et non pour de l’argent.” Et les hommes et les femmes qui adhèrent à l’église et entrent dans l’église pour être populaires, parce que les Jones en sont membres, ou qui changent d’église, quittent une petite église pour une plus grande – vous le faites pour un motif égoïste et le principe derrière cela n’est pas bon. Vous devez être prêts à vous tenir sur le front de bataille.
78 Dans ce tabernacle ici, quand les choses vont mal, et que vous, les hommes, et vous, les femmes, vous prenez la fuite et allez ailleurs, ou que vous restez à l’écart jusqu’à ce que la petite dispute ou le remue-ménage soit terminé: il y a quelque chose qui cloche dans votre expérience. C’est vrai.
79 Nous avons une coutume ici. Nous avons une–nous avons une procédure ici. Cette église est basée sur les principes de la Bible. Si quelqu’un ici n’agit pas bien, et que vous pensez qu’il n’agit pas bien, allez vers lui et parlez-lui. Si vous ne pouvez pas le réconcilier, alors prenez avec vous un frère, un ou deux. Si, à ce moment-là, il ne veut pas se réconcilier, alors dites-le à l’église. Et l’église le renverra, n’aura plus de communion avec lui. Et Jésus a dit: “Tout ce que vous délierez sur la terre, Je le délierai dans le Ciel.”
80 C’est pour ça que vous avez tant d’ennuis, c’est parce que vous n’appliquez pas les principes de la Bible. Si quelqu’un dans l’église provoque l’agitation, ou s’il y a là quelque chose qui cloche, votre devoir n’est pas de vous mettre à parler de cet homme ou de cette femme. Votre devoir est d’aller vers cet homme ou cette femme, et de lui signaler son erreur. Et s’il ne veut pas vous écouter, prenez quelqu’un avec vous. S’il ne veut pas écouter ça, alors l’église le déliera. Jésus a dit: “Ce que vous délierez sur la terre, Je le délierai dans le Ciel. Ce que vous lierez sur la terre, Je le lierai dans le Ciel.” C’est le pouvoir de l’église.
81 Il n’y a pas longtemps, un de mes bons amis prédicateurs, il avait un garçon, et ce garçon, il avait fréquenté l’église, son église. Et il en est arrivé à un point où il s’est mis à sortir avec une fille qui fumait, buvait et se conduisait mal. Le prédicateur a dit: “Bien sûr, c’est son affaire.” Un de mes amis intimes, et c’était un gentil garçon. Mais il s’était amouraché d’une jeune femme; elle avait été mariée, elle avait des enfants, son mari était en vie. Il avait peur qu’ils…que ce garçon l’épouse. Alors, le frère était déchiré. Et il m’a dit: “Frère Branham, je voudrais que tu ailles trouver mon garçon, untel. Je voudrais que tu lui parles.”
82 J’ai dit: “Frère…” J’ai failli le nommer. “Tu as un meilleur moyen que celui-là. Ne m’envoie pas, moi. Si ce garçon ne vit pas correctement et que l’église l’a vu mal agir, alors c’est à l’église de s’occuper de cette affaire. C’est du ressort de l’église. Que l’église aille lui parler.”
83 Alors, il a pris avec lui un frère, et ils sont allés lui parler. Il a répliqué en disant au frère que lui s’occupait de ses affaires, qu’il devrait faire pareil. Il a pris avec lui un autre frère, deux de plus, deux diacres, ils sont allés parler au garçon. Il n’a pas voulu écouter. Ils l’ont dit à l’église. Et pendant plusieurs soirs, il n’est pas venu se réconcilier avec l’église, après que son péché avait été exposé devant l’église. Alors, l’église l’a délié.
84 Environ un mois plus tard, il a été frappé de pneumonie, et le médecin a dit: “Il n’a absolument aucune chance de s’en sortir.” Alors il est revenu en rampant. Dieu sait faire les choses.
85 Nous essayons de faire les choses par nous-mêmes: “Oh, vous devriez chasser un tel de l’église. Vous devriez faire ceci, cela, ou autre chose.” Vous, en tant qu’église, avez-vous rempli votre rôle dans cette affaire? Voilà. C’est ça le moyen de les faire revenir en rampant: livrez-les une fois au diable.
86 Qu’est-ce que Paul a dit, au sujet de cet homme là-bas, qui vivait avec sa belle-mère? Ils n’arrivaient pas à le réconcilier. Il a dit: “Livrez-le au diable.” Observez ce qui arrive. Dans la lettre suivante que Paul a écrite, cet homme avait rectifié sa conduite. C’est sûr. Dieu a une façon de faire ces choses, il suffit de suivre les règles qu’Il a établies.
87 Si quelque chose va mal dans l’église, si c’est parmi l’assemblée, chacun de vous, frères. Si c’est au sein du conseil des diacres, si l’un de vous, diacres, se conduit mal, que les autres diacres viennent, ayez une rencontre, essayez de réconcilier le frère, parlez-lui de sa conduite; ou l’un de vous, membres, ou quoi que vous soyez. Là il faut présenter cela devant lui. S’il refuse, venez le dire au pasteur. Il sera alors délié de l’église, et sera alors pour vous comme un païen et un publicain. Ensuite, regardez bien le Seigneur l’entreprendre. Voyez, c’est là qu’il revient à lui-même. C’est là qu’il rentre en rampant. Mais nous, nous essayons de le faire nous-mêmes, vous savez, nous essayons de faire…de tout faire à notre manière à nous, alors, ce n’est jamais une réussite.
88 Donc, ce Melchisédek, le Roi de Salem, Prince, Sacrificateur du Très-Haut, est allé au-devant d’Abraham et l’a béni. Et il Lui a donné sa dîme, c’est ce qu’Abraham a fait. Il était le Roi de Salem. Et Il a fait apporter du pain et du vin, la communion, qu’Il a donnée à Abraham après qu’il avait remporté la bataille, récupéré ses hommes.
89 Donc, “toutes les guerres”, comme je l’ai dit, “sont menées pour défendre des principes”. Alors, si vous avez une petite guerre à l’église, il faut que ce soit pour le bon principe. Vous devez vous battre pour la bonne cause. Et c’est ce que chaque membre de l’église est censé faire. Bon, cet enseignement est pour l’église. C’est pour ça que nous sommes ici. C’est pour ça que je me tiens ici. C’est pour ça qu’il y a la Parole de Dieu, c’est pour l’église.
90 Ne laissez jamais rien entraver cette église. Si quelque chose l’entrave, vous êtes coupables, chacun de vous. Et vous, dans vos différentes églises, si quelque chose va mal dans votre église, vous êtes coupables, parce que vous êtes surveillants de cette église. Ce n’est pas l’affaire du pasteur. Ce n’est pas l’affaire du conseil des diacres. C’est à vous, à vous, en tant qu’individu, d’aller vers ce frère et de voir si vous pouvez l’amener à se réconcilier. Si vous n’y arrivez pas, alors prenez avec vous deux ou trois personnes, et retournez vers lui. S’il ne veut pas écouter, dites-le à l’église. Alors il est renvoyé du Royaume de Dieu. Dieu a dit: “Si vous le renvoyez là-bas, Je le renverrai Ici, si vous avez suivi cette procédure.” Alors Il lâchera le diable sur lui pour la construction…destruction de sa chair. Et là il reviendra. C’est vrai. C’est le moyen de le faire revenir. Si c’est un enfant de Dieu, il reviendra. S’il n’en est pas un, eh bien–eh bien, il continuera comme ça, et ensuite le diable l’enverra en son lieu Éternel.
91 Maintenant, les motifs du geste. Si c’est juste pour vous en prendre à quelqu’un, là c’est autre chose. Mais si l’homme est coupable! Et Lot était allé là-bas et avait rétrogradé – il était Hébreu, mais il était allé là-bas et il était rétrograde. Il avait été sous la grâce, mais il en était déchu. Et quand il est allé… Et Lot–Lot a été sauvé. N’allez jamais penser que Lot n’a pas été sauvé. Il l’a été. Parce que, pendant tout le temps qu’il s’est trouvé au mauvais endroit, la Bible dit que “les péchés de Sodome tourmentaient journellement son âme juste”. Or, sa chair faisait une chose. Et quelle a été la fin de Lot? Il a amené plus de déshonneur. Sa femme est devenue une statue de sel. Il a eu des enfants de ses filles. Donc, vous voyez quel déshonneur cela a amené – parce qu’il était déchu de la grâce et qu’il ne s’est jamais rétabli. Alors Dieu a dû le retirer de la terre.
92 Mais c’était néanmoins un frère déchu, et Abraham a fait tout ce qu’il a pu pour le ramener. Et l’Esprit qui était en Abraham, c’est l’Esprit de Christ qui est dans l’église aujourd’hui. Peu importe ce que le frère a fait, vous ferez tout ce que vous pouvez pour le ramener dans la communion de Christ. Peu importe ce qu’il a fait, vous essaierez très fort.
93 Maintenant, nous voulons encore remarquer ceci, en continuant notre leçon sur ce Melchisédek, grand Sacrificateur de Salem et maître des Cieux et de la terre. Donc, qui est d’abord:
Sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, – mais qui a été rendu semblable au Fils de Dieu, – ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
Maintenant observez. Il n’était pas le Fils de Dieu, Il était le Dieu du Fils. Il n’était pas le Fils de Dieu, Melchisédek ne l’était pas, mais Il était le Père du Fils de Dieu.
94 Or ce corps qu’Il avait, Il l’avait créé. Ce corps n’était pas venu par une femme. Donc, avec ce corps créé, Il ne pouvait pas… C’était un corps qu’Il avait fait Lui-même, pour Se révéler.
“Personne ne peut jamais voir Dieu. Dieu est Esprit.” Les yeux mortels ne voient pas ces choses, à moins que ce soit sous une forme comme la Colonne de Feu ou autre chose, ou sous la forme d’un être qu’ils ont vu en vision. Mais le… Dieu doit Se révéler d’une certaine façon. Et Dieu S’est révélé à Abraham sous la forme d’un homme. Il S’est révélé à Moïse sous la forme d’un homme. Il S’est révélé aux enfants d’Israël sous la forme d’une Colonne de Feu. Il S’est révélé à Jean-Baptiste sous la forme d’une colombe. Vous voyez, Il S’est révélé sous ces formes-là.
Quand Il S’est révélé là sous la forme d’un Homme, en tant que Roi de Salem, de Jérusalem, non pas de la Jérusalem terrestre, mais de la Jérusalem Céleste. Il S’est révélé sous cette forme-là. Il a été rendu “semblable” au Fils de Dieu.
95 Or, le Fils de Dieu devait venir par une femme, pour être créé ici, par le sein d’une femme, parce que c’est par ce moyen qu’était venue la mort.
96 Et Il ne pouvait pas venir par création, comme ce que Dieu avait fait au commencement. Quand Dieu a fait l’homme au commencement, la femme n’a rien eu à voir là-dedans. Dieu a simplement dit: “Qu’il y ait”, et un homme est sorti de la poussière. Il l’a appelé, sans qu’aucune femme ait eu quoi que ce soit à voir là-dedans. Mais la femme, à ce moment-là elle était dans l’homme.
97 Et Dieu a tiré la femme du côté d’Adam. Pas vrai? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Et c’est là que les femmes ont commencé à donner naissance aux hommes par le sexe. Alors, le seul moyen pour Dieu de… Il ne pouvait pas venir sous la forme de cette théophanie. Il ne pouvait pas venir en tant que Melchisédek. Il devait venir en tant qu’Homme, et Il devait venir par la femme. “Ta Postérité écrasera la tête du serpent, et sa tête Te blessera le talon.” Vous saisissez? [“Amen.”] Dieu devait venir par une femme; et c’est ce qu’Il a fait quand Il a habité dans Son corps, le corps de Son Fils, Jésus-Christ. “Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même.” Et Il a offert Son propre Sang comme sacrifice. Et Il a donné Sa vie, afin que, par le canal de la mort, Il puisse vous sauver pour vous donner la Vie Éternelle.
98 Donc, là Dieu était venu, et Il avait été rendu “semblable” au Fils de Dieu. Voyez? Il était un Homme rendu semblable au Fils de Dieu. Or Il ne pouvait pas être le Fils de Dieu, parce que cet Homme, Il est Éternel.
99 Le Fils de Dieu a eu un commencement, Il a eu une fin. Il y a eu un–un moment où Il est né, il y a eu un moment où Il est mort. Il a eu un commencement et une fin. Il a eu un père et une mère.
100 Cet Homme n’a eu ni père ni mère, ni commencement ni fin dans le temps. Mais Il a été rendu, cet Homme, Melchisédek, Il a été rendu semblable au Fils de Dieu.
101 Or, le Fils de Dieu, quand Il est venu dans le monde, sous la forme d’une femme, ou, par une femme, sous la forme d’un homme, et qu’Il a été mis à mort, Il est ressuscité le troisième jour, Il est ressuscité pour notre justification, maintenant Il demeure éternellement. Et aussi longtemps que ce corps-là demeure, nous demeurons aussi. Et parce qu’Il est ressuscité de la poussière de la terre, nous serons ressuscités à Sa ressemblance. Voilà l’histoire de l’Évangile. Béni soit le Nom du Seigneur! Nous ne serons pas des Anges, pas des êtres surnaturels, pas tout plein de plumes qui battent ensemble, mais des hommes et des femmes, amen, nous serons à Sa ressemblance. Oui monsieur.
102 J’ai souvent raconté ceci, et je le répète en ce moment; ça me semble approprié. J’étais en train de peigner les cinq ou six cheveux qui me restent. Et ma femme a dit: “Billy, tu deviens chauve.”
103 J’ai dit: “Mais je n’ai pas perdu un seul cheveu.”
104 Elle a dit: “Ils sont où?”
105 J’ai dit: “Dis-moi où ils étaient avant que je les aie, je te dirai où ils m’attendent.” C’est vrai.
106 Autrefois, j’étais un–un boxeur, pugiliste. J’étais fort et costaud. Il me semblait que, si on avait mis cette église sur mon dos, j’aurais pu marcher dans la rue, en la portant. Je vous le dis, maintenant, quand je me lève le matin, je me rends compte que quarante et quelques années ont passé. Voyez? Je ne suis plus ce que j’étais. Je m’affaiblis de jour en jour. En regardant mes mains, je me dis: “Regarde un peu. Eh bien, je deviens vieux.” Je regarde mes épaules. Je vois que j’ai pris beaucoup de poids. Je portais une ceinture de taille vingt-huit [70 cm]. Maintenant, j’en porte une de taille trente [75 cm]. Voyez, je vieillis, je grossis, je dépéris.
107 Qu’est-ce que c’est? Je mange la même chose que dans le temps. Je vis plus sainement et mieux que dans le temps – même chose. Mais Dieu m’a fixé un terme, et je dois l’accepter. Mais la pensée bénie, c’est qu’en ce jour-là, Il me ressuscitera. Et tout ce que j’étais quand j’avais vingt-cinq ans, je le serai de nouveau pour toujours. Amen. Voilà, c’est ça. En quoi la vieillesse peut-elle me déranger? Ça fait déjà bien des années que je ne me laisse pas abattre par le diable à ce sujet-là, car je sais une chose: je crois en Lui. Ce petit espace de temps n’est de toute manière que quelque chose de bref, de court. Si nous restons seulement soixante-dix années, le temps qui nous été promis, jusqu’à soixante-dix ans, qu’est-ce–qu’est-ce d’autre que peine et misère? Qu’est-ce? Ne voulez-vous pas échanger cette maison de pestiférés contre cette chose glorieuse là-bas?
108 Eh bien, béni soit le Nom du Seigneur! Quelque chose à l’intérieur de moi a rencontré ce Melchisédek un jour, et Il m’a parlé de paix, et Il m’a donné la Vie Éternelle. Et cette vie n’est rien, ce n’est qu’une tente dans laquelle prêcher l’Évangile. Je dis ceci en toute sincérité, ces deux Bibles ouvertes devant moi. Si mon Dieu n’avait plus besoin de mes services pour prêcher l’Évangile, et que je ne puisse rien faire de plus pour Lui, que mes enfants soient assez âgés pour s’assumer, s’Il veut me prendre maintenant même: “Amen”, c’est réglé. Oui monsieur.
109 Qu’est-ce que ça peut bien faire que j’aie quatre-vingts ans ou que j’aie vingt ans? Je suis ici pour une seule chose: servir le Seigneur. C’est tout. Quand j’aurai quatre-vingts ans, si je peux encore prêcher l’Évangile comme je le fais maintenant, qu’est-ce que ça peut bien faire que j’aie quarante ans ou quatre-vingts ans? Ce soir, il y a bien des hommes qui ont quatre-vingts ans. Et il y a beaucoup d’enfants qui mourront, alors qu’un homme de quatre-vingts ans survivra à beaucoup d’entre eux. Qu’est-ce que ça peut bien faire? Cela dépend de vos motifs, de vos principes, et nous sommes ici pour servir le Seigneur Jésus. C’est tout.
110 En sachant que “cette vie, c’est une vapeur dont parle l’homme, qui était là à un certain moment et qui n’est plus”. Mais, si nous avons la Vie Éternelle, Dieu a promis qu’Il nous ressusciterait. Et nous prendrons la communion avec Lui quand les jours seront terminés et qu’Il dira: “Entrez dans les joies du Seigneur, qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde.”
111 Alors, qu’est-ce que ça peut bien faire, ici, que nous ayons quelque chose ou que nous n’ayons rien? Que nous soyons jeunes ou que nous soyons vieux, qu’est-ce que ça peut bien faire? L’essentiel, c’est: Êtes-vous prêts à Le rencontrer? L’aimez-vous? Pouvez-vous Le servir? Vous êtes-vous défaits de toutes les choses du monde? Avez-vous rencontré Melchisédek après que la bataille a été terminée?
112 Dieu soit béni! J’avais environ vingt et un ans, et un jour, j’ai eu une bataille, à propos de ceci, cela et autre chose. Je n’arrivais pas à décider si je voulais être boxeur, ou si je voulais être trappeur, ou bien chasseur, ou ce que je voulais être. Mais j’ai rencontré Melchisédek, et Il m’a donné la communion, et depuis ce moment-là, ç’a été réglé pour toujours. Alléluia! Je me suis rangé de Son côté. J’ai fait la route avec joie. Et quand ce sera le bout de la route et que la mort me regardera en face, si je me sens comme maintenant, je ne la redouterai absolument pas. Je m’avancerai, je voudrai m’avancer et l’affronter, en sachant que je connais Celui qui a fait la promesse, c’est vrai, que je Le connais dans la puissance de Sa résurrection. Quand Il appellera à se relever d’entre les morts, je sortirai du milieu d’eux. C’est vrai, car je Le connais dans la puissance de Sa résurrection. Qu’est-ce que ça peut bien faire que je sois vieux ou que je sois jeune? Que je sois petit ou que je sois grand? Que je sois rassasié ou que je sois affamé? Que j’aie un lieu où je puisse me reposer ou que je n’en aie pas?
113 “Les oiseaux ont des nids, et les renards ont des tanières, mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où Il puisse reposer Sa tête”, pourtant Il était le Roi de Gloire.
114 Nous sommes des rois et des sacrificateurs, ce soir. Qu’est-ce que ça peut bien faire que nous ayons des possessions ou que nous n’en ayons pas? Pourvu que nous ayons Dieu, nous sommes plus que vainqueurs. Nous sommes plus que vainqueurs. Nous sommes assis dans la Présence de Dieu, dans la communion du Saint-Esprit, nous recevons la communion Spirituelle des mains de Celui qui a rendu ce témoignage: “Je suis Celui qui était mort, Je suis de nouveau vivant, et Je suis vivant aux siècles des siècles.” Assis ensemble dans les lieux Célestes en Jésus-Christ. Oh, béni soit Son saint Nom! Qu’est-ce que ça peut bien faire?
Une tente ou une maison, que m’importe?
On construit un beau palais pour moi Là-bas!
Les rubis, les diamants, l’argent et l’or,
Ses coffres sont remplis de précieux trésors.
115 Je L’ai rencontré un jour, lorsque je suis revenu de la bataille. J’ai déposé mes trophées. Je n’ai plus livré une seule bataille depuis; c’est Lui qui les livre pour moi. Je me contente de me reposer sur Sa promesse, en sachant que je Le connais dans la puissance de Sa résurrection. C’est tout ce qui compte. Vraiment, qu’y a-t-il d’autre qui compte?
116 Que pouvons-nous faire? Comment, par vos inquiétudes, pourriez-vous ajouter une coudée à votre taille? Qu’est-ce que ça peut vous faire, que vous ayez les cheveux ondulés, ou que vous en ayez ou pas? Qu’est-ce que ça peut bien faire? Que vous soyez vieux, que vous soyez grisonnant, que vous ayez les épaules tombantes ou pas, qu’est-ce que ça peut bien faire? Amen. Ceci, c’est seulement pour un temps, une courte période, mais Cela, c’est pour tous les siècles des siècles. Et alors que s’écouleront des temps incommensurables, alors que s’écouleront les âges, vous ne changerez jamais, et vous traverserez Ses âges Éternels sans fin. Qu’est-ce que ça peut bien faire?
117 Je suis si content de L’avoir rencontré. Je suis si content qu’Il m’ait donné la communion un jour, ce même Melchisédek qui est allé au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois. Certainement. “Le Dieu du Ciel”, le El Elyon; le grand “JE SUIS”, pas le J’étais: JE SUIS, au présent. “Et Il l’a béni.”
118 Écoutez, ici, comme nous avançons encore un peu, pour examiner notre leçon d’un peu plus près. Maintenant, le verset 4. Considérez combien est grand celui… C’est aussi ce que je pense. “Considérez combien est grand cet Homme.” Il est plus grand que le Fils de Dieu. Le Fils de Dieu avait un père et une mère; Lui pas. Le Fils de Dieu a eu un commencement et une fin dans le temps; Lui pas. Qui était-ce? C’était le Père du Fils. Voilà Qui c’était. Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme de tout le butin.
119 Maintenant écoutez attentivement. Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham;
120 Maintenant regardez bien ceci, si vous voulez voir quelque chose. Et lui, qui ne tira pour…pas d’eux son origine, il lève la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait la promesse.
121 Abraham avait la promesse, et cet Homme a béni Abraham qui avait la promesse. Qui était-ce? Les fils de Lévi payaient la dîme à leurs frères, ou…leurs frères leur payaient la dîme. Ils avaient reçu du Seigneur l’ordre de lever le dixième de ce que leurs frères gagnaient, pour leur subsistance, parce qu’ils étaient le sacerdoce. Alors là, cela enlève toute idée d’un sacerdoce de Melchisédek, comme vous l’entendez. C’est vrai. Mais cet Homme… Même celui qui avait la promesse, le plus grand homme de la terre, Abraham, a rencontré cet Homme et Lui a payé la dîme. [espace non enregistré sur la bande–N.D.É.] Il devait nécessairement être plus grand que lui.
122 Écoutez. Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur. Certainement. Regardez bien Qui Il est. Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels;… C’est le sacerdoce de l’ordre des prêtres, des prédicateurs, et ainsi de suite. Les hommes qui perçoivent la dîme meurent. Voyez? …mais ici, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant.
123 Pourquoi un homme lèverait-il la dîme, s’il avait… S’il n’est jamais né et ne mourra jamais, qu’il existe depuis le commencement jusqu’à la fin, et–et n’a jamais eu ni père ni mère, ni généalogie, qu’il possède tous les Cieux et la terre, et tout ce qui s’y trouve, pourquoi lèverait-il la dîme? Pourquoi demanderait-il à Abraham de payer la dîme? Vous voyez combien le paiement de la dîme est quelque chose de strict? Payer la dîme est juste. Chaque Chrétien est tenu de payer la dîme. C’est vrai. Cela n’a jamais été changé.
124 Bon: De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham;
125 Maintenant, oh, voici quelque chose. Car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla à sa rencontre.
126 Quoi: Lévi? Abraham était l’arrière-arrière-grand-papa de Lévi. Et la Bible dit ici que “Lévi a payé la dîme quand il était dans les reins d’Abraham”. Quatre générations avant qu’il vienne au monde, il payait là la dîme à Melchisédek. Béni soit le Nom du Seigneur!
127 Alors, vous qui ne pouvez pas croire à la prédestination, à la prédétermination: ici, quatre générations avant que Lévi sorte des reins d’Abraham, il payait la dîme à Melchisédek. J’aimerais qu’on ait le temps d’examiner ça en parcourant l’Écriture.
128 Si vous preniez, par exemple, Jérémie 1.4; Dieu a dit: “Je te connaissais avant même que tu aies été formé dans le sein de ta mère. Je t’avais consacré, et Je t’avais établi prophète des nations.” Alors, que pouvez-vous prétendre avoir fait? Que puis-je prétendre avoir fait? C’est Dieu qui exerce Sa miséricorde. Dieu nous connaissait avant la fondation du monde.
129 Il ne veut pas qu’aucun périsse. Certainement pas. Mais s’Il est Dieu, Il savait qui serait sauvé et qui ne serait pas sauvé, sinon Il ne savait rien. S’Il ne savait pas… S’Il ne savait pas qui parviendrait à l’Enlèvement avant même que le monde ait été formé, alors Il n’est pas Dieu. S’Il est infini, Il… Il connaissait chaque puce, chaque mouche, chaque pou, chaque chique qu’il y aurait un jour sur la terre, avant même que la terre ait été formée. C’est vrai. Il savait toutes choses. Avant la fondation du monde, Il nous connaissait. La Bible dit “qu’Il nous connaissait et nous avait prédestinés”.
130 Réglons ceci une fois pour toutes. Revenons dans Éphésiens, au chapitre 1. Au chapitre 5… Au chapitre 1 d’Éphésiens, pendant un instant. J’aimerais prendre ici une minute pour lire, pour que vous puissiez vraiment comprendre que ce n’est pas juste quelque chose que j’essaie de vous dire. C’est quelque chose que Dieu essaie de vous dire. Voyez? Maintenant écoutez ceci très attentivement, au chapitre 1 d’Éphésiens. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,… Le même homme qui a écrit l’Épître aux Hébreux écrit cette Épître. …aux saints… Ceci ne s’adresse pas aux incroyants, mais aux saints, aux sancti-…à ceux qui sont saints. …qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus-Christ: Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes… “En Lui Dieu…” Bon, maintenant écoutez bien, le verset 4. En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde,… Le “nous” là, c’est qui? L’Église. En lui (Christ) Dieu nous a élus avant la fondation de la terre, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, Nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon son bon plaisir de sa volonté,
131 Qui a fait ça? C’est Dieu. Dieu savait dès le commencement qui serait sauvé et qui ne serait pas sauvé. Bien sûr, Il ne voulait pas qu’aucun périsse. Mais Il n’a pas envoyé Jésus ici pour voir si vous–si vous auriez une réaction du genre: “Eh bien, le pauvre Jésus, j’ai vraiment de la peine pour Lui. Peut-être que je devrais recevoir le salut, donner mon approbation à ça.” Non monsieur.
132 Dieu savait au commencement qui serait sauvé et qui ne le serait pas. Et donc, comme Il savait que quelques-uns le seraient, alors Il a envoyé Jésus faire l’expiation pour ceux qu’Il avait connus d’avance. “Car ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés. Et ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. Et ceux qu’Il a justifiés, Il les a (au passé) glorifiés.” Voilà.
133 Alors, ce n’est pas vous qui vous gardez vous-même, c’est la grâce de Dieu qui vous garde. Vous ne vous êtes pas sauvé vous-même, ou vous n’avez rien fait pour mériter d’être sauvé. C’est la grâce de Dieu qui vous a sauvé. La grâce de Dieu vous a appelé. La prescience de Dieu vous connaissait. Il savait que vous seriez dans cette église ce soir, avant même la fondation du monde, s’Il est infini. S’Il ne l’est pas, Il n’est pas Dieu. S’Il savait toutes choses, Il était Dieu. S’Il ne savait pas toutes choses, Il n’était pas Dieu. S’Il est le Dieu Tout-Puissant, Il peut tout faire. S’Il ne peut pas tout faire, Il n’est pas le Dieu Tout-Puissant. Voilà.
134 Alors, comment pouvez-vous affirmer que cela dépend de quelque chose que vous auriez fait? Vous ne pouvez rien faire. Le fait même que vous soyez ici est une expression de l’amour de Dieu et de Sa grâce envers vous. Il n’y a rien que vous ayez pu faire, c’est Dieu qui vous a appelé, par Sa grâce; vous avez écouté, entendu, accepté.
135 “Eh bien,” direz-vous, “Frère Branham, comme ça on peut se permettre n’importe quoi.” Certainement. Vous êtes libre. “Eh bien, cet homme-là peut faire tout ce qu’il veut.” Absolument. Je fais toujours ce que je veux. Mais si vous êtes un Chrétien, vous ne voulez pas faire le mal.
136 Il y a un petit bout de femme qui est assise là-bas, au fond, ce soir: mon épouse. Je l’aime avec tout ce qui est en moi. Même si je savais que je peux sortir avec une autre femme et m’en tirer comme ça, aller le lui raconter, dire: “Méda, j’ai fait quelque chose de mal”, pensez-vous que je le ferais? Si je l’aime correctement, je ne ferai pas ça. C’est vrai.
137 Bon, et si je disais: “Oh, je ne peux pas le faire. Parce que, je vais vous dire pourquoi. Elle divorcerait d’avec moi, et j’ai… Oh, je suis prédicateur. Vous voyez ce que ça ferait? Avec ça, je serais forcé de renoncer à la chaire, si elle divorçait d’avec moi. ‘Un homme divorcé, oh!’ J’ai trois enfants; c’est impensable pour moi. Mais, oh! la la! je…”? Eh bien, si c’est comme ça, pour vous c’est encore une question de loi. Le fait que je l’ai épousée, ce n’est pas une affaire de légalité. Ce qui fait que je lui suis fidèle, ce n’est pas une affaire de légalité. C’est parce que je l’aime. Je ne suis pas obligé de faire quoi que ce soit. Je le fais volontairement, parce que c’est une affaire d’amour. Et si vous aimez votre femme, vous ferez la même chose.
138 Si, avec l’amour phileo, vous aimez votre femme à ce point, alors, avec l’amour agapao, qui est un million de fois plus fort, qu’est-ce que ça devrait être envers Christ, si vous aimez réellement Dieu? Si je savais, ce soir, que je pourrais aller prendre une cuite, si je savais, ce soir, que je pourrais sortir et être immoral, si je savais, ce soir, que, même si j’avais envie de le faire et que je le faisais, Il me le pardonnerait, je ne le ferais pas. Je L’estime trop pour ça. Je L’aime. C’est sûr. Certainement.
139 C’est pour ça que je ne vendrais pas mon expérience, à aucune dénomination (non monsieur), à aucune assemblée de Dieu, aucune église de Dieu, des pèlerins de la sainteté, méthodiste, baptiste, presbytérienne, catholique. Je n’accepterais rien de ce qu’on pourrait m’offrir, en échange de cette expérience. Parce qu’elle n’est pas venue des hommes. Elle est venue de Dieu. Non monsieur. Je ne vendrais pas mon droit d’aînesse pour le rock-and-roll d’Elvis Presley, ou pour sa flotte de catholiques ou ses, ou, de Cadillac ou ses millions de dollars, et tout le reste, qu’il reçoit tous les mois. Non monsieur. Je L’aime. Et si je… Tant que je l’aime comme ça, je Lui resterai fidèle. Et si Dieu m’a appelé et m’a élu, Il a placé quelque chose en moi, et je L’aime.
140 Je me souviens de M. Isler. Vous le connaissez tous, la plupart d’entre vous. Il est venu ici, le sénateur de l’État de l’Indiana; il est venu ici et a joué de sa guitare. Après la mort de mon bébé et la mort de ma femme, ils reposaient tous là-bas au cimetière. Je marchais sur la route, les mains derrière le dos, en pleurant. Il est vite descendu de sa vieille camionnette, est venu mettre son bras autour de moi et m’a dit: “Billy, je voudrais te poser une question.” Il a dit: “Je t’ai entendu prêcher jusqu’à ce que tu t’écroules presque, à la chaire. Je t’ai entendu au coin des rues et tout, annoncer Christ avec force.” Il a dit: “Maintenant, Il t’a ôté ton papa. Il t’a ôté ton frère. Il te les a arrachés tous les deux, ils sont morts dans tes bras. Là il est mort. Ta femme est morte, en te tenant les mains. Et ton bébé est mort, alors que tu implorais Son aide. Et Il t’a tourné le dos. Que penses-tu de Lui?”
141 J’ai dit: “Je L’aime avec tout ce qui est en moi. Même s’Il m’envoie en enfer, je L’aimerai quand même.” Il est juste. Ce ne sont pas que des paroles; vingt-six ans l’ont prouvé. C’est vrai.
142 Si vous L’aimez! Ce n’est pas par devoir, là: “Je ne peux pas faire ceci, et je ne peux pas faire cela.” C’est que vous L’aimez trop pour le faire; parce qu’Il vous a choisi. Ce n’est pas vous qui L’avez choisi, c’est Lui qui vous a choisi.
143 Vous dites: “J’ai cherché le Seigneur et cherché le Seigneur.”
Aucun homme ne cherche Dieu. C’est Dieu qui cherche l’homme. Peut-être cherchez-vous une faveur de Sa part, mais Dieu doit changer votre nature avant même que vous puissiez Le chercher, parce que vous êtes un pécheur, vous êtes un cochon. C’est vrai.
144 Et certains d’entre vous qui allez à l’église et qui menez une vie de membre sans plus – vous sortez et vous vous vautrez dans toutes les choses du monde, puis vous retournez quand même là-bas et vous dites: “Oui, j’appartiens à l’église.” Eh bien, là vous êtes loin d’appartenir à Dieu. Certainement. Je ne… Mais quand on voit des gens qui agissent comme ça, on voit bien ce qu’il en est. Oh, ce sont de bons membres d’église. C’est vrai. On peut être un membre d’église tout en faisant ces choses, mais on ne peut pas être un Chrétien en les faisant.
145 Comme je l’ai dit ce matin: “Ce corbeau, s’il y a un hypocrite, c’est bien le corbeau.” C’est vrai. Lui et la colombe étaient dans la même arche, sur le même perchoir. Et ce corbeau était satisfait, quand on l’a lâché et qu’il est sorti de cette Église, il a pu aller s’installer là-bas sur une vieille charogne, et “croâ, croâ”, il mangeait de ceci, il mangeait du cheval, il mangeait de la vache, et peu importe ce que c’était, il était satisfait. Mais, quand Noé a lâché la colombe, elle n’a pu trouver aucun lieu pour poser la plante de ses pieds. Elle avait, autant que le corbeau, le droit de s’installer sur un animal mort, mais c’étaient deux natures différentes. L’un des deux – elle, c’était une colombe dès le départ. Lui, c’était un corbeau dès le départ.
146 Mais, si vous remarquez, ce corbeau peut s’installer là, sur une charogne, et en manger la moitié de la journée. La colombe va s’installer dans un champ de blé, et en manger la moitié de la journée. Le corbeau peut s’envoler là-bas et manger de la nourriture de colombe autant qu’il en veut. Il peut manger autant de blé que le corbeau, ou, que la colombe. Mais, lui, le corbeau, il peut manger de la nourriture de colombe, mais la colombe ne peut pas manger de nourriture de corbeau. C’est vrai.
147 Donc, cet hypocrite peut venir à l’église, se réjouir, pousser des cris de joie, louer le Seigneur, et tout ça, puis s’en retourner là-bas, et prendre plaisir aux choses du monde. Mais un Chrétien né de nouveau ne peut pas faire ça, parce que l’amour de Dieu le presse, à tel point qu’il ne peut pas le faire.
148 Alors, si vous êtes un Chrétien seulement parce que vous avez adhéré à l’église et que vous avez cessé de faire ceci et cela, mais que ce même désir est toujours en vous, alors vous avez besoin d’être plongé de nouveau. C’est tout à fait vrai.
149 Et vous, les femmes, qui pouvez porter ces petits shorts et sortir là-bas dans la rue, et prétendre ensuite être “croyantes”. Vous êtes une croyante, mais vous en êtes un piètre exemple, peut-être. Si vous aviez vraiment Christ dans votre coeur, vous ne seriez pas portée à avoir ce genre de chose à l’esprit. Peu importe ce que font les autres femmes et ce que font les autres filles, vous, vous seriez différente, parce que vous aimez trop Christ pour faire ça.
150 J’ai parlé à une femme, l’autre jour; dans une maison, les mains en l’air comme ceci, elle disait: “Révérend Branham, je suis presque nue, ici dans ma maison. Je me promène comme ça.”
151 J’ai pensé: “Honte à vous.” Dans votre propre maison – peu m’importe où vous êtes. C’est vrai. Habillez-vous et conduisez-vous comme une femme, comme une dame doit le faire. Honte à vous. Mais vous continuez… La Bible dit: “Si vous aimez ces choses, les choses du monde, l’amour de Christ n’est même pas en vous.” Si vous aimez le Seigneur, vraiment de tout votre coeur, de toute votre âme, de toute votre pensée, vous ne mettrez pas ces saletés, ces choses dégoûtantes. C’est vrai.
152 Et toi, le diacre, et vous autres ici, qui vous précipitez dans la rue, en tendant le cou et en reluquant toutes ces femmes. Honte à vous; et vous prétendez être des “fils de Dieu”. Je sais que ça vous roussit, mais il est préférable d’être roussi, plutôt que d’être brûlé là-bas pour toujours. Alors, si vous faites ces choses… Bon, ce n’est pas votre faute si une femme marche dans la rue à moitié habillée. Vous, si vous regardez, vous ne pouvez pas faire autrement que la voir, mais vous pouvez tourner la tête. La Bible dit: “Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.”
153 Je vais vous dire quelque chose, ma chère soeur: vous aurez à répondre de ça. Peu m’importe, vous êtes peut-être aussi pure qu’un lis. Il se peut que vous n’ayez jamais réellement commis un péché de ce type, un péché d’immoralité, dans votre vie. Mais si vous vous habillez comme ça, vous aurez à répondre au jugement d’avoir commis un adultère avec tous les hommes qui vous auront regardée. C’est ce que la Bible dit. Et quand vous marchez dans la rue, le coupable, c’est qui: l’homme? Non monsieur. C’est vous. C’est vous qui vous êtes présentée dans cette tenue.
154 La femme a une place importante. C’est une place merveilleuse, belle, sacrée. Mais elle doit rester à sa place, pour remplir sa fonction comme elle le doit, en tant que mère, en tant que femme et par rapport à la féminité. Quand la féminité se dégrade, la colonne vertébrale de toute nation se dégrade. Et c’est pour ça que notre nation, aujourd’hui, est fichue, c’est à cause de l’immoralité de nos femmes. C’est tout à fait vrai. C’est sûr. Elle se dégrade à cause de la pourriture qui existe parmi nous.
155 Ce dont vous avez besoin, c’est de rencontrer une fois ce Melchisédek. Amen. Que Lui–que Lui vous bénisse et vous donne le vin, le pain, la Vie Éternelle. Alors vous verrez les choses différemment. Alors vous… Ce sera différent. Vous n’aurez plus envie que les garçons vous lancent des sifflements admiratifs de–de coyote, des sifflements admiratifs de loup, ou le nom que vous voulez donner à ça. Certainement pas. Vous serez différente.
156 Vous n’allez pas me dire que vous sortez habillée comme ça dans un autre but que celui-là? Vous dites: “Mais, c’est plus frais.” Vous racontez des histoires. Ce n’est pas plus frais. La science prouve que ce n’est pas plus frais. C’est un… C’est la convoitise, qui est venue sur vous, soeur. Vous ne vous en rendez pas compte. Je ne cherche pas à vous blesser, mais je cherche à vous avertir. Il y a plus d’une femme de haute moralité – tout à fait pure, une gentille petite dame – qui sort dans la rue vêtue de ces choses sans être consciente de ce qu’elle fait, parce qu’un prédicateur rétrograde a peur que son mari ne paie plus sa dîme à l’église. S’il avait rencontré Melchisédek, il n’aurait pas ce genre de pensées. Il prêcherait l’Évangile. Même si cela leur roussissait la peau du dos, il Le prêcherait quand même. C’est tout à fait vrai.
157 Vous le faites, et vous le faites parce qu’il y a un esprit de convoitise sur vous. Et vous, les hommes, qui laissez vos femmes faire ce genre de chose, j’ai du mal à croire que vous êtes un homme. C’est vrai. C’est vrai. Maintenant, je ne vous félicite pas pour ça, parce que…ou, je ne m’excuse pas. Parce que c’est vrai. N’importe quel homme qui laisse sa femme sortir dans la rue et se conduire comme ça, frère, vous devriez porter ses vêtements à elle. C’est vrai. Vous, voyons donc, oh!
158 Je ne dis pas que ma femme ne le fera pas. Mais il faudra que je sois changé et perverti par rapport à ce que je suis maintenant, si je vis avec elle pendant qu’elle le fait. C’est tout à fait vrai.
Mes filles, il se peut qu’elles le fassent quand elles seront des femmes. Je ne dis pas qu’elles ne le feront pas. Je ne sais pas. Cela dépend de la miséricorde de Dieu. J’espère qu’elles ne le feront pas. Si elles le font, elles auront méprisé les prières d’un père juste. Elles auront méprisé la vie de quelqu’un qui a essayé de mener une vie droite, si jamais elles font ça. C’est vrai. Mais je veux mener une vie droite, enseigner la droiture, être droit, et pouvoir les instruire dans la droiture. Si elles font ces choses, elles devront se battre pour aller en enfer, passer par-dessus ma prédication, par-dessus mon Christ, par-dessus mes avertissements, c’est vrai, si jamais elles le font. Certainement. C’est vrai.
159 Honte à vous. Si jamais vous rencontrez Christ face à face, et qu’Il vous bénit et dépose ce baiser d’approbation sur votre coeur, tous les démons en enfer ne réussiront jamais à vous faire remettre ces vêtements-là. C’est vrai. Vous êtes changée, passée de la mort à la Vie, et vous affectionnez les choses d’en haut et non les choses de la terre. Amen. Je ferais mieux de laisser ce sujet. C’est délicat. Très bien. Mais c’est la Vérité.
160 Très bien, maintenant avançons encore un peu, puis nous terminerons. Ceux des fils de Lévi…reçoivent la dîme du sacerdoce, et ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant étaient issus des reins d’Abraham; Et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait la promesse. Or c’est, tout en contredits, l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais ici, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant. Et je… De plus, Lévi…a perçu la dîme, a perçu la dîme, l’a payée, pour…dire, par Abraham; Car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla à sa rencontre.
161 Votre–votre attitude à l’égard de Christ influencera grandement ce que seront vos enfants. Votre vie, que vous vivez devant votre famille, influencera ce que seront vos enfants. En effet, la Bible dit “qu’Il punirait l’iniquité des parents sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération”.
162 Maintenant, encore quelques instants, avant de terminer. Et donc si la perfection (voilà de nouveau votre perfection) avait été possible par le sacerdoce lévitique, – car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, – qu’était-il encore besoin qu’il vienne…parût un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron?
163 La loi, le légaliste, voyez: “Oh, vous devez faire ceci. Si vous ne faites pas ceci, vous n’êtes pas un Chrétien. Si vous n’observez pas le sabbat! Si vous ne… Si vous mangez de la viande! Si vous faites ces choses!” Toutes ces idées légalistes. “Et vous devez aller à l’église. Si vous ne le faites pas, vous devrez faire pénitence. Vous devrez faire une neuvaine.” Ces choses sont absurdes. Vous êtes sauvé par la grâce de Dieu, par la prescience de Dieu, par Sa prédestination. Dieu a appelé Abraham par prédestination, par prescience. Il a appelé. Il a haï Ésaü et aimé Jacob, avant que l’un ou l’autre soit né. C’est vrai. C’est–c’est la prescience de Dieu, qui sait ces choses.
164 Alors, vous dites: “Ça sert à quoi de prêcher l’Évangile?”
165 Maintenant je vais vous dire ceci. Paul a donné la réponse à ça, ou plutôt, Jésus l’a fait. Voici Jésus. Il a dit: “Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui est allé là, à un–un étang ou un lac, et y a jeté le filet. Il a ramené le filet. Là-dedans, il avait des tortues. Il avait des tortues d’eau douce. Il avait des serpents. Il avait des lézards. Il avait des grenouilles. Il avait des araignées. Il avait des poissons charognards. Il avait–il avait des poissons.” Or cet homme, il pêche au filet, c’est tout.
166 C’est comme l’Évangile. C’est comme maintenant, je suis en train de prêcher l’Évangile. Je jette simplement le filet. Je le ramène, je dis: “Que tous ceux qui le veulent, qui que ce soit, qu’ils viennent.” Des gens s’avancent à l’autel. Ils se rassemblent tous autour de l’autel. Ils prient. Ils pleurent. Je ne sais pas distinguer l’un de l’autre. Ce n’est pas à moi de le faire. Je n’ai pas été envoyé pour juger.
167 Mais certains d’entre eux sont des grenouilles. Certains sont des lézards. Certains sont des serpents. Certains sont des tortues. Et certains sont des poissons. Ce n’est pas à moi de juger. Je dis: “Père, voici ce que j’ai retiré de là.”
168 Mais la grenouille était une grenouille dès le départ.
169 L’araignée, cette araignée va rester là à regarder autour d’elle pendant un petit moment, elle va rouler ses gros yeux, en regardant autour d’elle, elle va dire: “Vous savez quoi? J’en ai ma claque de tout Ça, ras-le-bol.” Ploc, ploc, ploc, ploc, et puis s’en vont.
170 Cette dame serpent va dresser la tête et dire: “Eh bien, vous savez quoi? S’ils se mettent à prêcher comme ça, contre le port des shorts et tout, c’est une attaque contre moi, ça. Alors, je vais m’éloigner de cette bande d’exaltés. C’est tout ce qu’ils sont.” Tu étais un serpent dès le départ. Exactement. Eh oui.
171 Et voici monsieur le crapaud, un énorme cigare au bec, il fait penser à un boeuf écorné du Texas, il se tient là à regarder autour de lui, il dit: “Eh bien, moi, fumer, ça ne m’a jamais culpabilisé. Je me tire d’ici au plus vite.” Eh bien, espèce de crapaud, c’est ça que tu étais dès le départ. Exactement. Exactement.
172 Votre nature démontre ce que vous êtes. Votre vie indique, reflète ce que vous êtes, et dès le commencement. Ce n’est pas difficile pour moi de voir ça. Ce n’est pas difficile pour vous de voir ça.
173 Si je me rendais chez Roy Slaughter, le fermier assis ici, et que je voie les cochons sur le tas de fumier, en train de manger du fumier, je n’y verrais rien de mal. C’est un cochon. Mais si je voyais un agneau là-haut sur ce tas de fumier, je me poserais des questions. Ah oui. Voyez? Ne vous en faites pas, vous ne l’y verrez pas. Il ne pourrait pas supporter ça. C’est vrai.
174 Et un homme qui est né de l’Esprit de Dieu a horreur des choses du monde. C’est vrai: “Car si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.”
175 Si je sortais tous les jours avec des femmes et qu’en rentrant je dise à mon épouse que je l’aime, elle saurait que je suis un menteur. Mes actions parleraient plus fort que mes paroles. Certainement. Je lui prouverais que je ne l’aime pas, parce que je ne lui serais pas fidèle.
176 Si elle me disait qu’elle m’aime, et que toutes les fois que je pars, elle file avec quelqu’un d’autre, cela prouverait qu’elle ne m’aime pas. C’est vrai. Ses actions le prouveraient. Peu m’importe combien elle essaierait de me dire: “Bill, je t’aime, et il n’y a personne d’autre au monde que toi”, je saurais qu’elle est une menteuse.
177 Et quand vous essayez de dire: “Seigneur, je T’aime”, et que vous faites les choses du monde, Dieu sait que vous êtes un menteur, dès le départ. Alors, pourquoi? Ça sert à quoi d’accepter une espèce de demi-expérience, quelque chose comme ça, alors que les grandes étendues du Ciel sont remplies de l’authentique? Pourquoi voudriez-vous être un prétendu Chrétien, un demi-Chrétien, misérable, un Chrétien manqué? Alors que vous pouvez être un enfant de Dieu réellement né de nouveau, avec les cloches de joie du Ciel qui retentissent dans votre coeur, être dans l’allégresse, louer Dieu et vivre une vie de victoire par Jésus-Christ.
178 Il ne faut pas essayer de le faire par vous-même, parce que vous ne ferez qu’échouer. Mais prenez-Le, Lui, C’est Sa Parole, reposez-vous sur ce que Lui, Il a dit être la Vérité. Croyez en Lui, et aimez-Le, et Il fera tout concourir à votre plus grand bien. C’est ça. C’est ça qu’il faut.
179 Que le Seigneur vous bénisse. Je ne veux pas vous gronder, mais, frère, mieux vaut vous faire gronder un peu. Vous êtes mes petits. Voyez? Et tout papa qui aime ses enfants va certainement les corriger, sinon il n’est pas le papa qu’il faut. Pas vrai? C’est vrai. Et ici, ce papa n’a qu’un seul règlement, c’est le règlement de la maison. Et Dieu n’a qu’un seul règlement, c’est Sa Parole.
180 Si nous croyons Sa Parole, alors nous vivrons en accord avec Sa Parole. C’est notre devoir, si jamais nous avons rencontré Dieu. Ce n’est pas parce que vous dites: “Eh bien, je vais à l’église, et je dois faire ceci.” Vous êtes misérable. Ne faites pas ça. Pourquoi voulez-vous être un misérable corbeau impie décrépit, alors que vous pourriez être une colombe? Bien sûr. Tout ce qu’il faut, c’est que votre nature soit changée. Alors, changez de nature, devenez un fils et une fille de Dieu, soyez en paix avec Dieu.
181 Jésus, “c’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par Son propre Sang, a souffert hors des portes”, Hébreux 13.12 et 13. Romains 5.1: “Étant donc justifiés par la foi”, pas par une poignée de main, pas par le baptême d’eau, pas par l’imposition des mains, pas avec des cris de joie, pas avec des parlers en langues, pas avec une sensation. “Mais, étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.” Nous sommes passés de la mort à la Vie et nous devenons de nouvelles créatures, parce que nous avons cru au Fils unique de Dieu et L’avons accepté comme notre Sauveur personnel. Et Son Sang agit, ce soir, comme expiation pour notre péché, prend notre place.
182 Dans l’Ancien Testament, il n’y avait qu’un seul lieu de communion, c’était sous le sang. Chaque croyant devait venir sous le sang. Quand la vache rousse était tuée, elle servait de sacrifice pour le péché. Il fallait qu’elle soit rousse. Le chapitre 19 de l’Exode, si quelqu’un parmi vous aimerait lire ça. Il fallait la prendre au complet, avec les sabots, tout était brûlé ensemble. Et alors, c’est ce qui servait à faire l’eau de séparation. On la déposait hors des portes. Elle devait être manipulée par des mains pures. Le sang de la vache était mis devant…pour l’assemblée, et on en faisait sept fois l’aspersion sur le dessus de la porte. Et là, chaque personne souillée qui s’avançait devait d’abord reconnaître et voir ce sang, et prendre conscience du fait qu’il n’y a de communion que sous ce sang. C’est le seul lieu où l’adorateur pouvait vraiment adorer officiellement, c’était sous le sang.
183 Alors, la première chose qu’il devait faire, avant de pouvoir venir sous le sang, il fallait que cette eau de séparation soit aspergée sur lui, celui qui était impur était ainsi rendu pur.
184 On prenait l’eau de séparation, et on l’aspergeait sur le voyageur, et on le séparait de ses péchés. Et ensuite, il marchait sous ces sept marques de sang et était en communion avec les autres croyants, dans la Présence de Dieu.
185 Il n’y a qu’un seul moyen de le faire. Ce n’est pas en serrant la main, pas en adhérant à l’église, pas par des baptêmes, pas par des émotions; mais avancez-vous vers l’eau de séparation, posez vos mains, par la foi, sur la tête de Jésus, et dites: “Je suis un pécheur, et Tu es mort à ma place. Quelque chose en moi me dit que Tu vas pardonner mes péchés, et je T’accepte maintenant comme mon Sauveur personnel.” Marchez sous le Sang, là-bas, dans la communion fraternelle avec les enfants de Dieu. C’est ça. Mangez le pain, buvez le vin, et soyez en communion fraternelle avec l’église.
186 Oh, Il est merveilleux, n’est-ce pas? Il est bon, n’est-ce pas? Or, ceci peut vous paraître étrange, mon ami. Mais pourquoi–pourquoi est-ce que je me tiens ici et que je dis ces choses? Est-ce que je les dis pour chercher à me singulariser? Si c’est le cas, alors c’est moi qui ai besoin de me repentir. Je dis Cela parce que Dieu L’a dit, parce que C’est la Parole de Dieu. Et écoutez. Il viendra un temps, et ce temps est venu, les gens vont de l’est à l’ouest pour essayer de trouver la Parole de Dieu, et ils ne La trouvent pas.
187 Quand on va dans une réunion, la première chose qu’on fait, on entre là et il y a une série de langues et d’interprétations, quelqu’un qui se lève et cite continuellement l’Écriture; et ça, c’est charnel. Absolument. Dieu a dit que nous, “nous ne devons pas multiplier de vaines paroles”, alors, qu’en est-il de Lui? S’Il L’a écrit une fois, croyez-Le. Il n’a pas besoin de Le répéter. Les langues et les interprétations, c’est bien, mais il faut que ce soit un message adressé directement à l’église et à quelqu’un, pas quelque chose de charnel et tout ça. C’est comme ça qu’on ouvre la voie à tous ces débordements.
188 Tenez, l’autre jour, deux hommes sont entrés…un homme avec sa femme, et un autre homme avec sa femme, des jeunes mariés, ils sont entrés quelque part, ils devaient partir en Afrique comme missionnaires. Quelqu’un s’est levé et a donné une prophétie, et donné des langues et des interprétations, disant “qu’ils avaient chacun la femme de l’autre”. Que “ça ne devait pas être ainsi, qu’ils avaient épousé la mauvaise personne”. Et les deux, ils se sont séparés, et ils se sont remariés. Un homme a pris la femme de l’autre, l’autre de même, et ce, dans l’une des principales dénominations pentecôtistes – et ils sont partis en Afrique comme missionnaires.
189 Frère, quand vous prêtez serment, vous êtes lié par ce serment jusqu’à ce que la mort vous libère. Tout à fait exact. Certainement. Quand vous prêtez serment, vous êtes lié.
190 Toutes ces absurdités! C’en est au point que, quand on va dans les églises, c’est soit si froid, formaliste et sec, que le thermomètre spirituel descend à moins cinquante. Les gens restent assis là comme une verrue sur un cornichon, aigris, indifférents et renfrognés au possible. Et si on entend quelqu’un, au fond de la pièce, dans un coin, qui grommelle peut-être un petit “amen” de temps en temps, comme si ça lui faisait mal, tous les autres tendent le cou comme des oies, en regardant autour d’eux pour voir ce qui s’est passé. Vous savez que c’est la vérité. Je ne dis pas ça pour plaisanter. Ce n’est pas un endroit pour plaisanter. C’est la Vérité. C’est vrai. Je le dis parce que c’est la Vérité de l’Évangile.
191 Et de l’autre côté, on a un tas d’absurdités, un tas d’émotions charnelles, d’excitations, et la véritable Parole de Dieu, somme toute, on peut rarement L’entendre: le bon vieux milieu du chemin, l’Évangile, la Lumière sur mon sentier, alléluia, le Sang de l’Agneau, l’amour de Dieu qui nous sépare des choses du monde.
192 “Avez-vous parlé en langues, frère? Vous ne L’avez pas. Avez-vous crié de joie jusqu’à ce qu’un sentiment de froid monte dans votre dos? Avez-vous vu des boules de feu?” Oh, quelle absurdité! Ça ne tient pas debout.
193 Avez-vous cru au Seigneur Jésus-Christ et L’avez-vous accepté comme votre Sauveur personnel? L’Esprit de Dieu rend témoignage à votre esprit que vous êtes des fils et des filles de Dieu. Et votre vie porte le fruit de l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la douceur, la bonté. Alors vous êtes un Chrétien. Si elle ne le fait pas, alors peu m’importe ce que vous faites.
Paul a dit: “J’aurais beau livrer mon corps pour être brûlé en sacrifice. Connaître tous les mystères de Dieu. J’aurais beau déplacer des montagnes par ma foi. J’aurais beau parler les langues des hommes et des Anges. Je ne suis rien.” Qu’est-ce que vous dites de ça? I Corinthiens 13; voyez si C’est vrai ou pas.
194 Alors voyez si–si, c’est Corinthiens, II Corinthiens 13, je crois. Ou, eh bien, c’est soit I ou II Corinthiens. I Corinthiens, là, I Corinthiens 13, c’est ça. “Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, les deux, celles qu’on peut interpréter et celles qu’on ne peut pas interpréter, je ne suis rien.” Alors, dans ce cas, ça sert à quoi de perdre son temps avec ces choses?
195 “Quand j’aurais la science de tous les mystères de Dieu.” Pourquoi allez-vous dans des séminaires pour essayer d’apprendre toutes ces choses? Vous feriez mieux de vous mettre d’abord en règle avec Dieu. Certainement. “Quand je: ‘Oh, Alléluia béni!’”
196 On en est au point où on ne peut même pas avoir une assemblée à moins qu’on fasse une campagne de guérison ou toutes sortes de miracles. “Une génération faible et adultère demande de telles choses.” Pourquoi voulez-vous ça?
197 Paul a dit qu’il pourrait faire toutes sortes de choses, même déplacer des montagnes, et n’être toujours rien. “Les langues cesseront. La connaissance disparaîtra. Les prophéties prendront fin. Mais quand ce qui est parfait sera venu, cela demeurera pour toujours”, et l’amour, c’est la perfection. “Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique.” Afin “que quiconque frissonne, que quiconque tremble, que quiconque parle, que quiconque”? “Que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Éternelle.” Croyez-le, mes enfants.
198 Les gens essaient de rendre ça tellement compliqué: ces choses-ci et ces choses-là. Alors que ça se résume à une seule chose: votre foi personnelle en Dieu. C’est ça. C’est comme ça qu’on sait. “Car c’est par la foi”, pas par un sentiment. “Par la foi”, pas par une émotion. “Par la foi”, pas par une sensation. “Mais, c’est par la foi que vous êtes sauvés; et cela par…” Parce que vous avez cherché le Seigneur? Parce que vous étiez une bonne personne? Parce que “Dieu, par Sa grâce, vous a connus d’avance et vous a destinés à la Vie Éternelle”.
199 Jésus a dit: “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire. Et tous ceux qui viendront à Moi, Je leur donnerai la Vie Éternelle. Personne ne peut les ravir de Ma main. Ils M’appartiennent. Ils sont sauvés pour toujours. Je les tiens. Personne ne peut les ravir de la main de Mon Père, et c’est Lui qui Me les a donnés. Ce sont des dons d’amour qui M’appartiennent.”
200 “Et tous ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés.” Il n’appelle personne qu’Il n’a pas connu d’avance. “Tous ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés; tous ceux qu’Il a justifiés, Il les a glorifiés.” Alors, vous voyez, nous sommes dans le repos parfait.
201 Maintenant, je sais qu’il y a beaucoup de légalistes ici, quatre-vingt-dix-neuf pour cent d’entre vous. Mais, regardez, si vous voulez simplement accepter Ceci, en comprenant bien que je ne cherche pas à avancer là quelque chose.
202 Vous dites: “Eh bien, Frère Branham, j’ai toujours pensé que je devais faire ceci et que je devais faire cela.” C’est qu’il y a toute une–toute une différence, frère, entre ce que vous devez faire et ce que vous voulez faire. Vous êtes sauvé, pas parce que vous avez eu quoi que ce soit à voir là-dedans. Vous êtes sauvé parce que Dieu vous a sauvé avant la fondation du monde.
203 Écoutez. Écoutez un peu. La Bible dit, dans l’Apocalypse. À partir du début, je vous emmène maintenant à la fin. La Bible dit, dans l’Apocalypse, que, quand la bête est venue, elle a séduit tous ceux qui étaient sur la terre. C’est ce que la bête a fait. “Elle a séduit tous ceux, sur la terre, dont le nom n’a pas été écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau…” Depuis que le réveil a commencé? Est-ce que ça sonne juste? Eh bien, depuis que le prédicateur a prêché ce puissant sermon? Depuis que cet homme a été guéri? “…depuis la fondation du monde.”
204 Où est-ce que Jésus a été immolé: au Calvaire? Non monsieur. Jésus a été immolé avant la fondation du monde. “Voici l’Agneau de Dieu, qui a été immolé avant la fondation du monde.” Dieu, au commencement, quand Il a vu le péché, qu’Il a vu ce qui s’était passé là, Il a prononcé la Parole. Et Jésus a été immolé avant la fondation du monde. Et chaque personne qui a été sauvée, elle a été sauvée, d’après la Bible, quand l’Agneau a été immolé dans la pensée de Dieu, avant la fondation du monde. Vous avez été inclus dans le salut à ce moment-là. Alors, qu’est-ce que vous allez Y faire?
205 C’est Dieu. Béni soit le Nom du Seigneur! “C’est Dieu qui fait l’oeuvre; cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.”
Si Jésus a été immolé avant la fondation du monde, cela a pris quatre mille ans avant que cela arrive effectivement. Mais, une fois que Dieu l’a prononcée, là, chaque Parole de Dieu a son effet. Elle est immuable. Elle est indivisible. Elle ne peut pas faillir. Et quand Dieu a immolé le Fils avant la fondation du monde, Il a été immolé à ce moment-là autant qu’au Calvaire. C’est un produit fini, une fois que Dieu l’a dit. Et souvenez-vous, quand l’Agneau a été immolé, votre salut a été inclus dans le sacrifice, parce que la Bible dit que votre nom a été “écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde”.
Qu’est-ce que vous dites de ça? Alors, qu’est-ce que nous allons y faire? C’est Dieu qui fait miséricorde. C’est Dieu qui vous a appelés. C’est Dieu qui vous a choisis en Christ avant la fondation du monde. Jésus a dit: “Ce n’est pas–ce n’est pas vous qui M’avez choisi. C’est Moi qui vous ai choisis. Et Je vous connaissais avant la fondation du monde.” Voilà.
206 Alors, voyez, cela vous délivre de toute crainte. “Oh, je me demande si j’arriverai à tenir bon. J’y parviendrai, Dieu soit béni, je n’ai qu’à tenir bon.” Ce qui compte, ce n’est pas si je tiens bon ou pas. Ce qui compte, c’est si Lui a tenu bon ou pas. C’est ce que–ce que Lui a fait, pas ce que j’ai fait. C’est ce que Lui a fait.
Comme sous la loi du rachat. Voici une petite chose que je voudrais dire avant de terminer.
207 Qu’arriverait-il si une vieille jument donnait naissance à un petit mulet? Et que ce petit mulet ait les deux oreilles rabattues. Qu’il louche, ait les genoux cagneux et les pattes arquées. Que sa queue reste dressée en l’air. Quel animal affreux! Eh bien, n’importe qui… Si ce petit mulet pouvait réfléchir, il se dirait: “Eh, une minute. Quand ils sortiront de la maison ce matin, je te le dis, ils vont m’assommer, c’est sûr. Parce que moi, ils ne vont jamais me donner à manger. Regarde quelle créature affreuse je suis. Je n’ai pas la moindre chance.”
208 Eh bien, c’est vrai. Tu n’as pas la moindre chance. “Eh bien, je suis né dans ce monde, mais regarde un peu la créature affreuse que je suis. Alors, je–je–je–je n’aurai aucune chance. Je n’y parviendrai pas. Je ne peux pas y parvenir.” Voyez?
209 Mais si sa maman est bien instruite dans la loi? Elle dira: “Fiston, c’est vrai. Tu es très mal en point et tu n’es même pas digne de manger la nourriture que la terre produit. C’est vrai. Tu n’es pas digne. Mais, fiston, il n’en reste pas moins que tu es mon premier-né. Et, tu sais, tu es né avec un droit d’aînesse. Et le sacrificateur ne te verra même pas. Mais, sous ton nom, il doit y avoir un agneau innocent sans défaut, qui doit mourir à ta place, pour que tu puisses vivre.”
210 Eh bien, ce petit mulet pourrait vraiment s’ébattre, les sabots en l’air, s’en donner à coeur joie. Ce qu’il est, ça ne change rien à l’affaire, parce que le juge, le sacrificateur ne le verra jamais. C’est l’agneau que le sacrificateur regarde. Pas le mulet; l’agneau!
211 Et c’est Christ que Dieu regarde, pas vous. C’est Christ. Alors, s’il n’y a pas de faute en Lui, quelle faute pourrait-il y avoir? Comment peut-Il trouver une faute, alors que vous êtes morts et que votre vie est cachée en Christ par Dieu, scellée par le Saint-Esprit? “Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car il ne peut pas pécher.” Comment peut-il pécher, alors qu’un sacrifice parfait est là pour prendre sa place? Dieu ne me regarde jamais, Il regarde Christ, parce que nous sommes en Christ.
212 Maintenant, si j’aime Christ, je vivrai avec Lui. Il ne m’aurait jamais fait entrer sans savoir. Si Dieu me sauvait aujourd’hui en sachant qu’Il va me perdre dans six semaines, Il irait à l’encontre du but même qu’Il poursuit. C’est vrai. Cela voudrait dire qu’Il ne connaît même pas l’avenir. S’Il me sauvait en sachant, pourquoi voudrait-Il me sauver, en sachant qu’Il va me perdre? Dieu ne va pas faire des choses et ensuite, deux semaines plus tard, revenir sur ce qu’Il a fait, pour pouvoir tenir Sa promesse. Quand Il vous sauve, c’est pour tout le temps et pour toute l’Éternité.
213 Bon, vous pourriez vous laisser emporter par vos émotions, et dire: “Oh, oui, Dieu soit béni! Alléluia! J’ai parlé en langues. J’ai poussé des cris de joie. Je l’ai. Alléluia!” Ça ne veut pas dire que vous L’avez. Mais, frère, quand quelque chose descend ici en bas, et que vous vous ancrez en Christ, alors les fruits de l’Esprit vous accompagnent. Nous rendons témoignage, notre esprit par Son Esprit, que nous sommes fils et filles de Dieu. S’il vous plaît, recevez Cela, mes amis.
214 Je pourrais vous retenir ici toute la nuit, à en parler. J’aime Cela. Je vous aime. Je reviens à ce petit tabernacle fois après fois, et je le ferai tant que Dieu me prêtera vie. Je veux vous voir enracinés et fondés dans cette sainte Foi. Je ne veux pas vous voir ballottés par tous les petits vents de doctrine qui passent, que ces choses vous ébranlent, et les gens s’emballent, et ils ont un peu de sang dans les mains, ou un peu de givre sur le visage, ou une chose ou une autre, et ils voient des genres de–de–de lumières devant eux, et ils font des choses par–par motif d’intérêt, comme la Bible le dit: “Enflé dans son coeur, alors qu’il n’a rien vu.” C’est vrai. Je veux que vous soyez affermis dans la Parole. Si c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, tenez-vous-en à Cela, alignez votre vie Là-dessus. C’est l’Urim Thummim d’aujourd’hui. Dieu veut que vous viviez de Cela. Si ce n’est pas dans la Parole, alors n’y pensez plus. Vivez pour Dieu, vivez pour Christ.
215 Et si votre coeur commence à s’égarer, vous savez qu’il s’est passé quelque chose, retournez à l’autel et dites: “Christ, renouvelle ma…la joie de mon salut. Donne-moi cet amour que j’avais. Il est en train de s’échapper, Seigneur. J’ai fait quelque chose. Rends-moi saint de nouveau, affermi. Ô Seigneur, je ne peux rien faire. Je ne peux pas lâcher ceci et lâcher cela. Je me tourne vers Toi, Te demandant d’enlever ces choses de moi, Seigneur, et je T’aime.”
216 Et repartez de cet autel une nouvelle personne en Jésus-Christ. Alors, vous n’aurez pas à vous reposer sur votre église, vous reposer sur votre prêtre, vous reposer sur votre pasteur. Vous vous reposez sur le Sang versé du Seigneur Jésus. “C’est par la grâce que vous êtes sauvés.”
Prions.
217 Seigneur, quels enseignements solides! Il est temps pour cette petite église de recevoir de la viande, et non plus le lait de la Parole. Nous sommes restés trop longtemps dans le lait, là, à donner son biberon au bébé. Mais nous devons avoir de la nourriture solide, car le jour approche. Des temps très difficiles sont proches, et il y aura plus d’embûches sur la route. Nous savons qu’il n’y aura jamais de temps meilleurs. Nous savons que nous sommes à la fin. Les temps vont continuer à empirer toujours plus jusqu’à ce que Jésus revienne, d’après les Écritures.
218 Nous ne pouvons rien leur promettre dans cette vie. Mais, dans la vie à venir, nous pouvons leur promettre la Vie Éternelle, par Ta Parole, s’ils croient au Fils de Dieu et L’acceptent comme leur victime expiatoire, comme Celui qui a pris leur place, comme Celui qui a pris leurs péchés. Accorde-le maintenant.
219 Que les incroyants deviennent des croyants. Que ceux qui font profession de quelque chose dans l’église, ici, ce soir, qui ont professé la religion et se contentent de mener une vie d’église, qu’ils reçoivent une expérience avec Dieu; qu’un tel amour vienne dans leur coeur, qu’ils pleureront pour leurs péchés, mourront à eux-mêmes et naîtront de nouveau par le Saint-Esprit, étant doux, gentils, aimants et remplis de joie et de bénédictions. Qu’ils vivent une telle vie, qu’ils deviennent tellement salés, que les gens autour d’eux auront soif d’être comme eux. Accorde-le, Seigneur, car nous le demandons en Son Nom.
Et pendant que nous avons la tête inclinée.
220 Je me demande, ce soir, si quelqu’un ici voudrait dire: “Frère Branham, si j’étais pesé dans la balance de Dieu, en ce moment, je ne pourrais jamais, jamais, jamais atteindre la qualification dont vous parlez ce soir. Je voudrais que vous ayez une pensée pour moi dans la prière, pour que je change mes voies, et que Dieu entre et retire de moi ces absurdités, et fasse de moi un vrai Chrétien”? Voudriez-vous lever la main pour demander la prière, si vous, s’il vous plaît? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, au fond. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur.
Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu des armées.
Le Ciel et la terre sont remplis de Toi,
Le Ciel et la terre Te louent,
Ô Seigneur Très-Haut.
221 “Saint.” Pendant que vous réfléchissez maintenant, que vous priez, vous vous sentez convaincu que vous avez eu tort, et vous voulez marcher droit, alors voudriez-vous simplement lever la main, pour dire: “Ô Dieu, fais de moi ce que je dois être”? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. “Ô Dieu, fais de moi ce que je dois être.” Que Dieu vous bénisse, frère, soeur, vous, vous, vous ici.
222 Le jour se meurt. Je sais que c’est difficile, mes amis, mais mieux vaut connaître la Vérité maintenant. Maintenant, tout doucement, priez.
Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu…
Lui seul est saint.
…remplis de Toi,
Le Ciel et la terre Te louent,
Ô Seigneur Très-Haut.
223 Père Céleste, quand le soleil se couche le soir, les rouges-gorges se rassemblent dans les arbres avec leurs bien-aimés. Les oiseaux vont tous dans leurs nids. Les colombes s’envolent sur les fils, bien haut, pour que les serpents ne les dérangent pas durant la nuit. Elles restent là et roucoulent l’une à l’autre jusqu’à ce qu’elles s’endorment. Finalement, le soleil se couche.
224 Un jour, nous arriverons à cette heure-là. Il y aura un coucher du soleil. Je ne sais pas quand, Seigneur. Mais il y a des gens ici ce soir, qui sont convaincus qu’ils ont eu tort, et ils veulent arriver là, comme Lincoln y est arrivé au moment de mourir; il a dit: “Tournez mon visage vers le soleil couchant.” Et il a commencé: “Notre Père qui es aux Cieux.”
225 Comme Moody, autrefois, qui a dit: “C’est ça la mort? Mais, c’est le jour de mon couronnement.”
226 Ô Éternel, reçois-les en ce moment, par la foi, alors qu’ils sont assis là, à leur place. Tu as frappé à leur coeur, à leur place. C’est leur autel. C’est maintenant le temps où Tu les reçois, en ce moment même. Tu as dit: “Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi.”
227 Et un jour, quand le soleil se couchera, la femme ou le mari se tiendra près du lit, les médecins se seront retirés. Oh, Saint, Saint, ce beau et doux silence juste avant le coucher du soleil. C’est alors que nous pourrons nous relever et dire:
Coucher de soleil et Étoile du soir,
Un appel clair pour moi;
Puisse-t-il n’y avoir aucune plainte à la barre
Quand je quitterai le port.
228 Ô Dieu, accorde-leur cela en cette heure; pendant qu’ils attendent, attendant que la bénédiction de Dieu vienne sur eux. Débarrasse-les de tout ce tempérament colérique, de tout ce qui est du monde, et crée en eux un coeur nouveau. Tu as dit: “J’ôterai l’ancien coeur et mettrai un coeur de chair. Et Je mettrai Mon Esprit dans ce coeur, et ils suivront Mes ordonnances et observeront Mes commandements.” Parce que c’est une ordonnance régie par l’amour, et non par le devoir. C’est par amour. Et l’amour nous pousse à agir. C’est un devoir régi par l’amour, qui nous pousse. C’est notre devoir de suivre l’amour. Et je Te prie, ô Dieu, de donner cela à chaque coeur, tous ceux qui ont levé la main ce soir.
229 Et ceux qui n’ont pas levé la main, que maintenant, par la grâce, ils lèvent la main pour T’accepter et être remplis de Ton Esprit de cette manière douce, agréable, tranquille, humble; et être remplis de grâce, repartir d’ici des personnes changées. Oh, comme les oiseaux chanteront différemment, comme tout le monde sera différent, après cette heure, ô Seigneur Très-Haut.
Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu de la terre,
Le Ciel et la terre sont remplis de Toi,
Le Ciel et la terre Te louent,
Ô Seigneur Très-Haut.
230 Vous, maintenant, qui avez la tête inclinée, vous qui avez levé la main pour qu’on pense à vous dans la prière, sentez-vous que Dieu vous a parlé d’une certaine manière maintenant, pas par une émotion, mais juste quelque chose tout au fond, en vous. Vous sentez que Dieu vous a donné la Vie Éternelle? Vous sentez que ce soir vous repartez de l’église une personne différente? Voulez-vous lever de nouveau la main ce soir? Que Dieu te bénisse, fiston. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse. C’est vrai. “Je repartirai de cette église, ce soir, une nouvelle personne.” Des bébés nouveau-nés dans le Royaume de Dieu.
231 Qu’est-il arrivé? Je sais que c’est une pratique de venir à l’autel. C’est un autel méthodiste…je veux dire, une pratique méthodiste. Elle a été établie dans l’église méthodiste, à l’époque de John Wesley. Elle n’existait pas à l’époque de la Bible. “Tous ceux qui crurent furent ajoutés à l’Église.” Vous pouvez croire, où que vous soyez, dans un champ, dans la rue, n’importe où. N’importe où, le lieu n’y change rien, pourvu que vous acceptiez Christ comme votre Sauveur personnel. C’est un acte du Saint-Esprit, qui vient dans votre coeur. Quand vous croyez en Lui, que vous L’acceptez, vous passez de la mort à la Vie et vous devenez de nouvelles créatures en Jésus-Christ.
Ne passe pas près de moi sans t’arrêter, ô doux Sauveur,
Maintenant levez-vous.
…mon humble cri;
Pendant que Tu en appelles d’autres,
Ne passe pas près de moi sans t’arrêter.
232 Maintenant, je voudrais que le jeune homme et la dame, je pense que c’est sa femme, qui ont levé la main, je voudrais que vous leviez la main de nouveau, là; fiston, avec la veste rouge, et la dame, eux qui ont accepté Christ comme leur Sauveur personnel. Le jeune homme assis ici, dans un fauteuil roulant, a accepté Christ comme son Sauveur, il a senti que Dieu l’avait sauvé. Et les autres, là-bas au fond, qui ont levé la main, levez-la de nouveau pour que les gens puissent vous voir, avoir communion avec vous.
233 Serrez-leur la main, quelqu’un à côté, qui est debout près d’eux. Dites: “Que Dieu vous bénisse. Bienvenue dans le royaume de Dieu, mon frère, ma soeur.” La communion, c’est ce que nous voulons. Que Dieu bénisse… Serrez la main à ce jeune homme ici, dans le fauteuil. Que le Seigneur soit avec lui. C’est ça. Nous vous accueillons dans la communion du Saint-Esprit.
234 Si vous n’avez encore jamais été baptisés et que vous désirez être baptisés, avancez-vous et parlez-en au pasteur. Le baptistère, ici, est même plein d’eau ce soir, si vous voulez être baptisés. Tout est prêt. (Aviez-vous déjà prévu un baptême? …?…) Mais le baptistère est prêt, si quelqu’un veut être baptisé. La Bible dit: “Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de votre péché, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous et pour vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.”
235 Vous L’aimez? Levez la main. [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Oh, Il est merveilleux, n’est-ce pas? Est-ce que vous appréciez cette Épître aux Hébreux? Vous L’aimez? [“Amen.”] Oui. Merveilleux. Bon, Elle corrige. Oh, Elle est sévère et Elle est directe, mais c’est ce que nous aimons. C’est comme ça que nous La voulons. Nous ne La voudrions pas autrement.
236 Maintenant, croyez-vous que Paul a autorité pour La prêcher comme ça? Paul a dit: “Si un Ange vient prêcher un autre évangile, qu’il soit anathème.” Pas vrai? Donc, nous L’aimons de tout notre coeur.
237 Maintenant, je vais demander au pasteur de venir ici un instant, notre très précieux frère, Frère Neville, et il aura un mot à vous dire. Et alors, si le Seigneur le veut, nous vous verrons mercredi soir, et nous nous organiserons pour aller chez Frère Graham Snelling pour une soirée d’assemblée. Et puis, mercredi soir, pour la prédication ici, nous continuerons avec les chapitres 7 et 8. Frère Neville.