Jésus a dit : “Le Royaume des Cieux est semblable à quelqu’un qui a jeté le filet à la mer. Et quand il l’a ramené, il avait pris toutes sortes de choses.” Il avait des tortues. Il avait des langoustes. Il avait des tortues d’eau douce. Il avait des araignées. Il avait des insectes marins. Il avait des serpents. C’est vrai. Mais là-dedans, il avait aussi des poissons. Et quand un homme prêche un réveil avec la puissance et la démonstration du Saint-Esprit, le filet est jeté sur les gens. C’est vrai. Mais si un homme est un insecte au départ, il sera un insecte à la fin du réveil.
S’il est une araignée d’eau, avant longtemps, il se mettra à regarder autour de lui, et à dire : “De toute façon, je ne crois pas à ces vieilles histoires”, et plouf, il retournera dans l’eau.
S’il est un serpent, il dira : “Je vous l’avais dit”, et il repartira.
Il était un serpent au départ, c’était ça sa nature. Il ne sera jamais rien d’autre, tant que cette nature-là n’aura pas changé.
Un homme ne peut pas devenir un Chrétien parce qu’il s’est joint à l’église, ou qu’il s’est laissé emballer par toutes sortes d’émotions, ou quoi que ce soit d’autre. Il faut que ce soit une véritable naissance de l’Esprit, qu’il soit sincère, qu’il meure à lui-même, qu’il réclame à grands cris et qu’il reste là jusqu’à ce qu’il soit deux fois mort. Souvenez-vous, la vie ne peut provenir
que de la mort.
Un grain de blé, s’il reste, il reste seul, il ne sera jamais rien de plus que ce grain de blé. “Si le grain de blé ne tombe en terre, il reste seul.” Mais quand il tombe en terre, il pourrit, se contamine, et de cette corruption sort le germe de vie qui lui donne la vie et produit davantage de grains.
Si l’Église ne naît de nouveau, ne meure à ses credos et à ses théologies, et ainsi de suite, et ne naît de nouveau de l’Esprit de Dieu, elle sera une vieille église froide, formaliste, impie, indifférente. Amen. C’est vrai. C’est une prédication “sassafras” à l’ancienne mode, mais ça vous sauvera, frère. C’est vrai. Elle vous gardera quand les tempêtes souffleront fort. Soyez enracinés et bien ancrés. Enlevez toute la saleté avant de couler votre béton, remarquez, c’est ça, et faites que les tiges d’ancrage soient solidement fixées. Oh, frère, quel jour que celui où nous vivons, un âge d’église formaliste et indifférent! Oui monsieur.
“Aux sept églises,” est-il dit, “envoie ce message.”
Ainsi, dans cet âge de l’église, ils ont commencé à entrer; ils se sont mariés à l’idolâtrie. Ils font la même chose maintenant, ils entrent, et font la même chose. Et de là est né un Christianisme formaliste, qui a commencé à décliner jusqu’à ce que nous arrivions au dernier âge de l’église.

William Branham, Prédication «Les Sept Ages De l'Eglise»
https://branham.fr/bss-online/54-0512